nouveau rapport annuel - centre hospitalier intercommunal de

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nouveau rapport annuel - centre hospitalier intercommunal de
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Sommaire
Le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain-en-Laye est un établissement
public de référence dans le soin, l’enseignement et la recherche. Il est organisé en huit pôles
d’activités spécialisés dans la prise en charge des personnes à tous les âges de la vie. Son activité
est déployée dans les Yvelines sur deux sites hospitaliers principaux, à Poissy et à SaintGermain-en-Laye, et sur des sites périphériques. Il compte 3 271 professionnels (ETPR), sa
capacité est de 1 209 lits et places et son budget d’exploitation s’élève à 278 M€.
Chiffres clef . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
 Indicateurs
 Labels et agréments
 Activités de référence
Focus








Faits










stratégiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Projet médical
Situation financière
Démarche achats
Coopérations
Certification des comptes
Qualité, certification, usagers
Ressources humaines
Développement du système d’information
marquants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Création de la maison médicale de garde pédiatrique
Ouverture de la salle d’audience
Développement de la médecine du sport
Mise en service de l’IRM 3T
Création de l’unité transversale de nutrition
Une nouvelle consultation d’oncogénétique
Développement de la chirurgie bariatrique
Ouverture d’une unité de dialyse médicalisée
Fin des travaux de l’EHPAD Hervieux
Du nouveau pour le CDAG
Recherche et innovations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
 Projets hospitaliers de recherche clinique, études cliniques, programme hospitalier de
recherche infirmière et paramédicale
 Publications
 Essais cliniques
 Palmarès grand public
Enseignement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
 Enseignement paramédical
 Formation continue
 Internes et étudiants
 Diplômes inter-universitaires
Instances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3
4
Chapitre 1
Chiffres clef
INDICATEURS
SÉJOURS (nombre)
2 014
2 013
Ambulatoire
Hospitalisation > 24h
50 562
31 544
46 588
31 969
82 106
3,92 jours
25,6
18,7
78 557
Total
DMS MCO (en jours)
DMS SSR
DMS PSY
5
LABELS ET AGRÉMENTS

Centre de coordination en cancérologie (plan cancer)

Consultation de la mémoire (plan Alzheimer)

Consultation de la douleur chronique (agence régionale de santé d’Ile-de-France)

Centre clinico-biologique des lipides (comité français de coordination des recherches sur
l’athérosclérose et le cholestérol)

Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (agence de la biomédecine)

8 programmes d’éducation thérapeutique (ARS IdF) : diabète enfant/adolescent ; diabète
insulinothérapie fonctionnelle ; diabète 2 ; diabète pompe à insuline ; VIH/SIDA ;
drépanocytose ; hépatite C ; Broncho pneumopathie chronique obstructive

Biologie spécialisée pour l’identification des personnes par leurs empreintes génétiques
(ministère de la Justice)

Prélèvement d’organes et de cornées (agence de la biomédecine)

Prise en charge de l'obésité sévère pathologique (plan national obésité 2010-13 ; membre
fondateur du Centre Spécialisé Obésite IDF-Ouest)

Médecine du sport (Yvelines) – Test en hypoxie

Permanence des soins (ARS)
ACTIVITÉS DE RÉFÉRENCE DANS LES YVELINES

Urgences et soins intensifs : réanimation adulte et néonatale - USINV (unité de soins intensifs
neuro-vasculaires pour la prise en charge des AVC) - USIC (unité de soins intensifs de
cardiologie) - hémorragies de la délivrance - astreintes départementales d’ORL et
d’ophtalmologie pédiatriques et adultes - permanence des soins en nuit profonde pour la
chirurgie adulte – SMUR (3 lignes de permanence)

Femme-mère-enfant : maternité de niveau 3+ - centre d’assistance médicale à la procréation
(AMP) organisant la préservation de la fertilité, le don d’ovocytes et le dépistage des trisomies
21 – espace de santé de la femme et du couple (réparation des mutilations sexuelles féminines
- centre d'orthogénie) - troubles de la statique pelvienne

Biologie (génétique moléculaire, puces à ADN, biologie prénatale)

Cardiologie : angioplastie coronaire et rythmologie interventionnelle (stimulateurs cardiaques
multisites et défibrillateurs implantables)

Chirurgie proctologique (8e en IdF dans le classement des hôpitaux 2014 de L’Express –
Distinguée par Sciences et vie en avril 2015)

Dermatologie (notamment cancérologique)

Epuration extra-rénale par hémodialyse

Endoscopie digestive diagnostique et interventionnelle

Médecine palliative adulte et enfant (réseau PALIPED)

Médecine des adolescents (notamment troubles du comportement alimentaire)

Pathologies chroniques et éducation thérapeutique : sclérose en plaques, drépanocytose,
diabète, broncho-pneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque, VIH, VHC

Prise en charge de l’obésité : 38e au plan national dans le classement des hôpitaux 2014 de
L’Express
Service des maladies infectieuses et tropicales

