Promotion 2009 - ISIGE MINES ParisTech
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Promotion 2009 - ISIGE MINES ParisTech
2008/2009 PRÉSENTATION DES THÈSES PROFESSIONNELLES DU MASTÈRE SPÉCIALISÉ EN INGÉNIERIE ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT 1 Le Mastère Spécialisé en Ingénierie et Gestion de l’Environnement est une formation spécialisée d’un an destinée principalement aux ingénieurs et cadres (jeunes diplômés ou expérimentés) et organisée conjointement par MINES ParisTech, l’Ecole des Ponts ParisTech et AgroParisTech. Son objectif essentiel est de donner aux étudiants le complément de connaissances et les éléments méthodologiques leurs permettant d’intégrer avec efficacité et discernement l’environnement et plus généralement le développement durable à leur activité professionnelle. C’est aussi le moyen de valoriser leur cursus antérieur dans le cadre de fonctions liées à l’Environnement. Après 6 mois de formation théorique fondée sur un enseignement multidisciplinaire, la mission professionnelle de six mois en entreprise ou en collectivité territoriale offre l’opportunité d’une première expérience pratique dans le domaine. Elle se conclut par la remise d’une thèse professionnelle et par une soutenance orale. Le présent document résume les différentes « thèses professionnelles » de la promotion 2008 – 2009 du Mastère. Ces thèses font l’objet de soutenances ayant lieu principalement à Fontainebleau dans les locaux de l’ISIGE, la semaine du Lundi 21 au Vendredi 25 Septembre 2009. ISIGE MINES ParisTech 35, rue Saint Honoré - 77305 Fontainebleau Cedex Tél : 01.64.69.48.78 - Fax : 01.64.69.48.16 http://www.isige.ensmp.fr 2 ♦ BIODIVERSITÉ Page Gaël GONZALEZ Intégrer la biodiversité dans la stratégie des entreprises – Etude de cas sur une activité de traitement des eaux usées. – Veolia Environnement Fleur RODRIGUEZ-GALLOIS La biodiversité à LVMH : état des lieux. – LVMH – MOËT HENNESSY 11 16 ♦ DÉVELOPPEMENT DURABLE, PARTIES PRENANTES & COOPÉRATION INTERNATIONALE Laure ALLIBERT Développement des relations sociétales au cours d’un projet minier : exemple de la mine d’uranium d’AREVA à Trekkopje en Namibie. – AREVA NC 6 Anne BURLAT La gestion de l’eau et le développement (durable) des territoires (péri) urbains des pays du sud et de l’est de la méditerranée. – Académie de l’Eau 8 Fabienne MICHALON Le processus de concertation de SUEZ Environnement avec ses parties prenantes externes : une dynamique à l’œuvre. – SUEZ Environnement 14 ♦ ÉCO-CONCEPTION, PRODUITS & ENVIRONNEMENT Mamoun GHALLAB Caractérisation de la Consommation Durable : définition et prospectives. - ADEME 10 Marion SAINTE-LUCE L’intégration de l’environnement en conception au sein du Groupe SAFRAN. – Groupe SAFRAN 17 Frederike TRUTSCHEL Introduction des clauses environnementales et sociales dans les marchés publics de la Région Midi-Pyrénées pour la mise en place d’une politique « achats durables ». – Région Midi-Pyrénées 17 Céline VERRAT Le déploiement de l’outil Analyse de Cycle de Vie au sein d’une entreprise dans le secteur de la chimie. – Cray Valley 18 Véronique VICARD Mise en place d’une approche analyse de cycle de vie pour les innovations réduisant les consommations de fonctionnement du lave-linge. – FagorBrandt 18 3 ♦ EFFET DE SERRE & CO2 Page Simon CLODIC Efficacité énergétique et mécanismes de projet de réduction des gaz à effet de serre : état des lieux, barrières et perspectives post-Kyoto. – EDF R&D 8 Céline FERRET Comment intégrer les enjeux de l’adaptation aux changements climatiques dans les décisions d’entreprise ? – Veolia Environnement 10 Emmanuel GOETZ Conception d’un outil d’aide à la décision pour la réalisation de Plans Climat-Energie Territoriaux et la définition d’Actions Nationales d’Atténuation. – Futur Facteur 4 11 Guillaume KERLERO de ROSBO Analyse intégrée des risques liés à l’implantation d’un projet de captage et stockage du CO2 à grande échelle. - ALSTOM 12 ♦ ÉNERGIE & BÂTIMENTS Marion AMAT Vers une exploitation durable des bâtiments de bureaux. – IOSIS Conseil, Groupe IOSIS 6 Kathlen GREBOT Démarche environnementale d’IDEX au Château de Versailles : fédérer un client dans une démarche commune de développement durable. – IDEX Energies, Groupe IDEX 12 Nicolas LUTTON L’exploitation multiservice d’un site : un levier efficace d’optimisation énergétique et environnementale pour des bâtiments existants dans le tertiaire. – IDEX Energies, Groupe IDEX 13 Ghislain MERCIER Approche « développement durable » des choix d’aménagement immobilier en fret et logistique d’un grand aéroport. – Aéroports de Paris 13 Cécile PIERRES L’analyse de cycle de vie : une nouvelle façon d’appréhender (les économies d’énergie dans) le bâtiment ? L’exemple du logement social. – Paris Habitat OPH 15 Rebecca PINHEIRO-CROISEL Définition d’une offre globale pour la rénovation urbaine durable. – Veolia Environnement, Dalkia Energie 16 4 ♦ ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL, BILAN CO2 Michaël AUDIGIER Mise en place d’une déchetterie professionnelle – Recherche de filières pour Audigier Recyclage. – Audigier Recyclage Julien COLAS Evaluation Carbone des activités françaises du Groupe Saint-Gobain. – Saint-Gobain Eric MEZIERES Evaluation de la quantité de Gaz à Effet de Serre (GES) émis lors des différentes étapes de la gestion des déchets ménagers et industriels : collecte, tri, valorisation ou élimination. – SITA Nord Delphine PERNOT Changement climatique et qualité de l’air : développer une approche intégrant les deux phénomènes. - Airparif Page 7 9 14 15 ♦ STRATÉGIES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Valérie BERLAND Le Club Méditerranée, acteur du tourisme responsable. Evaluation de l’ancrage territorial de ses Villages et ses circuits. – Club