Monsieur le Président
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Monsieur le Président
Lettre Ouverte à Nicolas Sarkozy, Président de la République Française « Pour rétablir ma dignité et la vérité, j’exige ma légion d’honneur » Monsieur le Président, Je suis aujourd’hui comme vous un citoyen Français qui aime profondément son pays et qui est meurtri d’avoir été abandonné par ceux que j’ai si loyalement servis. En effet, vous connaissez l’affaire d‘une l’histoire qui porte un jour devant la Justice de notre pays des faits aussi invraisemblables que manipulables appelés abusivement par les marchands de bons mots « L’Angolagate ». J’ai conscience que vous écrire cette lettre médiatique est à nouveau prendre le risque de la réouverture de la « boîte de pandore » et la charge du juge Courroye. Pourtant, ma foi en l’avenir demeure intact même si ces 10 dernières années de ma vie ont été sacrifiées sur l’autel du secret défense et de la couardise des politiciens français qui vont ont précédés. Je n’ai pas peur de parler, de dire la vérité, celle que l’on a tant voulu museler dans la bouche de toutes les bonnes volontés. Celle qui est enfin apparue au grand jour ces dernières semaines pendant le procès en appel, par la voix d’un grand commis de l’Etat comme le Général Douin, ancien chef d’état-major lors de la libération des deux pilotes Français en Bosnie quelques mois après l’élection de Jacques Chirac en 1995. Comment est-il seulement possible que la France soit à ce point sourde et aveugle, si la Justice elle est loin d’être impartiale ? Comment pouvez-vous accepter que la patrie des Droits de l’Homme traite l’un de ses héros comme un vulgaire bandit de grand chemin que l’on décrit dans les romans ? Et si cette histoire montée de toutes pièces par des politiciens sans vergogne n’avait pas brisé ma vie personnelle, je pourrais sans doute en écrire le scénario pour un film, tant le scripte paraît si bien rodé, avec de réelles complicités au plus haut sommet de l’Etat. Mais Non, Monsieur le Président, je ne suis coupable de rien ! je n’ai évidemment jamais acheté de quelconque médaille qui me vaut la vindicte du parquet au point de vouloir me priver de liberté pendant 6 ans. Non seulement je n’ai rien payé, mais je suis certainement en France le seul homme civil a avoir obtenu son ordre de chevalier dans le mérite sur le contingent personnel du président de la République Jacques Chirac, en échange d’avoir risqué ma vie pour sauver celles de citoyens Français. En effet, mon honneur doit être lavé car au cours de ma vie, j’ai financé quatre opérations de sauvetages pour l’Etat Français et grâce à mon concours, 9 citoyens en danger de mort, ont pu être rapatriés dont 6 officiers dans l’exercice de leur fonction. Je suis un héro Monsieur le Président et je mérite aujourd’hui pour réhabiliter ma dignité et celle de ma famille, d’être promu immédiatement officier dans l’ordre de la Légion d’Honneur. Vous en avez les moyens et le pouvoir dès la promotion de Pâques si toutefois vous voulez bien admettre comme ont dit avant moi le Général Douin et Raymond Nart, ancien patron de la DST, que la France à une dette d’honneur envers moi. J’ai quitté ma terre natale à l’âge de 20 ans pour rejoindre le pays que je croyais être le plus éclairé au monde. J’ai toujours accepté tous les défis et combats les plus difficiles pour gagner la confiance des responsables politiques et économiques. Mais je constate avec amertume que je suis le nouveau capitaine Dreyfus du XXIe siècle et que l’histoire se répète…. Je n’ai jamais hésité à dépenser une partie de la fortune que j’avais honnêtement gagnée pour venir en aide aux plus démunis, pour soutenir les opérations les plus risquées et les plus secrètes de l’Etat Français. J’ai toujours encouragé les relations diplomatiques entre la France et la Russie et ai accepté d’être un facilitateur économique lorsque le mur