Visualiser - Archives de la ville de Saumur

Transcription

Visualiser - Archives de la ville de Saumur
éSâ
87"'Année—N'^Sl
Samedi
27 Juin 1931
ABONNEMENTS
Trois Mo's.
Six Mois.
.
Un
.
Ao.
.
.
4 fr.
.
.
LE
7 fr.
.
1 2 fr.
Efl dihori du départiment: 16 fr.
eTÜÄNQER 2 8 FRANCS
D'Intérêt
Journal Politique et Littéraire
Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers
— FONDE
INSERTIONS
Annonces, la ligne.
1.80
Réclames
—
2 fr.
Faits l o c a u x I , — 2 . 5 0
PARAISSANT
Li,E
EN
1841
154-28
rante millions d'habitants, c'està-dire d'une douzainede millions
de familles, ne pouvait supporter
une saignée ou l'on compte, pour
l'État,lesdépartéments elles communeSj un retrait de plus de 70
Nous yoici en pleine crise écomilliards auxquels il faut ajouter
omiqaej comme le démontrent
une dizaine de milliards repréivers phénomènës tels que l'efsentés par des impositions sourfondrement de nos éclianges comnoises comme les assurances soerciaux avec Fextérieur, le déficiales, pour ne citer que la dercit budgétaire, le raléntissement
nière venue.
ès net des affaires à l'intérieur,
Où prend-on les 80 milliards ?
Ils ne tombent pas du ciel. Ils
Naturellement un certain nomproviennent d'un, prélèvement
ire de ^médecins se penchent sur
sur la richesse qui se crée ; on les
le 'maladie, qui est la nation, et
retrouve fatalement sur l'évaluas'efforcent de préciser les causes
tion du prix de revient de tout
i e son anémie pernrci«use.Parmi
objet offert au consommateur.
eux il faut placer au premier rang
Dans ces conditions, et étant
le Conseil National Économique,
donné que les autres éléments de
dontnos gouvernants provoquent
ce prix ont déjà subi les réducrégulièrement et officiellement
tions dontilsétaientsusceptibles,
tes avis avec l'idée bien arrêtée de l'avis du Conseil National Éconoli'en tenir aucun compte.
mique s'adresse à peu près uniquement à l'État lui-même, c'estOr donc,ledit Conseil s'est réuà-dire à l'expression de sa puisni ; il a convenu avec tout le
sance, qui est le Parlement.
onde, que le producteur franC'est une institution officielle,
is voyait les marchés intérieur
il extérieur se rétrécir malgré ses inventée précisément pour servir
de conseil au pouvoir exécutif et
Efforts parce que la capacité d'alégislatif, qui se prononce.
chat des consommateurs ne s'était
Que vont faire maintenant les
feas accrue avec la hausse générale
gouvernants et les représentants
lu coût de la vie ; pour élargir
de la collectivité ? Normalement,
:ette capacité il y a deux moyens
ils
devraientimmédiatement conaugmenter les salaires et les revenaître leur devoir,qui est de s'atus, et il y a d'autre procédé
teler sans désemparer à un allégeu'uneinflation dangereuse dont
ment considérable du fardeau fisl'Amérique nous a donné l'exemcal et social.
|)le, ou diminuer les prix de reQue celui qui ose croire à un tel
ient des matières ou objets prophénomène
lève la main.
uits.
La collectivité, par un organisC'est à cette dernière solution
me qui émane d'elle même, vient
ue sont allés les suffrages.
d'exprimer la vérité.
A. la vérité, tous ceux qui proCette vérité dite,elle n'en tirera
duisent ont déjà a serré » leur prix
vraisemblablement pas la consé^erevient dans les domaines ou
quence pratique.
il leur étâit possibl'e de le faire
Et l'on parlera d'autre chose.
(personnellement: rationalisation,
Alors,à quoi bon déranger tant
économie sur les frais d'exploitade personnes honorables ?
tion, concentration des entre-
oujours
la crise !
(irises, on a essayé tout cela.
11 n'est qu'un chapitre sur leuel l'action individuelle ne pouait et ne peut encore rien : c'est
elui où s'alignent les charges
niposées à la production et à
a circulation des richesses par la
ollectivité elle-même sous la
orme d'impôts, de taxe et de dépensés d'ordre social.
Cette démonstration n'est plus
faire.
Qombien de fois avons nous
primé qu'une nation de qua-
César BIROTTEAU.
(Réveil
Economique)
Le Socialime et la Petite Propriété
Si le Parti s. F. L O., désireux de triompher aux élections prochaines, a adopté
une nouvelle tactique grAce à laquelle il
espère berner les paysans, c'est à CompèreMdrel qu'il le doit. Il y a longtemps que
celui-ci préconisait le système, ce qui lui
a valu dans son Parti une espèce de situation de Ministre de l'Agriculture in partibut.
Coinpèr&-Morel a fini par avoir raison et
les socialistas vont partout maintenant annonçant le nouvel évangile à l'usage dus
I
-
MERCREDI
REDACTION & ADMINISTRATION : 4с / с / Nantes
NUMERO
Les Abonnements sont payables d'a-
&
LE
PLACE
Direcienr: Л . a m o u A R D
|
campagnes. La petite propriété sera ejxempte de socialisation...
Un jour nous posions la question : Pendant combien de temps ?
Le délai n'est pas fixé, mais c'est Compère-Morel qui se charge de répondre à
Compère-Morel : l'exemption n'est que provisoire.
L'évangéliste S. F. I. O. a en effet déclaré à la tribune de la Chambre et le Journal Officiel a publié ses paroles :
« La besogne urgente, la plus impérieusement urgente est de rassurer les paysans,
de leur inspirer la plus entière, la plus absolue confiance. Il faut rendre moins douloureuse i'Etap'e que les paysans franchiront de la propriété
individuelle
à la propriété oolleotive. »
Voilà qui est ïranc, au moins t
C. I.
TrmnriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiTlî
NOUVELLES
EXPRESS
U n grand débat a eu lieu à la Chambre
sur le projet de moratoire de M . H o o v e r .
L a F r a n c e demande que l'annuité inconditionnelle du plan Y o u n g ne soit pas
différée, mais offre d'en verser le montant
à la B. R . I. pour ouvrir les crédits à l'Allemagne.
M. Mellon a déjeuné à la présidence du
Conseil.
La C h a m b r e a voté le complément des
crédits affectés à l'organisation des frontières.
vance et l'acceptation da trois n a -
SAMEDI
DU
méros engage pour uns tnnée.
MARCHÉ-NOiR
dent Hoover, l'Allemagne devra pendant
un an n'avoir aucun versement à effectuer
au titre des réparations. Ainsi l'Amérique
consent à se priver durant ces douze mois
de la part qui lui revient dans l'annuité
allemande à la condition que nous nous
privions, nous, de l'autre part, de celle qui
compense les sacrifices que nous avons
faits pour le relèvement de nos régions dévastées et qui est connue sous le nom d'annuité conditionnelle du plan Young.
Nous ne pouvons aller jusque-là. D'abord
le Parlement français,, qui devra être consulté, n'y consentirait pas, ensuite il n est
pas possible de suspendre purement et sim
plement l'exécution du plan Young pendant un an. Ce serait le violer. Si nous y
consentions, à l'expiration du délai prévu,
l'Allemagne serait fondée à prétendre (juc
le plan n'est qu'un chiffon de papier.
Naturellement, la proposition du président Hooyer ne doit pas être rejetée par la
France. Ce ne serait ni politique ni raisonnable. Mais il faut ouvrir des négociations pour la rendre plus clairc, plus logique, plus conforme aux conventions, en
un mot plus acceptable.
Il faut faciliter les choses, mais nous
avons le devoir de songer aussi à l'avenir.
Nous ne pouvons nous engager dans une
voie au bout de laquelle il n'y aurait plus
de réparations tandis que l'Amérque, qui
sait ce qu'elle fait, entendrait recevoir les
paiements de ses créances sur l'Europe,
C'est pourquoi notre gouvernement, tout
en s'efforçant d'entrer dans les vues de
l'Amérique, qu'il convient d'encourager
car elles ont leur importance, s'applique à
limiter les frais et à maintenir l'exécution
du plan Young qui ne saurait être abandonné, alors qu'il a été proclamé difinilif
par tous ses signataires.
