Les quartiers - Boulogne

Transcription

Les quartiers - Boulogne
Les quartiers
Sommaire
Le journal des quartiers
[Jean-Michel Bourgois, le directeur de
L’École chez soi, et Corinne Lebret-Fisch,
la secrétaire générale, lors de la fête annuelle.
1 • Les Menus - Jean-Baptiste-Clément
L’école chez soi
une autre façon d’apprendre
2 • Silly-Gallieni
La Poste met en place
des services de proximité
3 • Renault-Billancourt
Les ateliers d’artistes du Pont-de-Sèvres
4 • Point-du-Jour
Le centre d’animation permanent
accueille les enfants après l’école
5 • Vaillant - Marcel-Sembat
Vingt nouveaux logements sociaux
6 • Jean-Jaurès - Reine
Restauration du mur du cimetière,
une histoire à rebondissements
1
7
U La place Denfert-Rochereau réaménagée.
6
7 • Château-Les-Princes - Marmottan
Un nouveau décor
pour la Fontaine aux cygnes
5
2
4
U Le bas-relief en restauration
est l’œuvre de Pascal Boureille,
sculpteur des années trente.
3
U Corinne Bocco, gestionnaire de clientèle, accueille
un client ravi de la réorganisation du bureau.
YLe sculpteur Pawel Jocz et la peintre Kakuko,
artistes du Pont-de-Sèvres.
ULivraison prochaine d’un nouvel immeuble
social rue Heyrault.
[ Square de l’Avre, le CAP est une structure
municipale d’aide aux devoirs et de loisirs.
Envoyez vos informations au 01 46 04 79 71 (fax) ou [email protected]
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
35
Les quartiers
1
2
Les Menus - Jean-Baptiste-Clément
Silly-Gallieni
L’école chez soi
La Poste met en place
une autre façon d’apprendre
Agnès Bauche
Maire adjoint territorial
Permanence :
166, rue de Paris.
N° vert : 0 800 63 30 61. Fax : 01 48 25 93 76.
[email protected]
Premier établissement d’enseignement à distance entièrement
dédié aux Bâtiments et travaux
publics (BTP), L’École chez soi
propose 250 cours et plus de
100 formations. Un vaste choix
de métiers allant de l’architecture au design, de l’immobilier
à la topographie, en passant
par l’ingénierie et le paysage.
Lundi et vendredi de 15h à 18h, mardi
et jeudi de 9h à 11h, mercredi de 17h à 20h.
Exposition philatélique
Du 27 février au 7 avril, l’association
philatélique de Boulogne-Billancourt
organise une exposition ludique et
instructive qui poursuit plusieurs objectifs :
initier jeunes et moins jeunes au monde
du timbre et à l’univers de la philatélie ;
favoriser les rencontres intergénérations,
les aînés pouvant transmettre souvenirs
de collections, expériences et conseils aux
plus jeunes ; faire connaître l’association
à la veille de l’émission d’un bloc feuillet
sur deux jardins des Hauts- de-Seine,
la Vallée-aux-Loups et Albert-Kahn.
Cette émission aura lieu fin avril à la
permanence de la mairie de quartier
• 166, rue de Paris.
Professionnel de la santé
Précision du BBI de décembre :
Dolorès Fernandez est psychologue
de la maternité et vous reçoit au
• 68, rue d’Aguesseau. Tél. : 06 61 81 32 88.
Créée en 1891 par Léon Eyrolles
et rachetée par Jean-Michel Bourgois en 1995, L’École chez soi est
la seule école à distance qui couvre
tout le secteur de la construction.
Plus de 5 000 élèves fréquentent
aujourd’hui les bancs virtuels de
l’établissement pour suivre des
formations qualifiantes ou diplômantes, ces dernières préparant
aux CAP, BEP, BTS et au titre d’ingénieur d’État. Depuis quelques
années, le nombre et la diversité
des formations n’a cessé de croître,
comme l’explique un responsable :
«Il ne faut pas voir dans le secteur
des BTP uniquement des métiers
de conducteurs de travaux ou de
chefs de chantier. Cela était vrai il
y a quelques années mais aujourd’hui l’école s’oriente vers des formations dites “cadre de vie” qui
proposent de nombreux métiers dans
l’immobilier, l’urbanisme, le paysage ou l’architecture. C’est aussi
la seule école qui prépare à distance
au diplôme de géomètre expert foncier DPLG.» En 2005, sur les dix
candidats de L’École chez soi présentés au concours, huit ont été
admis. Des résultats qui viennent
confirmer la qualité de l’enseignement, comme en témoignent
les élèves Éric Chabanat et François-Xavier Lutz.
