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29--30/09 & 1/10/20 013 KORTRIJK XPO KO PO www.diy-homing.be NR. 73 FÉVRIER - MARS 2013 6€ Y13 AD BLOKJE publimat.indd 10/02/12 2 13:58 Herman Konings: des chances pour le retail Kingfisher: European Home Report 2012 7 Herman Van Beveren: CEO Decathlon Belgique 3 Bol.com goes DIY & Garden La nouvelle de l’ouverture des boutiques en ligne Intergamma pour ce printemps était à peine tombée que le Néerlandais bol.com faisait connaître son intention d’étendre ses activités en ligne à la vente des fournitures pour animaux de compagnie, ainsi que de matériel pour le jardinage et pour le bricolage. Ce commerce en ligne néerlandais, qui est depuis 2012 la propriété de Koninklijke Ahold (connu pour les supermarchés Albert Heijn), ouvrait récemment deux nouveaux commerces spécialisés en ligne: d’une part une animalerie, d’autre part le plus grand assortiment en ligne du Benelux pour le jardinage et le bricolage. Autant dire que cela ne fait pas les affaires d’Intergamma, pas plus que des autres retailers des marchés belge et néerlandais du DIY. Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 Tondeuses, perceuses, peinture, vis, arroseurs, sécateurs,..., tous ces produits peuvent depuis peu être commandés en un clic sur ‘bol. com’. Avec des dizaines de milliers d’articles répartis dans ses deux nouveaux commerces spécialisés, cette ouverture est pour bol.com la plus importante de ces dernières années. Le site marchand néerlandais peut désormais se targuer de proposer l’offre en ligne la plus large de tout le marché du Benelux pour les animaux de compagnie, le DIY et le jardin. Un argument de poids auquel s’ajoute le délai de livraison rapide (pour la plupart des articles, les commandes passées avant 22h30 sont déjà livrées le jour suivant). Bol. com s’attend donc pour les prochains mois à servir des centaines de milliers de bricoleurs, de jardiniers amateurs et d’amoureux des animaux. L’expédition gratuite des commandes à partir de 20 € constitue un bel atout supplémentaire pour le site de vente en ligne néerlandais. Réveil de la concurrence? Dans l’animalerie de bol.com, le client internaute trouvera tout pour les chats, les chiens, poissons rouges, rongeurs, oiseaux et même pour les reptiles et les chevaux. Des marques connues telles que Hill’s, Iams, Whiskas et Eukanuba sont bien représentées dans l’assortiment. Il ne manque que les animaux eux-mêmes, mais bol.com préfère sagement s’en abstenir… L’autre nouveau magasin propose tout le matériel pour le bricolage et le jardinage, avec entre autres l’outillage (manuel et élec- trique), les meubles de jardin, les sanitaires, les papiers peints, la peinture et les stratifiés, et de grandes marques telles que Bosch, Black & Decker, Histor, Gardena, Grohe, CanDo et Jardin. Michel Schaeffer, marketing directeur chez bol. com, explique: “Cette branche est encore très traditionnelle dans le domaine du commerce en ligne, alors que le client trépigne déjà d’impatience depuis un bon moment en attendant de pouvoir commander ce type d’articles sur internet. Maintenant que nous offrons un assortiment conséquent, les autres magasins devront eux aussi se mettre en mouvement et devenir plus actifs en ligne. Tout comme le jardinage, le bricolage est pour beaucoup un loisir agréable, mais il faut souvent des heures avant de pouvoir effectivement se mettre à l’ouvrage. Outre le fait que bol.com vous évite de faire la queue dans la grande surface de bricolage ou la jardinerie et vous livre tout chez vous ou au bureau, nous proposons des check-lists pratiques pour que le bricoleur puisse s’assurer qu’il a sous la main tout ce qui lui est nécessaire pour le projet qu’il envisage”, indique Schaeffer. A propos de bol.com Près de 14 ans après son lancement, bol. com compte environ 4 millions de clients actifs aux Pays-Bas et en Belgique, et un assortiment de quelque 6 millions d’articles. Le site peut se targuer d’être le plus grand magasin (en ligne) des Pays-Bas. En Belgique, bol.com a été désigné l’an dernier ‘Commerce en ligne de l’Année’. JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES 10 PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. George Adams reste managing director de Praxis Malgré les nouvelles antérieures, Praxis ne se mettra pas cette année à la recherche d’un successeur à Michiel de Haan pour les fonctions de managing director. C’est ce que nous pouvons déduire d’un mail interne envoyé le 13 décembre 2012 et qui a atterri à notre rédaction. George Adams, CEO de la société-mère Maxeda DIY Group, y fait clairement comprendre qu’il se chargera lui-même de ces tâches parce que Praxis mérite maintenant toute l’attention nécessaire en raison de la crise que connaît le marché DIY néerlandais. “Je vais dès maintenant élargir personnellement mes attributions chez Praxis à celles de fulltime MD. Ceci apportera davantage de stabilité en cette période pleine d’incertitudes. Je me réjouis de pouvoir à nouveau travailler comme membre de la direction de Praxis”, annonce son message. Le Britannique attribue en grande partie l’aggravation de la situation de nos voisins néerlandais, y compris dans la branche non-food, au nouveau tarif de la TVA généraliste, qui est passé en octobre 2012 de 19 à 21%. Adams, qui occupera donc désormais les deux fonctions, a demandé à Tony DeNunzio de reprendre un certain nombre de ses responsabilités au sein du groupe. John Colley a été chargé, à côté de son rôle de Chief Commercial Officer pour le Maxeda DIY Group, de diriger également l’équipe Praxis pour ce qui concerne les activités commerciales et marketing. Martine Lee, également Britannique, collabore au plan de redressement de Praxis, en tant que Chief Supply Chain Officer pour Maxeda DIY Group. Intergamma mise sur la vente en ligne L’organisation de franchise Intergamma ouvrira dans quelques mois ses premiers magasins en ligne, à commencer par Gamma Nederland cet été, suivi en octobre par Karwei et Gamma Belgique. On ne peut cependant exclure la possibilité que la vente en ligne ne commence qu’en début d’année prochaine dans notre pays. Quoi qu’il en soit, Post NL se chargera de tout le traitement pour les deux marchés, et le warehousing des trois formules sera confié à Katoennatie. Les ambitions de la chaîne ne sont pas minimes, car le contrat conclu entre Intergamma et Post NL fait référence à 1,5 millions de commandes par an. À côté des petits achats courants en ligne, PostNL se chargera également d’acheminer les commandes d’articles lourds et volumineux, sur palettes ou conteneurs roulants. L’installation à domicile et le retour des anciens produits font également partie des possibilités. Dans une première phase, le magasin en ligne de Gamma Nederland proposera 6.000 produits. Chaque mois, un millier de références devrait s’ajouter à cette offre, afin que d’ici la fin de l’année l’assortiment complet soit disponible en ligne. Outre la livraison à domicile, les clients peuvent également choisir de retirer leurs commandes en ligne dans les magasins physiques Gamma et Karwei, qui seront dotés aux PaysBas de leur propre relais PostNL. Les filiales Gamma belges feront également office de points de retrait. Quand le silence s’installe … Les systèmes SoundBlock créent une isolation acoustique optimale De nos jours, le silence absolu est rare. Le problème de nuisance sonore se présente également dans nos maisons. Il provient aussi bien des autres membres de la famille que de l’extérieur. Grâce aux systèmes SoundBlock vous avez une solution efficace aux problèmes sonores. Tant en rénovation qu’en construction neuve, les cloisons et doublages SoundBlock compacts et faciles à poser améliorent considérablement l’isolation acoustique entre et à l’intérieur des habitations. Ils réduisent les décibels et augmentent le confort de l’habitat. Faites le test sur www.SoundBlock.be et découvrezle silence à l’intérieur de votre habitat. Scannez le QR code ou surfez sur www.SoundBlock.be 3 DIY: un gouvernement de crise s’impose Les chiffres ne mentent pas: avec -2.6% en like for like, le verdict est lourd pour 2012. En dépit des efforts accomplis par les retailers et les fournisseurs, le secteur n’a pas le vent en poupe. Il faut à tout prix revoir à la hausse les ambitions pour 2013: lors du conseil de crise DIY nocturne, il a été unanimement décidé de combattre l’indigence actuelle et de convoquer un Conseil des Ministres spécial DIY afin d’insuffler une nouvelle vie à notre branche. Les grands ténors sont maintenant désignés, je vous les présente ici en avant-première. quotidienne. Nul doute qu’il lancera un programme strict d’économie pour combattre la crise. D’un calme stoïcien, il travaillera avec une constance tranquille à l’unification, œuvrant pour le progrès commun. REGINALD DE WOOT (Rudy Demotte) Ministre-Président wallon du Bricolage Réginald se jette avec beaucoup d’enthousiasme dans la lutte pour réaliser l’équilibre économique et linguistique. Ceux qui croyaient que les Flamands avaient hérité seuls de toute la sagesse se trompent. Cet homme connaît parfaitement le secteur, et, avec son credo ‘Au plaisir du contact’, il a la bonne philosophie pour s’attaquer à la crise. RUDI PETIT-JEAN (Steve Stevaert) Gouverneur DIY du Limbourg rappelé dans ses fonctions Rudi est à fond pour la protection du consommateur. Même s’il habite le Limbourg, cet homme connaît le DIY belge comme personne (ils le savent bien aux Pays-Bas, constatant avec résignation à quel point il réussit mieux qu’eux). Tout comme à Steve Stunt, le mot ‘gratuit’ ne lui est pas inconnu et il travaille dur pour offrir aux clients une réduction maximale, ce qui opposera un contrepoids socialiste à l’équivalent de Karel De Gucht. En outre, si les négociations sont bloquées, nul doute que Rudi trouvera un délicieux restaurant pour parvenir à inverser le courant. son de ses talents très spécifiques dans le lobbying à très haut niveau. Nous apprenons de source sûre que toutes les propriétés de la famille royale ont besoin d’un rafraîchissement: Étienne veillera à ce que chaque acteur du marché DIY se voit attribuer une partie des dotations. De plus, il assistera personnellement Laurent dans l’orientation de son nouveau hobby: le bricolage. Étienne est en outre le seul membre du ministère de crise qui se mobilise intégralement pour sa tâche. Il dit tout simplement ‘non’ au cumul! COLUMN ERIK HAEGEMAN (Elio Di Rupo) Premier Ministre DIY Le retailer qui joue le premier violon en Belgique sera notre Premier DIY. Du sang neuf, beaucoup d’expérience, de quoi conduire toute l’équipe vers un véritable revival. Il n’y aura peut-être pas d’accord papillon: on ignore pour le moment le nom que le Di Rupo du bricolage donnera à son plan. Des bruits circulent selon lesquels il lancerait pour cela un appel d’offres, un ‘tender’… DANIEL VAN CAUTEREN (Herman Van Rompuy) Président DIY, responsable de la cohésion Bénéficiant de l’élan de Van Rompuy, Daniel peut certainement réussir dans la tâche difficile de faire tourner toutes les têtes dans la même direction, et réussir l’alliance de nombreux égos sera sa tâche ERWIN VAN OSTA (Karel De Gucht) Commissaire européen au Commerce DIY Il ne recule jamais devant un propos hardi, ce dont un gouvernement, quel qu’il soit, aurait certainement quelque bénéfice à tirer. Avec sa connaissance approfondie du dossier du secteur DIY et une bonne dose de courage, il voudra très certainement des résultats rapides. Son expérience européenne avec Bricoalliance et Bricoking et un petit siège à la direction de l’EDRA sont une source d’inspiration idéale pour un progrès rapide. Porté par l’élan de sa dernière reprise, il projette de convaincre de nombreux membres du Conseil des Ministres de faire la fête après un dur labeur: suivra qui pourra... CAROLINE VAN DER VOORT (Gwendoline Rutten) Présidente du DIY Reprendre le flambeau avec succès et avec un enthousiasme critique royal, elle le mérite. Un ego féminin aussi fort saura certainement se rendre utile au Conseil ministériel de crise DIY. Elle ne manque ni d’ambition, ni de détermination, ce qui sera nécessaire pour que réussisse le revival DIY. Dans les couloirs du n° 16, rue du Bricolage, il se murmure que sa proposition de loi pour favoriser la féminisation du DIY serait déjà prête. ETIENNE VREBOS Secrétaire d’État aux Affaires Royales Membre coopté du Conseil de crise, en rai- ALEXANDER BOUCKAERT (Rudi Vranckx) Spécialiste du reportage sur les terrains de conflit DIY En tant qu’agent diplomatique spécial du Conseil des Ministres, il conserve tout son sang-froid dans les situations les plus extrêmes. Ses reportages du front seront cruciaux pour tenir le monde du DIY au courant de tout ce qui se passe dans le gouvernement de crise. Nous attendons déjà avec la plus grande impatience ses reportages objectifs et intenses sur les progrès accomplis dans la course vers une croissance DIY en 2013. Nil volentibus Arduum (en référence au discours de victoire de Bart de Wever) R.D. VERUM Rumeurs et murmures: Bauhaus est toujours à la recherche d’un emplacement approprié en Belgique. ‘Les Allemands’ ont récemment été signalés au Limbourg... dresse la carte européenne du consommateur DIY Kingfisher, le groupe retail britannique qui possède les enseignes DIY B&Q et Castorama, a fait effectuer l’an dernier une enquête à grande échelle parmi les consommateurs de huit pays d’Europe (Grande-Bretagne, Irlande, France, Pologne, Russie, Espagne, Turquie Allemagne). Plus de 15.000 propriétaires ont été interrogés sur leur vision du ‘home improvement’ et le temps et l’argent qu’ils étaient prêts à consacrer, au cours des douze prochains mois, à l’amélioration et l’embellissement de leur domicile. Les résultats des enquêtes ont en grande partie confirmé ce que nous savions déjà, et donnent un éclairage parfois nouveau. Publimat News s’est penché sur ce rapport de 24 pages et a résumé pour vous ce qu’il en ressort de plus important. Priorité majeure en 2013 Neuf personnes interrogées sur dix déclarent bricoler elles-mêmes chez elles, les tra- vaux pouvant aller de la mise en peinture d’une pièce jusqu’à l’installation d’une nouvelle salle de bains. Un tiers des personnes interrogées s’adonne au moins une fois par mois à ce genre de travaux, et parmi elles une sur dix bricole une fois par semaine. Il s’avère que le consommateur européen juge le home improvement très important, à tel point qu’il est prêt à y consacrer plus d’argent en 2013 qu’à ses vacances. Pour deux tiers des répondants, les dépenses consacrées à l’embellissement de la maison seront au moins aussi élevées en 2013 que l’année précédente. Quand on demande à ces personnes quelles sont leurs projets DIY pour les 12 mois à venir, près de la moitié (49%) parle décoration et travaux de peinture intérieure. On trouve ensuite une transformation de l’aménagement (26%), suivie de l’installation d’une nouvelle cuisine (22%) ou salle de bains (22%). Le jardinage arrive en quatrième place (17%), puis le remplacement des revêtements de sol (16%) complète ce quinté gagnant. Les Français ont été en 2012 les plus dépensiers en termes de home improvement, avec un budget équivalent à 1,2 fois la moyenne européenne. Parmi tous les pays prenant part à l’enquête, les Anglais et les Irlandais sont ceux qui dépensent le plus pour le jardin, tout comme les Allemands. Il est logique que l’enthousiasme pour la 4 La séduction à bon marché ‘La crise amène les consommateurs vers les magasins discount’, titrait le journal ‘De Tijd’ il y a quelques semaines. Et que voit-on? Que Colruyt, Lidl et Aldi affichent dans notre pays un rythme de croissance soutenu, tandis que Delhaize et Carrefour connaissent une croissance de chiffre d’affaires nettement moins importante et voient de ce fait se réduire leur part de marché. Difficile d’imaginer plus fort contraste: casseurs de prix contre ‘non-discounters’. Les premiers profitent du changement de comportement des consommateurs dans une période de turbulence économique, les autres en sont précisément les dupes. Delhaize se voit même obligé de repousser ses projets pourtant très avancés de construction d’un nouveau centre de distribution en Wallonie. Les sous que la chaîne avait mis de côté pour ce faire, quelque 50 petits millions d’euros, seront employés pour mener une politique de prix plus serrés. Dans le camp des vainqueurs, Colruyt affirme que le montant du ticket de caisse moyen n’a pas aug- menté. Nous devons donc en déduire que les Belges sont de plus en plus nombreux à y faire leurs courses, et ce au détriment de Delhaize et Carrefour. La conclusion en cette année 2013? Le Belge en veut plus que jamais pour son argent et il choisit délibérément des produits moins chers ou bon marché, et de préférence de bonne qualité. Un autre phénomène remarquable se manifeste en parallèle: chaque fois que Delhaize et Carrefour ont annoncé des baisses de prix à grand renfort de tambours, adaptant leur communication, les ‘casseurs de prix’ ont vu augmenter leur chiffre de ventes.Reste à savoir dans quelle mesure la récession actuelle a une influence sur le schéma de consommation dans la branche DIY. Serait-ce la loi du moins cher, ‘the survival of the cheapest’? Ou bien faut-il plus que des prix bas pour séduire le consommateur DIY d’aujourd’hui? Ceux qui connaissent la réponse ont d’ores et déjà une belle avance sur leurs collègues et concurrents! iÝ>`iÀÊÕV>iÀÌÊUÊ,j`>VÌiÕÀÊiÊV iv EDITORIAL 4 3 culture de ses propres légumes soit le plus manifeste dans ces trois pays. La