La fabrication de l`information Par Florence Aubenas et Miguel

Exposé La fabrication de l’information
La fabrication de l’information
Par Florence Aubenas et Miguel Benasayag
Pourquoi et comment les médias se présentent comme une représentation subjective de
l’information donnée et orientée par le journaliste.
La notion de couverture médiatique est bien plus importante que l’info en elle-même. La
société a besoin de film, de réalité du média, de sensation.
Comment choisit-on l’information ? Comment détermine t-on les informations à montrer ?
Quelles sont les normes ?
I.
La hiérarchie de l’info
Les journalistes voient les choses et les rapportent. Le journaliste choisit de façon subjective
ce qu’il va montrer dans les médias. Ainsi l’information que l’on nous montre est choisie par
les journalistes eux-mêmes.
Il y a une hiérarchie de l’information.
• La loi de proximité :
Le lieu où se passe l’information et le lieu de rédaction du journal sont déterminants.
En fonction de la proximité du fait, l’information prend de l’importance.
Les pays développés constituent une information plus importante que les pays moins
développés.
è Subjectivité de l’information en fonction du journaliste et du lieu où se déroule
l’information.
• La loi des W : Why When Where Who ?
On adapte l’information à notre façon de raisonner, cela rentre dans des normes.
Le fait en lui-même ne doit pas être aboli ou modifié pour être assimilable par nous même.
Aujourd’hui l’information est subjective car on doit la transformer, adoucir certains propos
pour préserver les grands équilibres de la démocratie.
Ex : Le journaliste doit renseigner de façon objective les propos de partis extrémistes mais
doit rendre de façon plus adoucie l’information.
II.
Une information qui doit s’inclure dans une norme.
L’information de surface a fini par prendre toute la place et dévorer l’autre.
Exemple : Hakim, ancien militaire pendant la guerre d’Algérie, il a publié un livre en France.
A son retour en Algérie, Hakim est victime d’un accident d’hélicoptère.
Les journalistes français se rendent en Algérie et découvrent que Hakim n’était qu’un
personnage fictif.
La communication
CE2OO7
22/11/2004
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Exposé La fabrication de l’information
Le problème de l’échantillonnage et de la subjectivité :
Dans un échantillon, on sacrifie l’exhaustivité, pour accéder plus facilement à la vérité.
La subjectivité est le fruit d’un principe de cause à effet qui ne peut s’appliquer à
l’information.
Les informations doivent rentrer dans un schéma prédéfini.
- rapport conflictuel entre le réel et les grilles de compréhension car elles ne
s’appliquent pas toujours à l’information. Exemple de la guerre au Rouanda, la presse
n’a pas réussi à encadrer cet évènement, on y applique donc l’étiquette folie car il n’y
a pas de grille de compréhension lui correspondant.
- L’étiquette folie.
III.
La réalité de l’information
Trop de réalité tue la réalité
è Quand on donne trop d’informations sur un fait, cela en diminue la crédibilité initiale, cela
sur dimensionne l’information initiale.
Exemple : les problèmes de banlieue et des « cités » :
A force de voir des reportages sur le même sujet pendant des mois, l’information se
transforme en voyeurisme.
Tout ce qui est vu ou entendu devient suspect.
Fétichisation de la nouveauté.
En politique, en général la pensée de masse ne s’intéresse pas à la politique de façon
approfondie.
Aujourd’hui la presse est manipulée et manipule.
Exemple de la guerre du Golf ou de la guerre en Irak.
Une censure se fait des 2 côtés, l’information devient subjective par rapport aux militaires,
aux politiciens. Ainsi les journalistes sont véritables acteurs d’un show.
L’information a changé, il existe dorénavant des experts en décryptage qui s’assurent que
l’information est vraie.
Les médias nous montrent les choses partiellement ou de façon exagérée.
Tout est façonné pour être montré. On choisit les images pour pouvoir mettre le public sur un
rail différent de la réalité.
Le bidonnage des reportages : Les médias trichent pour faire voir et non plus pour nous faire
croire. Ils trichent sur le visuel et non sur la pensée.
• Un besoin de transparence
La seule idéologie qui ne peut être trahie, la transparence est un peu devenu une AOC.
Cette transparence ne satisfait plus le public car finalement elle crée des zones d’ombre, le
public imagine qu’il y a des choses cachées.
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Il faut donc comprendre le monde et sa représentation auquel nous sommes tous devenus
extérieurs. Le journaliste doit rendre compte d’un monde multiple à des individus multiples.
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