Noël MARTY.
iiiiiiiiiiiiiiinniiiiiiiiiiiiitiiiiiîmTr
La vraie victime
Les Soviets réclameraient à la F r a n c e
la restitution de la flotte W r a n g e l .
L'Ami du peuple ne se fait pas d'illusion
sur les conséquences de l'aide généreuse offerte par les Etats-Unis à l'Allemagne. La
vraie victime de cette opération sera le contribuable/ français :
m II 111 11 i n i j 111 II MI il 1111
m 111111111 i ï ï
SITUATION GÉNÉRALE
L'entretien anglo-allemand de Chequers
a eu des conséquences imprévues.
Alors qu'on annonçait que le gouyernement de Berlin se disposait à introduire la
procédure prévue par le plan Young pour
l'obtention d'un moratoire, l'Amérique est
sortie assez précipitamment du splendide
isolement où elle se tenait en ce qui concerne le règlement des dettes et des réparations. Inquiète de la situation financière
en Allemagne et du sort de ses prêts, elle
a résolu d'accomplir un grand geste de nature à aider matériellement et moralement
le Reich à relever ses finances et son crédit.
Le président Hoover a donc fait une déclaration sensationnelle aux termes de laquelle il a annoncé l'intention du gouvernement des Etats-Unis, sous réserve de l'approbation du Congrès, de suspendre pendant un an tous les paiements qu'il doit
recevoir de l'Europe au titre des dettes interalliées, à, la condition que les alliés accordent à l'Allemagne, durant la même année, un moratoire analogue.
Tout d'abord on avait compris qu'il s'agissait seulement pour les alliés d'alléger
les versements allemands de la pari qiii
concerne les accords relatifs aux dettes enver» l'Artiérique, mai» il a bien fallu se
oonyraincre qu», dans la p#nsée du prési-
sans dérangement pour lui.
Téléphone 1 - 9 5
On recueille toujours des cadavres du
Saint-Philibert.
Après une course très disputée« Heugon»
remporte le prix des D r a g s p o u r la clôture
d'Autéuil.
L a quittance est présentée à l'aboanA
« Le contribuable allemand va pouvoir
respirer. Les décrets-lois promulgués, à la
veille de l'entrevue de Chequers, seront
biofntôt abrogés. Les appointements des
fonctionnaires allemands, diminués, vont
être rétablis à leur taux antérieur, pendant
qu'il faudra, sans doute, mettre les nôtres
à la portion congrue.
» On ее souvient de la formule qui fit
fureur au lendemain de la guerre : « L'Allemagne paiera «. On en a bien ri. C'est
la France qui doit payer. N'est-ce pas plus
naturel P Notre nation ne doit-elle pas
être la vache à lait dei l'Europe P
» Trois milliards de inoina dans la poche
des contribuables français, neuf milliards
de plus dans celle des contribuables allemands, n'est-ce pas tout naturel ? La France licenciera ce qui lui reste d'armée et
l'Allemagne reconstituera sa vieille armée
impériale, avec beaucoup do poudre sèche.
» Et sourtout pas de marchandages, déclare-t-on sévèrement à Washington. L'Halle a eu l'audace de proposer timidement,
en échange des faveurs accordées à l'Allemagne, qu'elle renonce à
l'Ansehluss,
qu'elle n'insiste pas pour l'annexion à son
territoire des sept millions d'Autrichiens.
» — Jamais de la vie, a répliqué le secrétaire d'Etat Stimson, pas de marchandage.
La m(ain gauche doit ignorer ce que doune
la main droite.
» On donne, en vérité, l'impression de
traiter aujourd'hui l'Europe comme la Serbie fut traitée en 1914 par l'Autricht,
» C'«sl aller trop loin... »
Uopinion universelle
ameutée contre la, France
M. Pierre. BernUs, dans le Journal
des
Débats montre l'extraordinaire unanimité
de la presse anglaise et américaine à soutenir rAllemagnc.
<( On reconnaît sans doute que, selon la
justice, les réparations devraient être payées
par l'Allemagno et non pas par la France.
Mais il i>araît que c'est impossible. Le jn-oblème est, nous dit-on, psychologique parce que le peuple allemand attribue vmaniniemcnt ses difficultés aux jiaiements de
réparations et qu'il on résulte un état d'esjjrit fort dangereux. Par conséquent, il
faut libérer complèlemenl l'Allemiigne.
» Voilà ce qu'on écrit en l'an de gnlco
igSi, douze ans après la fondation de la
S. D. N. qui devait faire régner la justice
sur la terre et qui est encore considérée
comme l'arche sainte d'un monde régénéré. Demain, dans la capitale de la S. D.N.
ou ailleurs, la même raisonnement, d'une
si haute tenue morale, pourra être fait
quand l'Allemagne, 110 supportant plus
aucune charge financière, et, grâce au désarmement des autres, ayant repris toute
sa force militaire, affirmera que le salut
de l'Europe exige qu'on dépèce à son profit la Pologne et qu'on reclifie ensuite sa
frontière occidentale. Alors aussi on affirmera que le peuple allemand attribue ses
difficultés à une mauvaise constitution territoriale de l'Europe, de même qu'en igi/i
il croyait unanimement avoir le droit d'attaquer ses voisins et de violer la neutralité de la Belgique. Le pacifisme ainsi compris est celui que professait Guillaume II
en personne. N'est-il pas vrai, comme nous
le disions l'autre jour, qu'un vent de folie
souffle sur le monde ? La plus complète
immoralité politique fait la loi. Croit-on
qu'on établira ainsi la paix ? »
ÎNFORMATÎONS
L'AMBASSADEUR
D'ESPAGNE
M. Danvilla, le nouvel arnbassadeur
de la
République
e\spagnole à Paris, est
arrivé
pour prendre possession
de sctn poste. Il a
été reçu, à son arrivée, par M. de
Fouquières, introducteur
des
ambassadeurs.
-§§§-
LES PROPOSITIONS
DU
MORATOIRE
La commission
des Affaires
étrangères
de la Chambre a délibéré sur la
proposition
américaine.
Tout de suite il est apparu,
ont
dit les assistants,
que te. sentiment
de la
commission
était unanime
.sur la
plupart
des points, pour regretter, en premier
lieu,
que la France ait été tenue à l'écart des conversations d'oà esi sortie la suggestion
américaine-, en second lieu] qu'on fait une fâcheusa confusion
entre la tranche
conditionnelle des versements
allemands,
qui est
susceptible
de moratoire,
et la. tranche
incondilionnelle
qui n'en comporte
• »
pas.
* *
Afin de pouvoi^r donner effet^ à sa proposition le I" juillet, It président
Hoover, a
prescrit à M. Mellon,^ secrétaire
d'Etat au
Trésor américain,
àe quitter Londres
immédiatement
poMf Paris, où, suivant le Journal du Commerce, l'homme
d'Etat
américain s':entreliendra
avec de hauts
fonctionnaires
français
et avec les représeritants
d'autres
Gouvernements
interalliés,
qui
pourraient
sa trouver également
dorts la «apitalefrançaïif,
Qfi mande 'de New-York au New-Chronîçle qué les termes de la réponsg
fnthçmi^t
ont causé une certaine inquiétude
à Washington.
On a été déçu que la proposition
de M.
Hoover n'ait pas provoqué à Paris le même
enthousiasme
qu'à Londres .Néanmoins,
un
ton plus optimiste
s'est manifeslé
ensuite
et s'est reflété dans les cours de la Bourse.
A LA COMMISSION D'INSTRUCTION
DE LA COUR DE JUSTICE
La Commission
d'instruction
de la Cour
de Justice a terminé jeudi matin ses auditions de témoins,
en. entendant
M. Paul
Reynaud, minisire des Colonies, ancien ministrejles
Finances.
Elle a ensuite
inlerrpgé de nouveau M. Raoul
Péret.
La commission
aujourd'hui
pour
d'instruction
désigner son
se
réunit
rapporteur.
LES и FUITES n AU QUAI D'ORSAY
M. Peyre, juge d'instruction,
vient
d'ouvrir une information
dans une affaire
de
divulgation
de niesmge's chiffrés du ministère des Affaires
étrangères.
Il a fait écrouer à la prison de la Santé,
M. Cagnaud, âgé de 5o ans, employé au bureau du chiffre ayant le grade de
chancelier, et M. Cohard,
eoulissier.