Turquie investit surtout dans la sécurisation et l’éclairage de la maison. Les Allemands se montrent les plus confiants dans leurs propres capacités, contrairement aux Turcs qui sont loin de se percevoir comme des champions du bricolage. Improve, don’t move L’accroissement du confort de vie est la raison principale qui pousse les gens à s’adonner au home improvement. Ceci s’accompagne généralement d’une reva- lorisation du patrimoine, même si cette notion ne figure qu’en cinquième place dans la liste des priorités. Autrement dit, les gens voient davantage leur maison comme un endroit agréable et chaleureux à vivre que comme un investissement dont ils pourraient éventuellement tirer par la suite un bénéfice financier. Plus de la moitié (52%) des chefs de famille interrogés ont l’intention de demeurer au moins dix ans dans leur domicile actuel, ce qui vient confirmer la tendance qu’on nomme en Grande-Bretagne ‘improve, don’t move’ (améliorer plutôt que déménager, NdlT). Ou bien, ainsi que l’exprime Ian Cheshire, patron de Kingfisher: “The home is where the heart is” (mon chez moi est où se trouve mon cœur). Les nouvelles situations familiales jouent un grand rôle dans toute cette évolution, avec par exemple les enfants qui ne quittent la maison qu’à un âge relativement avancé, ou bien les parents dans le besoin qui doivent s’installer chez l’un de leurs enfants. Les adaptations de la maison ont aussi souvent pour but des interventi- ons technologiques destinées à permettre le travail à domicile (23%), ou encore la modification d’espaces que les habitants consacrent désormais à des loisirs (29%). La pièce à vivre dont les gens sont le plus fiers est le living, suivi de la cuisine, la chambre à coucher et la salle de bains. On retrouve ce même ordre de préférence dans tous les pays et les catégories d’âge concernés par l’enquête. La seule exception est la catégorie des 18-25 ans, qui se contentent en règle générale de la chambre à coucher. Commerce en ligne et écologie Le facteur ‘écologie’ pèse de plus en plus lourd dans un projet DIY: 32% des personnes interrogées ont fait savoir qu’elles estimaient très important le fait de vivre dans une maison respectueuse de l’environnement. Il semble que les bricoleurs des pays en plein essor économique en particulier soit très attentifs à ce facteur. Les produits et systèmes éco-responsables du point de vue énergétique sont les ‘investissements verts’ les plus populaires, ce qui pourrait indiquer que les consommateurs se préoccupent au moins autant de leur facture énergétique que de sauver la planète. On utilise souvent l’internet quand il s’agit de bricoler à la maison ou de jardiner, mais c’est plutôt pour faire une recherche que pour acheter des produits. Même si 35% des répondants européens déclarent commander de temps en temps des articles DIY en ligne. Ce sont les Allemands qui le font le plus fréquemment (48%), alors que les Français obtiennent à cet égard le score le plus bas (21%). Sources d’inspiration Les émissions TV sur le bricolage et les visites au magasin physique sont les principales sources d’inspiration des consommateurs désireux d’améliorer leur domicile. L’étude montre également que des démonstrations live sur le point de vente (29%) ou des vidéos en ligne (27%) peuvent inciter des bricoleurs moyennement expérimentés à se risquer eux-mêmes à des projets plus ambitieux, tels que des travaux de plomberie et d’électricité. Un personnel serviable et compétent dans les allées du magasin peut également offrir une stimulation supplémentaire pour beaucoup de consommateurs (23%). Enfin, 18% déclarent s’attaquer à des travaux qui semblent peutêtre moins évidents, pour peu qu’ils aient la possibilité de louer de l’outillage DIY. Le CEO de Hubo rejoint la direction de l’EDRA L’EDRA, la fédération européenne des retailers DIY, a élu sa direction pour la période 2013-2015. Le Français Régis Degelcke, de Groupe Adeo, conserve son siège de président. Ian Cheshire, Ray Colman, Martin Essl, Sergio Giroldi, Carl Otto Løvenskiold et Rinat Mukhametvaleev ont eux aussi été réélus. Enfin, la direction de l’EDRA accueille un nouveau membre, notre compatriote Erwin Van Osta, CEO de Hubo Belgique et président de BricoAlliance. DE NIEUWE GOUDEN SPADE (YPRES) ADHERENT MENO DEPUIS 1977 Le magasin ‘De Nieuwe Gouden Spade’, d’Ypres, a déménagé en août dernier. “La raison principale de ce déménagement était le manque criant de possibilités de stationnement, et notre ancien établissement, au centre d’Ypres, était de plus en plus difficilement accessible”, nous explique le gérant Joselito Ostyn. Ce problème est définitivement réglé car le magasin est maintenant installé dans un ancien centre de distribution DHL, avec 3.500m2 nets pour la surface du magasin et 2.500 m2 d’entrepôts couverts, le tout sur un terrain de 20.000 m2. Les transformations ont surtout touché la façade avant, sur laquelle s’ouvraient autrefois les quais de chargement et de déchargement. Mais la surprise principale se trouve à l’intérieur de l’immeuble. Avec un point de vente comme on n’en voit nulle part ailleurs, au sens positif bien entendu. Quelle que soit la direction dans laquelle vous regardez, la vue d’ensemble n’est jamais perturbée. La sensation d’ouverture créée par la configuration des systèmes de présentation est remarquable. Dans le plan du magasin, pas de place pour un ‘routing’ obligatoire, ni pour un agencement classique des rayons. En ce qui concerne la signalisation, on est bien loin des sentiers battus. Il ne faut donc pas s’étonner de ce que Joselito Ostyn ait reçu au cours des derniers mois la visite de très nombreux collègues curieux, même en provenance de France. “L’élaboration du plan a été réalisée entièrement sous notre contrôle, avec la collaboration de Wanzl Belgique. Nous nous sommes inspirés entre autres de concept de magasins tels qu’Aveve, Ikea et Inno.” ‘De Nieuwe Gouden Spade’ est également le magasin-pilote du nouveau concept du Group Pro@Work, dont font également partie Vancanneyt de Lendelede et De Stalen Greep à Tielt. Par analogie avec le salon régional des professionnels que ce groupe organise tous les deux ans depuis 2007, le concept marketing complet porte le nom de Pro le client nous appelle et il peut venir enlever sa commande dans les trois heures. En coulisses, le Group Pro@ Work travaille à une boutique en ligne, même si son lancement n’est pas encore pour demain.” L’assortiment a été subdivisé en quatre catégories: Construct, Technics, Interior, Safety. L’offre en sanitaire, bois et peinture a été ramenée à un minimum chez De Nieuwe Gouden Spade. “Ces produits, les gens vont par exemple les acheter dans le Gamma qui est un peu plus loin”, explique Ostyn. Une nouveauté, le rayon agrandi consacré à la cuisine et à l’entretien ménager, baptisé Life@Home et signalé par un logo approprié. “Nous avons laissé le groupe Meno se charger entièrement du contenu de ce rayon, ils sont très forts dans ce domaine. “ Le directeur du magasin de Nieuwe Gouden Spade se montre enthousiaste dès qu’il est question du groupement de Nivelles. “Sans Meno, nous aurions dû embaucher beaucoup de personnes en plus. Leur compétence, leurs conseils et leurs services nous sont devenus indispensables. Et n’oublions certainement pas l’importance des marques-maison ! Ironside par exemple, une qualité professionnelle un prix attrayant, c’est quelque chose dont beaucoup de nos collègues et concurrents doivent seulement se contenter de rêver...” www.meno.be 5 Le nouveau Mr. Bricolage de Frameries, au cœur du métier L’enseigne Mr. Bricolage poursuit son avancée au sud de notre frontière linguistique. La toute dernière opération du numéro trois de Wallonie (derrière Brico et Hubo): l’ouverture de deux nouveaux magasins, à Malmédy et Frameries. Publimat News a visité ce dernier, qui ouvrait ses portes fin novembre 2012. Drive-in: score double Le nouveau Mr. Bricolage, à Frameries, est situé sur l’axe qui rejoint le centre-ville, à 400 mètres à peine de son ancien emplacement (depuis 2001). Il y a donc peu de risques de confusion pour les clients. Cet établissement (un des huit points de vente intégrés de Mr. Bricolage en Belgique, les 30 autres étant des magasins en franchise) a trouvé à s’installer dans un centre commercial nouvellement construit et qui est encore en pleine expansion. Ce magasin de 2886 m², qui dispose également d’un drive-in de 1344 m², emploie quatorze ‘équivalents temps plein’. Pourquoi ce déménagement avec extension? Sébastien Cheron, gérant, nous a donné quelques explications. “Le magasin était tout simplement devenu trop petit par rapport à son chiffre d’affaires et en l’occurrence, il n’y avait plus assez de places de parking. C’est entre-autre pour des raisons d’accessibilité et de mobilité que nous avons décidé d’ouvrir un drivein. Je constate que de plus en plus de chaînes sont justement en train de fermer le leur. Elles ont toutes une liste de bonnes raisons à énumérer, d’un point de vue purement gestionnaire. Car nous savons tous que la marge d’un drive-in n’est pas vraiment importante, Mais c’est pourtant un service important qui disparaît et, étant donné que nous, chez Mr. Bricolage, voulons justement nous distinguer par une prestation de service optimale, nous avons décidé de faire le mouvement inverse. Les clients réagissent avec enthousiasme, ils disent trouver super que cela soit possible chez nous alors que ce service disparaît chez les autres. Et en ce sens, nous doublons notre score!” Grandir ou mourir L’extension n’était pas seulement une question de pure nécessité logistique, mais elle s’inscrit également dans la stratégie globale de Prova SA, la centrale belge de Mr. Bricolage, ainsi que l’explique le district manager Ghislain Lousberg. “Il y avait aussi de la part de Mr. Bricolage une volonté de s’ancrer dans son territoire, de s’implanter et de se développer, d’être le leader dans sa zone de chalandise.” Sébastien Cheron ajoute: “Autrement dit, cela revenait à grandir ou mourir. La concurrence est plutôt rude dans la région, avec 29 magasins DIY dans un rayon de 10 km. Et, dans cette dure compétition, ce nouveau magasin possède des avantages que le précédent n’avait pas. Le drive-in bien sûr, mais il y a aussi maintenant davantage de place pour les produits. Nous pouvons offrir un choix plus large. Nous proposons désormais des services que nous n’avions pas auparavant, comme la découpe du verre.” Dans cette région que Sébastien Cheron décrit comme durement touchée sur le plan économique par les chiffres élevés du chômage, Mr. Bricolage s’accroche à sa stratégie de qualité et de prestation de services plutôt qu’aux prix bas. “Il est évident que nous devons proposer des prix intéressants, mais pas forcément les plus bas: Mr. Bricolage n’est toujours pas un casseur de prix.” On constate toutefois que l’offre de private labels est plus importante à Frameries qu’elle ne l’est en général dans les magasins Mr. Bricolage. “L’offre est adaptée à la région, et à ce titre les marques de distributeur à prix d’entrée de gamme jouent sans aucun doute leur rôle”, poursuit Sébastien Cheron. “Il y a encore un gros avantage chez Mr. Bricolage: le fait que les gérants disposent d’une grande autonomie. Le personnel jouit d’une confiance énorme. Dans d’autres chaînes, tout est formaté: pour autant de mètres carrés, vous avez une gamme déjà établie de produits, un point c’est tout. Pour le nouveau magasin, nous avons fait l’exercice de tout prendre en ligne de compte: ce qu’offre la concurrence, quels types de clients nous avons dans la région,... À partir de ces données, nous avons élaboré un assortiment adapté.” Traduction belge d’un concept français L’aménagement du magasin est inspiré, selon Sébastien Cheron, par le concept implémenté pour la première fois il y a un an environ dans les magasins français de l’enseigne Mr. Bricolage. “Nous avons visité différents magasins chez nos voisins du sud. Mr. Bricolage dispose de quelque 700 points de vente, ce qui représente beaucoup d’expérience. Nous nous en inspirons volontiers, c’est un avantage d’avoir derrière soi une grande chaîne. Mais il est particulièrement intéressant d’avoir notre propre centrale belge, de sorte que nous ne sommes complétement indépendant de de notre grande sœur française” Au sein de la centrale belge règne le sentiment qu’on est peut-être allé un peu trop loin en mettant l’accent sur la décoration, et qu’il est temps de se concentrer à nouveau sur le cœur de métier DIY. ‘Être au cœur du métier’ est d’ailleurs un ancien slogan de la chaîne, et le tout nouveau point de vente de Frameries, se veut à nouveau porteur de ce message. “Le cœur de notre magasin”, déclare Sébastien Cheron, “est constitué de quatre catégories: peintures, sanitaire, outillage et bien sûr pour le magasin de Frameries le drive.” Proximité La France n’est pas seulement une source d’inspiration, c’est aussi un voisin proche de Mr. Bricolage Frameries. Et en même temps si lointain! Sébastien Cheron explique. “Il y a, juste de l’autre côté de la frontière, quel- ques-uns des grands acteurs du marché français, comme Brico Dépôt ou Leroy Merlin. Et nous pourrions également voir comme un concurrent le magasin Mr. Bricolage de l’autre côté de la frontière. Mais la France et la Belgique sont des marchés différents, sur lesquels des normes différentes sont bien souvent en vigueur. En règle générale, nous ne voyons que peu de voitures immatriculées en France ici à Frameries. La frontière trace à l’évidence une ligne entre les deux marchés.” Avec le nouveau magasin, nous n’avons certainement pas l’intention d’attirer tout à coup davantage de clients français, étant donné que Mr. Bricolage joue entièrement la carte de l’ancrage local. La philosophie de base de la chaîne est le principe de proximité. Mais alors au sens le plus large du terme, et pas seulement au sens de ‘proximité géographique’. Ghislain Lousberg intervient: “Proximité signifie également que nous voulons nous distinguer à travers la qualité de notre personnel. Se tenir près des clients, leur donner le conseil qui convient, c’est de cela qu’il s’agit en réalité.” Sébastien Cheron approuve. “Le conseil est particulièrement important, il stimule la vente. Un client qui a reçu un bon conseil revient généralement dans notre magasin. ‘On ne m’avait pas conseillé cela’, c’est ce que nous entendons souvent de la part de clients enthousiastes. Et, lorsque vous avez droit à ce type de réaction, vous ne pouvez pas perdre. “Et la proximité n’est pas seulement pour les clients, mais aussi pour le personnel”, souligne Ghislain Lousberg. “Chacun travaille pour les autres, c’est très important. Il n’est pas question de chacun pour soi, nous sommes une équipe.” Enfin, le terme de proximité se rapporte également au caractère local de Mr. Bricolage, au fait d’être ancré dans les habitudes de vie de la population, et d’accompagner les saisons. “Les articles saisonniers représentent un gros chiffre d’affaires chez nous”, précise Ghislain Lousberg. “Davantage que chez nos concurrents. C’est pourquoi nous mettons aussi fortement l’accent sur les articles de Noël et de plein air durant la saison printemps-été. C’est spécialement pour ces familles de produits typiquement saisonnières qu’une zone libre de 100 m² a été prévue à l’avant du magasin.” 6 RUBRIEK QUATRE EN LIGNE Quatre questions MARCO QUADU (RESPONSABLE DES ACHATS OUTILLAGE DE JARDIN CHEZ BRICO) 1) Etes-vous tout à fait prêts pour la nouvelle saison de jardinage? Pour un acheteur d’articles de jardin, cette époque est-elle la plus prenante de l’année parce qu’il sait que son travail des mois écoulés sera enfin visible sur le point de vente? 1) “Oui. Chaque fois, le démarrage de la saison est un moment de tension pour nous. Mais c’est tout aussi vrai pour la préparation annuelle d’une nouvelle saison de jardinage, surtout au moment du choix des assortiments.” 2) Il n’y a plus de saisons, entend-on souvent dire. Dans quelle mesure la préparation de cette nouvelle saison de jardinage est-elle ou a-t-elle été perturbée par les conditions climatiques très variables, et toujours plus difficiles à prévoir? 3) Attendez-vous de nouvelles tendances remarquables pour cette année? Quels sont les articles de jardins qui tourneront bien? 2) “Pour la préparation de la saison, nous ne nous laissons à aucun moment guider par les conditions climatiques variables. Nous nous concentrons sur les éléments que nous pouvons contrôler en revanche. Mais nous n’avons aucune prise sur les caprices de la météo.” 3) “Il y a un certain nombre de constantes au sein des assortiments d’outillages de jardin. Nous voyons en outre, dans la catégorie de l’outillage électrique, que l’assortiment sans fil devient de plus en plus accessible à tous les types de consommateurs. Ceci est lié principalement à la qualité et à l’autonomie des batteries Li-ion et à la croissance de l’offre des divers fabricants.” 