Méditerranée 7 Sophie FABRE Mise en œuvre de la stratégie de développement durable de PepsiCo France, élaboration de leur premier rapport de développement durable. - PepsiCo 9 5 Développement des relations sociétales au cours d’un projet minier : exemple de la mine d’uranium d’AREVA à Trekkopje en Namibie. En application de la stratégie de diversification de ses sources d’approvisionnement, le groupe Areva a fait l’acquisition en 2007 de la mine d’uranium de Trekkopje en Namibie. Cette mine entrera en exploitation pour 12/13 ans en 2010. Elle traitera environ 100.000 tonnes de minerai par jour et créera des emplois pour plus de 800 personnes. Afin d’établir le cadre du dialogue et de la concertation avec les communautés rurales et urbaines situées autours de la mine, la mission consiste à : Laure - identifier et établir des relations avec les parties prenantes afin d’obtenir une ALLIBERT vision globale des enjeux. - planifier les projets à initier à moyen terme au profit de ces communautés. 27 ans Master Pro. Droit - mettre en place les outils nécessaires au suivi de ces relations et de ces projets. Européen et International La thèse professionnelle est également l’occasion d’une réflexion plus globale de la Défense et Sécurité d’une part sur la prise en compte des parties prenantes tout au long d’un projet Université Lille 2 minier et d’autre part sur les possibles collaborations et les interactions entre les différents départements impliqués (communication, environnement, ressources humaines…). Elle sera illustrée d’études de cas d’autres sites miniers du groupe Areva ou d’autres compagnies minières en Namibie. AREVA NC ♦ Trekkopje, Namibie Vers une exploitation durable des bâtiments de bureaux. Marion AMAT 23 ans Ingénieur Génie Civil, spécialité Bâtiment INSA Toulouse Depuis de nombreuses années, les efforts en matière de développement durable dans le secteur du bâtiment se sont focalisés sur la construction, et la phase d'exploitation des bâtiments qui représente pourtant des enjeux beaucoup plus important, a souvent été négligée. En effet, l'occupation d'un bâtiment implique une forte consommation de matières premières et surtout d'énormes besoins en énergie. Malheureusement, lorsque l'on cherche à améliorer ces points faibles par des solutions qui à première vue peuvent s'avérer très simple, on se heurte rapidement à une grande inertie de changement ainsi qu'à des habitudes comportementales mauvaises souvent bien ancrées. L'objectif de la mission est donc de développer un outil de prédiagnostic permettant l’identification et la hiérarchisation des potentiels d’amélioration spécifiques à une entreprise occupant un bâtiment de bureaux. Des méthodes et des solutions différentes pourront ainsi être proposées par IOSIS dans le cadre de ses missions de conseil axées sur l'amélioration des bâtiments existants. Les thèmes traités dans cette étude : diminution des consommations d'eau et d'énergie, actions écoresponsables de la part de l'entreprise, diminution de la production de déchets, amélioration du confort et garantie de la santé et de la sécurité des occupants. IOSIS CONSEIL – Groupe IOSIS ♦ Montreuil 6 Mise en place d’une déchetterie professionnelle – Recherche de filières pour Audigier Recyclage (Drôme). Le secteur du BTP produit de grandes quantités de déchets, classées selon trois catégories : les DI (Déchets Inertes), les DIB (Déchets Industriels Banals) et les DIS ou DID (Déchets Industriels Spéciaux ou Dangereux). Les inertes (terre, béton…) représentent une proportion importante, 80 % de la masse totale, du fait de leur densité. Les DIB et DIS ont de faibles densités mais leurs volumes sont conséquents. Contrairement aux inertes, qui sont bien pris en charge et réutilisés après recyclage dans le secteur Drome Ardèche, les DIB et les Michaël DIS sont aujourd’hui mal suivis. La plupart des acteurs du BTP ne savent pas AUDIGIER comment faire traiter ces déchets, et une grande partie finit en centre de stockage alors qu’elle pourrait être recyclée. 24 ans La plateforme de « recyclage des déchets du BTP » AUDIGIER RECYCLAGE Ingénieur Travaux Publics recycle déjà les inertes qu’elle reçoit et souhaite désormais se diversifier dans le ESTP Paris regroupement et le traitement des autres déchets du BTP. L’objectif de la mission est donc de mettre en place une déchetterie professionnelle, en lançant les différents aménagements nécessaires (construction de bâtiments, achats de matériels…) et en recherchant les différentes filières de traitement de ces déchets, pour éviter l’enfouissement usuel. AUDIGIER RECYCLAGE ♦ Montélimar Le Club Méditerranée, acteur du tourisme responsable. Évaluation de l’ancrage territorial de ses Villages et ses circuits. L’offre de tourisme responsable se développe fortement depuis quelques années. Elle suit les attentes de clients de plus en plus nombreux à être sensibles à l’environnement et conscients de la nécessité de changer leur façon de consommer même pour les vacances. Club Med se positionne ainsi aujourd’hui sur ce marché croissant et d’avenir. Sa Direction Développement Durable travaille, depuis 2005, sur de nombreux projets liés à l’environnement et plus globalement au développement durable. Des priorités d’actions ont été établies, divers projets ont été mis en place et un outil de Valérie reporting environnemental a été développé. Des outils de communication envers les BERLAND collaborateurs et les clients ont été déployés et continuent aujourd’hui de se 25 ans développer. Master Pro. Gestion des Dans une suite logique, Il s’agit maintenant d’évaluer l’ancrage territorial des Milieux Naturels villages et des circuits proposés. A travers le déploiement d’outils d’évaluation de Université Antilles Guyane cet aspect, la mission permet