M. Cagnaud aurait
dérobé
un
certain
nombre de messages,
chiffres et secrets et
les aurait remis à M. Cohard afin de faciliter des opéî-ations en Bourse. La plupart
de
ces documents
provenaient
d'Amérique.
Au domicile des inculpés, on a découvert
un certain nombre de télégrammes
et des
documents
provenant
du Ministère des Affaires
étrangères.
§§i
LES OBSÈQUES DE M.
FALLIËRES
C'est au milieu d'un grand concours
de
population,
jeudi matin, qu'ont eu lieu en
l'église
de VUleneuve-les-Mézin,
les
obsèques de M. Armand Fallières,
ancien
Président de la
République.
Le train de Paris, dès les premières
heures, avait amené à Agen les
représentants
du Parlement
et du
Gouvernement.
Le général Braconnier,
chef de la Maison
militaire
du Président
de la
République,
représente
M. Paul Doumer,
M.
Lebrun,
président du Sénat, a pris la tête d'une délégaticxn, qui
comprend
MM. Rabier,
Laproussë et Sc^i.
. MM. Moncelle, vice-président
de la Cham' bre des Députés, et Blanc, représentant
lo
Chambre des
Députés.
La levée du corps a eu lieu au
Loupillon
à 10 heures du matin.
Les dragons à cheval montent
une garde
d'honneur^
^près la céréi¥ionie, le convoi s'arrête devant la maison de Vex-président
de la République,
le cimetière
ne pouvant
contenir
fa foule.
Tour à tour,M M. Georges Leygues,
Marraud, au! nom du Conseil général dont il
' est président,
et Mario Roustan, au nom du
gouvernement,
prennent
la parole,
rendant
hommage
aux vertus républicaines
de M.
Armand
Fallières.
LES GRÈVES
DU
TEXTILE
Le Consortium
patronal
de
textile a communiqué
jeudi soir
F E U I L L E T O N de L'Echo
l'industrie
une note
Saumurois
N » ' 2 9 — 27 J u i n
par GOURiAUD D'ABLANCOURT
(SUITE)
dans laquelle il se défend d'avoir fait preuve d'intransigeance
envers les
ouvriers.
La note rai)pelle les concessions
répétées
du Consortium
et déclare que l'attitude
des
patrons est commandée
uniquemcT^t par la
situation
économique.
Elle rappelle
qu'au
bout de la sixième semaine de grève, les ouvriers ont perdu en salaires non payés une
somme de 87 millions de francs.
LES CORPS DES
NAUFRAGÉS
DU « SAINT-PHIILIBERT
n
Le vent a porté très au large les corps
des victimes du Saint-Philibert. C'est ainsi
que le bateau de pêche Etendard du Christ
a trouvé à 4o milles de la côte le corps de
M. Félix Guiloux, âgé de 53 ans,
directeur
d'école en retraite à Nantes. Le
remorqueur
R.-g a 7-amené le corps de M. André B'esnard
cafetier à Lyon.
Lorient, il faut avoir i5 ans 9 mois et 17
ans au plus à la même date.
Les dossiers doivent être prêts à partir
du 10 juillet igSi ¡jour permettre l'entrée
au premier octobre.
Les
renseignements
complémentaires
sont fournis par une notice spéciale qui
sera adressée à toute personne qui en fera
la demande : pour les apprentis marins à
M. le Capitaine de Vaisseau, Commandant
l'Armorique à Brest (Finistère), jxtur les apprentis niécaniciens et armuriers, à M. le
Directeur de l'Ecole des Apprentis mécaniciens h Lorient (Morbihan). On peut également s'adresser à M. le Chef de Recrutement maritime à Lorient.
C'est pendant les mois de juin et juillet
qu'il est convenable de demander ces notices explicatives.
E. J .
D'autre part, des naivires patrouillant
en
mer, ont ramené également
trois autres CŒdavres trouvés à une distance très
éloignée
du rivage.
.
§§§
L.4 SOLDE DES
BOCHES
Le plan d'assainissement,
foncier fixé par
les derniers décrets-lois
comporte
une réduction des trailements
de tous les fonctionnaires du Reich. Le gouvernement
vient
de décider que cette mesure ne será pas appliquée à la Reichswerh,
en ce qui
concerne
les hommes
de troupe, les sous-officiers
et
les officiers jusqu'au grade de capilatne
inclus.
Ecoles Préparatoires de la Marine
La nécessité pour la Marine de posséder
des équipages parfaitement si)écialïsés l'a
conduite à organiser des écoles où les enfants attirés par le goût de la navigation
peuvent s'instruire au point de vue nauti(lue et faire d'excellents marins.
l^epuis quelques années devant les avantages qu'offre la carrière maritime, les enci idat s de tous les points du territoire, aflluent à ces écoles, aussi bien ceux qui
n'ont jamais vu la mer que ceux qui vivent
dans son voisinage immédiat.
Ces écoles préparatoires ,sont au nombre
de deux, l'une installée à Brest instruit
les enfants qui veulent être gabiers, timoniers, fusiliers, canonniers,
torpilleurs,
électriciens, radiotélégraphistes, arrimeurs
d'aéronautique, fourriers, l'autre installée
à Lorient, avec annexe à Toulon, prépare
les jeunes gens aux spécialités de mécanicien et d'armurier.
Ces deux écoles sont absolument gratuites, les parents n'ont aucune dépense à
faire pour l'entretien et le trousseau. Les
frais de voyage pour e'utrer à l'Ecole sont
à la charge de la Marine. Pour leurs vacances (Noël 10 jours, Pâques 10 jours et Septembre 3o (jours) les élèves voyagent à
quart de place.
Les candidats doivent savoir lire, écrire
et' calculer, la préférence est accordée à
ceux qui ont obtenu leur certificat d'études. Ils doivent naturellement être roEustes et d'une excellente moralité.
Pour entrer à l'Ecole de Brest, l'âge exigé est de i5 ans au moins et 17 ans au plu
au prerriier octobre igSi, pour l'Ecole de
attendre. Tout de suite, elle reconnut sa visiteuse, lui tendit la main ay«G un sourire.
Cet accueil amena chez l'inquiète Hélione la riposte pareille.
— Nous nous retrouvons bien loin, fit
Mme Lamure, je vous attendais presque.
Madame, je suis charmée de vous revoir.
— Moi aussi. Madame, rnais vous ne pouvez deviner la raison qui m'amène chez
vous si matin, à pareille distance de notre
Patrie.
— Mais je devine. Il s'agit de la c a j » .
— Ah ! ypus savez, s'écria Mme d'Orlan
surprise et rassurée. J'ai agi comme une
étourdie le soir où je suis venue chez vous
à Paris. J ' a i tant regrettée mon erreur qui
vous cause une déception.
— C'est vrai. Mais la déception a été
compensée. Ici, je suis comblée, quel admirable pays ! tout est confort et aisance,
sympathie, mon mari a été reçu à bras
ouverts. Lei représentant de la compagnie,
un pur Canadien, d'origine française, ne
sait qu'inventer pour nous (( cinsoler » de
l'exil, comme il le dit.
— Puis-je voir Madame Lamure? dit l'arrivante, ce n'est guère l'heure des visites,
. mais }e tiens à être reçue, il s'agit d'une
affaire. J'arrive de Paris, je suis Mme d'Or• lan. Veuillez m'annoncer à Madame.
La servante fit une révérence, geste qui
la différenciait des usages de 1'« ancien
monde » et répondit avec l'accent si particulier des Canadiens français.
— Que Madame veuille bien entrer, je
vais chercher la Patronne.
L'appartement offrait d'abord une vaste
galerie où des plantes vivaient dans une
tiède ambiance entretenue par un calorifère invisible.
L'indigène soulève une portière qui dé— Moi aussi, je suis reçue avec la même
couvrait un salon meublé comme à Paris.
amabilité, bien que ce soit parmi les CanaRien ne manquait à la couleur locale, tout
diens de race anglaise. J e ne comprends
était neuf, de bon goût, confortable, de
pas comment. Madame, vous avez eu conlarges projwrtions. Ah I certes, rien ne rapnaissance de mon erreur car enfin vous
pelait le modeste logement du square de la
me dévancez de peu dans cette terre sœur
Motte-Piquet. Rien que quelques photode la nôtre.
gi^aphieis placées bourgsoisemekit sur la ;
— La chose s'est débrouillée très vite,
Ibhemînée.
j .Avant de partir du Havre, j'ai écrit à ma
t a jeune femme expatrié« цв «e fit pas
chère tendre maman, une lettre plutôt de
ET
RÉ Cr ION A LE
DANS
L'ARMÉE
Le Journal Officiel du 25 courant nous
apporte les promotions suivantes :
Infanterie.