de Berlin est tombé. J’aime la France à un point dont ni vous ni personne ne pourrez jamais mesurer car loin de venir du sérail, comme Monsieur Juppé, Monsieur Villepin et Monsieur Chirac, moi je ne suis qu’un petit russe qui n’aurait jamais dû gagner de l’argent et être à un tel niveau de respectabilité dans le monde. À 60 ans, je comprends désormais à quel point les préjugés sont ancrés et combien il est plus facile pour une noblesse d’Etat de faire porter le chapeau à un homme qui n’a ni les réseaux administratifs, ni judiciaires…… Oui, j‘affirme que ce que la Justice me reproche est une tartufferie dont les acteurs principaux sont jacques Chirac, ses enfants spirituels villepin et Juppé ainsi que leur arme de destruction massive en la personne d’un petit gardien de prison, un jour fait Roi à la Cour présidentielle pour devenir le Juge Courroye. À quelques semaines du verdict de l’Appel de ce procès dans lequel je n’ai jamais pu venir dire ma vérité, je souhaite prendre à témoin l’opinion publique et lancer un appel à tous ceux qui doutent aujourd’hui de la parole des hommes politiques. Car vous savez aujourd’hui qu’à l’heure de Wikileaks et de la démocratisation de l’information, les esprits ne sont plus aussi manipulables qu’auparavant. Et la montée du Front National n’en n’est qu’une banale expression. Monsieur le président, vous savez bien qu’il n’y a jamais eu de trafic d’armes illicite en Angola. Tous vos services de renseignements ainsi que ceux de la Défense Française ont attesté du contraire. Vous savez pertinemment que je suis victime d’une cabbale politicomédiatico financière et qu’il faut bien « un dindon de la farce ». Vous êtes bien placé pour savoir à quel point la France a à perdre en laissant faire le Juge Courroye et ses complices avec l’ensemble des vices de procédure connus de tous désormais. Vous avez distingué l’année dernière ce même juge Courroye…..mais quels sont ses états de service ? A-t-il comme moi au péril de sa vie, sauvé une partie de l’humanité ? A-t-il consacré une partie de sa vie à aider les autres ? Ou vous sentiez-vous en quelque sorte, son obligé à ce moment-là ? Monsieur le Président, je vous le demande, aidez-moi à rétablir mon honneur et me permettre ainsi de revenir dans mon pays. Il y a tant de choses à faire et à bâtir, alors pourquoi vouloir à tout prix accepter cette situation inique ? À quelques mois de l’élection présidentielle, j’espère que vous choisirez plutôt la victoire et les honneurs que le mensonge et le déshonneur….. Je sais à quel point l’absence de la France et son rayonnement historique en Afrique, sont aujourd’hui voilés et abîmés par cette honteuse affaire qui blesse nos amis Angolais, au point que la prospérité et la grandeur de notre pays ne sont plus une priorité. Je peux encore vous aider, être utile à mon pays et telle une querelle d’amoureux, je souhaite plus que tout la réconciliation, mais elle est exigeante car elle implique la vérité, le désaveu de celui-là même qui a décidé de me « tuer » et aussi et surtout par la reconnaissance officielle de la France de tous mes mérites et actes de bravoure. J’attends donc ma nomination dans l’ordre de la Légion d’Honneur avec impatience….. Dans l’espoir que cette lettre vous fera agir comme vous le faites chaque jour pour l’ensemble des otages Français dans le monde et notamment Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier…. Je suis moi aussi l’otage du juge Courroye et de tous les mensonges d’état qui ont besoin d’un nouveau capitaine Dreyfus…. Sachez enfin que je continuerai à clamer mon innocence aussi longtemps qu’il y aura des hommes honnêtes et capables de discerner le bien du mal et n’oubliez jamais que la vérité finit toujours par éclater…. Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le Président à l’expression de ma très haute considération. Arcadi Gaydamak Chevalier dans l’ordre national du mérite