de développer ces thèmes pour pouvoir proposer à terme une offre de Toursime Responsable labellisée ATR (Agir pour un Tourisme Responsable). Club Méditerranée ♦ Paris 7 La gestion de l’eau et le développement (durable) des territoires (péri) urbains des pays du sud et de l’est de la méditerranée. Anne BURLAT 45 ans Thèse en Urbanisme et Aménagement Université Lyon II & INSA de Lyon Exp. : 17 ans Les différents modes de gestion de l'eau et de ses services, comme les problèmes posés, ont favorisé créativité, voire souplesse, de la part des opérateurs privés. En ce sens, leurs pratiques de la délégation de service public, leurs expériences d’interventions en territoires déjà habités et les efforts déployés pour la prise en compte de la demande sociale, les positionnent comme "explorateurs" des problèmes de gestion urbaine et des projets de développement, dans les pays dits émergents et les pays du Sud. L’objet de cette étude est de chercher à mettre en évidence comment cette expérience peut-être mieux mise à profit dans une approche plus globale du cycle de l’eau appliquée à la ville. En effet, aujourd’hui cette échelle s’est imposée comme pertinente, notamment pour les projets urbains. Elle intègre la question de l’assainissement et de l’hydraulique (ruissellements, inondations), qui modifie sensiblement le cœur de métier des grands opérateurs privés en gestion déléguée. Pour alimenter concrètement cette réflexion, l’étude s’intéressera aux espaces urbains méditerranéens - espaces particulièrement vulnérables au regard des évolutions en cours - et plus particulièrement aux quartiers périurbains des pays du Sud et de l’Est, secteurs des villes résultants d’une croissance urbaine difficilement maîtrisable. Académie de l’Eau ♦ Nanterre Efficacité énergétique et mécanismes de projet de réduction des gaz à effet de serre : état des lieux, barrières et perspectives post-Kyoto. L’efficacité énergétique au stade de l’utilisation finale (appareils électriques à haute efficacité, isolation thermique des bâtiments,...) est un levier important de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cependant, ce type d’actions est quasiment absent des mécanismes de projet prévus par le Protocole de Kyoto (MOC et MDP). Ces instruments passent à côté d’une opportunité qui présente en théorie de nombreux avantages : potentiels de réduction importants, coûts relativement faibles voire négatifs, technologies déjà existantes, Simon bénéfices sociaux… La valorisation des actions d’efficacité énergétique par des CLODIC crédits carbone serait en outre une opportunité pour EDF, groupe à la fois contraint par l’EU-ETS et acteur historique de la maîtrise de la demande en énergie. 25 ans Le projet de recherche a un objectif double : Master en Management 1. Identifier les leviers permettant de promouvoir les projets d’efficacité EDHEC Business School énergétique en se basant sur l’analyse déjà largement documentée des barrières à leur mise en oeuvre ; 2. Discuter les évolutions du cadre institutionnel et des instruments économiques susceptibles de déclencher le déploiement de ces actions dans le cadre d’un accord post-Kyoto. EDF R&D ♦ Clamart 8 Evaluation Carbone des activités françaises du groupe Saint-Gobain. L’évaluation des émissions de gaz à effet de serre des entreprises est en plein essor. La loi Grenelle 2 prévoit en effet que chaque entreprise cotée devra réaliser l’inventaire de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2011. Saint-Gobain a décidé d’anticiper ses mesures légales en réalisant dès aujourd’hui cet inventaire, afin de mieux connaître les principaux postes de production de gaz à effet de serre et de pouvoir réduire l’impact du groupe sur le climat. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire d’établir une méthodologie efficace de récolte et de traitement de données. En effet, Saint-Gobain est un vaste groupe, comprenant des sociétés très différentes, aux interactions complexes, et disposant parfois de leurs propres systèmes de reporting. Dans ce cadre, il a donc fallu définir 28 ans des indicateurs simples et centralisés, qui permettent d’obtenir dans l’avenir des Ingénieur en Mécanique résultats facilement et rapidement exploitables. Pour cela, des outils de traitement Energétique ENSIMEV Valenciennes de données ont été déployés pour simplifier la conversion de données aussi diverses que les distances parcourues, les tonnes de matières premières utilisées et les consommations d’énergie des différentes sociétés en une donnée unique : le kg équivalent carbone. Ainsi, Saint-Gobain disposera d’un reporting carbone détaillé et pérenne. Julien COLAS SAINT-GOBAIN ♦ Courbevoie Mise en œuvre de la stratégie développement durable de PepsiCo France, élaboration de leur premier rapport de développement durable. Sophie FABRE 29 ans Diplômée de l’ESCP Exp. : en Marketing et Conseil en Stratégie Groupe agro-alimentaire à succès, en forte croissance sur le marché français, le groupe Américain PepsiCo Inc. a initié en 2006 sa première démarche environnementale globale aux États-Unis, et publié le premier rapport de développement durable groupe en 2007. PepsiCo France, filiale de 450 personnes dans un groupe qui en compte près de 185.000, n’avait jusqu’ici pas formalisé ses engagements, même si des actions ponctuelles ont déjà été mises en œuvre. En mars 2009, PepsiCo France a défini les cinq axes prioritaires de sa stratégie de développement durable, et constitué des groupes de travail chargés de faire avancer l’organisation sur les sujets dont ils ont la charge. Dans le sillage du Royaume-Uni (première filiale européenne à publier un rapport environnemental), la filiale française souhaite publier d’ici fin 2009 son premier rapport de développement durable, que les