DP Louvre Pavillon de l`Horloge.pub

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DP Louvre Pavillon de l`Horloge.pub
Dossier de presse
Accueil des publics
6 juillet 2016
Aile Sully
Le Pavillon de l’Horloge
Découvrir le Louvre
Contact presse
Marion Benaiteau
[email protected]
Tél. 01 40 20 72 26 / 06 88 42 52 62
1
Sommaire
Communiqué de presse
Page 3
Parcours du Pavillon de l’Horloge
Page 5
Un espace accessible aux visiteurs en situation de handicap
Page 13
Les acteurs du projet
Page 14
Repères chronologiques sur l’histoire du Louvre
Page 16
Autour du Pavillon de l’Horloge : conférences, publications
Page 22
Visuels de presse
Page 28
2
Communiqué de presse
Accueil des publics
6 juillet 2016
Aile Sully
© 2013 musée du Louvre / Olivier Ouadah
© Dream On
Le centre d’interprétation dédié à
l’histoire du Louvre et à ses collections
situé dans le Pavillon de l’Horloge porte
le nom de Centre Sheikh Zayed bin
Sultan al Nahyan, en hommage au père
fondateur des Émirats Arabes Unis.
Informations pratiques
Horaires
Tous les jours, sauf le mardi, de 9 h à 18 h,
les mercredis et vendredis jusqu’à 22 h.
Tarif
Inclus dans le billet du musée (15 €)
Gratuit pour les moins de 18 ans, les moins de
26 ans résidents de l’U.E., les enseignants
titulaires du pass éducation, les demandeurs
d’emploi et les bénéficiaires des minima
sociaux, les visiteurs handicapés et leur
accompagnateur, les titulaires des cartes Amis
du Louvre.
Renseignements
01 40 20 53 17 / www.louvre.fr
Direction des Relations extérieures
Anne-Laure Béatrix, directrice
Adel Ziane, sous-directeur de la communication
Sophie Grange, chef du service presse
Le Pavillon de l’Horloge
Découvrir le Louvre
Le 6 juillet 2016, le Pavillon de l’Horloge ouvre ses portes afin de
répondre aux questions que se posent les visiteurs sur le palais,
ses collections et ses missions.
Quelles sont les traces encore visibles des grandes périodes de
construction du Palais ? Quels souverains ont vécu au Louvre ?
Pourquoi est-il devenu un musée ? Comment les premières
sculptures égyptiennes y sont-elles entrées ? Quels sont les
grands projets du Louvre d’aujourd’hui ?
Entre la cour Carrée et la cour Napoléon, dans des espaces
historiques rénovés, le Pavillon de l’Horloge, véritable
introduction à la visite, retrace la transformation du palais des
rois de France en musée. Des maquettes animées, des cartels
numériques enrichis de documents d’archives, des films ou des
œuvres d’art issues des collections du Louvre racontent cette
histoire.
Le Pavillon de l’Horloge se déploie sur trois niveaux dans l’aile Sully :
 Niveau -1 : du palais au musée
Dans le Louvre médiéval est expliquée la riche histoire, au cœur de
l’histoire de France, d’une forteresse transformée en palais royal,
avant de devenir un musée.
 1er étage : un musée, des collections
Dans la Chapelle sont présentés la variété et la richesse des
collections, l'histoire de leur constitution ainsi que des parcours de
visite au sein du Louvre.
 2e étage : Le Louvre d’aujourd’hui et de demain
La salle du deuxième étage permet à chacun de mieux appréhender
la richesse du Louvre, à travers son actualité et ses missions
(acquisitions, restaurations, recherche scientifique...), mais
également ses « autres lieux » (Lens, Abu Dhabi) ou encore ses
partenaires, en rappelant que le musée du Louvre fait partie d'un
riche réseau de musées en France.
Ces trois niveaux forment le Centre Sheikh Zayed bin Sultan al
Nahyan, en hommage au père fondateur des Émirats Arabes Unis, en
application de l’accord intergouvernemental pour la création du
Louvre Abu Dhabi, signé en 2007.
« Colonne vertébrale » au cœur du musée, le Pavillon de l’Horloge
joue un rôle d’introduction à la visite et incitera le visiteur à de
nouveaux parcours. Dans le prolongement du réaménagement des
espaces d’accueil sous la pyramide et de l’ouverture de la Petite
Galerie, le Pavillon de l’Horloge s’inscrit dans la volonté affirmée
par le président-directeur Jean-Luc Martinez de rendre le Louvre
plus lisible, plus compréhensible, plus accueillant.
Commissaire général :
Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre.
Chef de projet :
Néguine Mathieux, chef du service de l’histoire du Louvre, direction
de la Recherche et des Collections, musée du Louvre.
Contact presse
Marion Benaiteau
[email protected]
01 40 20 67 10 / 06 88 42 52 62
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Localisation du Pavillon de l’Horloge au sein de l’aile Sully
Niveau - 1 :
Du palais au musée
Louvre médiéval
Donjon
Salle de la Maquette
Salle Saint-Louis
1er étage :
Un musée, des
collections
La Chapelle
2e étage :
Le Louvre
d’aujourd’hui
et de demain
Salle d’actualité
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Parcours du Pavillon de l’Horloge
Le Pavillon de l’Horloge s’articule sur trois niveaux au cœur de l’aile Sully :
 Au niveau -1 : dans le Louve médiéval, la salle de la Maquette, le donjon et la salle Saint-Louis
er
 Au 1 étage, dans la Chapelle
e
 Au 2 étage, dans la salle d’actualité
Ce pavillon, facilement accessible depuis la pyramide, propose un parcours thématique qui peut être visité
selon de multiples entrées. Chaque espace peut être découvert indépendamment.
Tout au long du parcours, des panneaux explicatifs permettent au visiteur de se repérer dans le temps et dans
l’espace et lui donnent des clés pour comprendre ce qu’il observe.
Dans ce dossier de presse, ils sont indiqués sur fond grisé (voir ci-dessous).
Panneau d’introduction
Visiter le Louvre, c’est découvrir le château fort qui protégeait Paris, le palais des rois de
France, une cité d’artistes, le premier musée né avec la Révolution française, le théâtre de
l’ambition napoléonienne et aujourd’hui un des plus grands musées universels du 21e siècle.
Vous êtes ici au coeur du Louvre, sous le Pavillon de l’Horloge, consacré à l’histoire du
musée et de ses collections. Vous découvrirez à ce niveau (-1) l’évolution architecturale du
Louvre et son rôle dans l’histoire, au premier étage, la richesse des collections et le récit de
leur constitution (niveau 1) et au second étage, tout ce qui fait l’actualité du Louvre
aujourd’hui (niveau 2).
Crypte Sully : l’entrée du parcours
Juste avant l’entrée du Louvre médiéval, la crypte Sully offre au visiteur une introduction à la découverte du
Louvre, grâce à un film court retraçant les différentes étapes de construction du palais, de 1200 à 2016.
Ce film muet a pour ambition d’être compréhensible par l’ensemble des visiteurs, quels que soient leur mode
de visite (seul, en famille ou en groupe), leur nationalité ou leur degré de connaissance de l’histoire de France.
Projet muséographique © musée du Louvre / Donato Di-Nunno
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Au niveau -1
Le Louvre médiéval et le donjon : du palais au musée
© musée du Louvre / Ingélux
© musée du Louvre / Donato Di-Nunno
Les vestiges du premier Louvre, château fort construit par Philippe Auguste à partir de 1190, plongent le
visiteur au cœur d’un passé multiséculaire. La nouvelle scénographie dont ils viennent de bénéficier restitue la
dimension monumentale de cette architecture d’extérieur. Le visiteur est invité à déambuler au pied des murs
du château et peut s’accorder un temps de repos sur l’un des bancs de pierre pour s’imprégner de l’atmosphère
si particulière du lieu.
