Production agricole Biotechnologie au Maroc : Etat des lieux
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Production agricole Biotechnologie au Maroc : Etat des lieux
BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Biotechnologie en agronomie La céréaliculture (blé, orge et maïs), les légumineux alimentaires (férie, pois, lentille, haricot), les cultures maraîchères, les plantes sucrières et l’arboriculture (arbres fruitières, agrumes, olivier et palmier dattier) sont les activités les plus dominantes dans le secteur agricole au Maroc. La situation géographique du Maroc fait que son climat est marqué par une pluviométrie irrégulière et des sécheresses fréquentes (9 sécheresses entre 1980 et 2000). Son agriculture est affectée par ces aléas climatiques et d’autres facteurs comme la salinité, les hautes températures et les stresses biotiques (les maladies et les insectes) qui diminuent le rendement et engendrent un revenu faible. Pour faire face à ces contraintes, le Maroc a opté pour l’intégration des nouvelles technologies dans la recherche agronomique. La politique du Maroc en matière de biotechnologie agronomique s’articule autour des axes suivants : - la protection des végétaux ; - la propagation clonale ; - la conservation et l’échange de germoplasme ; - l’amélioration végétale. Pour mettre en œuvre ces orientations, plusieurs travaux de recherche ont été lancés il y a plusieurs années. Nous citons essentiellement : 1. les travaux menés dans le complexe horticulture d’Agadir qui ont visé l’assainissement viral, la micropropagation et la sélection variétale. ces travaux ont porté sur : - l’olivier : conditions optimales de la régénération par culture des tissus. - les citrus : techniques de microgreffage. - la vigne : la régénération a été effectuée à partir de culture méristèmes D’autres travaux ont porté sur le bananier, l’orge, la tomate, la pomme de terre et le pistachier. 2. Les travaux effectués par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Marrakech qui avaient pour objectif de : Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page PRODUITS / MARCHES plusieurs axes de recherche et a construit au fil des années des laboratoires oeuvrant dans ce domaine. QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE Les biotechnologies regroupent un ensemble d’outils importants pour le développement durable de l'agriculture, des pêches et des forêts, ainsi que du secteur agroalimentaire. En Mars 2000, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a défini « les biotechnologies » dans la convention sur la diversité biologique comme étant : «toute application technologique qui utilise des systèmes biologiques, des organismes vivants ou des dérivés de ceux-ci pour réaliser ou modifier des produits ou des procédés à usage spécifique ». Au sens large, cette définition englobe de nombreux outils et techniques qui sont d’usage courant dans le secteur agroalimentaire. L’interprétation stricte de cette définition couvre diverses technologies telles que la manipulation et le transfert de gènes, le typage de l’ADN et le clonage de végétaux et animaux. La FAO reconnaît que cette discipline émergente offre la possibilité d’accroître la production de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche. Ainsi, la biotechnologie permettrait d’obtenir des rendements élevés sur les terres des pays dont la production reste inférieure par rapport aux besoins de la population en nourriture. En parallèle, la biotechnologie est liée à plusieurs risques qui suscitent des préoccupations pour la FAO. Ces risques sont classés en deux catégories fondamentales : les effets sur la santé humaine et animale et les conséquences écologiques. A cet effet, la FAO opte toujours pour un système d’évaluation sur des bases scientifiques qui déterminent de manière objective les avantages et les inconvénients des organismes génétiquement modifiés (OGM). Toutefois, la FAO est convaincue qu’il faudrait veiller à ce que les pays en voie de développement et les agriculteurs à ressources limitées bénéficient davantage de la recherche en biotechnologie. A cet égard, la FAO s’est engagée à mener des actions pour renforcer les financements publics. Plusieurs pays en voie de développement se sont investis pour se procurer les outils nécessaires pour promouvoir ce créneau de recherche et passer à l’étape de l’industrialisation. Le Maroc est l’un des CONSOMMATION ET NUTRITION # VALORISATION NONALIMENTAIRE " PROGRAMMES DE RECHERCHE ! ! SOURCES UTILES Biotechnologie au Maroc : Etat des lieux et enjeux TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUCTION AGRICOLE Production agricole SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE CONSOMMATION ET NUTRITION QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE PRODUITS / MARCHES TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 - contribuer à la reconstitution de la palmeraie ; - atténuer l’insuffisance du taux de multiplication du palmier dattier en conditions naturelles. Il est à souligner que l’activité prédominante des biotechnologies au Maroc est celle de la culture des tissus en recherche agronomique. Le transfert technologique en matière de la culture des tissus vers le secteur industriel reste le créneau le plus important. Parmi les acteurs impliqués dans ce domaine, nous citons : - la Société de gestion des terres agricoles (SOGETA) qui a mis en place un laboratoire industriel pour l’assainissement et la régénération des