Visualiser - Archives de la ville de Saumur
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éSâ 87"'Année—N'^Sl Samedi 27 Juin 1931 ABONNEMENTS Trois Mo's. Six Mois. . Un . Ao. . . 4 fr. . . LE 7 fr. . 1 2 fr. Efl dihori du départiment: 16 fr. eTÜÄNQER 2 8 FRANCS D'Intérêt Journal Politique et Littéraire Local, d'Annonces Judiciaires âc d'Avis Divers — FONDE INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits l o c a u x I , — 2 . 5 0 PARAISSANT Li,E EN 1841 154-28 rante millions d'habitants, c'està-dire d'une douzainede millions de familles, ne pouvait supporter une saignée ou l'on compte, pour l'État,lesdépartéments elles communeSj un retrait de plus de 70 Nous yoici en pleine crise écomilliards auxquels il faut ajouter omiqaej comme le démontrent une dizaine de milliards repréivers phénomènës tels que l'efsentés par des impositions sourfondrement de nos éclianges comnoises comme les assurances soerciaux avec Fextérieur, le déficiales, pour ne citer que la dercit budgétaire, le raléntissement nière venue. ès net des affaires à l'intérieur, Où prend-on les 80 milliards ? Ils ne tombent pas du ciel. Ils Naturellement un certain nomproviennent d'un, prélèvement ire de ^médecins se penchent sur sur la richesse qui se crée ; on les le 'maladie, qui est la nation, et retrouve fatalement sur l'évaluas'efforcent de préciser les causes tion du prix de revient de tout i e son anémie pernrci«use.Parmi objet offert au consommateur. eux il faut placer au premier rang Dans ces conditions, et étant le Conseil National Économique, donné que les autres éléments de dontnos gouvernants provoquent ce prix ont déjà subi les réducrégulièrement et officiellement tions dontilsétaientsusceptibles, tes avis avec l'idée bien arrêtée de l'avis du Conseil National Éconoli'en tenir aucun compte. mique s'adresse à peu près uniquement à l'État lui-même, c'estOr donc,ledit Conseil s'est réuà-dire à l'expression de sa puisni ; il a convenu avec tout le sance, qui est le Parlement. onde, que le producteur franC'est une institution officielle, is voyait les marchés intérieur il extérieur se rétrécir malgré ses inventée précisément pour servir de conseil au pouvoir exécutif et Efforts parce que la capacité d'alégislatif, qui se prononce. chat des consommateurs ne s'était Que vont faire maintenant les feas accrue avec la hausse générale gouvernants et les représentants lu coût de la vie ; pour élargir de la collectivité ? Normalement, :ette capacité il y a deux moyens ils devraientimmédiatement conaugmenter les salaires et les revenaître leur devoir,qui est de s'atus, et il y a d'autre procédé teler sans désemparer à un allégeu'uneinflation dangereuse dont ment considérable du fardeau fisl'Amérique nous a donné l'exemcal et social. |)le, ou diminuer les prix de reQue celui qui ose croire à un tel ient des matières ou objets prophénomène lève la main. uits. La collectivité, par un organisC'est à cette dernière solution me qui émane d'elle même, vient ue sont allés les suffrages. d'exprimer la vérité. A. la vérité, tous ceux qui proCette vérité dite,elle n'en tirera duisent ont déjà a serré » leur prix vraisemblablement pas la consé^erevient dans les domaines ou quence pratique. il leur étâit possibl'e de le faire Et l'on parlera d'autre chose. (personnellement: rationalisation, Alors,à quoi bon déranger tant économie sur les frais d'exploitade personnes honorables ? tion, concentration des entre- oujours la crise ! (irises, on a essayé tout cela. 11 n'est qu'un chapitre sur leuel l'action individuelle ne pouait et ne peut encore rien : c'est elui où s'alignent les charges niposées à la production et à a circulation des richesses par la ollectivité elle-même sous la orme d'impôts, de taxe et de dépensés d'ordre social. Cette démonstration n'est plus faire. Qombien de fois avons nous primé qu'une nation de qua- César BIROTTEAU. (Réveil Economique) Le Socialime et la Petite Propriété Si le Parti s. F. L O., désireux de triompher aux élections prochaines, a adopté une nouvelle tactique grAce à laquelle il espère berner les paysans, c'est à CompèreMdrel qu'il le doit. Il y a longtemps que celui-ci préconisait le système, ce qui lui a valu dans son Parti une espèce de situation de Ministre de l'Agriculture in partibut. Coinpèr&-Morel a fini par avoir raison et les socialistas vont partout maintenant annonçant le nouvel évangile à l'usage dus I - MERCREDI REDACTION & ADMINISTRATION : 4с / с / Nantes NUMERO Les Abonnements sont payables d'a- & LE PLACE Direcienr: Л . a m o u A R D | campagnes. La petite propriété sera ejxempte de socialisation... Un jour nous posions la question : Pendant combien de temps ? Le délai n'est pas fixé, mais c'est Compère-Morel qui se charge de répondre à Compère-Morel : l'exemption n'est que provisoire. L'évangéliste S. F. I. O. a en effet déclaré à la tribune de la Chambre et le Journal Officiel a publié ses paroles : « La besogne urgente, la plus impérieusement urgente est de rassurer les paysans, de leur inspirer la plus entière, la plus absolue confiance. Il faut rendre moins douloureuse i'Etap'e que les paysans franchiront de la propriété individuelle à la propriété oolleotive. » Voilà qui est ïranc, au moins t C. I. TrmnriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiTlî NOUVELLES EXPRESS U n grand débat a eu lieu à la Chambre sur le projet de moratoire de M . H o o v e r . L a F r a n c e demande que l'annuité inconditionnelle du plan Y o u n g ne soit pas différée, mais offre d'en verser le montant à la B. R . I. pour ouvrir les crédits à l'Allemagne. M. Mellon a déjeuné à la présidence du Conseil. La C h a m b r e a voté le complément des crédits affectés à l'organisation des frontières. vance et l'acceptation da trois n a - SAMEDI DU méros engage pour uns tnnée. MARCHÉ-NOiR dent Hoover, l'Allemagne devra pendant un an n'avoir aucun versement à effectuer au titre des réparations. Ainsi l'Amérique consent à se priver durant ces douze mois de la part qui lui revient dans l'annuité allemande à la condition que nous nous privions, nous, de l'autre part, de celle qui compense les sacrifices que nous avons faits pour le relèvement de nos régions dévastées et qui est connue sous le nom d'annuité conditionnelle du plan Young. Nous ne pouvons aller jusque-là. D'abord le Parlement français,, qui devra être consulté, n'y consentirait pas, ensuite il n est pas possible de suspendre purement et sim plement l'exécution du plan Young pendant un an. Ce serait le violer. Si nous y consentions, à l'expiration du délai prévu, l'Allemagne serait fondée à prétendre (juc le plan n'est qu'un chiffon de papier. Naturellement, la proposition du président Hooyer ne doit pas être rejetée par la France. Ce ne serait ni politique ni raisonnable. Mais il faut ouvrir des négociations pour la rendre plus clairc, plus logique, plus conforme aux conventions, en un mot plus acceptable. Il faut faciliter les choses, mais nous avons le devoir de songer aussi à l'avenir. Nous ne pouvons nous engager dans une voie au bout de laquelle il n'y aurait plus de réparations tandis que l'Amérque, qui sait ce qu'elle fait, entendrait recevoir les paiements de ses créances sur l'Europe, C'est pourquoi notre gouvernement, tout en s'efforçant d'entrer dans les vues de l'Amérique, qu'il convient d'encourager car elles ont leur importance, s'applique à limiter les frais et à maintenir l'exécution du plan Young qui ne saurait être abandonné, alors qu'il a été proclamé difinilif par tous ses signataires. Noël MARTY. iiiiiiiiiiiiiiinniiiiiiiiiiiiitiiiiiîmTr La vraie victime Les Soviets réclameraient à la F r a n c e la restitution de la flotte W r a n g e l . L'Ami du peuple ne se fait pas d'illusion sur les conséquences de l'aide généreuse offerte par les Etats-Unis à l'Allemagne. La vraie victime de cette opération sera le contribuable/ français : m II 111 11 i n i j 111 II MI il 1111 m 111111111 i ï ï SITUATION GÉNÉRALE L'entretien anglo-allemand de Chequers a eu des conséquences imprévues. Alors qu'on annonçait que le gouyernement de Berlin se disposait à introduire la procédure