4) Pensez-vous que les consommateurs économiseront sur leurs achats d’articles de jardin? Et les marques B et de distributeurs vont-elles gagner encore plus de terrain sur les marques A? 4) “Nous n’attendons pas que le consommateur fasse des économies sur l’outillage de jardin. Les conditions climatiques demeurent ici le moteur principal. Le secteur DIY est un marché de marques par excellence, et le consommateur veut plus que jamais la qualité et la sécurité d’une bonne marque. C’est précisément pour cela que nous travaillons avec les meilleures marques et que nous avons lancé il y a quelques années Central Park, notre marque-maison, comme étant la référence dans le domaine du jardinage de l’aménagement et du mobilier de jardin. C’est un fait, en effet, les marques-maison gagnent des parts de marché par rapport aux marques établies. Ce qui est normal aussi, étant donné que nous misons fortement sur la qualité et que nos clients aussi voient leur confiance justifiée.” STAF VERBEECK (ACHETEUR RESPONSABLE POUR L’OUTILLAGE DE JARDIN CHEZ HUBO) 1) “Tous les choix d’assortiment et les plans de rayons sont prêts, maintenant c’est au magasin de présenter notre assortiment dans toute sa gloire pour la saison à venir!” 2) “En ce qui concerne Hubo, les conditions climatiques variables n’ont pas influencé la préparation de la saison de jardinage. Nous essayons d’être toujours prêts au même moment et, du point de vue des stocks, nous partons toujours du principe que chaque saison de jardinage sera un succès.” 3) “Je ne m’attends pas à de nouvelles tendances remarquables dans l’outillage de jardin, mais on peut s’attendre à un certain nombre de surprises chaque saison. Cela ne devrait pas être différent cette année.” 4) “En ce qui concerne les fabricants de grandes marques, les innovations sont extrêmement importantes pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs en termes de chiffre d’affaires. Quant aux innovations dans les grandes marques, nous sommes un peu restés sur notre faim en fait. Ceci, qui s’ajoute au contexte économique difficile, joue sans aucun doute en faveur des marques B et des private labels.” Les jardineries Walter Van Gastel arrivent au Limbourg Equipements de magasins Walter Van Gastel, la chaîne de jardineries passée aux mains du groupe Hubo au milieu de l’an dernier, compte un nouveau point de vente depuis le 18 mars. Il s’agit en fait de la reprise d’une jardinerie existante, Florina à As (Genk). La nouvelle de cet accord de principe a déjà été rendue publique il y a quelques semaines, mais il faudra attendre jusqu’à la mi-mars pour la finalisation de cet accord. Pour Walter Van Gastel, qui compte à l’heure actuelle une jardinerie et deux magasins de fleurs, cet établissement ne sera que le second hors de la Province d’Anvers. L’an dernier, une jardinerie à l’enseigne ‘Walter Van Gastel’ a en effet ouvert ses portes à Ninove. Jardinerie innovatrice Avec une superficie de plus de 11.000 m², Florina (As) est une jardinerie connue et populaire qui accueille chaque semaine, à côté de sa large clientèle locale, de nombreux visiteurs venus de Wallonie, des Pays-Bas et l’Allemagne. Ce magasin a été désigné ‘jardinerie la plus innovatrice de Belgique’ en 2011 et en 2012. Avec cette reprise par le tandem Hubo-Walter Van Gastel, la continuité est assurée pour les clients comme pour le personnel de Florina. Ets. Vuylsteke s.a 8 rue L. Dassonville - 7700 Mouscron tel 056 859393 - fax 056 859390 e mail [email protected] - www.drafil.com Formido joue la carte de l’e-commerce Il n’y a pas si longtemps que Formido s’est lancé dans la vente en ligne aux Pays-Bas. Cette chaîne de petits magasins DIY, qui appartient au Maxeda DIY Group, offre déjà quelque 3.000 produits sur sa nouvelle boutique en ligne et veut peu à peu élargir l’assortiment proposé par ce canal. L’entreprise-sœur Praxis est quant à elle active depuis plus longtemps dans l’e-commerce, mais elle ne vend qu’une partie de son assortiment sur son site internet. Le service ‘Klik & Haal Af’ (cliquez et venez enlever) sera bientôt étendu aux 139 magasins Praxis. Les clients Formido ont aussi désormais la possibilité de se faire livrer leurs produits à domicile ou d’aller les récupérer eux-mêmes dans l’une des 79 filiales à leur disposition. 7 INTERVIEW Herman Konings, trendwatcher, voit des opportunités inutilisées pour le retail Cette année a-t-elle été passionnante pour les observateurs de tendances, telle est la question que je pose à Herman Konings une fois que nous nous sommes serré la main dans cet hôtel anversois. La question me semblait bonne pour commencer l’interview. Mais avant d’avoir le temps de me rendre compte de ce qui se passe, je suis submergé par une avalanche d’évolutions socio-démographiques et de tendances technologiques, accompagnées d’idées rafraîchissantes pour le retail en général, et pour le DIY en particulier. Bien trop d’informations pour pouvoir toutes les retranscrire ici: je vous conseillerais plutôt d’assister à une conférence de cette cascade de mots, cela en vaut la peine! Dans cet article, nous devrons cependant nous limiter à un florilège tiré de cet entretien d’une heure et demie. Communiquer directement Si l’année a été passionnante? Et comment! Herman Konings a observé en 2012 un certains nombre d’évolutions qui, selon lui, peuvent être fort intéressantes pour le retail. “Notamment l’adoption silencieuse de la technologie et des applis consommateurs Lapka qui ont contribué à la croissance du commerce en ligne dans notre pays. Je vois également des opportunités dans le commerce mobile, sachant que 30% des Belges adultes possèdent aujourd’hui un Smartphone. C’est une donnée non négligeable pour les retailers online comme offline. Pour les analystes de tendances, il fallait surtout être attentif à la communication ‘near field’ et payer les possibilités autour du mobile. Même si nous nous ne devons pas nous attendre à en bénéficier rapidement en Belgique, pour cause de problèmes juridiques.” Si nous lui demandons de citer un gadget amusant, Herman Konings pense à Lapka, un radiomètre pourvu de quatre capteurs, qu’on connecte à un iPhone et avec lequel l’utilisateur peut notamment mesurer, au supermarché 8 my light | my style La nouvelle collection d’éclairage extérieur EGLO! Un vaste choix de plus de 600 modèles Classique EGLO BELGIUM B.V.B.A. LED Moderne Decorative Eco Solar WESTPOORT 25 | 2070 ZWIJNDRECHT | tel.: 03/250.60.80 | fax: 03/219.80.67 | [email protected] 8 INTERVIEW 7 ou au restaurant, les nitrates présents dans son alimentation. “Votre Smartphone devient ainsi un ‘personal environment monitor’ abordable. Les gens ont ainsi la possibilité d’emmener partout avec eux leur propre service d’inspection alimentaire. Ce qui montre à nouveau que le consommateur a de plus en plus de pouvoir. Pour les gens du marketing qui n’en sont pas conscients, cela peut constituer une menace! Ceci nécessite de leur part - et de la part de toute l’entreprise par extension - de se montrer ouverts, réceptifs, honnêtes et authentiques. Car si vous voulez, en cette époque de réseaux sociaux, être leader du marché, vous ne devez pas agir du haut de votre tour d’ivoire mais vous tenir au milieu du cercle et communiquer directement avec chacun, et le plus possible. Avec les fournisseurs et les clients, mais aussi avec les patrons, les collaborateurs, les voisins, les amis, etc.” More for less for more Un mot tombe plusieurs fois durant notre entretien: innovation. Un concept-clé, même si Herman Konings tient à ajouter un bémol. “Le retour sur investissement de l’innovation est toujours plus lent et plus réduit. Ceci est en rapport avec le fait que la vitesse même du changement est en train de changer. Au moment où un développement est prêt à être mis sur le marché, il s’avère que quelqu’un vous a déjà précédé. De cette manière, des masses gigantesques d’argent se perdent en recherche et développement. C’est pourquoi l’innovation tournera de plus en plus autour de la stratégie ‘M4L4M’, more for less for more. Comment puis-je innover davantage avec moins d’argent et pour plus de gens?” Konings nous raconte que le marché belge tout frais des applications Smartphone, qui a montré des signes de croissance l’an dernier, a entrepris un départ prudent mais non négligeable en direction du marché du retail. “Voyez la popularité de Myshopi.be, désigné ‘Appli de l’Année’. La peur de l’eau froide qui empêchait le lancement de telles applications dans un contexte retail disparaît immédiatement face à ce succès massif. Parce que chacun voit que ça marche vraiment! La personne qui travaille a un peu d’argent pour faire ses achats. Pourquoi ne ferait-elle pas usage de toutes ces applis mobiles avec lesquelles elle peut s’informer de manière rapide et efficace sur tout ce qui l’intéresse?” Tant qu’ils ont suffisamment d’argent et de temps, les gens continuent à visiter des magasins physiques dans lesquelles le ressenti peut être important. Herman Konings étaie cette affirmation de quelques petites suggestions. “Montrez sur le point de vente les différentes étapes d’un projet DIY. Montrez au client à quel point il peut être facile et amusant de bricoler. Faites-lui éventuellement essayer lui-même les choses, afin qu’il sache quel est le ressenti lorsqu’on travaille avec un certain produit ou appareil. Et pourquoi ne pas organiser des ateliers? Cela se produit encore beaucoup trop peu dans notre pays. Ce que je trouve intéressant, c’est que ce sont d’autres qui récoltent les honneurs. Combien de petits films ‘how to’, de tutoriels, ne trouve-t-on pas sur YouTube? Pourquoi les retailers sont-ils si peu nombreux à sauter sur cette occasion, je me le demande!” Storytelling “D’après mon ressenti, on pourrait faire plus de ‘collaborative retail’ dans le DIY: conclure des partenariats avec des fournisseurs moins évidents. De petites entreprises sympathiques, qu’elles soient ou non de la région, qui ne peuvent en fait pas se permettre d’intégrer un ‘store environment’ et qui accèdent difficilement auprès des grandes chaînes. Je pense spontanément à des vélos ‘hip’, vintage mais de très grande qualité, que vous pourriez présenter sur un îlot au centre du magasin. Une sorte de ‘pop-up store in store’. Laissez le client voir comment les produits de ce type sont encore fabriqués de manière artisanale. Soyez certains tailers DIY doivent-ils, au sein de leur fédération, réfléchir à une campagne à grande échelle qui attirerait l’attention sur le plaisir du bricolage. Il ne s’agit d’ailleurs pas seulement de ‘do-it-yourself’ mais souvent aussi de ‘do-it-together’, autrement dit de se retrousser les manches avec ses amis et sa famille. La mode de ces dernières années pour la cuisine-hobby est également transposable dans votre business. Choisissez quelqu’un du type Jeroen Meus et faites-le parler dans un des nombreux clubs de femmes de notre pays. Le story-telling fait souvent des miracles et permet, dans la plupart des cas, d’abaisser le seuil d’entrée.” Du féminin dans un environnement masculin Le bricolage, ce n’est pas seulement travailler à votre maison ou dans votre jardin, souligne Konings. “Il faut surtout le promouvoir comme Utilisez les biocides avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l’étiquette et les informations concernant le produit ! www.edialux.be Myshopi.be 'NLDªqª/DSªqª/K@MSª/QNSDBSHNM La promotion et la commercialisation de produits ne peuvent s’imaginer sans un marketing poussé. En plus d’emballages explicites, il faut aussi attirer l’attention dans le magasin et dans les médias. Pour le magasin, il y a nos displays bien connus avec panneaux correspondants pour mettre en avant les produits saisonniers, le matériel POS pour l’habillage des rayons, l’Infojournal, Garden Alert, … . Tout cela pour améliorer la rotation des produits dans votre magasin spécialisé. Outre le marketing dans le magasin, il y a aussi la presse écrite, avec des magazines de jardinage et des revues spécialisées diverses dans lesquels nos (nouveaux) produits sont présentés à intervalles réguliers. Les chiffres prouvent également l’utilité de l’immense internet. Ce média devient de plus en plus important. Les passionnés de jardin s’informent activement sur les problèmes rencontrés et sur les produits appropriés pour les résoudre. Souvent ils se sont bien documentés avant de se rendre dans un magasin pour aller chercher ou trouver le produit adéquat. En 2013 aussi, nous continuerons à développer notre stratégie qui consiste à trouver à tout problème la bonne solution. Voilà un défi important pour un secteur dans lequel s’annoncent de grands changements! que vous gagnerez ainsi la sympathie de nombreux consommateurs. Les gens veulent acheter un produit unique, et, si c’est possible, de fabrication belge, même si cela coûte un peu plus. Et cela permettrait de voir qu’il existe un savoirfaire professionnel innovateur. Le ressenti, ça ne se crée pas seulement avec de l’éclairage cher et de belles images d’ambiance! Lorsque j’entre dans une GSB, la première chose qui me frappe, à côté de l’offre immense, c’est l’absence totale de choses à vivre. Mais peut-être ne faut-il pas attendre cela de la part d’un retailer DIY: ils ont besoin de chaque mètre carré pour présenter leurs articles souvent volumineux. D’autre part, du fait qu’il y a si peu à vivre dans ces magasins, en tant que bricoleur inexpérimenté je n’y trouve pas ce à quoi devrait ressembler le résultat final de mon projet, et on ne peut pas vraiment parler d’inspiration à cet égard. Peut-être tous les re- la création de quelque chose, l’enrichissement de son propre environnement. Dans ce sens, le terme de ‘bouwmarkt’ (qui se réfère à la construction, NdlT) est un choix assez malheureux, l’enseigne ne couvre plus le contenu. N’oubliez d’ailleurs pas que de plus en plus de femmes bricolent, quelle qu’en soit la raison. La plus grosse erreur que puisse commettre un fournisseur DIY à cet égard, ce serait par exemple de proposer ses produits en rose, ou avec trop de fanfreluches, ce que les dames ressentent comme sexiste. Elles veulent conserver leur féminité, y compris dans un environnement masculin, mais tout en étant traitées en égales. C’est la même chose pour les quinqua- et sexagénaires: dans leur communication, ils préfèrent que ce ne soient pas des gens de leur âge qui s’adressent à eux, car tout à coup ils ne se sentent plus jeunes. Utilisez toujours des trentenaires dans votre 9 INTERVIEW marketing direct, c’est une catégorie d’âge qui pour beaucoup joue le rôle de modèle. Autre évolution intéressante, les enfants vont de plus en plus souvent demander conseil à leurs parents pour certains achats, parce que les baby-boomers, qui sont en pension, ont beaucoup de temps pour s’informer en détail. Ceux qui réussiront à bien choyer ce groupe pourront toucher deux générations d’un coup!” Showrooming Le ‘showrooming’ est un phénomène déjà connu aux États-Unis, mais qui ne prend de l’ampleur dans notre pays que depuis l’an dernier. On va d’abord au magasin puis on effectue son achat en ligne. Herman Konings: “La comparaison des prix a toujours eu lieu, mais il devient maintenant beaucoup plus facile pour le consommateur de trouver le plus bas prix. Que cela vous plaise ou non, dans des temps d’incertitude économique les gens vont économiser sur le plus de choses possible. Sur ce plan, un magasin physique ne peut jamais remporter la lutte contre le commerce en ligne. Ils le peuvent en se concentrant encore plus sur l’expérience du shopping, le ressenti donc, mais aussi sur la disponibilité immédiate du produit et le service après-vente. Peut-être que la plupart des gens préfèrent faire leurs courses dans un magasin mais lorsqu’ils manquent de temps pour cela, ils sont bien obligés de faire leurs achats par Smartphone ou tablette. Pour un groupe toujours plus important de gens, l’environnement ‘brick and mortar’ (autrement dit le magasin physique) reste important quoi qu’il en soit: pour les baby-boomers ce qui sont en pension et qui ont un certain capital mais surtout aussi du budget-temps pour faire leurs recherches dans la vraie vie. Ce sont des immigrants numériques qui sont peut-être prêts à suivre un cours de familiarisation afin de comprendre de quoi il retourne. D’autre part, ils veulent aussi vivre suffisamment d’expérience dans le monde analogique (par opposition au numérique, NdlT). En revanche, les plus de 70 alors ils demandent à leur père, leur beau-père ou leur grand-père de leur donner un coup de main. Le deuxième problème, c’est que la majorité des gens de cette génération n’ont pas les compétences pour s’attaquer à un projet DIY, et surtout pour le mener à bonne fin. Ce qui est résolu en partie par les nombreux petits films sur internet dans lesquels on explique étape par étape comment se mettre au travail. En outre, la technologie des produits DIY devient tellement bonne que la facilité d’utilisation s’améliore et qu’on fait pour ainsi dire des bricoleurs de vé- “Evitez une overdose de stimuli numériques dans le magasin, les gens veulent se mettre à la diète numérique” Trendwatcher Herman Konings ans ne sont absolument pas ouverts au monde digital. Ils sont une génération perdue pour le retail: du fait qu’ils ont connu la guerre, ce sont des consommateurs extrêmement économes, et en outre peu mobiles. Pour les générations des 20 et des 30 ans, qui ont grandi dans un environnement numérique, le seuil d’appréhension pour passer au commerce en ligne est nettement plus bas. Mais ce groupe a alors moins de sous à dépenser, en partie parce que la vie est devenue beaucoup plus chère. Et il ne faut pas sous-estimer cet impact financier.Le groupe des moins de 35 ans n’a pas tellement de moyens financiers. Pour pouvoir mener une vie confortable, ils vont souvent se mettre au bricolage, même si le temps leur manque parfois. Mais ritables professionnels.” Diète numérique Un fait qui a également frappé Herman Konings: les gens sont de plus en plus nombreux à avoir besoin d’une diète numérique. “On veut retourner à davantage de ‘ressenti analogique’. Cela peut sembler bizarre peutêtre, mais les jeunes eux aussi sentent parfois le besoin de s’enfuir d’un monde digitalisé trop stérile. Ceci n’est pas un plaidoyer pour la fin de la société numérique, elle a pris trop d’importance maintenant. Nous n’allons plus au ‘back to basics’ mais ‘foward to basics’ (ce n’est plus un ‘retour’ mais une marche en avant vers les fondamentaux, NdlT). Ce que je veux www.wagner-group.be Nationale TV campagne Van week 17 tot week 21 Vergeet uw display niet te bestellen Campagne télé national Entre semaine 17 et 21 N’oubliez pas de passer commande pour votre display dire, c’est que l’essence et la vue d’ensemble sont très importantes. Car la combinaison du manque de temps et d’un trop grand choix est mortelle et conduit à une paralysie du choix, considérée officiellement depuis l’an dernier comme une anomalie mentale (aboulie). Ces mêmes excès naissent maintenant aussi d’un trop-plein de technologie. Le syndrome de la ‘Phantom vibration’ se produit lorsque quelqu’un sent vibrer ou entend sonner son téléphone mobile alors qu’il n’en est rien. Ou encore le ‘sleep texting’, avec des gens qui vont envoyer dès SMS dans leur sommeil.” “Veillez à ce que l’aménagement de votre magasin ne soit pas trop ‘flashy’, évitez une overdose de stimuli numériques. Le rayonnement analogique d’un environnement retail est au moins aussi important, il faut qu’il subsiste encore un sentiment de ‘coldspot’. Car, en réaction à la vie stressante et agitée qu’ils mènent, les jeunes ont parfois un grand besoin de repos visuel et auditif, d’endroits où ils ne soient plus reliés au World Wide Web. C’est pour cette raison que les salles de lecture des bibliothèques sont pleines. Dans le DIY, il faudrait inspirer encore plus les gens, leur montrer que le travail artisanal peut donner un bon feeling. L’appréhension d’aller se mettre eux-mêmes au bricolage est encore bien trop élevée pour beaucoup de gens. Parce qu’ils ont deux mains gauches, ou tout simplement parce qu’ils disposent de trop peu de temps.” 