Deux films en 3D donnent des clés de compréhension des vestiges : le premier, dans les fossés, raconte
l’évolution du château, de Philippe Auguste à Charles V (de 1190 à 1360 environ) ; le second, dans le donjon,
propose une évocation de ce dernier et de la cour intérieure du château à l’époque de Charles V.
Les fossés sont également jalonnés de plans permettant de se repérer au sein du parcours et de mieux
comprendre l'espace environnant.
Les vies du Louvre
Vous êtes ici au cœur du Louvre, où les fouilles archéologiques ont révélé les vestiges du
Palais au Moyen Âge, point de départ de l’histoire du Louvre. Le château médiéval est la
première étape du parcours du Pavillon de l’Horloge qui retrace l’évolution de l’architecture
du Palais et sa transformation en musée.
La forteresse du roi Philippe Auguste
Philippe Auguste, roi de France de 1179 à 1223, décide, avant son départ en croisade en
1190, de protéger Paris, sa capitale, de la menace anglaise. Il fait construire une nouvelle
enceinte, renforcée, à la jonction avec la Seine, par un château défensif. Le Louvre est né.
De forme carrée, cette forteresse est pourvue de quatre tours aux angles et dominée par
un donjon central. Elle est entourée d’un fossé alimenté par la Seine, dans lequel vous
vous tenez aujourd’hui, tandis que deux portes, encadrées par des tours, sont aménagées
au sud et à l’est.
Focus : un espace historique remis en lumière
Trente ans après leur aménagement au moment du Grand Louvre, les vestiges médiévaux et la salle SaintLouis, tout comme les majestueux escaliers Henri II et Henri IV, ont fait l’objet d’un nouvel aménagement en
collaboration avec l’architecte des bâtiments de France et l’architecte des monuments historiques.
Dans les fossés, le platelage en bois a été retiré au profit d’un sol en béton ciré, qui s’étend jusqu’au pied des
murailles, pour permettre aux visiteurs de profiter de l’ensemble de l’espace et améliorer les conditions de
circulation. L’éclairage a été retravaillé pour mieux mettre en valeur, sous une lumière diurne, la muraille et le
donjon.
Dans un souci toujours constant d’améliorer l’accueil du public et en particulier des visiteurs en situation de
handicap, les sanitaires ont été entièrement rénovés, les ascenseurs remis aux normes, l’éclairage augmenté.
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Au niveau -1
Salle de la Maquette : découvrir l’architecture du Louvre
De la forteresse médiévale au musée d’aujourd’hui, le palais du Louvre n’a cessé de se
transformer pendant huit cents ans. Au gré d’une succession de chantiers décidés par
des rois et des présidents ambitieux, architectes et artistes renommés ont agrandi et
embelli le palais au point de lui donner une place centrale dans la capitale et en France.
Au centre de la salle, la maquette du domaine actuel du Louvre permet de comprendre
les différentes périodes de construction du palais et d’identifier les éléments
architecturaux qui l’ont structuré au cours des siècles. Tout autour, l’évolution de son
plan et de ses façades est présentée chronologiquement à l’aide de tableaux et de
sculptures. Ainsi cette histoire est façonnée par le modèle de la Renaissance, mais elle
est également marquée d’innovations qui ont nourri l’architecture française.
En entrant dans la salle de la Maquette, face à l’accès menant au donjon, le visiteur est accueilli par une très
grande maquette (5 mètres sur 2) représentant le Louvre d’aujourd’hui. Animée par des jeux de lumière, elle
permet de dévoiler les différentes étapes de construction du palais, du 12e siècle à aujourd’hui, ainsi que la
structure et l’histoire du jardin des Tuileries.
Cette maquette est accompagnée de cartels et de feuilletoirs numériques qui donnent à voir la très riche
iconographie à la source de l’étude de l’histoire du Palais. Les formats numériques viennent dès lors suppléer
la fragilité de supports qui ne peuvent être longtemps exposés. Dessins et gravures documentent ainsi les
projets des architectes du Louvre et les élévations des façades disparues.
Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin
Des fragments architecturaux et des éléments du décor sculpté extérieur, en particulier les reliefs de l’atelier de
Jean Goujon provenant de la façade sud de la cour Carrée et exposés autrefois dans la rotonde en surplomb du
hall Napoléon, nourrissent le discours sur les élévations du bâtiment. De la Renaissance au 19e siècle, ces
œuvres rappellent que le Louvre est aussi un palais de la sculpture auquel les plus grands artistes ont contribué.
Des tableaux viennent ponctuer les sections chronologiques.
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Maquette interactive du palais du Louvre et du jardin des Tuileries, présentée dans la salle de la
Maquette © Anagram Audiovisuel 2016
De part et d’autre, des consoles numériques permettent d’animer la maquette interactive et apportent des informations
complémentaires : ici, par exemple, sont évoqués 800 ans d’architecture © Anagram Audiovisuel 2016
Le vocabulaire architectural du Louvre © Anagram Audiovisuel 2016
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Au niveau -1
Salle Saint-Louis : découvrir les vies du Louvre
Salle Saint-Louis © musée du Louvre / Antoine Mongodin
Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach
La salle Saint-Louis porte encore les marques du passé médiéval du palais du Louvre. Trois époques
s’enchevêtrent ici : les murs datent de Philippe Auguste (1180-1223) ; les voûtes, aujourd’hui détruites, et leurs
supports du règne de Louis IX dit saint Louis (1226-1270) – d’où le nom donné à cette salle ; quant aux
puissantes arcades qui occupent un tiers de la superficie, elles remontent au 16e siècle.
Au cœur du Pavillon de l’Horloge, cet espace a pour vocation de raconter les différentes vies du Louvre, de la
forteresse à la résidence royale, des ateliers d’artistes au salon de l’Académie royale des beaux-arts.
Les objets trouvés lors des fouilles archéologiques évoquent la vie du palais, l’activité foisonnante du quartier
du Louvre, des échoppes aux hôtels particuliers : casque de parade ou pièces de jeu d’échecs, chaussures
d’enfants ou grenouilles de fontaines, céramiques ou petit mobilier témoignent des multiples vies abritées par
le Louvre ou par les maisons du quartier environnant.
Schéma de la maquette de la salle Saint-Louis avec la présentation des décors intérieurs historiques © musée du Louvre / AVE Culture
Fil rouge du Pavillon de l’Horloge, une deuxième grande maquette se déploie dans la salle Saint-Louis. Elle
présente des vues intérieures des salles, qui permettent d’admirer la richesse et la variété des décors et de
mieux comprendre leur localisation dans le palais. Des cartels numériques complètent le dispositif et relatent
les événements marquants qui se sont déroulés dans ces lieux.
Sous les arcades de la salle Saint-Louis, un film (5 minutes) présente l’histoire du jardin des Tuileries.
Focus : une nouvelle identité muséographique
L’aménagement muséographique proposé par les architectes et les graphistes du Louvre s’inspire de matériaux
déjà présents dans le mobilier historique du musée : bois clair, résine lumineuse et laiton patiné s’adaptent aux
différents volumes et s’allient pour donner une tonalité contemporaine à l’ensemble.
Sur des sols de pierre ou sur du plancher en bois, dans un cube de béton ou dans une salle voûtée, viennent se
déployer des vitrines, du mobilier et des consoles de consultation aux lignes simples, fils conducteurs de ces
nouveaux espaces qui se veulent salles ou laboratoire de découvertes.
