Les Réveillés de l`Ombre D`Alain Cadéo Création 2015 Mise

Transcription

Les Réveillés de l`Ombre D`Alain Cadéo Création 2015 Mise
Les Réveillés de l’Ombre
D’Alain Cadéo
Création 2015
Mise en scène Christian Besson
avec
Le Récitant: Georges d’Audignon
Don Quichotte : Thierry Charpiot
Sancho : Pierre Pirol
L’Arrivant et la Serveuse : Christine Gagnepain
Le Commissaire Mauduit : Olivier Horeau
Théâtre de l’Exil
41 rue Raspail 95190 Goussainville
 01 34 71 28 09 / 06 70 77 98 60
mail : [email protected]
Date des représentations
Le Samedi 14 mars 2015 à 20 h 30 :
Centre Culturel, rue d’Hérivaux,
60580 Coye la Forêt.
Le Vendredi 20 mars 2015 à 20 h 30 :
« Le Palace », rue des déportés,
60160 Montataire.
Le Lundi 13 avril 2015 à 20 h 30 :
Salle Louis Aragon, rue Jean Jaurès,
60740 Saint Maximin.
Le Samedi 23 mai 2015 à 20 h 30 :
Théâtre Jules Verne, rue des écoles,
83150 Bandol.
L’histoire
Et si le Chevalier Don Quichotte et son fidèle écuyer Sancho revenaient comme
par enchantement, miracle ou sortilège, dans notre monde, quatre siècles plus
tard, aujourd’hui...
Que penseraient-ils de nous, de notre société, de nos comportements, de nos
craintes, de nos valeurs ? Et lui ! El Quijote ! Grand pourfendeur d’injustices,
défenseur d’une vérité à jamais perdue, déjà dissoute dans une Espagne
conquérante affamée de biens et de richesses… Serait-il désarçonné par notre
duplicité et notre arrogance ?
La pièce d’Alain Cadéo pose ces questions : les hommes auraient-ils encore
oublié tout esprit de grandeur ? L’argent, la peur de manquer, la société de
consommation ont-ils finis par l’emporter, nous faisant perdre l’énergie de nos
rêves ?
« La normalité du monde est alors sa vraie maladie, une maladie
d’inadéquation du verbe à la chose. Tel est le diagnostic que Don Quichotte
porte sur ce monde souffrant. L’ambition folle de notre chevalier, c’est de rendre
à la parole son pouvoir créateur » (Ruth Reichelberg).
« Les réveillés de l’ombre » est un long récit en forme d’épopée, une tentative
de résurrection de l’âme et des aventures de Don Quichotte. L’auteur a su
insuffler et réinventer une nouvelle vie à ce héros mythique. L’œuvre est un
grand chant sur la condition humaine, sur les éternelles attentes de l’homme,
ses espoirs profonds.
Don quichotte, par un enchantement (divin ou diabolique), revient ainsi un jour
avec son compagnon Sancho sur une île imaginaire où se promènent des
touristes et où les habitants vaquent à leurs occupations quotidiennes. Ils errent
dans cette île sans nom comme deux âmes perdues sur un chemin sans fin,
trouvant refuge… dans un moulin.
Confronté à une nouvelle réalité, Don Quichotte, entre tourments et délires,
incompréhension et fascination, observe ces gens, leurs mœurs bizarres, hésite
à choisir.
Rester fidèle à l’esprit chevaleresque qui l’anime ou céder aux plaisirs de
l’argent, du superflu, de la facilité, du pouvoir et de la chair.
Après mille péripéties, il poursuivra son destin et rien ne le détournera de sa
quête spirituelle, aucune tentation aussi maléfique soit-elle ne séduira notre
héros.
Ici, dans l’oeuvre d’Alain Cadéo, ces tentations prennent le visage de la
servante et du commissaire Mauduit. Ce dernier s’efforcera de le corrompre, de
le soudoyer. Malgré toutes ces propositions plus alléchantes les unes que les
autres, Don Quichotte restera fidèle à ses convictions, à sa parole,
éternellement hanté par ses visions prophétiques et sa « mission ».
Alain Cadéo signe ici un nouveau texte profond, un hymne fidèlement
Cervantesque à la gloire du Chevalier de la Mancha.
Avant propos
Don Quichotte, héros romanesque de Cervantès est connu dans le monde
entier. De son histoire, on ne se souvient généralement que de son combat
contre les moulins à vent et de sa maigre silhouette fixée par Daumier ou
Picasso qui ont su lui donner une apparence physique reconnaissable (privilège
qu’aucun autre personnage littéraire ne partage, que ce soit Hamlet, Don Juan
ou Faust).
