Ambronay, un bel atout pour faire de l`Ain le

Partenaires
Ambronay, un bel atout pour faire de l’Ain le département numéro 1
Damien Abad, président du Conseil départemental Nouvelle assemblée, nouveau
nom. Quel regard porte le Conseil
départemental sur la manifesta­
tion ?
A titre personnel, c’est une manifes­
tation que je connais très bien puis­
que je suis député de la 5e circons­
cription qui comprend le canton
d’Ambér ieu­en­Bugey et donc Ambronay. En tant que député
e u r o p é e n , j ’ a i œ u v r é p o u r qu’Ambronay et son Centre culturel
de rencontre deviennent ambassa­
deur culturel de l’Union européen­
ne. En France, c’est la seule structu­
re à détenir ce titre. Le Festival d’Ambronay est l’une de
nos grandes fiertés parce qu’il fait
largement rayonner notre départe­
ment. Nous sommes reconnaissant
de l’immense travail d’Alain Brunet,
son présidente et de Daniel Bizeray,
le directeur, pour la promotion et la
démocratisation de la musique
baroque et sacrée.
Jusqu’ici le Conseil général de l’Ain
était le premier partenaire du Fes­
tival. Quel va être le soutien du
Conseil départemental ?
Le Conseil départemental reste le
premier partenaire d’Ambronay.
Cela fait trente ans que le départe­
ment soutient cet événement qui porte haut les couleurs de l’Ain. Et,
comme je veux faire de l’Ain le
département numéro 1, Ambronay,
comme Brou par exemple sont de
très beaux atouts pour mettre en
évidence notre territoire. Nous res­
terons aux côtés de l’événement
même en ces périodes de disette
budgétaire. En 2015, l’aide s’est
élevée à 900 000 euros, elle se main­
tiendra en 2016. Simplement, nous
demanderons un effort de maîtrise
des dépenses de fonctionnement
afin de pouvoir augmenter la part
réservée à l’investissement. Dans le
cadre du plan Etat Région 2015­
2020, même si le plan de finance­
ment n’est pas encore arrêté, nous
pouvons déjà compter sur les aides
de l’Etat à hauteur de 2 millions, de
la Région pour 2 millions et du Con­
seil départemental pour 2 millions.
Qu’imaginez­vous pour l’avenir de
cette manifestation ?
« Le Conseil départemental reste le premier partenaire d’Ambronay », se félicite Damien Abad, président du Conseil départemental de l'Ain DR
Le Conseil départemental est pro­
priétaire des bâtiments. Nous proje­
tons de développer l’offre d’accueil
pour multiplier les résidences
d’artiste et favoriser l’organisation
de séminaires d’entreprise. Nous voulons élargir encore l’action cul­
turelle menée en direction des jeunes publics. D’une manière
générale, favoriser le rayonnement
national et international de cet évé­
nement prestigieux. 3 questions à
Jacques Dupoyet, directeur d’Alfa 3A Alfa 3A : Rapprocher l’art et l’action sociale
Présentez­nous tout d’abord Alfa
3A ?
C’est un organisme d’action sociale
et culturelle relevant du champ de
l’économie sociale et solidaire. Notre
mission est d’accompagner le déve­
loppement local par une réelle prise
en compte des problématiques
sociales. Auprès des services de HTL
l’Etat, des collectivités locales, des
entreprises et des particuliers, nous œuvrons comme conseil, promoteur et gestionnaire de structures dans les
secteurs du logement, de la forma­
tion, de l’emploi, de l’animation et de
la santé. Dans ce cadre, nous accom­
pagnons des personnes, allant de la
petite enfance jusqu’au grand âge. Notre organisme compte 900 salariés
permanents et 1 600 vacataires. Nous gérons 135 établissements dans huit départements où nous accompa­
gnons 54 000 personnes. Notre chif­
fre d’affaires s’élève à 45 millions d’euros. Vous êtes nouveau membre du Club
d’entreprises du Festival, pourquoi cette adhésion ?
Par ce partenariat, nous voulons tra­
duire dans les faits l’interaction entre l’art, la culture et le travail social. A travers la noblesse du site, l’esprit des
lieux, la qualité de la programma­
tion, le Festival porte des valeurs que nous partageons et voulons trans­
mettre : le vrai, le bien et le beau. Ils font partie des fondamentaux que
nous développons auprès des per­
sonnes que nous accompagnons. L’art et la culture élèvent l’esprit, créent des aspirations. Ils permettent
de prendre de la distance avec le quotidien et peuvent donner des
outils pour devenir acteur de sa vie. Comment se manifeste ce soutien ?
Il s’agit de rendre la culture accessi­
ble aux personnes accompagnées.
No u s a v o n s r é s e r v é u n c e r t a i n nombre de billets qui seront mis à disposition d’un public précarisé.
Pour l’édition 2016, en complément
de cette action, nous mettrons en place auprès des jeunes qui fréquen­
tent nos structures le programme « Les chemins de la découverte ». Au cœur du site de l’abbaye, un par­
cours tentera de les sensibiliser à la notion du ‘‘Beau’’ par le biais de l’architecture, de la taille de la pierre,
de l’art du vitrail, de la musique. SAMEDI 5 SEPTEMBRE 2015 - LE PROGRES
n
11