— Au grade de commandant :
Le capitaine Gillot, du 23° Tirailleurs Algériens, affecté au 5® Tirailleurs Marocains.
Cavalerie. — Au grade de lieutenant-colonel : de Contenson, E. M. part école de
Cavalerie (Mäinf); Saint-Poulof, /t" Hussards
(maint.).
Service de Santé. — Au .grade de médecin
lieutenant-colonel : des
Cilleuls, hôpital
Belfort (maint.).
»
Mutations
• •
Decarpentry, col. brev, E.-M. part, comm.
en sec. écolft milil. et d'appl. caval. et train
au C spahis algér. (i5 juil. 3i) (serv.), rej.
le
oct. 3i.
Lieutenant Mannier, E.-M. part., école
milit. et d'appl. caval. et train, mis disp.
du gén. command. supér. tr. du I.£vant
(serv. volont.).
Nous félicitons bien sincèrement les nouveaux promus tant ceux qui actuellement
occupent un poste de choix dans notre école militaire que ceux, absents de notre cité,
mais dont les affinités ou les relations
nous les font suivre avec un intérêt qui
n'a d'égal que le Souvenir charmant de
leur passage
A L'ECOLE
DE
CAVALERIE
LE CARROUSEL
Les fêtes traditionnelles du Carrousel de
l'Ecole de Cavalerie auront lieu cette année, comme nous l'ayons déjà annoncé, le
dimanche 26 juillet à 8 heures et demie et
le lundi 27 à i4 heures et demie.
Elles comprendront un ensemble de manifestations uniques en leur genre : notamment la reprise des Ecuyers et des sauteurs,
les sauts de haie, les exercices militaires à
cheval et avec engins motorisés, enfin le
salut à l'Etendard.
Son éclat sera encore rehaussé cette anreproches que de remerciements pour s'être ainsi dépouillée, privée afin dei me faire un si merveilleux cadeau... dont je me
suis parée pendant la traversée. Le premier
courrier suivant venu par un des paquebots de notre compagnie à service rapide
sans escale, m'apportait une lettre de maman. Elle me d i ^ i t sa surprise navré© en
apprenant que j e possédais u n vêtement
qu'elle aurait certes bien voulu m'offrir
mais que sa!'petite fortune ne jpouvait lui
permettre d'acheter. C'était sûrement une
erreur, elle me conseillait de renvoyer la
cape au plus tôt, parce que la personne
probablement un employé de la maison de
fourrure — devait être désolé, peut-être
renvoyé,
responsable...
— J ' a i eu grande chance. Madame, de
m'êtra trompée à l'égard d'une personne
si délicate.
— C'est naturel. J'avais été moi-même
bien imprudente d'accepter ce don ainsi
sans vous cx)nnaître, Madame. Vous étiez
tellement pressée, nous aussi puisque nous
devions embarquer la nuit mênae... Alors
je me suis demandée à qui retourner le
superbe présent que j'avais m i s à l'instant
sur rnoi. Heureusement mon mari se rappelait le nom — bien connu — du fourreiir parisien, car à l'envers du manteau
on lisait encore une, adresse de Pétrograd.
— Alors vous allez pouvoir me rendre la
cape.
— Non. Elle est déjà, partie, avant-hier
sur le Nautilus via Bordeaux, sans e s c a ^
née, comme l'année dernière par une fantasia de spahis, qui évoquera la gloire coloniale de la France.
C'est en vue de permettre aux personnes qui ne sont libres que le dimanche
d'assister ce jour-là à un carrousel et aux
courses de Saumur qu'une représentation
du carrousel, en tout point identique à
celle du lendemain sera donnée le dimanche malin de 8 h. et demie à 11 heures.
*
*
•
MEDAILLE COMMEMORATIVE SERBE
DE LA GRANDIÎ GUERRE
Le Gouvernement Yougoslave a bien voulu accorder la Médaille conunérative Serbe
de la Grande Guerre aux j>ersonnes de l'Armée l<Vançaise ayant participé aux opérations en Serbie, en Albanie, aux Dardanelles et sur le front de Salonique.
Cette Médaille sera accordée, sans condition de séjour, aux personnels militaires
et civils ayant fait partie des unités qui
ont participé aux opérations précitées.
Le droit à cette Médaille est également
acquis, à titre posthumeIl sera délivré un diplôme donnant aux
intéressés le droit de porter l'insigne de
cette décoration, délivrée
gracieusenwnt
par le Gouvernement Yougoslave.
La circulaire en datei du 8 juin 1981, publiée au Journal Officiel du 17 juin 1981,
fixe les mesures de détail relatives à l'examen des titres des intéressés, et elle indique, en particulier, les autorités auxquelles les demandes doivent être adressées.
ÉGLISE
SAINT-NICOLAS
Demain dimanche à 11 heures 3o, audition de musique d'orgue :
Prélude et fugue en si bémol, Bach.
Sœur Monique
transcrit pour l'orgue,
de Couperin.
Adagio de la deuxième
sonate, Mendelssohn.
Final en ré mineur,
Guilmant.
§§§
MUSIQUE
MUNICIPALE
CONCERT DE DEMAIN DIMANCHE
Au Kiosque, à 21 heures
PROCRAMME
I. Allégresse,
pas redoublé (de Schopper);
2. Cantate (Gitains); 3. Ouverture de la Caravane (Grétry); 4. Attila, fantaisie (Verdi);
5. O ma charmanie,
valse (AUièr).
Le. chef
de musique
:
SAINTIGNY.
LA LOI SUR LES VINS
C'est par erreur que M. de Grandmaison
a été porté au Journal Officiel comme ayant
voté la loi sur les vins. En réalité, il a voté
contre et la rectification a été Insérée au
Journal Officiel du 26 juin.
UNE SUBVENTION
POUR MONTREUIL-BELLAY
Par lettre en date dil i5 juin igSi, M.
le Ministre de l'Agriculture a avisé M. de
Grandmaison, député, qu'une somme de
96.84a prélevée sur les fonds au Pari Mutuel était accordée à la commune de MonIreuil-Bellay, à titre de premier versement
de la subvention gouvernementale pour travaux d'adduction d'eau potable.
c'est un des paquebots de notre compagnie
des Deux-Frances. Et nous en avons annoncé l'envoi par câblogramme à M. Réyeillau, rue de Rivoli.
— Ah t quel soulagement, chère Madame. Vous avez réparé avec autant de célérité que de loyauté ma bévue. Comment
vous ©n remercier. Voùlez-yous me perrnettre de vous offrir mon livre : Le Lion et
l'Agneau.
— Merci, Madame, vous en êtes l'auteur?
Ce ni'est une grande joie de yous connaître.
— Même par un singulier moyen.
— Oui quand même
Signez-moi mon
exemplaire, s'il vous plaît.
— ,1e l'ai fail à l'avance.
— J e vais envoyer prévenir mon mari,
il sera charmé de vous rencontrer.
— Et moi aussi, chère enfant, il y a entre nous un lien de sympathie, votre beaufrère, M. Lamure, ingénieur à la Papeterie
de Ballancourt, est le mari de ma meilleure amie.
— ,Ah I alors. Madame, permettez-moi
de yous embrasser.
-— Volontiers. Seuleinent il faut que je
parte vite. Nous allons nous revoir à présent. Pour ce matin, l'excellente Mary Lee,
chez laquelle je suis descendue, doit m'attendre pour déjeuner. Et vous savez bien
que, , si nous sommes da:is la même Avenue, ce n'est pas une raison pour être voisines. Vous habitez à un 1 out, nous à l'auti*.
INSTITUTION
SAINT-LOUIS
La réunion des Anciens élèves, fête annuelle de Saint-Louis, aura lieu mercredi
I®»' juillet.
PROGRAMME
8 h. Défilé en Musique des élèves, les
petits portant des fleurs.
Arrêt au monument des Morts. Prière.
Musique. Dépôt d'une Gerbe de fleurs. Salut à N.-D. des Ardilliers.