prévue par le plan Young pour l'obtention d'un moratoire, l'Amérique est sortie assez précipitamment du splendide isolement où elle se tenait en ce qui concerne le règlement des dettes et des réparations. Inquiète de la situation financière en Allemagne et du sort de ses prêts, elle a résolu d'accomplir un grand geste de nature à aider matériellement et moralement le Reich à relever ses finances et son crédit. Le président Hoover a donc fait une déclaration sensationnelle aux termes de laquelle il a annoncé l'intention du gouvernement des Etats-Unis, sous réserve de l'approbation du Congrès, de suspendre pendant un an tous les paiements qu'il doit recevoir de l'Europe au titre des dettes interalliées, à, la condition que les alliés accordent à l'Allemagne, durant la même année, un moratoire analogue. Tout d'abord on avait compris qu'il s'agissait seulement pour les alliés d'alléger les versements allemands de la pari qiii concerne les accords relatifs aux dettes enver» l'Artiérique, mai» il a bien fallu se oonyraincre qu», dans la p#nsée du prési- sans dérangement pour lui. Téléphone 1 - 9 5 On recueille toujours des cadavres du Saint-Philibert. Après une course très disputée« Heugon» remporte le prix des D r a g s p o u r la clôture d'Autéuil. L a quittance est présentée à l'aboanA « Le contribuable allemand va pouvoir respirer. Les décrets-lois promulgués, à la veille de l'entrevue de Chequers, seront biofntôt abrogés. Les appointements des fonctionnaires allemands, diminués, vont être rétablis à leur taux antérieur, pendant qu'il faudra, sans doute, mettre les nôtres à la portion congrue. » On ее souvient de la formule qui fit fureur au lendemain de la guerre : « L'Allemagne paiera «. On en a bien ri. C'est la France qui doit payer. N'est-ce pas plus naturel P Notre nation ne doit-elle pas être la vache à lait dei l'Europe P » Trois milliards de inoina dans la poche des contribuables français, neuf milliards de plus dans celle des contribuables allemands, n'est-ce pas tout naturel ? La France licenciera ce qui lui reste d'armée et l'Allemagne reconstituera sa vieille armée impériale, avec beaucoup do poudre sèche. » Et sourtout pas de marchandages, déclare-t-on sévèrement à Washington. L'Halle a eu l'audace de proposer timidement, en échange des faveurs accordées à l'Allemagne, qu'elle renonce à l'Ansehluss, qu'elle n'insiste pas pour l'annexion à son territoire des sept millions d'Autrichiens. » — Jamais de la vie, a répliqué le secrétaire d'Etat Stimson, pas de marchandage. La m(ain gauche doit ignorer ce que doune la main droite. » On donne, en vérité, l'impression de traiter aujourd'hui l'Europe comme la Serbie fut traitée en 1914 par l'Autricht, » C'«sl aller trop loin... » Uopinion universelle ameutée contre la, France M. Pierre. BernUs, dans le Journal des Débats montre l'extraordinaire unanimité de la presse anglaise et américaine à soutenir rAllemagnc. <( On reconnaît sans doute que, selon la justice, les réparations devraient être payées par l'Allemagno et non pas par la France. Mais il i>araît que c'est impossible. Le jn-oblème est, nous dit-on, psychologique parce que le peuple allemand attribue vmaniniemcnt ses difficultés aux jiaiements de réparations et qu'il on résulte un état d'esjjrit fort dangereux. Par conséquent, il faut libérer complèlemenl l'Allemiigne. » Voilà ce qu'on écrit en l'an de gnlco igSi, douze ans après la fondation de la S. D. N. qui devait faire régner la justice sur la terre et qui est encore considérée comme l'arche sainte d'un monde régénéré. Demain, dans la capitale de la S. D.N. ou ailleurs, la même raisonnement, d'une si haute tenue morale, pourra être fait quand l'Allemagne, 110 supportant plus aucune charge financière, et, grâce au désarmement des autres, ayant repris toute sa force militaire, affirmera que le salut de l'Europe exige qu'on dépèce à son profit la Pologne et qu'on reclifie ensuite sa frontière occidentale. Alors aussi on affirmera que le peuple allemand attribue ses difficultés à une mauvaise constitution territoriale de l'Europe, de même qu'en igi/i il croyait unanimement avoir le droit d'attaquer ses voisins et de violer la neutralité de la Belgique. Le pacifisme ainsi compris est celui que professait Guillaume II en personne. N'est-il pas vrai, comme nous le disions l'autre jour, qu'un vent de folie souffle sur le monde ? La plus complète immoralité politique fait la loi. Croit-on qu'on établira ainsi la paix ? » ÎNFORMATÎONS L'AMBASSADEUR D'ESPAGNE M. Danvilla, le nouvel arnbassadeur de la République e\spagnole à Paris, est arrivé pour prendre possession de sctn poste. Il a été reçu, à son arrivée, par M. de Fouquières, introducteur des ambassadeurs. -§§§- LES PROPOSITIONS DU MORATOIRE La commission des Affaires étrangères de la Chambre a délibéré sur la proposition américaine. Tout de suite il est apparu, ont dit les assistants, que te. sentiment de la commission était unanime .sur la plupart des points, pour regretter, en premier lieu, que la France ait été tenue à l'écart des conversations d'oà esi sortie la suggestion américaine-, en second lieu] qu'on fait une fâcheusa confusion entre la tranche conditionnelle des versements allemands, qui est susceptible de moratoire, et la. tranche incondilionnelle qui n'en comporte • » pas. * * Afin de pouvoi^r donner effet^ à sa proposition le I" juillet, It président Hoover, a prescrit à M. Mellon,^ secrétaire d'Etat au Trésor américain, àe quitter Londres immédiatement poMf Paris, où, suivant le Journal du Commerce, l'homme d'Etat américain s':entreliendra avec de hauts fonctionnaires français et avec les représeritants d'autres Gouvernements interalliés, qui pourraient sa trouver également dorts la «apitalefrançaïif, Qfi mande 'de New-York au New-Chronîçle qué les termes de la réponsg fnthçmi^t ont causé une certaine inquiétude à Washington. On a été déçu que la proposition de M. Hoover n'ait pas provoqué à Paris le même enthousiasme qu'à Londres .Néanmoins, un ton plus optimiste s'est manifeslé ensuite et s'est reflété dans les cours de la Bourse. A LA COMMISSION D'INSTRUCTION DE LA COUR DE JUSTICE La Commission d'instruction de la Cour de Justice a terminé jeudi matin ses auditions de témoins, en. entendant M. Paul Reynaud, minisire des Colonies, ancien ministrejles Finances. Elle a ensuite inlerrpgé de nouveau M. Raoul Péret. La commission aujourd'hui pour d'instruction désigner son se réunit rapporteur. LES и FUITES n AU QUAI D'ORSAY M. Peyre, juge d'instruction, vient d'ouvrir une information dans une affaire de divulgation de niesmge's chiffrés du ministère des Affaires étrangères. Il a fait écrouer à la prison de la Santé, M. Cagnaud, âgé de 5o ans, employé au bureau du chiffre ayant le grade de chancelier, et M. Cohard, eoulissier. M. Cagnaud aurait dérobé un certain nombre de messages, chiffres et secrets et les aurait remis à M. Cohard afin de faciliter des opéî-ations en Bourse. La plupart de ces documents provenaient d'Amérique. Au domicile des inculpés, on a découvert un certain nombre de télégrammes et des documents provenant du Ministère des Affaires étrangères. §§i LES OBSÈQUES DE M. FALLIËRES C'est au milieu d'un grand concours de population, jeudi matin, qu'ont eu lieu en l'église de VUleneuve-les-Mézin, les obsèques de M. Armand Fallières, ancien Président de la République. Le train de Paris, dès les premières heures, avait amené à Agen les représentants du Parlement et du Gouvernement. Le général Braconnier, chef de la Maison militaire du Président de la République, représente M. Paul Doumer, M. Lebrun, président du Sénat, a pris la tête d'une délégaticxn, qui comprend MM. Rabier, Laproussë et Sc^i. . MM. Moncelle, vice-président de la Cham' bre des Députés, et Blanc, représentant lo Chambre des Députés. La levée du corps a eu lieu au Loupillon à 10 heures du matin. Les dragons à cheval montent une garde d'honneur^ ^près la céréi¥ionie, le convoi s'arrête devant la maison de Vex-président de la République, le cimetière ne pouvant contenir fa foule. Tour à tour,M M. Georges Leygues, Marraud, au! nom du Conseil général dont il ' est président, et Mario Roustan, au nom du gouvernement, prennent la parole, rendant hommage aux vertus républicaines de M. Armand Fallières. LES GRÈVES DU TEXTILE Le Consortium patronal de textile a communiqué jeudi soir F E U I L L E T O N de L'Echo l'industrie une note Saumurois N » ' 2 9 — 27 J u i n par GOURiAUD D'ABLANCOURT (SUITE) dans laquelle il se défend d'avoir fait preuve d'intransigeance envers les ouvriers. La note rai)pelle les concessions répétées du Consortium et déclare que l'attitude des patrons est commandée uniquemcT^t par la situation économique. Elle rappelle qu'au bout de la sixième semaine de grève, les ouvriers ont perdu en salaires non payés une somme de 87 millions de francs. LES CORPS DES NAUFRAGÉS DU « SAINT-PHIILIBERT n Le vent a porté très au large les corps des victimes du Saint-Philibert. C'est ainsi que le bateau de pêche Etendard du Christ a trouvé à 4o milles de la côte le corps de M. Félix Guiloux, âgé de 53 ans, directeur d'école en retraite à Nantes. Le remorqueur R.