10 HORS CATEGORIE HERMAN VAN BEVEREN, CEO DECATHLON BELGIQUE “En maintenant des prix assez bas, nous rendons le sport accessible à tous” Herman Van Beveren n’a jamais eu d’autre employeur que Decathlon. Il a commencé sa carrière dans un point de vente de la chaîne à Lyon, en tant que manager du département fitness. C’était en 1995, deux ans avant l’arrivée de la chaîne française de sport dans notre pays. Et personne, lui compris, n’aurait alors pu prédire qu’aujourd’hui, le même Herman Van Beveren aurait déjà en mains depuis plus d’une demi-décennie la direction des quinze points de vente et des 1700 salariés de Decathlon Belgique. “J’avais déjà exprimé à l’époque le souhait de devenir un jour directeur de magasin, mais mes ambitions n’allaient pas plus loin”, raconte le Gantois dans une interview accordée à Publimat News. “Mon histoire prouve que cette organisation offre énormément de possibilités d’évolution professionnelle, tant horizontales que verticales. Ce qui fait de Decathlon un employeur très populaire, surtout chez les jeunes: il en vient pratiquement chaque jour déposer une candidature spontanée.” Dix-sept ans chez le même employeur, ne craignez-vous pas d’être trop ‘sous influence’? “Peut-être le suis-je un peu inconsciemment, mais quoi qu’il en soit je ne pense pas que cela pose problème. Naturellement, il est indispensable de mettre de temps en temps le nez à la fenêtre, c’est pourquoi j’assiste régulièrement à des séminaires. Mais il est beaucoup plus important que nous écoutions bien les clients, car ce sont eux que Herman Van Beveren, CEO Decathlon Belgique je considère encore comme nos meilleurs conseillers.” Dès le départ, les affaires ont toujours bien tourné chez Decathlon Belgique. Comment expliquez-vous cela? “Le concept est à l’évidence au goût des Belges. Comment cela se fait-il? Notre mission est très simple: donner envie de faire du sport et rendre ainsi accessible au plus grand nombre le plaisir et les bienfaits du sport. Pour réaliser cette promesse, vous avez besoin de deux choses: d’une part des points de vente, d’autre part des produits. Mais en proposant des prix serrés, vous supprimez le seuil le plus haut. Ceci n’est pas un slogan creux de marketing, chaque jour nous joignons le geste à la parole! Le fait que Decathlon ne soit pas coté en Bourse nous permet de travailler sur le long terme et de nous occuper de choses qui n’ont pas de résultat direct. Il faut bien entendu y gagner quelque chose nous sommes bien sûr une entreprise commerciale - mais la recherche des marges les plus élevées n’est tout simplement pas dans notre philosophie. Au lieu de se demander quel serait le prix maximum acceptable pour chaque produit, Decathlon choisit systématiquement le prix le plus bas, sans mettre en danger la rentabilité de l’organisation. Car donner aux gens envie de faire du sport, vous le faites tout d’abord en rendant le matériel payable pour tout le monde. C’est seulement ainsi que vous pouvez ouvrir le marché et rendre chaque sport accessible à un large public. Nous proposons par exemple des ‘kits débutant’ à prix abordable, ce qui simplifie le choix pour ceux qui se mettent à un sport. Mais nous essayons aussi d’offrir les meilleurs articles de sport au prix le plus bas possible.” Ceci signifie-t-il que Decathlon attire principalement des consommateurs attentifs au prix? “Aujourd’hui, tout consommateur, aussi riche soit-il, est plus attentif aux prix. Il ressort des enquêtes que nous effectuons d’année en année que notre offre large est le principal critère de choix pour les Belges qui viennent chez Decathlon. Le prix arrive en seconde place.” “D’autre part, lorsque quelqu’un a moins les moyens, il va automatiquement réduire ses dépenses. Et les loisirs peuvent alors être une des premières choses que les gens vont supprimer. C’est pourquoi la crise nous a incités à serrer encore plus nos prix. Avec succès, car Decathlon obtient de bons résultats de vente en Belgique aussi. Et nous connaissons encore chaque année une croissance like-forlike! Nous sommes heureux que Decathlon soit leader du marché, mais ce n’est pas un but en soi. Tous les deux ans, nous définissons un nouveau projet, en commençant par une page blanche. Et pour que cela reste excitant pour nous, nous tenons la barre assez haut au moment de définir les nouveaux objectifs.” Quelles sont les USP de Decathlon? “Nos propres marques sont un de nos points les plus forts. Via l’entreprise-mère Oxylane, Decathlon investit beaucoup de temps et d’énergie dans le développement et le design de nos dix-neuf marques-passion, ainsi que nous les nommons. Cela n’a rien à voir avec un ‘copier-coller’ de marques existantes, car dans notre département R&D de Lille, une large équipe d’ingénieurs donne chaque jour le meilleur d’elle-même pour concevoir des produits innovateurs et de qualité. Et, étant donné que nous proposons ceux-ci à prix serrés dans nos rayons, on peut parler de grand succès.” “Étant donné que nous développons et vendons également nous-mêmes nos produits, nous sommes très proches du consommateur et nous pouvons créer des articles qui se rapprochent au plus près de ses besoins. Les clients ont d’ailleurs toujours la possibilité de s’adresser directement à nos product managers. Et lorsqu’un article endommagé est rapporté au magasin, la personne qui a développé le produit à Lille en est automatiquement informée. Ceci nous permet d’améliorer constamment la qualité de nos marques-passion.” Comment réussissez-vous à proposer une gamme aussi large dans toutes les branches du sport? “Notre format est conçu pour une superficie de 4000 m² environ, dans laquelle nous pouvons disposer environ la moitié de l’assortiment complet. Pour certaines activités sportives, nous offrons la gamme complète, alors que pour d’autres on ne trouvera qu’une fraction de l’offre existante. Chaque directeur de magasin a la liberté de choisir lui-même ses propres accents. Même si en fait, le contenu du magasin représente pour une grande partie la zone de chalandise. Lorsqu’il n’y a pas de terrains de golf dans un certain rayon, il est logique que notre département golf soit réduit au minimum, sinon absent. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait dans cette zone personne qui aime jouer au golf. Ces personnes peuvent commander leurs produits en ligne et les faire livrer gratuitement dans un point de retrait de leur choix. Dans notre magasin en ligne, l’assortiment complet de Decathlon est proposé, soit environ 35.000 articles pour 65 sports! Une offre gigantesque que vous ne pouvez jamais montrer intégralement dans un point de vente physique.” “En Belgique, nous n’avons commencé la vente sur internet qu’à l’été 2012, et les premiers résultats nous remplissent d’espoir. Deux collaborateurs ont travaillé non-stop pendant six mois pour préparer ce site. Pourquoi le commerce en ligne est si important pour nous? J’en arrive toujours à la même chose: parce que nous voulons rendre le sport accessible au plus grand nombre possible. Mais notre site est également visité par des gens qui veulent en savoir plus sur le prix d’un produit ou sa dis- 11 HORS CATEGORIE ponibilité dans le magasin le plus proche.” Quel espace laissez-vous en rayons aux fabricants de grandes marques? “L’assortiment est élaboré de telle sorte que chacun puisse trouver chez Decathlon tout ce qui est nécessaire pour chaque sport. Autrement dit, tout sous un même toit! Pour les applications pour lesquelles Decathlon n’a pas ses propres articles, nous choisissons une marque de remplacement. C’est sciemment que je n’utilise pas le terme de ‘grande marque’ ou ‘marque A’, parce que je trouve que notre qualité de produits ne leur est pas inférieure. Lorsque notre propre collection n’est pas assez large dans certains sports, nous la complétons également avec d’autres marques. C’est seulement pour le cyclisme que nous nous en tenons à nos propres collections, avec un choix plus que suffisant. Il me paraît logique que nos propres produits soient massivement représentés dans les magasins Decathlon. Mais il n’est pas exact de dire qu’ils ont toujours la meilleure place en rayon au détriment des autres marques.” “Decathlon met toujours le produit en avant, de sorte que la différence entre les marques est minime au niveau de la présentation et du merchandising. Quoi qu’il en soit, nous optons pour une présentation simple afin de ne pas avoir à répercuter ces coûts sur le consommateur. Decathlon est en premier lieu une chaîne de magasins en libreservice, dans lesquels le client se voit offrir autant d’informations que possible, d’une manière simple mais claire. Si les clients le souhaitent, ils peuvent certes se faire aider par un sportif passionné. Ils ont même cette opportunité depuis peu sans quitter leur ordinateur, étant donné que nous leur offrons la possibilité d’appeler directement nos vendeurs dans le magasin par téléphone.” Serait-il erroné de qualifier Decathlon de discounter? “Je n’ai quant à moi aucun problème avec ce terme, même si pour certains il a visiblement une connotation négative. Vendre un produit le meilleur marché possible, cela signifie aussi faire des choix, par exemple économiser sur l’aménagement du magasin et la présentation. Tout doit fonctionner à peu de frais, sinon vous ne pouvez pas proposer de prix serrés. En cela, je me compare volontiers à Colruyt, chez qui on essaie de se montrer économe sur beaucoup de choses. Si l’on veut nous qualifier de Colruyt du sport et des loisirs, pour moi ce sera un compliment. D’ailleurs, Colruyt, avec Coolblue, est pour moi personnellement une grande source d’inspiration.” Quel rythme de croissance aimeriez-vous conserver pour les prochaines années? “Decathlon Belgique existe depuis 17 ans et compte un total de quinze établissements entre la Flandre, Bruxelles et la Wallonie. Le parc belge des points de vente a connu une croissance relativement lente pendant les douze premières années, avec une moyenne inférieure à une ouverture par an. C’est seulement ensuite que nous avons investi davantage de temps dans notre expansion, avec depuis une moyenne qui se situe maintenant à deux ouvertures de magasins par an. Il faut que ce rythme reste possible pour les années à venir. Pour 2013, nous n’avons encore que le magasin de Verviers au programme, celuici ouvrira normalement à l’automne.” Qu’est-ce qu’un site approprié pour Decathlon? “Il faut une bonne accessibilité, une grande zone de chalandise et une belle visibilité, ce sont les trois critères principaux. Nous avons en outre constaté que notre concept ne fonctionne qu’à l’extérieur de la ville, et ce sur une superficie qui se situe entre 4000 m² de surface commerciale pour le départ jusqu’à des mégastores de 10.000 m². Il s’agit là de surfaces retail plutôt rares en Belgique. Le fait que nous ayons en outre besoin de beaucoup d’espace de stationnement nous rend très difficile la recherche d’un emplacement approprié. C’est pourquoi nous avons commencé, ces dernières années, à construire des magasins sur piliers, pour que sous le magasin, au rez-de-chaussée, il soit possible de construire un parking. Et le magasin qui ouvrira au printemps 2014 à Turnhout se trouvera au niveau deux. Les clients pourront ainsi laisser leur voiture au rez-de-chaussée ou au premier niveau. Ainsi, nous avons besoin de beaucoup moins de surface au sol. Ceci a également des avantages pour les clients, qui peuvent maintenant se garer à 360° autour de l’entrée, en restant toujours à l’abri de la pluie et à l’ombre. Même si cela nous coûte un peu plus d’argent, nous avons l’intention de construire encore des magasins neufs en hauteur.” “Nous ne renoncerons jamais à un certain nombre de critères systématiques, car ceuxci sont indispensables pour qu’un magasin reste rentable. Ouvrir un nouveau magasin juste pour pouvoir dire que le parc s’agrandit serait irresponsable. La rentabilité de chacun de nos points de vente demeure primordiale!” Pourquoi devons-nous attendre si longtemps le premier magasin de Flandre-Orientale? “Je peux vous répondre simplement: parce qu’il n’y a pas assez, voire pas du tout, d’espaces avec la bonne destination. Notre dossier ‘Flandre-Orientale’ est ouvert depuis 1994. Ce que je trouve très regrettable, sachant que les clients m’ont posé plusieurs fois la question. Decathlon aimerait d’ailleurs énormément être présent à Gand, Alost et Sint-Niklaas. J’espère que nous y parviendrons dans des délais raisonnables. Si davantage de terrains offrant la bonne destination et le bon emplacement étaient créés, cela nous aiderait énormément.” Quand aurez-vous atteint votre plafond dans notre pays? “Lorsque que nous aurons une trentaine de points de vente, mais nous en sommes encore loin.” Est-il difficile de maintenir rentables des magasins jusqu’à 10.000 m²? “Visiblement pas tant que ça pour Decathlon (rires)! Le plan du magasin est conçu de telle sorte que les clients peuvent tout tester. Pour certains articles, tels que les vélos, cela signifie que vous avez besoin de beaucoup d’espace. Chez Decathlon, le ressenti au niveau du magasin est orienté sur le confort d’achat, et pour cela il faut des mètres carrés. C’est pour cette raison également que nos magasins peuvent accueillir tant de clients les jours de pointe. Ils ne disposent pas de surface de stockage à part, tous les produits en réserve sont sur les rayons. Ce qui implique en revanche que chacun des magasins est livré une à plusieurs fois par jour à partir de notre centre de distribution de Willebroek.” Pouvons-nous vous demander le montant du ticket moyen? “Je ne suis pas autorisé à vous répondre sur ce point. Ce que je peux vous dire en revanche, c’est qu’un magasin Decathlon reçoit en moyenne 1000 visiteurs par jour, avec les plus gros moments de pointe le samedi. Un même client se rend chaque année cinq à six fois chez Decathlon, selon l’intensité de sa pratique sportive.” Quelle est l’importance des prospectus? “Ils demeurent un instrument crucial au sein de notre mix ‘communication’. Nous pouvons montrer énormément de choses dans un prospectus. Une entreprise peut y raconter toute une histoire.” Investissez-vous beaucoup dans la formation du personnel? “Deux pour cent de la masse salariale sont consacrés à la formation des salariés. Ce qui est revenu l’an dernier à 40.000 heures de formation. Nos salariés en sont très contents, car ainsi leur connaissance des produits augmente et ils se sentent plus confiants lorsqu’un client les aborde. De plus, la plupart des collaborateurs sont eux-mêmes des sportifs passionnés, chacun dans son propre rayon. Alors les produits les intéressent naturellement. Le fait que Decathlon soit connu pour être une entreprise offrant de nombreuses possibilités en termes d’évolution, verticalement comme horizontalement, incite beaucoup de gens, surtout des jeunes, à venir déposer leur candidature spontanée. Et étant donné que nous nous développons vite, nous embauchons beaucoup de ces jeunes sportifs passionnés.” Combien de salariés avez-vous aujourd’hui? “Nous avons 1700 personnes en Belgique, soit une moyenne de cent collaborateurs par magasin. Et puis près de deux cents collaborateurs dans notre centre logistique de Willebroek, et encore 50 à 60 personnes au siège d’Anvers. En termes de coûts salariaux, la Belgique est le pays le plus cher de tous ceux dans lesquels Decathlon possède des magasins. Sachant que nos prix de vente ne sont pas plus élevés qu’ailleurs, cela signifie que nous devons être très bien organisés pour maintenir notre modèle en équilibre. Ce qui nous a toujours réussi jusqu’à maintenant, car nous remettons chaque jour en question l’efficacité de nos méthodes de travail, et nous les adaptons dès que nécessaire.” Comment se fait-il que Decathlon n’ait aucun magasin franchisé en Belgique? “Parce que la famille française qui en est propriétaire en a décidé ainsi au départ.” La liberté d’entreprendre est-elle limitée pour les salariés belges? “Au contraire, on trouve très importante l’autonomie des salariés chez Decathlon. Nos collaborateurs ont beaucoup de responsabilités dans leurs fonctions, et ils peuvent même prendre des décisions pour leurs clients. Quelqu’un qui commence par exemple comme manager de rayon peut poser ses propres accents au sein de l’assortiment et recrute lui-même ses vendeurs. Chacun dirige ainsi en fait sa mini-entreprise, et l’esprit d’entreprise de chacun est stimulé. Un directeur de magasin décide lui-même du nombre de managers de rayon qu’il embauche, des activités sportives auxquelles il attachera le plus d’importance et de ce à quoi ressemblera sa communication. Croyez-moi, cette liberté va vraiment très loin. Moi-même je continue à diriger directement un magasin, afin de ne pas perdre le contact avec le client.” Avez-vous souvent visité un magasin de bricolage? “Cela m’arrive de temps en temps. Mon expérience est que dans un magasin DIY se trouvent généralement tous les produits que je cherche. Pour moi c’est déjà beaucoup. Car certains retailers semblent oublier que le consommateur va en premier lieu dans un magasin pour acheter des produits. Lorsqu’il ne trouve pas ceux-ci, il reste sur une expérience négative. Et, en termes de merchandising, je vois souvent des concepts forts dans le DIY. Beaucoup de magasins ont par exemple un beau rayon peinture, c’est quelque chose que j’admire vraiment.” Avez-vous encore suffisamment de temps libre pour faire du sport? “Trop peu pour tout faire, mais bien assez pour rester en forme (rires)! Je fais du sport quatre fois par semaine, de la course cycliste en l’occurrence. Et pendant l’heure du déjeuner, nous allons souvent faire du sport entre collègues, ce qui crée une bonne ambiance de travail ensuite. Nous voulons vraiment stimuler chez chacun cette envie de faire du sport, alors chez nos collaborateurs aussi!” 