L’ingénieux Hidalgo a su traverser les siècles. Il a acquis une audience
universelle à travers de nombreuses éditions et traductions. De multiples
transpositions de l’œuvre ont vu le jour grâce à de nouveaux supports : ballet,
musique, cinéma, télévision, théâtre, iconographie…
Le personnage de Cervantès, figure ambiguë, à la fois sublime et dérisoire est
devenu une référence pour le roman moderne. Dickens, Flaubert, Sterne,
Dostoïevski, Melville, Kafka, pour ne citer qu’eux, ont vu en « Don Quichotte »
un texte fondateur. Il est devenu depuis quatre siècles une figure mythique.
Entre rêve et réalité, entre éthique et esthétique, Don Quichotte hante nos
sociétés, partagées entre l’utopie et la voix de la raison.
Note de l’auteur
« Le génie n’est que l’enfance retrouvée à volonté » Charles Baudelaire.
Marcher à côté de Cervantès et de ses personnages, c'est reprendre goût au
mouvement, c'est découvrir le monde autrement, c'est se défaire de nos
pensées carbonisées par les médias et autres parasitages prétendus modernes
comme on quitte de mauvais habits infestés de poux, de puces et de tiques.
C'est se retrouver nu, intensément fragile, à fleur de peau, mais dans la joie
d'être à nouveau pleinement soi-même. Oui, nos pauvres âmes résignées
rêvent encore des purs soleils de la démesure.
Note du metteur en scène à propos de l’auteur
Alain Cadéo est avant tout un poète, un écrivain, un être « humain » dans le
plus beau sens du terme. Il est ouvert à la vie, sensible à l’autre et donc à son
double et à sa désespérance.
Que recherche t-il depuis tant d’années et après tant de mots, de sons,
d’images et de phrases alignées ? La gloire ! L’éternité, l’amour, la déraison,
l’absolu, la reconnaissance, l’argent...Que sais-je ? La seule chose dont je suis
sûr, c’est qu’il chante depuis longtemps le merveilleux cantique des hommes et
que son chant est amour et que sa parole se veut juste, claire et limpide. Il
parle à nos cœurs et interpelle notre raison. Conscient de nos faiblesses et de
nos doutes qu’il partage et vit au plus profond de lui même, en tant qu’individu,
comme tout mortel, « il est mon semblable, mon frère et je suis son hypocrite
lecteur ».
« Les réveillés de l’ombre » après « l’Ombre d’un doute » est notre deuxième
collaboration artistique. La complicité qui nous unit, essentielle au processus de
création et les correspondances que nous entretenons depuis le début de notre
relation fait que cette création est une suite logique à notre aventure.
Intentions du metteur en scène
Je désire traiter «Les réveillés de l’ombre » d’Alain Cadéo comme une épopée,
comme un long récit poétique où le merveilleux se mélange à la réalité. Je veux
en faire un conte moderne sur la quête de l’homme et sa recherche de l’absolu,
sur son combat contre le néant, l’absurde et l’injustice, sur sa soif de vérité. Je
veux faire de ce récit une fresque vivante et théâtrale, fantastique et lyrique.
Ma priorité est d’être fidèle au texte d’Alain, à sa puissance, à sa musicalité, au
rythme de son écriture. Faire entendre ce que l’auteur nous dit, faire résonner
ses mots, ses idées, son style, m’appuyant sur le jeu des comédiens, leurs voix,
leurs corps.
Je désire une mise en scène simple, épurée, sans artifices, sans avoir recours
aux procédés techniques modernes si souvent employés. Etre juste dans le jeu
dramatique, dans l’émotion et la beauté du texte, dans la poésie et le Théâtre.
L’équipe de création
Le metteur en scène.
Christian Besson.
Biographie :
Christian Besson se forme au cours d’art dramatique chez Jacques Fontan, à
Paris. Il crée dès 1984 le « Théâtre de l’Exil » à Toulon dans le Var et signe en
1985 sa première convention avec la ville de Goussainville dans le Val d’Oise.
Le Théâtre Sarah Bernhardt (600 places) devient alors son lieu prioritaire et
permanent où il fera notamment L’inauguration du 16e Festival Théâtral du Vald’Oise avec « Le Roi se Meurt » en 1996.
En résidence, soutenu par les institutions (de 1985 jusqu’en 2000 à
Goussainville), le « Théâtre de l’Exil » mène depuis plus de vingt cinq ans, une
activité de compagnie, alternant formations et diffusions.
