l`enseignement à distance vu par un doctorant
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l`enseignement à distance vu par un doctorant
L’ENSEIGNEMENT À DISTANCE VU PAR UN DOCTORANT Bruno Pereira & Jean Claude Manderscheid CRLC Val d’Aurelle – Unité de Biostatistiques 293, Rue des Apothicaires 34 298 MONTPELLIER Cedex Email : [email protected] Université de Franche-Comté UFR Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société – Laboratoire de Psychologie 30, rue Mégevand 25 030 BESANCON Cedex Email : [email protected] Résumé : L’activité d’enseignement est une des formes de formation complémentaire pendant le déroulement de la thèse. Etre en thèse, c’est avoir l’occasion de faire ses premiers pas dans le monde de l’éducation et redécouvrir une matière en passant de l’autre côté de la barrière en se posant de nouvelles questions qui permettront de promulguer un apprentissage cohérent et juste. L’objectif de cette intervention est donc de présenter un des moyens (de plus en plus en vogue) de pratiquer une activité d’enseignement pendant le déroulement d’une thèse : l’enseignement à distance. Mais, nous ne voulons pas nous arrêter au simple fait de l’enseignement des méthodes quantitatives. Il nous semble en effet essentiel d’aborder ici certains choix didactiques concernant l’enseignement des statistiques et également de montrer les contraintes qui peuvent peser sur cet enseignement. Nous insisterons enfin sur une des notions qui nous semble primordiale avec un public de non scientifiques : la nécessité d’enseigner la démarche plus que la technique de calcul. Ceci nous semble indispensable pour que l’étudiant soit capable d’interpréter et de comprendre les résultats. Mots-clés : Doctorant, statistiques, méthodes quantitatives, didactique Abstract: Teaching is one of the forms of further training during the PhD. To be a PhD student, it’s to have the occasion to take its first steps in the world of education and to rediscover a subject while passing on other side of the barrier by raising new questions which will make it possible to promulgate coherent and right training. The aim objective of this intervention is thus to present one of the means (more and more in vogue) of practicing an activity of teaching during the PhD studies: e-learning. But, we don’t want to stop us with the simple fact of teaching of quantitative methods. It seems indeed essential to us to approach here certain didactic choices concerning the teaching of the statistics and also to show the constraints which can weigh on this teaching. We will insist finally on one of the concepts which seem to us paramount with a public of nonscientists: need for teaching the step more than the technique of calculation. This seems essential to us so that the student is able to interpret and to understand the results. Key words: PhD student, statistics, quantitative methods, didactic 1 1. Introduction – Pourquoi cette présentation ? Avant de rentrer dans le vif du sujet et pour mieux comprendre l’intérêt de cette présentation, il peut sembler important d’expliquer en quelques lignes le parcours universitaire relativement classique du doctorant que je suis. Titulaire d’une Licence de Mathématiques (Pau), d’un DESS de Modélisation et Analyse Statistique de l’Information (Vannes) et d’un DEA de Biostastiques (Montpellier), je débute aujourd’hui ma seconde année de doctorat dans l’Unité de Biostastiques du Centre de Recherche de Lutte Contre le Cancer de Montpellier. Mon sujet de thèse me permet d’aborder des notions fondamentales statistiques dans le choix des stratégies expérimentales (design, calcul de nombre de sujets nécessaires) et des analyses (modèles linaires généralisés mixtes) à adopter pour des essais d’intervention particuliers nommés essais randomisés en clusters. Il faut dire que ces concepts sont relativement éloignés de ceux que j’ai l’occasion d’enseigner aux étudiants que j’ai sous ma responsabilité que ce soit en formation continue classique ou en formation à distance. C’est bien là que réside une des premières difficultés de l’enseignement et plus notamment de l’apprentissage en autoformation accompagnée à distance. Il nous faut apprendre à redécouvrir cette