12 Stanley Black & Decker reprend Powers Fasteners La reprise de Powers Fasteners par Stanley Black & Decker a été conclue à la fin de l’année dernière. L’entreprise combinée offre ainsi un assortiment complet de systèmes de fixation et des solutions complètes pour la construction utilitaire. L’introduction d’un grand nombre de nouveaux produits et d’innovations est prévue pour 2013. Stanley Black & Decker est un producteur et fournisseur d’outillage de rang mondial. Propriétaire des célèbres marques Stanley, DEWALT, Black & Decker et Bostitch, l’entreprise réalise chaque année un chiffre d’affaires de plus de onze milliards de dollars. Powers Fasteners produit et vend des systèmes de forage et d’ancrage pour le béton, la maçonnerie et l’acier ainsi que des systèmes de fixation mécaniques, adhésifs et par tirage de torons. /,5$BVFDODSGI & 0 < &0 0< &< &0< . Gardena Les nouveautés pour 2013 Gardena innove sur tous les fronts: ergonomie, design et fonctionnalité. Et lance, en 2013, comme chaque année, des nouveautés étonnantes et innovantes sur le marché, que ce soit dans l’arrosage, l’entretien de pelouse et de buisson ainsi que dans le confort de l’utilisateur même. Une nouveauté spéciale “avant la lettre” sera déjà disponible en magasins à partir de cet hiver: le nouvel outillage d’hiver Gardena. Un pelle à neige extra grande de 70 cm et un épandeur à main s’ajoutent et complètent l’assortiment d’hiver. Gardena est et reste le leader du marché en ce qui concerne l’arrosage et l’eau. En 2013 les différents systèmes d’arrosage reçoivent quelques nouveautés en plus : pour le système MicroDrip il y a l’arroseur oscillant OS 90; le système Sprinkler est complété par l’arroseur escamotable OS 140 et l’arrosage ‘mobile’ reçoit le nouveau ZoomMaxx. Idéal pour l’arrosage des petites surfaces. Les dévidoirs muraux roll-up reçoivent un tout nouveau look et des avantages supplémentaires. Trois modèles avec ressort, avec 15, 25 et 35 m de tuyau, et tout nouveau sur le marché: un dévidoir mural sur accu! Le nouveau dévidoir mural automatic roll-up 35 Li Comfort est équipé d’une batterie puissante Lithium-Ion qui enroule le tuyau de manière sûre et égale. Fini les mains sales et les tuyaux tordus! En 2012 Gardena lança la tondeuse robotique R40Li. En 2013 elle reçoit une grande soeur en plus: la tondeuse robotique R70LI, idéale pour des surfaces jusqu’à 700m² et des formes plus complexes et secondaires. Pourquoi encore tondre la pelouse soi-même alors que vous pouvez vous relaxer pendant que la tondeuse robotique tond votre pelouse? Gardena pense toujours au confort de l’utilisateur! Donc nous lançons, en 2013, un nouvel assortiment complet de gants de jardin: pour chaque tâche et chaque utilisateur le gant adéquat. Tous synonyme de qualité, finition robuste et confort. Curieux? Découvrez vite toutes nos nouveautés pour une année 2013 flamboyante sur notre nouveau site Internet: www.gardena.be! 13 JARDINEWS Le VLAM révèle ses projets pour 2013 Le VLAM, centre flamand pour la promotion en des produits des produits de l’agriculture et de la pêche, a décidé pour 2013 de nouer une relation durable avec le consommateur. Avec pour slogan ‘Bloemen en groen, ongelooflijk wat ze met je doen’ (les fleurs et les plantes, c’est incroyable ce qu’on peut faire avec, NdlT) l’organisation prévoit diverses activités pour continuer à soutenir le secteur de l’horticulture. Le Week-end de Printemps (du 22 au 25 mars), en collaboration avec les jardineries, marquera l’ouverture de cette campagne. Le VLAM assurera l’encadrement nécessaire à travers de la publicité radio et du matériel pour les points de vente. Les plantes à massifs et les fleurs de printemps tiendront la vedette de cette opération. En mai, l’action Fête des Mères mettra surtout en exergue les fleurs coupées. Ici aussi, des spots radio, du matériel sur les points de vente et une action promotionnelle interactive à travers le site internet et les médias sociaux devront attirer l’attention du public. L’action ‘Plante le printemps en automne’ en est à sa troisième édition. Le VLAM entend ainsi convaincre le consommateur de planter ses arbres et arbustes dès l’automne. En 2013, les chrysanthèmes, les bacs pour l’hiver et les plantations de terrasses auront une place d’honneur. Les plantes d’intérieur ne seront pas oubliées non plus, avec l’action ‘Plante du mois’, tout au long de l’année. Une nouveauté pour 2013, la campagne générique qui s’adressera aussi aux jeunes à travers la radio et les réseaux sociaux. Les programmes TV Groenland et Fabriek Romantiek sur la ‘Eén’ sont aussi un moyen idéal de toucher ce groupe-cible. Groenland se concentre sur l’extérieur et les produits pour le jardin, Fabriek Romantiek sur les plantes d’intérieur et de terrasse. Le nouveau portail www.groenvanbijons.be devient encore plus interactif. Le consommateur y trouvera de l’information sur les produits et services et une communication intense aura lieu à travers les réseaux sociaux. 1001 manières de séduire avec des fleurs et des plantes Le VLAM lançait récemment ‘Floor’, une plate-forme qui veut communiquer d’une manière à la fois actuelle, jeune et originale autour des fleurs et du végétal. L’organisation a pour cela concocté un style très frais et créé une nouvelle page Facebook. Les jeunes pourront y découvrir un flot continu d’idées neuves, rafraîchissantes, qu’ils peuvent partager. Le VLAM vise sur le dialogue avec les jeunes et sur une interaction créative. Floor veut offrir de l’inspiration en permanence, tout en se concentrant sur ces moments particuliers où les fleurs et les plantes ont leur place. Des moments tels que la Fête des Mères par exemple, ou encore l’été des festivals et le début de l’année scolaire. En bref, Floor veut sensibiliser les jeunes aux fleurs et aux plantes et leur faire découvrir mille et une manières de séduire… La ‘Winkelnota’ flamande marque un pas en avant Le gouvernement flamand a discuté la ‘Winkelnota’ en Conseil des Ministres juste avant les vacances de Noël. Unizo et Comeos voient cette fois un certain nombre de points positifs, tels que les autorisations environnementales, commerciales et d’urbanisme qui seront finalement associées. Ceci aura pour résultat un allégement de la charge administrative pour les commerçants et des procédures nettement plus courtes. Comeos, qui avait durement critiqué les versions précédentes de la Winkelnota, se dit satisfaite de voir que ‘le gouvernement flamand reconnaît qu’une gestion destinée à revitaliser le cœur des villes ne peut se faire au détriment du commerce de la périphérie. Ces deux types de commerce sont complémentaires et ont besoin l’un de l’autre’. Unizo estime que sa demande de fonds d’investissement autour de la revitalisation des centres-villes a été écoutée. Le fonds existant sera élargi, avec 13 millions d’euros pour la réalisation de 25 projets autour, notamment, de la mise en place d’une gestion des centre-ville, de la définition d’une vision du commerce de détail, de la recherche d’une meilleure accessibilité, d’une gestion bien pensée du stationnement, d’une meilleure signalisation et de la remise en valeur des rues commerçantes classiques. Les communes peuvent maintenant demander elles aussi des subsides pour acheter des immeubles et leur donner une meilleure affectation pour le commerce de détail. Ces fonds leur permettront également d’offrir un soutien à des commerçants qui veulent rénover des locaux commerciaux. Ce qui est également positif, toujours selon l’Unizo, c’est la décision d’accorder davantage de compétences à des communes qui délimitent une zone commerçante de centre-ville (par des ordonnances d’urbanisme et des plans d’aménagement spatial). La surface autorisée sur laquelle les communes peuvent elles-mêmes prendre des décisions est en fait plus importante que dans les communes qui n’auront pas défini de zone commerciale centrale. Plante d’intérieur du mois Le VLAM et le Bloemenbureau Holland mettent chaque année en vedette une plante d’intérieur qui porte alors le titre de ‘Plante du Mois’. À travers cette action, les deux organisations veulent proposer aux amoureux des plantes une idée très concrète pour donner à leur intérieur plus de ‘peps’ et de couleur. En mars, la campanule sera à l’honneur, en avril ce sera le tour du Codiaeum. La campanule se distingue par ses tiges d’un vert frais et ses petites fleurs en forme de clochettes qui forment une sorte de tapis suspendu. C’est une plante pour suspension à la croissance très rapide, il se contente d’un terreau toujours humide et d’un peu d’engrais toutes les deux semaines. La campanule ne supporte pas le soleil direct derrière une vitre. Le Codiaeum porte des feuilles remarquables qui montrent une grande variété de par leur couleur, leur forme, leur taille et leur dessin. Pointu, ovale, vert, jaune, orange, rose, rouge ou combinant toutes ces couleurs, le Codiaeum est tout un spectacle. Cette plante a besoin de peu de soins. Son terreau doit être maintenu très humide et un peu de nourriture lui suffit au printemps et en été, le reste de l’année elle doit être arrosée avec modération. La température ambiante lui convient parfaitement, mais attention à l’air trop sec. Le plus important est la lumière. Placée dans un endroit trop sombre, cette plante dépérit lentement. Pas de vainqueur belge aux ‘Graines d’Or’ Les Awards ‘Graines d’Or’ 2012 ont été décernés au Lido de Paris au début décembre. Cette compétition annuelle entre jardineries a été créée il y a 25 ans par la revue Jardinières. Ces dernières années, plusieurs jardineries belges ont eu l’honneur d’y remporter un Award de bronze, d’argent et même d’or. Cette année, 42 jardineries modernes d’Europe ont été sélectionnées pour le prix de la ‘jardinerie la plus innovatrice d’Europe’. Les cinq entreprises belges sélectionnées (Florina de Genk, Intratuin d’Olen, Pelckmans de Lommel, Tuincentrum Luyckx de Gistel et Walter Van Gastel d’Olen) ont manqué de peu la ligne d’arrivée au Lido. Intratuin d’Elst a été déclarée vainqueur et ‘jardinerie la plus innovatrice de 2012’. Cette jardinerie néerlandaise l’a emporté devant Wyss Gartenhaus d’Ostermundigen (Suisse) et la nouvelle jardinerie d’Henry Brockmeyer à Gütersloh (Allemagne). Cette grande surface d’Elst doit sa nomination à son aménagement ouvert, sa construction très particulière, l’utilisation durable et le recyclage de matériaux et le soin apporté à offrir un plaisir optimal aux visiteurs. “Nous voulions en faire un endroit exceptionnel, et ce titre est pour nous un beau coup de chance”, a déclaré l’entrepreneur Joep Ebben, force motrice de Intratuin Elst, à l’agence de presse néerlandaise ANP. “Une grande attention est apportée au végétal, et presque chaque place de parking à son propre arbre.” Quant à la construction particulière, c’est la ferme historique qui saute aux yeux. Celle-ci, ainsi que ses arbres anciens, se trouve littéralement mise en vitrine du fait qu’une serre de 25 mètres de large sur 14 de haut est construite par-dessus. Autres vainqueurs En marge de cette manifestation, Caroline Owen, managing director de Garden Center Scotsdale (Cambridge, GB), a été élue ‘personnalité européenne de l’année’. Le coup de chapeau du jury est allé à Los Penotes, de Madrid (Espagne). L’Award spécial pour ‘collaboration intelligente’ (mieux connu sous la désignation de ‘meilleur site internet’) a été décerné au site www.olerum.de de la fédération allemande des jardineries (VGB). ‘Le Jardin de Catherine’, le site internet acheté l’an dernier par le groupe qui est derrière la chaîne française DIY Mr. Bricolage, s’est vu décerner l’argent. Enfin, l’Award pour la ‘meilleure innovation hors d’Europe’ est allé à Terrain (USA). 14 OPINION Mon chez-moi est là où se trouve ma caisse à outils “Les Belges construisent et rénovent moins”, affichait en grosses lettres la ‘une’ du ‘Tijd’ en ce 16 janvier, avec juste dessous une annonce publicitaire qui, sous le titre ‘Motivez vos collaborateurs ‘, vantait l’abonnement au journal. L’antithèse entre économie et commerce... Je vous épargne le message sur les responsables entre-temps bien connus de nos malheurs: la diminution du pouvoir d’achat, la confiance des consommateurs qui sombre, de faibles possibilités d’épargne, et ainsi de suite. Peutêtre la plupart des lecteurs de ce journal respecté avaient-ils espéré que quelque groupe de défense embraierait immédiatement sur une perspective un peu plus encourageante. Hélas, personne ne s’est manifesté. Il a donc fallu attendre le numéro de mars de Publimat News pour voir, à partir d’une perspective à 360°, que nous n’avons pas lieu d’être défaitistes à propos de notre business pour la simple raison qu’un brave gérant d’agence immobilière a publié une étude sur la construction de logements dans notre pays. Cette analyse primaire sur les bricks & mortars est trop étroite pour contrecarrer la dynamique DIY. Le ‘DIY & Garden’ va bien au-delà des briques et du terreau: le véritable enjeu pour notre business est de comprendre comment le Belge, jeune ou vieux, souhaite vivre aujourd’hui et demain, et non pas où. La notion de ‘bien chez soi’ A peine deux jours plus tard, Kingfisher arrivait sur le devant de la scène avec son étude européenne sur le Home Improvement. Dès la page 1, le big boss Ian Cheshire enfonçait les portes ouvertes: ‘Home is where the heart is’. Rénover est un verbe. Tout l’art consiste à comprendre que cette action n’est entreprise qu’en raison d’un rêve qui se transforme peu à peu en passion. L’étude montre à partir de ‘facts and figures’ que 48% des Européens veulent encore investir, en temps de crise, dans le con- fort de leur habitation, tandis que 52% veulent un intérieur plus beau, en le rafraîchissant pour le rendre plus joyeux et y créer une belle atmosphère. Cheshire ne pouvait pas mieux et plus simplement s’exprimer: ‘People are creating better homes in order to enjoy a better quality of life’ (les gens créent de meilleurs ‘chez soi’ pour jouir d’une meilleure qualité de vie). Il s’agit donc de créer une valeur ajoutée en termes de plaisir de vivre chez soi, et pas seulement d’ajouter de la valeur matérielle à la maison et au jardin. Et c’est précisément là que réside une immense opportunité pour le commerce, celle de comprendre comment les clients, les consommateurs veulent vivre, et non pas dans quelle maison, dans quel espace ils veulent s’installer. Ceci peut passer pour une simple assertion, pourtant le défi est beaucoup plus complexe. La base de cet exercice de réflexion nécessite une juste évaluation des conséquences des glissements sociaux et démographiques fondamentaux qui sont en train de se produire. Je ne parle pas seulement du vieillissement de la population, mais aussi des changements structurels de la famille. Il suffit de penser aux mères ou aux pères isolés, qui doivent imaginer sur une surface limitée comment leurs enfants pourront en même temps étudier, se détendre, manger et dormir. Et comment anticiper rapide- TECHNOLOGIE LED INNOVATRICE Qualité supérieure belge Aujourd’hui Sylvania reconfirme sa position d’innovateur en sources lumineuses avec les toutes nouvelles sources retrofit LED. Après la Hi-Spot RefLED GU10 350lm, qui est