n°45 - mai 2015 - L`URML
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n°45 - mai 2015 - L`URML
4 m ai 20 1 5- n° 5 en direct médecins DOSSIER MASSO-KINÉSITHÉRAPIE : LES DÉPENSES S’ENVOLENT EN ALSACE Le bilan de santé retraite, nouveau programme de prévention du Régime social des indépendants Le RSI propose aux nouveaux retraités un bilan de santé retraite, destiné à détecter les risques de fragilité et à prévenir la dépendance. Il prend la forme d’une consultation de prévention chez le médecin traitant et d’un bilan bucco-dentaire chez le chirurgien-dentiste, pris en charge à 100 % et sans avance de frais Au cours de l’année écoulée, l’Assurance Maladie aura ainsi remboursé 89,5 euros en moyenne par patient pour les actes réalisés par les médecins généralistes, contre 302,7 euros par patient pour les actes de masso-kinésithérapie. En parallèle, l’émergence d’un recours très fréquent aux actes de massokinésithérapie qui n’est pas toujours médicalement justifié se confirme. En effet, 1/4 des actes prescrits n’ont aucune valeur thérapeutique et sont dits « de confort » ; ils n’ont donc pas vocation à être pris en charge par la collectivité. Les actes de « massagerééducation » du rachis en font notamment partie. Dans le référentiel concernant la rééducation en cas de lombalgie commune, la Société française de médecine physique et de réadaptation (SOFMER) souligne qu’il ne lui « paraît pas nécessaire de prescrire des soins de kinésithérapie » dans le cadre d’une lombalgie en phase aiguë. rsi.fr De même et concernant la lombalgie chronique, le Collège français des médecins rhumatologues (CFMR) déplore également le recours à des séances de massokinésithérapie « qualitativement insuffisantes, voire inadaptées », tout en ajoutant que « les massages et la physiothérapie résument régulièrement et à tort la prise en charge kinésithérapique pour lombalgie ». Nous sommes tous responsables de notre système de soins. Il est essentiel que vos prescriptions d’actes de masso-kinésithérapie répondent à un impératif médical et soient les plus précises possibles. Lettre nationale d’information aux médecins sur ameli.fr Pour juger au mieux de la pertinence de prolonger un traitement, vous pouvez recourir au Bilandiagnostic kinésithérapique (BDK). Celui-ci doit vous être remis par le masseur-kinésithérapeute référent, pour tout traitement égal ou supérieur à dix séances. Vous avez également la possibilité Évolution annuelle des dépenses de masso-kinésithérapie de demander la consultation de votre profil pour prendre connaissance des cotations effectuées par les masseurs-kinésithérapeutes en charge de vos patients. Pour ce faire, vous pouvez contacter un délégué de l’Assurance Maladie au 0 811 709 067** pour le Bas-Rhin et au 0 811 709 068** pour le HautRhin. Afin de vous accompagner dans votre pratique, l’Assurance Maladie met à votre disposition le mémo « Vos prescriptions d’actes de masso-kinésithérapie », disponible sur le portail ameli. * Données 2014 - cumul CPAM du Bas-Rhin / CPAM du Haut-Rhin ** prix d’un appel local sauf surcoût imposé par certains opérateurs has-sante.fr ©Contextes/CNAMTS à savoir En constante évolution depuis plusieurs années, les dépenses d’actes de masso-kinésithérapie franchissent un nouveau cap en Alsace, avec 110 millions d’euros facturés en 2014*, pour le seul régime général. ZOOM RÉTINOPATHIE DIABÉTIQUE : NOUVEAUTÉ DANS LE DÉPISTAGE à savoir Dépistage du cancer colo-rectal Vous pouvez désormais commander les nouveaux kits de dépistage du cancer colo-rectal via votre Espace pro. Les livraisons se font ensuite sous trois semaines. Les délégués de l’Assurance Maladie viendront à votre rencontre pour compléter votre information sur ce sujet. à savoir Nominations au service du contrôle médical Le Docteur Gaetano Saba a été nommé médecin-conseil régional à la