Ministère de L`Economie et des Finances (MEF) Institut Haïtien de

Transcription

Ministère de L`Economie et des Finances (MEF) Institut Haïtien de
Ministère de L’Economie et des Finances (MEF)
Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique(IHSI)
SYSTEME DE SUIVI DES STATISTIQUES DE L’EMPLOI(SYSSEM)
SEMINAIRE SUR LES MESURES DE STATISTIQUES ET LES FACTEURSDETERMINANTS DE
L’EMPLOI
Devoir de Recherche : Constitution d’une Banque de Données Nationale sur l’Emploi
Préparés par : Felix SOLITAIRE, Agent Administratif à l’ONA
Nixon FRANCOIS, Statisticien attaché à la DSDS(IHSI)
Wiener RIVIERE, Chef du Service des Statistiques à l’OFATMA
Directeur de Recherche : M. Jean Marie BAZILE, Expert en Démographie
Direction des Etudes Post-Graduées de l’UEH, Décembre 2014
Remerciements
Nos tous premiers remerciements vont au Dieu Tout Puissant de nous avoir donné la vie afin de
réaliser ce travail.
Nous tenons ensuite à remercier : Dr Max Rudolph ST ALBIN, IngEdwing MEDOR et Mme
Florence Walmé NAU, respectivement : Directeur Général, Directeur de Contrôle et Chef du
Service de Gestion des Ressources Humaines de l’OFATMA.
M. Emmanuel MENARD, M. Ernst MONPOINT, M. Miclot JEAN BAPTISTE et M. Peters
SARETTE respectivement : Directeur Général, Chef du Service des Ressources Humaines et
Assistants chef du Service de la liquidation de pension de l’ONA.
Mme Danilia M. ALTIDOR, M. Louinel JEAN LOUIS et Mme Johanne M.S BEAUCHAMPS,
respectivement : Directrice Générale, Directeur et Assistant-Directeur de la Direction des
Statistiques Démographiques et Sociales (DSDS) de l’IHSI, qui ont fait choix de nous pour
participer à ce séminaire.
Nos remerciements sont adressés également à :
Nos parents M. et Madame Marc SOLITAIRE et Jean Maurice RIVIERE
Nos épouses, Madame Edwina B. RIVIERE et Madame Joane S. FRANCOIS
Tous les Cadres de l’IHSI qui ont participé à la réalisation de ce séminaire, spécialement : Le
Directeur des Statistiques Economiques de l’IHSI, M. Harry SALOMON
Au Staff de la Direction des Etudes Post-Graduées de l’UEH
Et nous remercions de façon spéciale notre Directeur de Recherche en la personne de M. Jean
Marie BAZILE non seulement pour son dévouement inlassable mais aussi de nous avoir encadré
tout au long de ce séminaire.
Enfin, nos remerciements s’en vont à M. Hérold JEAN PROIX, car son aide nous a été une
perche solide pour la réalisation de ce travail.
SOMMAIRE
Titre
Page
Remerciements
I – Introduction…………………………………………………………………..……………..1
0.1. Contexte……………………………………………………………………...…………….1
0.2. Justification…………………………………………………………………………..…….1
0.3. Objectifs du travail………………………………………………………………………....2
0.3.1 Objectif général…………………………………………………………………………...2
0.4. Objectifs spécifiques……………………………………………………………………….2
0.5. Hypothèses de travail………………………………………………………………………2
0.6. Méthodologie du travail…………………………………………………………………....2
0.7. Difficultés rencontrées………………………………………………………………….….3
0.8. Instrument de collecte……………………………………………………………………...3
0.9. Plan du travail……………………………………………………………………………....3
Chapitre I......................................................................................................................................3
I. Revue de la littérature, Concepts Théoriques et Terminologies………….…………………...3
1.1. Revue de littérature…………………………………..……………....……………………..3
1.2. Concepts théoriques importants………………………………………………………….....5
1.3. Banque de données……………………………………………….………………….....…..5
1.3.1. Banque de données/Définition…………………………...……………………………….5
1.3.2. Base de données personnelle……………………………………………………………...5
1.3.3. Base de données relationnelle…………………………………………………………….6
1.4.1. Système d'information…………………………………………………………………....6
1.4.2. Système de gestion de base des données………………………………………………....6
1.4.3. Langage structure des requêtes…………………………………………………………...7
1.4.4. SQL Server……………………………………………………………………………......7
1.4.5. Table (Classe)…………………………………………………………………………......7
1.4.6. Clé primaire……………………………………………………………………………......7
1.4.7. Clé étrangère……………………………………………………………………………....7
1.4.8. Intégrité référentielle…………………………………………………………………........7
1.5. Langage de Programmation Orienté Objet C#.......................................................................7
1.5.1. Langage c#...........................................................................................................................7
1.5.2 Interface c#...........................................................................................................................8
1.5.3. Héritage………………………………………………………………….………….….….8
1.6. Concepts des Réseaux Informatiques……………..……………………….…………..…....8
1.6.1 Réseau……………………………………………………………………….………….….8
1.6.2. LAN………………………………………………………………………….…………....8
1.6.3. Internet………………………………………………………………………………..…...8
1.6.4. Model OSI………………………………………………………………………………...8
1.6.5. TCP/IP………………………………………………………………………………….…9
1.6.6. Protocole……………………………………………………………………………….….9
1.6.7. Câble UTP………………………………………………………………………….……...9
1.6.8. Connecteur RJ45…………………………………………………………………….….....9
1.6.9. Topologie………………………………………………………………………………......9
1.6.10. Adresses IP………………………………………………………………………….........9
1.6.11. Adresse Mac………………………………………………………………………...…....9
1.6.12. Bande passante……………………………………………………………………...…..10
1.6.13. Architecture client-serveur………………………………………………………......…...9
1.6.14. Serveur…………………………………………………………………………………...9
1.6.15. Client…………………………………………………………………………………....10
1.7. EMPLOI……………………………………………………………………………..…......10
1.7.1. Emploi……………………………………………………………………………..…......10