-g a 7-amené le corps de M. André B'esnard cafetier à Lyon. Lorient, il faut avoir i5 ans 9 mois et 17 ans au plus à la même date. Les dossiers doivent être prêts à partir du 10 juillet igSi ¡jour permettre l'entrée au premier octobre. Les renseignements complémentaires sont fournis par une notice spéciale qui sera adressée à toute personne qui en fera la demande : pour les apprentis marins à M. le Capitaine de Vaisseau, Commandant l'Armorique à Brest (Finistère), jxtur les apprentis niécaniciens et armuriers, à M. le Directeur de l'Ecole des Apprentis mécaniciens h Lorient (Morbihan). On peut également s'adresser à M. le Chef de Recrutement maritime à Lorient. C'est pendant les mois de juin et juillet qu'il est convenable de demander ces notices explicatives. E. J . D'autre part, des naivires patrouillant en mer, ont ramené également trois autres CŒdavres trouvés à une distance très éloignée du rivage. . §§§ L.4 SOLDE DES BOCHES Le plan d'assainissement, foncier fixé par les derniers décrets-lois comporte une réduction des trailements de tous les fonctionnaires du Reich. Le gouvernement vient de décider que cette mesure ne será pas appliquée à la Reichswerh, en ce qui concerne les hommes de troupe, les sous-officiers et les officiers jusqu'au grade de capilatne inclus. Ecoles Préparatoires de la Marine La nécessité pour la Marine de posséder des équipages parfaitement si)écialïsés l'a conduite à organiser des écoles où les enfants attirés par le goût de la navigation peuvent s'instruire au point de vue nauti(lue et faire d'excellents marins. l^epuis quelques années devant les avantages qu'offre la carrière maritime, les enci idat s de tous les points du territoire, aflluent à ces écoles, aussi bien ceux qui n'ont jamais vu la mer que ceux qui vivent dans son voisinage immédiat. Ces écoles préparatoires ,sont au nombre de deux, l'une installée à Brest instruit les enfants qui veulent être gabiers, timoniers, fusiliers, canonniers, torpilleurs, électriciens, radiotélégraphistes, arrimeurs d'aéronautique, fourriers, l'autre installée à Lorient, avec annexe à Toulon, prépare les jeunes gens aux spécialités de mécanicien et d'armurier. Ces deux écoles sont absolument gratuites, les parents n'ont aucune dépense à faire pour l'entretien et le trousseau. Les frais de voyage pour e'utrer à l'Ecole sont à la charge de la Marine. Pour leurs vacances (Noël 10 jours, Pâques 10 jours et Septembre 3o (jours) les élèves voyagent à quart de place. Les candidats doivent savoir lire, écrire et' calculer, la préférence est accordée à ceux qui ont obtenu leur certificat d'études. Ils doivent naturellement être roEustes et d'une excellente moralité. Pour entrer à l'Ecole de Brest, l'âge exigé est de i5 ans au moins et 17 ans au plu au prerriier octobre igSi, pour l'Ecole de attendre. Tout de suite, elle reconnut sa visiteuse, lui tendit la main ay«G un sourire. Cet accueil amena chez l'inquiète Hélione la riposte pareille. — Nous nous retrouvons bien loin, fit Mme Lamure, je vous attendais presque. Madame, je suis charmée de vous revoir. — Moi aussi. Madame, rnais vous ne pouvez deviner la raison qui m'amène chez vous si matin, à pareille distance de notre Patrie. — Mais je devine. Il s'agit de la c a j » . — Ah ! ypus savez, s'écria Mme d'Orlan surprise et rassurée. J'ai agi comme une étourdie le soir où je suis venue chez vous à Paris. J ' a i tant regrettée mon erreur qui vous cause une déception. — C'est vrai. Mais la déception a été compensée. Ici, je suis comblée, quel admirable pays ! tout est confort et aisance, sympathie, mon mari a été reçu à bras ouverts. Lei représentant de la compagnie, un pur Canadien, d'origine française, ne sait qu'inventer pour nous (( cinsoler » de l'exil, comme il le dit. — Puis-je voir Madame Lamure? dit l'arrivante, ce n'est guère l'heure des visites, . mais }e tiens à être reçue, il s'agit d'une affaire. J'arrive de Paris, je suis Mme d'Or• lan. Veuillez m'annoncer à Madame. La servante fit une révérence, geste qui la différenciait des usages de 1'« ancien monde » et répondit avec l'accent si particulier des Canadiens français. — Que Madame veuille bien entrer, je vais chercher la Patronne. L'appartement offrait d'abord une vaste galerie où des plantes vivaient dans une tiède ambiance entretenue par un calorifère invisible. L'indigène soulève une portière qui dé— Moi aussi, je suis reçue avec la même couvrait un salon meublé comme à Paris. amabilité, bien que ce soit parmi les CanaRien ne manquait à la couleur locale, tout diens de race anglaise. J e ne comprends était neuf, de bon goût, confortable, de pas comment. Madame, vous avez eu conlarges projwrtions. Ah I certes, rien ne rapnaissance de mon erreur car enfin vous pelait le modeste logement du square de la me dévancez de peu dans cette terre sœur Motte-Piquet. Rien que quelques photode la nôtre. gi^aphieis placées bourgsoisemekit sur la ; — La chose s'est débrouillée très vite, Ibhemînée. j .Avant de partir du Havre, j'ai écrit à ma t a jeune femme expatrié« цв «e fit pas chère tendre maman, une lettre plutôt de ET RÉ Cr ION A LE DANS L'ARMÉE Le Journal Officiel du 25 courant nous apporte les promotions suivantes : Infanterie. — Au grade de commandant : Le capitaine Gillot, du 23° Tirailleurs Algériens, affecté au 5® Tirailleurs Marocains. Cavalerie. — Au grade de lieutenant-colonel : de Contenson, E. M. part école de Cavalerie (Mäinf); Saint-Poulof, /t" Hussards (maint.). Service de Santé. — Au .grade de médecin lieutenant-colonel : des Cilleuls, hôpital Belfort (maint.). » Mutations • • Decarpentry, col. brev, E.-M. part, comm. en sec. écolft milil. et d'appl. caval. et train au C spahis algér. (i5 juil. 3i) (serv.), rej. le oct. 3i. Lieutenant Mannier, E.-M. part., école milit. et d'appl. caval. et train, mis disp. du gén. command. supér. tr. du I.£vant (serv. volont.). Nous félicitons bien sincèrement les nouveaux promus tant ceux qui actuellement occupent un poste de choix dans notre école militaire que ceux, absents de notre cité, mais dont les affinités ou les relations nous les font suivre avec un intérêt qui n'a d'égal que le Souvenir charmant de leur passage A L'ECOLE DE CAVALERIE LE CARROUSEL Les fêtes traditionnelles du Carrousel de l'Ecole de Cavalerie auront lieu cette année, comme nous l'ayons déjà annoncé, le dimanche 26 juillet à 8 heures et demie et le lundi 27 à i4 heures et demie. Elles comprendront un ensemble de manifestations uniques en leur genre : notamment la reprise des Ecuyers et des sauteurs, les sauts de haie, les exercices militaires à cheval et avec engins motorisés, enfin le salut à l'Etendard. Son éclat sera encore rehaussé cette anreproches que de remerciements pour s'être ainsi dépouillée, privée afin dei me faire un si merveilleux cadeau... dont je me suis parée pendant la traversée. Le premier courrier suivant venu par un des paquebots de notre compagnie à service rapide sans escale, m'apportait une lettre de maman. Elle me d i ^ i t sa surprise navré© en apprenant que j e possédais u n vêtement qu'elle aurait