discipline que l’on pense commencer à maîtriser avec un œil nouveau voire novice. Il nous faut nous concentrer avant toute chose sur l’intérêt de cette discipline dans la filière considérée sans perdre pour autant perdre de vue les notions que doivent acquérir les étudiants. Ainsi, comme tout doctorant, j’ai la possibilité d’exercer une activité d’enseignement complémentaire à mes travaux de thèse par le biais des vacations. Ainsi, depuis deux ans maintenant, je suis chargé de travaux dirigés en Licence L3 de Psychologie à l’Université Paul Valéry de Montpellier dans le cadre du cours « Méthodes Quantitatives – Circonscrire le hasard : décrire ou les fondements de la statistique inférentielle ». Cette première expérience d’enseignement devant un public pour la majeure partie non scientifique m’a permis de découvrir qu’étudier les statistiques n’était pas simplement un amas de formules à connaître sur le bout de doigts. Enseigner une démarche, tenter d’expliquer par des exemples opportuns choisis judicieusement et surtout réussir à faire comprendre l’intérêt de cette discipline sont quelques-uns des points essentiels du phénomène d’apprentissage. Bien souvent en effet, les étudiants de ces filières voient d’un mauvais œil l’enseignement des statistiques et ne comprennent pas réellement pourquoi on leur enseigne les notions de variabilité d’un échantillon ou encore les fondements de la théorie des tests. Ils se demandent enfin bien souvent à quoi peuvent servir les lois Normale et du Chi2 ? Quand et comment utiliseront-ils ces concepts ? Ce qui est vrai dans le cadre de formations continues classiques l’est d’autant plus pour les formations d’enseignement à distance où le cours de statistique peut sembler encore plus compliqué de part le fait que l’enseignant ne soit pas présent de manière permanente. Aussi, après avoir présenté dans un premier temps la formation à distance de l’Université de Franche Comté et plus particulièrement le module de Méthodes Quantitatives dans lequel j’exerce aux côtés du Professeur Manderscheid, nous détaillerons le programme que nous proposons à nos étudiants en apportant quelques précisions sur le profil particulier de ces dits étudiants. Nous aborderons ensuite certains choix didactiques que nous pouvons être amenés à faire ainsi que les limites susceptibles d’être rencontrées. Pour cela, nous nous appuierons notamment sur certains échanges entre enseignants et étudiants. Enfin, comment ne pas parler de la relation particulière enseignant/étudiant (du moins plus que dans les formations classiques) qui s’installe dans l’enseignement à distance ? Comme le souligne Régnier (2002), les échanges dans les forums de discussion (ou par le biais de listes de diffusion) permettent des 2 interactions verbales qui réduisent l’isolement voire le stress dû à l’absence d’enseignant. Souvent, dans le cadre de nos thèses, nous sommes amenés voire fortement encouragés à valoriser nos travaux de recherche fondamentale par le biais d’articles ou de présentations dans des congrès. Mais, nous sommes rarement sollicités pour présenter nos témoignages d’expériences d’enseignement mêlant nos réflexions sur les pratiques pédagogiques ou didactiques. De part notre expérience encore limitée, vous pourriez trouver cette démarche présomptueuse mais l’intérêt est justement d’exposer les forces et limites d’un jeune doctorant dans une pratique de l’enseignement encore récente et qu’il connaît, bien souvent, encore relativement mal. 2. Licence L3 EPSSEL – Enseignement à distance des méthodes quantitatives Le centre de télé-enseignement de l’Université de Franche-Comté (CTU) permet aux personnes qui ne peuvent assister aux cours pour des raisons diverses de commencer, poursuivre ou reprendre des études universitaires à distance, à l’aide de différents outils pédagogiques : cours polycopiés, travaux dirigés, devoirs, regroupements pédagogiques sur place ou par visioconférence et activités en ligne bien entendu. Pour cela, les activités à distance sont gérées par Moodle qui permet la mise en place de cours en ligne et de sites web ; ce logiciel étant conçu pour favoriser un cadre de formation socioconstructiviste. Cinq filières sont proposées