avancées des groupes de travail serviront à alimenter. Avec trois difficultés majeures : l’absence de contrôle sur la majorité des sites de production (une grande partie de la production étant réalisée par des prestataires), la relative centralisation de certaines décisions à l’échelon européen, et la pression de la maison-mère pour imposer ses méthodes de diagnostic environnemental. PEPSICO France – groupe PepsiCo Inc. ♦ Colombes 9 Comment intégrer les enjeux de l’adaptation aux changements climatiques dans les décisions d’entreprise ? Céline FERRET 25 ans MBA ESSEC Cergy Pontoise Les travaux du GIEC montrent qu’il est probable que l’augmentation de température sur la planète ne se limitera pas à +2°C. Or, une augmentation de +2°C est reconnue comme la limite au-delà de laquelle on observera des conséquences dangereuses pour les sociétés. En plus des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre, il est donc nécessaire de réfléchir dès maintenant aux politiques d’adaptation aux effets du changement climatique. On sait d’ores et déjà que les changements climatiques se manifesteront par une augmentation de la variabilité du climat, c'est-à-dire par plus d’évènements « extrêmes modérés » et de catastrophes naturelles, avec donc des conséquences très locales. Si les instances onusiennes, européennes et françaises ont commencé à ériger un cadre global d’action pour « l’adaptation », ce sera aux acteurs locaux (villes et industriels notamment) de mettre en œuvre des solutions concernant notamment les infrastructures publiques. Veolia Environnement, en tant qu’opérateur de ces infrastructures, a un rôle de premier ordre à jouer comme fournisseur de solutions, tant dans l’adaptation des infrastructures existantes appartenant à ses clients, que dans la manière de les opérer dans le long terme. Cette étude aura donc pour but, via une étude de cas dans le cadre du projet INVULNERABLe, de mettre en place une méthodologie permettant d’intégrer les critères d’adaptation aux décisions d’investissement et d’exploitation, tant sur les plans techniques que financiers. Veolia Environnement ♦ Paris Caractérisation de la Consommation Durable : définition et prospectives. Mamoun GHALLAB 24 ans Master Marketing Stratégique et Opérationnel Sciences Po Paris L’adoption du Plan Production et Consommation Durable, les conclusions du Grenelle de l’Environnement, ou encore l’organisation d’une semaine du Développement Durable 2009 sur le thème de « la Consommation Durable », sont autant de preuves que ce sujet occupe une place de choix dans les préoccupations politiques actuelles. Bien que de nombreux acteurs publics et privés se soient déjà saisis de la problématique de la consommation durable, les connaissances et la recherche sur le sujet restent très limitées. De fait, divers produits et pratiques de consommation sont communément admis comme étant durables, sans qu’aucun critère n’ait jamais été établi pour qualifier ce caractère de durabilité. La caractérisation de la consommation durable constitue donc un champ de recherche à part entière, qui vise d’une part à définir les objectifs environnementaux, sociaux et économiques à la réalisation desquels une consommation durable doit concourir, et d’autre part à identifier les modes de consommation qui y correspondent. Enfin, au-delà de permettre une meilleure compréhension de la nature de la consommation durable, le travail de caractérisation de cette dernière doit aussi permettre d’évaluer notre consommation actuelle à l’aune de ses impacts futurs, et de leurs conséquences sur le développement de notre société. ADEME ♦ Paris 10 Conception d’un outil d’aide à la décision pour la réalisation de Plans ClimatEnergie Territoriaux et la définition d’Actions Nationales d’Atténuation. Emmanuel GOETZ 42 ans DEA Biomathématiques Université Paris 6 DESS Informatique Appliquée Université Paris 5 Exp. : 15 ans La loi « Grenelle 1 » recommande la réalisation par les collectivités de plus de 50.000 habitants, d’ici 2012, de Plans Climat-Energie Territoriaux. La définition et la planification d’actions contribuant à la fois à adapter le territoire aux impacts du changement climatique, tout en permettant à la collectivité de contribuer aux objectifs nationaux de réduction des émissions de GES suppose d’être capable de quantifier les bénéfices climatiques, et socio-économiques des actions envisagées, ainsi que les coûts associés Un outil quantitatif d’aide la décision permettrait d’aider les collectivités à structurer leur démarche « Plan Climat » en formalisant cette quantification et en permettant aux décideurs de comparer différents scénarios. Ce type d’outil pourrait également être utilisé pour assister les pays en développement dans l’élaboration de leurs « Nationally Appropriate Mitigation Actions » (NAMAs). Les NAMAs devraient en effet devenir un outil central du régime international « post-Kyoto » de lutte contre le changement climatique. L’objectif principal de la mission est d’étudier la faisabilité d’un tel outil, d’en concevoir les bases, et d’en réaliser un premier prototype. Futur Facteur 4 ♦ Paris Intégrer la biodiversité dans la stratégie des entreprises – Etude de cas sur une activité de traitement des eaux usées. Gaël GONZALEZ 25 ans Master of Science en Management Ecole Supérieure de Commerce – EM Lyon Alors qu’il parait indispensable de fonder la relance de l’économie sur une base verte et que 2010 a été proclamée par les Nations Unies « Année de la Biodiversité », il est plus que jamais temps de repenser notre relation au vivant. La diversité des gènes, des espèces, des habitats, est le fondement de la vie et le déterminant majeur de nombreux services produits par les écosystèmes dont nous dépendons. Il est urgent de ne plus se