certes bien voulu m'offrir mais que sa!'petite fortune ne jpouvait lui permettre d'acheter. C'était sûrement une erreur, elle me conseillait de renvoyer la cape au plus tôt, parce que la personne probablement un employé de la maison de fourrure — devait être désolé, peut-être renvoyé, responsable... — J ' a i eu grande chance. Madame, de m'êtra trompée à l'égard d'une personne si délicate. — C'est naturel. J'avais été moi-même bien imprudente d'accepter ce don ainsi sans vous cx)nnaître, Madame. Vous étiez tellement pressée, nous aussi puisque nous devions embarquer la nuit mênae... Alors je me suis demandée à qui retourner le superbe présent que j'avais m i s à l'instant sur rnoi. Heureusement mon mari se rappelait le nom — bien connu — du fourreiir parisien, car à l'envers du manteau on lisait encore une, adresse de Pétrograd. — Alors vous allez pouvoir me rendre la cape. — Non. Elle est déjà, partie, avant-hier sur le Nautilus via Bordeaux, sans e s c a ^ née, comme l'année dernière par une fantasia de spahis, qui évoquera la gloire coloniale de la France. C'est en vue de permettre aux personnes qui ne sont libres que le dimanche d'assister ce jour-là à un carrousel et aux courses de Saumur qu'une représentation du carrousel, en tout point identique à celle du lendemain sera donnée le dimanche malin de 8 h. et demie à 11 heures. * * • MEDAILLE COMMEMORATIVE SERBE DE LA GRANDIÎ GUERRE Le Gouvernement Yougoslave a bien voulu accorder la Médaille conunérative Serbe de la Grande Guerre aux j>ersonnes de l'Armée l<Vançaise ayant participé aux opérations en Serbie, en Albanie, aux Dardanelles et sur le front de Salonique. Cette Médaille sera accordée, sans condition de séjour, aux personnels militaires et civils ayant fait partie des unités qui ont participé aux opérations précitées. Le droit à cette Médaille est également acquis, à titre posthumeIl sera délivré un diplôme donnant aux intéressés le droit de porter l'insigne de cette décoration, délivrée gracieusenwnt par le Gouvernement Yougoslave. La circulaire en datei du 8 juin 1981, publiée au Journal Officiel du 17 juin 1981, fixe les mesures de détail relatives à l'examen des titres des intéressés, et elle indique, en particulier, les autorités auxquelles les demandes doivent être adressées. ÉGLISE SAINT-NICOLAS Demain dimanche à 11 heures 3o, audition de musique d'orgue : Prélude et fugue en si bémol, Bach. Sœur Monique transcrit pour l'orgue, de Couperin. Adagio de la deuxième sonate, Mendelssohn. Final en ré mineur, Guilmant. §§§ MUSIQUE MUNICIPALE CONCERT DE DEMAIN DIMANCHE Au Kiosque, à 21 heures PROCRAMME I. Allégresse, pas redoublé (de Schopper); 2. Cantate (Gitains); 3. Ouverture de la Caravane (Grétry); 4. Attila, fantaisie (Verdi); 5. O ma charmanie, valse (AUièr). Le. chef de musique : SAINTIGNY. LA LOI SUR LES VINS C'est par erreur que M. de Grandmaison a été porté au Journal Officiel comme ayant voté la loi sur les vins. En réalité, il a voté contre et la rectification a été Insérée au Journal Officiel du 26 juin. UNE SUBVENTION POUR MONTREUIL-BELLAY Par lettre en date dil i5 juin igSi, M. le Ministre de l'Agriculture a avisé M. de Grandmaison, député, qu'une somme de 96.84a prélevée sur les fonds au Pari Mutuel était accordée à la commune de MonIreuil-Bellay, à titre de premier versement de la subvention gouvernementale pour travaux d'adduction d'eau potable. c'est un des paquebots de notre compagnie des Deux-Frances. Et nous en avons annoncé l'envoi par câblogramme à M. Réyeillau, rue de Rivoli. — Ah t quel soulagement, chère Madame. Vous avez réparé avec autant de célérité que de loyauté ma bévue. Comment vous ©n remercier. Voùlez-yous me perrnettre de vous offrir mon livre : Le Lion et l'Agneau. — Merci, Madame, vous en êtes l'auteur? Ce ni'est une grande joie de yous connaître. — Même par un singulier moyen. — Oui quand même Signez-moi mon exemplaire, s'il vous plaît. — ,1e l'ai fail à l'avance. — J e vais envoyer prévenir mon mari, il sera charmé de vous rencontrer. — Et moi aussi, chère enfant, il y a entre nous un lien de sympathie, votre beaufrère, M. Lamure, ingénieur à la Papeterie de Ballancourt, est le mari de ma meilleure amie. — ,Ah I alors. Madame, permettez-moi de yous embrasser. -— Volontiers. Seuleinent il faut que je parte vite. Nous allons nous revoir à présent. Pour ce matin, l'excellente Mary Lee, chez laquelle je suis descendue, doit m'attendre pour déjeuner. Et vous savez bien que, , si nous sommes da:is la même Avenue, ce n'est pas une raison pour être voisines. Vous habitez à un 1 out, nous à l'auti*. INSTITUTION SAINT-LOUIS La réunion des Anciens élèves, fête annuelle de Saint-Louis, aura lieu mercredi I®»' juillet. PROGRAMME 8 h. Défilé en Musique des élèves, les petits portant des fleurs. Arrêt au monument des Morts. Prière. Musique. Dépôt d'une Gerbe de fleurs. Salut à N.-D. des Ardilliers. 10 h. Messe dans la Chapelle de St-Louis. célébrée par M. le Chanoine Bodet. 11 h. Réunion des Anciens à la Salle des Fêtes. 12 h. Banquet. Le toste será porté par M. Henry Boucardeau, journaliste. i4 h. 3o Séance à la Salle des Fêtes. Sur la prairie : Cheyaux de bois, attractions, Confetti. Les parents des élèves et les amis de, St-Louis sont invités. On n'entrera sur la prairie que muni d'une carte ou d'une lettre d'inyitatipn. §§§— Une charmante Fête Est-il un spectacle plus gai et plus réconfortant qu'une fête d'enfant; surtout, lorsque sous les apparences de jeux, danses et chants, se trouvent les bases logiques de l'éducation; et ce régal pour les yeux nous a été donné jeudi dernier au cours de clôture de Madamte Hamon, dems l'une des coquettes salles de l'Hôtel de la P a ^ . Un distingué conférencier M. Revardat, sut en t e r m ^ choisis, nous faire comprendre combien le rythme se trouve en toutes choses, rythme sur qui rejwse tout le créé, rythme, la Ьаад de toute vie. Et de ce rythme émane le son; verbe mystérieux dont la nature même restera pour toujours voilée, sans doutCj pour l'intelligénce humaflne. Ensuite viennent lee danses. Le grand cours, et regrettons qu'il soit si réduit, nous, donna une véritable impression d'art. Devant ces gestee si gracieux et si étudife, car n'oublions pas qu'une attitude est l'expression d'une pensée, comment ne pas évoquer Delphes, ce sanctuaire de la Grèce Antique, voué au culte de l'esprit, aux idées éternelles de la Beauté et de la Poésie. Remercions, en passant, Mlle Garreau d'avoir eu accompagner au piano, danses et chants, avec u n art si sûr e t si nuancé. Puis, le petit cours nous égaya par ses chansons mimées, alternant avec des auditions données par Madame Hamon, ellemême. Sa modestie m'oblige a ne pas en dire tout le bien que j'en pense; mais qu'il me soit permis d'exprimer combien sa roix chaude et limpide nous a ravis, el par ses chansons si finies; nous sommes revenus pour un temps trop court, aux premières années de notre vie où tout n'est que sourires. Pour finir les gracieuses fillettes, et un gentil garçonnet, costumés en fruits charmèrent nos yeux en des rondes pleines de lumières et de couleurs. J e ne puis cacher combien a été confus celui qui écrit ces lignes par les paroles aimables du conférencier à son égard; car ce fut un plaisir pour lui de dessiner quelques modèleSj et l e s mamans, rte comptant ni leurs temps, ni leurs peines en confectionnant ces riante costumes, non en des — Vous n'êtes pas venus à pied ? — Si. J e ne me rendais pas compte de la distance. A Paris nous ne sommes pas habitués î» une pareille série de numéros. J'étais heureusement partiei de très bonne heure. Vous voyez que pour rentrer je n'ai qu'à me dépêcher. — Pas du tout. Vous serez chez voua en cinq minutes. — En avion... en câtlogramme,... , — Plus siniplement. Par nos <( Cageots « aériens. Venez, je vais vous embarquer. Ce disant, elle prenait le bras d'Hélione, l'entraînait à l'extrémité de la galerie. Les nouvelles amies traversaient une arcade vitrée jetée comine un pont pardessus une des salles où 22 "machines étaient chargées de pâte de papier de couleurs variés, Elles conduisaient cette bouillie épaisse le long d'une table de fabrication, elles l'asséchaient sur des cylindres chauds garnis do feutre, jusqu'aux rouleaux terminus de l'opération. Là, le pajpier, tiède encore, était saisi, enveloppé et chargé dans des wagons. — Ohl fit Hélione, quel joli coup d'œill cette industrie est une merveille. — J e vous la ferai visiter en détail. Faites-moi, je vous prie. Madame, le. plaisir de revenir bientôt. — J ' e n serai charmée. Pour le moment, expédiez-moi. Où est le véhicule ? — Nous arrivons au garage. La manœur vres des Cageots est celle des ascenseurs. (A mivnli AR^--.'