10 h. Messe dans la Chapelle de St-Louis.
célébrée par M. le Chanoine Bodet.
11 h. Réunion des Anciens à la Salle des
Fêtes.
12 h. Banquet. Le toste será porté par
M. Henry Boucardeau, journaliste.
i4 h. 3o Séance à la Salle des Fêtes.
Sur la prairie : Cheyaux de bois, attractions, Confetti.
Les parents des élèves et les amis de,
St-Louis sont invités.
On n'entrera sur la prairie que muni
d'une carte ou d'une lettre d'inyitatipn.
§§§—
Une charmante Fête
Est-il un spectacle plus gai et plus réconfortant qu'une fête d'enfant; surtout, lorsque sous les apparences de jeux, danses et
chants, se trouvent les bases logiques de
l'éducation; et ce régal pour les yeux nous
a été donné jeudi dernier au cours de clôture de Madamte Hamon, dems l'une des coquettes salles de l'Hôtel de la P a ^ .
Un distingué conférencier M. Revardat,
sut en t e r m ^ choisis, nous faire comprendre combien le rythme se trouve en toutes
choses, rythme sur qui rejwse tout le créé,
rythme, la Ьаад de toute vie.
Et de ce rythme émane le son; verbe mystérieux dont la nature même restera pour
toujours voilée, sans doutCj pour l'intelligénce humaflne. Ensuite viennent lee
danses. Le grand cours, et regrettons qu'il
soit si réduit, nous, donna une véritable
impression d'art. Devant ces gestee si gracieux et si étudife, car n'oublions pas
qu'une attitude est l'expression d'une pensée, comment ne pas évoquer Delphes, ce
sanctuaire de la Grèce Antique, voué au
culte de l'esprit, aux idées éternelles de la
Beauté et de la Poésie.
Remercions, en passant, Mlle Garreau
d'avoir eu accompagner au piano, danses
et chants, avec u n art si sûr e t si nuancé.
Puis, le petit cours nous égaya par ses
chansons mimées, alternant avec des auditions données par Madame Hamon, ellemême. Sa modestie m'oblige a ne pas en
dire tout le bien que j'en pense; mais qu'il
me soit permis d'exprimer combien sa
roix chaude et limpide nous a ravis, el
par ses chansons si finies; nous sommes
revenus pour un temps trop court, aux
premières années de notre vie où tout n'est
que sourires. Pour finir les gracieuses fillettes, et un gentil garçonnet, costumés en
fruits charmèrent nos yeux en des rondes
pleines de lumières et de couleurs.
J e ne puis cacher combien a été confus
celui qui écrit ces lignes par les paroles
aimables du conférencier à son égard; car
ce fut un plaisir pour lui de dessiner quelques modèleSj et l e s mamans, rte comptant
ni leurs temps, ni leurs peines en confectionnant ces riante costumes, non en des
— Vous n'êtes pas venus à pied ?
— Si. J e ne me rendais pas compte de
la distance. A Paris nous ne sommes pas
habitués î» une pareille série de numéros.
J'étais heureusement partiei de très bonne
heure. Vous voyez que pour rentrer je n'ai
qu'à me dépêcher.
— Pas du tout. Vous serez chez voua en
cinq minutes.
— En avion... en câtlogramme,... ,
— Plus siniplement. Par nos <( Cageots «
aériens. Venez, je vais vous embarquer. Ce
disant, elle prenait le bras d'Hélione, l'entraînait à l'extrémité de la galerie. Les nouvelles amies traversaient une arcade vitrée
jetée comine un pont pardessus une des
salles où 22 "machines étaient chargées de
pâte de papier de couleurs variés, Elles
conduisaient cette bouillie épaisse le long
d'une table de fabrication, elles l'asséchaient sur des cylindres chauds garnis do
feutre, jusqu'aux rouleaux terminus de
l'opération. Là, le pajpier, tiède encore,
était saisi, enveloppé et chargé dans des
wagons.
— Ohl fit Hélione, quel joli coup d'œill
cette industrie est une merveille.
— J e vous la ferai visiter en détail. Faites-moi, je vous prie. Madame, le. plaisir
de revenir bientôt.
— J ' e n serai charmée. Pour le moment,
expédiez-moi. Où est le véhicule ?
— Nous arrivons au garage. La manœur
vres des Cageots est celle des ascenseurs.
(A
mivnli
AR^--.'-. ' --
-T'-
copies fidèles, mais en de jolies interpréta- | (Avis favorable à prendre sur chapitre.
tions, n'est-ce pîa lui qui eut encore la
Dépenses imprévues.
meilleure part.
Associcdion française
pour
le
développeJ e crois être l'interprète de tous ceux qui
ment de l'Enseignement
technique.
— Adeurent le privilège d'assister à cette fête, '
hésion à la Section départementale de Maien reniercian iMadame Harnon pour les insne-et-Loire.
tants délicieux écoulés et pour toutes les
La Commission donne ayis favorable et
promesses de l'Avenir.
vote 5o francs sur dépenses imprévues.
H. CORDIER.
Hospices. — La Commission propose au
Conseil d'approuver le compte administraCONFÉRENCE
tif de 1930, se présentant commune suit :
Recettes
i.i85.685 29
PRODUCTEUiRS ET EXPEDITEURS
Dépenses
1.170.210 8i
DU SAUMUROIS
Une réunion importante aura lieu le diExcédent de recettes
i5.474 48
manche 5 juiitet 19З1, à i4 heures, au Foyer
ainsi que le budget additionnel de igSi,
du Théâtre de Saumur,,
s'équilibrant, en recettes et en dépenses, ii
Sous la présidence de MM. :
la somme de iG2.g38 fr, 77.
De Rougé, Sénateur, Président, de la
Bureau de Bienfaisance.
— La CommisChambre d'Agriculture de Maine-et-Loire;
sion propose, au Conseil d^approuver le
A. Pichard, Président de la Chambre de
compte administratif de 1980 :
Conimerce de Saumur.
Recettes
iog.367
Métayw, Directeur des Services agricoles
Dépenses
97..g54 84
du Département,
Degault, Président de la Chambre d'AgriExcédent de recettes
11.412 86
culture de Loir-et-Cher, Membre du Comité
ainsi que le budget additionnel de ig3i,
Central pour l'exportation des fruits et pris'éleyant en recettes et dépenses, à 11.412
meurs;
fr. 86.
Chasset, Secrétaire général de la Société
La Société d'Encouragement du Cheval
oenologique de France,
de Guerre demande qu'on maintienne la
.traiteront des grayes questions de la vente
subvention pour igSa, 5.000 fr.
et de l'expédition des fruits et primeurs
La Commission donne avis favdraïle.
en France et à l'Etranger, eit des soins inLe receveur municipal demande le vote
dispensables à donner aux arbres et aux
d'un crédit spécial de 4.000 francs au titre
fruits pour permettre de lutter contre la
contributions, pour les Assurances Sociales,
concurrence étrangère.
ce qui éviterait la répartition dans divers
Tous les intéressés : Producteurs, Expéchapitres du budget.
diteurs, Commerçants, ont le devoir d'asCette somme se retrouvera en fin d'année
sister à cette réunion où seront traités des
Ce crédit sera pris exceptionnellement en
sujets d'une actuaHté brûlante dont déigSi, sur les dépenses imprévues.
pend l'avenir de notre région.
La société des chemins de fer économi— — § § § ^
que, Réseau d'Anjou |ollicite l'exonération
du droit de stationnement de ses autocars.
C O N S E I L MUNICIPAL
Le chef des régies municipales, dans son
rapport, déclare que si on exonérait, il
DE SAUMUR
faudrait le faire pour tous les véhicules de
Séance du аЗ
zgSi
transport et cela causerait à la ville un pré(SuiTB)
judice de 3.180 francs.
Ginérale Publicité.
— Le contrat est signé рощ la R. N. I47 et celui relatif à la
R. N. i52 le sera incessamment.
Les pancstftes, signalant aux tourist.is les
tuiïosités de Saumur mesureront 5,OOXT,"JO
et seront placées sur les talus du pont.
Piopriété
du Terrain près de
VAmunne
Gare. — M. Pichard accepte de yqir l'Ingénieur compétent le 29 j u i n à Nantes aiiu
de si 11', tionner cette question pendante depuis de longs mois.
Installation
d'eau Velluet. — Avis favorable moyennant une indemnité de 100 ir.
pour dégâts causés à une chaussée fraichement remise en état.