À 35 ans, Éric Chabanat s’est
retrouvé à la retraite après une
carrière militaire dans l’armée de
terre : « Lorsque j’ai décidé de me
reconvertir, je me suis renseigné sur
les possibilités d’une formation à
distance. L’École chez soi est la seule
qui soit spécialisée dans le BTP et
elle jouit d’une excellente réputation auprès des entreprises. J’ai suivi
deux formations qualifiantes dans
le domaine de l’immobilier : administrateur expert et ingénieur d’affaires. Les diplômes de l’école, même
s’ils ne sont pas reconnus par l’État,
sont très appréciés des professionnels et j’ai déjà plusieurs propositions d’embauche. »
Après avoir passé un bac S, François-Xavier Lutz s’est inscrit dans
un lycée technique et a passé un
brevet de technicien encadrement
de chantier. « Après le BT, il n’y
avait pas d’établissement proche de
mon domicile pour passer un BTS.
J’ai donc décidé de suivre une formation à distance. C’est comme ça
que j’ai découvert L’École chez soi.
Je suis en deuxième année et je
suis très satisfait de la qualité
des cours. Ils sont rédigés comme
si le professeur nous parlait en
classe. Si je ne comprends pas,
je demande des précisions via
Internet. On peut même consulter les questions des autres élèves
et les réponses qui leur sont
faites. Ça peut aller très vite.»
Deux profils d’élèves
Deux publics d’égale importance fréquentent L’École.
D’une part les jeunes déscolarisés ou les jeunes titulaires
du baccalauréat qui souhai[Jean-Michel Bourgois,
le directeur de L’École chez soi, et
Corinne Lebret-Fisch, la secrétaire
générale, lors de la fête annuelle.
Boulogne~Billancourt
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¦ Février 2006
Information
tent entrer dans la vie active. Ils
passent un brevet professionnel
ou un BTS et ils ont entre 18 et 2627 ans. D’autre part, les adultes
d’environ 35-45 ans qui sont en
réorientation professionnelle ou
qui veulent acquérir de nouvelles
compétences.
des services de proximité
Christian
Granger
Maire adjoint territorial
Permanence : 38, rue de Bellevue.
N° vert : 0 800 50 90 62. Fax : 01 46 03 70 83.
Sous le contrôle de
l’Éducation nationale
[email protected]
Bien que ne délivrant pas de
diplôme d’État, L’École chez soi
est sous le contrôle de l’Éducation nationale et les formations
qualifiantes sous celui du ministère du Travail – ces deux institutions reçoivent, tous les ans,
un bilan pédagogique et financier – ; le directeur, Jean-Michel
Bourgois, a été nommé par le rectorat de Versailles. Quant aux formateurs, ce sont des professionnels de haut niveau issus du
secteur et reconnus par leurs pairs
pour leur degré d’expertise. Beaucoup enseignent dans les écoles
d’ingénieurs du BTP, telles que
l’École supérieure de géomètres
et topographes ou l’École spéciale
des travaux publics, créée également par Léon Eyrolles, il y a plus
de cent ans. Les enseignants sont
sélectionnés par le directeur pédagogique qui vérifie également la
conformité des cours entre les
référentiels de l’Éducation nationale et les manuels de l’école
rédigés en interne. Enfin, pour
faciliter le travail des élèves,
L’École chez soi met en œuvre des
méthodes motivantes et innovantes, privilégiant l’interactivité
via son site Internet. Par ailleurs,
elle organise trois quinzaines de
réunions pédagogiques afin que
les élèves en formation continue
rencontrent leurs professeurs (ces
réunions seront prochainement
étendues aux élèves qui préparent les diplômes d’État).
À ce jour, l’institution compte
plus de 30 000 anciens élèves en
activité et répond à un vrai besoin,
d’autant plus que le secteur des
BTP bénéficie encore de nombreux débouchés.
et de 14h à 18h, le samedi sur rendez-vous.
■ Gioconda Leroy
Du lundi au vendredi de 10h à 12h30
Le nouveau théâtre de la Clarté
Avec une salle de 200 places, un bar
donnant sur une cour pavée à l’arrière
d’un immeuble, le théâtre de la Clarté
accueille les spectateurs dans un lieu
convivial, propice à la discussion
et à la rencontre des comédiens.
