dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER
DE PRESSE
ocToBRE > DécEMBRE 2013
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Troisième saison, la saison de tous les défis : L’Astrada cingle vers le grand large ! Et elle
n’accomplit pas son beau voyage en solitaire puisque, au long des deux années précédentes,
elle a réussi à fidéliser ses nombreux passagers – entendez son public. Un public qui apprécie
cette salle de cinq cents places non seulement pour ses qualités esthétiques et acoustiques mais
aussi pour la chaleureuse proximité qu’elle offre avec les artistes. Ces derniers s’en réjouissent
pareillement : en racontant ici ou là toutes les émotions qu’ils ont ressenties sous la voûte
de notre « Étoile de la destinée », ils accroissent sa réputation déjà excellente.
Le jazz est ici chez lui, on le sait. Comment dès lors s’étonner de rencontrer les fidèles du festival
venus retrouver l’atmosphère si séduisante de notre petite cité et comme un parfum
de vacances ? Week-end de printemps, d’automne ou d’hiver, peu importe : lorsqu’on arrive
à Marciac pour applaudir un spectacle de L’Astrada, on est toujours en été.
À ceci près que la programmation déborde largement l’univers du jazz. Aussi connaisseur que
curieux, notre public mérite le meilleur et, en toute humilité, nous nous employons à le lui offrir.
Qu’on en juge : au côté de jazzmen comme Jon Faddis, Richard Bona, Dave Holland et Kenny
Barron, nous retrouverons en cette saison des figures aussi prestigieuses que Juliette, Maxime
Le Forestier, Daniel Pennac, Jean-Claude Grumberg, Mathieu Madénian, Nicholas Angelich
ou Marie-Claude Pietragalla. « Étoile de la destinée », disions-nous ? Il s’agit en fait d’une voie lactée !
Pour autant, les talents en devenir ne sont pas négligés : il est du devoir de L’Astrada d’assumer
un rôle de pionnier et, grâce notamment aux résidences d’artistes, de proposer des spectacles
qu’on ne voit pas, ou pas assez, ailleurs. Nous découvrirons par exemple les Camins mesclats,
chemins mêlés qu’arpentent cinq artistes d’horizons divers (musiques traditionnelles, jazz,
cinéma) réunis autour de la thématique du patrimoine, ou encore les élèves actuels ou anciens
de notre collège venus fêter instruments en main les vingt ans des Ateliers d’Initiation
à la Musique de Jazz du collège de Marciac. Et l’on vous réserve bien d’autres surprises du côté
du cirque, de la danse, du théâtre…
Dans un même esprit résolument militant, nous souhaitons accueillir des publics trop souvent
empêchés d’accéder aux richesses de la culture. La culture : mis à toutes les sauces, ce mot
perd parfois de son sens mais nous pouvons lui redonner son éclat en mariant sous son égide
l’ouverture à l’autre et l’exigence dans la qualité. Dans le fond, que pourrait-on trouver de mieux
pour lutter contre les difficultés du temps présent ?
Nos concitoyens au sein du territoire l’ont bien compris. Ils se sont appropriés avec gourmandise
ce lieu conçu pour eux, conscients qu’il constitue un élément important de notre patrimoine.
À sa belle manière, L’Astrada démontre qu’une région rurale ne manque ni de dynamisme,
ni d’ambition…
Et maintenant, chers amis, place aux spectacles !
Jean-Louis Guilhaumon
Président de Jazz in Marciac
L’Astrada Chantal Atlani
Direction
[email protected]
Sam 12 oct 2013/21h
PINK TURTLE
Nouveau spectacle
Artistes en résidence
à L’Astrada - Marciac
Patrick Bacqueville trombone, chant
Michel Bonnet trompette, choeurs
Laurent Vanhee contrebasse
Jean-Marc Montaut piano, triangle, percussions
Pierre-Louis Cas saxophone, clarinette, flûte, chœurs
Christophe Davot guitare, chant
Stéphane Roger batterie, chant
Chéris par L’ Astrada, ces sept garçons dans le vent du jazz sont capables de tout. Comme si leurs trois albums,
leurs concerts internationaux et des soutiens aussi flatteurs que ceux de Didier Lockwood, de Jean-Jacques
Milteau ou d’André Minvielle ne leur suffisaient pas, ils se sont créés une biographie délirante : « C’était il y a
trois ans, un retour de tournée au coeur de l’été, une panne sur une départementale au milieu de nulle part.
Une vieille dame, professeur de piano à la retraite, accueillit gentiment le groupe dans sa grande demeure et
offrit le gîte et le couvert. Les musiciens étaient à la recherche d’un nouveau son, un peu lassés de la musique
qu’ils pratiquaient à l’époque, la vieille dame les écoutait discrètement après le dîner se morfondre et refaire
leur monde musical. « Attendez-moi cinq minutes » dit-elle soudain. Dans un silence impressionnant, la
maîtresse de maison s’éclipsa. son retour, elle posa sur le sol, devant les yeux interloqués de l’équipe, une vieille
valise en prononçant cette seule phrase énigmatique : « J’ai ce qu’il vous faut ». Cette malle renfermait un
monceau de partitions originales et des documents sur un groupe méconnu des années 60 : Pink Turtle. Avec
entre autres des dizaines de chansons popularisées depuis par les plus grands groupes de rock et de pop. Pink
Turtle fait revivre depuis le nom et le répertoire de ces artistes oubliés. »
Un conte qui annonce la couleur : on n’est pas là pour s’ennuyer mais pour napper des tubes pop ou rock
d’une sauce ja y délicieusement relevée. Money, Money, Money du groupe Abba, Satisfaction des Rolling Stones,
Roxane de Police et tant d’autres succès planétaires sont réinterprétés à la mode Ne Orleans, boogie, bossa,
salsa, mambo, cool ja … Ces gens-là ne respectent rien.