Il réalisera de nombreuses créations, privilégiant souvent les auteurs
contemporains, parmi lesquelles :
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L’Ombre d’un Doute » d’Alain Cadéo.
Têtes Farçues » d’Eugène Durif.
Le Mariage Forcé » de Molière.
Mona Lisa » de Jules Verne.
Le Cimetière des Voitures » de Fernando Arabal.
Le Village Ensorcelé » de Colette Cosnier.
Le Roi se Meurt » d’Eugène Ionesco.
La Mort Joyeuse » de Nicolas Evreïnoff.
Le Monde des zhoms » création collective.
Poupée Mécanique » de C.Besson.
L’Enfant et la Rivière » d’après Henri Bosco.
Les Bâtisseurs d’Empire » de Boris Vian.
Pierrot ou les Secrets de la Nuit » d’après Michel Tournier.
Les Emigrés » de Slavomir Mrozek.
Le Primitif » de Léon Roselson.
Ses créations ont été diffusées dans toute la France, Théâtres, Centres
Culturels, festivals…
Depuis 20 ans, il est metteur en scène d’ateliers théâtre (enfants, adolescents
et adultes). Ces Ateliers présentent chaque année un spectacle. Il est intervenu
notamment dans les villes de Goussainville, Garges les Gonesse, Argenteuil,
Saint Denis, Roissy en France, Domont, Othis, Luzarches, Nogent sur Oise. Le
Théâtre de l’Exil travaille actuellement dans les villes de Montataire, Coye la
forêt, Saint Maximin.
L’auteur.
Alain Cadéo.
Bibliographie:
Romans :
A paraître en février 2015 «Zoé» au Mercure de France.
« Et votre Eternité sera la Somme de vos Rêves ». Editions La Corentille.2008.
« Les Anges Disparaissent ». Editions Autre Temps.1998.
« Le mangeur de peur ». Quelqu’un Editeur.1984.
« La Corne de Dieu ». Quelqu’un Editeur. 1984.
« Stanislas ». Editions du Quai. 1983.
Premier prix Marcel Pagnol.
« Les Voix de Brumes ». J.M. Laffont.1982.
Théâtre :
« Les réveillés de l’Ombre » Editions La Corentille 2013 .
« L’Ombre d’un Doute » Editions La Corentille.2008.
Textes :
« Fin », Editions Blanc, 1999.
« Le Ciel au Ventre », Editions La Corentille, 1993.
« Macadam Epitaphe », Editions La Corentille, 1986.
Plume d’Or d’Antibes et Prix Gilbert Dupé.
« L’Océan Vertical », Quelqu’un Editeur, 1984.
Les comédiens
Georges d’Audignon
Biographie :
Georges d’Audignon débute sur les planches en 1983 et participe au Festival
d’Avignon en 1984 avec un monologue de Dario Fo. Il intègre ensuite le
Conservatoire Régional d’Art Dramatique de Clermont-Ferrand puis poursuit son
parcours à Paris. Il rentre à l’école Florent, fait un stage au Théâtre du Soleil
avec Ariane Mnouchkine et en effectue par la suite trois avec Jack Waltzer de
l’Actor’s Studio.
Une quarantaine de spectacles jalonnent ensuite son parcours.
Il joue notamment sous la direction d’Emile Salimov (Amérika de Kafka), puis
sous celle de Marguerite-Marie Lozach avec laquelle il interprète Titus dans
Bérénice et Caligula de Camus. Il participe à deux spectacles mis en scène par
Robert Hossein : Ben Hur en 2005 et Jean-Paul II en 2006. Il interprète en 2008
Henri IV de Pirandello sous la direction de Massimiliano Verardi et joue
également dans la Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière, la
Disputation de Barcelone de Serge Dekramer et l’Illusion comique de Corneille.
Enfin, il joue actuellement dans la « Naïve », une pièce inspirée de la Commedia
Dell’Arte de Fabio Marra, jeune auteur et metteur en scène italien.
Parallèlement il a participé à différentes séries TV, plusieurs courts-métrages
dont la Charité Romaine de Chéyenne Carron et interprété un rôle attachant
dans le long métrage le Dernier Week-end d’Ali Borgini.
Il a créé sa compagnie « le Théâtres des Beaux Songes » en 1994, spécialisée
dans les spectacles interactifs pour enfants et dirige des ateliers-théâtre pour le
Théâtre de l’Exil. Il a également à son actif la réalisation de trois courts
métrages.