la première lampe retrofit LED avec une puissance capable de véritablement remplacer les lampes halogènes 50W GU10, Sylvania offre, une fois de plus, des lampes de première classe ‘Made in Belgium’. Découvrez la gamme élargie de la Hi-Spot RefLED et surtout la toute première lampe retrofit 12V MR16 LED qui ne nécessite pas de ventilateur. Hi-Spot RefLED ES50 350lm dimmable Hi-Spot RefLED ES50 450lm (equivalent 65W halogène) NOUVEAU MR 16 350lm dimmable (equivalent 35W halogène) MR 16 450lm dimmable (equivalent 50W halogène) www.sylvania-lamps.com ment sur cet autre phénomène des jeunes qui restent à la maison après leurs études et jusqu’à leurs trente ans, ou encore des parents qui souhaitent prendre chez eux leur propre père ou mère, parce que la maison de repos n’est pas une solution, et ce quelle qu’en soit la raison? Et que pensez-vous de l’arrivée, et bientôt de la percée - en raison de la problématique de la mobilité - du télétravail? Tout autant de questions qui aboutissent à des projets DIY. Le plus grand défi, et par définition la plus belle opportunité pour le DIY, est la possibilité de développer des produits bien pensés dans l’esprit d’espaces à vivre modulaires, pratiques, intimistes et, à ne pas négliger, durables… Et pas selon le principe d’IKEA, qui fait du bricolage un cauchemar, de l’achat jusque dans vos pénates. zons, et se donner les moyens d’exploiter intelligemment ces nouvelles perspectives en se montrant plus créatifs avec la lumière, le nivelage, mais aussi avec l’isolation acoustique. Sans négliger le fait que le chez-soi doit être sûr, propre (ventilation) et durable (écoresponsable) pour que l’investissement bénéficie simultanément à la valeur de l’ensemble. Une nouvelle époque s’ouvre, au cours de laquelle nous devrons à nouveau nous asseoir autour d’une table avec les CEO de Hubo, Brico, Gamma, Mr. Bricolage et Menouquin. Avec les leaders du marché des matériaux de construction, du bois, des sanitaires, des outillages, de l’éclairage, de la décoration, du jardin, pour dessiner ensemble les contours d’un nouvel élan. Qui ouvrira les portes d’un chapitre plus appétissant que celui de la construction et de la rénovation ou des achats avec des marges nettes et des ventes à minimum 15%. L’argument, le ‘story telling’: vivre mieux et être bien chez soi! La recette magique, une session de brainstorming sur les vraies innovations, avec la conviction et la volonté qui dégagent les moyens indispensables pour financer le processus d’innovation. Et peut-être cette plate-forme peut-elle bénéficier aussi d’un soutien au niveau ministériel pour un vrai ‘re-boost’ du DIY. Le tout mené en bonne voie et de manière professionnelle par un facilitateur neutre, et avec de la bonne volonté, énormément de bonne volonté. Small is Beautiful Les pièces de séjour doivent remplir toujours plus de fonctions. Comment pourrons-nous bientôt rendre plus beaux et plus agréables les espaces à vivre disponibles moyennant le coût le plus modeste possible, en sachant que la perception de la surface d’une pièce de séjour est toujours plus grande que la somme de ses mètres carrés? Les fabricants, les fournisseurs et les retailers doivent évaluer avec justesse l’ensemble de ces nouveaux hori- Expérience sensorielle Les passions et les rêves prennent vie dans des lieux pleins d’inspiration. La plupart de nos magasins DIY et jardineries ne répondent pas à ce critère crucial parce que nous sommes toujours ancrés dans un processus de démonstration de force entre l’achat et la vente, les rayons du magasin et les annonces de promotion. Plus de 1350 points de vente belges ‘do-it-yourself’ ont besoin d’être customisés en magasins ‘help-me’ dans lesquels des experts bien formés dans le bricolage et/ ou le jardinage accompagnent le client de A à Z: de sa recherche sur internet à la visite au magasin physique, puis à leur domicile. D’ailleurs, un commerce en ligne n’offre pas le moindre ressenti sensoriel, alors que le point de vente physique peut encore offrir l’émotion de l’écoute, de la conversation, la compréhension, le conseil, la démonstration, la persuasion, la confirmation, avant que les parties ne finalisent le résultat ensemble. Les marques Hubo, Gamma, Brico, Meno, Gardena, Levis, Pattex, Knauf, Stanley, Weber, La Finesse, Philips,…, sont toutes des ‘Love Brands’. Maintenant que nous prenons à nouveau conscience de ce que les clients ne veulent bricoler et jardiner qu’avec leur cœur, il est grand temps de renoncer à notre approche dure et erronée. Sous peine de glisser vers le scénario néerlandais avec deux chiffres rouges en ‘bottom line’. Et qui aurait envie de cela?! L’année 2013 mérite de devenir une année de succès pour le bricolage et le jardinage, retroussonsnous les manches ensemble dans ce but! Thierry Coeman 15 UNE JOURNÉE AVEC Piet De Coninck président de la FEBIN Jeudi 24 janvier 2013 6h00. Le réveil sonne. Je me lève sans traîner, je n’ai pas besoin d’attendre un moment pour sortir du sommeil. C’est le moment des soins personnels, une douche revigorante est l’un de ces rituels matinaux. 06h30. Petit déjeuner avec ‘De Standaard’ en version papier, et, s’il me reste du temps, la version abrégée de ‘De Tijd’ sur Ipad. Deux articles attirent mon attention: Liège est en feu, et l’industrie continue à se retirer d’Europe. La croissance économique demeure trop faible pour compenser les augmentations de productivité technologique, avec toutes les conséquences possibles. Je remarque également un article titré ‘Les ventes en ligne augmentent de 50% en deux ans’. 7h00. Lecture des courriels et réponse. Étant donné les diverses activités prévues pour aujourd’hui je donne la priorité à des affaires qui exigent une action immédiate. 8h00. Il y a plusieurs coups de fils à passer dans le cadre d’un business development project européen auquel je collabore. Il faut ensuite compléter mon agenda et suivre la liste des ‘to do’. C’est nécessaire étant donné la diversité des tâches et la nécessité de respecter les deadlines. 9h00. Déplacement chez Eltra à Sint-Niklaas pour un rendez-vous avec Ward Lauwers qui, pour la Febin, suit tout ce qui concerne les systèmes EDI et GS1. Notre meeting s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’événement du 25 février. 10h00. Réunion avec Ward et deux intervenants potentiels, fournisseurs de Pim software. Screening des parties et choix d’un intervenant offrant une valeur ajoutée aux adhérents de la Febin. Ensemble, nous élaborons un agenda soigné et la liste des choses à faire: Ward assure le suivi technique, je me charge de la partie pratique. J’ai justement par hasard en ligne un membre de la Febin qui pose quelques questions autour de cette thématique et insiste pour que notre fédération fasse quelque chose à ce sujet. 12h30. Lunch bref et léger à Wommelgem. Et en petit extra, des fruits que j’ai dans la voiture. Je lis les courriels qui viennent d’arriver sur ma tablette et passe quelques coups de téléphone. 13h30. Arrivée chez Philips à Wommelgem pour la gestion quotidienne de la Febin. Tout le monde (Dirk Baum, Caroline Van Der Voort, Dirk Pauwels , Luc Schroeyens et moi-même) arrive de manière parfaitement ponctuelle pour un agenda bien rempli. 14h00. Nous avons au total 17 points à aborder au programme, parmi lesquels le séminaire du 25 février, une enquête pour des formations communes pour le management account et key account, des actions à entreprendre dans le but de recruter de nouveaux adhérents, un nouveau site internet Febin en cours de réalisation, des entretiens qui ont eu lieu avec GfK et d’autres parties. En bref, toutes les activités en cours sont discutées puis traitées. Nous commençons ensuite à mettre au point l’agenda pour l’assemblée des adhérents, et divers sujets passent en revue. 17h00. Les premiers adhérents du conseil d’administration arrivent groupés. Mais nous accueillons aussi traditionnellement un certain nombre de retardataires. Tout comme pour la gestion quotidienne de la Febin, tous les points entérinés ou qui doivent être portés par le conseil d’administration sont traités. Dans la foulée, nous faisons toujours une petite enquête qui permet bien souvent de mettre sur la table une série de points supplémentaires qui doivent être abordés. 18h30. Rassemblement pour une photo de groupe avec tous les participants. Notre objectif est de mettre cette photo en ligne sur notre site. Ensuite, nous buvons encore un verre ensemble dans le show-room de Philips. 19h00. Toute la compagnie se transporte à Anvers pour notre déjeuner annuel. 22h30. Nous finissons la soirée en parlant autour d’un verre dans un café anversois. Une bonne initiative pour apprendre à se connaître hors du cadre professionnel. 24h00. De retour à la maison, je vérifie encore les mails sur l’ordinateur et je me dépêche d’aller me coucher parce que demain à six heures commence une nouvelle journée… Husqvarna investit dans une nouvelle usine suèdoise En 2015 le Groupe Husqvarna ouvrira une nouvelle usine pour la production des chaînes pour tronçonneuses dans la ville Suédoise Huskvarna. Au même endroit sont produit des tronçonneuses, débroussailleuses et turbofils. On investit également dans la capacité de production de cylindres pour les moteurs à deux temps pour les tronçonneuses. Cet investissement total du Groupe Husqvarna s’élève à SEK 1 milliard (environ 114 millions d’euros) pendant deux ans. Grâce à la nouvelle usine, le producteur Suédois jouera ainsi un rôle encore plus important dans les chaînes de tronçonneuses et, bien sûr, le service après-vente. En prenant la production des cylindres des moteurs à deux temps dans ses usines, le Groupe Husqvarna prend le contrôle total des parties les plus importantes de leurs machines. 16 La SMA Belgium, 25 ans et toujours plus vivante Thierry Coeman, le general manager de la SMA Belgium La SMA Belgium, la plate-forme belge d’échange de savoir et d’expertise dans le domaine du Sales management, est sur le point de fêter son jubilé d’argent. C’était l’occasion rêvée de présenter cette association au secteur DIY. À la demande de Publimat News, Thierry Coeman, son general manager, nous fait connaître la SMA. Qu’est-ce que SMA Belgium? Lors de sa création en 1988, la SMA - abréviation de Sales Management Association - se profilait comme une plate-forme de rencontre pour les sales managers du secteur de l’alimentation. Un manager externe a été embauché en 2007 et chargé d’engager un processus de ‘reengineering’, en concertation avec une nouvelle direction. Cet exercice de réflexion a défini pour une stratégie au long terme la nouvelle identité et le positionnement de la SMA: une plate-forme d’échange de savoir pour les décideurs responsables du processus commercial en entreprise. Ce faisant, SMA a évolué de l’association de sales managers vers le sales management. Cette nouvelle ambition s’est traduite par un nouveau profil des adhérents: près de 20% d’entre eux occupent une fonction de direction, certains même de direction générale (Albert Heyn, Gamma, Louis Delhaize, Trafic, Menouquin, Aveve). Le rayon d’action a entre-temps été très élargi, en direction du non-food et du DIY (27%), du B-to-B, et vers les entreprises du milieu pharmaceutique et les prestataires de services (33%) parmi lesquels des acteurs aussi respectables que Danone, Ferrero, Spadel, Belgacom, Mobistar, bPost, Henkel, IBM, Gardena, Vanmarcke, Nestlé, Eltra, Knauf et Omega Pharma. Cette plus grande diversité dans la qualité des adhérents favorise une pollinisation croisée et se montre riche d’inspiration. Que fait la SMA? Le programme annuel repose sur trois principes: apprendre les uns des autres, apprendre des autres et penser ‘out of the box’. Ce qui se traduit concrètement sous forme de business cases, de conférences, de commentaires de livres, et troisièmement par une réflexion philosophique. Des réunions ont lieu chaque mois à Grimbergen en présence d’une centaine d’adhérents. La mission du general manager est d’alimenter ce savoir et cette réflexion, à travers la recherche et la détection d’intervenants de haut rang, et de veiller soigneusement à ce que leur message offre une valeur ajoutée au savoir général de la plupart des adhérents. Quelles sont les ambitions de la SMA? La SMA a récemment franchi le cap des 150 adhérents, ce qui est idéal selon ses membres eux-mêmes. Autrement dit, grandir pour grandir ne saurait être un but en soi. En revanche, celle-ci ne demande qu’à attirer des savoirs complémentaires, en provenance du secteur DIY par exemple. Word of mouth, ou le bouche à oreille, est le meilleur instrument de recrutement de la SMA. D’ailleurs, le content management fait l’objet du plus grand soin. Le site internet revu offre une plate-forme de savoir réservée exclusivement à ses membres, sous la forme de matériel d’étude mis gratuitement à leur disposition. Avec par exemple les très nombreux comptes-rendus que le general manager Thierry Coeman rédige personnellement après avoir assisté à des congrès internationaux, pris part à des workshops, des séminaires,… Comment célébrez-vous ces 25 ans d’existence? Il a été décidé, en étroite collaboration avec la direction et le comité de gestion, de placer explicitement les adhérents au centre de l’événement. Les résultats d’une récente enquête qualitative effectuée parmi eux ont été décisifs: ‘nous formons une agréable communauté mais il faut encore travailler à l’âme de cette association’, disent-ils en substance. Les adhérents se reconnaissent mais sans ‘reconnaissance’. Moyennant un lien plus fort entre eux -disons pour créer un sentiment d’appartenance à une communauténous souhaitons davantage d’interaction à l’avenir. C’est précisément cette interaction qui conduira à la transmission du savoir. Trois exemples: Thierry Quertinmont, CEO de Trafic, est un retailer chevronné qui a une vision à part de la manière dont vous pouvez proposer des articles bon marché en créant une valeur ajoutée sur le point de vente. Et 80% des adhérents connaissent à peine cet homme, alors qu’ils ont tellement à apprendre de lui. Etienne Vrebos, General Manager de Gardena-Husqvarna, a réalisé la symbiose peu évidente, après une opération de fusion, de reprofiler quatre marques, sur le marché ‘consumer’ comme en ‘B-to-B’. Il faut croire que SMA possède en son sein les plus beaux business cases, mais ceux-ci ne sont pas connus de tous. C’est pourquoi le réseautage entre adhérents sera au centre de la célébration du jubilé. Quel sera concrètement le programme? Avec le groupe de travail, la réflexion a été conceptuelle. La communication du nouveau site internet évoque incontestablement un langage marin. C’est pourquoi nous nous sommes mis à la recherche d’un endroit qui parle à l’imagination, en harmonie avec le fil rouge de notre raison d’être: montrer le cap à nos adhérents. Et nous avons finalement choisi le Cruise Terminal, un endroit unique qui sert encore de lieu d’embarquement pour les milliers de touristes visitant Anvers chaque année. SMA a ensuite opté pour une thématique puissante qui répond au schéma des attentes des adhérents: Heading for the Future of Sales Management. Faire délibérément passer le message que cette association qui fête ses 25 ans est prête pour les 25 ans à venir. Il y aura bien sûr une session académique - noblesse oblige - avec les interventions traditionnelles, détaillées, sur le fonctionnement et la vie de l’association. Ensuite la barre sera confiée à deux key notes d’envergure, un homme de réflexion et un homme d’action. Avec le premier, SMA veut réinventer le concept de Sales Management. Avec le second, l’association entend tout simplement montrer que chacun doit avoir les ‘guts’ pour résister à toutes les tempêtes et surfer sur des vagues gagnantes. Pour finir, les adhérents de la SMA souhaitent avant tout ne pas trop se prendre au sérieux. Le programme laissera donc largement la place à l’humour et à la détente. Pour en savoir plus: www.sma-belgium.be 17 Lecot envisage l’avenir avec espoir Lors de la 13ème réception fournisseurs du spécialiste de l’outillage et de la quincaillerie Lecot, Rik Lecot s’est penché sur l’année écoulée et a présenté aux nombreux participants présents les prévisions pour 2013. Très prisés, les ‘trophées LLL’ des meilleurs fournisseurs ont comme à l’accoutumée été décernés aux lauréats. Mieux que la moyenne du marché Les prévisions avancées par Rik Lecot en 2011 pour l’année 2012 se sont avérées totalement correctes. “J’avais prévu six premiers mois favorables, et une fin d’année difficile avec un objectif de 5%”, selon l’hôte de la réception. “Nous avons manqué cet objectif de 5% d’un rien. La faute au mois de décembre qui a été carrément très mauvais. Le groupe a finalement atteint 4,4%, ce qui est toujours mieux que la moyenne du marché et représentait un chiffre d’affaires de 141 millions d’euros. Ces 4,4% constituent la moyenne de résultats très différents, tant au niveau géographique que par segment de produits.” à Marche-en-Famenne et à Nivelles. Nous espérons aussi y disposer de nouveaux établissements d’ici la fin de l’année.” Lecot fête ses 125 ans En 2013, la société Lecot fêtera aussi ses 125 ans d’existence. “Inutile de dire que nous en sommes extrêmement fiers! Autre événement très important pour nos cette année: le salon ‘Lecot-Raedschelders on Tour’ qui se tiendra à Namur et viendra encore soutenir notre solide croissance en Wallonie. Lecot-Raedschelders on Tour remplacera Innovak. Nous trouvons en effet important de promouvoir davantage notre nom.” Les trophées LLL Augmentation prévue en 2013 Rik Lecot a affirmé qu’on ne lui avait jamais posé aussi souvent la question ‘que pensezvous que donnera cette année?’