info document - Fédération des Jeunesses Musicales Wallonie
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Dossier pédagogique J e u n e s s e s M u s i c a l e s F é d é r a t i o n Wallonie-Bruxelles Machine à courts La 7e Oreille Ciné-concert [france] Ciné-concert et compositions originales en duo : courts-métrages d’animation de 1940 à nos jours © La 7e Oreille Bertrand perrin : batterie, percussions, glockenspiel, marimba… Alexandre saada : piano, scie musicale, toy piano, vibraphonette… Khalid K : mise en scène Films : «A s l e e p l e s s Nig ht», Char ley Bowe ls (1940), «Au bou t d u mon d e», Konstantin Bronzit (1998), «g l e n n l e M ag n i f i q u e», A nna Er lands son (20 04), «l e Mou li n», Florian T houret (20 05), «l a V i e e s t u n jeu d’e n f a nt s», F. T houret (20 0 6), «l e s E sc a r got s d e Jos e p h», Sophie Roze (20 0 9). subissaie nt une transfor mation ; un gain non né gligeable et une cohé re nce graphique as suré e. Le s innovations te chnique s, tout au cours du 20 è me siè cle, ont pe r mis au x f ilms d’animation de trou ve r de nouveaux e space s ar tistique s, de nou ve lle s pos sibilité s. Bienvenue dans la Machine à cour ts : dé collage immé diat pour la planète foisonnante de l’animation ! Ce spe ctacle musical, constr uit autour de cour ts-métrage s d’animation réalisé s entre 1940 et aujourd’hui, pe r met de dé cou v r ir le s te chnique s le s plus e mblé matique s du ge nre (image par image, 2D, 3D ou de s sin animé). Sur un ton ludique, poétique et lé ger, le s six f ilms aborde nt le s thè me s de l’e nfance, de la dif férence de s genre s et de la société conte mporaine, of f rant un point de vue dé calé sur le monde qui nous e ntoure. O n y croise de s souris bie n mal hé be rgé e s, une maison e n équilibre pré caire sur un pic, un moulin t y rannique ou e ncore un garçon colle ctionneur d’e sc argots… L a musique qui accompagne le s f ilms souligne ou pre nd à re bours ce s image s for te s et sou ve nt bur le sque s. Elle e st e ntiè re me nt composé e par Ber trand Pe r r in (bat teur pour de nombreu x ar tiste s : Jeanne Che r hal, Flore nt Marchet, Pie rs Faccini…) et inter prété e ave c la complicité du pianiste A lexandre Sa ada. L a musique y dévoile de s sons trè s actue ls et une impre ssionnante palet te de timbre s, de la bat te r ie à l’intrigante «vibraphonet te». • 19 08 : le pre mie r de s sin animé ciné matographique, «Fantasmagor ie» • 19 08 : le pre mie r hé ros de de s sin animé, «Fantoche» • 19 08 : animation e n volume, «Le s A llumet te s animé e s» • 19 0 9 : le s de s sins à transfor mations, pré curseurs de la te chnique actue lle du mor phing • 1910 : le pre mie r f ilm de mar ionnet te s «Le Tout Petit Faust», le pre mie r de s sin animé e n couleur «Le Pe intre né oimpre ssionniste», le pre mie r de s sin animé é ducatif, «L a Bataille d‘Auste r lit z». • 1911 : L a pi x ilation, «Jobard ne peut pas voir le s femme s travaille r» • 1917 : le pre mie r de s sin animé tiré d‘une bande de ssiné e «Le s Ave nture s de s Pie ds Nicke lé s» la pre miè re série de de s sins animé s «Le Chie n Flambe au». Le film d’animation Idé e de génie, le f ilm d’animation e st le ré sultat de la sy nthè se par le s frère s Lumière de plusieurs trou vaille s te chnique s. Le cinéma a déjà quelque s anné e s quand le pre mie r f ilm d’animation e st cré é. «Fantasmagor ie s», du f ranç ais Emile Cohl (de son vrai nom Emile Cour tet) e st projeté e n août 19 08 à Paris. Bien sûr, aucun rappor t ave c le nive au d’animation de s «Shre ck» et autre s «Toy Stor y» conte mporains, mais déjà cet