direction régionale du service du contrôle médical d’Alsace-Moselle. Il exerçait auparavant les mêmes fonctions en région Centre. Il succède au Docteur José Covassin. Le Docteur Jean-Baptiste Schoux est médecinconseil régional adjoint. ? une n ? une on ge su g s ti Nous contacter A ce jour, près de 40 % des patients diabétiques ne bénéficient pas du dépistage de la rétinopathie diabétique recommandé une fois tous les deux ans, selon la Haute Autorité de Santé. jours. Pour en faciliter l’interprétation, vous pouvez remettre à votre patient les informations médicales recommandées par la HAS (taux d’HbA1c, suivi HTA, ancienneté du diabète). Pour améliorer l’accès à ce dépistage, vous pouvez prescrire à vos patients diabétiques de moins de 70 ans, la réalisation d’une rétinographie par un orthoptiste, avec lecture différée par un ophtalmologiste. Lors de l’examen, l’orthoptiste réalise deux clichés numériques par œil et transmet, sous 48 heures, les données via messagerie sécurisée à l’ophtalmologiste lecteur. Ce dernier interprète les clichés et envoie le compte-rendu au patient et au médecin prescripteur, dans un délai de sept Pour information, les patients diabétiques de moins de 70 ans, non dépistés depuis deux ans et sans rétinopathie diabétique connue, sont destinataires d’un courrier de présentation du dispositif. Votre délégué de l’Assurance Maladie vous présentera les informations détaillées à partir de juin 2015. ameli.fr FORUM PRÉVENTION DES MALADIES LIÉES AUX PIQÛRES DE TIQUES : UNE CAMPAGNE RÉGIONALE DE SENSIBILISATION L’Alsace est l’une des régions françaises les plus concernées par les maladies liées aux piqûres de tiques. Le point sur les actions de sensibilisation menées avec le Dr Catherine Reitzer, médecin à l’Agence régionale de santé et chef de projet régional. Quels sont les partenaires impliqués dans la démarche ? Tous les acteurs concernés par le champ de ces maladies sont mobilisés : experts médicaux - Centre national de référence, infectiologues -, Office national des forêts, Brigades vertes, Mutualité sociale agricole, Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi, Instance régionale d’éducation et de promotion de la santé, Direction régionale de la jeunesse et des sports… Quelles sont les actions engagées ? Nous nous adressons aux professionnels et au grand public : sessions de formation dans le cadre du DPC pour les médecins et pharmaciens, outils pédagogiques, panneaux de sensibilisation dans les forêts les plus exposées, plaquettes d’information dans les accueils nature et les gîtes ruraux, information des communes … Dr Catherine Reitzer, médecin à l’Agence régionale de santé et chef de projet régional Quels seront les thèmes traités lors du colloque organisé le 3 juin à la Faculté de médecine de Strasbourg ? Ce colloque permettra de faire le point sur les connaissances actuelles concernant les maladies transmises par les tiques - Lyme, tularémie, … et sur les mesures de prévention individuelles et collectives : habitudes comportementales, port de vêtements imprégnés, entretien des jardins … ars.alsace.sante.fr q u e sti o DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : SYLVIE MANSION, COORDONNATRICE REGIONALE DE LA GESTION DU RISQUE - REDACTEUR EN CHEF : DR GAETANO SABA, DIRECTEUR REGIONAL DU SERVICE MEDICAL D’ALSACE-MOSELLE. AVEC LA PARTICIPATION DE L’AGENCE REGIONALE DE SANTE ALSACE - COORDINATION REDACTIONNELLE : DR PATRICK LESUR, SERVICE MEDICAL D’ALSACE-MOSELLE. ONT PARTICIPE A CE NUMERO : MAGALI BLOCH, VALERIE BOUISSEAU, PATRICIA DIETRICH, DYANE HERANNEY, CATHERINE HOFFBECK, CEDRIC JEAN, STEPHANIE LAAS, SOPHIE LACROIX, PATRICK LESUR, SOPHIE POGGIO - CONCEPTION/MAQUETTE : PASCAL DORON (CPAM DU BAS-RHIN). N° ISSN 1957-1941. SI VOUS NE SOUHAITEZ PLUS RECEVOIR LA LETTRE EN DIRECT MEDECINS ALSACE, MERCI D’EN INFORMER L’URML PAR MAIL.