6
Chapitre 2
Focus stratégiques
PROJET MÉDICAL
L’adoption du projet d’établissement, en avril 2013, précisé en juillet 2014 par le conseil de surveillance,
permet au CHIPS de disposer d’une stratégie médicale claire.
Le projet médical prévoit de :
 développer le site de Saint-Germain-en-Laye pour en faire un site attractif orienté vers
l’ambulatoire, le centre de consultations urgentes adultes, le diagnostic de jour et les consultations
dans toutes les spécialités du CHIPS,
 faire de Poissy un site de référence pour les activités lourdes avec des hospitalisations longues.
La mise en œuvre de ce projet suppose la réalisation d’un programme immobilier pour lequel
l’établissement sollicite, auprès de l’Etat, un soutien financier. Dans ce cadre, il a été entendu par le
COPERMO le 28 octobre 2014 afin de valider sa trajectoire de retour à l’équilibre financier.
Une mission de l’ANAP, de quatre mois, a débuté en décembre 2014 afin de conforter la dynamique
impulsée par la communauté hospitalière et définir une première tranche immobilière fonctionnelle et
cohérente.
En 2015, le COPERMO se penche sur l’éligibilité de ce projet à un financement national.
Un nouveau bâtiment devrait permettre d’accueillir les urgences, la réanimation adulte et néonatale, les
soins intensifs de cardiologie et de neurologie, le bloc obstétrical et trois plateaux d’hospitalisation, dont la
maternité de niveau 3+.
Par ailleurs, la modernisation des laboratoires de biologie médicale, des activités d’assistance médicale à la
procréation et d’anatomo-pathologie est prévue, notamment pour satisfaire aux exigences de
l’accréditation.
Enfin, la première tranche fonctionnelle prévoira également des mises aux normes des infrastructures des
sites de Poissy et de Saint-Germain-en-Laye.
SITUATION FINANCIÈRE
En 2014, le CHIPS affiche un résultat comptable –hors aide- excédentaire
L’audit externe réalisé par le cabinet KPMG, confirmé par l’agence nationale d’appui à la performance
(ANAP) en 2014, projetait un déficit tendanciel 2014 de l’ordre de 15 M€, en l’absence de mise en œuvre
de mesures d’efficience. Le plan de retour à l'équilibre financier (PREF) mis en place dès la fin 2013 pour
corriger cette trajectoire comportait deux axes : en premier lieu, une maîtrise des dépenses par une refonte
des organisations, notamment via la recherche d’alternatives à l’hospitalisation complète ; et en second
lieu, une meilleure valorisation de l’activité. Ces mesures ont été mises en œuvre de façon transparente
dans une démarche de dialogue avec les partenaires institutionnels, internes et externes.
Ces mesures de redressement, associées à l’octroi d’une aide de l’agence régionale de santé et une activité
non seulement mieux valorisée, mais aussi dynamique, ont abouti à un excédent comptable exceptionnel
de +7,9 M€ sur l’activité principale, qui s’explique par :
- une maîtrise significative des charges de personnel, permise par la redéfinition d'organisations
et d'effectifs cible par service, ayant induit la diminution des effectifs rémunérés de -133 ETP
pour les personnels non médicaux et -16 ETP pour les personnels médicaux par rapport aux
effectifs au 31/12/2013 ;
7
-
la maîtrise des autres postes de charges, grâce notamment au développement de la
« performance achats » et à une gestion active de la dette ;
le dynamisme et la meilleure valorisation de l'activité ;
le soutien financier de l’ARS, avec une aide exceptionnelle de soutien à la trésorerie accordée
au CHI (5 M€) et l’amélioration du financement de certaines missions d'intérêt général.
Ce redressement, plus rapide qu’escompté initialement, doit toutefois être consolidé sur les années qui
viennent. Il démontre toutefois la volonté de l’établissement de sortir des difficultés financières malgré le
poids du déficit cumulé : le « report à nouveau déficitaire » du CHIPS – de l’ordre de 100 M€ - a épuisé les
fonds propres de l’établissement et met toujours à mal sa situation de trésorerie. Sa dette reste élevée
pour un établissement n’ayant pas mené de programme d’investissement massif et le remboursement de
cette dette mobilise entièrement son autofinancement, qui n’est donc pas consacré aux nouveaux
investissements. Le CHIPS souffre ainsi d’une vétusté de ses bâtiments et de ses équipements.
Afin de retrouver sa capacité d’investir et son autonomie financière vis-à-vis de l’agence régionale de santé
et des organismes bancaires, le CHIPS a présenté le 28 octobre 2014 au comité interministériel de
performance et de la modernisation de l'offre de soins (COPERMO) son projet de schéma directeur
immobilier, conjointement avec l’ARS. Elle se traduit par la construction sur le site de Poissy, d’un nouveau
bâtiment médico-technique accueillant urgences, réanimations et soins intensifs, 147 lits d’hospitalisation ;
sur Saint-Germain-en-Laye, par le regroupement des activités sur le sud du site dans des bâtiments
rénovés. Les laboratoires de biologie et d'anatomo-pathologie seront modernisés et de façon générale, les
infrastructures seront mises aux normes.
L’établissement sollicite un accompagnement financier pour lui permettre de financer ces opérations.
L’ANAP accompagne également cette démarche depuis novembre dernier, avec la recherche de pistes de
performance supplémentaires et la validation du programme capacitaire prévu. Fin avril 2015, un dossier
mixte dit « Performance » (pour la pérennisation du retour à l’équilibre) et « Investissement » (pour le
financement d’une première tranche d’investissements) est à nouveau soumis au COPERMO, afin de
déterminer son éligibilité à un soutien financier national.
L'ENGAGEMENT DU CHIPS DANS UNE DÉMARCHE ACHAT PERFORMANTE
Une politique achat structurée et formalisée
La fonction achat a été profondément restructurée au cours du premier semestre 2014, avec la création
d’une cellule des marchés, garante de la sécurité juridique des achats et d’une cellule des achats,
responsable de la coordination des achats et du pilotage budgétaire. La nouvelle équipe dirigeante engage
résolument l’établissement dans un processus de renforcement de la performance achat, processus
reposant sur une politique achat formalisée, définie autour de 4 axes stratégiques que sont : la sécurité de
l’achat, le caractère performant de l’achat, l’achat « éco responsable », la qualité des prestations et la
satisfaction des utilisateurs.
La fonction achat a été totalement repensée autour des axes suivants :
- une professionnalisation de l’achat au service d’une sécurisation des procédures de marchés et
d’une performance de l’achat,
- des choix de fournisseurs effectués dans une logique de concertation et de transparence, avec la
création de la commission consultative des marchés,
- un pilotage de l’achat privilégiant l'association des utilisateurs (réunion de dialogue de gestion
cellule achats / cadres de pôle ; commissions d'équipements),
- une maitrise des dépenses de titre II et III recherchée et un pilotage budgétaire renforcé au sein de
la cellule des achats et en collaboration étroite avec la direction des finances,
8
-
une maîtrise des dépenses par le levier des centrales d’achats (massification des achats à l'échelle
régionale via le RESAH Ile-de-France (réseau des acheteurs hospitalier), recours à la centrale
d'achat UGAP).
Les achats effectués via le RESAH représentaient 24,01% de l’ensemble des achats de 2009. Le taux est
passé à 39,37% en 2012. Il continue de croître de manière progressive. En effet, depuis 2012, le CHIPS a
adhéré au RESAH pour de nouveaux segments d’achats, comme le marché des fluides médicaux avec une
date d’effet au 1er janvier 2015. Un gain est attendu en 2015, sur les fluides médicaux, à hauteur de
200 000 € pour un marché actuel à 1 200 000 € par an.
Le CHIPS a également adhéré au RESAH sur le marché du petit matériel médical qui représente un poste de
dépense de 1 136 885 € par an, sur celui du bio nettoyage (date d’effet au second semestre 2015) pour un
enjeu financier de 2 226 000 € par an, mais encore, sur les fournitures de bureaux, les dispositifs médicaux
d’hémodialyse, de cardiologie, d’ophtalmologie, l’entretien des bâtiments ...
En outre, dans le cadre de sa politique de renouvellement annuel d’équipements logistiques et hôteliers,
nouvellement formalisée et institutionnalisée, le CHIPS prévoit de renouveler l’intégralité du parc de
chariots de maintien en température et de distribution des repas (opération à 700 000 € sur 4 ans) via un
marché RESAH à l’issue d’une démarche dans laquelle le CHIPS, par la forte implication de son ingénieur
restauration en tant que coordonnateurtechnique, a été particulièrement proactif.
L’inscription du CHIPS dans des programmes régionaux et nationaux « PERFORMANCE »
Le CHIPS a d’ores et déjà intégré la démarche PHARE (performance hospitalière pour les achats
responsables) de façon formelle et travaille au quotidien à cet objectif de performance de l’achat.
La cellule achats réalise des focus sur des segments d’achat à fort enjeu stratégique (transports sanitaires,
petit matériel médical, examens de laboratoire, prestations inter établissements, bio nettoyage, denrées
alimentaires, etc.), et étendra ces focus à d’autres segments dans le cadre de son Plan Actions Achats dont
la formalisation est prévue pour la fin du mois de juin 2015.
L’établissement est également engagé dans le dispositif d’Appui à la performance sur le thème des
transports sanitaires. L’objet de l’accompagnement est d‘aider l’établissement à organiser une
centralisation de la gestion des transports sanitaires afin de mieux maîtriser, tracer, contrôler et réguler
cette activité.
L’accompagnement dont bénéficie l’établissement permettra de mettre en place des actions
complémentaires qui amélioreront la gestion de cette activité.
In fine, la clé de la performance des achats au CHIPS passe par l’excellente connaissance des segments
d’achats, de ses interlocuteurs et de leurs besoins. Il est enfin essentiel que les achats puissent être réalisés
de manière efficiente ; ainsi, des indicateurs permettant de mesurer la dimension qualitative de l’achat
devront pouvoir être définis, en concertation avec les acheteurs, la responsable achat unique et les
utilisateurs, et en conformité avec les préconisations du programme PHARE.
COOPÉRATIONS
L’année 2014 s’est traduite par un renforcement des liens entre le centre hospitalier intercommunal et les
acteurs de santé du territoire de santé Nord Yvelines.
Les coopérations existantes se sont poursuivies (exemple : réseau MYPA autour de la périnatalité, filière
AVC …) et des projets ont été élaborés avec un aboutissement avéré (ORL et gynécologie carcinologique
avec le CHI de Meulan-les Mureaux, ou sur l’oncologie, l’hématologie ou la médecine nucléaire avec le
centre hospitalier de Versailles).
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Deux rapprochements sont notables en 2014 concernant le lien ville – hôpital :
- Mise en place d’une maison médicale de pédiatrie à proximité immédiate des urgences
pédiatriques. Elle fonctionne la nuit et le week-end, à l’exception de la période estivale. La
présence médicale est assurée par les médecins de ville.
- Mise en place d’un point de garde médicale sur le site hospitalier de Saint-Germain, le dimanche
matin, dont la permanence est assurée par les médecins de ville.
Par ailleurs, le Centre Spécialisé en Obésité (un des quatre centres d’Ile-de-France porté par le CHIPS et la
Clinique de l’Europe) a recruté une nouvelle coordinatrice à la fin de l’été 2014 permettant de redonner
une impulsion à la dynamique de maillage du territoire sur la problématique de la prise en charge de
l’obésité.
L'établissement a permis l'ouverture de l'Institut de Santé Génésique en janvier 2014. Il est situé sur le site
de Saint-Germain-en-Laye. Cet institut est dédié aux violences faites aux femmes (accompagnement social,
psychologique, juridique et médical). Il a accueilli en 2014 plusieurs dizaines de femmes.
Enfin, les trois établissements du CHIPS, du centre hospitalier intercommunal de Meulan-les-Mureaux et du
centre hospitalier de Mantes ont démarré des réflexions afin de réaliser des rapprochements notamment
en termes de filières médicales publiques. L’ARS Ile-de-France souhaite effectivement que le territoire des
Yvelines Nord expérimente la formalisation de CPOM à visée territoriale (contrat pluriannuel d’objectifs et
de moyens) et préfigure les groupements hospitaliers de territoire qui sont annoncés dans future Loi de
Santé. Concrètement, la démarche a été initiée en septembre 2014, lors de la réunion des directoires,
élargis aux chefs de pôle des trois établissements en présence de l’ARS. Sept filières ont été identifiées pour
mettre en place une réflexion territoriale en lien avec le Projet Régional de Santé. Une réflexion sur les
équipes médicales partagées de territoire est également engagée. Un directeur des opérations a été
recruté par les trois établissements, en février 2015, dans le cadre d’un appel à projets régional, afin de
renforcer la consistance opérationnelle de ces réflexions territoriales.
CERTIFICATION DES COMPTES
Contexte
Le CHIPS verra ses comptes 2014 certifiés par un commissaire au compte en juin 2015. Il fait partie de la
1ère vague des établissements de santé qui se sont inscrits volontairement avant la généralisation à tous
les hôpitaux ayant des recettes de plus de 100 millions €.
La volonté du CHIPS est de répondre aux exigences visant à garantir la régularité, la sincérité et la notion
d’image fidèle des comptes, mais aussi de capitaliser sur cette démarche afin de :
- revoir et réinterroger l’ensemble des processus comptables et de les fiabiliser,
- développer la culture du contrôle interne comptable et financier, renforcer ce contrôle
tout en le formalisant,
- permettre aux acteurs opérationnels de mesurer et d’appréhender différemment les
enjeux de l’établissement.
Pilotage de la démarche
La démarche est pilotée par le directeur général qui a nommé un directeur adjoint responsable de ce
projet. Un comité de pilotage spécifique a été créé, présidé par le directeur et constitué par le trésorier et
les directeurs adjoints concernés, et le chef du pôle médico-technique pour la pharmacie et le laboratoire.
Pour permettre aux services de s’inscrire dans un processus d’amélioration continu, chaque direction
concernée a nommé un référent certification des comptes qui est garant :
- de l’animation de la démarche de certification au sein de sa direction, notamment par la
diffusion de la culture de contrôle interne,
10
-
de la représentation et de l’animation de sa direction dans les groupes de travail,
de la mise à jour, de la diffusion et de la vérification de la bonne application des procédures.
Les travaux
Tout au long de l’année 2014, des groupes de travail se sont réunis sur chaque cycle comptable : achats,
immobilisations, recettes, personnel, finances avec pour objectif de clarifier et formaliser les processus
comptables. L’analyse des processus a notamment conduit à fiabiliser :
- les contrôles à réaliser lors du traitement d’une facture,
- la procédure d’inventaire annuel des stocks,
- la stratégie de contrôle des recettes,
- le patrimoine immobilier, ...
Mission du commissaire aux comptes
La réglementation prévoit que la nomination du commissaire aux comptes soit faite par le conseil de
surveillance pour 6 exercices budgétaires sur proposition du directeur, au terme d’un appel d’offres.
Sur la base de l’analyse technique des offres et de l’avis de la commission consultative des marchés publics,
le conseil de surveillance a nommé le cabinet Grant Thornton pour la période allant de l’exercice
budgétaire 2014 à l’exercice budgétaire 2019.
La mission du commissaire aux comptes se déroule en 4 phases :
1. Evaluation de l’environnement général.
2. Analyse de la qualité des processus significatifs.
3. Audit final : il sera réalisé une fois les comptes arrêtés.
4. Synthèse : elle sera présentée au conseil de surveillance de juin 2015.
En parallèle, les commissaires aux comptes procèdent à un audit des systèmes d’informations, audit qui a
commencé fin décembre 2014.
Les conclusions de l’audit seront transmises aux membres du conseil de surveillance et présentées par le
commissaire aux comptes avant le vote d’approbation des comptes prévu le 30 juin 2015.
QUALITÉ – CERTIFICATION - USAGERS
La certification, un enjeu majeur pour l’établissement
L’établissement s’apprête à recevoir en novembre 2015, une nouvelle visite de la Haute Autorité de santé
(HAS). La précédente visite a eu lieu le 28 février 2012 et avait donné lieu à une certification avec
recommandations sur les thèmes suivants :
- Engagement dans le développement durable
- Politique et organisation de l'évaluation des pratiques professionnelles
- Sécurité du système d'information
- Gestion documentaire
- Achats écoresponsables et approvisionnements
- Fonction "gestion des risques"
- Gestion des événements indésirables
- Information du patient en cas de dommage lié aux soins (MCO, SM, SLD)
- Gestion du dossier du patient (MCO, SM, SSR, SLD)
- Accès du patient à son dossier (MCO, SM, SSR, SLD)
- Démarche qualité de la prise en charge médicamenteuse du patient (MCO, SM, SSR, SLD)
- Mise en œuvre des démarches d'évaluation des pratiques professionnelles
- Démarches EPP liées aux indicateurs de pratique clinique
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L’enjeu consiste à faire lever tout ou partie de ces recommandations. C’est pourquoi, depuis le milieu de
l’année 2014, la direction, la présidente de la CME et l’équipe de la SIGRHYQ (structure interne gestion des
risques hygiène qualité) se sont particulièrement investies dans le pilotage de la préparation de cette visite.
Pour cette nouvelle version de la certification, le parcours patient sera au cœur des évaluations de l’HAS
puisque plusieurs dossiers de « patients traçeurs » seront tirés au sort et examinés au cours de la visite. La
carte d’identité de l’établissement a été déposée sur le site de la HAS courant mars. La seconde étape
consiste à ce que l’établissement dresse une cartographie de ses principaux risques et un plan d’actions
associé, recensés au sein du compte qualité de l’établissement et déposé en juin 2015 sur le site de la HAS.
La mobilisation de l’ensemble des acteurs a donc été requise pour des travaux qui ont débuté depuis 2014.
La commission des relations avec les usagers pour la qualité de la prise en charge (CRUQPC)
La dynamique de la CRUQPC, quant à elle, a été renforcée cette année grâce à la nomination de deux
nouveaux membres : un membre titulaire et un membre suppléant qui représentent l’association UFC Que
Choisir. Avec l’UNAFAM, ce sont donc 3 postes sur 4 qui sont désormais pourvus au sein de cette instance.
Par ailleurs, l’établissement a réinitié une politique volontariste de coordination entre politique du droit
des usagers et politique de la qualité, afin de mieux associer les usagers aux enjeux de la certification,
notamment, et de redonner à la CRUQPC sa dimension d’instance de proposition.
La CRUCPC s’est réunie quatre fois cette année et a examiné l’ensemble des plaintes et réclamations au
titre de l’année 2014.
Le volume des réclamations et plaintes est le suivant : 142 requêtes enregistrées en 2014. Les services les
plus concernés par ces réclamations sont les urgences, la maternité, la chirurgie. Le recours à la médiation
médicale est fréquemment proposé grâce à la disponibilité du médiateur. Peu d’usagers y donnent
cependant suite : 5 en 2014. L’année 2014 a également enregistré 332 demandes de dossiers médicaux.
Toutefois, peu de ces réclamations aboutissent à une démarche contentieuse devant la commission
régionale de conciliation et d’indemnisation (9 en 2014) ou le Tribunal administratif (6 en 2014).
RESSOURCES HUMAINES
L’année 2014 a été marquée en grande partie par la mise à jour des effectifs cibles dans le cadre du PREF et
de la préparation du dossier COPERMO. Plus d’1/3 des objectifs fixés sont réalisés dès 2014 ; notamment
par le biais du travail de redimensionnement des équipes soignantes.
ETP Payés Emplois Permanents - Budget H
2 790
2 770
2 750
2 730
2 710
2 690
2 670
2 650
2 630
2 610
Titulaires, stagiaires, CDI et CDD sur postes permanents
2014
2013
Les effectifs rémunérés moyen du personnel non médical sont ainsi en baisse de -57 ETP entre 2013 et
2014. On constate par ailleurs le maintien du niveau des titulaires du fait, en partie, de la poursuite de la
politique de mise en stage dans le cadre de la résorption de l’emploi précaire.
12
En 2014, de nombreux concours ont ainsi été organisés : AS/AP, adjoint administratif, assistantes sociales,
OPQ. Le taux de contractuels sur effectifs permanents continue d’afficher un net recul en lien direct avec
notre projet social : 17,6 % en 2014 contre 19,9 % en 2012.
Le taux d’absentéisme est également en baisse et s’affiche à 8,9 % contre 9,6 % l’année précédente.
TAUX D'ABSENTEISME PNM
10,0%
9,0%
8,0%
7,0%
6,0%
5,0%
4,0%
3,0%
2,0%
1,0%
0,0%
2,3%
2,4%
0,4%
0,8%
0,4%
0,8%
2,5%
2,3%
2,2%
maternité, paternité, adoption
0,3%
0,7%
maladie professionnelle
1,9%
accident de trajet
accident du travail
longue maladie/longue durée
3,5%
2012
3,7%
3,6%
2013
2014
maladie ordinaire
Source : Bilan social 2014
L’année 2014 a encore été marquée par l’organisation des élections professionnelles du 4 décembre
permettant la désignation des représentants du personnel au comité technique d’établissement et aux
commissions administratives paritaires locales et départementales. Près de 1 200 électeurs ont voté pour
leurs représentants au CTE, soit un taux de participation de 39 %.
Enfin, la DRH s’est fortement impliquée dans la démarche de certification des comptes dès la période
d’accompagnement avec le cabinet Mazars, puis directement auprès du cabinet Grant Thornton.
DÉVELOPPEMENTS DU SYSTÈME D’INFORMATION (SI)
1) Au niveau des applications
- Démarrage en production d’un premier service pilote, l’ORL, en dictée numérique en
février.
- Passage au numérique pour la commande des repas patient : utilisation d’un logiciel
alimenté par les présents dans les services de soins, utilisation de matériel en mobilité pour
la prise de commande dans 20 unités.
- Démarrage des urgences pédiatriques avec Sillage, qui permet le suivi du dossier patient
entre les urgences et les services d’hospitalisation et de consultations.
- Poursuite des tests de l’application qui sera déployée au bloc opératoire en 2015.
- Passation d’un marché pour la numérisation complète de la production des comptesrendus en anatomopathologie (dictée numérique et remontée dans Sillage)
- Mise en place du logiciel de gestion des maintenances des automates, d’un logiciel de
gestion documentaire et d’un manuel de prélèvement web.
- Démarrage des travaux visant à renforcer les contrôles sur la supervision des flux interapplicatifs, et la fiabilisation de la chaîne de recette.
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2) Au niveau des infrastructures
- Remplacement de la quasi-totalité des équipements réseau du site principal de Poissy, afin
d’améliorer les performances et la capacité de supervision.
- Début des travaux de sécurisation de la salle serveur de Poissy.
3) Au niveau des télécommunications
- Changement de l’opérateur de téléphonie fixe et mobile, passage à l’opérateur retenu par
le RESAH, afin de permettre de diminuer les coûts et de rationaliser les services souscrits.
4) Au niveau de la stratégie
- Validation des pré-requis hôpital numérique (sécurité du SI, identito-vigilance, urbanisation
des applications, …) sur le premier semestre.
- Dépôt en août d’un dossier de demande de subvention hôpital numérique sur les domaines
prescriptions et production de soins et planification des ressources.
- Obtention de la subvention en décembre.
- Travaux sur les attendus SI pour la certification des comptes. En particulier, mise en place
d’un appui du GCS-DSISIF pour répondre à la nécessité de disposer d’un responsable
sécurité du SI au niveau de l’établissement.
14
Chapitre 3
Faits marquants
PÔLE 1 : FEMME – MÈRE – ENFANT

