Informatique et mobilité : Les PDA industriels

G uide d’achat
INFO R M A T I Q U E E T M O B I L I T É
Les PDA industriels

Les PDA occupent indéniablement une place de choix sur le marché des outils
informatiques mobiles. Leur utilisation est en très forte augmentation.
L’amélioration des performances et la baisse des coûts des composants favorisent
l’élargissement du champ des applications. Aujourd’hui, les gammes de produits
et les accessoires qu’ils peuvent intégrer sont très variés. Les outils logiciels et matériels disponibles autorisent la réalisation d’un grand nombre de fonctionnalités,
pour s’adapter aux exigences de chaque application.
L
’usage des PDA (Personal Digital
Assistants, ou assistants numériques
personnels) s’est démocratisé. On
les voit aujourd’hui sortir de toutes
les poches, depuis celles du chef d’entreprise
jusqu’à celles de l’opérateur. La baisse de prix
des composants électroniques, l’augmentation des performances, et la généralisation
des outils informatiques mobiles ont élargi
le spectre de ses utilisations. Mais les PDA ne
sont pas pour autant l’outil “universel”. Il
faut considérer les PDA comme étant l’“une”
des solutions mobiles disponibles sur le
marché. En effet, dans le domaine des équipements industriels
L’essentiel
mobiles, les PC portables
durcis (également
 Les PDA sont de plus en plus
appelés
Notebooks
performants et polyvalents.
durcis), les tablettes PC
 Ils sont disponibles dans
et autres terminaux
des versions extrêmement
mobiles ont tous leur
durcies.
place. Dans la plupart
 Le choix d’un modèle
des cas, on optera pour
industriel plutôt que
l’un ou l’autre de ces
grand public continue
formats selon le nomde se justifier.
bre de déplacements à
 Les architectures Intel x86
effectuer. Mais aussi en
ainsi que les systèmes
fonction du risque de
d’exploitation Microsoft
chutes et de détérioraéquipent une très large
tions. Les collaboramajorité des PDA.
teurs ont l’habitude
 GPS, lecteurs RFID et
d’utiliser des ordinaaccéléromètres intégrés
teurs portables, et ils
se généralisent.
savent en prendre soin,
44
ce qui n’est pas forcément le cas avec les terminaux mobiles et les PDA. Les petits équipements sont donc davantage exposés aux
chocs, mais dans le même temps il est plus
facile pour les constructeurs de “durcir” un
petit produit. Les PDA figurent donc parmi
les équipements d’informatique industrielle
les plus robustes. Mais ce n’est pas là leur seul
point fort. D’abord parce que ni les PC portables ni les terminaux mobiles ne peuvent
proposer des démarrages instantanés comme
les PDA. Ensuite, parce qu’ils offrent des
caractéristiques d’autonomie supérieures.
Enfin, parce que d’importants efforts de
conception sont mis en œuvre par les constructeurs afin que les PDA industriels ne
génèrent pas de perturbations électromagnétiques (contrairement aux autres équipements communicants). Les PDA modernes
présentent en effet d’intéressantes caractéristiques de compatibilité électromagnétique
(CEM).
L’autre aspect primordial de la démocratisation de ces PDA industriels est la connectivité. Qu’il s’agisse du contrôle de production, de la maintenance ou de la logistique,
la communication en temps réel est de mise.
Pour Pascal Venel, directeur et fondateur de
V Ingénierie, « c’en est fini du temps de la télécollecte
en fin de journée. Aujourd’hui, près de 95 % des applications de PDA sont communicantes, et utilisent
des liaisons sans fil via GPRS (réseau téléphonique
mobile) ou Wi-Fi (réseau local sans fil) ». Par
leurs possibilités de connectivité sans fil
multiprotocole, les PDA industriels se démarquent des autres outils informatiques
mobiles.
Dès lors que le choix du matériel s’oriente
vers une solution à base de PDA, une première question s’impose : l’application
exige-t-elle un équipement industriel ou
grand public ? Les constructeurs de produits
durcis doivent souvent faire face à la concurrence de produits grand public sur la plupart
des appels d’offre. « Surtout sur les “nouveaux”
appels d’offre, précise Thierry Béclin, directeur
général France de Psion Teklogix. En effet, l’essentiel des industriels qui optent pour des produits non
durcis en premier choix reviennent sur leur décision
au moment de renouveler leur parc. » La question
du retour sur investissement n’en est pas
moins légitime. Surtout en raison de l’important écart de prix, qui peut atteindre un
facteur dix entre un PDA grand public et un
PDA durci. Mais vaut-il mieux acheter des
PDA classiques quitte à les changer tous les
six mois ou acheter un PDA durci et le garder
plusieurs années ? Les analystes du cabinet
Venture Development Corporation (VDC)
estiment que le calcul du retour sur investissement va bien au-delà du seul prix d’achat.
De multiples aspects entrent en ligne de
compte. Il faut tenir compte de ce qu’on
appelle les coûts “cachés”.
PDA durci ou grand public :
il n’y a pas que le prix d’achat
« Tout d’abord, il faut arriver à chiffrer le coût d’une
journée de travail perdue, explique Jacques
Gebran, directeur et fondateur de Logic
Instrument. Avec ou sans housse de protection, un
modèle de PDA grand public reste toujours plus ou
moins sensible aux chutes. Il faut donc envisager la
possibilité qu’un collaborateur endommage son PDA
et qu’une journée d’activité soit perdue (voire plusieurs jours, selon le contrat de maintenance choisi).