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Au 1er étage
La Chapelle : un musée, des collections
La seconde étape du Pavillon de l’Horloge, au premier étage, raconte l’histoire « des » musées du Louvre, de
l’enrichissement des collections à leur présentation. Elle permet de comprendre l’histoire et la logique de la
répartition des collections.
Seize œuvres représentatives de l’histoire des collections se font les ambassadrices des différents parcours de
visite possibles au sein du musée. Certaines bénéficient d’un cartel numérique qui raconte leur remarquable
histoire. D’autres sont accompagnées d’un tableau qui montre ce type de collection en situation dans le palais.
C’est par exemple le cas d’une très belle aiguière en agate du 17e siècle, issue des collections royales, exposée
dans la galerie d’Apollon, laquelle est représentée vers 1880 dans une peinture anonyme. Ce tableau permet de
mesurer combien les espaces du musée ne sont pas un simple écrin mais des lieux dont l’histoire est
intrinsèquement liée à celle des collections et à celle de la nation.
Aiguière, vers 1650, Paris, agate, monture
en or émaillé, 26,5 x 12,5 cm. Paris, musée
du Louvre © RMN - Grand Palais (musée
du Louvre) / Jean-Gilles Berizzi
Anonyme, La Galerie d’Apollon, vers 1880. Huile sur toile, 46 x 55 cm.
Paris, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane
Maréchalle
Au centre de la salle, une maquette du palais sans façade montre sur trois étages la répartition des collections.
Des consoles numériques mettent en lumière l’ensemble des parcours : ceux-ci s’animent en couleur sur la
maquette lorsque l’on appuie sur le bouton correspondant. Une animation rend visible le déploiement
progressif des collections sur l’ensemble du palais.
Projet de contenu de la console numérique © Anagram Audiovisuel 2016
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Focus : le numérique au service de la médiation
De multiples dispositifs de médiation proposent une expérience de visite singulière. Films en 3D, maquettes
animées, cartels et feuilletoirs numériques ponctuent les trois niveaux du parcours. Ils permettent d’expliciter
certains points et de mettre à disposition des sources qui sans cela seraient inaccessibles (dessins,
photographies). Tous sont trilingues (français, anglais, espagnol) et proposent également la langue des signes
française.
Avec ces dispositifs, le Louvre renouvelle la manière dont il s’adresse à ses visiteurs. Le Pavillon de l’Horloge
s’inscrit ainsi dans une réflexion générale menée aujourd’hui dans le monde du patrimoine. Cartels et
feuilletoirs numériques ont par exemple été développés avec le Centre des monuments nationaux : le Louvre
joue ici la carte du partage des compétences.
Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin
L’édition de dispositifs numériques, une aventure collaborative entre le musée du Louvre et le Centre
des monuments nationaux
Développer un programme numérique administrable pour répondre à des besoins partagés entre les institutions
culturelles en termes de diffusion de contenus, d’ergonomie, de contraintes techniques et de maintenance :
voilà ce qu’a proposé le Centre des monuments nationaux au musée du Louvre, qui a répondu positivement à
cette aventure collaborative.
À l’origine développé pour équiper le château de Champs sur Marne et le monastère de Brou, le programme
du Centre des monuments nationaux a été enrichi de manière collaborative dans une perspective de
mutualisation des ressources et le partage des compétences.
Ainsi, le Pavillon de l’Horloge accueille près d’une douzaine cartels et d’une dizaine de feuilletoirs
numériques, offrant grâce à une interface simple, la possibilité de diffuser différents médias (vidéos, images,
son, etc.), de gérer une variété de langue (français, anglais, espagnol et LSF) et de prendre en compte des
fonctionnalités pour malvoyants (taille de police et contraste). Ces outils nouveaux peuvent être installés
facilement dans les collections permanentes, les expositions ou lors d’évènements. C’est l’occasion d’offrir au
visiteur un regard approfondi sur un sujet sélectionné à leur attention en composant une présentation enrichie
de documents complémentaires.
11
Au 2e étage
Salle d’actualité : le Louvre d’aujourd’hui et de demain
La dernière étape du Pavillon de l’Horloge raconte le quotidien du musée du Louvre en présentant ses
différentes missions et ses projets. Renouvelée régulièrement, cette présentation donne un aperçu de la riche
actualité des départements de conservation et des directions du musée.
Pour chaque mission (conserver, acquérir, restaurer, étudier, exposer, fouiller, rénover, accueillir, partager,
inspirer), une œuvre ou une action est présentée. Ainsi, sur les murs, des écrans illustrent le partage du
patrimoine et des connaissances, l’accueil des jeunes visiteurs et des artistes contemporains, la rénovation des
bâtiments du Louvre et du jardin des Tuileries. Sur une table sont présentées des œuvres : des acquisitions
récentes, comme La Lecture de la Bible de Jean-Baptiste Greuze, des objets récemment restaurés, comme des
sandales provenant d’Égypte au 4e siècle ou encore des sujets d’étude en cours. Des dossiers numériques les
accompagnent et exposent en détail les actions et les recherches menées au musée, pour donner à comprendre
au visiteur ce que sont, au quotidien, les missions d’une institution publique.
Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach
Un coup de projecteur est dirigé sur les autres Louvre :
- le Louvre-Lens expose depuis décembre 2012 les collections du musée du Louvre dans la région des
Hauts-de-France et présente chaque année deux grandes expositions temporaires ;
- le Louvre Abu Dhabi, premier musée universel du monde arabe, présentera des œuvres d’intérêt
historique, culturel et sociologique, anciennes et contemporaines, provenant du monde entier.
Une grande maquette du Louvre Abu Dhabi vient enrichir cette présentation.
Projet muséographique © musée du Louvre / Victoria Gertenbach
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Un espace accessible
aux visiteurs en situation de handicap
Le Pavillon de l’Horloge déploie de nombreux dispositifs pour offrir aux visiteurs en situation de handicap une
découverte sensible et pédagogique du parcours.
Dans chacun des espaces, des maquettes tactiles sont positionnées pour compléter le propos et le rendre
accessible au public aveugle ou malvoyant, grâce à des volumes en 3D, des dessins tactiles, des textes en
français grands caractères et en braille.
Ces maquettes tactiles remplissent plusieurs fonctions :
- se repérer au sein du Pavillon de l’Horloge, et particulièrement de son niveau -1 ;
- se représenter l’espace environnant tel qu’il devait être à l’origine : par exemple, évocation de
l’élévation disparue de la salle Saint-Louis ;
- comprendre le développement architectural du Louvre depuis sa création et découvrir quelques
particularités de son décor ;
- découvrir une œuvre par une approche sensorielle : par exemple, le casque de parade de Charles VI.
Les maquettes tactiles sont naturellement intégrées au sein du parcours. Elles tentent de répondre aux besoins
des personnes déficientes visuelles, tout en présentant un grand intérêt pour tous les visiteurs.
Les maquettes tactiles de la salle de la Maquette © musée du Louvre / Victoria Gertenbach / Marcel Perrin
Exemple de maquette tactile, illustrant la période « De la révolution à la fin du second Empire, 1789-1870 »
© Tactile Studio, 2016.
Une application gratuite, en français et en anglais, accompagne la consultation de ces dispositifs.
Les cartels, feuilletoirs et consoles numériques, présents dans l'ensemble des espaces, sont dotés d’une
fonctionnalité permettant d’agrandir la taille du texte, afin d’améliorer le confort de consultation. En 2017,
ils seront disponibles en langue des signes française (LSF) à destination des personnes malentendantes et
sourdes.