Création de la maison médicale de garde pédiatrique
La maison médicale de garde (MMG) a été
créée en février 2014, à l’initiative des
pédiatres du CHIPS et avec l’appui et le
soutien de médecins libéraux. Elle est
installée au sein du service et des locaux des
urgences pédiatriques de l’hôpital.
Ses objectifs sont de sécuriser le parcours des
jeunes patients, d’assurer une prise en
charge rapide des consultations « simples »,
et également d’améliorer les conditions de
travail des professionnels des urgences ainsi
que des médecins de ville participant à cette
permanence.
Concrètement, les enfants se présentant au
service des urgences pédiatriques sont
d’abord pris en charge par l’infirmier(e)
d’accueil et d’orientation (IAO) qui évalue leur état de santé à partir d’une grille précise de critères et de la
recherche des signes de gravité (interrogatoire des parents, prise de constantes vitales en particulier).
L’IAO évalue ainsi s’ils relèvent du plateau technique ou bien d’une consultation « simple ». Dans ce dernier
cas, ils sont orientés vers les médecins de la maison médicale. Cette dernière est située dans les locaux de
l’hôpital, à proximité immédiate des urgences pédiatriques. Ainsi, les deux filières sont distinctes mais
communicantes, permettant au besoin l’appui des urgences à la MMG. Son fonctionnement est prévu 6
mois par an, en particulier sur la période hivernale, en soirée, le week-end et les jours fériés.
Ce partenariat ville-hôpital, construit avec le soutien de l’agence régionale de santé d’Ile-de-France, a fait
l’objet d’une expérimentation et a été évalué au moyen d’une enquête de satisfaction. Il a été considéré
comme concluant avec des résultats en termes de fréquentation conforme aux attentes (estimation année
pleine de 3 500 consultations par an pour plus de 23 000 passages aux urgences pédiatriques en 2014).
Il s’agit d’un projet innovant à plusieurs titres : offre pédiatrique exclusive, régulation à l’accueil des
urgences, localisation dans le bâtiment des urgences pédiatriques. Il offre, en outre, une possibilité de
partenariat entre les pédiatres hospitaliers et les médecins généralistes libéraux (formation, partage de
dossiers…), alors que se raréfie l’offre de soins pédiatrique en ville. Il est un gage de qualité des soins et
présente un intérêt pour tous les acteurs : patients, professionnels des urgences, médecins des
consultations.
PÔLE 2 : PSYCHIATRIE