Et la casse du PDA est un aspect critique pour certaines applications, comme c’est le cas dans les métiers
du transport et de la livraison. » Par ailleurs, au
MESURES 808 - OCTOBRE 2008 - www.mesures.com
Advantech
Intermec
Un véritable PC sous Windows accroché à la ceinture ! Les PDA
équipés de l’OS Windows Mobile fournissent un environnement
très proche de XP.
Aujourd’hui, l’intégralité des PDA du marché est équipée de dalles tactiles. L’écran devient donc l’élément le plus fragile de l’appareil,
d’autant plus que les dalles résistives traditionnelles peuvent s’user prématurément dans le cadre d’une utilisation intensive. Mais
l’apparition de dalles rigides en verre protège le PDA des chocs et des rayures.
même titre que tous les autres équipements
industriels, les PDA durcis disposent d’une
pérennité sans commune mesure avec leurs
homologues grand public. Pour ces derniers,
les gammes sont renouvelées tous les 3 à
6 mois, tandis qu’un produit industriel est
toujours fabriqué pendant au moins 3 à
5 ans. Et même une fois qu’un constructeur
a décidé d’arrêter la fabrication d’un modèle,
il continue à en assurer la maintenance pendant quelques années supplémentaires. Une
entreprise dont les applications ne réclament
pas de PDA industriels peut opter pour une
version durcie uniquement pour bénéficier
de cette pérennité. Il est beaucoup plus facile
de gérer un parc qui reste homogène pendant plusieurs années.
Il faut aussi prendre en compte les coûts supplémentaires que peut impliquer un simple
changement de modèle de PDA. Dans les
grands groupes, des développements sont
effectués pour adapter un PDA à l’applica-
MESURES 808 - OCTOBRE 2008 - www.mesures.com
tion. Ces développements concernent la partie logicielle, bien entendu, mais également
la partie matérielle : cartes métier, connecteurs spécifiques, housses de protection,
supports pour véhicules, stations d’accueil
murales, etc. Toutes ces adaptations ne sauraient être remises en question tous les six
mois en raison d’un changement de spécifications de la part du constructeur. D’autant
qu’un déploiement, à échelle industrielle,
peut s’étendre sur près d’un an à partir du
lancement de l’appel d’offre. Dans ce contexte, impossible de prendre le risque qu’un
PDA ne soit plus supporté par son fabricant
avant même le début des premiers tests sur
site… Autre avantage en faveur des produits
durcis : leurs fabricants proposent des services
spécialement prévus pour répondre aux
attentes des industriels. Au-delà des traditionnels services de remplacement dans les
24 heures, certains constructeurs proposent
des options de garantie s’étendant jusqu’à la
perte de données accidentelle. Et les intégrateurs ne sont pas en reste, puisque nombreux
sont ceux qui poussent l’aspect “clefs en
main” de leur offre jusqu’à installer directement les cartes SIM d’opérateurs téléphoniques dans les appareils. Un confort qu’il est
impossible de retrouver en achetant un PDA
grand public sur une boutique en ligne.
Enfin, le dernier aspect à prendre en compte
est un peu plus polémique : il s’agit des risques de vols et de casses, et de certains comportements “antiprofessionnels”. Bien entendu, un accident peut toujours arriver
mais il ne faut pas écarter la détérioration
délibérée ou même le vol du matériel.
Certains utilisateurs endommageraient
même volontairement leur outil de travail
pour obtenir le dernier modèle. Pour faire ➜
45
Guide d’achat
Choisir l’écran qui convient
L’écran est souvent l’élément le plus délicat du PDA. Il peut s’avérer fragile, même sur des modèles
dits “durcis”. Si les conditions d’utilisations sont difficiles, il est judicieux d’opter pour un appareil
avec une dalle rigide, en verre plutôt que des dalles souples, en plastique, qui équipent la plupart
des PDA. La dalle en verre résiste aux chocs et est moins sujette à l’usure (qui rend la surface de
l’écran de moins en moins transparente au fil du temps).
Les dimensions d’écrans s’échelonnent entre 3,5 et 4’’. En termes de résolution, la majorité des PDA
du marché disposent d’écrans QVGA, c’est-à-dire 320 x 240 (ou plutôt 240 x 320, puisqu’ils sont en
mode “portrait”). Les modèles ayant une résolution VGA (640 x 480) se font encore rares, mais
quelques constructeurs s’efforcent tout de même d’en proposer. Ils sont utiles pour toutes les
applications qui nécessitent l’affichage de courbes ou de graphiques.
Enfin, concernant l’éclairage et la lisibilité de l’écran, différentes technologies sont disponibles :
écrans LCD avec rétroéclairage par néon (technologie classique) ou encore un rétroéclairage par
LED. Cette nouvelle technologie présente de nombreux avantages : une luminosité fortement
augmentée (avec un réglage plus fin), une consommation considérablement réduite, la suppression
des perturbations électromagnétiques au démarrage, et enfin la possibilité de désactiver certaines
zones afin d’obtenir des noirs très profonds. Ces deux technologies néon et LED peuvent être
combinées à des écrans transflectifs. Il s’agit de dalles spéciales qui utilisent les rayons du soleil pour
augmenter l’intensité du rétroéclairage et évitent les reflets rencontrés sur un écran classique.
➜ face à ces comportements, le choix du
PDA durci se justifie pleinement. D’abord,
son look très industriel suscite moins de
convoitise qu’un produit grand public plus
tape-à-l’œil. C’est d’ailleurs pourquoi certains industriels optent volontairement pour
un look “militaire”. Ensuite, avec ces produits durcis et résistants aux chocs, il est
possible de distinguer une chute d’une dégradation volontaire.