plants de pomme de terre. - les Domaines Royaux de Meknès : c’est une unité industrielle de multiplication de vitro-plants palmier dattier, de bananier et de verveine. - la Société de développement agricole (SODEA) qui possède une unité destinée à l’assainissement et la micropropagation des agrumes. Actuellement et suite à une initiative de l’INRA, le MAROC dispose de plusieurs laboratoires, équipés d’outils biotechnologiques, installés dans les centres régionaux de la recherche agronomique (CRRA). Afin de remplir leurs missions, plusieurs techniques et outils biotechnologiques sont utilisés dans ces laboratoires. On trouve principalement : - les techniques de marquage moléculaire ; - les cartographies du génome et la sélection des QTls (Quatitative Trait Loci) ; - la transformation génétique ; - la multiplication in vitro des plantes ; - l’embryogenèse somatique ; - la micropropagation ; - la culture d’apex ; - les suspensions cellulaires ; - l’hybridation somatique. Biotechnologie en agro-alimentaire Dans le domaine agro-alimentaire, la recherche scientifique en biotechnologie au Maroc concerne quatre axes principaux : 1. les fermentations traditionnelles : les travaux de recherche s’intéressent en premier aux produitx laitiers fermentés traditionnels : « lben », « smen » et « jben ». L’objectif est de sélectionner les microorganismes responsables des fermentations traditionnelles, capables de conférer au produit fabriqué dans des conditions contrôlées les mêmes caractéristiques physico-chimiques et organoleptiques qu’un produit traditionnel. 2. la qualité et l’hygiène des aliments par l’usage de souches productrices : les travaux portent sur les micro-organismes responsables de troubles sanitaires plus ou moins sévères lorsqu’ils contaminent les aliments et s’y multiplient. 3. la valorisation des sous-produits par voie de fermentation : concerne les déchets et sous-produits provenant de l’agro-alimentaire. A signaler q’une tentative réussie a été faite sur les sardines et leurs déchets mélangés avec de la mélasse de sucrerie. 4. la bioconversion : c’est un processus de conversion d’un substrat organique en un métabolite par des réactions chimiques en un ou plusieurs sites ponctuels. L’agro-industrie au Maroc constitue un vecteur potentiel dans les industries manufacturières ; celles qui font intégrer la biotechnologie dans le processus de fabrication s’élargissent et se diversifient progressivement. Parmi les activités menées dans ce domaine on trouve : - la fabrication de levure boulangère présentée par trois unités de la SOMADIR installées à Casablanca et El jadida et une de la SODERS à Fès ; - la fabrication de produits végétaux fermentés (olive, cornichon, etc.) ; - la fabrication d’éthanol à partir de la mélasse de sucrerie par la société SOTRAMEG. Dans toutes ces activités, les techniques appliquées sont en général conventionnelles et les souches utilisées sont importées même quand il s’agit de produire le « lben » considéré comme un produit typique du Maroc. Biotechnologie : enjeux contraintes et Malgré les progrès constatés au Maroc dans le domaine agroalimentaire en matière de biotechnologie, les experts constatent un écart entre les préoccupations de l’industrie agro-alimentaire et la recherche scientifique. Néanmoins, des efforts sont déployés dans ce domaine pour établir une certaine convergence entre le besoin industriel et la recherche scientifique. Ceci est illustré notamment par le nombre important des laboratoires créés dans différentes universités qui opèrent dans les biotechnologies classiques (non moléculaires) ou dans les biotechnologies modernes (technique d’ADN et le transfert de gène). Laboratoires installés dans les universités marocaines Pour réussir à réduire cet écart, le Maroc est amené à faire face à plusieurs contraintes qui entravent l’évolution de la biotechnologie dans l’agronomie et l’agro-alimentaire. L’insuffisance de moyens en terme d’équipements et de matières d’approvisionnement demeure parmi les obstacles qui pèsent lourdement sur ce secteur. Le problème de la maintenance est aussi posé car le matériel scientifique n’est pas toujours entretenu faute de formation dans ce domaine. A cela s’ajoute le problème d’accès à l’information surtout que la biotechnologie évolue d’une manière vertigineuse et donc les acteurs du secteur sont censés être à la page des nouvelles découvertes. Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 4 TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUITS / MARCHES SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE Laboratoire de Biotechnologie et Phytopathologie Moléculaire (Faculté des Sciences et Techniques Marrakech) Laboratoire des Sciences Végétales Appliquées (Faculté des Sciences et Techniques - Marrakech) Laboratoire de Biotechnologie et Physiologie Végétales (Faculté des Sciences et Techniques Marrakech) Laboratoire de Chimie Bio organique et Macromoléculaire (Faculté des Sciences et Techniques Marrakech) Laboratoire de Physiologie Végétale (Faculté des Sciences Semlalia - Marrakech) Laboratoire de Biochimie (Faculté des Sciences Semlalia - Marrakech) Laboratoire de Microbiologie (Faculté des Sciences Semlalia - Marrakech) Laboratoire de Biologie Cellulaire et Moléculaire (Faculté des Sciences - Agadir) Laboratoire d’Agroforesterie et Génétique Moléculaire (Faculté des Sciences - Agadir) Laboratoire de Biologie et Physiologie Végétales (Faculté des Sciences Aïn Chock - Casablanca) Laboratoire