mercredidulivre

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MAURICE
NICOLAS
NICOLAS
†
CARÊME
GAUTHIER
GAUTHIER
MERCREDIDULIVRE
Présentation le 4 avril 2012 à 9h30
> L’AUTEUR...
SANDRA
Maurice Carême est né à Wavre (Brabant wallon) le
12 mai 1899.
ZIDANI
> QUI ÉTAIT MAURICE CARÊME?
Il noue alors ses premiers contacts littéraires et artistiques et dirige une revue poétique La Revue Indépendante. Il épouse en 1924 une institutrice, Andrée
Gobron, à qui il donnera le surnom de Caprine. Son
premier recueil 63 Illustrations pour un jeu de l’oie
paraît en 1925. Fasciné entre 1925 et 1930 par les
mouvements surréalistes et futuristes, il publie en
1930 Chansons pour caprine où se découvrent les
reflets d’une vie sentimentale assez douloureuse.
La même année, il fait la découverte de la poésie
écrite par les enfants. Il s’ensuit pour lui une remise
en question fondamentale de son travail et il revient
à une grande simplicité de ton. Il écrit les premiers
poèmes de Mère.
Il est, avec Géo Norge, Pierre Bourgeois, Georges
Linze, Yvan Goll, André Salmon, Edmond Vandercamen, etc. un des fondateurs en 1931 du Journal des
poètes.
En 1933, il fait construire, avenue Nellie Melba, à Anderlecht, la Maison blanche, à l’image des maisons
anciennes de son Brabant. Elle est, depuis 1975,
le siège de la Fondation d’utilité publique Maurice
Carême et devient en 1978 le Musée Maurice Carême.
(c) Burny
En 1914, il écrit ses premiers poèmes. Elève brillant,
il obtient, la même année, une bourse d’études et
entre à l’Ecole normale primaire de Tirlemont. Son
professeur l’encourage à écrire et lui révèle la poésie
française du début du 20ème siècle. A cette époque,
également il découvre les grands poètes de Flandre
dont il sera plus tard le traducteur. Il quitte Wavre
pour s’installer dans la banlieue bruxelloise.
Seule maison d’écrivain en Belgique francophone
à avoir gardé intact le cadre de vie du poète, elle
s’avère en plus de la richesse de sa bibliothèque,
de ses archives, de ses manuscrits, de sa correspondance, un véritable musée d’art tant Maurice
Carême fut lié au monde artistique.
En 1943, il se consacre entièrement à la littérature
et se lie avec Jeannine Burny pour laquelle il écrit
La bien-aimée. Secrétaire du poète jusqu’à la mort
de celui-ci, elle préside à présent la Fondation
Maurice Carême et est conservateur du Musée
Maurice Carême.
Les années 1950-1951 sont marquées pour Maurice Carême par une nouvelle remise en question
MAURICE
NICOLAS
NICOLAS
†
GAUTHIER
CARÊME
GAUTHIER
MERCREDIDULIVRE
Présentation le 4 avril 2012 à 9h30
> L’AUTEUR...
Il séjourne les étés de 1954 à 1970 à l’abbaye d’Orval.
Il y approfondit la lecture des grands mystiques, des
philosophes, des sages de l’Inde et se penche sur le
Zen. Il reprend les œuvres de Rabindranath Tagore et
de Teilhard de Chardin. Une période d’intense créativité s’ouvre à lui, doublée d’une patiente mise au point
de l’œuvre qui ne s’interrompra qu’avec la mort.
Maurice Carême est un des plus grands poètes de
langue française de sa génération. Sa renommée est
internationale. Son œuvre est traduite jusqu’en Chine,
au Japon, au Vietnam, en Tunisie, en Ouzbékistan, et
quasi dans toutes les langues européennes, voire en
tatare et en tchouvache.
Le plus extraordinaire réside sans doute aucun dans
ses rapports avec le monde musical. Trois cent dixsept compositeurs et chansonniers ont mis en musique à ce jour quelques deux mille sept cent quarante-quatre textes. Des disques sont consacrés à
ces œuvres musicales. Des concerts sont organisés.
Peu de poètes français ont une telle musicalité. Un de
ses musiciens, le Français, Henri Sauguet, déclarait
déjà en 1977 que « Maurice Carême était et serait le
poète le plus mis en musique qui vivrait jamais. Cela ne
se reproduira pas une seconde fois », insistait-il. Parmi
ses compositeurs des noms illustres : Darius Milhaud, Carl Orff, Francis Poulenc et combien de noms
en Belgique!
Son œuvre abondante comprend quelque quatrevingts recueils de poèmes, contes, romans, légende
(c) Burny
de son art. Il tente d’allier la simplicité complexe de
ses vers à la magie de l’image. « Ymagier », comme on
l’a dénommé dès les années 1930, il va opérer cette
véritable alchimie poétique grâce à des images dont
l’adéquation au texte sera telle qu’on ne verra plus de
celui-ci que la nudité transparente.
dramatique, essais, traductions de poèmes néerlandais de Belgique. Sa poésie touche un vaste
public et lui a valu de nombreux prix littéraires en
Belgique et à l’étranger : Prix Victor Rossel (1948),
Prix de l’Académie française (1949 et 1954), Prix
international Syracuse (1950), Médaille de Sienne
(1956), Prix du Président de la République française
(1961), Prix de la Province de Brabant (1964), Grand
Prix International de poésie en France (1968), Prix
Européen en Italie (1976) etc. Le 9 mai 1972, il est
nommé Prince en poésie à Paris, succédant à Paul
Fort, Jules Supervielle et Saint-John Perse.
Un colloque consacré à son œuvre et réunissant
des personnalités littéraires, artistiques et universitaires de Belgique, de Bulgarie, de l’Equateur,
de France, de Hongrie, du Japon, de Pologne, de
Roumanie, s’est tenu à Bruxelles, en novembre
1985, sous l’égide de la Commission française de
la Culture de l’Agglomération de Bruxelles et de la
Fondation Maurice Carême.
Il meurt à Anderlecht-Bruxelles le 13 janvier 1978,
laissant onze œuvres inédites.

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