1.7.2. PEA ……………………………………………………………………………………...10
1.7.3. Occupé ou travailleur ………………………………………………………………..…..10
1.7.4. Chômeur ……………………………………………………………………………..…..10
1.7.5. Sous-emploi ………………………………………………………………………….......10
1.7.6. Sous-emploi visible …………………………………………………………………......11
1.8. En quoi consiste la Banque de données sur l’emploi ?.........................................................11
1.8.1. A quoi cette banque de données va-t-elle servir ?..............................................................11
1.8.2. Et quelle est la portée temporelle des informations à recueillir ?.......................................11
1.8.3. Comment la construire ?....................................................................................................12
1.8.4. Commentlafaire vivre ?...................................................................................................12
Chapitre II
II. Présentation des institutions…………………………………………………………………12
2.1. Aperçu historique…………………………………………………………………..……….12
2.1.1. Mission de l’institution…………………………………………………………………...13
2.1.2.Les catégories sociales visées par ce régime d’assurance………………………………...13
2.2. Présentation de l'ONA et son historicité………………………………………………........13
2.3. Présentation du contenu de la banque de données sur l’emploi…………………………….13
Chapitre III………………………………………………………………………………………14
III. Organe responsable de la gestion et de l’exécution de la Banque de données
sur l’emploi………………………………………………………………………………….…..14
VI – Conclusion et Recommandations……………………………………..................................15
V. Bibliographie……………………………………………………………………………...…..15
IV. Annexe………………………………………………………………………………….……16
1
I - Introduction
0.1. Contexte
La question du développement d’Haïti a toujours été, et pour cause, la préoccupation majeure des
économistes et des responsables haïtiens. Ainsi, Le Ministère de l’Economie et des Finances
(MEF) via l’équipe de l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique (IHSI) a ressenti la
nécessité de mettre en place un système informatisé de gestion de l’information sur les
statistiques de l’emploi qu’il détiendra à l’avenir. En vue de participer pleinement à la
réalisation de cet objectif, un séminaire de formation sur les mesures statistiques et les
déterminants de l’emploi a été organisé au profit de tous les cadres des Institutions publiques et
privéesconcernées par les statistiques de l’emploi au local de la Direction des Etudes PostGraduées de l’UEH pour la période allant du 8 au 19 Décembre 2014.
C’est dans cette perspective qu’il nous a été demandé de concevoir et de procéder à
laconstitution de cette banque de données nationalesur l’emploi qui sera mise à la disposition des
utilisateurs potentiels pour la prise de décision.
0.2. Justification
Quelque soit le niveau de développement d’un pays, il faut signaler qu’à côté de l’éducation, de
l’environnement et l’état de droit, la question de l’emploi reste et demeure un sujet de
préoccupationpour tous ceux et celles qui l’utilisent à des fins de décision.Car le niveau de
l'emploi dans un pays est un indicateur de performance économique et de bien-être relatif de la
population. Cependant, en Haïti, compte tenu des difficultés rencontrées dans la collecte des
statistiques sur l’emploi, on n’arrive pas jusqu’à présent à cerner cette dimension à la manière
qu’il faut. En vue d'aplanir les difficultésprécitées notamment avec l’affaiblissement des
structures statistiques des différentes institutions tant privées que publiques, au cours des deux
dernières décennies, et de garantir le succès de ce système d'information sur l'emploi, on a mis
sur pied au cours de l’année 2013, un projet relatif au système de suivi conjoncturel et structurel
de l´emploi, - ou, Système de Suivi des Statistiques de l´Emploi (SYSSEM) dont l’une de ses
préoccupation est de contribuer au renforcement des capacités techniques des organismes
membres du SYSSEM sur la base de séminaires de formation organisés sous l´égide de l´IHSI et
permettre une meilleure appropriation du SYSSEM par les institutions publiques et privées les
plus concernées par la question de l’emploi.C’est dans cette optique qu’a eu lieu l’organisation
de l’atelier d’information, de formation et de sensibilisation sur l’élaboration des statistiques de
l’emploi et de ses corolaires, réalisé en date du 14 au 15 Novembre 2103. Il faut signaler
également que dans le cadre de ce dit projet plusieurs réunions ont eu lieu entre les cadres de
certaines Institutions publiques qui sont impliquées dans la question de l’emploi et ceux de
l’IHSI. L’objectif du projet c’était de connaitre leur offre d’emploi en fonction du type de service
fournitout en faisant un état des lieux du système en vigueur afin de faire ressortir les points forts
et les points faibles(s’il y a lieu), pour apporter des solutions qu’il faut face aux
problèmesrépertoriés. En fait, on voulait savoir de manière exhaustif et fiable : des gens qui ont
un emploi ; leur sexe et leur groupe d’âge ; la qualité de leur travail ; ceux qui perdent leur
emploi etc. Les discussions se portaient sur les formulaires en usage à ces Institutions jusqu’à la
base de données utilisées. Toutefois, il faut signaler qu’on n’avait même pas écarté la possibilité
de les modifier
2
s’il y a lieu. C’était juste pour répondre à l’attente du projet.Donc, de là, se justifie le choix de
notre thème de recherche qui consiste à la constitution d’une banque de données nationale sur
l’emploi.
Mais, il importe de souligner que la réalisation de ce projet implique un certain nombre dechoix.