Cela dit, le talent excuse bien des choses et la Tortue Rose n’en est pas dépourvue, comme ce tout nouveau
spectacle le confirmera sans le moindre doute… avec Pink Turtle, on voit toujours le swing en rose !
www.pinkturtle.fr
Tarif : de 10 à 26 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
CONTACT PRESSE Marie LASSERRE-CHA
05 62 09 32 95
[email protected]
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Dim 13 oct 2013/15h
FOUQUET, D’ARTAGNAN
ou une amitié contrariée
Texte Donat Guibert
Mise en scène Jean-Paul Bazziconi
Avec Donat Guibert
et Alain Veniger
Surintendant des finances, Nicolas Fouquet donna en 1661 une éblouissante fête dans son château de Vaux-le-Vicomte
mais il ne faut pas faire d’ombre au Roi-Soleil : trois semaines plus tard, jaloux de son grand argentier, Louis XIV ordonna
qu’on le jette en prison pour lèse-majesté et détournement de fonds publics avant de faire agrandir le château de
Versailles par les artistes géniaux – Louis Le Vau, André Le Nôtre, Charles Le Brun – qui avaient construit celui du ministre.
Si tout le monde ou presque connaît cet épisode historique, on ignore la plupart du temps que, après une tentative
infructueuse de Bénigne Dauvergne de Saint Mars, le capitaine de police chargé d’arrêter, d’emprisonner et de garder
Fouquet était un certain D’ Artagnan qu’il nous semble superflu de présenter en pays gascon ! Du reste, trop sédentaire,
la tâche ne correspondait guère aux goûts de cet homme d’action.
Brillamment mis en scène par Jean-Paul Bazziconi, fondé sur des faits réels, le texte de Donat Guibert débute au
moment où d’ Artagnan vient annoncer à Fouquet déjà détenu depuis plusieurs années son transfert à la prison de
Pignerol. D’un côté, un ministre en disgrâce, de l’autre, le premier flic de France : étalé sur dix ans au long des trois actes,
le dialogue tourne quelquefois au duel mais sous les mots d’esprit apparaissent, en dépit de caractères bien différents,
une estime réciproque et même une véritable amitié.
Confidences sur l’amour et sur l’art, menaces de complots, tentatives d’évasion… une fabuleuse Histoire, avec un grand
H, se déroule sous nos yeux, interprétée avec un réalisme saisissant par Alain Veniger dans le rôle de Fouquet et, dans
celui de D’ Artagnan, par l’auteur lui-même. Ce dernier a fait ses armes en écrivant des one man shows avant de créer
des pièces radiophoniques, en particulier pour France Inter. Dans cette pièce palpitante, il a joué de la plume comme on
imagine que son personnage jouait de l’épée : avec élégance, précision et efficacité.
En partenariat avec l’association D’ Artagnan chez D’ Artagnan, les Offices de Tourisme de Lupiac et Marciac et la librairie
Les Petits Papiers
www.caspevi.com / site d’Artagnan
Tarif : de 8 à 20 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
Conférence
D’Artagnan et Fouquet
5 septembre 1661 : Louis XIV fait arrêter son surintendant des finances, Nicolas Fouquet, à l’issue du Conseil qui vient de
se tenir au château de Nantes, où le roi est venu, accompagné de ses ministres, ouvrir les Etats de Bretagne.
Celui qui est chargé de l’arrestation de l’homme le plus puissant de France est… D’Artagnan ! Preuve de la confiance
exceptionnelle que le jeune souverain avait dans le sous-lieutenant de la première compagnie de ses mousquetaires.
Cette arrestation marque le début d’une affaire judiciaire retentissante.
Pour D’Artagnan, cet événement puis la garde pendant près de quatre années d’un prisonnier d’Etat hors du commun
vont le propulser, bien contre son gré, au-devant de l’actualité. Lors de la préparation, puis du déroulement du procès
Fouquet, il sera constamment présent aux côtés du surintendant déchu. Témoin d’une affaire à laquelle il avoue ne
pas comprendre grand-chose, il est responsable avec ses hommes, non seulement de la sécurité du prisonnier et de
plusieurs de ses proches, mais aussi des moindres détails de leur vie quotidienne. Les informations abondent à son
sujet, tant du côté officiel (ministres de Louis XIV, Le Tellier, Colbert, qu’il doit tenir régulièrement informés des faits et
gestes du prisonnier ; Olivier Lefèvre d’Ormesson, rapporteur du procès) que des amis de Fouquet (Madame de Sévigné,
notamment) dont les éloges se multiplient à l’égard d’un geôlier qui tout en servant parfaitement son maître, sait se
montrer humain, voire bienveillant, n’hésitant pas à enfreindre quelques règles qu’il juge trop rigoureuses.
D’Artagnan, Fouquet, une rencontre inattendue, au cours de l’un des grands procès qui ont marqué l’histoire du
royaume de France.
Odile Bordaz
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SAM 19 oct 2013/21h
Richard Bona
Tatum Greenblatt trompette
Adam Stoler guitare
Etienne Stadwijk claviers
Richard Bona basse
Ludwig Afonso batterie
Quatre jours après son concert à La Cigale à Paris, Richard Bona est attendu à L’ Astrada le 19 octobre.
Il y présentera « Bonafield », son septième album paru en avril dernier chez Universal Music.
« C’est un album de résistance », a déclaré dans une interview à RFI Musique (on peut l’écouter sur Youtube),
le musicien, chanteur et compositeur camerounais qui aura 46 ans le 28 octobre. « Pas en termes de création,
mais au niveau du live : neuf musiques populaires sur dix sont en playback sur scène. Le public ne s’en rend même plus
compte. On est dans une société où l’on consomme sans savoir d’où ça vient. Moi, je dis que ce n’est pas normal…
Je me suis dit que j’allais commencer un album acoustique, revenir à la méthode de mon premier disque ».