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Les acteurs du projet
Ce projet a été conçu et piloté par les équipes du musée du Louvre.

Pilotage du projet et direction scientifique :
Service histoire du Louvre, direction de la recherche et des collections : Néguine Mathieux (chef de
projet, Sophie Picot-Bocquillon, Isabelle Decise, Aurore Bisman, Anne-Laure Goisnard.

Conception graphique, éditoriale et numérique, suivi de réalisation et installation :
Service de la médiation graphique et numérique, sous-direction de la médiation dans les salles, direction de la
programmation et production culturelle : Stéphanie Orlic, Sophie Hervet, Moïra-Marie Filiol, Sophie Girard.
Graphisme et signalétique : Carol Manzano, Marcel Perrin, Donato Di-Nunno, Véronique Koffel.

Conception muséographique, suivi de réalisation et installation :
Service du suivi de projets, sous-direction de la présentation des collections, direction de la programmation et
production culturelle, Architectes : Victoria Gertenbach et Juan-Felipe Alarcon. Karima Hammache, Emilie
Langlet, Jean-René Liénard.

Coordination des traductions et recherche iconographique :
Service des ressources documentaires et éditoriales, direction de la recherche et des collections, Anne-Myrtille
Renoux, Chrystel Martin (iconographie), Manuel Rios (coordination des traductions).

Responsabilité technique des équipements numériques, installation et maintenance :
Sous-direction des systèmes d’information, direction financière, juridique et des moyens, Matthieu Canto.
Ce projet a bénéficié également du savoir des entreprises suivantes :

les entreprises prestataires pour les travaux sur le bâtiment :
SPIE Batignole Energie : électricité et éclairage
Ingelux : éclairagiste
Bovis : Protection des œuvres et cloisonnement de chantier
TFN : nettoyage
ERI : travaux tous corps d’état
Grepi: réalisation de sols bétons
Sabistone : travaux de maçonnerie –pierre de tailles
ACTIV’TP : travaux d’entretien et de restauration des cours et jardins
Gesop : maintenance des fermetures
Cabinet Degouy : CSPS

les entreprises prestataires pour les travaux muséographiques :
Société Harmoge : aménagement muséographique
Société LpArt : installation des œuvres
Bureau d’étude C&E ingénierie : étude technique pour les œuvres lourdes
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
les entreprises prestataires pour la médiation culturelle :
AVE Culture : étude et conception de trois maquettes augmentées
Synapses conseils : étude pour l’adaptation et l’enrichissement d’une solution d’édition de contenus pour
dispositifs numériques de médiation culturelle.
Anagram Audiovisuel : réalisation de trois maquettes augmentées
Aristeas : conception et coproduction de trois films 3D
Cheval de Troie: adaptation et enrichissement d’une solution d’édition de contenus pour dispositifs
numériques de médiation culturelle
Mazedia: conception et réalisation d’une animation sur les jardin des Tuileries
Tactile Studio : conception et réalisation de dispositifs tactiles à destination des visiteurs mal et non
voyants
Agence Accès Libre : conception et rédaction de commentaires en audiodescription
Antenna International : production de commentaires en audiodescription
Action Handicap France : conseil en accessibilité
Wemap : carte interactive de prêts
Boscher : réalisation signalétique métal
Medicis : réalisation impression grand format
Dupligrafic : réalisation impression numérique
Caroline Landré : correctrice
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Repères chronologiques de l’histoire du Louvre
Visiter le Louvre permet de découvrir, au travers des collections, l’art occidental du Moyen Âge à 1848
et de nombreuses civilisations antiques, mais invite aussi à une autre histoire. Le grand palais qui
accueille le musée est une véritable leçon d’architecture : de 1200 à 2012, les architectes les plus
novateurs se sont succédé pour agrandir et embellir le Louvre. Longtemps siège du pouvoir, cette
demeure royale qui hébergea également les chefs d’État français jusqu’en 1870 est aussi l’un des grands
théâtres où se sont jouées l’histoire de Paris et celle de la France.
Le Louvre médiéval
Les quarante-trois années du règne de Philippe Auguste (1180 à 1223) marquent un renforcement considérable
du pouvoir monarchique à l’intérieur comme à l’extérieur du royaume. Paris est dotée d’une nouvelle et
puissante enceinte fortifiée à partir de 1190 et le roi décide de la renforcer, à l’ouest, par une protection
supplémentaire. Le château du Louvre naît alors, aux portes d’une cité qu’il protège du danger anglo-normand.
1190 – 1202 : Sous Philippe Auguste, un château défensif
Construit par Philippe Auguste à partir de 1190, le château, quadrilatère de 78 x 72 mètres ceinturé de fossés,
n’est pas une résidence royale mais un arsenal. Au centre, la « Grosse Tour », donjon de 15 mètres de
diamètre, domine le quartier du haut de ses 30 mètres.
Le Louvre sous Philippe Auguste © Aristeas 2016 / musée du Louvre
1358 – 1369 : Le Louvre transformé au cœur de la ville
Lors de la guerre de Cent Ans, Étienne Marcel commence, à l’ouest, l’édification d’un rempart de terre,
développé et continué par Charles V. Enfermé à l’intérieur de la ville, le Louvre perd son rôle protecteur.
À partir de 1364, le château défensif devient, grâce à l’architecte Raymond du Temple, une somptueuse
résidence royale. Les logis autour de la cour centrale sont percés de larges fenêtres sculptées, les toitures
agrémentées de décors. Les intérieurs sont ornés de sculptures, de tapisseries et de boiseries.
Du Louvre aux Tuileries
De la démolition de la « Grosse Tour » en 1528 à l’aménagement du château renaissant voulu par François Ier
et réalisé par Henri II, le Louvre entre dans une nouvelle ère.
Le roi Henri IV poursuit la transformation du Louvre avec de grands projets que l’on évoque sous le terme de
« Grand Dessein ». Il ambitionne en effet de quadrupler la cour Carrée et de relier le Louvre au château des
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Tuileries, nouvellement construit, par deux grandes ailes parallèles au nord et au sud. Seule cette dernière, la
Grande Galerie, mesurant près de 460 mètres, sera réalisée sous son règne. Cependant, tous les souverains
auront à cœur après lui d’achever le Louvre et sa liaison avec les Tuileries.
1546 – 1572 : Début des travaux du Louvre de la Renaissance et construction des Tuileries
Le château de Charles V, même transformé, ne suffisant plus, François Ier décide en 1546 la construction d’un
nouvel édifice. L’aile ouest médiévale est démolie et remplacée par un bâtiment de style Renaissance conçu
par Pierre Lescot et décoré par Jean Goujon.
C’est Henri II qui mène les travaux : il ordonne l’aménagement de la salle des Caryatides et, après la
démolition de l’aile sud du château médiéval, l’érection d’un nouveau corps de bâtiment.
Dans la seconde moitié du 16e siècle, le Louvre est un palais étonnant qui juxtapose des parties neuves,
d’autres en voie d’achèvement et certaines à demi ruinées. Catherine de Médicis, veuve d’Henri II, supporte
mal les bruits et les odeurs de la ville ; elle décide la construction, plus à l’ouest, du château des Tuileries dont
les plans sont dessinés en 1564 par Philibert Delorme.
Le Louvre et les Tuileries à la Renaissance © Aristeas 2016 / musée du Louvre
1595 – 1610 : Travaux de la Grande Galerie
Henri IV fait édifier la galerie du Bord de l’eau, ou Grande Galerie, très long passage qui relie, par
l’intermédiaire de la Petite Galerie, le Louvre au château des Tuileries. Le bâtiment, qui s’étire sur 460 mètres,
doit s’adapter à des problèmes structurels (niveaux du sol) et répondre à des usages très divers. Il s’organise
donc en deux parties distinctes, bien visibles dans la structure et l’ornementation des façades.
