Je suis un grand fan de Luc Besson

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Je suis un grand fan de Luc Besson
JEUDI 10 AVRIL 2014 | 15H33
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Tours
– Poitiers
Loir-et-Cher - Cinéma
" Je suis un grand fan de Luc Besson "
10/04/2014 05:38
Le réalisateur Dennis Gansel (“ La Vague ”) sera les 16 et 17 avril
l’invité du festival Prokino à Vendôme. Il prépare actuellement un
tournage aux États-Unis.
Aujourd'hui, vous avez un projet aux États-Unis, comment cela s'est-il
passé ?
« Je prépare actuellement la partie II du film The Mecanic, qui s'intitulera The
mecanic : resurrection avec toujours en personnage principal Jason Statham.
Certains de mes films ont bien fonctionné aux États-Unis, La Vague bien sûr mais
aussi Nous sommes la nuit. Pour ce dernier film, Jason Staham l'a vu et mon travail
lui a plu et il a décidé que nous travaillerions ensemble. »
Y a-t-il une différence entre cinéma allemand et américains ?
« En Allemagne, ce qui fonctionne très bien, ce sont les comédies. Pour ma part,
j'aime réaliser d'autre genre de cinéma, mais ce sont des films qui en Allemagne
n'ont jamais trop de succès. C'est aussi lié au marché allemand qui est
incroyablement difficile, je n'ai pas souvenir d'un film d'action qui y ait fonctionné. »
C'est différent dans d'autres pays ?
« Nous avons un œil un peu jaloux sur ce qui peut se faire au Danemark par
Dennis Gansel, réalisateur du film La Vague.
exemple ou même en France où se tournent des films aussi différents que ceux de
Dany Boon ou de Luc Besson, il y a de tout. Même pour les films qui ont du succès
c'est compliqué, seuls 41 % des films je crois, ont eu des productions ou coproductions allemandes, c'est inconcevable. Je souhaiterais qu'il y ait plus de diversité. »
Le cinéma français a-t-il des influences en Allemagne ?
« Je pense qu'il y a en effet eu des échanges très forts. Je suis une très grand fan du travail de Luc Besson par exemple. J'ai voulu devenir réalisateur après avoir vu Le
Grand Bleu mais je suis aussi très influencé par le cinéma allemand, des auteurs tels que Fritz Lang, qui a aussi travaillé beaucoup de styles. »
C'est plus facile pour les réalisateurs français ?
« En France, il est aujourd'hui possible d'avoir les moyens de réaliser des films comme Huit femmes ou Mesrine, des blockbusters alors qu'en Allemagne, depuis la mort
de Bernd Eichinger, qui a entre autres produits La Chute, il est encore plus difficile de monter de gros projets.
Nous avons des films très bien faits mais qu'hélas nous ne mettons pas assez en avant, nous avons du mal à nous vendre. »
Festival Prokino, au CinéVendôme à partir de ce samedi 12 avril.
à suivre
> Samedi 12. Soirée de lancement pour les 25 ans du festival Prokino, concert et projection de Nous sommes la nuit de Dennis Gansel. Tarifs : 8 ou 6 €, masques
bienvenus.
> Documentaires. Ils s'offrent un cycle, de lundi 14 à vendredi 18, chaque jour à 18 h, reportage sur les skaters d'Allemagne de l'Est, sur les dérives sectaires, les ados
mamans, la maladie d'Alzheimer et sur la Turquie.
> Film. À 20 h 30 chaque jour, lundi 14 « D'une vie à l'autre », en avant-première nationale ; mardi 15 « C'est moi la plus belle » ; mercredi 16 « Nu parmi les loups »,
jeudi 17 « Quatre jours en mai », vendredi 18 « Gold », en présence du réalisateur. Tarifs : 4 à 6 € la séance, pass multiséance possible.
> Rencontres. Chaque jour, « L'Instant tartine » est proposé avant la séance de 20 h 30 et une discussion s'engage avec le réalisateur présent après cette même
projection.
Propos recueillis par Aziliz Le Berre
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