. “Les gens cherchent des confirmations chez les autres pour leurs propres prévisions craintives. Nous ne jouons pas à ce jeu-là et avons budgété pour cette année une augmentation, de notamment 3%. Cela signifie-t-il que nous ne ressentons pas ce qui se passe sur le marché? Que du contraire, en tant que leader du marché vous êtes toujours le premier à le ressentir, mais cela n’empêche pas que nous sommes convaincus que nos investissements des dernières années doivent nous permettre de continuer à croire en la croissance. Au début de cette année, nous ouvrirons un nouvel établissement à Alost. Nous avons aussi acheté un terrain L’an dernier, le système des trophées LLL a changé. “Il n’y a plus de prix distinct des implantations, leurs points sont additionnés avec les sièges principaux de Heule et Maaseik. Le cinquième trophée LLL a, comme promis, été décerné au meilleur soutien pour la Wallonie. Dans la catégorie ‘Electroménager’, Miele l’a emporté sur les autres nominés qu’étaient BSH et Smeg. Pour la ‘Quincaillerie du bâtiment’, Renson a été plébiscité devant Rob et Hettich. Le trophée pour le secteur ‘Outillage’ est revenu à ITW qui a devancé Dewalt, De Arend et Altrex. Dans la catégorie ‘EPI & Fixations’, Blackläder l’a emporté sur Soudal, Delta Plus et Rectavit. Pour le soutien à la Wallonie étaient également nominés Makita, Rob, Delta Plus et ITW, mais c’est finalement Assa Abloy qui a raflé la mise. Varo fête les 50 ans de service d’un collaborateur fidèle Un fait unique pour Varo et même, par extension, pour le secteur DIY: Louis Horemans a été fêté par Varo le 7 janvier 2013 pour ses 50 années de service! Ce collaborateur est entré chez Varo en 1963 en tant que chauffeur-magasinier, à Mortsel où se trouvait alors la société. Son fondateur, Vic Van Rompuy, a vite pressenti d’autres capacités en lui et l’a donc envoyé sur la route en tant que représentant. Louis Horemans a vu s’opérer de nombreux changements au fil des ans chez le distributeur de Lier. Varo a en effet évolué de sa position d’agent local d’outillage manuel européen, pour devenir un acteur à part entière sur le marché mondial des articles DIY. Louis Horemans a su s’adapter rapidement au nouveau contexte et a toujours été une référence très appréciée sur le marché DIY belge. Jeroen Nys, CEO de Varo témoigne: “j’ai en effet connu Louis toute ma vie, et je m’étonne encore de la vivacité et la connaissance du marché qui sont les siennes. Louis est encore au sein de l’entreprise la référence lorsqu’il s’agit de l’introduction et des chances de succès de nouveaux assortiments. Et même s’il va fêter ses 74 ans cette année, il n’est pas encore question qu’il s’arrête. Tant qu’il approche ses clients avec le même esprit commercial ouvert, je ne peux m’imaginer de meilleure alternative. Je suis convaincu que personne d’autre ne peut se vanter d’une carrière de 50 ans chez un même employeur. Félicitations, Louis!” 18 PUBLI Frabel Doors: trois atouts pour séduire la Flandre Frabel Doors, fabriquant et distributeurs de portes intérieurs, est depuis longtemps déjà une valeur sûre. Avec son usine de production et son show-room situé à Dour (près de Mons) et son siège administratif à Montignies-sur-Sambre, dans la région de Charleroi, Frabel Doors a déjà pu marquer son empreinte depuis de nombreuses années dans toute la Wallonie. Elle voudrait à présent développer sont marché sur la Flandre où elle est encore très peu présente. Quelles bonnes raisons auraient les commerces du DIY de se lancer dans un partenariat d’affaires avec cette société du Hainaut? Hervé Vandermiège, Directeur Général de Frabel Doors, en avance trois: la liberté de choix, la livraison rapide (même pour de petits volumes) et une offre forte en design contemporain. (R)établir la confiance En 20 ans, la société Frabel Bois s’est développée en Wallonie et à Bruxelles, jusqu’à s’affirmer comme un leader dans le secteur des portes. Suite à de mauvais investissements, l’entreprise a été entraînée dans une spirale descendante. “Il y a 3 ans, nous avons tout repris: les bâtiments, les machines,…”, explique Hervé Vandermiège. “Nous voulions tout de même conserver le nom Frabel pour rester présent dans l’esprit du marché.” Les circonstances difficiles qui ont précédé la reprise avaient porté un coup à la confiance des clients. “Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre”, assure Hervé Vandermiège, “Tous nos comptes-clients sont garnis et nous en avons développés de nouveaux. Nous pouvons désormais regarder plus loin. Nous ne rencontrons pas de difficultés de développement en Wallonie où tout le monde nous connaît depuis plusieurs années. Aujourd’hui, notre objectif est de nous faire connaître en Flandre et d’y développer des relations d’affaires durables.” 3 armes de séduction Quels sont les atouts dont dispose Frabel Doors pour séduire la Flandre? “Nous avons tout d’abord une large gamme de portes toujours disponibles de stock”, commence Hervé Vandermiège, “Ce qui nous permet de livrer rapidement dans toute la Belgique, même pour de petits volumes. Par exemple, vous pouvez passer une commande inférieure à 800 euros, nous la livrerons.” Le stock de Frabel Doors est constitué de sa propre production et de produits importés. “Dans notre usine de Dour, nous fabriquons beaucoup de portes en bois massif, principalement en chêne, mais nous proposons également d’autres essences comme le sapin, le frêne ou encore le merisier. Nos portes peuvent être livrées avec vitrage posé, insert en aluminium ou encore avec des découpes fantaisies ou des hublots. Nos machines à commande numérique nous permettent un travail de grande précision.” “A côté de notre propre production, nous disposons également d’une large gamme de produits importés, principalement d’Europe. Nous avons par exemple un accord de dis- tribution avec Verniland, une grosse société très connue du Sud-ouest de la France. Ceux-ci n’arrivent pas à pénétrer le marché belge avec certains articles, les commandes n’étant pas assez importantes. Nous stockons donc leurs produits et les vendons en petites quantités afin de répondre à la demande de nos clients.” “Nous avons également conclu un partenariat exclusif avec l’usine allemande Westag. Nous distribuons en exclusivité pour la Belgique le bloc-porte Dekorit® dans 4 coloris.” Il s’agit d’un bloc-porte à âme tubulaire renforcée et huisserie réglable qui les rend très facile à placer. “Depuis quelques mois, nous poussons les portes Dekorit® sur le marché francophone où elles sont très bien accueillies. Nous souhaitons faire de même sur le marché néerlandophone.” Une raison supplémentaire de choisir Frabel Doors comme partenaire: son souci du design contemporain. “En Belgique, beaucoup plus que dans les pays voisins, il existe encore une forte demande pour le chêne classique rustique”, constate Hervé Vandermiège. “Et vous en trouverez toujours chez nous. Néanmoins, lors de la reprise il y a 3 ans, nous avons profité de l’occasion pour revoir et renouveler la gamme proposée par Frabel Doors, notamment en y ajoutant de nou- veaux modèles. Aujourd’hui, nous misons de plus en plus sur le design contemporain.” Les amateurs de design peuvent également trouver chez Frabel Doors des lambris (Verniland) proposés dans 3 profils avec 6 finitions différentes; le tout livrable en petite quantité, bien évidemment. Pour tous renseignements complémentaires: www.frabeldoors.com 19 La crise oblige DGN Retail à licencier Après le surprenant départ de son directeur Paul Burger et la renonciation à la fusion planifiée avec la chaîne de jardineries Life & Garden à la fin de l’an dernier, DGN Retail revient à la ‘une’. Il ne s’agit pas de bonnes nouvelles, car l’organisation de services qui est derrière les chaînes néerlandaises Hubo, Multimate et Fixet annonçait récemment treize licenciements en interne. En outre, cinq contrats temporaires ne seront pas prolongés. Ces mesures drastiques s’inscrivent dans le cadre de la restructuration de l’organisation. “La stratégie pour la période 2013-2015 aboutira à un DGN Retail sain, capable de servir les entrepreneurs adhérents de manière excellente, sur un marché DIY très rétréci”, peut-on lire dans le communiqué de presse. Brèves de l’étranger Avec un investissement total de 375 millions d’euros, le groupe français Adeo entend ouvrir quinze magasins Leroy Merlin en Russie durant les cinq années à venir. S’il y parvient, son parc de points de vente passera ainsi de 23 à 38. Pour cette expansion, le groupe vise principalement les villes russes comptant de 100.000 à un demimillion d’habitants. Mr. Bricolage annonce être sur le point de faire ses premiers pas au Cameroun. La chaîne a pour cela signé l’an dernier un contrat avec un partenaire local de franchise. Le tout premier magasin devrait ouvrir ses portes à Douala, la plus grande ville du pays. Mr. Bricolage n’exclut pas la possibilité de tenter sa chance dans d’autres pays francophones du continent africain. La chaîne française a fait connaître précédemment son intention de développer un réseau de points de vente à Chypre, où elle a également conclu un partenariat avec un acteur local. Brico Depôt, une des enseignes du groupe britannique Kingfisher, voudrait lancer sept points de vente sur le marché espagnol. Il se dit que les magasins de Palma de Majorque, Lleida et Ferrol devraient ouvrir leurs portes avant l’été. Il faut y ajouter deux ouvertures à Séville et une à Tarragone, la dernière à Majadahonda (près de Madrid). Système de nivellement pour carrelages : pour une planéité parfaite Kit de nivellement complet : 100 clips, 100 cales et 1 pince spéciale Exécution simple et rapide Planéité parfaite du carrelage NEW KLS - Knauf Levelling System Avec le Levelling System, Knauf entend aider le client à carreler à la perfection. Le système permet au carreleur de disposer, à son rythme et sans peine, les carrelages à la bonne planéité. Une mise en oeuvre aisée, garantie par les clips, les cales et la pince spéciale, en fait la solution tant attendue. Des clips ou des calles supplémentaires sont disponibles en sacs plastiques de 100 pièces. Knauf - Rue du parc industriel, 1 - B-4480 Engis - Tél: 04-273 83 11 - www.knauf.be AkzoNobel vend à PPG sa branche nord-américaine AkzoNobel, le premier fabricant de peinture au monde, va se défaire de ses activités ‘peinture’ des États-Unis, du Canada et de Porto Rico. La division ‘peinture décorative’ nord-américaine est vendue pour 1,0 5 milliards de dollars, soit plus de 800 millions d’euros, à PPG industries, concurrent du fabricant. La nouvelle a été rendue publique à la fin 2012 par AkzoNobel. Le producteur néerlandais de peinture veut, avec ses peintures décoratives, se tourner vers l’Europe et les marchés à forte croissance, sur lesquels il prend des positions de leader. Akzo Nobel reste cependant présent en Amérique du Nord avec ses divisions Performance Coatings et Specialty Chemicals. En Amérique du Nord, la division ‘Deco’ emploie environ 5.000 salariés répartis sur huit usines. Le contrat passé rapporte 875 millions de dollars cash à Akzo Nobel. (Source: Trends.be) Une année 2012 difficile pour le DIY belge L’année 2012 n’a pas été bonne pour le marché belge du DIY, qui enregistre une perte de 2,6% de son chiffre d’affaires, en like-for-like s’entend. Car, si nous ne tenons pas compte du fait qu’une quinzaine de magasins ont ouvert leurs portes en 2012, nous pouvons voir que le chiffre d’affaires annuel a en fait augmenté de 1,8%, pour atteindre un montant très proche des 2,15 milliards d’euros. Avril en particulier a été un mois désastreux. Le groupement ProDiy grandit ProDiy, un groupement de commerces DIY indépendants répartis sur toute la Flandre, est parvenu à recruter deux nouveaux adhérents. Il s’agit du Bouwstock Dewulf , de Roulers, et d’Elektra Smet d’Eksaarde. Ceux-ci ont rejoint le 1er janvier 2013 la famille ProDiy, qui compte maintenant dix-sept magasins. Le groupement, dont la centrale se situe à Erembodegem (Alost) préfère ne pas annoncer s’il attend encore de nouveaux adhérents pour cette année. 20 PUBLI L’outsider sympathique du marché de l’outillage dans les secteurs DIY & Garden Dire que Vincent Rinié a déjà traversé bien des eaux au cours de sa vie professionnelle relève de la métaphore. C’est ce Français qui a placé les marques Wolfcraft et Gardena sur la carte internationale en ouvrant des filiales étrangères à travers l’Europe. Il espère maintenant conduire vers le même succès un autre fabricant allemand d’outillage, une marque B cette fois, à forte notoriété en Allemagne, Autriche et Suisse. C’est ainsi qu’il a fondé Einhell France à l’automne 2008, et qu’il se lance depuis peu dans une conquête du marché du Benelux dans laquelle il met en jeu son savoir-faire et son expérience. Publimat News lui a rendu visite à Roissy, près de Paris. Mieux ancrés dans le jardinage Il y a déjà plus de quatre ans que la filiale française Einhell a vu le jour. Vincent Rinié, fondateur et actuel président d’Einhell France: “Nous avons dû partir de rien. Ce qui présente certes des avantages, notamment du fait qu’il n’existe aucun préjugé autour de la marque, mais il faut en revanche énormément de temps et de patience pour créer une certaine notoriété.” Einhell France emploie actuellement quinze personnes. Du fait que la plupart d’entre elles avaient déjà de très nombreux contacts en tant qu’anciens collaborateurs de Gardena, cette nouvelle marque a très rapidement su se frayer un chemin sur le marché français, auprès de chaînes de jardineries de premier plan telles que Truffaut, Jardiland, Delbard, Villaverde ou Botanic. “Nous sommes d’ores et déjà bien ancrés dans le segment du jardinage, alors que notre présence et notre notoriété restent plutôt limitées dans le canal DIY, où Mr Bricolage commence à nous ouvrir ses portes. Ceci parce qu’il s’agit d’un marché très fermé et sur lequel les ‘premium brands’ sont déjà assez fortes, tout comme les marques de distributeurs. Ce qui nous laisse peu d’espace. Dans la branche du jardinage, on voit beaucoup moins de private labels, ce qui facilite la tâche des marques ‘B’ désireuses de conquérir leur place en rayons. Malheureusement, nos produits ne sont pas distribués par Castorama et trop peu chez Leroy Merlin, qui représentent ensemble 70% du marché DIY français. Notre réseau de distribution se compose principalement de chaînes indépendantes de plus petite envergure telles que Mr. Bricolage, Bricomarché, Les Briconautes, La Boîte à Outils, etc.” Parts de marché Einhell ambitionne de conquérir d’ici 2015 une part de marché de 5% chez nos voisins français. Un objectif réalisable, à en croire Vincent Rinié. “Étant donné que le territoire est si vaste, il faut beaucoup de commerciaux pour pouvoir s’implanter. Sans faire énormément de bruit, nous essayons de gagner la confiance des retailers et de créer ainsi un buzz à travers le bouche-à-oreille. Nous mettons tout en œuvre pour être perçus comme une marque sympathique offrant de bons produits et un excellent service. D’où notre slogan ‘Einhell, Bien fait’. Par opposition aux marques ‘A’, nous sommes obligés de nous montrer efficaces et créatifs. Ce qui fait de nous un outsider. Nous n’en sommes encore qu’au début d’un long parcours, mais nous sommes sur la bonne voie à mon avis. Et certainement dans la branche française du jardinage, auprès de laquelle Einhell bénéficie depuis peu d’une belle reconnaissance!“ “Pour les retailers à qui un volume trop faible ne permet pas de développer leur propre marque de distributeur - disons de la maintenir rentable - une marque ‘B’ forte comme la nôtre offre une alternative appréciable. D’ailleurs, un distributeur ne développe pas lui-même ses private labels, il les achète tout simplement. À la différence de ce que fait Einhell. Car nous assurons nous-mêmes le développement et la production.