Entre jazz et pop africaine, cet album lyrique illustre les atmosphères chaleureuses, fraternelles et tendres qui
sont l’une des signatures de Richard Bona. Ses chansons sont autant de berceuses africaines à utiliser sans
modération pour se consoler d’un monde chagrin. La voix de son grand-père, qui fut le premier à entrevoir les
talents de l’enfant, reste présente entre les vertiges techniques à la Jaco Pastorius, le bassiste US qui a converti
au jazz l’ado du Cameroun.
“Sa musique va bien plus loin que sa façon de jouer” a commenté le trompettiste américain Randy Brecker.
“Les instruments qu’il touche se mettent à chanter”, dit à son sujet le chanteur français Jacques Higelin que Bona
a accompagné. “Il est habité par la musique”, résume Manu Dibango.
« En musique, tout ce que mon oreille entend, je peux l’exécuter », confesse Richard Bona qui était déjà musicien
quand il s’est mis à la basse. « Étant gamin, j’avais une facilité à pouvoir jouer de n’importe quel instrument qu’on me
mettait sous la main. Je ne choisissais pas d’instrument, parce que je n’avais pas d’argent pour choisir un instrument.
Tu joues avec ce que tu as ! Le balafon, on peut le fabriquer facilement, comme les percussions. Quand je suis allé en
ville, à 12 ans, j’ai vu un vieux saxophone dans un club. J’ai commencé à souffler dedans. Personne ne m’a appris.
J’avais un don ».
Alors que le guitariste-bassiste fait carrière en France depuis dix ans aux côtés de Didier Lockwood, Marc Ducret,
Manu Dibango ou Salif Keita, il est rattrapé, en 1995, par les lois Pasqua : sa carte de séjour non renouvelée,
Richard Bona retourne au Cameroun où Harry Bellafonte vient le chercher. Il travaille depuis à New York :
Michael et Randy Brecker, Pat Metheny, Mike Stern, Paul Simon, Chick Corea , George Benson, Bobby McFerrin
et Quincy Jones font appel à lui. Sur les cinq continents, il est considéré comme l’un des meilleurs bassistes
de sa génération.
C’est aux Etats-Unis, alors qu’un soir il accorde sa guitare, en chantant comme il a toujours fait, que les
musiciens qu’il accompagne découvrent sa caressante voix et l’invitent à chanter. En 1999, sa carrière solo est
lancée. Premier album, premier succès, avec « Scène From My Life ».
Richard Bona a remporté le Prix du meilleur artiste international de l’année 2003 aux Victoires du Jazz.
Il est Grand Prix Jazz de la Sacem en 2012.
Sa venue à L’ Astrada est un événement.
www.bonamusic.com
Tarif : de 11 à 28 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
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DIM 20 oct 2013/15h
NICHOLAS ANGELICH
piano
Jean-Sébastien BACH (1685-1750) :
Variations Goldberg BWV 98
À quoi reconnaît-on un artiste si ce n’est à sa capacité de surprendre ? Le pianiste franco-américain Nicholas
Angelich possède cette qualité. Deuxième Prix du Concours International Robert Casadesus, Premier Prix
du Concours International Gina Bachauer, Prix des jeunes talents du « Klavierfestival Ruhr » sous le parrainage
de Leon Fleischer, Victoire du « Soliste Instrumental de l’ Année » aux Victoires de la Musique Classique 2013…
Doté d’un palmarès éloquent, cet élève d’ Aldo Ciccolini, d’Yvonne Loriod et de Michel Beroff qui s’est produit
avec les orchestres les plus prestigieux a assis sa renommée sur sa maîtrise du répertoire romantique, marquant
en particulier les coeurs et les esprits avec ses disques Brahms (Virgin Classics) et Liszt (Mirare). Mais aujourd’hui,
il s’attaque à l’un des monuments de la musique occidentale : les Variations Goldberg. « Une aventure
incroyable, une odyssée, témoigne le concertiste. Il y a, dans ces variations, une espèce de perfection qui n’est
pas une chose aseptisée, mais qui a une dimension et illumine celui qui les écoute, et celui qui les joue. »
Au vrai, Jean-Sébastien Bach arpentait depuis toujours son jardin musical secret. Cet amour éclate au grand
jour avec son interprétation très colorée de ces pièces qui, commandées par le comte von Keyserling, exambassadeur de Russie, furent composées pour le clavecin en 1741 et doivent leur nom à Johann Gottlieb
Goldberg, compositeur et élève claveciniste du Cantor de Leipzig. Le premier biographe de Bach, Johann
Nicolaus Forkel, raconte que « le comte était de santé déficiente et souffrait d’insomnies. Goldberg, qui habitait
chez lui, devait alors lui jouer quelque chose s’il ne pouvait dormir. Le comte exprima un jour à Bach son désir
de lui voir écrire quelques morceaux pour Goldberg pour le distraire de son insomnie. Le comte ne les nomma
plus ensuite que ses variations. Il ne pouvait se lasser de les entendre ».
Une version que réfutent les musicologues contemporains mais les émotions que l’on retirera de l’interprétation
des Variations Goldberg par Nicholas Angelich n’auront, elles, rien de fictif…
CD : Les Variations Goldberg, Virgin Classics
www.emiclassics.com
En partenariat avec Arpèges en Gascogne qui fête sa 15ème saison
Tarif : de 10 à 25 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
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ven 25 oct 2013/14h
SAM 26 oct 2013/17h
LA MEUTE
Avec les voltigeurs : Arnau Serra-Villa, Bahoz
Temaux, Julien Auger, Mathieu Lagaillarde,
Sidney Pin, Thibault Brignier.