au CTU de Franche-Comté dont celle qui nous intéresse plus particulièrement dans le cadre de cette présentation : les sciences de l’éducation spécialité promotion de la santé, de la citoyenneté, des actions socioéducatives et de la prévention des risques. Le cours de Méthodes Quantitatives que nous présentons ici est enseigné dans le cadre de la Licence L3 de cette spécialité. Pour peut-être mieux comprendre les attentes des étudiants présents dans cette formation, il est important de rappeler que cette Licence est notamment ouverte aux titulaires d'un diplôme d'Etat du secteur sanitaire (infirmier, kinésithérapeute, sage-femme, etc.), social (assistant de service social), de l'éducation (éducateur spécialisé et éducateur jeunes enfants), de l'animation ainsi qu’aux étudiants de médecine ou pharmacie ayant validé leur premier cycle universitaire et aux titulaires d'un diplôme universitaire ou professionnel étranger (hors Europe). Autrement dit, une grande majorité de ces étudiants possède des bagages a priori relativement faibles (ou peu avancés) en mathématiques et une aversion pour cette science qui les fait remonter dans leurs vieux souvenirs de lycée. Pourtant, l’intérêt des statistiques et notamment des méthodes quantitatives n’est plus à démontrer dans de telles filières. On y étudie les différentes techniques statistiques qui permettent de décrire une variable, de dégager les relations entre deux ou plusieurs variables et de tirer des conclusions sur les caractéristiques d'une population à partir de l'observation d'un échantillon. Voici un des messages écrit par un étudiant quelques jours après le début du cours : Monsieur Pereira, Pouvez-vous m’expliquer en quelques mots l’utilité de faire des maths en sciences de l’éducation où seront essentiellement demandés des qualités de communication ? Là, je ne vois vraiment pas. Merci de m’éclairer… Ce cours de méthodes quantitatives est conçu selon une approche pédagogique propre à la formation à distance et se veut pragmatique ; comportant ainsi peu de notions théoriques. Les objectifs fixés sont d’une part de concevoir et de rédiger un questionnaire pertinent et d’autre part d'utiliser concrètement et avec discernement un logiciel d'analyse statistique (EPI INFO) 3 pour réaliser une analyse statistique des données recueillies. Pour répondre à ces objectifs, nous avons décidé d’aborder les thèmes suivants : qu’est ce qu’une variable, distributions de fréquences et de pourcentages, mesures de tendance centrale et de variation, notions de la théorie des tests d’hypothèses, tests du Chi 2 et de Student, analyse de la variance. Dans la suite de cette présentation, nous prendrons un exemple du cours associé à la théorie des tests d’hypothèses. Avant d’expliquer par exemple ce qu’est le test du Chi 2 ou le test t de Student, il est primordial d’aborder la nature logique du test, d’insister sur la procédure de prise de décision avant de s’intéresser à la procédure du test commune à l’ensemble des tests statistiques. Nous y viendrons plus loin. Les tests statistiques répondent tous à une procédure constante. Celle-ci est composée de deux éléments, d’abord un tableau de prise de décision, qui inclue des risques d’erreur, ensuite une séquence d’étapes, dont les seules variations sont les statistiques utilisées selon la situation. […] La logique du test est donnée dans le tableau à double entrée présenté dans ce qui suit. Compte tenu d’une hypothèse nulle affirmant l’absence de différence ou une absence de relation, quatre situations sont possibles. On peut décider que H0 est soit vraie soit fausse, en réalité (mais nous ne le savons pas) elle est vraie ou fausse… Dans Moodle, communication et collaboration peuvent avoir lieu grâce aux forums (endroit où la plupart des discussions ont lieu) et aux chats (moyen pratique d’échanger les points de vue de chacun à propos d’un sujet en temps réel) pour les activités de conversation. A travers les sondages, l'enseignant pose une question et donne un choix de plusieurs réponses possibles. Cette activité est utile pour permettre par exemple à une classe de voter sur un choix à faire dans un cours ou pour atteindre un consensus dans un groupe de recherche. Les travaux peuvent alors être remis par les étudiants et évalués par les enseignants grâce aux devoirs ou aux ateliers. Nous postulons, en effet, qu’il est important d’intégrer ces artefacts de socialisation dans la scénarisation des situations d’apprentissage, tout en respectant une chronologie cohérente dans leur emploi. 