-. ' -- -T'- copies fidèles, mais en de jolies interpréta- | (Avis favorable à prendre sur chapitre. tions, n'est-ce pîa lui qui eut encore la Dépenses imprévues. meilleure part. Associcdion française pour le développeJ e crois être l'interprète de tous ceux qui ment de l'Enseignement technique. — Adeurent le privilège d'assister à cette fête, ' hésion à la Section départementale de Maien reniercian iMadame Harnon pour les insne-et-Loire. tants délicieux écoulés et pour toutes les La Commission donne ayis favorable et promesses de l'Avenir. vote 5o francs sur dépenses imprévues. H. CORDIER. Hospices. — La Commission propose au Conseil d'approuver le compte administraCONFÉRENCE tif de 1930, se présentant commune suit : Recettes i.i85.685 29 PRODUCTEUiRS ET EXPEDITEURS Dépenses 1.170.210 8i DU SAUMUROIS Une réunion importante aura lieu le diExcédent de recettes i5.474 48 manche 5 juiitet 19З1, à i4 heures, au Foyer ainsi que le budget additionnel de igSi, du Théâtre de Saumur,, s'équilibrant, en recettes et en dépenses, ii Sous la présidence de MM. : la somme de iG2.g38 fr, 77. De Rougé, Sénateur, Président, de la Bureau de Bienfaisance. — La CommisChambre d'Agriculture de Maine-et-Loire; sion propose, au Conseil d^approuver le A. Pichard, Président de la Chambre de compte administratif de 1980 : Conimerce de Saumur. Recettes iog.367 Métayw, Directeur des Services agricoles Dépenses 97..g54 84 du Département, Degault, Président de la Chambre d'AgriExcédent de recettes 11.412 86 culture de Loir-et-Cher, Membre du Comité ainsi que le budget additionnel de ig3i, Central pour l'exportation des fruits et pris'éleyant en recettes et dépenses, à 11.412 meurs; fr. 86. Chasset, Secrétaire général de la Société La Société d'Encouragement du Cheval oenologique de France, de Guerre demande qu'on maintienne la .traiteront des grayes questions de la vente subvention pour igSa, 5.000 fr. et de l'expédition des fruits et primeurs La Commission donne avis favdraïle. en France et à l'Etranger, eit des soins inLe receveur municipal demande le vote dispensables à donner aux arbres et aux d'un crédit spécial de 4.000 francs au titre fruits pour permettre de lutter contre la contributions, pour les Assurances Sociales, concurrence étrangère. ce qui éviterait la répartition dans divers Tous les intéressés : Producteurs, Expéchapitres du budget. diteurs, Commerçants, ont le devoir d'asCette somme se retrouvera en fin d'année sister à cette réunion où seront traités des Ce crédit sera pris exceptionnellement en sujets d'une actuaHté brûlante dont déigSi, sur les dépenses imprévues. pend l'avenir de notre région. La société des chemins de fer économi— — § § § ^ que, Réseau d'Anjou |ollicite l'exonération du droit de stationnement de ses autocars. C O N S E I L MUNICIPAL Le chef des régies municipales, dans son rapport, déclare que si on exonérait, il DE SAUMUR faudrait le faire pour tous les véhicules de Séance du аЗ zgSi transport et cela causerait à la ville un pré(SuiTB) judice de 3.180 francs. Ginérale Publicité. — Le contrat est signé рощ la R. N. I47 et celui relatif à la R. N. i52 le sera incessamment. Les pancstftes, signalant aux tourist.is les tuiïosités de Saumur mesureront 5,OOXT,"JO et seront placées sur les talus du pont. Piopriété du Terrain près de VAmunne Gare. — M. Pichard accepte de yqir l'Ingénieur compétent le 29 j u i n à Nantes aiiu de si 11', tionner cette question pendante depuis de longs mois. Installation d'eau Velluet. — Avis favorable moyennant une indemnité de 100 ir. pour dégâts causés à une chaussée fraichement remise en état. Réclamation Castillo. — Les travaux décidés à la dernière séance permettront une amélioration de la situation. Il est d'ailleurs à remarquer que les riverains de cet égout ne possèdent pas l'autorisation d'y déverser leurs eaux. EglUe St-Nicolas. — 63,oo de chéneaux sont à remplacer : la dépense qui s'élèvt, à 7,II5 ïr. ne pourra être envisagée qu'en 1933. Propreté des Villes. — Le Maire donne lecture d'une circulaire du Ministre des T. P. recommandant d'assurer la propreté des Villes. Dépotoir de Saint-Florent. — Des observations seront faites à M. Salomon, au sujet des papiers qui se répandent partout. Tapisseries de Nantilly. — Le intervenu à nouveau auprès de noine Urséau, pour solutionner tion. Une entrevue aura lieu place. Maire est M. le chacette queslundi sur Immeubles place Saint-Pierre.,— La cora mission décide de recourir à un appel d'offres pour la démolition de ces imnaeubles. L'architecte-Voyer établira le cahier des charges en introduisant une clause réservant à la Ville un droit de priorité pour le rachat des matériaux (tuffeaux). M. Chaix demande que le terrain libre, près du cimetière, soit loué, de préférence iiux familles nombreuses. Adopté, et à . l é ludd pour bonne utilisation et rendement <le ce terrain. M. le Docteur Seigneur donne ensuite lecture du rapport de la Commission des Finances. Le Syndicat National des institutrices et instituteurs de France, sotticite une aide financière pour faire participer un élèyemaître et une élève-maîtresse h un voyage à l'étranger. En raison des difficultés" financières de la Ville,.-oh ne peut donner suite favorable à cette demande. Ligne d'Aviation touristique Paris-Za Baule. — L'adhésion de la Ville h cette ligne d'aviation el le vote d'une partlcîpe¿ipn financière da ?5o ftancg est demandée. Tout en reconnaissant que la Société facilite le transport des voyageurs, on ne peut accepter cette demande. M. Reynes demande qu'on alloue la subvention traditionnelle aux mutilés du travail pour déplacement de leur délégué au congrès. M. le Maire dit qu'elle est de 200 francs. Une somme de 3oo francs est votée. Pour les victimes de la catastrophe du Saint-Philibert, qui endeuille les villes de Nantes et de Saint-Nazalre, la commission vote une somme de 5oo Francs, regrettant qiie la ville de Saurnur ne puisse faire mieux. Cette somme, à prélef'yer sur dépenses imprévues, sera adressée directement à M. le Maire de Nantes. * • • ' La Commission propose au Conseil Municipal, l'adoption du compte administratif de l'Office public d'habitations à bon marché. Recettes 373.200 )>» Dépenses 355.855 35 Excédent de recettes 18.344 65 Et les chapitres additionnels : Recettes 343.944 65 Dépenses 351.078 65 Excédent de dépenses 7.133 90 Affaires'Diverses Le Conseil est invité à l'inauguration du miédaill|on de Duplessis-Mornay, le 5 juillet, à 10 heures. — Les Courses de Sauniur auront lieu au Breil. — Le changement de dates des loires d'Allonnes est accepté. — Un vœu du Conseil général au sujet de pose de plaques commémoratives sur les casernes de Maine-et-Loire, est rejeté quant à la ville de Saumur, qui ne possède pas de locaux militaires d'où partirent en 1914 les unités pour le front, — Au sujet du baraquement des Tramways, place de l'Ancienne Gare, une requête sera adressée à MM. -Baert et Verney, pour leur enlèvement. — M. Poisson demande que la Gare P.