Première partie : Présentation du travail des élèves
de Circ’ Adour
Dans le cadre de CIRCA Festival de cirque actuel,
en coréalisation avec L’Astrada, Marciac
En partenariat avec CIRC’ ADOUR
Plaisir double à L’Astrada où l’on découvrira en première partie la présentation du travail (pardon, du plaisir) des
élèves de l’école Circ’ Adour qui se veut ouverte aux enfants de 4 à 99 ans et défend bec et ongles l’accès aux
arts du cirque en milieu rural. Suivront les gars de la voltige, autrement dit La Meute, un collectif qui s’est formé
à l’issue d’une formation commune de deux ans à l’École Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois et qui
a peaufiné sa technique et son talent à la DOCH, Université de danse et de cirque de Stockholm.
Balançoire française, bascule hongroise, bascule coréenne, petite bascule, portés collectifs (banquine,
colonnes), roue Cyr, main à main, acrobatie au sol, équilibres et acrobatie avec des objets : la Meute s’illustre
dans de nombreuses disciplines dont nous n’aurons pas la prétention de décrire les rouages mais qu’elle aborde
toutes avec le même état d’esprit, celui du partage. Partage d’un projet et de la passion entre les membres
de la troupe, et bien sûr partage de cette expérience avec le public lors d’un spectacle qui mérite plus que tout
autre le qualificatif de « vivant ».
« Nous voulons travailler à être ensemble et à le montrer, déclarent-ils d’une seule voix. Dans La Meute,
l’individu n’est pas roi. Il préfère la confiance aveugle à l’assurance tout risque. » De fait, la pratique de la voltige
à six nécessite une confiance absolue en ses partenaires. Il faut savoir s’abandonner à l’autre en se délestant de
ses peurs, de son égo, des désaccords du quotidien pour offrir le meilleur de soi-même et du groupe.
Tout cela se fait bien sûr dans la joie. « Je veux être sur scène et partager le risque, l’humour, la créativité avec
le public » assure un voltigeur tandis qu’un confrère renchérit : « Le rire est pour moi un besoin quotidien
et mon humour est principalement inspiré du burlesque et de l’absurde ». S’amuser mais aussi se dépasser,
rencontrer l’autre, mener une expérience quasiment mystique : on vise tout cela au sein de La Meute,
animé d’une « furieuse envie de vivre ».
www.cielameute.com
Tarif : de 7 à 17 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
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DIM 10 nov 2013/15h
Le violoncelle
de guerre,
Maurice Maréchal et le Poilu
Concert lecture
Emmanuelle Bertrand violoncelle
Christophe Malavoy lecteur
Spectacle qui a reçu le label CENTENAIRE 14-18
délivré par la Mission du Centenaire
de la Première Guerre Mondiale.
« Le Poilu » ? S’il concerne bien la première guerre mondiale, il ne s’agit pas comme on pourrait le croire d’un
soldat mais du violoncelle que le grand soliste Maurice Maréchal s’est fait construire en juin 1915 par deux
camarades de tranchées à partir de caisses de munitions allemandes et de morceaux de portes en chêne. Orné
des signatures de Joffre, de Foch, de Mangin et de Pétain, cet instrument de fortune que le musicien jugeait
aussi précieux qu’un Stradivarius lui permit de se produire en concert devant le quartier général et, brinquebalé
dans le fourgon de ravitaillement, connut par deux fois le siège de Verdun.
Dans une nouvelle forme de concert alliant musique et texte, la voix de Christophe Malavoy et le violoncelle
d’Emmanuelle Bertrand nous racontent cette histoire extraordinaire qui montre que l’art permet parfois de
surmonter les pires épreuves. Lisant des extraits des carnets de guerre et de la correspondance de Maurice
Maréchal, le comédien, lui-même violoncelliste amateur, restitue parfaitement la cruauté de « La Der des Ders
» à laquelle fait écho la musicienne qui joue deux instruments du luthier Jean-Louis Prochasson, le « Gevrey
Chambertin », un violoncelle réalisé en 1995, et un fac-similé du « Poilu » réalisé en 2011.
« Maurice Maréchal est en quelque sorte mon « grand-père du violoncelle », le Maître de l’un de mes Maîtres,
Jean Deplace » a confié Emmanuelle Bertrand qui nous propose ici des musiques de Benjamin Britten,
Jean-Sébastien Bach, Hans Werner Henze, Pascal Amoyel et des extraits du répertoire (Léon Boëlmann,
Félix Mendelssohn, Richard Strauss...)
À la fin de la guerre, Maurice Maréchal reprendra sa carrière de soliste. On le reconnaît alors comme
« le violoncelliste français le plus complet, alliant intelligence musicale et maîtrise de l’instrument ».
Quant au fameux « Poilu », s’il est désormais injouable, il existe toujours, précieusement conservé au Musée
de la Cité de la Musique où il constitue un témoin d’une époque terrible et un symbole d’espoir.
En partenariat avec Arpèges en Gascogne qui fête sa 15ème saison
La Médiathèque intercommunale Bastides et Vallons du Gers, la Médiathèque Départementale du Gers,
la librairie Les Petits Papiers et le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées
www.emmanuelle-bertrand.com
www.christophemalavoy.com
Tarif : de 8 à 20 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
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SAM 16 nov 2013/21h
PULCINELLA
inviteTROYKA
PULCINELLA
Ferdinand Doumerc saxophones, flûtes, métallophone
Florian Demonsant accordéon
Jean-Marc Serpin contrebasse
Frédéric Cavallin batterie, percussions
TROYKA
Chris Montague guitare
Kit Downes orgue hammond, claviers
Josh Blackmore percussions
Dans le cadre du dispositif Match&Fuse
Avec le soutien de la Région Midi Pyrénées
et de l’Institut Français.