de Microbiologie et Biologie Moléculaire (Faculté des Sciences - Rabat) Laboratoire de Physiologie et Pathologie Végétale (Faculté des Sciences - El Jadida) Laboratoire de Biologie Cellulaire et Moléculaire (Faculté des Sciences - Tétouan) Laboratoire de Biotechnologie et Amélioration des Plantes (Faculté des Sciences - Tétouan) Laboratoire de Biotechnologie et Agroalimentaire (Faculté des Sciences et Techniques - Fès) Laboratoire d’Amélioration de la Production Végétale (Faculté des Sciences et Techniques - Settat) Laboratoire de Cytogénétique et Toxico Génétique (Faculté des Sciences et Techniques - Settat) Laboratoire de Biochimie, Biotechnologie et Environnement (Faculté des Sciences - Kenitra) Etc. QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE Laboratoires installés dans les universités marocaines CONSOMMATION ET NUTRITION Avec le démantèlement des barrières douanières à l’horizon 2010, le Maroc risque d’être envahi par des produits génétiquement modifiés et la concurrence ne pourrait qu’être acharnée. La biotechnologie peut offrir un avantage concurrentiel pour garantir une meilleure rentabilité des activités agricoles, ceci passera essentiellement par le biais: d’une coordination en matière de recherche, selon un plan directeur national bien établi ; - d’un renforcement du secteur de recherche en équipement et formation du personnel ; - d’un fonctionnement plus flexible des structures de recherche pour encourager les industriels à créer un lien avec les établissements universitaires. Les acteurs marocains sont tous appelés à unir leurs forces pour saisir les opportunités que peut offrir la biotechnologie et aller de l’avant. VALORISATION NONALIMENTAIRE La biotechnologie s’avère un créneau porteur au Maroc, cette nouvelle discipline est en mesure d’apporter des solutions concrètes au problème de stress biotique et abiotique dont souffrent plusieurs variétés de cultures. Ceci pourrait améliorer la productivité nationale. Il est donc important d’intégrer davantage les techniques de biotechnologie dans les programmes de recherche, de tisser des liens de coopération avec d’autres laboratoires au niveau du Maghreb Arabe et de profiter des transferts technologiques à travers des coopérations avec des laboratoires européens. Les activités de recherche doivent, ainsi, passer à l’étape de l’industrialisation, tout en mettant au point un système de contrôle basé sur la traçabilité capable de garantir la qualité et la sécurité alimentaire aux citoyens. PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page PRODUITS / MARCHES TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Brèves Deux nouveaux phénomènes attaquent l’orge ! " ! "# $ % ( ' #$ % & ' + * & ) & ' ' ' ' # (' % ' * ,* ) ( #$ * ) ' # ) #$ 0 1 % 2 ' 3( Pour en savoir plus www.terre-net.fr www.syngenta-agro.fr !- % QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE #$ * Les biobacs au service de l’agriculture ) ( !' ' #9 ( $ ' ' , 672.( ) ' * ( % * #: "( ) % < ' ' ' 3 ) ) !' ;# 1672.8 % "( ' # + ' CONSOMMATION ET NUTRITION ) !-./ . 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Le terme probiotique date de 1965. Déjà en 1930, les chercheurs ont découvert que les bactéries lactiques contenues dans les yaourts améliorent la motilité intestinale et soulagent la constipation. Le mot « probiotique » signifie littéralement « pour la vie ». Au-delà de leur valeur nutritionnelle de base, les bonnes bactéries jouent des rôles vitaux dans la stimulation des capacités digestives et immunitaires de la flore intestinale. La bonne bactérie « idéale » doit posséder plusieurs qualités : elle doit pouvoir traverser l’estomac sans être détruite par l’acidité naturelle de ce dernier et résister aux sécrétions du petit intestin qui l’asperge de bile. En outre, elle doit avoir à sa surface un récepteur qui lui permet de s’attacher aux cellules normales du côlon, sans quoi elle pourrait être facilement évacuée. De surplus, elle doit prouver à son organisme hôte qu’elle pourrait être efficace dans le traitement et la prévention de la maladie. La flore intestinale est constituée de toutes les bactéries qui vivent naturellement dans l’intestin. Présentes surtout dans le côlon, ces bactéries sont bénéfiques et constituent les premiers stimuli qui favorisent le développement du système immunitaire du bébé. La flore intestinale permet de terminer la digestion, de synthétiser les vitamines, d’inhiber les bactéries opportunistes ou pathologiques et d’établir un effet barrière immunologique. Les probiotiques…histoire d’immunologie Les chercheurs estiment que c’est dans le domaine de l’immunité que les probiotiques jouent un rôle majeur. En effet, plusieurs recherches ont montré que les probiotiques sont capables d’interagir avec les cellules épithéliales intestinales et maintiennent une surveillance immunitaire, en particulier vis-àvis du nombre de cellules IgA+. L’administration orale de probiotiques stimule aussi l’immunité des muqueuses à distance (exemple : immunité des bronches et des glandes mammaires). Ainsi, les probiotiques permettent une nette augmentation des défenses naturelles du système immunitaire. …histoire de muscles En outre, les probiotiques ou ferments lactiques facilitent l’assimilation des protéines par le corps. Les sportifs qui se soucient de leurs masses musculaires ont donc intérêt à les consommer. Les probiotiques favorisent l’activité des enzymes qui découpent les protéines alimentaires en peptides et en