Premier critère de choix :
l’ergonomie
LXE
Une fois le format choisi, de nombreux aspects restent à déterminer. Avant d’évoquer
le durcissement proprement dit, la première
des préoccupations doit concerner l’ergonomie de l’appareil. « Un PDA industriel, contrairement à son homologue grand public, n’est pas conçu
pour rendre le plus grand nombre de services possibles,
indique Dominique Payrard, directeur géné-
Quelques produits, à mi-chemin entre PDA et terminal mobile,
permettent de libérer les mains de l’opérateur.
46
ral France de Beltronic. Il est choisi au contraire
pour effectuer une opération, et le plus souvent pour
faire tourner une application unique… Dans tous les
cas, il s’agit de quelque chose de répétitif, donc le PDA
se doit d’être adapté, voire parfaitement optimisé. »
Il ne faut pas oublier que l’on s’oriente le
plus souvent vers une solution PDA pour
gagner du temps et se débarrasser d’opérations fastidieuses ou fatigantes. Le poids et
les dimensions du PDA sont des critères plus
ou moins prépondérants selon que produit
est destiné à servir ponctuellement ou à longueur de journée. Heureusement, l’offre est
très vaste et variée tant du point de vue de la
forme que de l’ergonomie. La plupart des
constructeurs proposent de multiples types
de claviers : téléphonique ou Azerty, avec plus
ou moins de touches, avec ou sans pavé numérique… Il existe une infinité de combinaisons.
Le durcissement :
différents points de vue
La question du durcissement divise constructeurs et intégrateurs… pour le plus
grand bénéfice des utilisateurs. En effet, du
côté des constructeurs spécialisés dans les
produits durcis, c’est la course à la conception du produit le plus résistant. Une surenchère qui n’est pas toujours indispensable,
mais qui a l’avantage d’aller dans le sens de
l’amélioration des produits. Toutefois, pour
Rocco Spano, directeur commercial au sein
de la société Athesi : « Les PDA semi-durcis peuvent couvrir 99 % des besoins pour une utilisation en
atelier, du moins en ce qui concerne la résistance aux
chutes et aux manipulations brutales. Nous réservons
donc plutôt les produits très durcis aux marchés de la
Défense ou des métiers de plein air (agents de l’ONF,
par exemple). »
Le durcissement est un point à considérer
avec attention car il peut exister des différences
de qualification d’un constructeur à l’autre.
« Il est facile de qualifier un produit de “durci”, mais
tous sont loin d’être conçus de la même manière,
expose Nicolas Dubel, directeur des ventes
pour l’activité mobilité chez Beltronic. Il existe
certes des normes, comme les normes militaires MILSTD-810F ou TEMPEST, mais le problème est qu’un
constructeur peut apposer le nom d’une norme même
si le produit ne remplit pas tous les critères définis
par cette norme. » Bien entendu, les PDA durcis sont pensés et conçus dans le sens de la
robustesse. Mais il existe plusieurs niveaux
de conformité avec les normes. Les produits
MIL-STD-810F peuvent être “Designed to
meet”, “Meet” ou encore “Certified” : un
produit “Designed to meet” MIL-STD-810F
aura intégré la notion de durcissement seulement au moment de sa conception, et
n’aura fait l’objet d’aucun test en sortie
d’usine. Un produit “Meet” (qui “rencontre”
les spécifications), aura lui fait l’objet de
tests, mais ces derniers sont effectués par le
fabricant lui-même. Enfin, les produits
“Certified” sont les seuls assurément conformes aux normes puisqu’ils ont été testés par
des laboratoires indépendants. « Le client doit
vérifier à quelle catégorie de certification appartient
le produit qu’il achète, poursuit Nicolas Dubel.
Dès lors qu’un produit est annoncé comme étant MILSTD-810F, nous conseillons de demander systématiquement les certificats. » Et ainsi de connaître
dans le détail les tests que le produit a subis.
Il faut consulter pour cela les différentes annexes livrées avec le certificat. En effet, même
pour des produits certifiés, il subsiste des
différences. Par exemple, en ce qui concerne
la résistance aux chutes, il existe trois procédures distinctes : un test à 20 °C, un autre à
50 °C et un dernier à - 20 °C. Naturellement,
les matériaux sont beaucoup plus cassants à
- 20 °C qu’à 50, mais un seul de ces tests
suffit pour apposer la mention “Certified”.
A noter, en ce qui concerne l’adaptation aux
températures extrêmes, que le magnésium
qui compose la plupart des boîtiers du marché n’est pas particulièrement indiqué pour
un fonctionnement dans un environnement
très froid. Le magnésium étant bon conducteur, il peut être dangereux de le saisir à
pleine main lorsqu’il est porté à des températures inférieures à - 20 °C. Pour les applications nécessitant une manipulation dans le
froid, les boîtiers en matière plastique
Macroblend (fabriqué par la société Du Pont
de Nemours) sont plus indiqués.
➜
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Guide d’achat
Offre des principaux PDA industriels
Marque
Réf.
Processeur, OS
mémoire
Dimensions
(mm), poids
Ecran : taille, Connectivité Liaisons
résolution
radio
Advantech
MARS1030
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE .NET
5.0
192,5 x 91 x 42
560 g
3.5“
tactile,
transflectif
Port série,
port USB 1.1,
lecteur de carte
PCMCIA et
CompactFlash
Advantech
MARS1031
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE .NET
5.0
220 x 91 x 42
660 g
3.5“
tactile,
transflectif
Beltronic
BIT-PDA Intel XScale
PXA270
à 624 MHz
Windows
CE 5.0 ou
Mobile
6.0
160 x 41 x 45
450 g
Datalogic
(Districode)
Kyman
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE .NET
5.0
Datalogic
Pegaso
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Datalogic
Jet
Datalogic
Getac
(Beltronic,
Logic
Instrument)
Etanchéité
Temp.