Au préalable il convient de définir une démarcheà suivre c'est-à-direune stratégie à mettre en
vigueur en vue de percevoir à priori tous les grands détours de la faisabilité du projet.Qu'est-ceque cette base de données exigera pour son bon fonctionnement ? Quels sont lesrapports qu'elle
entretiendra avec ses partenaires, ses usagers ?
Toutes ces questions posées nous permettent de définir nos objectifs et nos hypothèses de travail
afin d’arriver à une réponse valable du problème.
0.3. Objectifs du travail
0.3.1 Objectif général
Permettre aux utilisateurs d’avoir accès rapide aux informations fiables disponibles sur l’emploi.
0.4. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques poursuivis par ce travail sont les suivants :
1. Procéder à la révision et à l’adaptation des formulaires utilisés au profit des Entreprises.
2. Etablir un protocole d’accord entre l’organe responsable de la gestion de base de données
et les Institutions partenaires
3. Mettre un dispositif facilitant la collecte coordonnée et la circulation des données.
Tenant compte des questions soulevées au niveau de la problématique du sujet, nous nous
appelons à formuler les hypothèses de travail de la manière suivante :
0.5. Hypothèses de travail
•
•
Rendre disponible les données sur les salariés par un fichier individuel, facilement cela
pourrait mieux se faire par une base de données dynamique et partagée sur un réseau
local.
Améliorer et alimenter dans le futur cette banque de données.
0.6. Méthodologie du travail
Une méthodologie est cet ensemble des techniques, méthodes et procédures adoptées en
terminologie pour arriver au but d'une recherche.
L’approche qui sera priorisée prendra en compte les éléments ci-dessous :
Premièrement, nous présenterons l’aspect théorique du travail qui consiste en une revue de
littérature et qui permet de situer le travail par rapport à d’autres qui ont été réalisés
antérieurement sur le sujet. Dans cette partie, nous tacherons
définition de certains concepts relatifs au sujet.
3
également de présenter la
Deuxièmement, il sera pris en compte un aspect empirique qui consiste en l’utilisation d’une
fiche individuelle de données à collecter auprès des institutions partenaires sélectionnées dans
notre travail. Les données, une fois collectées, vont être saisies dans la base pour le traitement et
l’analyse. Dans ce cas, nous ferons usage du logiciel Access. Une dernière partie ou l’on a pris
en compte l’Organe responsable de la gestion et de l’exécution de la Banque de données.
0.7. Difficultés rencontrées
Nous tenons également à signaler que ce travail a été réalisé dans des conditions difficiles car
nous n’avons pas eu assez de temps à notre portée surtout pour avoir toutes les informations
concernant les Entreprises impliquées dans la question Emploi. On n’a fait une délimitation en
choisissant deux(2) institutions spécialisées dans la Sécurité Sociale.
0.8. Instrument de collecte
Comme on l’a précisé précédemment, la collecte des données auprès des Institutions partenaires
a été faite à l’aide d’une fiche individuelle dénommée formulaire de renseignement sur
l’employé et l’employeur incluant un ensemble de questions fermées et portant sur les
caractéristiques socio-économiques du salarié dans l’emploi. Une première partie du
questionnaire portant sur les informations personnelles de ce dernier et une deuxième se réfère
aux informations relatives sur l’emploi et la dernière partie ne concerne que les informations
générales de l’institution.(voir en annexe).
0.9. Plan du travail
Dans ce travail de recherche, on a mis en évidenceles différentes parties suivantes : Une
introduction dans laquelle nous justifions le choix du sujet tout en faisons ressortir également le
contexte, ensuite nous présentons la problématique au tour du sujet, les hypothèses ainsi que les
objectifs poursuivis dans le cadre du travail. Un premier chapitre dans lequel nous présentonsle
cadre théorique et conceptuel et une revue de littérature autour du sujet, un second qui présente
les Organismes en Sécurité Sociale qui font l’objet de notre travail,un dernier chapitre dans
lequel on a retracé l’Organe Responsable de la gestion et de l’exécution de la banque de données.
Enfin, le travail se termine par une conclusion et des recommandations.
Chapitre I
I.Revue de la littérature, Concepts Théoriques et Terminologies
1.1. Revue de littérature
Présentation de la réalisation d’une base de données économique et sociale en France. Un cas
presque similaire à Haïti. Cela va nous permettre de mieux éclairer notre étude.
Une nouvelle opportunité de mission pour les professionnels du chiffre ?
Afin de conjuguer les besoins d'informations des différentes parties prenantes et l'accroissement
des activités humaines, plusieurs notions de développement durable ont vu le jour.
4
Celle communément admise a été introduite par le rapport de Brundtland en 1987 : « il s'agit
d'un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Après une décennie d'application de la
loi NRE du 15 mai 2001, la norme ISO 26 000 a été publiée le 1er novembre 2010. Elle substitue
à la notion de « développement durable » celle de responsabilité sociétale des entreprises, dite
RSE, et permet d'apporter des éléments de réponse aux besoins des diverses parties prenantes de
nos sociétés contemporaines.
Dans la continuité des différentes conférences internationales et obligations européennes, la
France a accru, depuis une dizaine d'années, le nombre et la portée des textes législatifs et
réglementaires ayant pour thèmes l'environnement et le développement durable.
Dans la lignée de ces textes, le législateur a introduit une nouvelle obligation à la charge des
entreprises. Conscient de la complexité de la mise en place d'une telle base, le législateur a prévu
un échelonnement dans le temps de l'obligation. En effet, les entreprises employant moins de 300
salariés disposeront d'une année supplémentaire pour répondre favorablement à cette obligation.
Une application échelonnée de la mise en place de la base de données
A ce stade, il est important de préciser que les sociétés employant plus de 300 salariés doivent
mettre en place la base de données économique et sociale à partir du 14 juin 2014 et à compter
du 14 juin 2015 pour les entreprises de moins de 300 salariés.