préoccuper uniquement de la pollution ou du réchauffement climatique mais de gérer nos interactions avec les écosystèmes de manière intégrée, de ne plus considérer l’environnement comme une contrainte mais comme un potentiel de développement. Intégrer la biodiversité dans la stratégie des entreprises n’est pas aisé. Une approche économique est nécessaire, et en particulier une valorisation des pratiques en fonction de leurs interactions avec les écosystèmes. Consciente de son intérêt dans le cadre de ses activités de service à l’environnement, Veolia s’est fortement impliquée sur ce thème. La présente étude vise à faire progresser la réflexion sur les aspects méthodologiques et d’explorer les opportunités offertes par une telle valorisation dans le cadre d’une activité de traitement des eaux usées. Veolia Environnement ♦ Rueil Malmaison 11 Démarche environnementale d’IDEX au Château de Versailles : fédérer un client dans une démarche commune de développement durable. Une histoire de Château … A l’initiative de ce projet, il y a l’entreprise IDEX, qui exploite les installations de chauffage, ventilation et climatisation du Château de Versailles. Engagée pour l’environnement, son objectif est de faire certifier ISO 14001 le groupe et plus particulièrement ses activités sur ce site. La loi sur l’énergie de juillet 2005 lui fixe des orientations d’économies d’énergie. Parallèlement, pour montrer l’exemplarité de l’Etat et appliquer la circulaire du 3 décembre 2008, le Château de Versailles s’engage dans une stratégie de développement durable. Avec deux enjeux différents Kathlen mais un objectif commun, la mutualisation des actions est donc apparue comme une GREBOT solution pertinente. La mise en place d’un Système de Management Environnemental selon la norme 28 ans Ingénieur de l’Institut des ISO 14001 a permis à IDEX de dégager des pistes d’amélioration de sa Sciences et Techniques des performance environnementale. Les leviers d’action définis par IDEX se sont Aliments de Bordeaux révélés proches de ceux du Château. Ainsi, des propositions ont été faites pour (ISTAB) organiser notamment des filières communes d’élimination des déchets. Des réflexions ont été menées pour investir dans des projets d’économie d’énergie. Des solutions profitables à l’Etablissement, au-delà du périmètre d’activité d’IDEX, lui ont aussi été suggérées. Des indicateurs communs permettront à terme une évaluation de la performance globale du site. La mutualisation des moyens serait-il le vrai levier vertueux pour relever les défis environnementaux de demain ? IDEX Energies - Groupe IDEX ♦ Gennevilliers Analyse intégrée des risques liés à l’implantation d’un projet de captage et stockage du CO2 à grande échelle. Guillaume KERLERO de ROSBO 24 ans Ingénieur Agronome AgroParisTech Le captage et stockage du CO2 (CCS) est aujourd’hui considéré comme l’un des leviers d’action les plus prometteurs pour atteindre les objectifs internationaux de réduction des émissions de GES. Dans le cadre du Plan de Relance Européen, sept projets de démonstration sélectionnés d’ici septembre 2009 recevront une aide au lancement de 180 Me dans le but d’accélérer le développement de la technologie et de la tester à l’échelle industrielle. ALSTOM, entreprise pionnière dans le domaine du captage du CO2, participe à l’un des projets candidats au financement : Belchatow (Pologne), plus grosse centrale à charbon d’Europe opérée par l’électricien PGE. Le volet « risques » constitue un élément central du dossier de soumission à l’appel d’offre. Il s’agit de faire l’analyse des risques sur l’ensemble du projet (captage mais aussi transport et stockage), en intégrant les risques techniques et environnementaux mais aussi les risques « projet » (aspects organisationnels, financiers, réglementaires, politiques et d’acceptation sociétale). Cela nécessite de développer une méthodologie innovante d’identification et de mesure des risques associés aux projets CCS, et de coordonner l’ensemble des experts et managers des différentes entreprises partenaires du projet dans son application. ALSTOM ♦ Levallois-Perret 12 L’exploitation multiservice d’un site : un levier efficace d’optimisation énergétique et environnementale pour des bâtiments existants dans le tertiaire. Nicolas LUTTON 39 ans Ingénieur Télécom ParisTech Exp. : 11 ans L’objectif Français du Plan Climat de réduction des émissions de CO2 d’un facteur 4 d’ici 2050 s’est traduit par l’adoption de mesures réglementaires et incitatives sur quatre domaines (bâtiment, industrie, énergie et transport). A l’intersection des trois premiers d’entre eux, le métier d’exploitant multiservices d’IDEX Energies touche à la maintenance des équipements énergétiques du bâtiment, à la gestion des ressources et des déchets de l’activité de son locataire, et à l’excellence environnementale des pratiques. Ce métier s’inscrit dans un étau à 4 axes : une réglementation professionnelle stricte et des opportunités/incitations du plan Climat, un bailleur-propriétaire du bâti et de certains équipements immobilisés du site, un locataire donneur d’ordre assujetti ou non à des obligations de réduction de ses consommations d’usages et un contrat de gestion cadrant des objectifs de performances. La mission a pour objectif d’identifier les leviers et plans d’actions d’une démarche de développement durable s’insérant dans ce schéma multi-facettes. Elle propose une approche méthodologique, en s’appuyant sur la double expérience de la mise en œuvre de sa certification ISO 14001 et d’un pilote du référentiel de Qualité Environnementale en Exploitation (QEBE) pour le site de 100 000 m2 de bureaux et 3000 personnes de la Délégation Générale à l’Armement. IDEX Energies – Groupe IDEX ♦ site DGA, Bagneux Approche "développement