te idé e d’é me r ve ille r le s plus jeune s par de s de ssins animé s. Il s’agit dans ce pre mie r cour t métrage, de de ssins aux traits, sans «ef fets spé ciau x», sans couleurs, mais ave c beaucoup d’à-propos Le s premiers cellulos apparais se nt e n 1915. Ce s feuille s transparente s - sur le sque lle s le de ssinateur re pré se ntait le s personnage s en action - évitaie nt de rede s sine r toute s le s scène s, lorsque seul le pe rsonnage ou un é lé me nt dé cor Créations dans le cinéma d‘animation par ordre chronologique La musique au temps du film silencieux Le s or igine s du son dans le ciné ma ne re montent pas à l’avè ne me nt du ciné ma par lant, comme on pour rait le suppose r. En ef fet, l’expre ssion «ciné ma muet» e st une demivé r ité puisque le s f ilms de cet te é poque, s’ils ne compor taient pas de dialogue s et d’ef fets sonore s, étaie nt pré senté s au public ave c de la musique. Toutefois, cet te musique d’accompagne me nt n’était pas comme aujourd’hui e nre gistré e sur la pe llicule mê me, mais, à chaque re pré se ntation inte r prété e par un ou plusieurs musiciens en «dire ct» dans la salle, devant l’é cran où le f ilm était projeté. Le s musicie ns étaie nt e mployé s autant par le s f rère s Louis et Auguste Lumiè re ou par G e orge s Mé lie s e n France que par T homas Edison au x Etats-Unis. Dans ce r tains studios de ciné ma, le s ré alisateurs e ngage aie nt mê me de s musiciens pe ndant le tour nage du f ilm dans le but de cré er une atmosphè re propice au climat du f ilm et sur tout pour «inspire r» le s comé die ns et l’é quipe te chnique. Par mi le s accompagnateurs de f ilms muets, on compte Re ginald Stewar t, Kathle e n Stoke s, Roland Todd et Horace L app qui comme nç a e n 1924 à cré e r une musique d’ambiance 2 0 1 1 / 2 0 1 2 - ma c h ine à co u r t s - 0 1 Extrait de «A u b o u t d u m o n d e » d e Ko n st a nti n B r o n z i t (19 9 8), sur l’orgue de l’Allen Theatre. Plus tard, il fit partie d’un petit orchestre d’une demi- douzaine de musiciens. Charles Hofmann, pianiste de cinéma muet des Etats-Unis se qualifiait de «compositeur instantané» car il n’avait jamais joué du piano avec une partition devant lui. Il s’installait devant l’écran et improvisait le commentaire musical. Lapp (dans les années 1960) et Hofmann (dans les années 1970) ont recommencé ce métier avec la présentation de films silencieux dans les ciné-clubs, les festivals, les écoles. A Montréal, il y eut surtout Billy Eckstein qui commença dès 1906 à accompagner les films muets au Lyric Hall. Six ans plus tard, il devint le pianiste attitré du Strand. La publicité le présentait comme le «plus célèbre interprète de vues animées au monde». Sa renommée dépassa les frontières du pays et des virtuoses comme Serge Rachmaninov, Joseph Hofmann et Vladimir de Pachmann vinrent l’entendre au Strand. Encore adolescent, Wilfrid Pelletier fut aussi à cette époque percussionniste du cinéma Windsor Star. En 1926, Mack White, jeune musicien de 15 ans, commença une brillante carrière d’accompagnateur de films silencieux. Aussi habile à la percussion qu’au piano, le jeune White pouvait donc suggérer des effets sonores (coups de fusil, train en marche, explosion, sifflet, cloche, etc.) sur ces différents instruments. Pour les films les plus importants, le producteur fournissait une partition écrite. Les cinémas les plus prestigieux disposaient d’un orchestre d’une quinzaine de musiciens : d’autres salles employaient un ensemble de sept musiciens ; enfin, les salles plus modestes en avaient un ou deux. Quelques grands réalisateurs de cinéma d’animation 