Le Louvre classique
Les règnes de Louis XIII et Louis XIV marquent profondément les structures du Louvre et des Tuileries. Le
prolongement, sous Louis XIII, de l’aile ouest de la cour Carrée marque une étape déterminante du
quadruplement qui sera mené à son terme sous Louis XIV.
1662 : La galerie d’Apollon et la colonnade
À l’étage de la Petite Galerie, remaniée suite à l’incendie de 1661, le peintre Charles Le Brun compose, à la
demande du roi Louis XIV, un décor consacré à la course du soleil sous les traits d’Apollon, dieu antique de la
Lumière et du Soleil qui donne son nom à cette galerie. Au cours des années 1660, de nombreux projets
d’architecture vont fleurir pour la façade du Louvre qui était alors la plus importante, celle vers la ville, en
direction de Saint-Germain-l’Auxerrois. La colonnade, portique de colonnes jumelées édifié à partir de 1667,
reflète la collaboration artistique de l’architecte Louis Le Vau, du peintre Charles le Brun et du théoricien de
l’architecture Claude Perrault.
17
1756 : Dégagement de la colonnade et reprise du décor de la cour Carrée
À partir de 1756, Louis XV ordonne la reprise des travaux au Louvre. Ils vont permettre l’achèvement partiel
des ailes bâties sous Louis XIV. On commence la démolition des immeubles situés au pied de la colonnade
qui, enfin dégagée, s’affirme dans toute sa monumentalité.
Le palais devient musée
Au début de la Révolution, le Louvre entame une phase d’intenses transformations. Louis XVI s’installe pour
trois ans aux Tuileries, puis la Convention lui succède. En 1793, le Muséum central des arts ouvre au public
dans la Grande Galerie et le salon Carré. D’année en année, le musée s’étend : les appartements d’été d’Anne
d’Autriche accueillent les sculptures antiques, puis naissent les salles du musée Charles-X et de nombreux
espaces. Les collections prennent peu à peu place dans l’édifice.
Le Louvre à la Révolution © Aristeas 2016 / musée du Louvre
1791 – 1793 : Ouverture du Muséum central des arts
En 1791, par décret de l’Assemblée, le Louvre est dévolu à la « réunion de tous les monuments des sciences et
des arts ». Le Museum central des arts ouvre ses portes le 10 août 1793. Il est administré par les peintres
Hubert Robert, Fragonard, Vincent, le sculpteur Pajou et l’architecte Wailly. Gratuit, il est ouvert en priorité
aux artistes et, en fin de semaine, au public. Les œuvres, pour la plupart des peintures des collections royales
ou des saisies des biens des émigrés, sont disposées dans le salon Carré et la Grande Galerie.
1800 – 1811 : Le musée Napoléon et l’arc du Carrousel
Le 9 novembre 1800, Bonaparte et Joséphine inaugurent le musée des Antiques. On y admire les antiques
provenant du Vatican, du musée du Capitole et de Florence, mais aussi des anciennes collections royales ou
d’émigrés. L’architecte Fontaine est chargé d’agrandir le musée et d’embellir le palais.
En 1806, Percier et Fontaine édifient, dans l’axe du pavillon de l’Horloge et du pavillon central des Tuileries,
un petit arc de triomphe. Denon conçoit un décor de bas-reliefs et de statues à la gloire des armées victorieuses.
Au sommet, il fait placer les chevaux de bronze antiques de la basilique Saint-Marc de Venise, qui y
retourneront en 1815.
1826 – 1827 : Inauguration du musée Charles-X
En 1827, est inauguré le musée Charles-X au premier étage de l’aile méridionale de la cour Carrée. Y sont
présentés des antiquités égyptiennes, des bronzes antiques, des vases étrusques et des objets d’art médiévaux et
de la Renaissance. Les salles sont décorées de plafonds peints commandés pour l’occasion à des artistes
contemporains comme par exemple Ingres.
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1848 – 1851 : Restauration de la galerie d’Apollon, décoration du salon Carré et de la salle des Sept–
Cheminées
Sous la Deuxième République, d’importants travaux d’aménagement sont menés. Félix Duban est chargé en
1848 de la restauration complète de la galerie d’Apollon dont il fait achever le décor ; en 1851, on pose le
compartiment central de la voûte peint par Delacroix. Dans le même temps, Duban aménage la salle des SeptCheminées avec l’imposant décor de sa voûte ainsi que le salon Carré.
1852 – 1863 : Le nouveau Louvre et le musée Napoléon-III
Visconti, puis Lefuel à sa mort, en 1854, sont chargés par Napoléon III des travaux d’achèvement de la liaison
Louvre-Tuileries, côté Nord. Le projet repose sur la construction de bâtiments le long de la rue de Rivoli,
prolongeant ceux élevés sous Napoléon Ier et Louis XVIII. La cour Napoléon, au cœur de cet ensemble, est
achevée en 1857.
Dans les années suivantes, de nombreux réaménagements sont effectués qui permettent une reprise complète
de certaines parties du vieux palais. En 1861, l’empereur charge Lefuel de reconstruire la partie ouest de la
Grande Galerie et le pavillon de Flore.
Sous le Second Empire, les collections du musée connaissent de nombreux enrichissements. La principale
acquisition faite à l’époque est celle de la collection Campana, en 1861. Ses 11 385 œuvres (peintures et
antiques), forment le musée Napoléon-III.
Le Louvre sous Napoléon III © Aristeas 2016 / musée du Louvre
1871 : Incendie des Tuileries
Pendant les derniers jours de la Commune de Paris, la ville est en voie d’être reprise par l’armée régulière. Des
Communards parcourent la ville pour préparer la destruction de l’Hôtel de Ville, de la Cour des comptes et du
château des Tuileries, symbole de la monarchie. Un incendie est allumé au palais des Tuileries qui consume
l’intérieur des bâtiments et menace le Louvre. Les vestiges du palais seront démolis, après une longue
polémique, en 1883.
Vers le Louvre contemporain
À partir des années 1930, la forme contemporaine du Louvre commence à se dessiner et la place accordée à la
muséographie progresse rapidement jusqu’à occuper la totalité de l’immense bâtiment.
1932 – 1938 : Mise en œuvre du plan de restructuration de 1926
En 1926, Henri Verne, directeur des Musées nationaux, met sur pied un projet ambitieux d’agrandissement du
musée à l’intérieur du palais. Les travaux débutent en 1930 et se poursuivront pendant et après la guerre : pose
d’une verrière sur la cour du Sphinx pour exposer les sculptures antiques ; ouverture de salles de sculpture
européenne dans l’aile de Flore et de salles d’objets d’art et de peintures dans la cour Carrée ; aménagement
complet des salles des Antiquités égyptiennes et orientales.
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1939 – 1945 : Évacuation des collections et fermeture du musée
Dès la déclaration de guerre (septembre 1939), les collections du musée sont évacuées, à l’exception des
œuvres les plus imposantes, protégées par des sacs de sable. Elles sont tout d’abord expédiées au château de
Chambord avant d’être réparties dans de très nombreux lieux à travers le pays. Bien que vidé, ne pouvant
présenter que des moulages, le Louvre rouvre ses portes sous l’Occupation, en septembre 1940.