acides aminés facilement et rapidement assimilables par les muscles qui grossissent chaque fois abreuvés en protéines, car ces dernières retiennent l’eau dans les tissus. Cette opération permet de réduire la perte de notre organisme en matière de protéines car notre système digestif n’a pas les moyens pour absorber énormément de protéines d’un seul coup. L’action des probiotiques est assimilable à celle des anabolisantes et de la GH (hormone de croissance) pour ce qui est de l’accroissement des capacités digestives des protéines par l’intestin. …et histoire de digestion Depuis longtemps, les chercheurs ont assimilé le rôle de l’intestin au simple transporteur d’acides aminés de l’appareil digestif vers le sang : on pensait que seul l’estomac et le pancréas avaient un rôle dans la digestion des protéines. Actuellement, le rôle critique de l’intestin dans le processus d’assimilation des protéines n’est plus à démontrer. C’est à son niveau que les enzymes digestives chargées du découpage des protéines sont les plus actives et les plus importantes. Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 18 BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 certaines maladies ont fait émerger l’intérêt croissant des consommateurs pour la nourriture fonctionnelle et les compléments alimentaires probiotiques. Les industries de la nutraceutiques1 et de l’agro-alimentaire cherchent à répondre au mieux à cette demande avec de nouveaux produits alicaments et une recherche poussée dans ce domaine. Une étude publiée en Juillet 2005 a révélé que le marché de la probiotique aux Etats Unis est très porteur : on prévoit que la croissance annuelle moyenne du marché américain de la probiotique devrait être de 7,1 % jusqu’en 2010. La British broadcasting corporation (BBC) prévoit que ce marché devrait peser jusqu’à 1,1 milliards de $ à la fin de la décennie. 1 Branche de l’industrie permettant de fabriquer des produits à partir de substances alimentaires mais sous forme de comprimé, de poudre et d’autres formes médicinales. Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST PRODUCTION AGRICOL TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUITS / MARCHES QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE Quelques règles fabriquent des vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B12, A et K et des acides gras essentiels; interviennent dans la digestion du lactose (un sucre de lait) et des protéines; nettoient le tractus intestinal, purifient le côlon et favorisent l’évacuation intestinale; produisent des agents antibiotiques et antifongiques qui entravent la croissance des bactéries et des champignons nocifs. En 1988, le rapport du Chef des services de santé des États-Unis a noté ce qui suit : « La flore microbienne normale constitue un mécanisme passif de prévention des infections »; contribuent à la destruction des moisissures, des virus et des parasites ; augmentent le nombre de cellules du système immunitaire; créent de l’acide lactique qui sert à équilibrer le pH intestinal ; nous protègent des toxines environnementales telles que les pesticides et les polluants, réduisent les déchets toxiques au niveau cellulaire et stimulent le mécanisme de réparation des cellules; aident à maintenir des niveaux sains de cholestérol et de triglycérides, et régissent la biosynthèse des hormones. CONSOMMATION ET NUTRITION La probiotique consiste à utiliser certaines bactéries dans l’alimentation afin de prévenir des maladies ou de soigner certains maux. Elle mène à la production d’alicaments : en isolant les bonnes bactéries et en les introduisant dans certains aliments. Les nouveaux résultats de la recherche sur l’influence de certaines souches de bactéries sur Les experts jugent que la probiotique constitue une opportunité majeure de croissance de l’industrie agro-alimentaire. Elle se propose de devenir l’allié de la santé en aidant à la digestion du lactose, en protégeant de la diarrhée, en réduisant le taux de cholestérol et même en prévenant le cancer du côlon. Les applications de la probiotique sont multiples. Certains ont déjà commencé à isoler les bonnes bactéries et les placer dans une gélule à avaler comme médicaments. VALORISATION NONALIMENTAIRE porteur Les probiotiques ou ferments lactiques sont présents, entre autres, dans les yaourts, le lait fermenté, les végétaux (légumes et céréales), le germe de blé, la levure de bière, les poudres de ferments lactiques. PROGRAMMES DE RECHERCHE La probiotique…créneau pour l’agro-alimentaire Où les trouver ? SOURCES UTILES La consommation de probiotiques permet de bien gérer l’activité enzymatique de l’intestin qui devient problématique quand la quantité des protéines ingérées augmente : à l’arrivée massive des protéines (chose qui risque de détruire les enzymes et les bactéries intestinales), l’organisme est obligé de chercher plus d’enzymes pour y faire face. D’un autre côté, l’absorption d’aliments fournit de « mauvaises » bactéries qui prolifèrent et remplacent les bonnes bactéries. Ceci peut mener à des troubles intestinaux. Le probiotique fournit donc à la flore intestinale le support idéal pour le développement de ces bonnes bactéries. page 19 BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 PRODUCTION AGRICOL Brèves La glutamate monosodique…un additif de voracité 4 @ 98; < 0\J : F # . + % ) ) ( ' % TECHNOLOGIE ET PROCEDES K 15:@3 @ $ K ) # ' !. Q ) $ # %" ) ) #6 ! ) "( ) / G , ' ( ) ' ) = ' #6 & #6 PRODUITS / MARCHES QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE # J Le thé contre la leucémie CONSOMMATION ET NUTRITION G # ) ( ) D Pour en savoir plus www.i-dietetique.com www.feed247.com 5 @ 1D@/3 Q 19 85 3 ) ( ) ) : ' 0 * = % 9B:B ) ' ( ) ) #$ J 1 .D3# @ % ! " / # ' % #$ ) * ) ( % # $ % Pour en savoir plus www.melys.com/tea www.i-dietetique.com ! " J#/ # SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE ' Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 20 BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Des alicaments remboursés par les mutuelles 8 8 5 S ', #5 8 % 1 (' ' @ ( (% ( <PPP ( #3 * #/ ) * ,* ' PRODUCTION AGRICOLE $ ) ' S # #. ( % ) ( # 3* @ ( * #$ @ > CB]# / ) : ' % / 8 #6 ,* + % 84 % ) 5 1 (: % ' 1 8 8' L # ' + % 8- ( # . ,* B 1.B 3 3# = 3# & & PRODUITS / MARCHES 1 Pour en savoir plus www.senioractu.com/ www.globalaging.org/health www.agris.be/fr/ perso.wanadoo.fr Les émotions influencent l’appétit 5 ) 9 85 5 @ B *@ 1: 3 5 : ) # ( 1 ( ( O , % ( #3# $ () = * ( #9 ( ( ) ( #. & ' # L) S ) * ) #? ) $ O () ( ) ( ( CONSOMMATION ET NUTRITION 9 ) ' ) $ # ) = ' ) >> <P; ) #! ' ) ( VALORISATION NONALIMENTAIRE ( "# SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE ( O Pour en savoir plus www.passeportsante.net/ TECHNOLOGIE ET PROCEDES ' QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE + Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 21 SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE CONSOMMATION ET NUTRITION QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE PRODUITS / MARCHES TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Valorisation non alimentaire La chimie végétale : les biocarburants aux devants de la scène Grâce aux avancées scientifiques en biotechnologie et aux nouvelles réglementations qui régissent les processus de production, touchant à l’environnement naturel ou ayant un rapport avec la santé humaine, la chimie végétale connaît actuellement un grand essor et redore son blason, terni depuis près d’un siècle. La chimie végétale trouve son origine dans la chimie verte. Cette dernière peut se définir comme étant l’ensemble des principes et des techniques à mettre en œuvre pour réduire ou éliminer l'usage ou la formation de substances dangereuses et/ou toxiques dans la conception, la production et l'utilisation des produits chimiques. Elle englobe, de fait, la chimie végétale qui, quant à elle, se limite aux plantes comme matière première au lieu du pétrole. En fait, la chimie verte passe d'abord par l'utilisation de molécules dérivées du pétrole et moins nocives, mais elle cherche également - et surtout - à les remplacer par des substances d'origine végétale. En effet, à partir des ressources naturelles (lipides, amidon, saccharose, cellulose…), la chimie végétale peut mettre au profit de la chimie industrielle des molécules comparables à celles issues de la pétrochimie. La chimie végétale se décline en plusieurs branches, en fonction de l’origine de ses ressources : la lipochimie, par exemple, manipule des lipides et transforme les huiles végétales en solvants, alors que la sucrochimie s’intéresse au saccharose et valorise ses propriétés détergentes et tensioactives… en somme la renaissance des agroressources trouve son explication dans la multiplicité des débouchés et des procédés mis en œuvre pour revaloriser ces ressources et leur donner des aptitudes techniques et fonctionnelles nouvelles (fibres et résines dans les matériaux de construction, lipides et protéines dans la formulation chimique des lubrifiants, détergents, tensioactifs…). Ainsi, le développement des utilisations des ressources végétales, en tant que matière première pour la chimie devrait contribuer à des changements très sensibles du mode de production agricole, notamment pour les pays qui veulent anticiper des crises énergétiques ou écologiques imminentes ou qui cherchent à mieux rentabiliser le secteur agricole et rehausser sa valeur ajoutée. A ce titre, aux Etats-Unis d’Amérique, le National research council prévoit qu’un quart de la production chimique organique proviendra de ressources renouvelables en 2020 et 90 % en 2090. En effet, l’accentuation des problèmes environnementaux et la flambée du coût de l’énergie «Cette situation va s'arranger avec la hausse du prix du pétrole, parie Frédéric Fabre, dirigeant de Novance, filiale des chimistes Rhodia et Aventis et de Sofi Protéol, filière agricole d'oléagineux. Ainsi, avec un baril à 25 dollars, dans dix ans, les lubrifiants verts devraient représenter 20 % du marché, contre de 1 à 2 % aujourd'hui». (tendance croissante et probablement irréversible du prix du pétrole) feront que le recours aux ressources naturelles, biodégradables et moins nocives, se fera bientôt légitimer et le surcoût de la chimie végétale sera lissé. La perspective d'un épuisement des réserves mondiales de pétrole avant la fin du XXIe siècle devrait accélérer ce mouvement. La chimie végétale : un difficile mais prometteur début Les molécules de la chimie végétale sont présentes dans presque toutes les filières de la chimie. On les retrouve dans les grands marchés de masse comme ceux de l’énergie (biocarburants) et ceux des intermédiaires de la chimie lourde (biopolymères, acides gras…). Les biolubrifiants s’accaparent déjà une partie importante du marché et remplacent communément les fluides hydrauliques dans les machines agricoles, les pompes et vérins…Ils sont également incorporés au bitume comme fluidifiant pour leur faible température de