Ouverture d’une salle d’audience dans l’hôpital
Lorsqu’une personne atteinte de troubles mentaux est hospitalisée, la loi* lui garantit le droit de voir sa
situation examinée par le juge des libertés et de la détention (JLD). Ce droit peut s’exercer au sein des
établissements de santé, l’audience se tenant dans une annexe du tribunal de grande instance (TGI), sur le
site hospitalier. A cette fin, le CHIPS a aménagé une salle suivant un cahier des charges très précis du
ministère de la Justice. Elle est mutualisée avec les centres hospitaliers de Mantes-la-Jolie, Meulan-lesMureaux, Montesson et Versailles.
15
Des agents du CHIPS ont été assermentés afin de contrôler et
rendre compte du bon déroulement de l’audience. Ainsi,
chaque semaine, ces locaux accueillent le JLD, un greffier, les
avocats, des soignants et les patients. Auparavant, les
audiences se tenaient au TGI de Versailles. Cette salle
d’audience implantée sur site hospitalier maintient les
patients dans un environnement bien mieux adapté à leurs
pathologies et les soignants dans leur environnement
professionnel.
* Loi n° 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet de soins
psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge.
PÔLE 3 : URGENCES – SMUR – RÉANIMATION

Développement de la médecine du sport
Elle reçoit, pour des tests d’effort ou d’aptitude et des consultations, des sportifs de haut niveau comme
des patients cherchant à pratiquer le sport avec une surveillance médicale. Elle assure également les
consultations « post-urgences » pour ceux ayant présenté un problème de santé, traumatologie ou autre,
n’ayant pas nécessité d’hospitalisation mais devant être revus à distance.
C’est ainsi que plus de 1 200 consultations ont été réalisées en 2014, 525 tests d’effort et 400 tests de VMA
(vitesse maximum aérobie - test d’effort sur tapis).
La médecine du sport porte le projet Sport Santé. Il s’agit d’une évaluation médico-physiologique avec
prescription d’une activité physique à des patients sédentaires et à des patients suivis au sein du CHIPS
pour des pathologies chroniques. Secondairement, ces patients, toujours suivis par le CHIPS, sont orientés
vers le réseau Sport Santé 78.
Le CHIPS reçoit de plus en plus de
randonneurs et de professionnels pour des
tests à l’hypoxie dans le cadre d’une
consultation spécialisée d’altitude. C’est en
effet l’un des deux seuls sites d’Ile-de-France
à pratiquer ce test. Cette consultation a lieu
au sein du service de médecine du sport et
s’adresse à une population de plus en plus
nombreuse de randonneurs mais également
de scientifiques (astronomes,
astrophysiciens) et ingénieurs partant en
mission professionnelle en haute altitude.
Les consultations permettent, à l’aide du test
en hypoxie, de détecter les sujets à risque,
d'évaluer les connaissances sur le mal aigü
des montagnes et de donner des conseils
adaptés (progression, entraînement, nutrition, ...) voire, un traitement préventif favorisant l'acclimatation.
L’épreuve en hypoxie consiste à monter artificiellement à une altitude de 4 800 m (en respirant de l’air
raréfié en oxygène pour reproduire les effets de l’altitude) au repos puis à l’effort. On enregistre alors la
réponse cardiaque et ventilatoire. Si le rythme cardiaque et la ventilation s’accélèrent, le sujet sera qualifié
de «bon répondeur à l’hypoxie». Le protocole a été mis en place selon les recommandations de l'ARPE
(association pour la recherche en environnement).
16
PÔLE 4 : LOGISTIQUES MÉDICO-TECHNIQUES

Mise en service de l’IRM 3T
En addition de l’IRM 1,5 Tesla en fonction
depuis plusieurs années dans le service
d’imagerie, l’établissement a acquis et mis
en activité une IRM 3 Tesla au sein de locaux
entièrement rénovés.
La nouvelle unité a ouvert au 1er trimestre
2014.
L’acquisition de cet d’équipement de haute
technologie permet de répondre de manière
plus approprié à la demande de soin
territoriale et aux attentes des tutelles
notamment dans le cadre du plan Cancer.
Elle permet en effet d’améliorer l’accès à
l’IRM pour tous les patients avec un
raccourcissement des délais d’obtention de
rendez-vous. Celui-ci, de 3 semaines
environ, situe le CHIPS en dessous de la moyenne nationale (30 jours en Ile de France, 37 jours au niveau
national).
Du fait de l’emploi d’un très haut champ d’aimantation, l’IRM 3 Tesla a des performances supérieures
notamment dans le cadre des explorations neurologiques (sclérose en plaque, imagerie
neurovasculaire, …). Elle permettra également de développer des activités tel que la spectroscopie,
l’imagerie fonctionnelle ou encore la tractographie, en routine ou dans le cadre de programmes de
recherche.

Création de l’unité transversale de nutrition clinique
L’unité transversale de nutrition clinique (UTNC) a débuté ses activités le 3 novembre dernier. Composée
d’un médecin, une infirmière et d’une diététicienne, et rattachée au pôle 4, cette nouvelle unité est dédiée
à la prise en charge et au dépistage de la dénutrition chez les patients hospitalisés.
« Il s’agit là d’un enjeu important pour les patients et l’établissement, explique son responsable, le docteur
Bernard Dejonghe. La dénutrition est en effet source de multiples complications lors d’un séjour hospitalier
(infections, retard de cicatrisation, complications post-opératoires, fonte
musculaire …), avec une durée de séjour et une mortalité augmentées, et des
couts élevés. Loin d’être des exceptions, ce sont 30 à 35 % des patients
hospitalisés qui sont touchés par la dénutrition lorsque celle-ci est
systématiquement recherchée, parfois davantage dans certaines spécialités. »
L’UTNC propose d’abord aux équipes médicales et paramédicales une assistance
à la prise en charge des patients dénutris (notamment lorsque ceux-ci
bénéficient d’une nutrition artificielle) et à la prévention de la dénutrition chez
les patients à risque, ceci sur les 2 sites. L’équipe de l’UTNC est joignable à un
numéro unique, le 67 5201.
L’UTNC mets aussi en place sur les 2 sites un dépistage systématique de la
dénutrition chez les patients hospitalisés, à partir de marqueurs cliniques (poids,
IMC, perte de poids récente) et biologiques simples. Une détection plus précoce
permettra d’initier plus rapidement une prise en charge nutritionnelle, basée avant tout sur l’intervention
17
des diététiciennes, avec lesquelles l’UTNC travaille en étroite collaboration. Un meilleur dépistage devrait
aussi favoriser un codage plus exhaustif de cette pathologie, et donc une meilleure valorisation des moyens
engagés par l’établissement.
Enfin, l’UTNC contribue à l’évaluation nutritionnelle préopératoire et au suivi post-opératoire des patients
de chirurgie bariatrique, activité en fort développement sur l’établissement.

Une nouvelle consultation d’oncogénétique
Depuis le mois de janvier 2014, une consultation d’oncogénétique est assurée par le Dr Denise Molina
Gomes, médecin généticien, diplômé du DIU d’oncogénétique en 2013/2014, au sein du service
d’histologie, embryologie, biologie de la reproduction, cytogénétique et génétique médicale, avec l’aide de
Cécile Oheix, conseillère en génétique travaillant sous sa responsabilité. Cette consultation a lieu le jeudi.
Elle répond aux besoins de la gynécologie, et de plus en plus à d’autres service du CHIPS ; elle permet
également de suivre des patients de l’hôpital de Mantes ou adressés par des médecins de ville.
Elle est destinée aux personnes à risque d’être porteurs d’une prédisposition familiale à développer des
tumeurs.
Pour préparer au mieux la consultation, un questionnaire est adressé en amont, lors de la prise de rendezvous (par mail ou par courrier), afin d’appréhender le risque de prédisposition en fonction des antécédents
personnels et familiaux de cancer. Il leur est demandé d’apporter leurs comptes-rendus opératoires et
anatomo-pathologiques, en particulier pour ceux qui n’ont pas été suivis au CHIPS.
Les analyses génétiques sont effectuées majoritairement à l’institut Curie, où nos patients ont également
un dossier. Nous sommes considérés comme une consultation d’oncogénétique avancée de l’institut Curie
dans les Yvelines. De ce fait, nous bénéficions également de leur RCP d’oncogénétique pour nos dossiers
complexes.
Les délais de consultation, sauf urgences, sont de 3 mois. Cela peut paraître long, mais ils restent
raisonnables comparés à ceux des centres parisiens.
48 patients ont été pris en charge la 1ère année, à raison d’une vacation hebdomadaire pour un temps de
consultation par patient d’une heure environ.
PÔLE 5 : CHIRURGIE, ANESTHÉSIE, BLOCS