1. Walt Dis ney Walter Elias Disney dit Walt (1901 –1966) est connu comme producteur, réalisateur, scénariste, acteur et animateur américain (d‘origine irlandaise) de dessins animés. Il fonda en 1923 la société Walt Disney Company et devint petit à petit l‘un des producteurs de films les plus célèbres. Walt Disney est aussi le créateur du premier «parc à thème», inventant ce concept. Walt Disney est également considéré comme un conteur d‘histoires, et une vedette de télévision. Lui et son équipe ont créé un bon nombre des personnages animés les plus fameux au monde, dont l‘un est considéré, suite à une interprétation romantique de plusieurs journalistes, comme son alter ego : Mickey Mouse. M ickey Mou s e L a petite histoire voudrait que Walt ait de ssiné, dans le train le ramenant de New Yor k à Los A nge le s, un pe rsonnage au x oreille s ronde s et une simple queue d‘un coup de crayon. Plus tard, il aurait réalisé un pe rsonnage proche d‘une sour is. Il se mble cependant que ce soit l’un de se s collaborateurs qui ait déve loppé l‘apparence du pe rsonnage tandis que Walt D isney se se rait contenté de lui insuf f le r son c aractère. Le pe rsonnage e st baptisé Mor time r Mouse avant d‘être re baptisé Mickey Mouse par L illian D isney, l’é pouse de Walt. Le pe rsonnage fait se s débuts dans un cour t métrage nommé «Plane Cra z y», qui e st, comme toute s le s pré cé de nte s œuvre s de D isney, un f ilm muet. O r, l’anné e pré cé de nte, en 1927, War ne r Bros sor t un f ilm révolutionnaire, Le Chanteur de ja z z, par le que l le cinéma ce s se d‘être systé matiquement muet. D isney lance alors un de s sin animé de Mickey, sonor isé, intitulé «Steamboat Willie»». Le 18 nove mbre 1928 au Colony T he ater de New Yor k, «Ste amboat Willie» e st projeté au public, c‘e st le pre mie r de s sin animé ave c son sy nchronisé. Cet te date marque la nais sance de Mickey Mouse mais aus si de Minnie Mouse et Pat Hibulaire. «Ste amboat Willie» devient un succè s. «Le s trois petits cochons» (mai 1933) consacrent Walt D isney comme un grand du ciné ma d’animation ; il re mpor te l’Osc ar du me illeur cour t-métrage à cet te occasion. Donald Duck voit quant à lui le jour e n 1934. B l a nc h e - N e i g e À par tir de 1930, Walt multiplie le s réussite s ciné matographique s et comme rciale s, mais la né ce ssité de re cour ir à de nouve lle s te chnique s ne pe r met pas de ré sor ber le s det te s contracté e s ave c l’agrandis se me nt de s studios. Af in de le s re ndre bé néf iciaire s, Walt dé cide de produire un long-métrage d‘animation : un f ilm muet qu‘il a v u dans sa jeune sse : «Blanche -Ne ige». Pour ré duire le s r isque s d’é che c, dive rse s ex pé r ime ntations pré alable s por te nt sur l‘animation ré aliste de s être s humains, l‘animation de pe rsonnage s distincts, le s ef fets spé ciau x, et l‘utilisation de procédé s spé cialisé s et par ticulie rs pour l‘animation (exe mple : caméra multiplane pour donne r un ef fet de profondeur aux de ssins animé s). «Blanche -Ne ige et le s Se pt Nains», te l e st le nom du f ilm en ple ine production de 1935 à l‘été 1937, quand le s studios tombe nt à cour t d‘arge nt. Af in de ré colte r de s fonds pour le te r mine r, D isney e n pré se nte un ex trait non f inalisé aux re sponsable s f inancie rs de la Bank of A me r ic a. L‘argent e st obte nu. Le f ilm te r miné e st pré se nté pour sa première au Car thay Circle T he ate r d‘Holly wood le 21 dé ce mbre 1937. À la f in de la re pré se ntation, le public of f re à «Blanche -Neige et le s Se pt Nains» une standing ovation. Pre mie r f ilm longmétrage animé (e n anglais) et e n Te chnicolor, «Blanche Ne ige» e st dif f usé e n fév r ie r 1938. Le f ilm devie nt le plus re ntable de l‘anné e rappor tant plus de huit millions de dollars de l‘é poque (aujourd‘hui 98 millions $ US). Il se ra le plus impor tant succè s du ciné ma jusqu‘à la sor tie de «Autant en e mpor te le ve nt» (1939). Et a p r è s ... «Pinocchio» et «Fantasia» succè de nt à «Blanche -Neige» dans le s ciné mas e n 1940. Tous deu x sont de s dé ceptions f inanciè re s. En ef fet, bie n que la sor tie de «Pinocchio» soit trè s bie n accue illie par le public, la gue r re e n Europe et le s pre s sions f inanciè re s sur le marché amé r ic ain ne per met tent pas de dé gage r suf f isamme nt de bé néf ice s, sachant que la production de «Pinocchio» a coûté deu x fois plus cher que «Blanche -Ne ige». Q uant à «Fantasia», il pe r met sur tout au Jeunesses Musicales de la Fédération Wallonie-Bruxelles - 2 0 1 1 / 2 0 1 2 - mac h ine à co u r t s - 0 2 travail des studios Disney d‘obtenir une reconnaissance artistique, ce film étant souvent qualifié de chef-d‘œuvre. S’ensuivent «Dumbo» en 1941, «Bambi» en 1942 puis «Cendrillon» en 1950, «Alice au Pays des Merveilles» en 1951, «Peter Pan» en 1953, «La Belle et le Clochard» en 1955, «La Belle au bois dormant» en 1959, «Les 101 dalmatiens» en 1961, «Merlin l’enchanteur» en 1963, «Mary Poppins» en 1964... En 1955 débute la première série télévisuelle quotidienne du studio, le populaire Mickey Mouse Club, qui se prolongera dans de nombreuses versions jusqu‘aux années 1990. L‘année 1955 est une année clé dans la vie de Walt Disney. L‘ouverture du parc Disneyland en 1955 change le statut de Walt Disney qui n‘est plus seulement un homme d‘animation. Les Walt Disney Productions, société fondée par Walt et son frère Roy, sont devenus un empire de média et réussissent dans quasiment tous les domaines où ils sont présents. Après la mort de Walt en 1966 d’un cancer, son studio poursuit la production de films d‘animation, essentiellement des longsmétrages : «Le livre de la jungle» en 1967, «Les aristochats» en 1970, «Les aventures de Winnie l’ourson» en 1977, «Rox et Rouky» en 1981, «La petite sirène» en 1989, «La Belle et la Bête» en 1991, «Aladdin» en 1992, «Le roi lion en 1994», «Pocahontas en 1995», «Mulan» en 1998... Les courts-métrages sont, eux, remplacés dans les années 1980 par des séries télévisées. Fin des années 1990, les studios s’associent à Pixar pour produire des longs-métrages en animation de synthèse, perpétuant en quelque sorte l‘héritage d‘innovation de Walt : «Toy story» en 1995, «Le monde de Nemo» en 2003, «Chicken little» en 2005, «Ratatouille» en 2007, «Wall-E» en 2008, «Là-Haut» en 2009. 2 . Tex Aver y Frederick Bean «Tex» Avery (1908 - 1980), réalisateur de films d‘animation, est à l’origine du style farfelu des cartoons hollywoodiens des années 1940. Avery a travaillé pour les studios Warner Bros et MetroGoldwynMayer et est surtout connu pour avoir créé des univers aux situations délirantes. Il a bâti les fondations d’un style d’animation qui parviendra à détrôner les Studios Disney comme champion des films d’animation. Avec ses collègues, il a donné naissance à une panoplie de personnages de dessins animés parmi les plus renommés dans le monde entier encore aujourd’hui : Bugs Bunny, Daffy Duck, Porky Pig, Droopy ou Casse-Noisettes (Screwy Squirrel). L’équipe a su développer son propre style, à l’opposé des conventions imposées par Disney. L’équipe Avery travaille d’abord sur la production en noir et blanc des Studios, les Looney Tunes, avant d’aborder la production en couleur «Technicolor», les Merrie Melodies. Avery était un perfectionniste, il voulait se charger de tout, y compris des voix. Le style Avery est en opposition totale avec le modèle réaliste rendu célèbre par Walt Disney. Avery encourageait les membres de son équipe à utiliser les possibilités du dessin animé pour dépasser les limites et les contraintes propres à un film. Bien qu’il n’ait pas connu la renaissance des films d’animation des années 1990-2000, son influence se reflète encore aujourd’hui dans les plus récents dessins animés comme Roger Rabbit, les Tiny toons, les Simpson, ou certains personnages dans quelques films comme le Génie dans le «Aladdin» de Disney. Et a i l l e u r s Au Ja p o n Osamu Tezuka (1928 à 1989) est un dessinateur japonais de manga et un animateur, character designer, producteur et scénariste d‘anime, travaillant sous le pseudonyme homophone d’Osamushi (nom japonais d‘un insecte). Il est souvent présenté comme le père du manga moderne. Le style de dessin de Tezuka est clairement reconnaissable : le trait est clair, les images simples, le découpage cinématographique. De plus l‘humour y trouve toujours sa place. L‘auteur n‘hésite jamais à se mettre en scène, avec sa silhouette facilement identifiable, notamment grâce à son béret et à ses grosses lunettes. Il est aussi l‘auteur de nombreux courts/moyens-métrages animés, notamment «La Légende de la forêt» (1987) ou le film expérimental «Jumping» (1984). Il a aussi supervisé l‘animation de plusieurs séries originellement publiées en manga, comme «Princesse Saphir», «Astro Boy» ou «Le Roi Léo». Extrait de «Le M o u l i n» d e Fl o r i a n T h o u r et ( 20 0 5), Jeunesses Musicales de la Fédération Wallonie-Bruxelles - 2 0 1 1 / 2 0 1 2 - mac h ine à co u r t s - 0 3 Pistes pédagogiques Afin que les jeunes spectateurs puissent pénétrer les univers musicaux présentés, en constante évolution, et ainsi goûter la rencontre artistique proposée, il est essentiel de leur fournir quelques clés. Une préparation adéquate décuplera les émotions et facilitera l‘imprégnation musicale. De même, une exploitation judicieuse a posteriori favorisera la mise en commun des ressentis, des expériences et des savoirs. C‘est pourquoi nous vous invitons à parcourir les pistes pédagogiques suivantes, à vous en inspirer, à les pratiquer, les développer, les enrichir… A l‘issue du spectacle, les élèves et les enseignants qui le souhaitent ont la possibilité de poster un commentaire sur le site des Jeunesses Musicales, dans la rubrique «Témoignages» (via Présentation). Une sélection des messages y sera peu à peu insérée. • Visionner des petits films d’animation (en noir et blanc) pour sensibiliser les élèves à l’écriture cinématographique passée. Mener un débat sur les changements observés avec les films d’animation contemporains (univers des mangas japonais, des jeux vidéos, ...). • Il est important de procéder à une restitution du moment du concert auprès de l’ensemble de la classe : exprimer son avis (par écrit, oralement, au moyen d’un dessin...) et argumenter sont des compétences que l’on peut initier par une pratique régulière de débats, de moments d’expression. Cela s’inscrit dans la formation du jeune spectateur. • Faire écouter des extraits de musiques de films et demander aux élèves leurs représentations, leurs “visions cinématographiques” en relation avec ces styles écoutés. Mener un débat pour définir ce qui confère leur caractère à ces musiques : les instruments, la succession et les intervalles entre les notes (mélodie), le rythme, la reprise des thèmes... • Faire écouter des musiques de films du patrimoine