durable" des choix d'aménagement immobilier en fret et logistique d'un grand aéroport. Un grand aéroport comme celui de Roissy Charles-de-Gaulle (5ème mondial) est naturellement d'abord un pôle d'échange de passagers et de marchandises. Mais c'est aussi un pôle immobilier constitué d'hôtels, de bureaux, de commerces et d'entrepôts. Afin de contribuer au développement harmonieux du territoire et à l'acceptabilité des plate-formes, Aéroports de Paris souhaite développer ses activités immobilières en optimisant leurs impacts internes et externes. En particulier, en tant que leader européen du fret aérien, ADP est attentif aux recompositions rapides que Ghislain connaît le secteur : rapprochement avec la logistique, concurrence internationale, MERCIER dispersion géographique des acteurs, défis environnementaux. La mission est une contribution à l'élaboration des schémas directeurs 23 ans Élève géographe à l'École d'aménagement du fret et de la logistique à CDG. Il s'agit en particulier de : Normale Supérieure (Ulm) 1. analyser et cartographier les développements immobiliers concurrents autour de M2 Sciences de la plate-forme ; l'Environnement ENPC 2. apporter un regard critique sur les perspectives d'évolution du secteur et les impacts des décisions passées ou futures à la lumière des exigences du développement durable ; 3. définir le programme d'aménagement et de développement d'une plate-forme logistique multimodale dans le cadre du projet CAREX (fret ferroviaire à grande vitesse). Aéroports de Paris ♦ Orly Aérogare 13 Evaluation de la quantité de Gaz à Effet de Serre (GES) émis lors des différentes étapes de la gestion des déchets ménagers et industriels : collecte, tri, valorisation ou élimination. Eric MEZIERES 39 ans Ingénieur en Agriculture ESA Purpan – Toulouse Exp. : 13 ans Les activités de gestion des déchets, dont SITA est un des leaders, sont responsables de 3% des émissions de GES en France. Si les principales sources d’émissions du secteur (carburant des véhicules et émissions de méthane) sont déjà identifiées et évaluées, SITA Nord ne dispose pas d’outil lui permettant de calculer ses émissions totales, directes et indirectes. Or de plus en plus de clients, industriels ou collectivités, sont désireux de connaître l’impact de l’activité de leurs prestataires « déchets » sur le réchauffement climatique. Afin d’être en mesure de répondre à ces demandes, SITA Nord souhaite appliquer une méthode d’évaluation de ses émissions de GES. SITA Nord a donc choisi de réaliser le Bilan Carbone T.M de sites représentatifs des différents modes et étapes de traitement des déchets et d’en déduire, pour chaque type de déchet et en fonction des traitements appliqués, les émissions liées à la gestion d’une tonne de matière. SITA Nord bénéficiera ainsi d’un utilitaire permettant le calcul des émissions de GES réelles et évitées, liées à tout type de marché, en fonction du tonnage, de la nature et de la destination des déchets. SITA Nord ♦ Valenciennes Le processus de concertation de SUEZ ENVIRONNEMENT avec ses parties prenantes externes : une dynamique à l’œuvre. Fabienne MICHALON 37 ans DESS en Economie du Développement Université de Grenoble Exp. : 12 ans L’année 2008 a marqué une étape fondamentale pour SUEZ ENVIRONNEMENT, avec la cotation du groupe en bourse du fait de la fusion des entreprises GDF et SUEZ. Le projet industriel de l’entreprise, dans les métiers de l’eau et de la propreté, bénéficie d’un contexte de développement favorable, au regard de la demande croissante de solutions en matière environnementale et sanitaire. Mais ce contexte signifie également pour SE une exposition accrue de ses deux activités aux interrogations de l’opinion publique. Assumant la particularité d’être impliquée dans des activités de service public et d’intérêt général, l’entreprise a opté depuis une dizaine d’années pour le dialogue avec les parties prenantes de la sphère publique (ONG, chercheurs, associations de consommateurs, collectivités). La mission consiste à étudier plus particulièrement le dispositif de dialogue des « stakeholders sessions ». Ce processus consiste pour le siège du groupe à réunir ses parties prenantes dans le but d’assurer l’adéquation de la stratégie de l’entreprise avec l’évolution de la société, et d’enrichir sa réflexion et ses engagements en matière de développement durable. L’objectif de l’étude est de réaliser un état des lieux de ce dialogue et des résultats obtenus, notamment en matière de respect des engagements et d’implication des acteurs de l’entreprise, mais également de formuler des recommandations opérationnelles pour améliorer le dispositif. SUEZ Environnement ♦ Paris 14 Changement climatique et qualité de l’air : développer une approche intégrant les deux phénomènes. Delphine PERNOT 25 ans Ingénieur Agronome AgroParistech Les enjeux de la pollution atmosphérique et du changement climatique ont longtemps été traités de manière indépendante. Les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre sont d’ailleurs souvent renseignées suivant des méthodologies différentes (inventaires, analyse de cycle de vie, bilan carbone). Or la qualité de l’air et le changement climatique sont deux domaines étroitement liés pouvant exercer une influence l’un sur l’autre. Si certaines politiques, notamment en matière d’économie d’énergie, sont bénéfiques pour la lutte contre les deux types de pollution, d’autres actions mises en œuvre pour lutter contre le changement climatique peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de l’air et inversement. Par exemple, le chauffage au bois est une source d’énergie renouvelable mais qui augmente les émissions de particules dans l’air. La mission propose de recenser les liens entre pollution atmosphérique et changement