1964 : Creusement des fossés devant la colonnade
André Malraux, ministre de la Culture, ordonne le creusement de fossés devant la colonnade, sans que cela
corresponde à un état ancien du palais. Ces travaux permettent de mettre au jour les soubassements d’un
premier projet de Le Vau pour cette façade.
1981 – 1989 : Le projet Grand Louvre et l’ouverture de la Pyramide
L’amélioration des installations du musée et une meilleure présentation des collections sont une évidente
nécessité lorsque le président de la République, François Mitterrand, annonce que le palais du Louvre sera
entièrement dévolu au musée. Le projet « Grand Louvre », qui va entraîner un remodelage complet du musée,
est lancé. Il le transforme en profondeur, en lui faisant gagner 1/3 de surface d’exposition.
Le 30 mars 1989 est inaugurée la pyramide de verre construite par I. M. Pei. Érigée au centre de la cour
Napoléon, elle détermine les grands axes de circulation du palais et conduit en sous-sol à un vaste hall
d’accueil.
2012 : Le département des Arts de l’Islam
La création du nouveau département des Arts de l’Islam au sein du musée du Louvre représente une étape
décisive dans l’histoire architecturale du palais et du musée. Près de 3 000 œuvres sont aujourd’hui présentées
dans les nouveaux espaces de la cour Visconti, sous une verrière ondulée, inaugurés en 2012.
Le Louvre aujourd’hui © Aristeas 2016 / musée du Louvre
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Autour du Pavillon de l’Horloge
Manifestations à l’auditorium du Louvre
« Le Louvre se raconte »
Du château fort de Philippe Auguste à la pyramide de Ieoh Ming
Pei aujourd’hui réaménagée, le Louvre a connu mille et une
métamorphoses. Tour à tour bastion défensif de la capitale,
résidence royale puis musée, il a toujours été une inépuisable
source d’inspiration pour les artistes.
Pendant tout l’automne, l’auditorium se fait la caisse de
résonance de notre imaginaire collectif pour donner à voir et à
entendre les multiples représentations du Louvre. Entre réalité
historique et rêverie artistique, le Louvre se raconte tel qu’en
lui-même.
Histoire de l’art
Conférences d’actualité
Lundi 19 septembre 2016 à 12 h 30
Présentation du Pavillon de l'Horloge
par Jean-Luc Martinez et Néguine Mathieux, musée du Louvre
Mercredi 28 septembre 2016 à 12 h 30
Écrire une histoire du Louvre aujourd'hui ?
Les Tuileries, le Louvre et la rue de Rivoli, par
Charles Fichot, vers 1850 © DR
par Geneviève Bresc, Yannick Lintz, Françoise Mardrus, musée
du Louvre, Guillaume Fonkenell, musée national de la
Renaissance, et Dominique Poulot, université Paris 1 Panthéon
Sorbonne.
Lundi 14 novembre 2016 à 12 h 30
Fouilles de l'enceinte Charles V
par Dominique Garcia, François Renel, Marc Viré, INRAP.
Cycle de conférences
Du 13 octobre au 8 décembre 2016 à 18 h 30
Histoires au Louvre
Statue de Louis XIV, moulage en plomb d'un marbre
du Bernin modifié en statue de Marcus Curtius par
Girardon, en 1687, sur l'ordre du roi. Cour Napoléon,
palais du Louvre © musée du Louvre
Le Louvre est un monument qui raconte l’Histoire et qui permet
de raconter des histoires. Ce cycle de conférences invite à
découvrir des événements historiques déterminants qui se sont
déroulés dans ce décor habité par les rois, les artistes et les
visiteurs : 1367 ou la fondation d'une bibliothèque royale dans
une tour du château médiéval par Charles V ; le 14 mai 1610 et
la mort du roi Henri IV au Louvre après son assassinat ; le 2 juin
1665, accueil du Bernin à Paris par Paul Fréart de Chantelou ; le
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8 juin 1994 ou la visite impromptue à minuit du président Bill
Clinton au Louvre avec François Mitterrand…
Colloque
Jeudi 8 décembre 2016 : amphithéâtre Richelieu, Sorbonne
Vendredi 9 décembre 2016 : auditorium du Louvre
Le Louvre monde. Un lieu, des territoires
Vue aérienne du Louvre © DR
En partenariat avec l’université de Paris-Sorbonne
Les liens entre Paris et le Louvre illustrent non seulement un
dialogue dans le temps, mais aussi un dialogue dans l’espace,
la ville servant d’écrin au « monde Louvre ». Que doit la ville
au Louvre ? Que doit le Louvre à Paris ?
Inscrit dans le palais des rois de France, au cœur du centre
historique et politique de Paris, le musée du Louvre s’est
transformé au fil des siècles sous les effets consécutifs d’une
urbanisation et métropolisation grandissantes et d’une
fréquentation touristique mondialisée auxquelles s’est jointe la
forte attente culturelle généralisée des citadins vis-à-vis des
musées.
Le colloque propose d’interroger les « territoires » respectifs de
la ville et du Louvre, dans leur dialogue, leur confrontation ou
leurs conflits, jusqu’aux phénomènes de déterritorialisation et/
ou reterritorialisation contemporains, afin de rendre compte de
l’articulation entre patrimoine et modernité, espace urbain et
architectural, et espaces sociaux.
24h avec… Napoléon
Marlon Brando en Napoléon dans le film Désirée de
Henry Koster © DR
Samedi 5 et dimanche 6 novembre 2016
Le musée du Louvre conserve de nombreuses œuvres qui incarnent
les multiples facettes de Napoléon Ier et de son entourage. De la
campagne en Égypte au sacre à Notre-Dame de Paris, il a inspiré de
nombreux artistes. La mythologie du personnage s’est également
façonnée à travers le regard des romanciers, des cinéastes et autres
caricaturistes… Pendant tout le week-end, projections, conférences,
ateliers, lectures, ciné-concerts et autres œuvres en scène
s’enchaîneront heure par heure (ou presque) pour passer en revue
tous les visages napoléoniens, des plus solennels aux plus
fantaisistes.
Cinéma
Du 14 octobre au 9 décembre 2016
Le Louvre des cinéastes
La Ville Louvre de Nicolas Philibert © DR
Haut lieu d'histoire et de culture, mais aussi d'inspiration et de
création, le Louvre a offert aux cinéastes un cadre d'expression et
d'expérimentation incomparable comme en témoigne cette sélection
d'essais visuels, de documentaires et de fictions. Tous témoignent de
la fascination qu'exercent sur le septième art tant l'histoire et la
topographie du palais que le fonctionnement et, surtout, les
collections du musée.
23
Théâtre
Du 30 septembre au 2 octobre 2016
Molière Medley
Jean-Jacques Caffieri, Molière, musée du Louvre
© 2004 musée du Louvre / Pierre Philibert
Direction artistique : Clément Hervieu-Léger de la ComédieFrançaise
En novembre 1658, la troupe de Molière fait ses débuts publics
à Paris au théâtre du Petit-Bourbon situé à l’emplacement
actuel de la colonnade du Louvre. Le metteur en scène Clément
Hervieu-Léger joue avec ces liens historiques entre l’auteur du
Misanthrope et le Louvre en relevant un défi théâtral inédit :
interpréter un florilège de scènes de pièces de Molière en
confiant au hasard le soin de distribuer les rôles. Le tout en
temps réel et sans filet !