mise en œuvre et parce qu’ils ne dégagent pas de composé organique volatil (COV). On retrouve également ces molécules dans des niches à haute valeur ajoutée comme les biomatériaux, la pharmacopée et la cosmétique ou dans des utilisations alimentaires indirectes comme les films d’emballage alimentaires comestibles ou biodégradables. A l’inverse des molécules issues de la pétrochimie Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 22 Les biomatériaux, à titre d’exemple, se basent essentiellement sur des biopolymères qui peuvent être extraits et exploités, en l’état, à partir de la matière végétale source, comme la cellulose (plantes fibreuses), l’amidon (céréales, maïs…), les protéines (blé, oléagineux, protéagineux…) ou qui peuvent être néoformés en ayant recours à des techniques de transformation biotechnologiques. Les biopolymères soufrent toujours de leur coût de fabrication élevé et des performances supérieures, sur certains aspects, de leurs homologues issues de la pétrochimie. Cependant, les En Europe, la réforme de la Politique agricole commune (PAC), offrant aux agriculteurs la possibilité de valoriser leurs jachères en y produisant des bioénergies, a accéléré le développement des biocarburants. Ainsi, la Directive cadre sur les carburants préconise que les pays européens devraient atteindre un pourcentage d’incorporation des biocarburants dans l’essence et le gazole de 5,75 % en 2010, ce taux a été en 2005 de 2 %. Chaque pays est libre de prendre les dispositions qui lui sont appropriées pour satisfaire les objectifs de la Directive-Cadre. L’Allemagne par exemple produit plus de la moitié du biodiesel européen et l’Espagne est le premier producteur européen de bioéthanol. Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST Ces incorporations, au gazole et à l’essence, ne nécessitent ni adaptation des moteurs, ni correction de l'injection, ni mise en place d'un réseau de distribution spécifique. Cependant, d’autres voies sont ouvertes ; au Brésil, aux EtatsUnis ou en Suède, le bioéthanol pur est utilisé directement dans les moteurs essence, sans être mélangé à des composants pétrochimiques. Cette utilisation réduit sensiblement les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants atmosphériques, mais elle nécessite toutefois une adaptation des moteurs. Par ailleurs, les EMHV bénéficient d’un pouvoirantiusure dans les gazoles à basse page 23 TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUITS / MARCHES QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE CONSOMMATION ET NUTRITION Des avantages et des débouchés VALORISATION NONALIMENTAIRE Même si les biocarburants sont les produits les plus connus de la chimie végétale, en raison de la crise énergétique actuelle et future, d’autres bioproduits sont également présents et connaissent des évolutions intéressantes. Citons dans ce sens les biopolymères, les biolubrifiants, les tensioactifs, les séquestrants et agents de blanchiment, les solvants, les intermédiaires et adjuvants chimiques, les produits pharmaceutiques et cosmétiques, etc. Sur le marché, il existe deux types de biocarburants développés. D’une part, les biodiesels, «diesters» ou EMHV (Esters méthyliques d'huiles végétales) destinés à être incorporés au gazole, à hauteur de 5 % réglementaire, ou au fioul domestique. Il est produit par réaction du méthanol (pétrochimique) sur des huiles végétales provenant de colza ou de tournesol par exemple. D’autre part, l'ETBE (Ethyl tertio butyl ether) incorporé à l'essence, à hauteur de 15 % maximum réglementaire, pour constituer l’essence sans plomb que l’on trouve actuellement dans les stataions de services. Il est obtenu par synthèse à partir de bioéthanol (de canne à sucre, de betterave, de blé…) et d’isobutylène. PROGRAMMES DE RECHERCHE «Pétrole ou plantes, les molécules sont les mêmes, explique Joël Barrault, directeur de recherche au laboratoire de catalyse en chimie organique du CNRS. Seule différence: les chaînes carbonées issues des huiles végétales présentent une structure qui se décompose plus rapidement dans la nature». avancées scientifiques leur ouvrent d’autres perspectives que les débouchés usuels et leur permettent de subsister dans des niches très diversifiées, comme les bioplastiques, les colles, le textile, l'hygiène, la dépollution, les peintures et l'agrochimie. L’amidon de maïs, par exemple, est transformé en film à usage agricole. Le chanvre, quant à lui, trouve une valorisation remarquable dans le domaine de la construction pour ses qualités d’isolation, il peut ainsi remplacer la laine de verre ou être associé à de la chaux en substitution des parpaings de béton. Mais sur la scène médiatique, les biocarburants prennent le devant. Cette situation, dopée par la hausse des prix du pétrole, est due à la contribution des biocarburants à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cet effort peut actuellement être monnayé grâce à l’existence d’un marché des droits d’émission de CO2 dont le prix se situe autour de 20 €/t (près de 220 DH). Les biocarburants ont également un impact positif sur la valeur ajoutée produite et sur la dynamisation de l’emploi. SOURCES UTILES qui sont réfractaires à la dégradation et participent à la prolifération des gaz à effet de serre, les molécules végétales ont l’avantage d’être généralement recyclables, compostables ou biodégradables. Les critères d’éco-compatibilité, prenant en compte les indicateurs de toxicité pour l’écosystème et d’innocuité