-O. fasse balayer ses trottoirs d'actès. — Après 10 heures du soir, les hautsparleurs ne seront pas tolérés sur la voie publique. L'étude du stationnement se poursuit pour une exécution très prochaine. La ville remercie, pour un don d'œuvres de M. Berjolle, en faveur des Musées. _ Une importante pétition des habitants de la route de Fontevrault et de celle de Varrains, signale les préjudices à eux causés par les fumées de la Verrerie : la direction de la Verrerie va en être saisie pour y remédier d'urgenc». — Le docteur Petit propose plusieurs projets pour le garage des automobiles aux jours d'affluence et de f ê t e s : un échange de vues s'engage à ce sujet (jue les circonstances permettront sans doute, de solutionner. La séance est ensuite levée à 21 heures 3o. — § § § — CHRONIQUE DES SPECTACLES CINÉMA PALACE VRAIMENT UN AS. — Comique, d'origine Américaine. — Ensemble inoffensif. — Film convenant à tous. Nous n'avons pas de renseignements sur LA DANSEUSE HINDOUE. » ARTISTIC-CINÉMA UN COUP DE FOUDRE. — Comique, d'origine A m é r i c a i n e . R i e n de répréhensible. — Convient à tous. SOLITUDE. Comédie d'origine Américaine. — Le thèiné '^'est pas méchant. A noter une longue scène, de, plage avec hommes et femmes en maillot. (Les . Dossiers du Cinéma). Le spectacle est navrant de voir les femmes alt'olées, les traits ravagés par la souffrance, les enfants pleurant, essayer de ravir leurs pauvres effets ou leurs literies; les hommes, la plupart gardiens de hi t^^entrale, raidus sous l'affliction, s':\tl'airent et luttent désesi^érénient avides de mettre a l'abri ce qui tout à l'heure sera englouti. Car des lézardes sa forment aux pans de murs chancelants; des poutres craquent et la ferre s'enfonce en des excayations béantes. D'ailleurs, la circulation a dù être réglée par crainte de nouveaux éboulements, le retrait des eaux produisant des vides et des remous dangereux. les meubles : une grande partie fut sauyée, et les propriétaires purent passer la nuit < liez des voisins. OBSEQUES lùicore tout endeuillée i>ar le terrible ca^ taclysme qui vient de fondre sur elle, Fontevrault-l'Abbaye a fait, vendredi matin, de solennelles obsèques à l'infortunée victime, Mme. Beaupuis. Tous les habitants se groupèrent autour des autorités civiles et militaires apportant ainsi, aux victimes, ce témoignage de solidarité et de sympathie qui ne se dément pas depuis le début du sinistre. L'églis« était trop petite pour contenir l'immense affluence. A l'issue de la cérémonie religieuse et de l'absoute solennelle, le cortège précédé de la Musique jouant la (c Marche funèbre » de Chopin, se rendit au cimetière. C'est là que devant la foule émue, M. de Jouslard, maire prononça un très émouvant discours, qu'il fit suivre d'une lettre de condoléances et d'encouragements que M. de Grandmaison retenu à Paris par l'importance des événements politiques actuels avait tenu à lui adresser en même temps que sa .souscrij'îtion en faveur des victimes. Au nom du gouvernement. Al. le SousPréfet tint lui aussi à saluer respectueusement la dépouille de Madame Beaupuis et à assurer les victimes des secours administratifs. »* • SECOURS ET SOLIDARITE Dans l'immense malheur, la population a fait preuve d'un dévouement, d'une charité et d'une condescendance qu'il convient de louer : chacun s'est employé sans trêve et dépensés au prorata de ses forces et de ses moyens. Il a fallu organiser le sauvetage; recourir à des barques, héberger, recueillir, soigner,, nourrir les sinistrés et leur aider évacuer ce qu'ils pouvaient reCOURS DÈ VACANCES tirer. Le capitaine Albert, lieutenants Lesom-d On nous prie d'annoncer l'ouverture d'un et Prndhommeau, de Saumur, )x;inèrent et Cours de Dessin,: Peinture, Arts aippliqués, se dévouèrent sans repos une grande partie les Mardi, .leudi, et Vendredi après-midi, de la tragique soirée: leurs efforts ne fureiit par M. H. CORDIER, Artiste-Peintre (E.B.A.) pas y-iiins et nous les félicitons sincèrement 5, rue Bodin, à SxuMun. d'avoir une fois de plus été à la hauteur de Les Cours auront lieu pendant toutes les leur tâche. Vacances. M. de Jouslard, d'acord avec M. le PréeBMBimmBaÊmmmmiKmmaKmÊKimmmÊÊmammmmrr fet de Maine-et-Loire, a étudié d'urgence AVANT DE PARTIR EN VAa\NCES ' les moyens envisager pour des secours PROTÉGEZ-VOUS immédiats et pour trouver des gîtes aux CONTRE LE VOL ET L'INCENDIE rescapés. Notre dévoué député, dès qu'il fut averti du catacylsme a envoyé un télégramme, avec un don personnel; de plus, M. de 30, rue Dacier, à Saumur Grandmaison a prévenu la Municipalité LOCATIONS DE COFFRES-FORTS qu'il intervenait près du Gouvernement De toutes dimensions. pour obtenir des subventions et l'ouverture Aux meilleures conditions. d'un crédit en faveur des victimes. R.C. Saumur 2211/2 Nombre d'autres gestes spontanés ont été enregistrés; que les doiiateurs soient sincèrement remerciés. M. Henry Mouchet, préfet de Maine-etA FONTEVRAULT-L'ABBAYE Loire, après sêtre rendu compte de l'importance de l'accident de Fontevrault, a Le terrible orage qui s'est abattu mercrefait envoyer, pour porter secours aux hadi sur le Saumurois a fait d'énormes rabitants, un détachement du génie. vages dans le quartier dé l'Anerie, à FonCelui-ci a quitté Angers dans la matinée tevrault. lAprès avoir provoqué d'abord un de jeudi en cañiions automobiles, et procèincendie, l'orage a causé de véritables inon. de actuellement à tous les travaux de prodations. La pluie, qui tombait en cataractes tection. a transformé les rues de ce quartier en véLa trombe d'eau dévastatrice n'a pas atritables rivières. L'eau a atteint la hauteur teint uniquement le quartier l'Anerie, d'un premier étage. Le* ruisseau qui aliTous les jardins bas, sont couverts d'un mente la fontaine de la haute-rue prit les limon fangeux et les légumes gisent lamenproportions d'un tonrënt. Sous la pression tablement enrobés de vase. des eaux les maisons s'écroulèrent. Deux Sur les c^tés des routes s'allongent de iemmes furent surprises chez elles par larges bandes de sable amassé par le toi l'inondation. Grâce aux efforts des sauverent. teurs, l'une. Madame Bourreau put être Dans la partie de la ville sinistrée les secourue à t e m j » . Mais l'autre. Madame puits d'eau jx^tahle sont ou ravinés ou Baupuis, 72 ans, fut noyée. On ne retrouva éboulés et ceux qui demeurent indemnes que son cadavre. sont contaminés pour longtemps. Au cours de la nuit les ravages se sont Le courant électrique est coupé sur tQ\)accrus et alors que l'extérieur parait inte une zone et un contremaître surveille les demne, l'intérieur a subi des poussées eflignes environnantes de façon à éviter tout frayantes ; en effet bon nombre de plafonds accident sans cependant priver de lumière cédant"sous le poids des eaux se sont crevés les rues principales. en ont enseveli les rez-de-chaussées. Les Los monteurs électriciens, occupés sur caves elles-mêmes n'ont pas résisté sous les les lignes estiment que la foudre est tombée demeures ; quant aux celliers installés dan" au moins cinq fois sur les câbles à haute ils sont comblés : en effet derrière l'amas tension. de ruines, les jardins ont disparu et ne La journée fatidique du 24 juin, demeuÎonTÎ(ent ^plus qu'un Spamense entonnoir rera un point noir et angoissant dans les qui lentement se désagrège et s'agrandit. annales de la région saumuroise. Une des dernière^ maisons inondéee à mi-côte du chernin de l'Ancrie menace elle A Montsoreau le cataclysme se fit égaleaussi très sérieusement. et, pendant que ment sentir et là encore une maison s'énous étions s^r les Jieux, le pignon a glissé croule. d'environ 5 centimètres sur la -verticale. Sur le soir de la journée de mercredi, M. de Jouslardc le sympathi(iue maire la catastrophe de Fontevrault avait sa réde la commune sinistiée et M. Prouteau, percussion dans la coquette et riante bouv-conseiller municipal,' iious ont fourni des gade de Montsoreau-sur-Loire. données précises sur l'étendue de la calasEntre les deux pays, en effet, ce n'était trophe : actuellenient neuf maisons gisent pre.sque immense lac et le ruisseau à terre et quinze vont être incessainment abattues ou étayées par le génie. de la Hau^e-Ruç roulait des flots torrentueux avant de se jeter dans le fleuve, en Il résulte que a5 piénagps sont sang abri, face de l'Hôtçl Leroi. C'est là que, se blot(.ST soit près de 100 personnes que les habisait, près de peupliers et (lya^i) stiert«, tants ont recueillies momentanément. une gentille maison appartenant à M. et Les sauveteurs nous ont déclaré que 4g Mme Meschine, pêcheurs: elle est à flanc et personnes ont du être évacuées par les fesurplombe ledit ruisseau. nêtres cependant qu'une Cinquantaine