Musique
Du 21 septembre au 19 octobre 2016
Le Louvre des musiciens
Les Timbres © Tom Callemin
Du règne d’Henri III à la Révolution, ce cycle de concerts
retrace plus de deux siècles durant lesquels le Palais et ses
alentours ont vibré aux sons de leur époque. Lieu des grandes
célébrations du pouvoir royal, le Louvre est également
l’inventeur du concert moderne, avec l’établissement, à partir
de 1725 aux Tuileries, des concerts du Concert Spirituel qui
rayonneront pendant tout le XVIIIe siècle. De Guédron à
Haydn en passant par Couperin, Charpentier ou Telemann, ces
neuf concerts vous permettront d’entendre le Louvre
autrement.
Visite avec conférencier
Bienvenue au Louvre
Visite d’introduction au musée, toutes les 30 minutes, du 6
juillet au 28 août 2016 :
- en français : 10 h 30, 11 h 30, 14 h, 15 h
- en anglais : 10 h, 11 h, 13 h 30 et 14 h 30
- en espagnol : 12 h
Dès le 29 juin, accueil et billetterie à la porte des Lions.
Renseignements au 01 40 20 52 63 ou sur louvre.fr
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Publications
Histoire du Louvre
Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier,
Guillaume Fonkenell, Yannick Lintz et Françoise Mardrus
Coédition : Fayard / musée du Louvre
éditions
Format :19,5 x 27 cm
3 volumes reliés sous coffret
Pages : Vol. 1 : 768 p. ; vol. 2 : 776 p.;
vol.3 : 448 p.
Illustrations : 1 300 images
Prix : 180 € TTC jusqu’au 15 janvier
2017, 200 € TTC au-delà de cette date
Parution : 28 septembre 2016
Cet ouvrage retrace l’histoire du palais et du musée du Louvre (et
des Tuileries), depuis la forteresse médiévale de Philippe Auguste
jusqu’à aujourd’hui.
De l’architecture du palais à celle du musée, en passant par
l’aménagement des jardins, les événements historiques qui s’y
sont déroulés ou la formation des collections, ces trois volumes
racontent les huit siècles de l’histoire de cette demeure des rois de
France devenue le plus prestigieux musée du monde.
Documents d’archives, gravures, plans, photographies anciennes
et modernes illustrent les textes écrits par d’éminents spécialistes
du musée (historiens, conservateurs…) et donnent à cet ouvrage
l’ampleur d’une somme exceptionnelle.
Les deux premiers volumes déroulent la chronologie du bâtiment
et du musée en 16 chapitres. Le troisième se présente sous la
forme d’un dictionnaire thématique (les publics, la surveillance, le
Louvre-Lens et le Louvre Abu Dhabi, les moulages, l’histoire des
départements de conservation, La Joconde…).
Le musée du Louvre est le premier musée à se doter d’une
histoire aussi complète et aussi riche.
SOMMAIRE
Volume 1. Des origines à l’heure napoléonienne.
Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier et Guillaume Fonkenell.
Volume 2. De la Restauration à nos jours.
Sous la direction de Geneviève Bresc-Bautier, Guillaume Fonkenell et
Françoise Mardrus.
Volume 3. Dictionnaire thématique et culturel.
Sous la direction de Yannick Lintz.
Bibliographie et index des trois volumes
Le Louvre
Le Palais à travers les siècles
Textes : Guillaume Fonkenell
Reconstitutions 3D : Hubert Naudeix
Coédition : Honoré Clair / musée du
Louvre éditions
Format : 25 x 36 cm. Relié 64 pages
Illustrations : 150 images
Prix : 19 € TTC
Parution : 20 octobre 2016
Si le Louvre est désormais l’un des musées les plus visités au
monde, on oublie trop souvent l’histoire du palais dans lequel il
se déploie.
Parmi les 800 ans d’architecture du palais, l’auteur Guillaume
Fonkenell sélectionne pour nous dix périodes clés témoignant de
l’évolution du bâti. Chacune d’entre elles est expliquée par de
spectaculaires reconstitutions 3D mises en relation avec les
documents d’archives ayant servi de source. L’auteur signe avec
cet ouvrage une synthèse de référence sur l’histoire du Louvre.
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Documentaire
Les Batailles du Louvre
Le temps des métamorphoses
Le temps des révolutions
Documentaire en deux parties d’Antoine de Gaudemar et de Sylvain Bergère
Réalisation : Sylvain Bergère
Coproduction : ARTE France, A Prime Group, avec la participation du musée du Louvre (France,
2015, 2 x 52 min)
Diffusion le samedi 9 juillet à 20h50 sur ARTE
Trois kilomètres de façade, vingt et un hectares de bâtiments, 14 kilomètres et demi de couloir, 2 410 fenêtres,
460 000 œuvres, dont le tableau le plus célèbre au monde, La Joconde, admiré chaque année par neuf millions
de visiteurs. Des chiffres qui donnent le vertige. Car au centre même de Paris, l’immense palais du Louvre
abrite aujourd’hui le plus grand musée du monde.
Et pourtant, quelle existence chaotique, zébrée de constructions et de destructions, de révolutions et de
restaurations ! Forteresse féodale, château médiéval, palais de la Renaissance, résidence royale, siège des
académies, centre du pouvoir révolutionnaire, premier musée de France : du donjon de Philippe Auguste à la
pyramide de Ieoh Ming Pei, le Louvre s’est sans cesse transformé, agrandi, magnifié.
Pendant huit siècles, les rois, les empereurs et les architectes vont faire du Louvre et puis des Tuileries un
chantier permanent. Le palais est aussi le centre de gravité de Paris, il en est le cœur. Car de la guerre de Cent
Ans à la Commune de Paris en passant par François Ier et la Révolution française, le Louvre retentit des
événements qui font l’Histoire de France.
Fait unique au monde, le Louvre a été la résidence des rois et des artistes. Après le départ de Louis XIV, les
académies s’y installent. Diderot et les philosophes des Lumières y voient déjà l’emplacement d’un futur grand
musée de la nation. Ce rêve devient réalité le 10 août 1793 dans le Paris révolutionnaire, quand le Muséum des
arts ouvre ses portes dans la Grande Galerie. En 1871, pendant la Commune de Paris, le feu brûle le palais
impérial des Tuileries mais épargne le musée. Cette cohabitation houleuse et parfois tragique, entre pouvoir
politique et génie artistique ne prend fin qu’en 1989, quand le « Grand Louvre » de François Mitterrand chasse
de ses murs le ministère de l’Économie et des Finances.
Aujourd’hui, autour de sa majestueuse pyramide, le palais du Louvre est tout entier dévolu à la gloire de l’art.
Le récit tumultueux de cette épopée est l’objet de ce documentaire en deux parties.
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Le Centre Dominique-Vivant Denon
En complément de l’ouverture du Pavillon de l’Horloge, le Centre Dominique-Vivant Denon, baptisé en
hommage au premier directeur du Louvre (1802-1815), ouvre ses portes le 6 juillet 2016. Le Centre
propose aux professionnels des musées, aux chercheurs, aux amateurs, mais aussi à tous ceux qui
souhaitent en savoir plus sur le Louvre et les musées, l’accès à un riche fonds documentaire.
Installé dans les anciens espaces de la Bibliothèque centrale des musées nationaux, son centre de ressources
offre un agréable espace de lecture et de consultation au deuxième étage de la Porte des Arts, dans la cour
Carrée.
Le Centre Dominique-Vivant Denon a une double vocation car il contribue également au développement de la
recherche produite par le musée. Ses domaines de référence portent sur le Louvre, son histoire, ses
perspectives, sa place parmi les musées d’hier et de demain. Il conduit déjà des programmes sur les évolutions
du musée en tant qu’organisation professionnelle et sociale ainsi que sur ses publics.