environnementale, sont plutôt favorables aux ressources naturelles. Notons, cependant, que la caractéristique de biodégradabilité n’est pas exclusivement synonyme d’origine biologique des produits, c’est toujours un thème de recherche qui tente d’approfondir la connaissance sur les mécanismes de fonctionnement et sur l’évaluation technique du recyclage et de l’élimination des déchets organiques. PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE CONSOMMATION ET NUTRITION QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE PRODUITS / MARCHES TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 teneur en soufre. L'ETBE, quant à lui, a un avantage qui concerne l'indice d'octane et sa plus faible volatilité. A ce titre, l'adjonction d'ETBE dans les essences peut, sur le plan technique, accompagner avantageusement leur reformulation. Biocarburants : produits végétaux vedette des Les EMHV et ETBE ont initié la filière des biocarburants, mais le nombre d’hectares nécessaires pour produire des biocarburants est énorme et le tonnage s’élève à plusieurs centaines de milliers. Nous sommes loin des volumes qui nous sont familiers lorsqu’il s’agit d’exploitations agricoles ou même des petites et moyennes entreprises de l’agroalimentaire. Le rendement énergétique est également problématique, ainsi 1 hectare de colza, avec un rendement de 35 quintaux de grains, aboutit à 1,3 tonnes de biocarburant et 2 tonnes de tourteaux et 1 hectare de betterave a un potentiel de production de 7.500 litres d’éthanol, le double de ce que l’on obtient avec le blé. Le problème actuel, en perspective du « peak-oil » où le volume d’extraction de pétrole dans le monde atteindra son niveau le plus élevé et commencera à décliner, est celui d’équilibrer entre la demande énergétique et la capacité de raffinage (lourde en investissement). En fait, il ne s’agit pas aujourd’hui de substituer les biocarburants au pétrole : la vocation de ceux-ci est d’abord d’introduire un élément de souplesse dans l’approvisionnement énergétique : ce que l’on recherche c’est une capacité de meilleure régulation. L’une des options explorées consiste à utiliser des huiles pures comme carburant. Des expériences ont été réalisées pour l’alimentation des tracteurs en huiles végétales, mais les constructeurs n’y voient pas une option techniquement viable : les propriétés des huiles varient significativement en fonction des cultures et la combustion de l’huile ne respecte pas la réglementation antipollution en vigueur. Les chercheurs explorent également une autre option prometteuse, celle d’exploiter et de convertir la biomasse de la plante entière. En fait, toute la matière végétale est le produit du processus de la photosynthèse et l’une des formes de stockage de l’énergie solaire au cours de la vie de la plante ; si la valeur énergétique de l’amidon des grains est mise en évidence et a prouvé son intérêt industriel, la transformation des tiges et des troncs des végétaux, composés de lignocelluloses, va consolider la place actuelle des biocarburants et leur assurer un développement durable et plus sûr. La plante entière : l’agroressource avenir de La transformation de la plante entière a plusieurs atouts qui justifient l’intérêt que lui porte les agroindustriels et les chercheurs ; en plus de l’exploitation de toute la matière végétale et de tous les sous-produits résiduels de l’agriculture, et de les valoriser dans des filière à forte valeur ajoutée, cette voie permettrait d’améliorer sensiblement le rendement énergétique à l’hectare et de limiter ainsi les surfaces nécessaires à cette activité. Sans négliger, éventuellement, la possibilité d’utiliser les sous-produits résiduels aux récoltes, destinées à l’alimentation humaine ou animale, pour la production de biocarburants, ce qui permettrait de rehausser la valeur ajoutée de l’agriculture en globalité. La transformation de la lignocellulose consiste à séparer la lignine et la cellulose et de les ramener à une forme de sucre puis d’alcool. C’est une étape problématique qui coûte environ la moitié du prix de revient de l’éthanol, la conversion des pentoses (des sucres à 5 carbones) étant toujours un défi pour la recherche scientifique. Pour la transformation de la matière végétale, les procédés retenus, en l’état actuel des connaissances, se focalisent particulièrement sur la voie biochimique (science qui traite de la constitution chimique des êtres vivants et des réactions chimiques dont ils sont le siège) ou thermochimique (science qui traite de l'influence de la température sur les réactions chimiques). L’hydrolyse enzymatique (coupure des molécules par des enzymes) peut être une piste de recherche ; le potentiel biotechnologique des enzymes laisse espérer une réduction des coûts et leur action est spécifique et n’engendre pas de sous-produit. Finalement, la filière des biocarburants, ou plus généralement la chimie végétale, ne peut se légitimer que par sa contribution au développement durable. L’évaluation de l’impact environnemental s’impose et l’analyse de l’écobilan doit prendre en compte et quantifier tous les aspects pluridisciplinaires, en relation avec ces biocarburants (depuis la production des engrais de culture jusqu’à la combustion dans le moteur), ainsi que le cycle de vie des produits (durée et coût de la dégradation). En n’utilisant que les grains, les biocarburants ne peuvent pas, actuellement, assurer notablement une indépendance énergétique ni faire valoir leur intérêt réel pour l’environnement, d’où l’intérêt des recherches sur la lignocellulose qui peuvent porter tous les espoirs de l’efficacité énergétique de demain. Pour en savoir plus www.peakoil.org/ www.agrobiosciences.org/ http://culturesciences.chimie.ens.fr/. Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 24 Brèves Des nanomatériaux en alimentation animale D$@6A( % *' ) ( ' = ,* #: ( ( ( ) O' ( @ 19 ' # N % N N D$@6A ( *' 3# ) ( % # $N I : 1 N ' O $ ) ( ) ' ) N () ' 3 ( ) ( Pour en savoir plus www.olmix.com/ # 9 =L ( ' ' & ( ' = ' PRODUITS / MARCHES N $ N ( TECHNOLOGIE ET PROCEDES % %' # .% ) ' ( #: ' #: ( G # QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE ' Sucre / Ethanol : Tereos se développe au Brésil $ J * ( - : ( I O #: ) = ( * # $ ;I F J ( ) ) * ( * F ' ' K 8 # 8 "1 \ ( 3 ( : # ' ( # 8 ( < J ! ) ^ * ! " ' * I#I F : ) ( B ' * ) CONSOMMATION ET NUTRITION $ PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 # ) J O 2 J * ) #6 # SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE ' ' Pour en savoir plus www.tereos.com/ ' ) VALORISATION NONALIMENTAIRE 2 Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 25 PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Des champignons pour faciliter la production des biocarburants 1672.8 1) 0 , . 3 3 ' 8 ( = ( 0% ' ) QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE PRODUITS / MARCHES TECHNOLOGIE ET PROCEDES % CONSOMMATION ET NUTRITION 3 , B % ' 1: 9 ) 3# 1:./3 5 ( :62. ' + L 672. * @ *+ B % (*@ Pour en savoir plus www.cas.cn/ www.cirad.fr/ Contact Marcel Esther Email: [email protected] ) #5 % ' S 6 ( ' % ( 3 #6 # ( = ' % ) % ) % 1 $ ( 1 = ) ' ( , # Oasis artificiels & sécheresse N9 N_ ( # $ ( 5 % * ) , ) $ ( * () = ! 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DB@( G * 6 ) Pour en savoir plus www.coextra.org www.inra.fr Contact [email protected] Tél. : +33 1 30 83 32 04 . ) DB@( * ) # 3( :D89AJ2. , <I % 9 PROGRAMMES DE RECHERCHE 5 CONSOMMATION ET NUTRITION 9 VALORISATION NONALIMENTAIRE $ TECHNOLOGIE ET PROCEDES Une technopole dédiée à l’agroalimentaire Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 27 PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Les flavonoïdes des fruits et légumes $6 ' TECHNOLOGIE ET PROCEDES PRODUITS / MARCHES QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE 1672. 8 # 9 ( , ! $.CD " & $.CD a ( ) # , $ ' ' 7 $.CD P ' ( ) % 4 ' 1672.8C % ( >(; @[ 1 3( $.CD I @ % ) ( <I ) Q/3# : ( a # : #6 ' ' # % #D R ( ) ( ( % ( Pour en savoir plus www.inra.fr www.flavo.info http://flavo.vtt.fi/ Contacts [email protected] [email protected] Réseau international pour l’étude du génome du caféier $ * G ) ) ) ( , ) 16:B78 6 #: = $ 6:B7 ) ) #: 0 ', ) ) ( # * ) ( $6 : 1:62. 3 # + % ) ) ( % ( 162 3 ) % ) ) % ) ( ) # ' ) W L3 %( 0 ' * ) ( * 62 , # $ :62. ) ) # Pour en savoir plus www.coffeegenome.org SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE 3 ) a $ CONSOMMATION ET NUTRITION ) Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 28 BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 $D 1D76 D$8 1 7:[email protected] 3 ' ' ' * ' ) #$ 8 ) 8 8 , ) ) ' ) ' ' ) ( K ) ( K ) ' 8 8 # () ' ( ( # $ 7:5@. ', ' , * ' ' # SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE CONSOMMATION ET NUTRITION QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE ' D76 D$ ) ( Pour en savoir plus www.onidol-proela.com www.cuma.fr ( TECHNOLOGIE ET PROCEDES ) 3 PRODUITS / MARCHES = ( # : PRODUCTION AGRICOLE Huiles végétales carburants Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 29 PRODUCTION AGRICOLE BULLETIN D’INFORMATION TECHNOLOGIQUE AGROALIMENTAIRE NUMERO 4 – JANVIER 2006 Sources utiles Sim Agri / . S ) TECHNOLOGIE ET PROCEDES # $ ) # / , #: ) , 'O ( . $ , PRODUITS / MARCHES QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE ' ( . CONSOMMATION ET NUTRITION VALORISATION NONALIMENTAIRE ' # ! ") . 1 3# $ , # $ , ' + ' , ' # ( / . WWW# # Le site de l’INRA primé $ 6 ) 1672.8 3( 6 $ 672. ! - / V 672. 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" ) ( ) 9.::9 ( # ( = # L’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II (IAV) $ 6.C W ' #3# $ * ) ( ( 1 * 6.C ) PRODUITS / MARCHES ' ( & TECHNOLOGIE ET PROCEDES * ) ) ( ) ( QUALITE ET SECURITE ALIMENTAIRE + W ' : ( 5 (* ) $ ( W ' ! 6.C 6 (* "# ( = ' ) W ' 6.C# 6.C * 52$ WWW# # # SOURCES UTILES PROGRAMMES DE RECHERCHE VALORISATION NONALIMENTAIRE $ W '( * ) * CONSOMMATION ET NUTRITION # Institut marocain de l’information scientifique et technique – IMIST page 31 Abonnement au Bulletin d’I d’Information Technologique Agroalimentaire L’abonnement au BIT agroalimentaire est gratuit pour sa première année de publication (numéros trimestriels 1 à 4 - avril 2005 à janvier 2006). A compter du numéro 5 (avril 2006), le tarif d’abonnement sera de 400 DH HT pour un an, soit 4 numéros. L’abonnement au BIT inclut un service d’alerte par courrier électronique, qui vous apporte régulièrement des informations concernant le domaine agroalimentaire, relatives à: des opportunités d’affaires, des événements majeurs : congrès, salons, manifestations… des nouvelles publications et sources d’informations pertinentes, des réponses rapides à des demandes d’informations ponctuelles (hors frais éventuels d’achats d’informations) je m’abonne dès à présent pour les 4 numéros suivants (numéros 5 à 8) pour une valeur de 400 DH HT. Je souhaite également profiter du service d’alerte jusqu’en avril 2007 *. 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