En 2011, création de « L’ombre d’un Doute » d’Alain Cadéo, mise en scène
Christian Besson, Théâtre de l’Exil, Théâtre Galli de Sanary sur Mer (83),
Festival Avignon 2011, « Le Palace » Montataire (60), Théâtre Sarah Bernhartd
de Goussainville(95), Centre Culturel de Coye la Forêt (60)…
Thierry Charpiot.
Formé au conservatoire national de région à Besançon alors qu'il achève ses
études de droit, il fait ses premiers pas sur scène au Centre Dramatique de la
ville dirigé par Denis Llorca dans Cyrano de Bergerac et Cantate.
Ensuite il participera en tant que comédien à une quarantaine de spectacles
professionnels. Il joue Tchekhov, Marivaux, Brecht, Musset sous la direction de
Gilles Rétoré, Yves Le Guillochet, Christian Benedetti, Véronique Vellard.
En 1993, il s'installe à Coye la Forêt dans l'Oise et travaille avec Robert Hossein
dans "Jésus était son nom" dans le rôle de Judas.
Il participe à de nombreux festivals à l'étranger : "Le Bourgeois Gentilhomme"
(Festival Croisement à Pékin) et "Texto" (Festival international de Gyumri en
Arménie) sous les directions d'Isy Chautemps et d'Ani Hamel.
Au festival de Senlis, il joue dans "Elvira ou l'Atroce fin d'un séducteur" de Anca
Visdei et "Valentin Dumas" de Michel Tremblay mis en scène par Jean Claude
Scionico et Christian Bordeleau.
Dernièrement, on a pu le voir dans "Chanter puis se taire" de Chantal Desrues,
"Lorenzaccio" de Musset, mis en scène par Günther Leschnik et Eve
Laudenback.
Prochainement dans "Les réveillés de l'ombre" d'Alain Cadéo, mis en
scène par Christian Besson « Théâtre de l’Exil ».
Très impliqué dans le milieu associatif il travaille avec des adultes et des
adolescents au Centre culturel de Chantilly puis à Coye-la-Forêt au théâtre de la
Lucarne.
Il intervient dans différents établissements scolaires à Coye la Forêt, Lamorlaye
et Chantilly (Coq Chantant) mais aussi en collège dans le cadre de CDDC auprès
de classes SEGPA à Brenouille, Classe relais à Creil.
Il dirige en tant que comédien des ateliers en maison de retraite, et dans des
foyers abritant des personnes sans domicile fixe. Enfin il participe en tant que
metteur en scène à de nombreuses éditions de Pub sur Scène et Apprentiscène
en Picardie et Ile de France donnant ainsi l'occasion à des apprentis de
s'exprimer sur une scène de théâtre.
Pierre Pirol
Formation :
Après une solide formation classique au conservatoire du 10 ème
arrondissement de Paris, Pierre se tourne vers le texte contemporain et suit
pendant trois ans les ateliers et la naissance du groupe Tchang avec DidierGeorges Gabily, puis il va à la rencontre d’Anne Torres, Thierry de Peretti,
Élisabeth Chailloux, Anne Bourgeois, Jean-Luc Borg, Philippe Calvario…
Théâtre : Il joue Arrabal, Allais, Berkoff, Coti, Cocteau, Daudet, Dostoïevski,
Euripide, Giraudoux, Jarry, La Bruyère, Mouawad, Maeterlinck, Molière, Musset,
Rocquet, Satie, Sade, Sartre, Schulz, Valentin, Voltaire … Il joue « État sœurs,
carnet de bord théâtral » qui est son premier texte en tant qu’auteur.
Télévision : Il a travaillé sous les directions de : Marion Sarraut, Dirk
Sanders, Hervé Baslé, Christophe Izard, Bernard Dumont, Hervé Hadmar, Sylvie
Ayme, Francis Duquet, Alexandre Laurent ainsi que dans le premier film de
Maxime Roy et Jérémy Tréquesser « Même pas mal » où il officie également en
tant que scénariste.
Parcours : Ancien directeur de compagnie, Pierre est également formateur
pour plusieurs écoles réputées et poursuit son travail d’interprète où il favorise
les écritures et les démarches singulières en collaborant avec le théâtre de rue,
le clown, la danse contemporaine, le monde du cirque, les groupes et
formations musicales.
Les réveillés de l’ombre :
Le rôle de Sancho Panza m’a été proposé plusieurs fois, mais c’est avec
l’écriture d’Alain Cadéo que je vais l’incarner pour la première fois et je m’en
réjouis. La partition qu’offre l’auteur à son personnage est tout en finesse et
l’écuyer de Don quichotte est ici un philosophe habile et réactif qui ne s’en laisse
pas conter. Première rencontre également avec Christian Besson dont la
direction artistique laisse une grande part à l’acteur tout en lui garantissant une
facture classique. Enfin le parallèle que fait l’auteur entre l’ancien monde et le
nouveau est tout simplement réjouissant et truculent à jouer.