3. Choix didactiques et contraintes liées à l’enseignement des statistiques à distance Après nous être essentiellement focalisés sur la question de l’enseignement de la statistique dans le cadre de la Licence L3 d’éducation à la santé, intéressons-nous maintenant à l’explication de certains de nos choix didactiques et aux limites rencontrées dans l’enseignement de cette discipline. Un des premiers fondements repose sur l’importance de la constitution de groupes (d’équipes) et la capacité de nos étudiants à passer du travail en groupe (mode coopératif ou mode collectif) au travail individuel. Selon les exercices demandés, ils doivent savoir mettre leurs compétences et connaissances en osmose pour accomplir la tâche demandée ou alors a contrario savoir s’isoler pour choisir par exemple la méthode ou la stratégie qui leur semble la plus pertinente. Ce n’est d’ailleurs pas forcément si évident à leur faire admettre ; la formation d’enseignement à distance étant un exemple assez caractéristique du travail en groupe. Ceci implique la nécessité d’un relatif équilibre des compétences, un engagement mutuel des participants, des valeurs et des stratégies communes ; le tout reposant sur la confiance mutuelle. Pour que l’étudiant soit capable d’interpréter et de comprendre les résultats, il est indispensable d’insister dans la nécessité d’enseigner la démarche plus que la technique de calcul, de comprendre le sens du modèle construit pour conduire une analyse statistique 4 pertinente. Dans le programme décrit précédemment, nous gardons constamment à l’esprit cette idée essentielle. Ainsi, lorsque nous abordons pour la première fois la théorie des tests, nous tentons d’expliquer au mieux ce que sont α, β, la p-value, les hypothèses nulle H0 et alternative H1, une différence significative, etc. Après et seulement après cela viendront les notions de comparaisons de proportions ou de moyennes. Mais, il est essentiel de savoir que pour tout test statistique, il faut au départ fixer une hypothèse nulle, une hypothèse alternative H1 qui va « contredire » H0, « se donner » des risques d'erreur (de se tromper) α et β, comme par exemple dans le domaine médical (Schwartz 1995, Goldberg 1990): H0 - Deux traitements A et B sont équivalents (en termes de succès) H1 - Le médicament B est meilleur que A Mais souvent, les difficultés ne sont pas où l’on croit et lorsqu’elles existent, elles ne se situent pas au même endroit pour tous les étudiants. Il s’agit là très probablement d’une difficulté forte de l’enseignement à distance (et peut-être plus encore pour un jeune doctorant peu expérimenté). Ainsi, lors d’un exercice où l’on croise deux variables qualitatives (sexe et section universitaire à 3 modalités), il semble que l’étudiant comprend les notions associées aux tests statistiques (a priori relativement difficiles) mais commet une grosse confusion concernant la nature de la variable considérée (qualitative à 3 modalités et non 3 variables). Par le biais du message électronique ci-dessous, nous avons pu rectifier la vérité pour cet étudiant (mais peut-être aussi pour d’autres) : Après avoir "planché" sur le cours, je comprends les notions que vous nous demandez d'assimiler (H0, H1, risques d'erreurs...), les difficultés rencontrées dans le devoir se concentrent principalement sur la question 3 (incompréhensible pour moi): - Faut-il établir 2 tableaux comparatifs en fonction des résultats observés et attendus (selon H0)? Le tableau du devoir comporte 3 variables (litt, scient, autre), doit-on les comparer ensemble, doit-on les croiser 2 par 2 (tous vos exemples ne comportent que 2 variables) - La formule présentée : l'identification de ligne i, ligne j, l'effectif de la cellule, la formule elle-même (que représente-t-elle?), le i ou le j sous la somme? Beaucoup de questions!! Malgré tout, les formules sont là et ce sont elles qui font les maths et nous