Wi-Fi,
Bluetooth
IP54
De -10
Téléphone
à +50 °C tribande
GSM/GPRS/
Edge en
option
Port série,
port USB 1.1,
lecteur de carte
PCMCIA et
CompactFlash
Wi-Fi,
Bluetooth
IP65
De -10
Téléphone
à +50 °C tribande
GSM/GPRS/
Edge en
option
480 x 640
tactile
Port série,
port USB
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
Edge, GPS
Lecteur laser,
imageur,
APN 2 Mpixels
IP65
De -20
à +60 °C
238 x 91 x 55
630 g
N/A, 240 x 320
rétroéclairage
par LED
Port série,
port USB 1.1,
port Ethernet
sur socle
Wi-Fi,
Bluetooth
Lecteur codes
à barres laser
IP64
De -20
Téléphone
à +50 °C GSM/GPRS
ou GSM/
GPRS Edge
Windows
CE 5.0
175 x 81 x 48
479 g
3,6’’, 480 x 640
tactile,
transflectif
Port série, port
USB, lecteur SD
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Lecteur codes
à barres
IP64
De -10
Rétroéclaià +50 °C rage LED
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE .NET
4.2
176 x 90 x 28
424 g
N/A, 240 x 320
tactile
Port série,
port USB,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres laser,
lecteur RFID,
imageur 2D
IP64
De -10
Clavier
à +50 ºC adapté à la
navigation
sur Internet
Skorpio
Gun
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE 5.0
196 x 77 x 158
560 g
240 x 320
tactile,
transflectif
Port série,
port USB,
lecteur miniSD
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Lecteur codes
à barres laser
IP64
De -10
Laser
à +50 ºC longue
distance
en option
PS535E
Samsung
2440
à 400 MHz
Windows
Mobile 5
144,25 x 82 x 29,3
300 g
3,5’’, 240 x 320
tactile,
transflectif
Port USB,
lecteur SD
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GPS
Lecteur RFID
en option
IP54
De -20
Clavier 4
à +50 °C touches,
rétroéclairage LED
Honeywell
Dolphin
(ex Hand Held 9900
Products)
Intel XScale
PXA270
à 624 MHz
Windows
Mobile
6.0
86 x 53 x 24
606 g
3,5’’, 240 x 320
tactile
Port série, port
USB, liaison
infrarouge, SD
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Lecteur codes
à barres laser
1D et 2D
IP64
De -10
GPS, GSM/
à +50 °C GPRS/EDGE
Honeywell
Dolphin
(ex Hand Held 7900
Products)
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
Mobile
5.0
190 x 89 x 43
482 g
3,8’’, 240 x 320
tactile
Port série, port
USB, liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Lecteur codes
à barres laser
1D et 2D
IP64
De -10
GPS, GSM/
à +50 °C GPRS/EDGE
Honeywell
(ex
Metrologic)
SP5700 Intel XScale
Optimus PXA270
PDA
à 520 MHz
Windows
CE 5.0
178 x 77 x 31
340 g
3,5’’
tactile
Série, USB,
infrarouge,
lecteur miniSD
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
GPS en
option
Lecteur codes
à barres laser
1D et 2D
IP54
De -20
GSM/GPRS,
à +50 °C APN
Intermec
CN3e
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
Mobile
196 x 81 x 28
510 g
3,5“, 240 x 320
tactile,
transflectif,
rétroéclairage
par LED
Port série,
port USB,
port Ethernet,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
EDGE
Imageur 2D,
APN 2 Mpixels
avec flash
IP64
De -20
Reconà +60 °C naissance
vocale, GPS
en option
Intermec
CK31ex
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE .NET
4.2
233 x 41 x 71
651 g
3,5’’, 240 x 320
tactile,
transflectif
Port série et
USB en option
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
en option
Lecteur codes
à barres
universelles
IP64
De -20
PDA avec
à +50 °C poignée
Intermec
CK61ex
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE 5.0 ou
Mobile
5.0
222 x 90 x 55
704 g
3,8’’, 640 x 480
tactile,
transflectif
Port série, USB, Wi-Fi
Ethernet, liaison 802.11a/b/g,
infrarouge
Bluetooth
IP64
De -20
Rétroà +50 °C éclairage
à LED
MESURES 808 - OCTOBRE 2008 - www.mesures.com
Acquisition
de données
Points
forts
47
Datalogic
Le marché des PDA oppose les sociétés issues du
monde de l’identification à celles issues du
secteur de l’informatique mobile. Il s’est fortement
concentré au cours des dix dernières années,
qui furent riches en rachats et en regroupements
de sociétés. Aujourd’hui, quatre constructeurs
dominent le marché français : Intermec (a racheté
Norand en 1997), Motorola/Symbol (ont fusionné
en 2006), Honeywell (contrôle Hand Held Products
et Metrologic) et Datalogic (a racheté Percon,
PSC et Minec). Viennent ensuite des constructeurs
intermédiaires tels que Psion Teklogix, Beltronic,
Opticon ou Logic Instrument.
Enfin, de nombreux constructeurs asiatiques
proposant des produits de niches sont représentés
en France par le biais de distributeurs. On peut
citer Nippon Denso, Unitech, Mobile Compia,
Gotive ou encore Tripod. Enfin, il est à noter que
des sociétés comme Itronix ou DAP Technologies
(rachetée par l’Américain Roper Industries) ont
cessé leur activité en France.
si
Athe
Datalogi
c
Quelles différences à l’intérieur
des boîtiers ?