Développement de la chirurgie bariatrique
Aujourd’hui, l’obésité est considérée comme un véritable problème de
santé publique du fait de son épidémiologie croissante et de ses
formes compliquées.
Dans le cadre du Plan National Nutrition Santé 3 (PNNS3) et du Plan
Obésité, la DGOS (direction générale de l’offre de soins) a identifié 37
Centres Spécialisés de l’Obésité (CSO) dans toute la France pour la prise
en charge pluridisciplinaire de l’obésité sévère et pour l’organisation
des filières de soins dans les régions.
Ainsi, l’agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France a labellisé en 2012
le Centre Spécialisé de l’ouest parisien pour la prise en charge de
l’obésité. Ce centre réunit deux établissements :
- Le centre hospitalier intercommunal de Poissy-Saint-Germain
- La clinique privée de l’Europe
Le CSO a pour mission :
- d’assurer une offre de soins de qualité pour la prise en charge
de situations d’obésités complexes, y compris pour les obésités
de l’enfant et/ou de l’adolescent et animer au niveau régional
des collaborations entre différents acteurs impliqués dans la prise en charge des personnes
obèses : médecins traitants, obstétriciens, pédiatres, spécialistes de médecine et de chirurgie,
réseaux de santé, associations de patients et secteur médico-social...
18
-
d’organiser des filières cohérentes de prise en charge au sein des territoires de notre région
intégrant la gradation des soins et la diffusion des recommandations HAS de bonnes pratiques.
La gradation des soins
3ème recours
CSO Ile-de-France ouest :
Centre hospitalier intercommunal de
Poissy Saint- Germain
2ème recours
Médecin spécialiste :
Médecin nutritionniste,
Endocrinologue,
Psychiatre…
Etablissement de soins de suite et
de réadaptation spécialisé
1er recours
Médecin traitant
Pédiatre
Réseaux de
santé obésité
Ce centre spécialisé a vocation à devenir le centre de référence de l’obésité pour l’ouest parisien.
Pour le CHIPS, la coordination du CSO est assurée par Dr Elie CHOUILLARD sur la partie médicale et par un
coordonnateur administratif.
L’activité en quelques chiffres du CSO en 2014 (chiffres de l’année 2013 issus de l’observatoire national des
centres spécialisés obésité (ONCSO) en 2014)
 700 consultations chirurgicales
 400 interventions de chirurgie bariatrique
 19 tables rondes d’information pour les patients candidats à la chirurgie
 réunions de groupe de patients d’éducation nutritionnelle dans le cadre de la chirurgie bariatrique
PÔLE 6 : MÉDECINE INTERNE ET CARDIOVASCULAIRE

Ouverture d’une unité de dialyse médicalisée
L’unité de dialyse médicalisée (UDM) a ouvert ses portes le 2 mai 2014 suite à d’importants travaux de
rénovation du bâtiment. Elle est individualisée au sein du bâtiment d’hémodialyse, à proximité immédiate
du centre lourd. Elle se compose d’une salle commune de 92 m² ainsi que d’une salle individualisée de
12 m² (pour un isolement, si nécessaire, en cas de bactérie multi-résistante). Son traitement d’eau est
totalement indépendant de celui du centre lourd, avec des locaux situés au rez de chaussée du bâtiment.
Cette unité comporte huit postes de dialyse sur lesquels sont effectués deux séances par jour, du lundi au
samedi, de 7h à 18h45. Elle peut donc accueillir 16 patients.
Le docteur Monge a pris la responsabilité de ce secteur d’unité. Elle est aidée par le reste de l’équipe
médicale pour la prise en charge des patients. Deux infirmiers sont présents du lundi au samedi.
L’UDM permet de prendre en charge les patients qui nécessitent une surveillance médicale moindre que
ceux du centre lourd car ils présentent des pathologies et des comorbidités moins sévères. La plupart sont
inscrits sur la liste de transplantation rénale.
Ces patients proviennent, en général, du centre lourd de Poissy, lorsque leurs pathologies sont stabilisées.
La décision est prise au cours d’une réunion hebdomadaire permettant la concertation au sein de l’équipe
médicale et paramédicale. Le type de patient recruté dans l’UDM répond à certains critères. Outre la
stabilisation de leurs pathologies aiguës ou graves, le recrutement de ces patients requiert de leur part une
19
certaine autonomie : ils doivent se peser avant dialyse, prendre leur pression artérielle et comprimer leur
fistule artério-veineuse en fin de séance.
Lorsqu’ils sont dialysés en UDM, les patients bénéficient d’une visite médicale par semaine, avec leur
néphrologue référent, ainsi que d’une consultation trimestrielle individualisée en salle de consultation. A
l’issue de cette consultation, un courrier résumant les adéquations à la dialyse est adressé
systématiquement au médecin traitant.
L’intérêt de l’UDM est de proposer un autre mode de dialyse, plus autonome. Ce système est aussi
économe grâce à la présence permanente d’un néphrologue. En revanche, en cas de besoin, nous profitons
du néphrologue présent en centre lourd. La proximité des deux unités trouve donc son intérêt. Enfin, la
prise en charge de ces patients a permis une augmentation d’activité pour le CHIPS et une économie de
temps et de frais de transport pour les patients qui sont plus proches de leur domicile (avant l’ouverture de
l’UDM, ces patients étaient transférés dans les centres de dialyse de la région).
En 2014, nous avons assuré 1 556 séances de dialyse dans cette unité.
PÔLE 7 : GÉRIATRIE, NEUROLOGIE, RÉÉDUCATION

L’EHPAD Hervieux fait peau neuve
Soucieux d’améliorer de manière continue
les conditions d’accueil de ses résidents, le
CHIPS a entrepris des travaux de
réhabilitation de l’établissement
d’hébergement des personnes âgées
dépendantes Hervieux (EHPAD située à
Poissy) en 2010 dont la finalisation a abouti
en juillet 2014.
Dans ce cadre, 3,6 millions d’euros ont été
investis, et ce, grâce aux financements et
subventions de partenaires tels que la CNAV,
la région Ile de France, le conseil général des
Yvelines, les communes de Poissy, Orgeval,
Achères, Morainvilliers, Mareil-sur-Mauldre,
le député de Chambourcy. La participation
du CHIPS représente 26,5 % du coût de
l’opération.
L’établissement accueille désormais 60 résidents, dans les 52 chambres individuelles et 4 chambres doubles
que propose la nouvelle configuration du site. Elles sont équipées de lits médicalisés et de mobiliers
adaptés, d’une salle de bain, d’une télévision, d’une ligne de téléphonie fixe et d’une ligne ADSL offrant
ainsi un confort dans des locaux lumineux.
20
L’EHPAD Hervieux est accessible aux personnes à mobilité réduite, et dispose d’espaces partagés repensés.
Un salon de convivialité a d’ailleurs été créé pour les familles souhaitant partager un repas et/ou des
moments d’intimité avec leur proche.
Ergothérapeute, psychomotricienne "socio esthéticienne", neuropsychologue et animateurs proposent des
activités et des suivis personnalisés aux résidents, faisant de cet établissement non seulement un lieu de
soins, mais avant tout, un lieu de vie.
L’ouverture d’une unité protégée de 10 lits pour patients déments déambulants ou à troubles
comportementaux devrait se réaliser prochainement.
PÔLE 8

CDAG : "dépister tôt pour traiter tôt"
Dans le cadre du développement de la politique "dépister tôt pour traiter tôt", les centres de dépistage
anonyme et gratuit (CDAG) sont au centre du dispositif. Pour l'année 2014, le CDAG du CHIPS a pu élargir
ses plages horaires pour répondre encore plus efficacement à la demande : le mardi de 9h30 à 14h30, le
mercredi de 14h à 18h30 et le jeudi de 14h à 18h30.
Ces ouvertures ont été rendues
possibles grâce à la mise en place des
tests de dépistage rapide du VIH
(TROD, test rapide d’orientation
diagnostique) associés à une
collaboration étroite avec les
membres de l'association AVH78
habilités à pratiquer ces tests. Le
dépistage de l'hépatite C est inclus
dans l'activité du CDAG.
L'organisation du centre repose sur
l'implication de médecins qui sont
toujours présents lors des
consultations.
L'augmentation du nombre de
dépistés depuis septembre 2014 (mise
en place des TROD) a été évaluée à
35 %.
Le TROD est un test rapide et fiable effectué à partir d’une goutte de sang prise au bout du doigt, mise en
contact avec des solutions réactives afin de vérifier la présence ou non du virus VIH. Proposé de manière
confidentielle aux personnes qui le souhaitent, le test est réalisé par les professionnels du CDAG
spécifiquement formés. Le résultat est rendu suite à un entretien d’environ 15 à 30 minutes. Quel que soit
le résultat, la personne n’est pas seule face à l’annonce. En cas de résultat positif, la personne est prise en
charge au sein du CDAG, et comme pour tous les tests de dépistage proposés en France, une confirmation
par laboratoire d’analyse est nécessaire.
Le CDAG permet également de dépister les autres infections sexuellement transmises (IST) qui sont en
augmentation depuis des années. Pour ces infections, le dépistage se fait de manière non anonyme.
Les CDAG devraient évoluer vers des structures plus complètes appelées CeGIDD (centre gratuit
d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles) dans lesquels,
outre le dépistage de toutes les IST, sera proposée une prise en charge pluridisciplinaire (thérapeutique,
gynécologique, psychologique et sociale).
21
22
Chapitre 4
Recherche et innovation
« Les progrès de la médecine sont aujourd'hui rendus possibles par la mise au point de nouveaux
traitements ou de nouvelles techniques dans le cadre de protocoles de recherche, explique Jacqueline
Selva, présidente de la commission médicale d’établissement. La recherche contribue à l’innovation
thérapeutique pour les patients tout en permettant à l’hôpital de se maintenir à la pointe du progrès
médical. Elle est aussi source de dynamisme et d’enrichissement pour les professionnels et, pour cette
raison, renforce l’attractivité de l’établissement, notamment vis à des étudiants en médecine et des jeunes
médecins. En outre, elle permet de travailler en synergie avec d’autres établissements de soin. Enfin, elle
apporte également au CHIPS un rayonnement international à travers les publications scientifiques des
résultats de ces recherches et les participations aux congrès et colloques. Ces recherches sont menées à la
fois dans les services universitaire – dont c’est la mission avec l’enseignement, et les services hospitaliers
sur des thèmes très variés. »
PROJETS HOSPITALIERS DE RECHERCHE CLINIQUE (PHRC), ÉTUDES CLINIQUES, PROGRAMME
HOSPITALIER DE RECHERCHE INFIRMIÈRE ET PARAMÉDICALE
Parmi les acteurs hospitaliers de la recherche, il faut non seulement citer les médecins et les sagesfemmes, mais également les professionnels paramédicaux infirmiers, et les internes (médecins en
formation). Leurs thèses et mémoires, réalisés en fin d’études peuvent alimenter également l’innovation et
contribuer à la mise en place de nouveaux traitements ou de protocoles de soins.
Les PHRC donnent lieu à des publications ainsi qu’à des présentations lors de congrès régionaux, nationaux
et internationaux.
Plusieurs services mènent des projets de recherche en lien avec des universités et d’autres centres
hospitaliers universitaires :
- Le service de gynécologie et obstétrique (service hospitalo-universitaire)
- Le service d’histologie, embryologie, cytogénétique – biologie de la reproduction et génétique
médicale (service hospitalo-universitaire)
- Le service de biologie médicale (service hospitalo-universitaire)
- Le service de chirurgie digestive et viscérale
- Le service de cardiologie
- Le service de neurologie
- Le service de pédiatrie néonatale (service hospitalo-universitaire)
- Le service d’imagerie médicale
- Le service de réanimation-anesthésie
- Le département d’accueil des urgences
- Le service de dermatologie
- La pharmacie
- Etc.
23
Voici des exemples de programmes menés au sein de ces services.
Chirurgie digestive et viscérale : maladie hémorroïdaire
Docteur Béatrice Vinson-Bonnet