climatique, et d’analyser les outils permettant d’évaluer et de réduire ces deux phénomènes, dans un souci de suivi des politiques menées. Cette étude tente également de mettre en place une méthode pour analyser l’augmentation des émissions de polluants du fait de l’utilisation du chauffage au bois et des biocarburants, en se basant sur des scénarios prospectifs.. Airparif ♦ Paris L’analyse de cycle de vie : une nouvelle façon d’appréhender (les économies d’énergie dans) le bâtiment ? L’exemple du logement social. Cécile PIERRES 27 ans Ingénieur de l’École Centrale de Lyon Avec 43% de la consommation énergétique finale et 23% des rejets de CO2, le secteur du bâtiment est un des principaux postes consommateur d’énergie et producteur de gaz à effet de serre. La prise de conscience récente liée au problème climatique et l’évolution du paysage réglementaire qu’elle suscite, impose à ce secteur une mutation rapide pour améliorer ses performances environnementales. Paris Habitat s’est engagé, à la suite du plan climat parisien, à atteindre des objectifs ambitieux : diminuer de 30% ses émissions d’ici 2020 par rapport à 2004. Des efforts considérables sont déjà consentis pour réduire les consommations liées à l’usage des bâtiments ; c’est donc en regardant les autres phases du cycle de vie, notamment la construction, que Paris Habitat espère aujourd’hui trouver de nouvelles pistes d’économie carbone. L’analyse du cycle de vie des logements sociaux doit permettre de repérer les modes de construction les moins énergivores pour dégager des recommandations à destination des maîtres d’oeuvre. La mission élargira la réflexion à d’autres enjeux environnementaux, comme la gestion de l’eau, la production de déchets ou le respect de la santé humaine, dans une volonté d’action globale cohérente et responsable en faveur du développement durable. PARIS HABITAT OPH ♦ Paris 15 Définition d’une offre globale pour la rénovation urbaine durable. La rénovation urbaine est une des priorités du gouvernement dans la lutte contre le réchauffement de la planète et la relance économique suite à la crise financière. Le grenelle de l’environnement préconise une consommation d’énergie primaire de 50kwh par m2, les permis déposés en 2012 seront assujettis à la norme « bâtiment basse consommation », l’objectif pour le bâti existant est de réduire la consommation énergétique de 38% d’ici 2020, le projet de loi prévoit aussi la rénovation de 120 millions de m² financés par des PPP et des CPE. Une rénovation énergétique de l’ensemble des HLM est également programmée avec comme objective une consommation finale comprise entre 90 et 150 kwh/m2. Les sociétés Rebecca PINHEIRO-CROISEL de services sont appelées à remplir un rôle de conseiller en amont auprès des maîtres d’ouvrage pour les opérations d’aménagement durable et de constructions à haute qualité environnementale, à l’échelle du bâtiment du quartier ou de la ville. 26 ans Ingénieur Génie des La mission vise à définir pour Veolia Environnement une offre globale pour la Systèmes Urbains rénovation urbaine durable, en prenant en compte les aspects techniques, juridiques, Université de Technologie contractuels et financiers pour des offres dans les 4 métiers du groupe (Gestion de de Compiègne l’Eau et Déchets, Transport et Energie). En intégrant à cette offre à la fois des problématiques sociétales (mixité, changement du cadre de vie, gouvernance), économiques (coûts internes et externes de la maîtrise de la consommation de l’énergie, la conjoncture actuelle), de préservation de l’environnement et des ressources. Veolia Environnement – Dalkia Energie ♦ Lyon La biodiversité à LVMH : état des lieux. La biodiversité est dorénavant intégrée parmi les grands enjeux environnementaux et trouve une traduction de plus en plus directe dans le champ des considérations des entreprises. Or, de manière bien plus directe que d’autres industries, LVMH dépend de la diversité biologique et de la bonne santé des écosystèmes. Il s’agira donc d’identifier et e mesurer les flux intrants et sortants de biodiversité dans les différentes activités du groupe, ainsi que la dépendance aux services écosystèmiques, puis d’estimer les impacts du groupe sur les écosystèmes et enfin de poser la question des solutions innovantes à apporter sur une thématique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. L’enjeu est ainsi d’intégrer la protection de la Fleur biodiversité dans la stratégie générale de l’entreprise, non pas comme un coût RODRIGUEZsupplémentaire, mais comme le coût caché du maintien des activités actuelles. GALLOIS Cette analyse se décline différemment suivant les différents secteurs d’activités du groupe : pour le secteur « Vins et Spiritueux », l’enjeu est d’identifier les 25 ans Ecole Normale Supérieure dynamiques de « l’agro-biodiversité » notamment au sein du vignoble AOC champenois ; pour le secteur « Parfums et Cosmétique », la question porte surtout Ulm Master de Géographie sur la nécessité d’un sourcing des composants en estimant la part de matières Université Paris VII premières biologiques renouvelables et la dépendance qui s’ensuit ; enfin, pour les secteurs « Mode et Maroquinerie » (M&M), et « Montres et Joailleries » (M&J), la problématique de la biodiversité se décline principalement au niveau des matériaux (cuirs/coton…). LVMH - MOËT HENNESSY ♦ Boulogne Billancourt 16 L’intégration de l’environnement en conception au sein du Groupe SAFRAN. Marion SAINTE-LUCE 25 ans Ingénieur Matériaux Polytech’Paris - UPMC Depuis quelques années, poussés par des réglementations environnementales de plus en plus orientées vers le produit et par les exigences de leurs clients, les industriels ne se contentent plus d’évaluer les impacts environnementaux de leurs sites