Soudain, vers 20 heures, les occupants avaient pu fuir à pied, dans l'eau jusqu'à entendirent des bruits étranges, puis d^s la ceinture. craquements; ils n'eurent que Iç. t?mps de Les sinistrés étaient autorisés jeudi masortir, car des lézardes formaient sur la tin à sauver ce qu'ils pouvaient de leur partie arr^YÇ qui, bientôt, se sépara et, bien, mais la plus grande partie du ména¿lans un fracas épouvantable, s'abattit ge est anéantie, les meubles maculés de le torrent. Tout un immense pa,n s'é(a'H boues sont disloqués par le reinous : presdécollé. Vite, 0 0 rnai|i.d^ du secours pour ( que tous lés habitants ont pu cependant organise» la sauvetage de la partie demeu. ' récupérer leur argent ramassé dans les arrée intacte, c'est-à-dire la façade, M. Ba'bin, moires au j " ' étagp; gendarmes, gardiens maire fit mander les pompiers de la comet civils aident à l'évacuation avec autos mune, puis on ré(iuisitionna Jjii vol^i^res et charrettes fiui circulent dans des lacs de automobiles de passage, pour transporter boue glaiseuse et dans un fouillis de débris. Les méfaits du rail UNE SEPTUAGENAIRE EST ECRASÉK PAR UN TRAIN A MLLKBERNIER Mercredi matin, Mme veuve Jousselin, doiu la fille est garde-barrière à Penvigne, commune de Villebernier, a trouvé une n)ort affreuse en se rendant aux chaini». L'infortunée empruntait la voie ferrée, lorsque soudain — elle était sourde — elle fut happée par le train se rendant à Saunuir. Il était 8 heures un quart. La pauvre vieille, âgée de 77 ans, se trouvait mutilée par le passage du convoi. Elle a succombé sur le coup. docteur Astié, de Saumur, a constaté le décès. La gendarmerie procéda à l'enquête. Une terrible catastrophe iiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitimïr Etât-Givil de Sâumnr " Pu 24 au 27 Juin 1. 3 1 NAISSANCES Roland-Marcel Rouen. Aubert, 28, route de PUBLICATIONS DE MARIAGES Marcel Trouvé, boucher, à Mont-sur Guesne (Vienne) et Étienuette Baranger s. p., 84, route de Varrains. Raymond Joulin, couvreur et Léonie Dublé s. p., tous, deux à Saumur, 4 0 , rue St-Nicolas;. Serge Jamin, employé de magasin, 12 place St-Pierre et Augu.ctine Bolzer, chapeletière, 42, rue Rabelais. Louis llobert, négociant, rue de la Croix-Verte à Saumur et Georgette Hamard, employée de bureau à Lisieux. DÉCÈS Anna Coulon, veuve Favreau, 82 ans, s. p., 63, quai Mayaud. Louis Goblet, époux Lusseau, 7 4 ans» mstituteur en retraite, à Beaulieu. Médaillon Duplessis-Mornay Le dimanche 5 juUl(,| aura lieu, dans la Grande Cour dv, Château de Saumur, à dix heures du matin, la cérémonie d'iuaugura.lion du médaillon de Duplessis-Mornay, l'ancien gouverneur de Saunmr, offert au CMKIM^U el à la Ville par l'Eglise Protestante de Siiumur el la Société de IHistoire du Proteslimtîne Français. Ce médaillon est l'«buvre,de M. le sculpteur Prwlhomme, auteur du buste de M, le Président de la République, et aussi du médaillon de Jeanne d'Arc à SaSni-Hilaire-Sainr, Florent. Cinq discoufsi 'seront prononcés ; Par i l , Ji) |j0steur Méteyer; Par M. le professeur î^atry, de Paris; au nom de la Société de l'Histoire du Protestantisme Ft;inçaîs. V I I • ( l'av un représentant de la Municipalité; Par M. le Député de Grandmaison; Par M. Mouchet, préfet de Maine-el-Loîre. .\u cours de cette inauguration seront exposés des portraits, des autographes, et de* souvenirs de Duplessis-Mornay, aimablement prêtés par M. le Député de Grandmaîson, et j>ar M. le marquis de Balleray, des. cendant de Duplessis-Mornay. La cérémonig sera publiq^ue. Ctenih Triliiioal de Comiîierce k de Cûiïitnerce de Saoïnur Marché du 20 Juin Faillite iOô! CÉRÉALES Blé roux 100 kU. 172 Seigle — « Orge de mouture — 90 Orge de brasserie — » Avoine noire — 88 Avoine grise — 90 Escourgeon — » Maïs » Sarrasin — » FARINE - ISSUES Farine de froment (cylindres).. — 248 — (meules)... — n Son — 65 Remoulages — » Pain (taxe officieuse) le kil. » Pain (prix en boulangerie) — 2 FOURRAGES Foin (selon qualité) 1,000 kil. 250 • Luzerne — 220 PAILLES Pailles de blé 130 Pailles d'avoine — HO MARCHANDISES (DIVERS) Noix 100 kiL » Pommes de terre — » Beurre le kil. 19 CEufs la douz. 5 LÉGUMES SECS Haricots " GRAINES FOURRAGÈRES Trèfle violet (selon qualité).. » Trèfle incarnat — .. » Luzerne — » Etude de M» Emile TATON, com. n i ssaire-priseur des ville et arrondissement de S a u m u r Saoïr » » » » n u » » » » » » » . 50 » Une deuxième et dernière réunion pour la vérification et rafCrmation des créances aura lieu au Tribunal de C o m m e r c e de S a u m u r , le mercredi 1 5 juillet 1 9 3 1 , à 9 heures 1 / 2 . Faillite CHEMINS DE FER DE L'ÉTAT exécute très irréprochable -• à la Sallà des Ventes de Saumar adresser i^öSitellcrießo« GARE Les MONTPARNASSE ReMs-Toiletle 1 5 5 Voyageurs et voyageuses q u i utilisez la gare de Paris-Montparnasse], n'oubliez pas q u e des relais-toilette viennent d'y être créés à votre i n t e n t i o n . Pour trois francs, vous disposerez d ' u n cabinet de toilette personnel avec eau chaude et eau froide et, pour de très modiques Buppléments, vous trouverez aux relaistoilette de la gara Montparnasse tout ce que yous pourrez désirer (petit déjeuner, vestiaire, douche, coiffeur, cireur, pressing, téléphone, etc...) E n quelques minutes, vous serez à peu de frais nets et dispos pour vaquer à vos affaires, à vos voyages o u à vos distractions. Deux entrées : l ' u n e Place de Rennes, dans la galerie marchande, l ' a u t r e , au premier étage, à côté du Bulfet. CHEMINS DE FER PARIS-ORLÉANS LA VALLÉE DE LA CREUSE Circuit en Autocar au départ d'Argentonsur-Creuse. Excursion combinée avec une promenade en canot automobile sur la retenue du barrage d'Eguzon. Tous les dimanches j u s q u ' a u 12 juillet; tous les jours du i 3 juillet au 27 septembre. Argenton-sur-Creuse (départ 10 h . o5), Le Pin, Gargilesse (déjeuner). Barrage et lac d'Eguzon, Crozant, Argenton, retour yers 17 heures. Pour permettre aux touristes de faire la promenade en canot sur le lac du barrage, Bi le n o m b r e des voyageurs l'exige, les touristes se divisent en a groupes, le premier groupe fait en canot automobile le trajet du Barrage à Crozant et revient en autocar de Crozant au Garrage; le second, faU i'aller en autocar et le retour en canot. Prix du transport par place (y compris le parcours en canot) 35 fr. E n dehors des circuits combinés ci-dessus, des excursions en canot seront exécutées tous les jours, l'après-midi j u s q u ' a u 127 septembre,, et en outre le m a t i n les dim a n c h e s et fêtes j u s q u ' a u i 3 juillet, et i^ous les jours du i 3 juillet au 27 septembre. Prix : 10 fr. trajet simple, i 5 fr., aller et retour; m i n i m u m ) requis de 6 ou 8 voyageurs suivant les services. Se renseigner : Aux Agences de la Compagnie d'Orléans, 16, Boulevard des Capucines et 13,6, Boulevard Raspail ou à la MaiBon du Tourisme, 53, Avenue George V, à P a r i s ; à la Société des Transports Départc•mentaux à Argenton-sur-Creuse (Indre), à l a Société Touristique et Forestières d'Eguzon, Barrage d'Eguzon (Indre). S'adresser au bureau Le Gérant Imprimerie du journal. : P. RICHOU. Girouard et Richoa M F T T ^ O T T BTT X I I I E ^IACRC RELIURE — ~ DES CHEMINS L i g n e P A R I S (Montparnasse) STATIONS Paris Chartres.. Courtalain Chât-du-L. Chât-la-V. Noyant-M. Linières-B. Vernantes. Blou Vivy SAUMUR(O) — dép. Nantilly ar. SAUMUR ( E ) — dép. Nantilly ar. dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuil. Tliouars a. —• dép. Airvault... Parthenay. Niort Saintes Bordeaux. 5 6 6 6 7 7 7 7 7 7 '7 7 7 8 8 8 9 9 9 10 11 14 16 747 45 17 45 53 03 12 20 28 48 55 5 7 10 10 10 11 11 11 11 11 12 12 .713 7 9 10 14 14 15 15 15 15 16 16 16 17 36 30 06 35 59 07 17 25 32 40 12 19 43 12 6i 49 12 09 59 12 21 17 05 12 26 17 12 12 33 17 37 12 57 17 00 13 24 18 15 14 42 2û 51 15 17 21 25 16 34 22 40 20 56 23 00 23 20 10 3 38 799 RAP. 35 11 44 12 50 22 31 42 52 04 15 55 02 — 709 RAP. SAUMUR — 705 ( I ) 779 (î) 511 739 I 9 20 10 00 11 15 15 » 10 31 16 51 12 28 17 50 13 24 13 27 «•13 15 17 20 20 21 21 21 21 21 18-38 21 18 40 21 22 45 PARIS STATIONS DIR« 3307 OMN. Paris (Orsay). 