Les variations autour des claviers sont quasiment infinies.
On trouve des claviers alphanumériques, téléphoniques,
ou composés de touches de fonctions et de navigation.
➜ Les indices IP et IK
Tous les PDA industriels du marché présentent au minimum un indice d’étanchéité
IP54. Cela signifie qu’ils sont protégés contre
la poussière et contre les projections d’eau.
Il existe également des produits parfaitement
étanches, bénéficiant d’un indice de protection IP67. Là encore, des divergences d’opinion séparent constructeurs et intégrateurs.
Si pour les premiers l’étanchéité est une vraie
demande, les seconds considèrent qu’un
indice IP54 est suffisant pour la plupart des
applications traditionnelles.Toutefois, choisir
un PDA étanche peut se révéler un bon investissement à long terme, car cela permet
de se prémunir contre les phénomènes de
condensation. « En effet, poursuit Dominique
48
La grande majorité des PDA est basée sur des
architectures Intel x86, un standard éprouvé
qui garantit fiabilité et portabilité. Cette prédominance n’est pas prête de changer, notamment avec l’arrivée du nouveau processeur Intel Atom qui présente un meilleur
rapport performances/consommation, et
qui est lui aussi compatible x86. Les premiers PDA équipés de l’Atom ne sont pas
encore disponibles mais ceux-ci assureront
la pérennité des applications existantes.
Même constat en ce qui concerne les systèmes
d’exploitation. Les OS de Microsoft s’imposent sur tous les produits du marché. « La
période où l’on pouvait déplorer des bugs dans les
systèmes industriels sous Windows est bel et bien
révolue, indique Alain Molinier, directeur
technique des projets mobilité chez Psion
Teklogix. Quelques constructeurs proposent des versions équipées de systèmes d’exploitation Linux, pour
des demandes spécifiques, mais ces projets sont rares.
Et les systèmes d’exploitation Palm et Symbian ont
complètement disparu du marché professionnel.
Les lecteurs de codes à barres se mettent au laser visible.
Ils peuvent avoir des portées allant de quelques centimètres
à plusieurs dizaines de mètres.
Aujourd’hui les PDA du marché tournent sous
Windows CE ou Windows Mobile. On trouve
Windows CE 5 (la version 6 est sur le point de faire
son apparition sur les PDA) et Windows Mobile 6 ».
Quelle différence entre les deux ? Avec
Windows CE, l’intégrateur ou le développeur a à sa disposition une multitude de
fonctions et de services. Libre à lui de les
installer ou non, selon les besoins de l’application. C’est en quelque sorte une grosse
“boîte à outils”, grâce à laquelle chacun peut
faire son propre OS. Windows CE autorise
un haut degré d’optimisation, c’est pourquoi il sera préféré pour les PDA mono
application (en logistique, par exemple).
Windows Mobile, quant à lui, ressemble
plus à Windows XP dans le sens où un certain nombre de services sont installés par
défaut. La liste des matériels compatibles est
plus restreinte, ce qui peut constituer un
frein. Mais Windows Mobile reste néanmoins le système d’exploitation le plus
répandu (environ 70 % du marché). Et cette
tendance devrait s’accentuer car l’augmentation des performances des appareils (puissance CPU, mémoire vive et espace disque
disponible) autorise l’usage d’un OS plus
gourmand en ressources. Pour l’intégrateur,
c’est un gain de temps en paramétrage puisqu’il lui suffit de retirer certains logiciels
comme Pocket Office lorsque le client en fait
la demande. En résumé, Windows CE sera
préféré pour créer un outil professionnel
fermé tandis que Windows Mobile sera ➜
Advantech
Le marché du PDA
en France
Payrard (Beltronic), si les produits IP54 peuvent
fonctionner sous la pluie, ils ne peuvent pas empêcher
l’humidité de s’introduire dans le boîtier.
Principalement lorsque l’appareil subi des variations
de température. Un appareil qui passe brutalement
d’une atmosphère froide à une atmosphère chaude peut
emprisonner de fines particules d’eau, que l’on retrouve ensuite sous forme de buée sur l’écran ou, pire,
qui oxydent les cartes électroniques. » En dessous
d’un indice IP65, le risque d’oxydation est
toujours présent.
Un autre indice a son importance, bien qu’il
ne figure que trop rarement sur les fiches
techniques des produits. C’est l’indice IK,
qui désigne la résistance aux impacts directs.
Particulièrement utile pour caractériser la
dureté d’un écran, qui est la pièce la plus
fragile. En effet, les tests de chute classiques,
sur béton ou sur parquet, sont réalisés sur
des surfaces planes. Seul le boîtier encaisse le
choc. Or en pratique, la plupart des chutes
exposent l’écran et c’est le premier élément
détérioré. Pour éviter ces désagréments, le
choix peut se porter sur un appareil d’indice
IK07, par exemple, qui résiste à l’impact
d’une boule de 500 g tombant d’une hauteur de 2 mètres. La durée de vie d’un PDA
IK07 est donc fortement prolongée par rapport à un modèle muni d’une simple dalle
souple en plastique. La dureté de l’écran
caractérise aussi sa résistance à l’usure.
Critère d’autant plus important que certains
utilisateurs ont l’habitude de se servir de la
pointe d’un stylo à bille plutôt que du stylet.
Advantech
Guide d’achat
Les PDA industriels sont déjà largement répandus dans
les métiers de la logistique, pour la réalisation d’inventaires
principalement.