cinématographique ; on peut aussi proposer des musiques utilisées pour des séries télévisées, des génériques de dessins animés... • Mener un débat sur le(s) rôle(s) de la musique dans le cinéma. Pour cela, sélectionner des exemples caractéristiques : suspense (avec les musiques de films d’Alfred Hitchcock par exemple), comique, films muets (par exemple Charlie Chaplin, Buster Keaton, Jacques Tati, ...), sentimental, bucolique... Visionner un film avec le son puis sans, discuter des différences ressenties au niveau des effets. • Montrer des extraits de films caractéristiques (comique, suspense, actions, contemplatif, ...) d’abord en coupant le son, puis en proposant une musique différente de la bande originale, en changeant de style musical. On pourra, par exemple, diffuser une musique de film d’Hitchcock tout en regardant un extrait comique. • Créer un petit film d’animation (avec l’aide d’un caméscope ; un appareil photo numérique ; un site, ...) • Débat sur la nécessité aujourd’hui dans les films de pouvoir suivre un dialogue ou une voix off : est-il possible de s’en passer ? • Construire un zootrope pour faire comprendre le principe de la succession d’images fixes qui donnent l’illusion du mouvement/la décomposition du mouvement (voir explications très précises sur : http:// pagespersoorange.fr/ecolecine77/ actions/zootrope.html) Liens Internet • w w w.cinemusiques.com/movie.html • http://w w w.telerama.fr/cinema /27530- les_fantasmagories_ emile_cohl. php : pour voir le premier film d’animation de l’histoire, «Fantasmagories» (Emile Cohl), en version restaurée. • http://w w w.lacar toonerie.com:studio/: pour créer facilement un petit film d’animation. Cela permet de mieux comprendre cer tains paramètres cinématographiques : les personnages, le scénario les lieux, les prises de vues, les dialogues, la musique, les actions... • http://www.cinemaodyssee.com/tonodyssee/ conte/0.htmm : pour réaliser un conte animé dans le monde merveilleux de Michel Ocelot • http://etab.ac-montpellier.fr/IEN3419/dossier%20rep/ images/Princes% 20et%20princesses%20C2.pdf : pour accéder à un dossier pédagogique très adapté pour les élèves de l’enseignement primaire, à propos du film «Princes et princesses». • http://w w w.mastoc.com : pour visionner avec les élèves deux petits dessins animés («Le petit chaperon rouge» ; «Joubiou»). • http://w w w;cine-clap.com : le site du festival du film scolaire (de la maternelle au lycée), qui se tient à l’I.U.F.M de Char tres depuis plusieurs années ; possibilité de recevoir le DVD des films primés (festival 2007), gratuitement. w w w.myspace.com /machine acour ts Extrait de « Le s E s c a r g ot s d e J o s e p h» d e S o p h i e R oze ( 20 0 9). Rue Defacqz, 1 Bruxelles Fédération des 1000 T +32 2 2071300 Jeunesses Musicales E [email protected] Wallonie-Bruxelles www.jeunessesmusicales.be Brabant-Wallon Rue Albert Croÿ, 2 1330 Rixensart T 02 653 36 11 E [email protected] Charleroi-Metropole Rue Léopold, 46 6041 Gosselies T 071 70 23 12 E [email protected] Liège Rue des Mineurs, 17 4000 Liège T 04 223 66 74 E [email protected] Mons-Borinage Chaussée de Maubeuge, 430 7022 Hyon T 065 31 76 07 E [email protected] Bruxelles Rue Ravenstein 23 1000 Bruxelles T 02 507 83 31 E [email protected] Wallonie picarde Rue de la Citadelle, 124 7500 Tournai T 069 35 43 28 E [email protected] Luxembourg belge Rue Camille Joset, 24 6730 Rossignol T 063 41 22 81 E [email protected] Namur Avenue Reine Astrid, 22 5000 Namur T 081 74 63 53 E [email protected] Jeunesses Musicales de la Fédération Wallonie-Bruxelles - 2 0 1 1 / 2 0 1 2 - mac h ine à co u r t s - 0 4