Production : Les Productions du Vendredi
Artistes en résidence à L’Astrada, Marciac
Mais oui, l’entente franco-britannique est possible, on en aura la preuve ce soir à Marciac où Pulcinella et Troyka
se partageront la vedette sur la scène de L’ Astrada. Laissons messieurs les Anglais se présenter les premiers :
Troyka est un groupe de trois jeunes musiciens de Londres qui font déjà sacrément parler d’eux. Guitariste
à la sonorité très spécifique, Chris Montague est le principal compositeur de la formation même si l’organiste
Kit Downes contribue également à l’écriture des morceaux. Pour compléter ce beau tableau, ajoutons le
percussionniste Josh Blackmore afin d’obtenir un mélange étonnamment frais de rock, de dance music
et de jazz. Leur imagination débridée ne les entraîne jamais vers les mêmes contrées mais donne toujours envie
de les suivre, ce que n’ont pas manqué de faire bien des critiques musicaux. Résultat : le magazine Jazzwise
a classé le premier album de Troyka dans les dix meilleurs de l’année 2009 avant que les jeunes Londoniens
ne soient trois ans plus tard nominés dans deux catégories aux Jazz FM Awards.
Lauréats du label Découverte de la Fédération des Scènes de Jazz et lauréats Jazz Migration de l’ Afijma
( Association des Festivals en Jazz et Musiques actuelles), nos quatre Français qui portent malgré leurs origines
toulousaines un nom tiré de la Commedia dell’arte ne sont pas non plus en manque de reconnaissance.
Il faut dire qu’ils font tout pour la mériter avec une musique d’une générosité incroyable, comme le prouvent
leurs trois albums dont le dernier paraîtra en Mars 2014. Pulcinella pratique un jazz omnivore fondé sur une
instrumentation atypique et dont l’appétit se révèle insatiable : rock, tango, musette, musique de l’est… Tout
fait musique et spectacle. Forts de multiples collaborations et de multiples expériences dans le ciné-concert,
le théâtre, la danse ou encore le cirque, les quatre Polichinelle ont imposé une musique qui n’appartient qu’à
eux mais dont tout le monde désire se régaler…
On récapitule : un set pour chaque groupe puis un dernier en commun. S’agit-il d’un match ? Pas vraiment mais
on connaît d’avance le vainqueur : le public de L’ Astrada.
www.pulcinellamusic.com
www.troyka.co.uk
Tarif : de 7 à 17 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
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DIM 24 nov 2013/15h
LUN 25 nov 2013/14h
EDGAR ALLAN POE
EXTRAORDINAIRES
Adaptation Agathe Mélinand
Mise en scène et scénographie Laurent Pelly
Avec les comédiens de la promotion 2012-2013 de L’Atelier
Volant - Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées :
Clément Durand, Gérôme Ferchaud, Jeanne Piponnier,
Antoine Raffalli, Mathieu Tune, Sabine Zovighian
Bienvenue dans les mondes d’Edgar Allan Poe ! Les mondes au pluriel, cela s’impose… Peuplés de fantômes et
de vampires, parsemés de châteaux effrayants, les paysages de cauchemar qu’affectionnait l’auteur des Histoires
extraordinaires et des Nouvelles Histoires extraordinaires nous sont familiers mais nous aurions tort de réduire son
univers à un décor macabre. Poe, que son traducteur Charles Baudelaire considérait comme un « génie fraternel »,
c’est aussi un rire qui se moque de tout et même de la mode du roman gothique anglais dont il s’est pourtant inspiré.
Le rire ne constitue-t-il pas le meilleur moyen de calmer les névroses et de supporter l’absurdité du réel ? De la même
manière qu’on lui attribue l’invention du roman policier, on pourrait attribuer l’invention de l’humour noir à ce poète
que la vie se plut à malmener : orphelin dès l’âge de trois ans, alcoolique, hypocondriaque, veuf inconsolable, il mourut
dans la misère en dépit d’une certaine célébrité.
C’est donc dans ces mondes ténébreux où l’humour luit comme des éclairs que, après Cami, la vie drôle ! et J’ai examiné
une ampoule électrique et j’en ai été satisfait de Daniil Harms, Laurent Pelly et Agathe Mélinand ont décidé de nous
entraîner à travers leur spectacle. Du cousu-main pour les six membres de l’ Atelier volant, jeunes comédiens qui
se sont inscrits avec ferveur dans le dispositif d’insertion professionnelle du Théâtre National de Toulouse. Clément
Durand, Gérôme Ferchaud, Jeanne Piponnier, Antoine Raffalli, Mathieu Tune, Sabine Zovighian peuvent ainsi travailler
jour après jour au sein même d’une structure de création et de diffusion dans une grande proximité avec ceux qui
font et accompagnent la vie théâtrale. « Il est plus qu’important (…) d’avoir dans ses murs de jeunes artistes dont
l’enthousiasme et le désir communiquent et nourrissent dans un système d’aller-retour la vie de notre maison »
déclarent Agathe Mélinand et Laurent Pelly. Et il est tout aussi important de découvrir au plus tôt leur talent…
En partenariat avec la Médiathèque intercommunale Bastides et Vallons du Gers, la Médiathèque Départementale
du Gers et la librairie Les Petits Papiers
www.tnt-cite.com
Tarif : de 8 à 20 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
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Du récit à la scène : comment le texte devient théâtre ?
Samedi 23 novembre de 10h à 17h
Salle des Granges de la mairie de Marciac
« Ce que nous attendons d’un récit, c’est l’expérience vécue par procuration »
John Updike
Pour cet atelier, nous commencerons par un échauffement collectif le matin afin de se rencontrer tous sur scène. Puis nous
lirons des extraits de nouvelles d’Edgar Allan Poe (tirés du spectacle Extraordinaires) pour explorer la dimension théâtrale de
la narration. Dans cette même idée, nous aimerions que chaque participant puisse ramener un extrait de texte de leur choix
qui ne soit pas du théâtre (roman, essai politique, extrait de journal, écriture personnelle…) afin de travailler autour d’une
forme collective. Le tout dans un rapport ludique, avec l’envie de partager nos découvertes au cours de cette journée.