de production. Ils orientent maintenant la réduction de leurs impacts vers une approche liée au cycle de vie du produit, de l’extraction des matières premières à la fin de vie. Afin de répondre à ces exigences SAFRAN s’est engagé à mener une politique d’intégration de l’environnement en conception. Cet engagement se traduit par l’intégration de la conception dans le champ d’application de la certification ISO 14 001. Certaines sociétés du Groupe ont ainsi développé des méthodologies pour déployer l’environnement en conception. Cependant toutes les sociétés n’ont pas le même niveau de maturité. La Direction Développement Durable souhaite donc faire profiter l’ensemble des sociétés de ce retour d’expérience et les aider à construire la première brique de leur démarche. La mission porte sur l’étude d’une méthodologie qualitative, adaptée aux spécificités et aux enjeux environnementaux des produits SAFRAN, permettant d’évaluer les impacts générés par le produit à différentes étapes de son cycle de vie afin de clarifier et de justifier les programmes d’actions environnementales. Groupe SAFRAN ♦ Paris Introduction des clauses environnementales et sociales dans les marchés publics de la Région Midi-Pyrénées pour la mise en place d’une politique « achats durables ». La Région Midi-Pyrénées est certifiée ISO 14001 depuis avril 2005 et une Région pilote en matière de Développement Durable. Cette certification reconnaît l’engagement de la Région à limiter ses impacts sur l’environnement dans son fonctionnement quotidien et se traduit par la formalisation d’une politique environnementale validée par son Président. Pour 2009, un des axes d’amélioration vise à formaliser l’intégration des clauses environnementales et sociales dans la Frederike procédure des marchés publics. Pour ce faire, un groupe de travail constitué d’une TRUTSCHEL vingtaine d’agents de six directions (Education et Sports, Infrastructures et Transports, Ressources Humaines, Logistique, Communication et Systèmes 31 ans d’Informations) a été mis en place. Ce groupe de travail participera aux Mastère Ecole Centrale propositions et validera les objectifs d’intégration des clauses d’achats durables à Paris Diplômée Grenoble Ecole travers une démarche collective et intégrée. Ces objectifs seront repris sous forme de délibérations proposées aux Elus. de Management Exp. : 7 ans La mission consiste à établir un état des lieux de la performance environnementale et sociale des marchés notifiés et évaluation des opportunités en fonction de leur typologie, de proposer ensuite un mode de fonctionnement structuré avec des objectifs quantitatifs et un programme d’actions et mise en place d’indicateurs adaptés pour le suivi de la performance « Achats Durables ». Région Midi-Pyrénées ♦ Toulouse 17 Le déploiement de l'outil Analyse de Cycle de Vie au sein d'une entreprise dans le secteur de la chimie. Céline VERRAT 36 ans Doctorat en Chimie Organique - Faculté des Sciences de Reims Exp. : 12 ans La politique intégrée des produits (IPP) au niveau Européen vise à limiter les impacts des produits sur l’environnement tout au long de leur cycle de vie et à mettre en place une politique d’amélioration environnementale continue. L’Analyse de Cycle de Vie (ACV) constitue une méthodologie privilégiée à déployer au sein des entreprises pour évaluer et améliorer les performances environnementales des produits qu’elles mettent sur le marché. Pour de nombreuses entreprises, parmi lesquelles Cray Valley, s’ajoute à cette politique européenne une pression des clients qui seront soumis à une obligation d’affichage environnemental d’ici 2011 pour les produits de grande consommation. La mission consiste à déployer la méthodologie ACV au sein de Cray Valley pour d’une part, répondre aux demandes de données environnementales de clients et d’autre part, analyser les forces et faiblesses des produits et procédés développés par Cray Valley. Ce déploiement de fait en priorité sur les produits où Cray Valley est en position de leader, dans les marchés où la demande de produits « verts » est forte. Une réflexion sera menée sur la façon dont l’ACV peut intégrer les contraintes environnementales le plus en amont possible dans la conception d’un produit, lors de l’élaboration de stratégies d’innovation. Cray Valley ♦ Paris La Défense Mise en place d’une approche analyse de cycle de vie pour les innovations réduisant les consommations de fonctionnement du lave-linge. Véronique VICARD 24 ans Ingénieur ESPCI - Paris L’analyse de cycle de vie est un outil d’évaluation des impacts environnementaux d’un produit ou d’un service tout au long du cycle de vie. Cet outil, dédié en particulier à l’éco-conception, permet notamment d’identifier des pistes de réduction potentielle des impacts environnementaux du produit. Dans le cas du lave-linge, plusieurs études montrent que la phase d’utilisation est la plus impactante, du fait d’une consommation importante en eau et énergie. A travers un processus d’innovation, FagorBrandt souhaite réduire ces consommations de fonctionnement. Une étude ACV des innovations permet d’évaluer leur performance environnementale, en prenant en compte les gains escomptés liés à la baisse de la consommation pendant l’utilisation, mais également les coûts liés à la fabrication d’éléments supplémentaires et à la modification d’éléments existants. A plus long terme, cette première étude ACV pourrait être étendue au lave-linge en entier. La mission consiste à développer, en s’appuyant sur le cas de ces innovations, une méthodologie d’application de l’ACV aux produits de FagorBrandt, dans un but d’éco-conception, et en gardant à l’esprit une future réglementation sur l’affichage environnemental des produits de grande consommation. FagorBrandt ♦ Lyon 18