“ De plus, selon Vincent Rinié, ces produits, qui offrent une qualité équivalente à celle des marques ‘A’, garantissent également une marge élevée au client retail. Et ce malgré une différence de prix de 20 à 30%. “Ce qui signifie que nous offrons une alternative moins chère aux marques ‘A’, généralement plus coûteuses, mais aussi une alternative de meilleure qualité aux marques de distributeurs. Qui achète nos produits? Principalement des consommateurs attentifs aux prix qui veulent ou sont obligés de dépenser moins, mais qui n’ont pas du tout l’intention de reculer sur la qualité.” Gamme bleue, gamme rouge “Einhell se positionne dans la moyenne gamme avec Red Line, qui nous place qualitativement au niveau de Bosch vert”, poursuit Vincent Rinié. “Avec Blue Line, l’assortiment de base, nous pouvons facilement concurrencer les private labels. De plus, la qualité des nombreux nouveaux produits lancés chaque année par Einhell s’améliore sans cesse. Elle est toujours associée à un design à la fois beau et ergonomique, ce qui est également essentiel. Einhell dispose de son un bureau de design spécialisé. Nous sommes aussi attentifs au fait que les femmes sont de plus en Vincent Rinié, Einhell France & Benelux plus nombreuses à bricoler, et tenons compte du vieillissement de la population.” Rinié annonce que l’ensemble de l’assortiment Einhell sera à terme de couleur rouge, ce qui devra rendre la marque encore plus facilement identifiable sur les points de vente. Il souligne au passage qu’un certain nombre de produits de la marque portent le label Eco Power: il s’agit pour le moment des nouvelles pompes d’évacuation et d’arrosage, des aspirateurs eau et poussière et des aspirateurs-souffleurs de feuilles. “Grâce à une technologie efficace, vous obtenez d’ailleurs un rendement plus élevé, alors même que la consommation énergétique de l’appareil est réduite. Nous veillons de plus à ce que nos machines soient faciles à recycler en fin de vie.” Einhell Benelux Einhell Benelux, dont le siège est à Breda, existe depuis plus longtemps que l’entreprisesœur fondée en France. “C’est précisément la situation inverse: Einhell est bien représentée dans le DIY, et un peu moins présente dans le secteur du jardinage”, explique Vincent Rinié. “Le plus important, c’est que nous y avons une belle réputation, c’est une bonne base pour poursuivre notre développement. N’oublions pas que nous n’avons plus à attendre de croissance spectaculaire en volume sur les marchés DIY & Garden. Mais d’un autre côté, je ne prévois pas de recul marqué. Car quelle que soit la manière dont vous considérez la situation, les gens continueront toujours à investir dans leur maison et leur jardin. Indépendamment de ceci, les fournisseurs qui veulent faire la différence au cours des prochaines années devront trouver davantage à offrir que simplement ‘des produits de qualité’. Le service jouera un rôle toujours plus important, j’en suis absolument convaincu. Et Einhell a toujours beaucoup investi dans le service!” D’ailleurs, selon Vincent Rinié, le degré de service ne peut que continuer à s’améliorer au cours des prochaines années. Et d’abord en travaillant à des synergies entre le Benelux et la France dans différents domaines. “Autrefois, on notait souvent un manque de cohérence entre ces deux marchés, alors justement qu’ils possèdent tant de points communs. Il est tout de même insensé de faire deux fois ce qui pourrait n’être fait qu’une fois?! Ceci permet donc d’éviter de nombreux coûts inutiles. Sur le plan logistique par exemple. Ainsi, avant la fin du premier semestre, le stock d’Einhell Benelux sera installé dans notre dépôt de Compiègne, au nord de Paris. Nous voulons également harmoniser l’assortiment: notre objectif est d’offrir d’ici la fin 2014 une gamme identique pour les deux marchés. Il existera toujours beaucoup de produits typiques du marché français ou du Benelux, mais ceux-ci représenteront au maximum 2% de notre volume total. En conséquence, notre assortiment apparaîtra globalement très cohérent.” Unir les forces A la fin de l’année dernière, le siège de la société en Allemagne a demandé à Vincent Rinié s’il se sentait éventuellement prêt à assurer en personne la direction générale d’Einhell Benelux. “J’assure donc ces fonctions depuis janvier 2013”, déclare celui-ci. Le changement de direction s’est accompagné d’une réorganisation poussée au niveau du Benelux. Le managing director pour la Belgique, a quitté l’entreprise le 31 décembre, mais son collègue néerlandais Gerard Breukelman, resté à bord, supervisera les ventes sur le marché Néerlandais et Flamand, à partir du siège de Breda. L’entreprise a embauché pour la Flandre un représentant, Peter Bogaerts, qui sera aussi sous les ordres de Gerard Breukelman. Le représentant pour le marché wallon, Pascal Vandenbosch, sera quant à lui sous les ordres du directeur des ventes d’Einhell France, Jean-Christophe Coqueret et de Vincent Rinié, qui a donc désormais en mains la direction générale des activités d’Einhell en France et au Benelux. Bosch en tant que référence Pour ceux qui auraient pu passer à côté de l’information, Einhell a fait parler de lui dans les médias au printemps 2012 avec la reprise de KWB Tools, un fournisseur international d’accessoires pour power tools et d’outillage manuel pour les segments professionnel et DIY. Autrement dit, un complément parfait à l’assortiment existant, ce qui devrait favoriser davantage encore l’essor d’Einhell. Pour finir, nous avons souhaité que Vincent Rinié nous dise qui est selon lui le meilleur de la classe lorsqu’il s’agit d’outillage. Il n’a pas eu à réfléchir longtemps pour nous répondre. “Sur le marché français, c’est Bosch, sans aucun doute. Pourquoi? Parce qu’ils sont parvenus, après beaucoup d’efforts, à un niveau de service sur lequel tout le monde peut prendre exemple. Je veux pouvoir dire aux consommateurs: Einhell, c’est bien fait, vous ne serez jamais déçus, car nous sommes aussi bons que Bosch. Et nettement moins chers qui plus est (rire)!” 21 PUBLI Une belle saison de jardinage 2013 avec COMPO La nouvelle saison de jardinage est sur le point de démarrer et COMPO propose des innovations particulièrement intéressantes assorties de promotions attrayantes pour aider les consommateurs aux mains vertes à réaliser un jardin superbe au gazon d’un vert profond. COMPO SANA 50% Plus Léger Les chiffres ne mentent pas: le nouveau terreau universel COMPO SANA 50% Plus Léger est un véritable succès. La qualité irréprochable du produit et ses nombreux avantages (action universelle, poignée, emballage à poser debout, engrais à durée d’action 12 semaines, volume 100%,...) ont su convaincre les commerçants de reprendre celui-ci dans leur gamme. Mais le large éventail de matériel publicitaire proposé, tel que les displays, totems, posters et calicots, apportera en outre un soutien fort à ces produits de jardinage. Le lancement du ‘blockbuster 2013’, prévu pour le mois d’avril, s’accompagnera d’une campagne de télévision nationale. Dix voyages en montgolfière pour quatre personnes seront en outre offerts à d’heureux consommateurs tirés au sort, par le biais du site www.compo-promotions.be. Mais vous aussi pouvez tenter votre chance de gagner un de ces voyages. Votre représentant COMPO se fera un plaisir de vous en dire plus! Engrais liquides Il suffit d’ajouter un bouchon d’engrais liquide de 10 euros sera proposée sur les emballages de 6 kg (soit 200 m²), de 7,5 kg (pour 250 m²) ou de 12 kg (pour 400 m²): une incitation de plus pour les amateurs de jardinage qui visitent vos rayons à se mettre en quête des engrais pour gazon COMPO Floranid®. Mauvaises herbes ‘KO en 24 heures’ Ne pensez plus seulement ‘glyphosate’ à pro- également un atout supplémentaire. COMPO sur le web Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à s’informer sur internet pour chercher à résoudre leurs problèmes de jardinage et trouver des produits appropriés. Le nouveau site www.compo.be, particulièrement convivial, qui sera lancé ce printemps, offrira encore plus de conseils pratiques de jardinage au consommateur. Avec des menus simples à utiliser, un récapitulatif pratique des produits et un calendrier de jardinage bien conçu, COMPO fera honneur à son image d’expert en jardinage. Afin que le consommateur puisse également s’informer sur internet lorsqu’il est dans les rayons du point de vente pour trouver en quelques secondes les renseignements nécessaires sur les produits COMPO, la marque a pourvu ses emballages de codes QR. clients, et qui sera organisé sur quatre sites de Belgique. En deux heures, l’assortiment de produits sera examiné à la loupe, les avantages de chacun d’eux seront expliqués avec précision et les commerçants seront informés de ce que représentera la future ‘licence phyto’. Chaque session de formation s’achèvera par un moment de détente proposé sous la forme d’une séance de karting. Il n’est pas évident de bien connaître les produits phytosanitaires, c’est pourquoi vous pouvez également, en tant que commerçants, vous adresser à l’académie des plantes COMPO (www.compo-academiedesplantes.com). Sur cette plate-forme accessible 7 jours/7 et 24 heures/24, vous pourrez tout découvrir de la lutte contre les mauvaises herbes, les insectes et les maladies, et même tester vos connaissances en la matière grâce à pos de COMPO Resolva® 24H. Ce désherbant à action systémique contient en fait une seconde substance active (Diquat) qui garantit une destruction plus rapide des feuilles. Contrairement aux formulations classiques à base de glyphosate, ce produit peut être mis en œuvre lorsque la température extérieure est inférieure à 15°C, et reste très efficace même associé à une eau dure. Le consommateur bénéficie en outre d’un petit ‘plus’ appréciable: à l’achat d’un flacon de COMPO Resolva® 24H de 700 ml, il pourra se faire rembourser 7,50 euros! Autres produits-phares Les autres produits-phares de la gamme à l’eau d’arrosage: impossible de faire plus simple, cela aussi COMPO l’a compris. Avec les nouveaux engrais liquides COMPO, cette facilité d’emploi est clairement mise en avant. Les différentes formules sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque type de plante. Des displays munis d’un affichage attrayant permettront au consommateur de constater en un regard que ces engrais garantissent des plantes robustes à la floraison exubérante. Ils contiendront en outre des bons de réduction de 0,75 euros par flacon Un gazon parfait avec Floranid® Les engrais pour gazon COMPO Floranid® ont déjà fait la preuve de leur efficacité. Ces engrais de qualité, respectueux de l’environnement, actifs pendant cent jours, garantissent un gazon robuste d’un beau vert foncé, sans mousse ni mauvaises herbes. Soulignons le dosage très faible du produit, à environ trois kilos pour 100 m², à comparer à celui des engrais organiques utilisés dans la proportion de 15 kilos par 100 m². Les professionnels sont convaincus de son efficacité. Une action ‘remboursement’ pour un montant Bien connaître les produits: un must! COMPO ont eux aussi leur place dans toute gamme retail de choix! COMPO Axoris Triple combat non seulement les insectes, mais aussi les maladies et les araignées rouges. Grâce à sa triple action, ce produit unique est largement en tête devant la concurrence. Avec plus de 232 applications, COMPO Karate® Garden est aussi parmi les vedettes. Cet insecticide dont l’action peut durer jusqu’à quatre semaines est aussi efficace contre les insectes parasites des fruits et légumes, et offre une alternative idéale aux produits à base de Bifenthrine. La brièveté du délai d’application avant récolte est Les consommateurs sont en permanence à la recherche d’informations utiles qui peuvent leur être proposées sur le point de vente par le biais de brochures ou même de films. Mais le conseil d’un vendeur reste la meilleure base. C’est pourquoi COMPO organise un Training Roadshow auquel prendront part 150 de ses un module spécialement conçu. Vous le voyez, la nouvelle saison de jardinage s’annonce prometteuse avec COMPO! Pour en savoir plus sur nos produits et promotions, prenez contact avec votre représentant COMPO, ou venez visiter notre site internet www.compo.be. 22 Omni-Cross-SellingMulti Channels La nouvelle année a déjà accouché d’un mot magique! En effet, chers faiseurs vous-même, nous venons à peine de finir de digérer les derniers restes des repas de fête et des réceptions obligatoires de Nouvel An que notre estomac doit à nouveau absorber du lourd. Les observateurs de tendances et les spécialistes du marketing assez alertes le connaissent depuis quelque temps: ce nouveau mot magique du retail est un fait. Si vous n’êtes pas déjà massivement passés en mode multi-channel ou, mieux encore, omni-channel, alors vous êtes d’ores et déjà perdus dans notre société multimédia. Mix clicks & bricks, mélangez de l’internet et de l’extranet avec une petite sauce Web, faites patienter vos partisans avec un coulis de blogs, de pages Facebook, de Tweets et LinkedIn, assaisonnez avec Vimeo, Instagram et Pinterest, et gardez encore un peu de Google Plus, Scoop.it ou Tumblr pour les clients les plus difficiles. N’oubliez pas de terminer avec une Four Square- dance. Vous ne suivez plus? C’est dommage, mais hélas: vous avez perdu la bataille pour conquérir le consommateur ! À côté du fait au moins aussi grave que votre score Klout vient d’atteindre un niveau dramatique... Devons-nous tous nous mettre à embaucher quelques ‘nerds’ pour gagner encore des parts de marché? Bien sûr que non. Car de même que nous étions confrontés pendant quelques années au X-selling et au Category Management (aussi utile que cela puisse être!), ce n’est pas parce qu’il tonne que la foudre va tomber. Mais c’est un fait, nous ne pouvons pas laisser passer cette évolution sans bouger. Le consommateur a de plus en plus voix au chapitre, c’est du moins ce qu’il pense. L’inconvénient de tous ces médias sociaux qui demandent peu d’efforts est qu’on peut partager rapidement une ‘opinion’, et que chacun peut lâcher toutes sortes de propos de manière irréfléchie, voire même gratuite. On pourrait peut-être comparer ce phénomène aux bons vieux commérages, mais alors poussés à un tel tempo que mon arrière-grand-tante vieille fille en perdrait le Nord. Ou à des propos rudes de comptoir, mais à ce point incontrôlés que les Outlaws en pâliraient. Un terme beaucoup plus important à retenir est donc celui de ‘monitoring’. Plus les canaux que vous utilisez pour proposer des biens ou des services sont larges et plus il devient difficile de tous bien les suivre. Tout comme dans le cas du X-selling: lorsqu’un même produit est proposé dans quatre endroits de votre magasin, la gestion de stocks devient proportionnellement plus difficile. Cette année sera donc fatigante, car suivre autant de conversations à la fois n’est possible qu’à un sourd. Le sage conseil de Tante K... euh, de Zio* Ferro: pensez avant d’agir! R. FERRO *branchez votre traducteur italien - français CARTOON DU MOIS PEOPLE MOVING Peggy Boeykens travaille chez Aquaplan depuis janvier 2013 en tant que Marketing & Sales Manager Benelux, à la suite de Luc Van Schil. Aquaplan, une division du groupe Atab, est spécialisée dans la couverture, l’isolation et les produits d’étanchéité pour le marché DIY. Peggy Boeykens était précédemment Marketing Manager chez Douwe Egberts Professional Belux, une division de DE Masterblenders 1753. Kristian Van de Cauter, ancien general manager de Scotts Benelux, relève un nouveau défi professionnel. En début d’année, il a rejoint Compo France pour y occuper les fonctions de Sales & Marketing directeur. Joseph Thienpont, general sales manager de Brabantia Belgium, est parti en pension après 40 ans de carrière. Son successeur vient de l’entreprise en la personne de Christa Alders, qui travaille depuis 1997 pour Brabantia, principalement à l’étranger. Après avoir occupé le poste de key account manager chez Brabantia Belgium, elle devient Director of Sales Belux . Chez Intergamma, Robert Sonder prendra le 1er avril prochain les nouvelles fonctions de directeur Programma Olympus. Il sera responsable du développement et de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie cross channel, axée sur le client. Étant donné que ces activités prennent sans cesse plus d’importance sur le marché actuel, il a été décidé de créer une nouvelle fonction de direction. Frank Mortel est actuellement manager Programma Olympus, et ce jusqu’au 1er mai 2013. Il deviendra ensuite manager de la centrale d’achat. Robert Sonder est encore directeur de Ter Steege Handel BV, franchisé de deux magasins Gamma et de 13 Bouwmaat. Aat Van der Meer (50) a été nommé en début d’année Country Manager de Dachser Luxemburg. Van der Meer occupait déjà les mêmes fonctions pour les Pays-Bas (depuis 2007) pour la Belgique (depuis 2009), de sorte que Dachser se trouvera maintenant pour tout le Benelux sous la conduite d’une seule personne. Elrich Huwer, chef d’entreprise de Globus Fachmärkte, a été élu à l’assemblée des adhérents du 4 décembre 2012 nouveau président de BHB Heimwerken, Bau und Garten, la fédération retail allemande du DIY, de la construction et du jardin. Il reprend ainsi le flambeau des mains de Michael Baumgardt, managing director de Zeus, qui laisse son siège. COLOFON DIRECTION EN REDACTION OMICRON sprl ÀÃÌÀ>>ÌÊ£ÈLÊUÊnÇÎäÊiiÀi /j°\ÊäxäÉÓxäÊ£ÇäÊUÊ>Ý\ÊäxäÉÓxäʣǣ [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe ÀÃÌÀ>>ÌÊ£ÈLÊUÊnÇÎäÊiiÀi PERIODICITE Parait 6x par ans: fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec. ABONNEMENTS ÀÃÌÀ>>ÌÊ£ÈLÊUÊnÇÎäÊiiÀi Tél.: 050/250 170 6 édition: 40 euro REDACTEUR EN CHEF Alexander Bouckaert REDACTION Wim Vander Haegen Solange Tastenoye Kristof Dams PRODUCT MANAGER Christophe De Clercq TRADUCTION Catherine Csontos PRODUCTION & LAY-OUT Robbie Vosté IMPRIMERIE PERKA Industrielaan 12 9990 Maldegem Tél.: 050/716 071 Fax: 050/716 830 REGIE PUBLICITAIRE OMICRON sprl Tél.: 050/250 170 Fax: 050/250 171 Nederlandse versie op aanvraag COPYRIGHT PUBLIMAT NEWS © 2013 Ce périodique est protégé par le droit d’auteur : aucune reproduction, diffusion ou communication analogue ou digitale de cette parution ne peut être effectuée sans autorisation écrite de Omicron sa (tél.: 050/250 170) www.presscopyrights.be Lid van de Unie van de Uitgevers van de Periodieke Pers 23 AU E V NOU IS R O COL BLOC PORTE MÉLAMINÉ DekoRit STOCK PERMANENT 4 couleurs 4 largeurs de portes 7 épaisseurs de murs Qualité UNIQUE Âme tubulaire renforcée Pose rapide Huisserie réglable PRODUCTION SUR MESURE Nombreux modèles et design disponibles Du plus contemporain au plus traditionnel L A P E I N T U R E FA C I L E À V I V R E W E N5 COLORS 2 5 R T # T ER N V E V RS # UN 3 E 70 # 1 77 7 # 5 00 GE 15 N E W CO LO JA AN # 201 OR GRIS TA U P E # 3 0 7 1 E # 57 TA U P TA U 21 # 7 E P 1 E M A U W FO M V A RM R # E U V 5 E E OS ULA R TU T 4 8 # # 40 2 69 QU O 7 80 # 6 E IS UO URQ 568 ISE # TURQUOISE # 301 BLEU # 747 Disponible en 2,5 L et maintenant aussi en 1 L