Atelier animé par Antoine Raffalli et Matthieu Tune, comédiens de L’Atelier Volant
Stage théâtre destiné aux comédiens, encadrants d’atelier et de troupe, intervenants en milieu scolaire, enseignants.
12 personnes maximum
Stage organisé par l’Adda 32 avec la collaboration du Théâtre National de Toulouse et de L’Astrada
Tarif intégrant stage + spectacle : 36 €
Renseignements : Adda 32 – Emilie CANNIAUX – 05 62 67 47 46 – [email protected]
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05 62 09 32 95
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SAM 30 nov 2013/19h30
DES ATELIERS
À LA SCÈNE
Les 20 ans des Ateliers d’initiation
à la musique de jazz
Invité : L’Orchestre Jim & Cie en Région
direction : Jean-Charles Richard
En partenariat avec le collège de Marciac
et l’association Voy’Jazz
Quand on aime le jazz, on a toujours vingt ans ! L’âge exactement des AIMJ ( Ateliers d’Initiation à la Musique
de Jazz) du collège de Marciac qui a lancé en 1993 cette initiative unique à l’échelon national. Pour fêter cet
anniversaire, comment s’en étonner, on n’a rien trouvé de mieux que la musique… Combos d’élèves actuels
et de récents anciens, concert de L’Orchestre Jim et Cie en Région avec, réunis autour du saxophoniste
Jean-Charles Richard, de jeunes musiciens professionnels ou en dernière année de Conservatoire : le grand vent
du swing va souffler les bougies !
L’Orchestre JIM & Cie est en résidence à L’ Astrada-Marciac
Tarif : 10 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
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DIM 1ER DÉC 2013/15h
Quatuor Debussy
Amériques !
Christophe Colette violon
Marc Vieillefon violon
Vincent Deprecq alto
Fabrice Bihan violoncelle
George Gershwin Lullaby
Samuel Barber Adagio
Terry Riley Mad in moonlight
Marc Mellits Quatuor n°2
Anton Dvorak Quatuor américain
En partenariat avec Arpèges en Gascogne qui fête
sa 15ème saison
Ces gens-là ne s’arrêtent donc jamais ? Quand une formation existe depuis plus de vingt ans, qu’elle a décroché
des récompenses d’envergure comme le Premier Grand Prix du concours international de quatuor à cordes
d’Évian en 1993 et une Victoire de la musique en 1996, qu’elle a produit plus de vingt disques très souvent
distingués par d’éminents critiques, qu’elle a parcouru la planète afin de répandre la bonne musique sur les
scènes du Japon, de la Chine, des Etats-Unis ou de la Russie, qu’elle a établi de superbes passerelles avec les
domaines artistiques les plus variés comme la danse (Maguy Marin, Anne Teresa De Keersmaeker, Wayne Mac
Gregor, Abou Lagraa, Mourad Merzouki...), le théâtre (Philippe Delaigue, Richard Brunel, Jean Lacornerie...)
ou encore les musiques actuelles et le jazz (Olivier Mellano, Enrico Rava, Franck Tortiller...), qu’elle a en outre,
dans un légitime souci de transmission, animé des ateliers pédagogiques à l’usage des enfants et instauré
des concerts-rencontres pour tous les publics, qu’elle s’est lancée dans d’audacieuses explorations artistiques
en collaborant par exemple à l’album La Chair des anges d’Olivier Mellano, à deux albums de comptines
pour enfants avec Philippe Roussel, ou en enregistrant la transcription pour quatuor à cordes des concertos
pour piano de Mozart ainsi que son Requiem (Decca - Universal Music France), on pourrait imaginer qu’elle
commence à ronronner, voire à s’assoupir…
Pas du tout ! Concerts, enregistrements, ateliers pédagogiques… au sommet de sa technique et de son
inspiration, le Quatuor Debussy poursuit sa route enchantée avec la même fougue et le même esprit
d’inventivité. Une route qui nous emmène ce soir à la découverte des Amériques en compagnie de Gershwin,
de Barber, de Riley, de Mellits et de Dvorak. « La musique de chambre américaine est souvent mise de côté
alors que ce répertoire comprend de très belles pages, notamment dans la musique du XX° siècle et la musique
actuelle, déclarait dans une interview le premier violon Christophe Colette. Nous avons eu envie de mettre
à l’honneur ce répertoire. » Tout le plaisir sera pour nous : thank you very much, dear Quatuor Debussy !
www.quatuordebussy.com
Tarif : de 8 à 20 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (0.34 €/mn)
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DIM 8 DÉC 2013/15h
Journal d’un corps
De et avec Daniel Pennac
Mise en espace Clara Bauer
Décors, costumes et lumières Oria Puppo
Spectacle suivi d’une rencontre
avec Daniel Pennac, animée par Brice Torrecillas.
Journal d’un corps, Éditions Gallimard,
collection Blanche
Incarner sur scène le Journal d’un corps, roman publié en 2012 aux éditions Gallimard et dont le dessinateur
Manu Larcenet nous a récemment offert une version illustrée : la démarche se révèle d’une cohérence parfaite,
d’autant que, grand amateur de livres audio (il se délecte en particulier du Marcel Proust d’ André Dussolier et
du Céline de Denis Podalydès), Daniel Pennac défend mordicus le plaisir de la lecture à haute voix. Convaincu
qu’elle constitue une passerelle vers la lecture personnelle, l’enseignant qu’il fut durant plus de trente ans l’a
longtemps pratiquée auprès de ses élèves. Plus tard, l’auteur traduit dans le monde entier a enregistré certaines
de ses oeuvres, en particulier Chagrin d’école qui a obtenu le Prix Renaudot en 2007, et il s’est produit au théâtre
pour y interpréter en 2004 son texte Merci ainsi que le Bartleby d’ erman Melville en 2009. « Les profs sont des
comédiens ! » : Daniel Pennac ne se contente pas de l’affirmer.