Le Centre s’inscrit plus largement dans des partenariats avec d’autres institutions culturelles et académiques
(ex. Paris-Sorbonne, archives nationales, l’école du Louvre, INHA…). Il accueille, dans la limite des places
disponibles, des manifestations scientifiques et des événements réguliers, en lien notamment avec la
programmation de l’auditorium du Louvre.
Chef de projet : Françoise Mardrus, chef du service Centre Dominique-Vivant Denon, musée du Louvre.
© 2016 musée du Louvre / Antoine Mongodin
À compter du 6 juillet 2016, le centre de ressources proposera dix-neuf places. Les fonds seront en accès libre
sur inscription gratuite, sur place ou en ligne à l’adresse suivante : [email protected].
Les jours et horaires de consultation seront précisés ultérieurement
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Visuels disponibles pour la presse
L’utilisation des visuels a été négociée par le musée du Louvre, ils peuvent être utilisés uniquement dans le
cadre de la promotion de l’événement.
Merci de mentionner le crédit photographique et de nous envoyer une copie de l’article à l’adresse
[email protected].
Vues 3D de l’évolution architecturale du palais du Louvre
1_Le Louvre sous Philippe Auguste © Aristeas 2016 / musée du
Louvre
2_Le Louvre et les Tuileries à la Renaissance © Aristeas 2016 /
musée du Louvre
3_Le Louvre à la Révolution © Aristeas 2016 / musée du Louvre
4_Le Louvre sous Napoléon III © Aristeas 2016 / musée du
Louvre
5_Le Louvre aujourd’hui © Aristeas 2016 / musée du Louvre
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L’histoire du Louvre en quelques images
Le Louvre au Moyen Âge et à la Renaissance
6_Les frères Limbourg, Château du Louvre, vue depuis la rive sud de
la Seine, détail des Très Riches Heures du duc de Berry, vers 14401450, peinture sur velin, 29 x 21 cm. Chantilly, musée Condé © RMNGP (domaine de Chantilly) / René-Gabriel Ojéda
7_Casque dit aussi chapel doré de Charles VI
(1368-1422) et couronne à fleurs de lys
(fragments). Avant 1411, cuivre battu, gravé,
émaillé et doré. Paris, musée du Louvre
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / JeanGilles Berizzi
8_École française, Bal donné le 24 septembre 1581 à la cour
d’Henri III au Louvre, à l’occasion du mariage du duc de Joyeuse
et de Marguerite de Lorraine, vers 1581-1582, huile sur cuivre,
41 x 65 cm, Paris, musée du Louvre © RMN - Grand Palais (musée
du Louvre) / Stéphane Maréchalle
9_Chapiteau de la salle Saint-Louis, Paris, musée
du Louvre © 2003 musée du Louvre / Erich
Lessing
10_Israel Silvestre, Vue du jardin des Tuileries, Paris, musée du
Louvre © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles
Berizzi
11_Louis Poisson (?-1613), Vue cavalière du Grand
Dessein du Louvre, début du 17e siècle, huile sur enduit,
château de Fontainebleau, galerie des Cerfs © RMN- 29
Grand Palais (Château de Fontainebleau) / Gérard Blot
Le Louvre sous l‘Ancien Régime
12_Pierre-Antoine Demachy, Dégagement de la colonnade
du Louvre, 1772, huile sur toile. Paris, musée du Louvre
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Jean-Gilles
Berizzi
13_Hubert Robert, Projet d'aménagement de la
Grande Galerie, vers 1798, huile sur toile. Paris,
musée du Louvre © RMN-Grand Palais (musée du
Louvre) / Stéphane Maréchalle
Le Louvre au 19e siècle
14_Victor Joseph Chavet, Le Louvre de Napoléon III, 1857,
huile sur toile, 212 x 222 cm. Paris, musée du Louvre
© RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec
15_Anonyme, La Galerie d’Apollon, vers 1880, huile sur
toile, 46 x 55 cm. Paris, musée du Louvre © RMN-Grand
Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
16_Giuseppe Castiglione, Le Salon Carré au musée du
Louvre, huile sur toile, 69 x 103 cm. Paris, musée du Louvre ©
RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
17_Anonyme, Incendie des Tuileries, le 24 mai 1871, huile
sur toile. Paris, musée Carnavalet © Musée Carnavalet /
Roger-Viollet
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Le Louvre au 20e siècle
18_Marc Vaux, La Grande Galerie abandonnée, semaine du 16 sept.
1939 ? Contretype ancien fait pour le Louvre par Alexandre Séarl.
Musée du Louvre ; fonds Aulanier, photo n° 1389 © musée du
Louvre / © Centre Pompidou MNAM Bibliothèque Kandinsky / Marc
Vaux
20_Vue générale des fouilles depuis l’aile est (cour Carrée). État en
1984. Paris, palais du Louvre © musée du Louvre / Histoire du Louvre
22_Marc Riboud. Ieoh Ming Pei et François Mitterrand
observant des échantillons de plaques de verre sur le
chantier de la Pyramide, 1988 © Marc Riboud. Ne pas
recadrer sans accord du photographe.
19_Pierre Jahan, Le Dévoilement de la Joconde, 17 juin
1945 ? Musée du Louvre, histoire du Louvre, photo
2005-87 © musée du Louvre / Photo Pierre Jahan
21_Cour Napoléon, simulation de la pyramide avec
des câbles, printemps 1985 © Musée du Louvre
(EPGL)/ Claude Bricage
23_Marc Riboud. Ieoh Ming Pei devant la pyramide du
Louvre, 1989 © Marc Riboud. Ne pas recadrer sans accord
du photographe.
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Œuvres présentées dans la salle d’actualité
Étudier
Restaurer
24_Étienne Bobillet et Paul Mosselmann, Pleurants du
tombeau du duc de Berry, après 1450, albâtre, reste de
dorures, 39,14 cm. Paris, musée du Louvre © RMNGrand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle
25_Paire de sandales coptes, 4e—7e siècle
après J.C. Paris, musée du Louvre © RMN Grand Palais (musée du Louvre) / Mathieu
Rabeau
Acquérir
26_Chandelier au nom du sultan rassoulide du
Yémen Malik al-Mujahhid ‘Ali. Paris, musée du
Louvre © musée du Louvre, dist. RMN-Grand
Palais / Hervé Lewandowski
27_Jean-Baptiste Greuze (1725-1805), La Lecture de la Bible, 1755,
huile sur toile. H. 0,653 ; L. 0,824 m. Paris, musée du Louvre © 2016
musée du Louvre / Philippe Fuzeau
Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des
Tuileries, présentée au niveau –1 du parcours
28_Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des
Tuileries, présentée dans le pavillon de l'Horloge © Anagram
Audiovisuel 2016
29_Maquette animée du palais du Louvre et du jardin des
Tuileries, présentée dans le pavillon de l'Horloge © Anagram
Audiovisuel 2016
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Le Louvre aujourd’hui
30_Vue aérienne du palais du Louvre
© 2009 Yann Arthus-Bertrand / ALTITUDE / musée du Louvre
32_Le palais et la pyramide du Louvre
© musée du Louvre, dist. RMN-Grand Palais / Olivier
Ouadah
31_Vue du Pavillon de l’Horloge
© musée du Louvre, dist. RMN-Grand-Palais / Olivier Ouadah
33_La grande allée du jardin des Tuileries
© musée du Louvre, dist. RMN-Grand Palais / Olivier
Ouadah
34_La Toiture du département des Arts de l’Islam, 2012
Architectes : Mario Bellini et Rudy Ricciotti. Paris, musée du
Louvre © M. Bellini – R. Ricciotti / musée du Louvre
© 2012 musée du Louvre / Philippe Ruault
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