Par ailleurs, le décret précise clairement que les informations transmises de manière récurrente
au comité d'entreprise, devront être contenues dans cette base et devront être mises à disposition
des membres du comité d'entreprise au plus tard le 31 décembre 2016.
Date butoir de mise en place de la base
de données
•
•
•
•
•
•
•
Nombre de salariés>
14 juin 2014
300
50<Nombre de salariés<
14 juin 2015
300
Quelles informations doivent être incluses dans cette base de données ?
De la même manière que le décret du 24 avril 2012, le législateur a prévu la liste des
informations qui devront être rassemblées selon 8 thématiques diverses :
Investissements
Fondspropres, endettements et impôts
Rémunérations des salariés et dirigeants
Activitéssociales et culturelles
Rémunérations des financeurs
Flux financiers à destination de l'entreprise
Sous-Traitance
Une redondance des informations avec les informations à mettre dans le rapport de gestion ?
Sans peine, on constate que certaines informations sont clairement redondantes avec les
informations à mentionner dans le rapport de gestion pour les entreprises ayant un CA > 100
millions d'euros et employant plus de 500 salariés. Donc, le décret du 27/12/13 a mis en évidence
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les infos au sujet de la base de données alors que l’autre décret c’est-à dire celui du 24 Avril
2012 a tenu compte des infos concernant le rapport de gestion.
Les informations porteront sur quelle année ?
Les informations devant figurer dans la base porteront naturellement sur l'année en cours mais
également sur les deux années précédentes et les trois prochaines années ! A défaut de prévoir
des données fiables, il sera nécessaire de définir des « tendances ».
Donc, pour la mise en place d’une base de données économique et sociale en France, on a eu des
échéanciers de travail. On dirait qu’il y a une très bonne planification à ce sujet. On a mentionné
quels types d’informations qui devraient être incluse dans la base mais également on a même
arrivé à donner des dates butoirs pour que cette réalisation se fasse. Enfin, il faut dire que l’on
accordé une très grande importance aux textes de lois élaborés par les législateurs.Car on ne les a
pas mis de côté comme on l’a fait souvent pour les pays développés. La réalisation de cette base
dépend de deux(2) classes d’entreprises : celles employant plus de 300 salariés et celles
employant moins de 300.
Au Cameroun, malgré le nombre important d’institutions qui mènent des activités en rapport
avec la migration, on observe des lacunes tant au niveau organisationnel qu’au niveau de la
production et de l’utilisation des informations statistiques. Voila quelques-unes des mesures qui
ont été prises en vue d’améliorer la situation. Créer une plate-forme de partage de données
regroupant tous les producteurs d’informations sur la migration. Développer et mettre en place
un mécanisme de collecte de données sur les transferts de fonds internationaux.
Développer une base de données centrale qui devrait être alimentée et actualisée régulièrement à
travers un Système d’Information sur les Migrations (SIM) qui constitue le réseau de collecte et
de partage des informations (ACP Observatoire 2013).
1.2. Concepts théoriques importants
Afin de mieux cerner notre sujet, nous présenterons quelques concepts clés qui sont utilisés dans
le devoir. Il s’agit de banque de données et de ses corolaires sans oublier également les concepts
de l’emploi.
1.3. Banque de Données
1.3.1. Banque de données/Définition
Elle est un ensemble de données modélisant les objets d'une partie du monde réel et servant de
support à une application informatique. Pour mériter le terme de base de données les données
doivent être interrogeables selon n'importe quel critère, il doit être aussi possible de retrouver
leur structure.
1.3.2. Base de données personnelle
Elle est qualifiée de personnelle lorsque on retrouve essentiellement un schéma où l'unique
concepteur est le développeur, le fournisseur et l'analyste des données.
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Fig. 1. Schéma illustratif d'une base des données personnelles.
1.3.3. Base de données relationnelle
L'adjectif relationnel ne fait pas référence ici aux relations entre les tables mais aux tables ellesmêmes. Elle est mise en œuvre au moyen d'un Système de Gestion de Bases de Données
Relationnelles (SGBDR). Le concept permet de stocker et d'organiser une grande quantité
d'information. Les SGBD permettent de naviguer dans ces données et d'extraire (ou de mettre à
jour) les informations voulues au moyen d'une requête.
1.4.1. Système d'information
Il représente l'ensemble des ressources d'une organisation (les hommes, le matériel et les
logiciels) organisées pour collecter, stocker, traiter et diffuser les informations. Le système
d'information coordonne les activités grâce à l'information de l'organisation et lui permet
d'atteindre ses objectifs. Il est le véhicule de la communication dans l'organisation.
1.4.2. Système de gestion de base des données
Il peut être perçu comme un ensemble de logiciels systèmes permettant aux utilisateurs d'insérer,
de modifier et de rechercher efficacement des données spécifiques dans une grande masse
d'informations (pouvant atteindre quelques milliards d'octets). Le SGBD rend transparent le
partage, à le voir, il donne l'illusion à chaque utilisateur qu'il est le seul à travailler avec les
données.
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1.4.3 Langage structure des requêtes
Il est cette flexibilité et ce contrôle accrus des performances laissant aux administrateurs de bases
de données davantage de liberté pour mettre en valeur leurs compétences technologiques et leur
expérience en matière de bases de données en adoptant une approche unifiée de la gestion des
systèmes de bases de données, axée sur la gestion du code, de la conception et des composants
de stockage.)