Le propos de Journal d’un corps ? Il est tout entier contenu dans son titre puisqu’il s’agit d’exposer les splendeurs
et misères d’une enveloppe charnelle. De douze à quatre-vingt sept ans, un homme parle au jour le jour de son
corps qui lui est, écrit-il, « intimement étranger » et qui nous renvoie évidemment à nous-mêmes.
Quoi de plus personnel et de plus universel que ce véhicule dans lequel nous nous déplaçons tout au long
de notre existence ? S’il livre peu de choses sur les épisodes historiques comme sur ses états d’âme, le diariste
parvient à nous passionner en jouant sur la gamme infinie des sensations physiques. Sécrétions, humeurs,
plaisirs et maux divers : comédien d’une très grande aisance et d’une étonnante justesse, Daniel Pennac ne
recule devant aucun tabou et, sous le regard complice de Clara Bauer chargée de la mise en espace, affronte
tout bonnement le mystère de la vie.
À noter que le spectacle sera suivi d’une rencontre animée par un journaliste. Daniel Pennac évoquera ainsi son
expérience de comédien et bien sûr son travail d’auteur : un bonheur n’arrive jamais seul…
www.bouffesdunord.com
En partenariat avec le Centre Régional des Lettres Midi-Pyrénées, la Médiathèque intercommunale
Bastides et Vallons du Gers, la Médiathèque Départementale du Gers et la librairie Les Petits Papiers
Tarif : de 8 à 20 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (0.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
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SAM 14 DÉC 2013/21h
DIM 15 DÉC 2013/15h
Mr & Mme Rêve
La danse au coeur de l’irréalité virtuelle
Un spectacle librement inspiré de l’oeuvre
d’Eugène Ionesco
Conception chorégraphie et mise en scène
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault
3DExperience Dassault Systèmes
Création musicale Laurent Garnier
À L’ Astrada, Marie-Claude Pietragalla est chez elle. Marciac l’avait en effet accueillie l’an dernier pour son
spectacle La Tentation d’Eve mais comment se lasser de cette immense danseuse et chorégraphe ? Celle que
bien des admirateurs appellent « La Pietra » nous revient aujourd’hui avec son compagnon Julien Derouault et
leur « boîte magique » conçue avec le concours d’une équipe d’ingénieurs créatifs de Dassault Systèmes. Grâce
à la 3D et au numérique est né un spectacle d’un genre absolument inédit où les danseurs peuvent se mouvoir
dans des décors de plus de deux cents mètres carrés d’images projetées sur le sol, les murs et le plafond de la
scène.
Mais que valent les plus grandes inventions technologiques sans un brin de poésie ? Mr et Mme Rêve, un titre
en forme de clin d’oeil à la chanson d’ lain Bashung, tire avant tout sa grâce du talent et de l’imagination des
artistes qui ont voulu rendre hommage au père du théâtre de l’absurde, Eugène Ionesco. « Tout ce que nous
rêvons est réalisable » a écrit l’auteur de La Cantatrice chauve, et le duo de danseurs se fait fort de le prouver
en multipliant les références à son oeuvre. Danser dans un flot de lettres blanches ? Voler sur un concerto pour
piano de Mozart ? Admirer une chorégraphie à laquelle participent deux mille rhinocéros ? Tous les délires sont
permis…
Marie-Claude Pietragalla et Julien Derouault avaient déjà mis en scène le dramaturge franco-roumain dans
Les Chaises ?, une pièce pour deux danseurs et un pianiste destinée au jeune public. Cette fois, explique la
danseuse-chorégraphe, « on a voulu, avec Julien, partir de l’univers de Ionesco pour créer notre propre histoire.
Nos deux personnages, Mr et Mme Rêve, sont orphelins de l’auteur qui ne vient pas et, en même temps, ont
leur propre histoire. »
Une histoire fabuleuse, et un spectacle qui fera date dans la carrière des deux artistes : « Mr et Mme Rêve est un
moment clé dans notre gestuelle, a déclaré Marie-Claude Pietragalla. C’est une sorte de synthèse de toutes les
pièces que nous avons faites et en même temps un tournant car la gestuelle est en résonnance avec l’image ».
www.pietragallacompagnie.com
Tarif : de 14 à 35 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (0.34 €/mn)
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SAM 21 DÉC 2013/21h
TINA BROWN
& THE GOSPEL
MESSENGERS
Tina Brown direction, soprano, alto, ténor
Rhonda Preston soprano
Deborah Jackson soprano, alto
Nancy Millsap alto, ténor
Fredric Bose ténor
Frank Menzies piano, baryton
Soprano, alto, ténor, Tina Brown qui dirige The Gospel Messengers, chante depuis l’âge de trois ans. Ses parents,
tous deux nés dans le Sud profond, se sont rencontrés à Chicago au début des années 50. Tina a grandi dans
une maison baignée de nombreuses musiques : jazz, blues, soul, et surtout gospel. Son père était un chanteur
de gospel populaire qui avait son propre groupe : The True Believers ; groupe qu’il avait formé alors qu’il vivait
encore dans le Mississippi. Un père qui eut une grand influence sur Tina qu’il encouragea à chanter comme
soliste dès l’âge de cinq ans. À huit ans, Tina rejoint le chœur des adultes de l’église de la famille dans le quartier
sud de Chicago. À treize ans, sa voix est si mûre et si puissante qu’elle devient l’assistante de la directrice du
chœur. Elle commence alors à se produire en soliste. On compare sa voix majestueuse à celles de Mahalia
Jackson et d’Aretha Franklin. En 1993, Tina Brown rejoint le Chicago Community Choir et fait avec lui ses
premières tournées en Europe. Dans la foulée, elle fonde son propre groupe : Tina Brown & Voices. En 1999,
Tina rencontre la légendaire chanteuse des Barrett Sisters, Delois Barrett-Campbell ; celle-ci, lorsque sa santé
déclinera, appellera Tina à la remplacer. En marge du gospel auquel elle reste fidèle, Tina a entrepris, au début
des années 2000, une carrière d’actrice et de comédienne.