22 58 23 5 12 6 T o u r s . . . dep. 5 39 7 Langeais Port-Boulet.. 6 01 7 Varennes 8 Saumur. .arr. é 17 8 — dép. 6 22 8 St-.Martin . . . . 8 St-Clément .. 8 Les Rosiers.. 8 La Ménitré... 9 Angers... arr. ' 7 ôé g Nantes., .arr. 9 03 13 St-Nazaire... 10 35 Le Croisic . . . 11 41 SAUMUR STATIONS 1803 SaumurOrl. Port-Boulet Avoine 6 7 7 7 38 13 24 36 52 32 21 56 06 17 29 40 46 53 03 38 48 - 783 781 721 KXPR. EXPR. EXPR 791 03 08 15 35 13 47 02 14 02 14 18 15 19 56 14 09 14 25 15 25 34 11 Ü 49 06 15 52 15 40 16 41 17 24 17 40 19 08 21 14 Bordeaux.. Saintes Niort. ¡ 1 . . . Parthenay. Airvault.... Thouars a. - dép. Montreuil. Brézé-St-G. Chacé-Var. Nantilly a — dép. REGISTRES 22 16 19 » 22 31 19 14 22 56 19 20 2 34 2 53 TOURS 101 - 103 EXPR. EXPR . 20 •4 5 7 9 20 37 7 11 12 12 06 42 06 26 9.03 i2 41 ià 39 12 43 13 41 13 02 13 22 14 14 14 51 15 29 17 18 18 21 SAUMUR - 105 109 RAP. 3319 PORT-BOULET 1809 1807 leJaudi 15 9 08 11 25 16 9 19 11 36 16 9 33 11 50 17 - STATIONS 43 Chinon 21 47 Port-Boulet 05 SaumurOrl. - 08 59 38 08 18 29 39 50 56 03 13 48 3325 12 35 15 14 iè 17 17 17 ié 20 18 16 21 18 18 18 18 18 iè 54 19 18 12 19 25 .. 20 19 RAI'. 3 47 3 56 4 Od 4 19 23 40 40 57 5 25 5 58 7 40 9 57 N E 3331 OMI*. 135 RAP. 1802 7 7 7 8 08 26 56 17 141 0 44 1810 13 13 14 14 20 20 21 21 44 57 23 44 (A) ANGERS '6 6 6 7 7 7 7 7 8 9 2 54 3 1812 15 15 17 18 DOUÉ STATIONS 1855 25 40 48 Angers St-L. 6 10 09 Martigné... 7 35 Doué-la-F»«. 7 56 lesVerchers. 8 02 leVaudelnay 8 11 Montreuil a. 8 22 11 12 13 13 13 13 35 51 10 17 25 35 Montreuil d. 8 41 Loudun.... 9 39 Moncontour 10 04 Poitiers . . . . U 27 13 14 15 16 57 41 08 2S 1 1857 ) 1863 EXPR. - NANTES - . . . • ib 10 .10 10 10 11 11 A, L. EXPR. .. .. 10 52 .. .. . • . !! .. . ià * .. •. « 44 14 08 19 47 14 10 20 • « • • • • • 20 « < 20 .. .. .. 20 20 • .. 21 ! 21 57 i s 12 i 22 46 47 5û 38 MONTREUIL STATIONS 20 28 45 05 10 11 11 11 11 11 10 37 10 39 11 11 12 12 11 44 13 1S<39 1854 M.V. Pôifiérs.... Moncontour • • • . Loudun.... » • • . Montreuil a. . . . . SAUMUR .. .. .. .. .. .. 19, ï 21 30 20 « 22 44 23 02 21.56 ' • * . 0 11 • • • . •. • • • • • . .. .. . • • 0 19 0 27 'Ô 50 0 58 . .. .. .. 57 20 27 22 02 24 M ' l 02 1 05 08 .. ..• 004 19 - • . . 26 .. .. .. 38 . . .. .. .. . . . . 49 .. .. 09 . . . . 36 • . . . 04 .. .. i 21 .. .. 1 " .. .. • . .. .. .. '22 s i 20 59 23 20 21 37 23 39 .. 30 05 14 21 27 37 47 58 13 48 24 6 7 8 9 37 58 38 17 EXPR. 6 00 9 33 6 15 9 43 &.28 • • • 6 39 9 54 7 02 10 11 8 36 11 10 'Fr. 9 10 9 57 12 14 15 13 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 13 15 43 13 15 55 16 11 16 50 17 27 14 21 37 18 .. •• 3334 186S 10 12 13 13 42 14 » 36 16 18 19 20 40 17 21 08 14 14 14 14 14 16 . 13 21 30 46 02 20 20 20 21 21 22 39 51 59 05 20 17 ' ..I - . - é 49 5 20 ' 4 35 6 20 ; • "i 33 1 36 .. .. '2 57 4 15 5,17 6 40 RAP. 11 12 14 16 16 16 17 18 19 19 24 41 51 20 21 20 23 2Î 21 '24'00 A , i 9 Longué . . . . . . 9 Les H a y e i . 9 Brion J u m ' " 9 Chartrené.. Ö Baugé 9 Clefs 10 La F l è c h e . . . 10 LA PARIS .116, OMN. SA.UMUR 1856 Ctrtifié par l'imprimiur touUi$M^ r K TOURS 26 35 42 i 6 53 08 19 55 28 20 30 20 39 20 50 20 56 50 16 46 21 07 52 16 48 21 18 21 30 17 Ô4 21 53 17 24 22 30 55 18 06 23 05 01 21'15 T25' 30 40 00 18 POITIERS 1852 — 3320 102 110 OMN. EXPR. B X P R , Tous les jours, sauf dimanches «t fêtes. UMéilâ, . . 25 28 00 15 52 48 .16 56 17 20 24 17 52 31 18 10 49 18 49 .. 19 01 19 10 19 14 04 •11 12 43 13 20 12 45 13 31 . • . • • • 39 • • • • • • 49 • • • • .. » lo • • .. 40 . . . . 05 • . 14 50 • . ». 45 17 15 18 16 20 18 05 18 26 (1) Mardis, jeudis et samedis, • X| .. • • (2) Lundis, mercredis et vendredis. (3) , 8 io i i 45 12 12 .. 12 08 13 04 13 N. 12 14 13 11 13 33 . . • . • . • • 13 45 » • • • .. 52 • • • • • • • . . . 5B 12 17 • • • « • • • • 3316 6 6 01 1 7 06 8 8 16 10 29 03 11 18 24 34 8 38 8 49 01 34 10 0 38i 12 . . ANGERS Montreuil d. OMN. leVaudelnay 19 OS 20 21 lesVerchers, 19 54' Dpué-la-F"». 20 22 Martigné... 21 47 s i j Angers St-L. • .. .. . S, 3308 120 OMN. EXPIT. 17 03 17 40 17 59 19 08 18 15 19 37 19 44 19 51 i s 3Ô 20 04 41 03 32 10 45 35 47 54 57 58 03 . ii 11 11 H 11 • S ' a 11 12 12 i l s s ^ ^ 12 41 g S ä 14 47 tao saaa 16 • ss 18 40 20 N 1865 » • 44 t a 46 I s É A STATIONS - . • 5 7 7 '9 04 8 5 08< 9 U 8 5 4 l l 9 27 9 5 53' 9 •5 591 9 6 03 9 9 10 17 15 14 08 20 10 21 22 Le C r o i s i c . , . 19 49 20 12 23 24 1 29 "i 52 St-Nazaire... 20 51 2 18 Nantes., dép. 21 23 2 39 Angers., dép-. 5 21 33 La Ménitré... 6 2Ô 52 21 44 Ô 35 "2 23 '2 55 Les Rosiers.. 6 20 53 21 54 0 38 2 28 2 59 S t - C l é m e n t . , 6 22 05 St-Martin . . . 6 22 11 Saumur. a r r . 6 22 18 — dép. 6 22 27 3 20 Varennes' ; . . . 6 21 ¿è 2 3 ^ 1 i4 1 0 9 3 43 Port-Boulet . 7 22 38 2 34 4 38 5 19 Langeais 7 . . 23 51 6 22 6 54 Tours.!.. à r r ; 8 T. . • 7.45 0 46 * * * .* • • • • • 8 04 Paris (Orsay); 12 leJiudl SAUMUR P A R I S (Montparnasse) —^ i L 702 ^ 728; 778 (jl 708 . 798. 788., 27.76 ,770 . 720 780 RAP. 700 540 RAP. RAP. E X P R . E X P R . BXPn. 7 48 8 30 2 14 2 22 L L.O. " ù . .. .. 33 15 48 68 09 21 32 38 46 56 33 4836 02 35 OS 29 D'OR EXPR. - 'lis ' ï î i ' RAF. NANTES CHINON 6 38 11 47 15 43 Bourgueil.. 8 10 12 40 16 20 Port-Boulet 8 19 12 47 16 27 SaumurOrl. i La Direction du. Journal décline toutes responsabilités •pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire. I A moins d'indication contraire, les htures indiquées sont toujours les heures de départ. - 115 BOURGUEIL STATIONS G I ANGERS OMN! E X P R . 9 45 8 12 27 12 13 14 14 i s 28 14 13 29 14 14 14 15 15 14 02 15 15 18 16 36 17 35 3 18 3 30 BORDEAUX — 782 09 15 9 53 9 — dép. Vivy 04 Bioa 12 Vernantes. 23 Linières-B. 34 Noyatit- M. 46 :Clik.-la-V 15 Chât.-du-L 07 10 4 13 Courtalain lî i 11 Chartres... ' è 12 14 02 Paris arr. 8 00 15 49 13 SAUMUR ( O ) JD at SAUMUR' ^ È ) 22 04 22 09 Vu par Dout, Maire de Saumur, pour légallBation de. la signature du gérant^ ssis ST.'VTIONS RAP. 08 20 50 21 50 22 40 22 50 15 22 18 23 15 0 02 0 21 00 23 23 12 0 54 "i 25 '2 Ô2 '2 24 42 07 15 24 33 40 48 2 05 2 36 3 08 3 29 55 2 09 2 40 3 U 3 32 02 6 43 10 54 16 45 7 56 12 26 17 48 8 17 12 41 18 09 (A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N"8 pas lieu le Mardi . tlôt^ <ii- ^'ille de Sûumur, U l'ét — dep, Nantilly d. SAUMUR SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil.. de BORDEAUX L 145 CARTONNAGE — HORAIRE 785 i vmmm^ •••••••••••••••••Isa STATIONS A Louer Étang , MODERNES Travaux Administratifs et Commerciaux et de Luxe UNE INNOyATION A LA fini tous CATALOGUES, AFFICHES REVUES, PROGRAMMES PLAQUETTES, FACTURES TÊTES DE LETTRES, etc. GRIEUR S'y 4 rapidement et avec an et très avantageusement genres de = = TRÂVAUX Le (jommissaire-priseur. ; .¡TATONio . Une deuxième et dernière réunion pour la vérification et l'affirmation des créances aura lieu au Tribunal de C o m m e r c e de S a u m u r , le mercredi 1 5 juillet 1 9 3 1 , à 9 h e u r t s 4 5 . » 4, P l a c e d u M a r c h é - N o i r , Au c o m p t a n t frais en sus. de M. Roger CANDAIS, carrossier à Saumur. » » .. » L'Imprimerie L e Mardi trente juin, à i4 heures, rue Waldeck-Rousseau, n u m é r o 37, à S a u m u r , il sera vendu a u x enchères pubiliques, u n petit mobilier dépendant de la succession de M. Çrochon, e t q u i consiste e n № nioire, lit et literie, table, chaises, cuisinière, glace, lessiveuse, linge vaisselle. E t q u a n t i t é d'autres objets. riliyiial de Coiinnerce de Saynior » » » » » vMriiBÏDÈBË de M. Louis G A S N I E R , forgeron à Marson. 55 07 21 29 35 42 55 12 29 FLÈCSE L a Flèche d . Clefs........ Baugé,;...., Chartrené... Brlon-Jum'" Les Hayes... Longue Vivy. Saumur arr. 6 6 6 7 7 7 7 7 7 24 38 53 00 06 10 18 29 39 O.L. 19 20 22 23 0 142 136 EXPR. RAF. 35 21 05 42 22 09 14 23 19 38 0 39 01 0 21 0 24 0 41 1 59 1 11 1 13 2 31 3 34 1 04 1 30 2 05 ft'51 ' 6 ' M 3 43 7 10 LA . 14 14 14 lE 15 16 15 15 15 A 11 11 11 11 11 11 12 FLÈCHE 34 45 56 03 08 13 23 38 50 21 22 22 22 22 22 22 22 23 51 . . . . ! 02 13 20 .. 25 30 41 . • . ..11 56 08 .. "1 SAUMUR 10 24 40 47 54 58 08 ii 21 12 31 i l 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 M