permettent de faire les calculs. Mais plus que cette notion de formule existante pour un calcul, il est primordial d’expliquer le sens de cette formule, de comprendre par exemple comment est construite la statistique de test du Chi 2. Mais, malgré toutes les mesures prises pour une compréhension optimale du plus grand nombre, il est difficile d’atteindre cet objectif du premier coup. Ainsi, notre esprit d’enseignant fait-il peut-être, par moment, abstraction de la difficulté que peut représenter un énoncé a priori simple. Plus qu’ailleurs, le choix des mots utilisés pour les cours ou les corrections d’exercices (dans le cadre des TD) est essentiel. Ceci représente très certainement le second point où l’enseignant (et encore une fois certainement le jeune doctorant) doit faire preuve de grande vigilance. Nous pouvons nous retrouver dans des situations semblables à celle-ci : Pour le QCM question 7: ALPHA est-il égal à P. CHI SQUARE, à quoi cela correspond? Heureusement, l’enseignant n’est pas seul (et ne perd pas ainsi tout espoir) ; un étudiant pouvant être leader ou meneur à plusieurs niveaux : interactions, processus, contenus. Il peut représenter l’évolution perpétuelle du groupe. Voici, pour cet exemple, la réponse d’un camarade : 5 Bonjour, si je peux me permettre, à faire valider par M Pereira mais le chi square = chi 2. Bonne journée Pour terminer, il est également important de faire le parallèle avec les TD donnés dans le cadre de la Licence L3 de Psychologie en formation en présentiel. Ainsi, s’il a déjà été constaté que les attitudes des étudiants à l’égard des statistiques restent relativement proches quel que soit le type de formation dans lequel ils sont inscrits (Régnier (2002)), les difficultés d’apprentissage et de compréhension sont accrues de part la distance entre étudiant et enseignant. Ce dernier doit donc privilégier les échanges par courriers électroniques (type liste de diffusion ou forums) qui représentent, à notre humble avis, la pièce maîtresse de l’enseignement à distance. Ils permettent à la fois de comprendre ce qui a été ou non assimilé par les étudiants mais également une remise en question immédiate. Ainsi, le comportement de l’enseignant favorise ou non le sentiment d’appartenance à un groupe et encourage la persévérance. 4. Conclusion Pouvoir effectuer de l’enseignement à distance lorsque l’on est doctorant apporte très certainement un plus tant au niveau de la compréhension des notions de base des statistiques que de la qualité de rédaction. Cela représente, du moins en ce qui me concerne, une véritable opportunité. Avant de transmettre un savoir, il faut en connaître les fondements et plus que les connaissances qui ne sont pas remises en cause, c’est réellement la capacité (voire le goût) pédagogique qui est mis en exergue dans les formations à distance telle que la Licence L3 EPSSEL. Le comportement de l’enseignant est donc bien central pour susciter le travail en ligne. Néanmoins, cet enseignement particulier suppose une véritable formation pédagogique, méthodologique, organisationnelle et communicationnelle des enseignants ou du moins une certaine sensibilisation aux problèmes qu’ils sont amenés à rencontrer en tant que formateur dans le cadre d’un apprentissage à distance. Enfin, plus que dans les formations en présentiel, il semble que l’hétérogénéité d’un groupe d’étudiants d’un point de vue des connaissances reste un des problèmes majeurs pour ce type de formation tout comme la réflexion de l’évaluation en tant que processus de formation. Bibliographie [1] Goldberg, M (1990) L’épidémiologie sans peine, Editions Frison-Roche [2] Manderscheid, J-C (1994) Modèles et principes en éducation pour la santé. Revue Française de Pédagogie, n° 107, 81-96. [3] Manderscheid, JC, Dumont, C, Jeunesse C, (2007) L’évaluation en ligne des enseignements en ligne à l’Université : outils, difficultés et intérêts, 4e colloque UC Louvain [4] Régnier, J-C (2002) L’enseignement de la statistique dans une formation à distance de licence de sciences de l’éducation en France, XXXIV Journées de Statistique, Bruxelles [5] Schwartz, D (1995) Méthodes Statistiques à l’usage des médecins et des biologistes, Editions Flammarion 6