À Marciac, le 21 décembre, elle dirigera Rhonda Preston (soprano), Deborah Jackson (soprano et alto),
Nancy Millsap (alto et ténor), Fred Dubose (ténor), Franck Menzies (piano, bariton). Alors que le gospel dit
«contemporain» a pris de plus en plus d’importance, ces dernières décennies aux Etats-Unis, il est des groupes,
comme le Gospel Messengers, qui continuent à s’exprimer dans le style traditionnel et plus particulièrement
le style «quartet». Celui-là même, qui à ses origines, réunissait quatre voix ; masculines surtout, mais aussi
féminines à l’instar des Golden Harps de Jeanette Harris. Les «quartets» peuvent compter jusqu’à huit chanteurs,
accompagnés d’une guitare et d’une basse. Parfois même, de tout un orchestre, avec guitares, orgue, basse,
piano et batterie. On les appelle des «quartets», car ils pratiquent l’harmonisation à quatre voix, qu’ils soient
composés de quatre chanteurs ou plus.
Comme chaque année, depuis bientôt 25 ans, le traditionnel concert de gospel est le cadeau de Noël de Jazz
in Marciac à son public. Il épouse généralement le rendez-vous, en matinée, de l’assemblée générale d’une
association plus que trentenaire débordant toujours autant de projets. Cette année, le chœur de Tina Brown
illuminera aussi le solstice d’hiver 2013 qui ouvre déjà la voie à la 37e édition de Jazz in Marciac.
www.willyleiseriba.ch
Tarif : de 10 à 26 €
Renseignements - Réservations : 0 892 690 277 (00.34 €/mn)
www.jazzinmarciac.com
Dimanche 22 décembre
Messe Gopels à 11h
Marché de Noël organisé par les commerçants marciacais
Renseignements : Office de Tourisme de Marciac : 05 62 08 26 60
www.marciactourisme.com
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Samedi 25 janvier 2014
cEcILE McLoRIN SALvANT
Dimanche 26 janvier 2014
MENELAS REBETIKo RAPSoDIE
Théâtre musical de et avec Simon Abkarian
avec Grigoris Vasilas (chant, bouzouki)
et Kostas Tsekouras (guitare)
Samedi 1er février 2014
JULIETTE
E
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REL
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Nouveau spectacle
Dimanche 2 février 2014
chEZ LES UFS
GRUMBERG EN ScÈNES
avec Jean-Claude Grumberg,
Olga Grumberg, Serge Kribus
Mardi 18 mars 2014
LE PETIT vIoLoN
vendredi 7 février 2014
cAMINS MEScLATS,
chemins Mêlés CRÉATION
avec Jean-Christophe Cholet, Pierre Dayraud, Guillaume
Lopez, Stéphane Milleret
et Pip Chodorov
Samedi 15 février 2014
RAPhAEL GUALAZZI
Dimanche 16 février 2014
coUPé DEcALé CRÉATION
James Carlès - Robin Orlyn
Samedi 22 février 2014
LARRY coRYELL - MARK WhITFIELD
QUARTET
Dimanche 23 février
Lundi 24 février 2014
UN TRAIN PoUR JohANNESBURG !
adapté de Lost in the Stars de Kurt Weill
et Maxwell Anderson avec la troupe d’Opéra Eclaté
vendredi 28 février 2014
vALéRIE coSTA
Samedi 15 mars 2014
JoShUA REDMAN QUARTET
CONtACt PrEssE
Texte de Jean-Claude Grumberg.
Mise en scène Alexandre Haslé
avec Alexandre Haslé, Thierry Delhomme
et Jeanne Cortes
Samedi 22 mars
Dimanche 23 mars 2014
MAXIME LE FoRESTIER
Le cadeau
Nouveau spectacle
Mercredi 26 mars 2014
LA MAIN hARMoNIQUE
Direction Frédéric Bétous CRÉATION
Carlo Gesualdo, Sacrae Cantiones
Caroline Marçot, Création
Samedi 29 mars 2014
JoN FADDIS
& ThE BARcELoNA
JAZZ oRchESTRA
The 1956 Dizzy Gillespie
Big Band Book
Samedi 5 avril 2014
EXPRESo TANGo
avec Pilar Alvarez, Claudio Hoffmann
et le Junto Al Quinteto de Daniel Binelli
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MAI 201
Dimanche 6 avril 2014
au Théâtre National de Toulouse
LE SoNGE D’UNE NUIT D’éTé
de William Shakespeare.
Mise en scène Laurent Pelly
Samedi 12 avril 2014
MAThIEU MADENIAN
One Man Show
vendredi 18 avril 2014
chET NUNETA
Polyphonies d’ailleurs
avec Anne Roy, Lilia Ruocco, Beatriz Salmeron-Martin,
Fouad Achkir, Michael Fernandez
Samedi 26 avril 2014
RENEE RoSNES TRIo
with special guest STEvE NELSoN
Samedi 10 mai 2014
DAvE hoLLAND /KENNY BARRoN
Samedi 17 mai 2014
cARMEN LINARES
Remembranzas
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