1.4.4. SQL Server
Elle est une architecture qui impose, que ce soit les opérateurs en amont, les managers en aval ou
le service informatique, que ces utilisateurs passent par Internet, ce qui implique un nombre
grandissant d'informations qui circulent entre le serveur web de l'entreprise et le serveur base de
données. Il n'a ni de formulaires ni d'états mais son interfaçage graphique est laissé aux
ordinateurs clients.
1.4.5. Table (Classe)
Il est le concept global d'information et se compose d'un ensemble d'informations élémentaires,
appelées attributs.
1.4.6. Clé primaire
Il est l'attribut particulier, qui permet de repérer de façon unique chaque objet.
1.4.7. Clé étrangère
Il est l'attribut qui doit apparaître comme clé primaire dans une autre relation. Elle permet donc
de lier deux tables entre elles.
1.4.8. Intégrité référentielle
Il définit les liens obligatoires entre relations. Ce sont des contraintes très fortes qui
conditionnent le succès des opérations de mises à jour.
1.5. Langage de Programmation orienté Objet c#
1.5.1.Langagec#
Il est reconnu comme un langage récent. Il a été disponible en versions beta, successives depuis
l'année 2000 avant d'être officiellement disponible en février 2002 en même temps que la plateforme .NET 1.0 de Microsoft à laquelle il est lié. Celui-ci rend disponible aux programmes qui
s'exécutent en son sein, un ensemble très important de classes.
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1.5.2. Interface c#
Il est l'ensemble de prototypes de méthodes ou de propriétés qui forme un contrat. Une classe qui
décide d'implémenter une interface s'engage à fournir une implémentation de toutes les méthodes
définies dans l'interface. C'est le compilateur qui vérifie cette implémentation.
1.5.3. Héritage
Il est le fait de "personnaliser" une classe existante pour qu'elle satisfasse à nos besoins.
L'héritage permet donc de redéfinir dans la classe fille des méthodes/propriétés de même nom
dans la classe mère. C'est ce qui permet d'adapter la classe fille à ses propres besoins. La
redéfinition de méthodes et propriétés est le principal intérêt de l'héritage)
1.6. Concepts des Réseaux Informatiques
1.6.1. Réseau
Il est un système complexe d'objets ou de personnes interconnectés. Les réseaux sont partout
autour de nous et même à l'intérieur de nous (notre système nerveux et notre système cardiovasculaire sont des réseaux). Cette interconnexion a pour objectif l'échange des ressources qu'une
seule unité du réseau ne peut pas posséder à elle seule.
Il est (Network en Anglais) un ensemble d'ordinateurs et périphériques interconnectés. Il permet
de faire circuler des données informatiques et ainsi d'échanger du texte, des images, de la vidéo
ou du son entre chaque équipement selon des règles et protocoles bien définis.
1.6.2. LAN
Elle est la forme la plus simple des réseaux informatiques. C'est un ensemble d'ordinateurs situés
dans un même lieu et connecté à un réseau.
1.6.3. Internet
Elle est cette collection de réseaux et d'ordinateur à l'échelle de la planète, capable de partager
des informations, ou au moins du courrier électronique, et qui dialoguent à l'aide de protocoles
communs.
1.6.4.Model OSI
Il est le modèle de référence qui comporte sept couches numérotées, chacune illustrant une
fonction réseau bien précise. Cette répartition des fonctions réseau est appelée organisation en
couches.il est appelé modèle OSI à sept couches notamment la Couche Physique, Couche Lien
de données, Couche Réseau, Couche Transport, Couche Session, Couche Présentation et Couche
Application.
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1.6.5. TCP/IP
Il semble plus simple que modèle OSI, car il comporte moins de couches (4). Les protocoles
TCP/IP constituent la norme sur laquelle s'est développé Internet. Aussi, le modèle TCP/IP a-t-il
bâti sa réputation sur ses protocoles.
1.6.6. Protocole
Il est l'ensemble des règles régissant l'émission et la réception des données sur un réseau. Par
exemple, lorsqu'un client se connecte à un serveur, s'établit ensuite un dialogue entre eux.
1.6.7. Câble UTP
Il est non blindé et défini dans la norme 10 base T, ce type de câbles est utilisé pour du câblage
dit universel mais aussi pour les réseaux token ring (anneau à jeton) ou étoile. C'est une solution
économique mais limitée.
1.6.8. Connecteur RJ45
Il est le composant passif de réseau, car il sert uniquement de chemin de connexion entre les
quatre paires torsadées du câble torsadé de catégorie 5 ou 6 et les broches de la prise RJ-45. Il
s'agit plutôt d'un composant et non d'un équipement, car il fournit uniquement un chemin
conducteur pour les bits.
1.6.9. Topologie
Elle n'est rien d'autres que la disposition d'un réseau. Elle peut faire référence à la couche
physique ou à la couche logique du réseau. Les topologies physiques peuvent être la manière
d'utiliser le medium de connexion, tels que les cartes réseaux et types de câblage, alors que les
topologies logiques sont essentiellement le « code de la route » des réseaux, c'est donc du
logiciel.
1.6.10. Adresses IP
Elles identifient les unités d'un réseau, ainsi que le réseau auquel elles sont connectées. Une
adresse IP est donc constituée de deux parties : la partie réseau et la partie hôte. Le numéro de
réseau d'une adresse IP identifie le réseau auquel une unité est connectée, alors que la portion
hôte d'une adresse IP pointe vers une unité spécifique de ce réseau
1.6.11. Adresse Mac
Elle est l'adresse physique qui se trouve sur la carte réseau de chaque ordinateur, à une façon
unique de l'identifier. Tout ordinateur, qu'il soit relié à un réseau ou non, possède une adresse
physique. On ne peut trouver deux adresses physiques identiques.