Réclamation
Castillo. — Les travaux décidés à la dernière séance permettront une
amélioration de la situation.
Il est d'ailleurs à remarquer que les riverains de cet égout ne possèdent pas l'autorisation d'y déverser leurs eaux.
EglUe St-Nicolas.
— 63,oo de chéneaux
sont à remplacer : la dépense qui s'élèvt, à
7,II5 ïr. ne pourra être envisagée qu'en
1933.
Propreté
des Villes. — Le Maire donne
lecture d'une circulaire du Ministre des
T. P. recommandant d'assurer la propreté
des Villes.
Dépotoir de Saint-Florent.
— Des observations seront faites à M. Salomon, au sujet des papiers qui se répandent partout.
Tapisseries
de Nantilly. — Le
intervenu à nouveau auprès de
noine Urséau, pour solutionner
tion. Une entrevue aura lieu
place.
Maire est
M. le chacette queslundi sur
Immeubles
place Saint-Pierre.,—
La cora
mission décide de recourir à un appel d'offres pour la démolition de ces imnaeubles.
L'architecte-Voyer établira le cahier des
charges en introduisant une clause réservant à la Ville un droit de priorité pour
le rachat des matériaux (tuffeaux).
M. Chaix demande que le terrain libre,
près du cimetière, soit loué, de préférence
iiux familles nombreuses. Adopté, et à . l é ludd pour bonne utilisation et rendement
<le ce terrain.
M. le Docteur Seigneur donne ensuite lecture du rapport de la Commission des Finances.
Le Syndicat National des institutrices et
instituteurs de France, sotticite une aide
financière pour faire participer un élèyemaître et une élève-maîtresse h un voyage
à l'étranger.
En raison des difficultés" financières de
la Ville,.-oh ne peut donner suite favorable
à cette demande.
Ligne
d'Aviation
touristique
Paris-Za
Baule. — L'adhésion de la Ville h cette ligne d'aviation el le vote d'une partlcîpe¿ipn financière da ?5o ftancg est demandée.
Tout en reconnaissant que la Société facilite le transport des voyageurs, on ne peut
accepter cette demande.
M. Reynes demande qu'on alloue la subvention traditionnelle aux mutilés du travail pour déplacement de leur délégué au
congrès. M. le Maire dit qu'elle est de 200
francs. Une somme de 3oo francs est votée.
Pour les victimes de la catastrophe du
Saint-Philibert,
qui endeuille les villes de
Nantes et de Saint-Nazalre, la commission
vote une somme de 5oo Francs, regrettant
qiie la ville de Saurnur ne puisse faire
mieux.
Cette somme, à prélef'yer sur dépenses
imprévues, sera adressée directement à M.
le Maire de Nantes.
*
•
•
'
La Commission propose au Conseil Municipal, l'adoption du compte administratif de l'Office public d'habitations à bon
marché.
Recettes
373.200 )>»
Dépenses
355.855 35
Excédent de recettes
18.344 65
Et les chapitres additionnels :
Recettes
343.944 65
Dépenses
351.078 65
Excédent de dépenses
7.133 90
Affaires'Diverses
Le Conseil est invité à l'inauguration
du miédaill|on de Duplessis-Mornay, le 5
juillet, à 10 heures.
— Les Courses de Sauniur auront lieu au
Breil.
— Le changement de dates des loires
d'Allonnes est accepté.
— Un vœu du Conseil général au sujet
de pose de plaques commémoratives sur
les casernes de Maine-et-Loire, est rejeté
quant à la ville de Saumur, qui ne possède
pas de locaux militaires d'où partirent en
1914 les unités pour le front,
— Au sujet du baraquement des Tramways, place de l'Ancienne Gare, une requête sera adressée à MM. -Baert et Verney,
pour leur enlèvement.
— M. Poisson demande que la Gare P.-O.
fasse balayer ses trottoirs d'actès.
— Après 10 heures du soir, les hautsparleurs ne seront pas tolérés sur la voie
publique.
L'étude du stationnement se poursuit
pour une exécution très prochaine.
La ville remercie, pour un don d'œuvres de M. Berjolle, en faveur des Musées.
_ Une importante pétition des habitants
de la route de Fontevrault et de celle de
Varrains, signale les préjudices à eux causés
par les fumées de la Verrerie : la direction
de la Verrerie va en être saisie pour y remédier d'urgenc».
— Le docteur Petit propose plusieurs projets pour le garage des automobiles aux
jours d'affluence et de f ê t e s : un échange
de vues s'engage à ce sujet (jue les circonstances permettront sans doute, de solutionner.
La séance est ensuite levée à 21 heures 3o.
— § § § —
CHRONIQUE DES SPECTACLES
CINÉMA PALACE
VRAIMENT UN AS. — Comique, d'origine Américaine. — Ensemble inoffensif. —
Film convenant à tous.
Nous n'avons pas de renseignements sur
LA DANSEUSE HINDOUE.
»
ARTISTIC-CINÉMA
UN COUP DE FOUDRE. — Comique, d'origine A m é r i c a i n e . R i e n de répréhensible. — Convient à tous.
SOLITUDE.
Comédie d'origine Américaine. — Le thèiné '^'est pas méchant. A
noter une longue scène, de, plage avec hommes et femmes en maillot.
(Les . Dossiers du
Cinéma).
Le spectacle est navrant de voir les femmes alt'olées, les traits ravagés par la souffrance, les enfants pleurant, essayer de ravir leurs pauvres effets ou leurs literies;
les hommes, la plupart gardiens de hi t^^entrale, raidus sous l'affliction, s':\tl'airent et
luttent désesi^érénient avides de mettre a
l'abri ce qui tout à l'heure sera englouti.
Car des lézardes sa forment aux pans de
murs chancelants; des poutres craquent et
la ferre s'enfonce en des excayations béantes.
D'ailleurs, la circulation a dù être réglée
par crainte de nouveaux éboulements, le
retrait des eaux produisant des vides et des
remous dangereux.
les meubles : une grande partie fut sauyée,
et les propriétaires purent passer la nuit
< liez des voisins.
OBSEQUES
lùicore tout endeuillée i>ar le terrible ca^
taclysme qui vient de fondre sur elle, Fontevrault-l'Abbaye a fait, vendredi matin,
de solennelles obsèques à l'infortunée victime, Mme. Beaupuis.
Tous les habitants se groupèrent autour
des autorités civiles et militaires apportant
ainsi, aux victimes, ce témoignage de solidarité et de sympathie qui ne se dément pas
depuis le début du sinistre.
L'églis« était trop petite pour contenir
l'immense affluence.
A l'issue de la cérémonie religieuse et de
l'absoute solennelle, le cortège précédé de
la Musique jouant la (c Marche funèbre » de
Chopin, se rendit au cimetière.
C'est là que devant la foule émue, M. de
Jouslard, maire prononça un très émouvant discours, qu'il fit suivre d'une lettre
de condoléances et d'encouragements que
M. de Grandmaison retenu à Paris par l'importance des événements politiques actuels
avait tenu à lui adresser en même temps
que sa .souscrij'îtion en faveur des victimes.
Au nom du gouvernement. Al. le SousPréfet tint lui aussi à saluer respectueusement la dépouille de Madame Beaupuis et
à assurer les victimes des secours administratifs.
»* •
SECOURS ET SOLIDARITE
Dans l'immense malheur, la population
a fait preuve d'un dévouement, d'une charité et d'une condescendance qu'il convient
de louer : chacun s'est employé sans trêve
et dépensés au prorata de ses forces et de
ses moyens. Il a fallu organiser le sauvetage; recourir à des barques, héberger, recueillir, soigner,, nourrir les sinistrés et
leur aider
évacuer ce qu'ils pouvaient reCOURS DÈ VACANCES
tirer.
Le capitaine Albert, lieutenants Lesom-d
On nous prie d'annoncer l'ouverture d'un
et Prndhommeau, de Saumur, )x;inèrent et
Cours de Dessin,: Peinture, Arts
aippliqués,
se dévouèrent sans repos une grande partie
les Mardi, .leudi, et Vendredi après-midi,
de la tragique soirée: leurs efforts ne fureiit
par M. H. CORDIER, Artiste-Peintre (E.B.A.)
pas y-iiins et nous les félicitons sincèrement
5, rue Bodin, à SxuMun.
d'avoir une fois de plus été à la hauteur de
Les Cours auront lieu pendant toutes les
leur tâche.