Etude LIGALONGO : Evaluation médico-économique des nouveaux traitements chirurgicaux de la
maladie hémorroïdaire
Un français sur trois serait concerné par ce sujet et un sur dix sera candidat à un traitement chirurgical.
Depuis 15 ans la chirurgie hémorroïdaire a beaucoup évolué avec l’apparition de nouvelles techniques
alternatives, beaucoup moins douloureuses, permettant de réparer et conserver les hémorroïdes, sans les
retirer.
Cette étude multicentrique vise à comparer deux techniques récentes de chirurgie hémorroïdaire miniinvasive au regard des suites opératoires, de leur coût économique et des résultats à deux ans concernant
la satisfaction des patients. Le service de chirurgie digestive et viscérale était le 3e centre d’inclusion de
cette étude dont l’investigateur est le CHU de Nantes et pour laquelle 438 patients ont été recrutés.

Etude FACC : étude de l’efficacité de la chirurgie proctologique sur la cicatrisation des fistules
anopérinéales de la maladie de Crohn chez des patients traités par adalimumab
La maladie de Crohn est une pathologie de plus en plus fréquente prise en charge par le service de
gastroentérologie et celui de chirurgie viscérale. Les fistules ano-périnéales de la maladie de Crohn sont
difficiles à traiter et ont un très grand retentissement sur la qualité de vie des patients. Le CHIPS a décidé
de participer à une étude évaluant la possibilité de guérison de ces fistules après drainage avec un
traitement par anti TNF alpha (adalimumab) seul ou combinant chirurgie et traitement médicamenteux.
Le CHIPS est l’un des centres recruteurs de cette étude visant à évaluer l’efficacité de traitement des
fistules sans recours à la chirurgie. Le promoteur est la société nationale française de colo-proctologie
(SNFCP) et le groupe de recherche en proctologie (GREP) qui vient de publier les récommandations
concernant la prise en charge des localisations ano-périnéales de la maladie de Crohn (www.snscp.org).
Chirurgie digestive et viscérale : obésité
Docteur Elie Chouillard
 Etude sur l’impact du traitement chirurgical de l’obésité sur la femme
La grande majorité des personnes opérées sont des femmes qui ont pour la plupart moins de 50 ans. Le
CHIPS est l’investigateur principal d’une étude qui vise à évaluer si l’intervention chirurgicale modifie ou
non la qualité de vie des patientes sur le plan uro-génital (fécondité, appareil urinaire, vie sexuelle…). Pour
l’étude, les patientes répondent à un questionnaire déclaratif avant l’opération, six, neuf et douze mois
après. L’étude a démarré le 1er avril 2015 après les démarches préalables conduites en 2014. 200 patientes
seront incluses.
 Etude YOMEGA
Le service de chirurgie digestive et viscérale participe depuis 2014 à une étude conduite par le CHU de Lyon
qui compare deux techniques de « bypass » gastrique qui diffèrent par la partition de l’intestin grêle, l’une
en forme d’oméga, l’autre en forme de Y. Plus de 100 patients doivent être incluses dont une douzaine par
le CHIPS.
24
 Etude comparative entre deux techniques : la « sleeve gastrectomy (1) » et la plicature (2)
Cette étude novatrice a été conduite par le service de chirurgie digestive et viscérale. Elle consiste à
comparer deux techniques de chirurgie de l'obésité et à évaluer le bénéfice de l’une par rapport à l’autre.
La technique de la plicature, en particulier, est relativement nouvelle et proche de la « sleeve
gastrectomy » dans son principe. L’étude a démarré en 2012 et 80 patients ont été inclus.
Cette étude a été distinguée par le titre de » best international study » au congrès mondial de
la société américaine de chirurgie coelioscopique (SAGES) à Nashville en avril 2015.
 Etude comparative entre la « sleeve gastrectomy » et la technique du « bypass »
Menée il y a deux ans à l’initiative du service de chirurgie digestive et viscérale, cette étude a conclu que les
deux techniques avaient sensiblement la même efficacité. Les indications diffèrent cependant en fonction
de l’âge du patient et des pathologies associées (diabète, troubles du sommeil …).
Gynécologie : incontinence urinaire de la femme
Docteur George Bader
L’incontinence urinaire (fuites involontaires d’urine) affecte 15 à 20% des femmes, soit plus de 3 millions de
Françaises. 20% d’entre elles ont moins de 30 ans. C’est un véritable problème de santé publique puisque
les conséquences sur la qualité de vie des femmes peuvent être significatives. Parmi les solutions : la
rééducation périnéale, les mesures hygiéno-diététiques et la chirurgie. La chirurgie de l’incontinence
urinaire est proposée au CHIPS depuis 2003 par le service de gynécologie. En 2013 et 2014, 220 femmes en
ont bénéficié.
Très en pointe sur cette thématique, le service de gynécologie du CHIPS participe à plusieurs projets de
recherche sur le sujet :
 L’essai PROSPERE, qui compare deux techniques de chirurgie réparatrice.
 Le protocole 3PN sur la rééducation périnéale pour limiter le risque d’incontinence.
 L’étude IPSMA sur la thérapie cellulaire dans l’incontinence lancée en septembre 2014.
Les praticiens interviennent dans les congrès médicaux nationaux et internationaux. De nombreux articles
scientifiques sur l’incontinence ont également été publiés par l’équipe de gynécologie qui organise un
diplôme inter-universitaire national de pelvipérinéologie de la femme.
Histo-embryologie et cytogénétique : utilisation de la dPCR pour le diagnostic non invasif de la
trisomie 21
Professeur François Vialard, directeur du projet de recherche
Schématiquement, il s’agit de quantifier l’ADN fœtale qui est présent dans le sang de la mère, afin
d'identifier une éventuelle augmentation du nombre de fragments d'ADN issus du chromosome 21. Ce test
serait une alternative au dépistage actuel de la trisomie 21, par réalisation d'une amniocentèse source de
0,25 à 0,5 % de fausses couches.
Après avoir réalisé une étude de faisabilité et obtenu des bourses de recherche de l’université de VersaillesSaint-Quentin en Yvelines, nous sommes entrés dans la phase très concrète de validation clinique, c’est-àdire d’essai sur des patientes. Nous avons prévu de tester notre méthodologie sur 1 000 femmes pour
1
ou gastrectomie en manchon : technique restrictive qui consiste à retirer environ les 2/3 de l’estomac et,
notamment, la partie contenant les cellules qui secrètent l’hormone stimulant l’appétit (ghréline). L’estomac est
réduit à un tube vertical et les aliments passent rapidement dans l’intestin. En outre, l’appétit est diminué. Cette
technique ne perturbe pas la digestion des aliments.
2
La plicature gastrique est une technique qui réduit la taille de l'estomac et limite considérablement l'introduction des
aliments. Cette intervention étonnante reproduit la « sleeve gastrectomy » "à l'économie" puisqu'elle remplace
l'agrafage de l'estomac par un surjet de fil "faufilant" une grande partie de l'estomac sur lui-même.
25
lesquelles une amniocentèse est réalisée ; l’étude devrait durer 18 mois environ. Le prélèvement est réalisé
avant le geste invasif, avec information de la patiente et recueil de son consentement éclairé. Nous
travaillons sur ce recrutement important avec l’aide de l’hôpital universitaire de Cochin, ainsi que les
hôpitaux de Mantes-la-Jolie et de Foch. Six personnes de la fédération de génétique du CHIPS travaillent sur
ce projet pour lequel la prochaine étape sera, si la phase en cours est concluante, une phase d’essai en
population générale, avec, nous l'espérons, à terme, une prise en charge de l’examen par la CPAM.
Le service mène également deux autres projets de recherche :
 Identification de nouveaux marqueurs de suivi de la grossesse et de l'endomètriose
 Développement de nouveaux automates de laboratoires
Neurologie : sclérose en plaques (SEP)
Docteur Olivier Heinzlef
 Etude de l’anxiété dans la SEP
Cette étude est menée avec la faculté de psychologie de Nanterre. Il s’agit d’une étude multicentrique et le
CHIPS prévoit d’inclure de 70 à 100 patients.
L’anxiété est un trouble fréquent et le principal prédicteur d’une dépression. La fréquence est deux fois
plus augmentée pour les patients atteints de SEP par rapport à d’autres maladies chroniques. L’hypothèse
est que cet état est lié à une lésion cérébrale. Le premier axe consiste à analyser les relations entre les
différents symptômes. Le deuxième axe consiste à pratiquer des examens neurologiques par IRM, ce qui est
rendu possible avec l’IRM 3T dont le CHIPS s’est récemment équipé.
 La fatigue au cours de la SEP
Ce symptôme est très fréquent et invalidant. L’une des hypothèses serait que les malades, ayant des lésions
cérébrales, doivent se mobiliser de manière beaucoup plus importante pour compenser.
Une autre étude, autofinancée, a été menée à partir de 2014 afin de savoir si la fatigue était un symptôme
stable dans le temps ou bien si les phases de fatigue alternaient avec des états de non fatigue.
Un autre projet est à l’étude avec l’université de Bournemouth au Royaume Uni. Il s’agit de développer un
programme de thérapie cognitivo-comportementale.
D’autres projets sont également en cours :
- La voix comme outil de diagnostic de la dépression dans la SEP.
- Le soutien et la dynamique des couples dont la partenaire est atteinte d’une SEP.
- Stratégie comparative de modalités de diagnostic de la SEP, l’une invasive par ponction
lombaire, l’autre par l’analyse des larmes.
Nutrition
Valérie Loizeau, cadre de santé
La réflexion a été engagée pour le dépôt en 2016 auprès de la Haute Autorité de santé (HAS) d’un
programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale (PHRIP). Son objet est l’évaluation du
statut nutritionnel des patients hospitalisés qui ne connaissent pas leur taille. En effet, environ 20% des
personnes hospitalisées ne la connaissent pas à leur admission. L’expérimentation consiste à utiliser une
toise spéciale de tibia pour obtenir une taille estimée et déterminer si le patient est dénutri. Il s’agit d’un
projet monocentrique.
26
Obstétrique
Professeur Patrick Rozenberg

