no comment - SOS La Vie

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no comment - SOS La Vie
NO COMMENT
(Sans commentaires !)
« Nous voulons détruire la civilisation judéo-chrétienne. Pour la détruire, nous devons
détruite la famille. Pour détruire la famille nous devons l’attaquer dans son maillon le plus
faible : l’enfant qui n’est pas encore né. Donc nous sommes pour l’avortement. » (Propos
recueillis par le Professeur Jérôme LEJEUNE en Mars 1973 à l’Abbaye de Royaumont d’une femme
qui n’a pas voulu décliner ni son nom, ni son appartenance où s’étaient rassemblés tous les ténors de
l’avortement.)
Le véritable objectif de la loi VEIL votée le 17 janvier 1975, relative à l’avortement, nous
le trouvons dans la déclaration de Simone VEIL elle–même au Times du 3 mars 1975.
« En modifiant la loi, vous pouvez changer fondamentalement les comportements humains
(…) Ceci me fascine (…) et par le biais d’une loi légalisant l’avortement, vous changez, de
façon fondamentale, la position elle–même de la femme et de l’enfant dans la société. »
Voilà qui est clair !
Le Docteur Pierre SIMON : ancien grand maître de la Grande Loge de France sur France
Culture, le 8 octobre 2007, affirmait : « Depuis 40 ans le combat que nous menons a été le
même : contraception, libération des comportements sexuels, avortement, homosexualité
et euthanasie. Pour cela nous avons pu nous inspirer des méthodes de communication
américaine et la presse féminine était à nos côtés. Nous avions aussi besoin d‘une grande
fraternelle parlementaire souhaitant arracher l’homme à l’obscurantisme multi-séculaire et
le faire descendre du ciel sur la terre. »
Jacques ATTALI écrivait déjà en 1981 : « L’euthanasie deviendra un instrument essentiel
de gouvernement. » Dans son livre : « Brève histoire de l’avenir » le même personnage
évoque l’imminence d’une apparition d’une « post-humanité » avec l’avènement de
« transhumains ». Selon lui, « les hommes se vendront comme des machines. »
« Le Saint-Siège, pour sa part, ne se lassera pas de réaffirmer ces principes et ces droits
fondés sur ce qui est permanent et essentiel à la personne humaine. C’est un service que
l’Église désire rendre à la véritable dignité de l’homme, créé à l’image de Dieu. Et partant
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précisément de ces considérations, je ne peux pas ne pas déplorer une fois encore, les
attaques continuelles perpétrées, sur tous les continents, contre la vie humaine. Je
voudrais rappeler, avec tant de chercheurs et de scientifiques, que les nouvelles frontières
de la bioéthique n’imposent pas un choix entre la science et la morale, mais qu’elles exigent
plutôt un usage moral de la science. D’autre part, rappelant l’appel du Pape Jean-Paul II à
l’occasion du Grand Jubilé de l’an 2.000, je me réjouis que le 18 décembre dernier,
l’Assemblée générale des Nations Unies ait adopté un résolution appelant les états à
instituer un moratoire sur l’application de la peine de mort et je souhaite que cette
initiative stimule le débat public sur le caractère sacré de la vie humaine. »
(Benoît XVI – Au Corps Diplomatique le 7 Janvier 2008.)
« Le domaine de la vie humaine est un des plus grands champs de mission, peut- être le
premier pays de mission du XXI° siècle. Ceux qui œuvrent dans ce champ de mission
doivent avoir conscience qu’ils sont parmi les premiers promoteurs de l’humanité et des
missionnaires de premier plan. Il ne s’agit pas de condamner qui que ce soit en prenant une
attitude de justiciers ou de pharisiens irréprochables, ni de lutter par la violence, l’injure,
le mépris. Nous ne pouvons qu’être humbles dans notre action et nos paroles. » (Mgr
Raymond BOUCHEX, Archevêque émérite d’Avignon. Dans « La Vie en question » pp. 207-208) - Ed.
Parole et silence – 60 Rue de Rome – 75008 PARIS.)
« Il faut continuer à dire inlassablement, que l’avortement est un mal radical qui s’attaque à
un être humain et à travers lui à l’humanité de l’homme. Ce cri d’alarme ne doit pas être
abandonné sous prétexte qu’il n’est pas accepté. Avec le Pape, l’Église ne cesse de le redire
« à temps et à contretemps ». Il n’y a pas de période où l’annonce de l’Évangile a été facile.
Pas plus d’ailleurs que la défense de la dignité humaine. Il faut se battre. La foi chrétienne
croit que la résurrection est plus forte que la mort. C’est sa pierre de fondation. C’est
aussi le fondement de notre espérance. Les recours spirituels c’est d’abord, notre
conversion personnelle. Être chrétien suppose de se convertir tous les jours. Je m’aperçois
que l’on peut être convaincu de beaucoup de choses quand il s’agit de défendre des
principes, mais quand on est face à la détresse d’un proche, les certitudes sont moins
évidentes. Il y a une cohérence de vie qui s’acquiert dans la prière et la conversion
permanente. Je garde l’espérance. Je ne sais pas si je verrai le résultat de mon vivant.
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Mais quand Moïse s’est mis en route pour la Terre Promise il ne savait pas que la Mer Rouge
allait s’ouvrir. A Dieu, rien n’est impossible. »
(Mgr André VINGT-TROIS Interview publiée dans la Revue Notre Dame- N° 1073. 6 janvier 2005).
Frère Auguste THEROND
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