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1.6.12. Bande passante
Elle est souvent synonyme de capacité, c'est-à-dire la quantité de données pouvant être
transportées d'un point à un autre en un temps donné (Généralement une seconde). Elle s'exprime
généralement en bits (de données) par seconde (bits/s).
1.6.13. Architecture client serveur
Il préconise que les serveurs ont une fonction particulière : ils doivent envoyer des informations
pertinentes aux clients qui en réclament. Comme un serveur ne convient pas d'un rendez-vous
avec le client, il doit rester attentif en permanence pour ne pas risquer de rater une question. Pour
ce faire, on y installe des « daemons », petits programmes qui tournent en tâche de fond et qui
écoutent continuellement sur un numéro de port donné.
1.6.14. Serveur : une machine généralement très puissante en termes de capacités d'entrée-sortie,
qui fournit des services aux autres machines du réseau. Ces services sont des programmes
fournissant des données telles que l'heure, les fichiers, la connexion avec d'autres machines,
l'accès aux ressources telles que les imprimantes, ...
1.6.15. Client : une machine faisant partie du réseau et profitant des services du serveur.
Donc, on a retracé les différents concepts utilisés dans une banque de données. Il reste
maintenant qu’à aborder les deux(2) concepts à la fois c’est-à-dire la banque de données dans la
question de l’emploi. Mais avant tout, il serait important de mettre en relief le Concept de
l’emploi c’est-à-dire les différents thèmes attribués à ce concept.
1.7. Concept Emploi
Dans notre travail, on va prendre en compte : Emploi, PEA, Occupé ou Travailleur, Chômeur,
Sous-emploi, Sous-emploi visible et Sous-emploi invisible.
1.7.1. Emploi : D’une manière générale, le phénomène de l’emploi concerne l’absorption de la
force de travail par les structures productives. De manière plus spécifique, ce terme désigne
l’incorporation effective de la PEA dans la production de biens et services s’opposant par
conséquent à la notion de chômage.
1.7.2. PEA : Population économiquement active, est l’ensemble de personnes disponibles pour la
production des biens et services économiques.
1.7.3. Occupé ou travailleur : Personne disposant un emploi.
1.7.4. Chômeur : Personne qui ne travaille pas et cherche activement un emploi.
1.7.5. Sous-emploi : l’idée de sous-emploi est liée à la notion de chômage déguisé introduite
dans les analyses des économies développés durant la crise des années trente, mais en diffère
dans sa signification. Il y a le sous-emploi visible et le sous-emploi invisible.
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1.7.6.Sous-emploi visible : il concerne les personnes qui, pendant la période de référence,
travaillant moins que le temps « normal » de travail et qui désire travailler davantage.
1.7.7.Sous-emploi invisible : il concerne les personnes qui disposent d’un emploi d’un emploi et
ont au moins l’une des caractéristiques suivantes : faible revenu ; faible productivité ; occupation
au-dessous des qualifications.
Mais maintenant abordons la question fondamentale à savoir :
1.8. En quoi consiste la Banque de données sur l’emploi ?
Il faut dire que c’est un centre informatisé d’informations quantitatives et qualitatives portant sur
les aspects divers de la question de l’emploi, et visant à étudier les facteurs démographiques,
économiques, environnementaux, sociaux, culturels, institutionnels et légaux qui influent sur la
situation et l’évolution de l’offre et de la demande de main d’œuvre. Cette banque de données
devra être conçue de manière à permettre à ses usagers d’y accéder par internet.
1.8.1. A quoi cette banque de données va-t-elle servir ?
De nos jours, les différents opérateurs et partenaires publics et privés sont de plus en plus
conscients de la nécessité de disposer d’éléments d’appréciation susceptibles de faciliter, tant la
définition des choix stratégiques nationaux, que la formulation et l’évaluation des politiques
d’emploi et de ressources humaines. Pour disposer d’éléments pertinents permettant d’orienter
l’action publique en matière de politique économique, ainsi que dans le suivi et l’évaluation des
programmes et projets, les instances de décision se doivent de pourvoir :
a) Apprécier les caractéristiques et les niveaux de l’emploi ;
b) Evaluer les conditions techniques, matérielles et institutionnelles dans lesquelles cette
absorption de main-d’œuvre s’opère dans l’économie ;
c) Suivre l’évolution de l’emploi à travers le temps ;
d) Identifier les facteurs déterminants de l’offre et de la demande de main-d’œuvre ;
e) Mesurer les potentialités, opportunités et avantages comparatifs de notre pays, ainsi que
nos priorité, contraintes et blocages en matière d’emploi ;
f) Comprendre l’incidence de la conjoncture et des politiques suivies par les décideurs
publics et /ou par les opérateurs économiques, sur le niveau et la structure de l’emploi.
C’est de cet ordre de préoccupations que doit logiquement découler le genre de données
nécessaires à une évaluation rationnelle de la situation de l’emploi.
1.8.2.Et quelle est la portée temporelle des informations à recueillir ?
La banque de données doit viser à construire des séries chronologiques. En conséquences les
données porteront à la fois sur les tendances passées, la situation actuelle et les perspectives.
Mais n’est-il pas important de montrer comment construire cette banque de données et comment
la faire vivre ?
12
1.8.3Comment la construire ?
La base offre une vision historique sur 6 ans : elle comprend des informations portant sur l'année
en cours, sur les deux années précédentes et sur les trois années suivantes. Attention de ne pas
vider cette base de son intérêt en se contentant de prévisionnels littéraires et non chiffrés !
Le contenu de la base est fait d’indicateurs chiffrés tant sociaux qu’économiques et financiers
ordonnés en plusieurs parties, divisées en sous parties puis en indicateurs. Mais ces derniers
méritent le plus souvent une ventilation plus précise. Nous pensons que cette base a pour
vocation de remplacer l’ensemble des informations et rapports périodiques.