Evaluation de l’efficacité d’une nouvelle technique de traitement de l’hémorragie de la
délivrance survenant après l’accouchement
L'hémorragie de la délivrance est une hémorragie de l’utérus qui survient après l’accouchement. Elle
concerne 5 % des patientes en France et peut être cause de mortalité maternelle. Ce projet de recherche
porte sur l’évaluation de l’utilisation d’un dispositif médical : le ballonet de Belfort-Dilby. Celui-ci est gonflé
dans l’utérus pour provoquer un effet de garrot et stopper ainsi l’hémorragie. Le recours à ce dispositif
permettrait d’éviter l’ablation de l’utérus. Il est prévu d’inclure 400 patientes dans cet essai qui débutera
en 2015 après les démarches préparatoire conduites en 2014.

Etude sur le mode d’accouchement des femmes enceintes de jumeaux : conséquences sur la
santé néonatale et maternelle du mode programmé d’accouchement
Cette étude permettra de proposer la voie optimale d’accouchement aux 12 000 femmes qui accouchent
de jumeaux chaque année en France, et déterminera les pratiques obstétricales associées au meilleur
pronostic néonatal. Les grossesses gémellaires représentent environ 1,5 % des grossesses et 3,0 % des
naissances en France chaque année. L’accouchement du deuxième jumeau est une situation à haut risque
obstétrical en raison de la survenue possible, après la naissance du premier jumeau, d’un décollement
placentaire, d’une procidence du cordon, d’une hypertonie utérine ou d’une rétraction du col. Les données
de la littérature disponibles à ce jour ne permettent pas de recommander un mode d’accouchement plutôt
qu’un autre entre la césarienne programmée et la tentative de voie basse. L’ensemble des maternités
françaises de type I, II et III faisant plus de 1 500 accouchements par an ont été invitées à participer (183
maternités participantes). A Poissy, 163 patientes ont été incluses en un an.
Réanimation
Docteur Bernard Dejonghe
 AWARE
Le CHIPS est le centre investigateur principal de cette étude nationale randomisée multicentrique qui
compare deux stratégies de réanimation chez le patient de réanimation ventilé. L’étude est menée à
l’initiative de la société de réanimation de langue Française (SRLF). Plus de 1 000 patients ont été inclus
entre juin 2012 et juin 2014.
 Etude clinique locale sur le jeûne opératoire
Cette étude a été réalisée en 2013 et 2014 au bloc opératoire avec trois services : chirurgie orthopédique,
chirurgie viscérale et digestive, gynécologie. Elle visait à comparer deux stratégies de jeûne pré-opératoire :
un jeûne long depuis la veille au soir, un jeûne court avec l’absorption le matin d’une boisson glucidique.
Les deux critères de l’étude sont la faisabilité par les équipes et le confort péri-opératoire du patient
(diminution de la sensation de faim et de soif). 200 patients ont été soumis au jeûne classique tandis que
200 autres ont reçu une boisson sucrée deux heures avant l’intervention.
Deux autres projets sont menés dans le champ de la réanimation :
- Hémodialyse : comparer deux stratégies d’épuration extra-rénale chez les malades de
réanimation souffrant d’une insuffisance rénale aigüe.
- Projet VALSE : comparer deux stratégies thérapeutiques chez les patients atteints d’état de mal
épileptique.
27
PUBLICATIONS
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
Les publications de 2010 à 2013 par discipline
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Score SIGAPS
Années
Nombre de publications
Dont publications dans des
revues de catégorie A
Dont publications avec 1er
ou dernier auteur
Classements du CHIPS (hors
CHU et CLCC)
2010
105
19
37
7ème
2011
103
29
34
11ème
2012
90
19
45
11ème
2013
91
30
32
13ème
ESSAIS CLINIQUES
Nombre d'études de 2010 à 2013 par type de
promoteur
Académique; 4
Industriel; 8
CHI Poissy St
Germain; 5
Institutionnel; 64
28
PALMARÈS GRAND PUBLIC
Palmarès 2014 des hôpitaux et des cliniques de l'hebdomadaire "Le Point"
Le magazine "Le Point" a publié le 21 août son palmarès annuel qui porte sur 64
spécialités. 1 400 hôpitaux et cliniques sont auscultés parmi lesquels le CHIPS. Ce
dernier se distingue dans 8 disciplines :
-
Chirurgie de l'obésité (10è) / 192 hôpitaux
Sclérose en plaques (12è) / 450 hôpitaux
Diabète (13è) / 751 hôpitaux
Proctologie (30è) / 440 hôpitaux
Cataracte (34è) / 286 hôpitaux
Maladies infectieuses et du voyageur (35è) / 772 hôpitaux
Pédiatrie (50è) / 557 hôpitaux
Cancer du sein (50é) / 346 hôpitaux
Classement 2013-2014 des hôpitaux de l’hebdomadaire le Nouvel Observateur
Un nouveau classement (2013/2014) du Nouvel Observateur est disponible par spécialité. Le CHIPS y est
cité dans 13 spécialités :
-
Pédiatrie bronchite chronique et asthme
Diabète adulte
Hépatite virale
Chirurgie du strabisme
Chirurgie de l’utérus
Maladies infectieuses (hors VIH)
Chirurgie du glaucome
Chirurgie de la thyroïde
Chirurgie gastrique de l’obésité
Troubles du rythme cardiaque
Angioplastie des coronaires par stent
Cancer des ovaires
Palmarès 2014 de l’Express
Le CHIPS se classe au 38e rang national pour la chirurgie de l’obésité dans le dernier palmarès des hôpitaux
délivré par l’Express en novembre. Il se hisse également à la 8e place régionale pour la chirurgie
proctologique. Petite innovation dans ce classement annuel : la revue s’est attachée à valoriser dans sa
sélection des meilleurs hôpitaux les performances des équipes en chirurgie ambulatoire.
29
30
Chapitre 5
Enseignement
Le centre hospitalier est un terrain de formation pour les internes, les étudiants en médecine, en
pharmacie et ceux issus des filières paramédicales.
INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIER – INSTITUT DE FORMATION D’AIDES-SOIGNANTS
– INSTITUT DE FORMATION DES MANIPULATEURS EN ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE – ÉCOLE
D’INFIRMIÈRES ANESTHÉSISTES
Ces écoles et instituts paramédicaux assurent la formation initiale et/ou continue pour les infirmiers,
infirmiers anesthésistes (74 étudiants en 2014), manipulateurs d'électroradiologie médicale (52 étudiants
en 2014) et aides-soignants ainsi que des élèves sages- femmes sur le campus universitaire de VersaillesSaint- Quentin.
Engagée en 2009, la réingénierie des études infirmières et le rapprochement avec l'université de VersaillesSaint- Quentin se poursuivent tandis que les étudiants manipulateurs d'électroradiologie médicale et les
étudiants infirmiers anesthésistes ont vu leurs études réorganisées depuis 2012. En 2014, 27 étudiants
infirmiers anesthésistes et 27 étudiants manipulateurs d'électroradiologie médicale ont achevé leur cursus,
soit un taux de réussite de 100% taux constant et ce, depuis 2004. Les anciens étudiants s'intègrent sans
difficulté sur le marché du travail à leur sortie d'écoles.
DÉPARTEMENT DE MAÏEUTIQUE
Le CHIPS entretient des liens privilégiés avec le département de maïeutique de l'UFR des Sciences de la
Santé de l'UVSQ en formation initiale et en formation médicale continue, avec lequel il est conventionné.
Pour la formation initiale, il accueille par année universitaire 105 étudiants sages-femmes de licence et de
master en stage de 2 ou 4 semaines, majoritairement dans tous les secteurs d'activités du pôle femmemère-enfant, mais aussi dans les services d'hospitalisation de médecine et de chirurgie.
Trois étudiants réalisent un stage de longue durée pendant l'année de leur diplôme d'Etat dans le service
de gynécologie-obstétrique en accord avec leur projet professionnel. Ces étudiants bénéficient d'un
encadrement de qualité par les professionnels du CHIPS.
Le centre hospitalier ouvre également ses portes aux enseignants sages-femmes pour leur activité
d'enseignement clinique auprès des étudiants.
Par ailleurs, les sages-femmes cliniciennes, ainsi que les médecins hospitalo-universitaires et praticiens
hospitaliers, participent activement à l'enseignement théorique dans la formation des sages-femmes et à
l'évaluation de leurs connaissances et de leurs compétences.
Pour la formation médicale continue, un diplôme de contraception et de gynécologie préventive destiné
aux sages-femmes et médecins généralistes est organisé au sein du CHIPS pour 40 candidats. Ces étudiants
réalisent également des journées de consultations gynécologiques pour valider leur formation clinique
post-universitaire.
Enfin, un partenariat avec le SMUR permet à chaque interne de médecine d'urgence d'être formé à la prise
en charge de l'accouchement inopiné par les enseignants sages-femmes du département de maïeutique.
FORMATION CONTINUE PARAMÉDICALE
L’IFMEM et l’EIADE ont mis en place des programmes annuels de formation continue. Une majorité de ces
formations s’inscrit dans le cadre du développement professionnel continu (DPC).
En 2014, 777 professionnels venus de toute la France ont été formés à l’IFMEM (392 participants) et à
l’école d’IADE (385 participants).
31
ACCUEIL DES INTERNES ET DES ÉTUDIANTS
-
-
En 2014, 162 internes ont été accueillis lors des deux semestres : anesthésie (6), chirurgie, biologie
médicale (1), cardiologie (4), chirurgie (6), cytogénétique (1), diabétologie (4), gériatrie (2),
gynécologie (18), hémodialyse (1), imagerie (6), maladies infectieuses (5), médecine interne (16),
néonatalogie (7), neurologie (1), ORL stomatologie (4), ophtalmologie (4), pharmacie (11),
pneumologie (6), pédiatrie (24), réanimation (12), urgences (23).
155 étudiants ont été accueillis : cardiologie (11), gastro-entérologie (11), gynécologie obstétrique
(28), imagerie (2), médecine interne (8), néonatalogie (2), neurologie (8), ophtalmologie (2), ORL
(10), pédiatrie (30), imagerie (10), réanimation (18), réanimation néonatale (1), SAMU SMUR (3),
SMIT (1), urgences (12).
Ils sont accueillis dès le jour de leur arrivée par le directeur et la présidente de CME ainsi que par les
responsables des grandes fonctions transversales. Un livret d'accueil leur est distribué ; il leur permet en
quelques pages d'appréhender l’établissement et ses principaux moyens d'information et de
communication. Ils bénéficient de sessions de formation sur le logiciel Sillage, la biologie délocalisée et le
dépôt de sang, la gestion des risques, l’hygiène hospitalière, la douleur et les bonnes pratiques de
prescriptions.
FORMATION CONTINUE DES PROFESSIONNELS DU CHIPS
1 593 professionnels du CHIPS, soit 52 % du personnel non médical, ont bénéficié d’une formation en 2014.
Les catégories socio-professionnelles A, B et C ont toutes pu participer à des actions de formation.
Les nouvelles actions mises en place, dans le cadre de la prise en charge du patient, ont été l’hypnose en
pédiatrie et la prévention des erreurs médicamenteuses. Les autres actions ont été reconduites comme la
prévention du risque infectieux, les gestes d’urgence, l’évaluation/prise en charge de la douleur,
l’accompagnement de la fin de vie, etc. Ces formations, portées par des équipes pluridisciplinaires, ont
rencontré un vif succès. L’hypnose est, depuis, reconduite et développée pour le pôle de chirurgie ainsi que
de manière institutionnelle.
La formation continue a mis l’accent sur les actions visant à promouvoir la qualité de vie au travail. Elles ont
concerné différentes thématiques comme « animer le travail en équipe » et « créer les conditions de
qualité de vie au travail ».
La prévention des risques psycho-sociaux a fait l’objet d’une session de 3 jours pour les acteurs concernés.
Les formations obligatoires ont été mises en œuvre : habilitation électrique, certificat d'aptitude à la
conduite en sécurité (Caces), conducteur d’autoclave, sécurité transfusionnelle, formation incendie,
recyclage SSIAP, HACCP.
Les professionnels ont pu bénéficier de formations en lien avec l’ergonomie en situation de travail.
L’approche pratique des situations de violence a été un thème largement suivi par le personnel. Le nombre
de sessions est doublé en 2015.
DIPLÔMES UNIVERSITAIRES
Plusieurs services et professionnels sont à l’origine de diplômes universitaires.