MESURES 808 - OCTOBRE 2008 - www.mesures.com
Guide d’achat
Offre des principaux PDA industriels (suite)
Marque
Réf.
Processeur, OS
mémoire
Dimensions
(mm), poids
Etanchéité
Temp.
Logic
Instrument
TETRA
pad
Intel Bulverde Windows 150 x 90 x 33
PXA270
CE 5.0
450 g
à 624 MHz
ou Mobile
4’’, 480 x 640
tactile
transflectif
Port série,
port USB 2.0,
port USB 1.1,
lecteur de
cartes SD
et PCMCIA
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
Edge, GPS
IP65
De -20
Modèle
à +50 °C militaire
ultra-durci
Logic
Instrument
Tpad
Intel XScale
PXA263
à 400 MHz
Windows
CE .NET
4.2
102,8 x 81,6 x 46,5
600 g
4’’, 480 x 640
tactile
transflectif
Lecteurs
de cartes SD et
CompactFlash,
port série
en option
Bluetooth,
Wi-Fi
en option
IP65
De -20
à +50 °C
LXE
MX7CS
(Grand
Froid)
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE 5.0
223 x 86 x 50
595 g
Couleur 3,5”
(8,8 cm)
240 x 320
1⁄4 VGA TFT
USB, RS232
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Scanner,
imager
1D & 2D
IP65
De -30
Adapté aux
à +50 °C environnements de
grand froid
LXE
MX3
Plus
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE 5.0
203,2 x 152,4 x 48
1 071 g
Couleur 6,5”
(165,1 mm)
640 x 240
1/2 VGA
USB, RS232
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth
Option scanner IP66
intégré ou
départé
De -20
PDA
à +50 °C horizontal
étanche
LXE
MX5
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
CE .NET
5.0
254 x 100 x 52
985 g
Couleur
USB, RS232
240 x 320
1/4 VGA TFT LCD
802.11b/g
Scanner SR, LR, IP67
ALR & 2D
PDA ultraDe -30
à +50 °C durci
Metrologic
(V Ingénierie)
SP5700
Intel XScale
PXA270
à 520 MHZ
Windows
CE 5.0
178 x 77 x 31
240 g
3,5“, 240 x 320
tactile
Port série, USB,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres 1D et
2D, APN
IP54
De -20
Faible
à +50 °C poids,
entrée de
gamme
Mobile
Compia
(Athesi)
M3 MC6200
Intel XScale
à 400 MHz
Windows
CE 4.2
78,6 x 160 x 24
250 g
3,5“, 240 x 320
Port série, USB,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres laser
IP54
De -20
Excellent
à +50 °C rapport
qualité/prix
Mobile
Compia
M3 MC6500
Intel Bulverde Windows
à 520 MHz
CE 5.0
78,6 x 160 x 24
263 g
3,5“, 240 x 320
Port série, USB,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
Edge
Lecteur codes
à barres laser,
imageur 2D,
APN 1,3
Mpixels avec
flash
IP64
De -20
PDA durci
à +50 °C léger et fin,
jusqu’à
256 Mo de
mémoire
applicative
Mobile
Compia
M3 MC7500
Intel Bulverde Windows
à 520 MHz
Mobile 5
78,6 x 162 x 24
268 g
3,5“, 240 x 320
ou 480 x 640
Port série, USB,
liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
HSDPA, GPS
Lecteur codes
à barres laser,
imageur 2D,
APN 2 Mpixels
avec flash et
autofocus,
lecteur RFID
IP64
De -20
PDA durci
à +50 °C et compact
(antennes
intégrées)
Motorola
MC70
Intel XScale
PXA270
à 624 MHz
Windows
Mobile
5.0
155 x 89 x 33
430 g
3,5’’, 240 x 320
tactile,
transflectif
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
radio Tetra,
option GPS
APN 1,3
Mpixels
IP54
De -20
Compatible
à +60 °C avec les
réseaux
Tetra
Motorola
MC75
Intel XScale
PXA270
à 624 MHz
Windows
Mobile
6.0
152 x 84 x 44
422 g
3,8’’, 640 x 480
tactile,
transflectif
Port USB,
port Ethernet
sur le socle,
lecteur de
cartes miniSD
Wi-Fi
Lecteur laser,
802.11a/b/g, imageur 2D ou
Bluetooth, APN
GPS, GSM/
GPRS/3G
IP54
De -10
Rétroà +50 °C éclairage
LED, APN
avec flash
et autofocus
Motorola
MC
909x-K
Intel XScale
PXA270 à
624 MHz
Windows
Mobile
5.0
231 x 91 x 56
623 g
3,8’’, 640 x 480
tactile
Ports Ethernet,
USB et série
sur le socle
Wi-Fi
Lecteur laser
802.11a/b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
Edge
IP64
De -20
à +50 °C
MESURES 808 - OCTOBRE 2008 - www.mesures.com
Ecran : taille, Connectivité Liaisons
résolution
radio
Acquisition
de données
Points
forts
49
Guide d’achat
Logic
ume
Instr
nt
Les modèles militaires sont ultra-durcis. Ils sont utilisés
en premières lignes, pour des applications
de repérage et de cartographie, par exemple.
Le logiciel embarqué s’adapte à l’application
Un logiciel industriel ne se conçoit pas
de la même manière selon que le logiciel
doit être exécuté sur un PC fixe ou sur
un terminal mobile. De nombreux
paramètres doivent être pris en compte.
Notamment le fait que les utilisateurs
peuvent ne pas être du tout familiarisés
avec l’outil informatique. « On ne doit
en aucun cas demander à un utilisateur
de PDA de faire un “Ctrl-Alt-Suppr” »,
observe Thierry Béclin, directeur général
France de Psion Teklogix. Les concepteurs et intégrateurs d’applications
mobiles font en sorte que les applications
soient les plus “fermées” possibles.