1.8.4.Comment la faire vivre ?
La base de données doit être « régulièrement mise à jour, au moins dans le respect des
périodicités prévues » par le Code du travail. De plus, cette base pourrait être sur papier ou
informatique et il faut dire qu’il revient à l’Organe de Gestion à savoir SYSSEM de définir le
mode d’accès, de consultation, d’utilisation et d’avertissement de mise à jour.
Vos experts comptables et sociaux sont des partenaires privilégiés pour faire des propositions
d’amélioration des indicateurs pertinents. Son contenu enrichi et ses modes d’accès facilités
pourront être sécurisés dans un accord entre les différentes entités.
Chapitre II
. II. Présentation des institutions
Notre mission c’était de constituer une banque de données nationale sur l’emploi, mais réaliser
ce travail nous demande du temps nécessaire afin de disposer toutes les informations concernant
les institutions impliquées sur la question de l’emploi en Haïti. Pour résoudre ce problème, on a
procéder à une délimitation du travail. Le travail que nous allons mener va particulièrement et
spécifiquement reposer sur deux (2) institutions spécialisées dans le domaine de la Sécurité
Sociale. Il s’agit de l’OFATMA et de l’ONA
2.1. Aperçu historique
L’OFATMA représente l’un des maillons importants du système public de sécurité et de
protection sociale en Haïti composé aussi d’institutions telles que : l’Office National
d’Assurance Vieillesse (ONA), l’Institut du Bien-être Social (IBESR), la Secrétairerie d’Etat à
l’Intégration des Personnes Handicapées, la Caisse d’Assistance Sociale (CAS). Comme toutes
ces autres institutions, elle relève du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST). Il
faut ajouter à cette chaîne, ‘’l’auto-assurance’’ relevant du Ministère des Finances qui
maintenant gérée par l’OFATMA.
La Politique Publique de Sécurité et de Protection Sociale institutionnalisée qui a donné
naissance à l’OFATMA, a vu le jour sous le gouvernement d’Estimé avec la loi du 10 Octobre
1949 qui a créé l’IDASH (Institut des Assurances sociales d’Haïti). Ce régime d’assurance
obligatoire, dès l’origine, vise à couvrir pour les travailleurs et employés, les risques suivants :
Accidents du travail, Maladie et Maternité. L’IDASH est devenu plus tard OFATMA (Office
d’assurance Accidents du Travail, Maladie et Maternité) en vertu de la loi du 28 août 1967 qui a
également créé l’ONA (Office National d’Assurance Vieillesse), sous le gouvernement de
François Duvalier. Il est à noter que son siège social se trouve à Cité Militaire, Chancerelles. De
plus, elle compte actuellement quatorze (14) bureaux régionaux.
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2.1.1. Mission de l’institution
La mission de l’OFATMA est donc ainsi définie : gérer le régime d’assurance Accidents du
travail, Maladie et Maternité.
Aujourd’hui a part de cette mission précitée, elle est le gestionnaire non seulement d’une
structure d’assurance dénommé Carte rose ou Konbit solidarité mais aussi des agents de la
fonction publique qui étaient entre les mains de Groupe Santé Plus comme on a l’a signalé tantôt.
2.1.2.Les catégories sociales visées par ce régime d’Assurance
L’affiliation à l’OFATMA revêt un caractère obligatoire, selon la loi. Le Code du travail (de
Duvalier) fait injonction aux employeurs de pourvoir l’assurance à toutes les catégories de
travailleurs, intellectuels ou manuels, agriculteurs, etc…. L’article 25 désigne de façon précise
les groupes devant bénéficier de cette assurance. Il s’agit : ‘‘-des fonctionnaires de l’État et des
administrations contrôlées par l’État (commerces, banques, etc…) ;
-des employés, travailleurs, journaliers des entreprises agricoles, industrielles et commerciales et,
en général, tout travailleur manuel ou intellectuel qui prête, moyennant une rétribution, ses
services à un employeur en vertu d’un contrat de travail formel ou tacite.
-des professeurs et surveillants des établissements d’enseignement privé
-du personnel domestique rémunéré en nature ou en espèces.’’
Le secteur agricole, fondamental dans l’économie du pays jusqu’ici n’est pas touché, alors que
l’intégration du secteur informel dans ce système d’assurance est envisagée depuis 2001.
L’accent est mis davantage ces jours-ci sur ce secteur informel dans les nouvelles dispositions
prises pour étudier les conditions d’application de l’assurance-maladie.
Mais qu’en est-il de l’ONA ?
2.2. Présentation de l'ONA et son historicité
A l’instar de l’OFATMA, l'office National d'Assurance Vieillesse (ONA) est également une
institution du système de sécurité et de protection sociale. Elle relève aussi du Ministère des
Affaires Sociales et du Travail. Cependant, elle est dotée d'une personnalité juridique et d'une
autonomie financière propres. Elle est chargée d'instrumenter la politique sociale de l'Etat haïtien
en matière de prise en charge des risques sociaux de la vieillesse, de l'invalidité et de la
survivance des travailleurs du secteur public et privé. Elle a été créée en novembre 1965, par un
décret de lois du Président François DUVALIER.
De sa création à nos jours, l'Office National d'Assurance Vieillesse compte déjà douze
représentations à travers tout le pays avec un bureau régional par département géographique. Elle
a aussi une représentation dans presque toutes les communes de la zone métropolitaine par des
annexes. Son siège social se trouve sur l'auto route de Delmas en face de Delmas 17.