Journées d’enseignement sur les hémorroïdes
Le service de chirurgie digestive et viscérale organisait en 2014 son 2e séminaire sur les hémorroïdes dans
le cadre du diplôme universitaire de colo-proctologie mis en place par la société nationale française de
colo-proctologie. Les étudiants sont accueillis pendant deux journées autour de démonstrations
opératoires, cas cliniques et discussions, et assistent à des consultations pré et post opératoires.
32

Diplôme inter-universitaire de pédiatrie de maternité
Le service de néonatalogie organise avec le CHU de Trousseau le diplôme inter-universitaire de pédiatrie de
maternité en lien avec l’université de Versailles-Saint-Quentin et l’université Pierre et Marie Curie
(Sorbonne université). Ce DIU prévoit un enseignement théorique de 80 heures, deux journées d’ateliers
pratiques et un stage de 5 jours dans une maternité de type III.

Diplôme inter-universitaire national de pelvipérinéologie de la femme
Le service de gynécologie organise le diplôme inter-universitaire de pelvipérinéologie de la femme avec les
universités de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, Nancy et Strasbourg.
Les objectifs de la formation sont de comprendre, diagnostiquer et traiter les troubles de la statique pelvipérinéale de la femme. Elle s’adresse à un public de gynécologues, médecins généralistes urologues,
gastro-entérologogues, kinesitherapeutes.
33
34
Chapitre 6
Instances
MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
Le conseil de surveillance s’est réuni à huit reprises en 2014.
Représentants des collectivités territoriales
Personnalités qualifiées
Représentants du personnel médical et
non-médical
Karl OLIVE, vice-président du conseil de surveillance, maire
de Poissy
Jean-Frédéric BERÇOT, 1er adjoint au maire de Poissy et
représentant de la mairie de Poissy
Jean-Yves PERROT, maire de Marly-le-Roi
Emmanuel LAMY, maire de Saint-Germain-en-Laye
Elodie SORNAY, conseillère départementale du canton de
Poissy, 1er adjoint au maire d’Achères
Laetitia LAUDE, présidente du conseil de surveillance,
professeure et chercheure à l'École des hautes études en
santé publique
Monique GUILLAUMIE, association Union nationale des
amis et familles de malades (UNAFAM)
Daniel LAMISSE, association UFC Que choisir Val-de-Seine
Pierre MORANGE, député des Yvelines, maire de
Chambourcy et vice-président de la commission des affaires
sociales
François GARAY, maire des Mureaux
Louisette GAILLARD, cadre du pôle oncologie médicale et
infectiologie, représentante de la commission des soins
infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Docteur Corinne BITON, chef du service d'ophtalmologie,
représentante de la communauté médicale d'établissement
(CME)
Docteur Jan-Hervé HAYON, chef du pôle urgences - SMUR –
Réanimation, représentant de la communauté médicale
d'établissement (CME)
Catherine LORIC-ASSOUS, membre du comité technique
d'établissement (CTE), représentant la CFDT
Jean-Michel ORSINI, membre du comité technique
d'établissement (CTE), représentant Sud-Santé-Sociaux
35
MEMBRES DU DIRECTOIRE
Le directoire s’est réuni à quatorze reprises en 2014.
Membres permanents
Membres invités à voix
consultative
Michaël GALY, président du directoire, directeur
Professeur Jacqueline SELVA, vice-présidente du directoire,
présidente de la communauté médicale d'établissement (CME)
Docteur Georges BADER, praticien hospitalier en gynécologie
Docteur Jean-Pierre GAYNO, chef du pôle 6 – médecine interne et
cardiovasculaire
Docteur Jean-Christophe SÉGUIER, responsable de la SIGRHYQ, viceprésident de la CME
Docteur Nicolas TABARY, Chef du pôle 5 – Chirurgie – Anesthésie –
Blocs opératoires
Christine GUIDONI, coordinatrice générale des activités des soins
infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Nicolas BOUGAUT, directeur des fonctions stratégiques et
administration générale
Sylvain GROSEIL, directeur des fonctions exécutives de la direction
générale, adjoint au directeur
COMMISSION MÉDICALE D’ÉTABLISSEMENT
La CME s’est réunie à onze reprises en 2014.
La présidente de la CME
Professeur Jacqueline SELVA
Le vice-président de la CME
Docteur Jean-Christophe SEGUIER
Les représentants de la CME au conseil de surveillance
Docteur Corinne BITON
Docteur Jean-Hervé HAYON
Docteur Jacques FOGELMAN
Les représentants de la CME au CHSCT
Docteur Ghislaine KERRAD
Docteur Renaud GETTI
Les représentants de la CME à la CSIRMT
Docteur François-Régis COUSIN
Le représentant de la CME au CTE
Docteur Thierry GAVARDIN
Les praticiens hospitaliers exerçant une activité libérale à
la commission d'activité libérale
Docteur Corinne BITON
36
Docteur Denis HEITZ
MEMBRES DE LA COMMISSION DES RELATIONS AVEC LES USAGERS ET DE LA QUALITÉ DE LA
PRISE EN CHARGE (CRU-QPC)
La CRU-QPC s’est réunie à quatre reprises en 2014.
Président de la CRU-QPC
Michaël GALY, directeur de l’établissement
Suppléante du président
Isabelle PERSEC, directeur adjoint
Représentante du conseil de surveillance
Laëtitia LAUDE, présidente du conseil de surveillance
Médiateur médical
Jean-Pierre TERVILLE, praticien hospitalier
Suppléant du médiateur médical
Jean-Christophe SEGUIER, praticien hospitalier
Médiateur non médical
Marie-Josée BOUTEILLER, cadre administratif
Suppléante du médiateur non médical
Valérie LOIZEAU, cadre de santé
Représentante des usagers
Monique GUILLAUMIE, association UNAFAM
Représentant des usagers
Daniel LAMISSE, association UFC Que choisir
Représentante des usagers
Céline LANGLOIS, association UFC Que choisir
Représentante de la commission médicale
d’établissement
Représentant de la commission des soins
infirmiers, de rééducation et médico-techniques
Suppléante du représentant de la CSIRMT
Jacqueline SELVA, présidente de la commission
médicale d’établissement
Représentante du personnel
Catherine LORIC-ASSOUS, syndicat CFDT
Suppléant(e) de la représentante du personnel
Poste vacant
Coordination générale des soins
Christine GUIDONI, directeur adjoint
Invités permanents
Alain LANCHANTIN, ancien représentant des usagers
Julie DASSONVILLE, responsable qualité
Louisette GAILLARD, cadre de pôle
Josiane DUMONNET, aide-soignante
37
ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ DES PÔLES ET DES DIRECTIONS
38
39
Service communication – Juin 2015 – V2
40