Vacances.
M. de Jouslard, d'acord avec M. le PréeBMBimmBaÊmmmmiKmmaKmÊKimmmÊÊmammmmrr
fet de Maine-et-Loire, a étudié d'urgence
AVANT DE PARTIR EN VAa\NCES '
les moyens
envisager pour des secours
PROTÉGEZ-VOUS
immédiats et pour trouver des gîtes aux
CONTRE LE VOL ET L'INCENDIE
rescapés.
Notre dévoué député, dès qu'il fut averti
du catacylsme a envoyé un télégramme,
avec un don personnel; de plus, M. de
30, rue Dacier, à Saumur
Grandmaison a prévenu la Municipalité
LOCATIONS DE COFFRES-FORTS
qu'il intervenait près du Gouvernement
De toutes
dimensions.
pour obtenir des subventions et l'ouverture
Aux meilleures
conditions.
d'un crédit en faveur des victimes.
R.C. Saumur 2211/2
Nombre d'autres gestes spontanés ont été
enregistrés; que les doiiateurs soient sincèrement remerciés.
M. Henry Mouchet, préfet de Maine-etA FONTEVRAULT-L'ABBAYE
Loire, après sêtre rendu compte de l'importance de l'accident de Fontevrault, a
Le terrible orage qui s'est abattu mercrefait envoyer, pour porter secours aux hadi sur le Saumurois a fait d'énormes rabitants, un détachement du génie.
vages dans le quartier dé l'Anerie, à FonCelui-ci a quitté Angers dans la matinée
tevrault. lAprès avoir provoqué d'abord un
de jeudi en cañiions automobiles, et procèincendie, l'orage a causé de véritables inon.
de actuellement à tous les travaux de prodations. La pluie, qui tombait en cataractes
tection.
a transformé les rues de ce quartier en véLa trombe d'eau dévastatrice n'a pas atritables rivières. L'eau a atteint la hauteur
teint uniquement le quartier l'Anerie,
d'un premier étage. Le* ruisseau qui aliTous les jardins bas, sont couverts d'un
mente la fontaine de la haute-rue prit les
limon fangeux et les légumes gisent lamenproportions d'un tonrënt. Sous la pression
tablement enrobés de vase.
des eaux les maisons s'écroulèrent. Deux
Sur les c^tés des routes s'allongent de
iemmes furent surprises chez elles par
larges bandes de sable amassé par le toi
l'inondation. Grâce aux efforts des sauverent.
teurs, l'une. Madame Bourreau put être
Dans la partie de la ville sinistrée les
secourue à t e m j » . Mais l'autre. Madame
puits
d'eau jx^tahle sont ou ravinés ou
Baupuis, 72 ans, fut noyée. On ne retrouva
éboulés
et ceux qui demeurent indemnes
que son cadavre.
sont contaminés pour longtemps.
Au cours de la nuit les ravages se sont
Le courant électrique est coupé sur tQ\)accrus et alors que l'extérieur parait inte une zone et un contremaître surveille les
demne, l'intérieur a subi des poussées eflignes environnantes de façon à éviter tout
frayantes ; en effet bon nombre de plafonds
accident sans cependant priver de lumière
cédant"sous le poids des eaux se sont crevés
les rues principales.
en ont enseveli les rez-de-chaussées. Les
Los monteurs électriciens, occupés sur
caves elles-mêmes n'ont pas résisté sous les
les
lignes estiment que la foudre est tombée
demeures ; quant aux celliers installés dan"
au
moins cinq fois sur les câbles à haute
ils sont comblés : en effet derrière l'amas
tension.
de ruines, les jardins ont disparu et ne
La journée fatidique du 24 juin, demeuÎonTÎ(ent ^plus qu'un Spamense entonnoir
rera
un point noir et angoissant dans les
qui lentement se désagrège et s'agrandit.
annales de la région saumuroise.
Une des dernière^ maisons inondéee à
mi-côte du chernin de l'Ancrie menace elle
A Montsoreau le cataclysme se fit égaleaussi très sérieusement. et, pendant que
ment sentir et là encore une maison s'énous étions s^r les Jieux, le pignon a glissé
croule.
d'environ 5 centimètres sur la -verticale.
Sur le soir de la journée de mercredi,
M. de Jouslardc le sympathi(iue maire
la catastrophe de Fontevrault avait sa réde la commune sinistiée et M. Prouteau,
percussion dans la coquette et riante bouv-conseiller municipal,' iious ont fourni des
gade de Montsoreau-sur-Loire.
données précises sur l'étendue de la calasEntre les deux pays, en effet, ce n'était
trophe : actuellenient neuf maisons gisent
pre.sque
immense lac et le ruisseau
à terre et quinze vont être incessainment
abattues ou étayées par le génie.
de la Hau^e-Ruç roulait des flots torrentueux avant de se jeter dans le fleuve, en
Il résulte que a5 piénagps sont sang abri,
face de l'Hôtçl Leroi. C'est là que, se blot(.ST
soit près de 100 personnes que les habisait, près de peupliers et (lya^i)
stiert«,
tants ont recueillies momentanément.
une gentille maison appartenant à M. et
Les sauveteurs nous ont déclaré que 4g
Mme Meschine, pêcheurs: elle est à flanc et
personnes ont du être évacuées par les fesurplombe ledit ruisseau.
nêtres cependant qu'une
Cinquantaine
Soudain, vers 20 heures, les occupants
avaient pu fuir à pied, dans l'eau jusqu'à
entendirent des bruits étranges, puis d^s
la ceinture.
craquements; ils n'eurent que Iç. t?mps de
Les sinistrés étaient autorisés jeudi masortir, car des lézardes
formaient sur la
tin à sauver ce qu'ils pouvaient de leur
partie
arr^YÇ
qui,
bientôt,
se sépara et,
bien, mais la plus grande partie du ména¿lans un fracas épouvantable, s'abattit
ge est anéantie, les meubles maculés de
le torrent. Tout un immense pa,n s'é(a'H
boues sont disloqués par le reinous : presdécollé. Vite, 0 0 rnai|i.d^ du secours pour
( que tous lés habitants ont pu cependant
organise» la sauvetage de la partie demeu.
' récupérer leur argent ramassé dans les arrée intacte, c'est-à-dire la façade, M. Ba'bin,
moires au j " ' étagp; gendarmes, gardiens
maire fit mander les pompiers de la comet civils aident à l'évacuation avec autos
mune, puis on ré(iuisitionna Jjii vol^i^res
et charrettes fiui circulent dans des lacs de
automobiles de passage, pour transporter
boue glaiseuse et dans un fouillis de débris.
Les méfaits du rail
UNE SEPTUAGENAIRE EST ECRASÉK
PAR UN TRAIN A MLLKBERNIER
Mercredi matin, Mme veuve Jousselin,
doiu la fille est garde-barrière à Penvigne,
commune de Villebernier, a trouvé une
n)ort affreuse en se rendant aux chaini».
L'infortunée empruntait la voie ferrée,
lorsque soudain — elle était sourde — elle
fut happée par le train se rendant à Saunuir. Il était 8 heures un quart.
La pauvre vieille, âgée de 77 ans, se trouvait mutilée par le passage du convoi. Elle
a succombé sur le coup.
docteur Astié, de Saumur, a constaté
le décès. La gendarmerie procéda à l'enquête.
Une terrible catastrophe
iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitimïr
Etât-Givil de Sâumnr "
Pu 24 au 27 Juin 1. 3 1
NAISSANCES
Roland-Marcel
Rouen.
Aubert, 28, route de
PUBLICATIONS
DE MARIAGES
Marcel Trouvé, boucher, à Mont-sur
Guesne (Vienne) et Étienuette Baranger
s. p., 84, route de Varrains.
Raymond Joulin, couvreur et Léonie
Dublé s. p., tous, deux à Saumur, 4 0 , rue
St-Nicolas;.
Serge Jamin, employé de magasin, 12
place St-Pierre et Augu.ctine Bolzer, chapeletière, 42, rue Rabelais.
Louis llobert, négociant, rue de la
Croix-Verte à Saumur et Georgette Hamard, employée de bureau à Lisieux.
DÉCÈS
Anna Coulon, veuve Favreau, 82 ans,
s. p., 63, quai Mayaud.