2.3. Présentation du contenu de la banque de données sur l’emploi
D’abord, il faut signaler qu’il y aura une fiche individuelle de collecte de données qui a été
préparée à cet effet. Comme on l’a signalé tantôt, elle est composée de trois (3) parties. Une
première partie consacrée aux informations personnelles de l’Employé, une deuxième qui
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renseigne sur les informations relatives à l’emploi et la dernière partie présente des informations
Générale sur l’institution. Cependant, compte tenu du fait que cette forme de collecte n’est pas
tout à fait exhaustive, pour réaliser ce travail, elle sera augmentée des variables suivantes :
1. Date d’entrée ou date du premier versement de cotisation
2. Matricule ou code d’identification
3. Restitution
4. Cotisation
5. Pensionné
6. Capitalisation de rente
7. Rente viagère
8. Rentiers décès
9. Rentiers IPP
10. Frais funéraire
11. Arriérés de rente
12. Avance sur rente
13. Nombre de bénéficiaires des prestations
14. Cout des prestations pécuniaires et médicales
15. Prêt sur cotisation
16. Autres variables à considérer sur les statistiques sanitaires
Donc, mis à part du formulaire de renseignement sur l’employé et l’employeur qui sera utilisé,
les variables que nous venons d’élaborer vont faire également partie de notre Banque de
données.
Chapitre III
III. Organe responsable de la gestion et de l’exécution de la Banque de données sur
l’emploi
Notre travail c’était de concevoir et de réaliser une banque de données sur l’emploi. Constituer
ce travail demande d’avoir un organe qui est là pour responsable ou en d’autre pour faire la
gestion et l’exécution de la banque de données. Vu le dispositif qu’on a déjà mis en place
légalement à ce sujet pour coordonner la collecte, le traitement, le stockage, la production,
l’analyse et la diffusion de statistique sur l’emploi. Vu également le parcours qu’a déjà entamé
ce dispositif connu sous le nom de SYSSEM dont le principal objectif est de travailler pour
pouvoir rendre disponible les informations fiables et opportunes en vue de mieux appréhender la
problématique de l’emploi en Haïti. Donc, on en déduire que ce dernier est le véritable
responsable de la gestion et de l’exécution de la banque de données sur l’emploi que nous
venons de construire. Il est là pour la nourrir, la sécuriser (que ce soit la sécurité physique ou
logique) disons pour la faire vivre.
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VI – Conclusion et Recommandations
Ce séminaire sur les mesures statistiques et les facteurs déterminants de l’emploi réalisé du 8 au
19 Décembre 2014 au local de la Direction des Etudes Post-Graduées de l’UEH, nous a permis
de maitriser non seulement les concepts relatifs à la question de l’Emploi mais aussi de prendre
un éventail de connaissances sur ce que représentent le perfectionnement et la maitrise d'outils
informatiques destinés à gérer une banque de données.
Pendant ce séminaire, nous avons eu à surmonter un certain nombre d'obstacles et nous sommes
arrivésà nous imposer en développant la structure de ce que sera la Banque de données national
de l’emploi.
Nous ne venons que de commencer àédifier 1'ossature de cette grosse base qui, à 1'avenir,
drainera une quantitéconsidérable de données que solliciteront nos utilisateurs. Par conséquent
toutes les grandes attentes seront satisfaites en termes de données statistiques pour la prise de
bonne décision.
Il faut dire que beaucoup reste à parfaire au niveau de la base. En particulier son alimentation par
le biais d'un certain nombre de variables avait omis dans notre travail et l’application du logiciel
ACCESS n’a pas été faite. Cela vient du fait qu’on n’avait pas eu assez de temps pour le faire
mais également le nombre de page du document est limité. Nous retenons cette hypothèse pour
1'amelioration et 1'alimentation future de notre base de données.
A plus ou moins moyen terme selon les suggestions et remarques de ces gestionnaires, des
modifications éventuelles pourront en découleret plus tard 1'application consolidée et améliorée
pourrait êtrediffusée sur tous les supports documentaires
Les efforts déjà réalisés pour la mise en place de la base seront en vain si les institutions
impliquées dans la question de l’emploi ne disposent pas les cartes digitalisées pour les assurés
au niveau des Entreprises. Le Comité d’orientation Générale et de suivi - composé du : MEF,
MPCE, IHSI, MAST – doit jouer son partition.
V.Bibliographie
BAZILE Jean-Marie, Avant-Projet de création d’une base de données sur l’emploi :
Informations à recueillir, IHSI, Direction des statistiques économiques (DES), Décembre 2014.
BAZILE Jean- Marie, la question de l’emploi, Concepts, défis, enjeux et voies de solution,
Réflexions du jour de l’an, première édition novembre 2009.
BAZILE Jean-Marie, Caractéristiques économiques de la population, Compilations de textes
tires principalement des publications de l’ONU, du BIT, du CELADE, du PREALC et de l’IHSI,
I.H.E.C.E, Juillet 2003.
16
http://www.memoireonline.com/02/12/5302/m_Conception-et-implementation-d-une-base-dedonnee...
http//www.enfolien.net/index.php%3Foption%3DcomContent%26view%3Darticle%26id%3D12
2%253Ado.
http ://wwwfrwikipedia.og/wiki/base_de_donn%25C3%25A99es%25C3%25A9economiques_et_sociales (France).
http ://wwwmemsic.ccsd.cnrs.fr/men_00486884/document.
http ://wwwmemoireonline.com/11/13/8083/conception-d-une-base-de-donnees-pour-la-gestionde-client.
http://crcsogema.com/administrateur-de-base-de-donnees-oracle.html.
http//www.journaldunet.com/developpeur/base-de-donnees
http://www.acpmigration-obs.org/sites/default/files/Cameroun-donnees-migratoires-ACPOBS-201...
http://www.rechercheisidore.fr/search/resource/%3Furi%3D10670/1.r51dps
IV. Annexe

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