Car non seulement l’application ne doit
pas planter, mais l’utilisateur ne doit
pas avoir accès à d’autres applications
préinstallées (Word, Excel, des jeux).
Le verrouillage des applications évite
aussi toute tentative de fraude. Par
exemple, changer l’heure ou la date pour
justifier des interventions qui n’ont
pas été effectuées. Lorsque la sécurité de
l’application est primordiale, Windows CE
➜ choisi pour fournir un outil
multitâche. Cette cohabitation
entre les deux OS est toutefois amenée à disparaître
dans l’avenir. Avec
Windows Mobile 7, la
société Microsoft fournira une base commune, à mi-chemin
entre CE (performant
mais pouvant poser des
problèmes de portabilité) et
Mobile 6 (polyvalent mais nécessitant plus
d’espace disque) : un OS préparamétré, simple à installer, mais qui offrira la possibilité
d’enlever et de rajouter des modules.
Quelques nouvelles fonctions
LXE
Les PDA sont des équipements nomades. Ils
se doivent donc de mettre l’accent sur la
connectivité. Outre les fonctions de téléphonie pure (normes GSM, GPRS, 3G ou Edge),
la plupart des interfaces de communication
telles que Wi-Fi et Bluetooth sont disponibles. Le Wi-Fi sera préféré pour les communications avec un serveur central qui héberge
l’application, tandis que le Bluetooth est surtout adapté au dialogue entre équipements
(avec une imprimante, par exemple). Pour
des communications selon des standards
particuliers, il reste toujours la possibilité
d’effectuer des développements spécifiques
si la taille de la flotte le justifie (et pour les
marchés militaires). Les constructeurs de
PDA ne peuvent pas prendre en charge la
réalisation de toutes les cartes d’extension
possibles, d’autant que chaque pays dispose
de ses propres réglementations en matière
de transmissions radio. Par ailleurs, outre les
fonctions devenues classiques (lecteurs de
Les poignées qui équipent certains modèles de PDA permettent
une visée plus précise pour les applications de logistique.
50
cartes mémoire, lecteurs de codes à barres,
liaisons infrarouges, etc.), certaines options
commencent aujourd’hui à se développer.
C’est le cas du module GPS, qui trouve de
plus en plus d’applications. On les utilise, par
exemple, pour la maintenance de panneaux
publicitaires (ils sont alors en liaison avec un
appareil photo). Le secteur des transports
profite lui aussi de la généralisation des fonctions GPS. Toutes les fonctions utiles aux
chauffeurs sont réunies en un seul appareil :
création et mise à jour d’itinéraires, identification des colis et relevé de signature.
Après un démarrage relativement timide,
surtout en environnement industriel, les lecteurs embarqués d’étiquettes RFID (identification par radiofréquence) commencent à
se généraliser. Ils sont déjà répandus pour les
opérations de contrôle d’accès : munis de
leurs PDA, les contrôleurs vérifient rapidement la validité des badges des usagers dans
les transports en commun. Les technologies
RFID sont également employées pour l’accès
à des stades lors de grandes manifestations.
Des médecins peuvent l’utiliser pour accéder
au dossier médical d’un patient uniquement
en approchant de son lit. En revanche, les
applications industrielles ne sont pas fréquentes. « On ne remarque encore aucun déploiement massif des PDA RFID dans l’industrie, note
est préféré à Windows Mobile puisqu’il
permet d’installer uniquement les
logiciels et pilotes nécessaires. Mais quel
que soit le système d’exploitation choisi,
des paramétrages sont toujours
possibles. Le développeur pourra définir
des règles pour la gestion de l’alimentation
des différents composants et accessoires,
pour optimiser l’autonomie de l’appareil.
Il pourra adapter le rétroéclairage selon
les horaires (pour le travail en équipes),
ou bloquer un certain nombre de
touches dans certaines fenêtres de
l’application. Windows CE et Windows
Mobile étant basés sur un cœur allégé de
Windows XP, ils sont compatibles avec
l’environnement de développement
Visual Studio, de Microsoft, qui offre le
choix entre trois langages : C, VB .Net et
C#. Mais les applications pourront aussi
être écrites sous un environnement Java
ou WinDEV Mobile. Pour ces trois
environnements de développement, des
milliers de modules et composants
logiciels sont disponibles sur Internet.
Thierry Béclin (Psion Teklogix). On les utilise pour
des opérations ponctuelles et isolées, afin de lire ou
d’écrire un tag, ou encore pour inscrire la date de
dernière vérification d’un équipement (métiers de la
maintenance). Mais l’identification d’un grand
nombre de pièces, pour des opérations de comptage en
fabrication, par exemple, pose encore des problèmes.
Un lecteur RFID sera capable d’identifier une palette,
mais il est difficile d’avoir accès aux pièces à l’intérieur. De la même manière, pour la logistique, le temps
où l’on pourra vérifier le détail des stocks simplement
en entrant dans un entrepôt n’est pas encore venu. »
Mais des développements sont tout de même
en cours, et ce type d’applications devrait
voir le jour dans les années à venir.