Christine Gagnepain :
Christine Gagnepain commence le théâtre très jeune dans la troupe de
Catherine Brieux et poursuit son apprentissage auprès d’Andréas Voutsinas et à
la classe libre Florent.
Elle joue ensuite « Les femmes savantes » sous la direction de Gloria Paris et
Isabelle Moreau ; « Jésus était son Nom » de Robert Hossein ; fait partie de la
troupe de Marcel Guignard ; joue plusieurs spectacle pour enfants avec le
théâtre Plume, du spectacle de rue avec Les Anthropologues et collabore
régulièrement avec différentes compagnies.
Son métier de comédienne et plus récemment d’assistante à la mise en scène
(avec Philippe Adrien, Serge Sandor, Hervé Bernard Omnes, Marc Tamet…)
l’emmène régulièrement dans diverses tournées en France et à l’étranger.
Avec Nicolas Hocquengem elle crée la Cie Théâtrale de la Cité qui allie répertoire
contemporain et classique et co-dirige le théâtre de Bligny.
Avec la Sirandane elle crée des saynètes destinées au milieu scolaire ou
hospitalier.
Au cinéma et à la télévision elle travaille avec Lyèce Boukhitine, Serge Meynard,
participe à de nombreux courts métrages… et prête aussi sa voix à des
feuilletons radiophoniques, documentaires ou en post- synchronisation.
Au sein d’A Mots Découverts elle participe à la promotion de l’écriture
dramatique contemporaine.
Les réveillés de l’ombre :
S’emparer d’un personnage mythique pour une actrice est toujours source
d’excitation, de joie et de peur… L’évocation de Dulcinéa, dans le rôle de la
servante écrit par Alain Cadéo est en cela un cadeau. Cadeau aussi de partager
la scène avec de généreux acteurs et un metteur en scène attentif et
talentueux. Cette histoire - celle de Don Quichotte revenant au sein de notre
siècle - et la nôtre - celle d’une Compagnie s’emparant d’un nouveau texte- se
cofondent et nous emmène dans une aventure exaltante !
Olivier Horeau
Olivier Horeau, né en 1966, licencié de lettres modernes, suit une formation au
Conservatoire National de Région à Nantes, dont il reçoit en 1987 le Premier
Prix.
Il est ensuite élève de l'Entrée des Artistes (EDA, Yves Pignot) et de L'École du
Théâtre National de Chaillot dans la classe de A. Seweryn et N. Klein. Il a
participé à plusieurs stages dirigés par Claude Buchevald, Brigitte Jacques,
Antoine Caubet.
Parmi les spectacles dans lesquels il a joué, on peut citer:
- D’un retournement l’autre de Frédéric Lordon mise en scène de Luc
Clémentin
- Le Roi Lear de Shakespeare mise en scène Antoine Caubet
- A nouveau, fragments 2 écrit et mis en scène par Katia Grosse –
Ponomareva
- Les instituteurs immoraux d’après «la philosophie dans le boudoir» de Sade
mise en scène de Frédéric Poinceau
- Chantier naval de Jean-Paul Queïnec mise en scène d’Antoine Caubet
- Histoires vagues textes de J.L. Godard et Jean Eustache, mise en scène de
Frederick Poinceau
- Le cimetière des voitures de F. Arrabal, mise en scène Christian Besson,
1998
- Le village ensorcelé de Colette Cosnier, mise en scène Christian Besson,
1997
-Le roi se meurt d’Ionesco mise en scène Christian Besson, 1996
- Ubu roi d'Alfred Jarry mise en scène Roland Topor
- Fregoli de Bernard Haller et P. Rambaud, mise en scène Jérôme Savary
- Peines d'amour perdues de Shakespeare mise en scène d'A. Seweryn
D’autre part, il travaille régulièrement avec Marie-José Malis. On a pu le voir
notamment dans Œdipe de Sophocle traduction de Friedrich Hölderlin, Enter
the ghost à partir de «Contre la télévision» de Pier Paolo Pasolini, Un orage
serait bien beau ici d’après «La promenade» de Robert Walser, Le prince de
Hombourg de Kleist, On ne sait comment de Luigi Pirandello, Le Plaisir
d’être honnête de Luigi Pirandello, Hypérion de Friedrich Hölderlin.

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