Louis Goblet, époux Lusseau, 7 4 ans»
mstituteur en retraite, à Beaulieu.
Médaillon Duplessis-Mornay
Le dimanche 5 juUl(,| aura lieu, dans la
Grande Cour dv, Château de Saumur, à
dix heures du matin, la cérémonie d'iuaugura.lion du médaillon de Duplessis-Mornay, l'ancien gouverneur de Saunmr, offert au CMKIM^U el à la Ville par l'Eglise
Protestante de Siiumur el la Société de
IHistoire du Proteslimtîne Français. Ce médaillon est l'«buvre,de M. le sculpteur Prwlhomme, auteur du buste de M, le Président de la République, et aussi du médaillon de Jeanne d'Arc à SaSni-Hilaire-Sainr,
Florent.
Cinq discoufsi 'seront prononcés ;
Par i l , Ji) |j0steur Méteyer;
Par M. le professeur î^atry, de Paris; au
nom de la Société de l'Histoire du Protestantisme Ft;inçaîs.
V
I
I
•
(
l'av un représentant de la Municipalité;
Par M. le Député de Grandmaison;
Par M. Mouchet, préfet de Maine-el-Loîre.
.\u cours de cette inauguration seront exposés des portraits, des autographes, et de*
souvenirs de Duplessis-Mornay, aimablement prêtés par M. le Député de Grandmaîson, et j>ar M. le marquis de Balleray, des.
cendant de Duplessis-Mornay.
La cérémonig sera publiq^ue.
Ctenih
Triliiioal de Comiîierce k
de Cûiïitnerce de Saoïnur
Marché
du
20 Juin
Faillite
iOô!
CÉRÉALES
Blé roux
100 kU. 172
Seigle
—
«
Orge de mouture
—
90
Orge de brasserie
—
»
Avoine noire
—
88
Avoine grise
—
90
Escourgeon
—
»
Maïs
»
Sarrasin
—
»
FARINE - ISSUES
Farine de froment (cylindres)..
— 248
—
(meules)...
—
n
Son
—
65
Remoulages
—
»
Pain (taxe officieuse)
le kil. »
Pain (prix en boulangerie)
—
2
FOURRAGES
Foin
(selon qualité) 1,000 kil.
250
• Luzerne
—
220
PAILLES
Pailles de blé
130
Pailles d'avoine
—
HO
MARCHANDISES (DIVERS)
Noix
100 kiL
»
Pommes de terre
—
»
Beurre
le kil.
19
CEufs
la douz.
5
LÉGUMES SECS
Haricots
"
GRAINES FOURRAGÈRES
Trèfle violet
(selon qualité)..
»
Trèfle incarnat
—
..
»
Luzerne
—
»
Etude de M» Emile TATON,
com. n i ssaire-priseur
des ville et arrondissement
de S a u m u r
Saoïr
»
»
»
»
n
u
»
»
»
»
»
»
»
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50
»
Une deuxième et dernière
réunion pour la vérification
et
rafCrmation
des
créances aura lieu au Tribunal
de C o m m e r c e de S a u m u r , le
mercredi 1 5 juillet 1 9 3 1 , à
9 heures 1 / 2 .
Faillite
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que yous pourrez désirer (petit déjeuner,
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dans la galerie marchande, l ' a u t r e , au premier étage, à côté du Bulfet.
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en Autocar
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d'Argentonsur-Creuse.
Excursion
combinée
avec
une
promenade
en canot automobile
sur la
retenue
du barrage
d'Eguzon.
Tous les dimanches j u s q u ' a u 12 juillet;
tous les jours du i 3 juillet au 27 septembre.
Argenton-sur-Creuse (départ
10 h . o5),
Le Pin, Gargilesse (déjeuner). Barrage et
lac d'Eguzon, Crozant,
Argenton, retour
yers 17 heures.
Pour permettre aux touristes de faire la
promenade en canot sur le lac du barrage,
Bi le n o m b r e des voyageurs l'exige, les touristes se divisent en a groupes, le premier
groupe fait en canot automobile le trajet
du Barrage à Crozant et revient en autocar de Crozant au Garrage; le second, faU
i'aller en autocar et le retour en canot.
Prix du transport par place (y compris
le parcours en canot) 35 fr.
E n dehors des circuits combinés ci-dessus, des excursions en canot seront exécutées tous les jours, l'après-midi j u s q u ' a u
127 septembre,, et en outre le m a t i n les dim a n c h e s et fêtes j u s q u ' a u i 3 juillet, et
i^ous les jours du i 3 juillet au 27 septembre.
Prix : 10 fr. trajet simple, i 5 fr., aller
et retour; m i n i m u m ) requis de 6 ou 8 voyageurs suivant les services.
Se renseigner : Aux Agences de la Compagnie d'Orléans, 16, Boulevard des Capucines et 13,6, Boulevard Raspail ou à la MaiBon du Tourisme, 53, Avenue George V, à
P a r i s ; à la Société des Transports Départc•mentaux à Argenton-sur-Creuse (Indre), à
l a Société Touristique et Forestières d'Eguzon, Barrage d'Eguzon (Indre).
S'adresser
au bureau
Le Gérant
Imprimerie
du
journal.
: P. RICHOU.
Girouard et
Richoa
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Chacé-Var.
Brézé-St-C.
Montreuil.
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STATIONS
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STATIONS
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Montreuil.
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dép.
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Ctrtifié par l'imprimiur touUi$M^
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Tous les jours, sauf dimanches «t fêtes.
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8 04 Paris (Orsay); 12
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SAUMUR
P A R I S (Montparnasse)
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8 10 12 40 16 20 Port-Boulet
8 19 12 47 16 27 SaumurOrl.
i La Direction du. Journal décline toutes responsabilités
•pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées
dans cet horaire.
I A moins d'indication contraire, les htures indiquées sont
toujours les heures de départ.
-
115
BOURGUEIL
STATIONS
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ANGERS
OMN! E X P R .
9 45 8
12 27 12
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13 29 14
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15 18
16 36
17 35
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BORDEAUX
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782
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15 9
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dép.
Vivy
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12
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23
Linières-B.
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Chât.-du-L
07 10
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Courtalain
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Paris arr.
8 00 15 49 13
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SAUMUR' ^ È )
22 04
22 09
Vu par Dout, Maire de Saumur, pour légallBation de. la signature du gérant^
ssis
ST.'VTIONS
RAP.
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12 0 54 "i 25 '2 Ô2 '2 24
42
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24
33
40
48 2 05 2 36 3 08 3 29
55 2 09 2 40 3 U 3 32
02
6 43 10 54 16 45
7 56 12 26 17 48
8 17 12 41 18 09
(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N"8 pas lieu le Mardi .
tlôt^ <ii- ^'ille de Sûumur, U
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Nantilly d.
SAUMUR
SaumurOrl.
Port- Boulet
Bourgueil..
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145
CARTONNAGE
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HORAIRE
785
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A Louer Étang
,
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et Commerciaux
et de Luxe
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GRIEUR
S'y
4
rapidement
et avec an
et très avantageusement
genres de
= =
TRÂVAUX
Le (jommissaire-priseur.
;
.¡TATONio .
Une deuxième et dernière
réunion pour la vérification et
l'affirmation des créances aura
lieu au Tribunal de C o m m e r c e
de S a u m u r , le mercredi 1 5
juillet 1 9 3 1 , à 9 h e u r t s 4 5 .
»
4, P l a c e d u M a r c h é - N o i r ,
Au c o m p t a n t frais en sus.
de M. Roger CANDAIS, carrossier
à Saumur.
»
»
..
»
L'Imprimerie
L e Mardi trente juin,
à i4
heures, rue Waldeck-Rousseau,
n u m é r o 37, à S a u m u r , il sera
vendu a u x enchères pubiliques,
u n petit mobilier dépendant
de la succession de M. Çrochon, e t q u i consiste e n №
nioire, lit et literie,
table,
chaises, cuisinière, glace, lessiveuse, linge vaisselle.
E t q u a n t i t é d'autres objets.
riliyiial de Coiinnerce de Saynior
»
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vMriiBÏDÈBË
de M. Louis G A S N I E R , forgeron
à Marson.
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Chartrené...
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7
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19
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22
23
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142
136
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35 21 05
42 22 09
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38 0 39
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0 21
0 24
0 41
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