Dernière fonction récemment intégrée aux
PDA industriels : l’accéléromètre. Ces modules
sont utilisés pour la sécurité des opérateurs
effectuant des opérations à risques, ce que
l’on désigne par “protection du travailleur
isolé” (PTI). Il s’agit, en mesurant les accélérations subies par le PDA, de surveiller les
mouvements de l’utilisateur. L’utilisation de
ces accéléromètres se démocratise, par exemple, pour les interventions sur les ascenseurs,
les stations pétrolières ou en montagne. Dès
qu’une chute est identifiée par le capteur, le
PDA envoie aussitôt une alarme. Et lorsque
des travaux sont effectués en environnements dangereux, l’alarme peut être para-
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Offre des principaux PDA industriels (suite)
Réf.
Processeur, OS
mémoire
Dimensions
(mm), poids
Ecran : taille, Connectivité Liaisons
résolution
radio
Acquisition
de données
Etanchéité
Temp.
Opticon
(V Ingénierie,
Districode)
OPH
1003
ARM 7,
32 bits
136 x 55 x 23
140 g
112 x 128
Liaison
infrarouge
Lecteur codes
à barres laser,
portée de
50 à 630 mm
IP54
de -10
Terminal
à +50 °C pour
inventaires
Opticon
PHL
8000
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE 5.0
155 x 82 x 31
400 g
3,5“
240 x 320
Liaison
infrarouge
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres
1D + PDF 417
IP54
De -20
Wi-Fi Cisco
à +60 °C intégré,
prix
Psion Teklogix 7535 G2 Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE 5.0
260 x 102 x 62,5
710 g
240 x 320
tactile,
transflectif
Port série,
lecteur de
cartes SD et
CompactFlash
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres laser,
lecteur RFID,
imageur 2D
IP65
De -10 à
+50 °C
Psion Teklogix 7530
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
CE 5.0
270 x 100 x 85
950 g
240 x 320
tactile,
transflectif
Port série, port Wi-Fi
USB, lecteur
802.11a/b/g,
de cartes SD, CF GSM/GPRS
et PCMCIA
Lecteur codes à IP67
barres laser
longue portée,
imageur 1D et
2D
De -30
Ultra-durci,
à +60 °C adapté
aux grands
froids
Psion Teklogix Work
about
Pro
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows 223 x 75 x 31
CE .NET
450 g (version C);
4.2 ou 5.0 200 x 75 x 31
425 g (version S)
480 x 640
tactile
Port série,
lecteur
de cartes SD,
CompactFlash
et PCMCIA
Wi-Fi
802.11b,
Bluetooth,
GSM/GPRS
Lecteur codes
à barres laser,
lecteur RFID
IP65
De -20
Option de
à +50 °C commande
vocale
Psion Teklogix Ikôn
Intel XScale
PXA270
à 624 MHz
Windows 160 x 41 x 45
CE 5.0
450 g
ou Mobile
6.0
480 x 640
tactile
Port série,
port USB
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GSM/GPRS/
Edge, GPS
Lecteur laser,
imageur,
APN 2 Mpixels
IP65
De -20
à +60 °C
Tripod Data
Systems
Nomad
Intel XScale
PXA320
à 806 MHz
Windows
Mobile
176 x 100 x 50
596 g
480 x 640
tactile
Port série, port
USB lecteurs
de cartes SD et
CompactFlash
Wi-Fi
802.11b/g,
Bluetooth,
GPS
Lecteur laser
1D et
APN 2 Mpixels
IP67
De -30
Modèle
à +60 °C étanche
Tripod Data
Systems
Ranger
500X
Intel XScale
PXA270
à 520 MHz
Windows
Mobile
266 x 131 x 48
952 g
240 x 320
tactile
Port série,
port USB
Wi-Fi et
Bluetooth
en option
IP67
De -30
Modèle
à +60 °C étanche,
rétroéclairage
par LED
Tripod Data
Systems
Recon
Intel XScale
PXA255
à 400 MHz
Windows
Mobile
6.0
165 x 95 x 45
490 g
240 x 320
tactile,
transflectif
Port série,
lecteur
de cartes
CompactFlash
Wi-Fi et
Bluetooth
en option
IP67
De -30
Modèle
à +60 °C étanche,
modulaire
métrée pour se déclencher en cas d’inactivité
de l’opérateur pendant quelques minutes.
Ces alarmes peuvent être envoyées par le
réseau GPRS ou Wi-Fi.
Le marché des PDA industriels poursuit donc
sa croissance. Des produits toujours plus performants, compacts et robustes arrivent sur
le marché… Et les prix commencent à diminuer. On pourrait être tenté d’accommoder le PDA à toutes les sauces ! Ils ne remplaceront pourtant pas tous les autres
terminaux. De la même manière, leurs performances resteront toujours limitées pour
certaines applications. Pour Pascal Venel
(V Ingénierie), « l’arrivée des PDA ne doit pas être
vécue comme l’arrivée du CD écrasant les disques
V Ingénierie
Marque
La possibilité de signer électroniquement un document accélère
le traitement des commandes.
vinyles. Il faudrait plutôt la comparer à la sortie du
mini CD qui cohabite avec le CD, pour des besoins
particuliers ».
Il subsiste quelques manques dans les gammes de produits durcis, comme des modèles
spéciaux pour les températures très basses,
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Points
forts
Outil
logistique
universel
et ce sont finalement des outils optimisés
pour une application, relativement éloignés
du caractère universel que l’on peut leur
prêter.
Dans ce domaine, de nouveaux appareils
sont sur le point de faire leur apparition : les
UMPC industriels (Ultra Mobile PC). Ces équipements allient la performance et l’ouverture d’un véritable PC, dans un facteur de
forme proche de celui d’un terminal portable, et avec des caractéristiques de durcissement et de modularité empruntées aux PDA.
Ils compléteront donc sans doute les espaces
laissés libres sur le marché des applications
mobiles.
Frédéric Parisot
51