Sa programmation, composée de
créations tout public et jeune public
ainsi que de spectacles de compagnies
extérieures, propose :
■ La Nuit juste avant les forêts
de Bernard Marie Koltès
vendredi et samedi à 20h30 jusqu’au
17 février, puis mercredi et jeudi à 20h30
jusqu’au 31 mars ;
■ La Ménagerie de verre
de Tennessee Williams
vendredi et samedi à 20h30 à partir
du 17 février ;
■ Arlequin et la sorcière puisatière
pour les enfants de 4 à 10 ans,
mercredi et samedi à 16h30 ;
pour les groupes scolaires,
vendredi toute la journée ;
■ Après-midi d’improvisations
dimanche 2 avril à 15h.
• 74, avenue du Général-Leclerc.
Tél. : 01 46 05 18 40.
Café théologique
Rencontre-débat organisée par
l’Église réformée de Boulogne
mardi 21 février à 19h30. Thème :
Violence, l’autre communication.
• Brasserie de l’Avenue,
94, avenue du Général-Leclerc.
Jeux
Organisés par le club Pyramide Khepra
les samedis 4 et 25 février de 15h à 18h.
Renseignements au
06 08 36 72 64 (Agnès de la Giroday) ou
au 06 72 29 52 48 (Françoise Becquaert).
• Maison des Anciens-Combattants,
62, rue Marcel-Dassault.
www.asso-bb.net/pyramide-khepra
Afin de mieux répondre aux
attentes de ses clients, La Poste
a réaménagé l’ensemble de ses
bureaux. Celui de Boulognehôtel de ville, situé avenue
André-Morizet, a créé deux nouveaux emplois et mis en place
un guichet prioritaire. Ces services de proximité, qui améliorent considérablement l’accueil
et réduisent les files d’attente,
seront progressivement étendus à tous les autres bureaux
de poste.
Pionnier dans la mise en place de
nouveaux services, le bureau de
poste Boulogne-hôtel de ville
compte, depuis le 1er janvier 2006,
de nouvelles fonctions pour un
meilleur accueil du public. Les
particuliers qui souhaitent obtenir des renseignements dans le
domaine financier – ouvrir un
livret, faire une réclamation – sont
désormais reçus par le gestionnaire de clientèle qui les conseille
et traite leurs demandes. « Ce nouveau métier permet une meilleure
prise en charge des clients et une
plus grande efficacité commerciale.
Ils se présentent spontanément et
je les reçois sans attendre. Ils peuvent également me téléphoner »,
explique la responsable de ce nouveau poste, Corinne Bocco. Un
Boulonnais témoigne : « Je ne peux
que me féliciter de cette amélioration. Je ne venais pratiquement plus
à La Poste car l’attente était toujours trop longue. Maintenant, l’accueil est formidable et la personne
est plus disponible pour s’occuper
de nos problèmes. » Lorsque ceuxci ne sont pas de sa compétence,
Corinne Bocco guide le client vers
un autre interlocuteur ou fixe un
rendez-vous avec un conseiller
spécialisé.
L’autre service concerne les entreprises. Conseillère commerciale,
Nathalie Brunet est gestionnaire
de clientèle professionnelle. Elle
accueille une catégorie de clients
qui a des attentes spécifiques et
leur donne les moyens d’optimiser leur budget courrier en leur
proposant des produits adaptés
à leurs besoins, notamment, des
UCorinne Bocco, gestionnaire de clientèle, accueille un client ravi de la
réorganisation du bureau.
ULe guichet prioritaire.
tarifs sur les envois publicitaires.
« Je reçois les sociétés, les professions libérales et, d’une manière
générale, tous ceux qui ont besoin
de renseignements pour envoyer
des mailing. Je suis en contact direct
avec le client. » En soutien au
directeur d’établissement, Nathalie gère également les relations
commerciales avec les grandes et
moyennes surfaces et les autres
partenaires (les débitants de tabac,
notamment).
Le guichet prioritaire est ouvert
depuis le mois de juin 2005. Ce
guichet est réservé aux professionnels de proximité qui, grâce
à la détention de la carte Pros,
nominative et gratuite, évitent la
file d’attente et accèdent directement aux services d’accueil spécifiques. Parmi les 2 000 clients
professionnels référencés au
bureau de Boulogne-hôtel de ville,
environ 600 sont détenteurs de
cette carte. Par ailleurs, les personnes handicapées bénéficient
également des services du guichet prioritaire. Progressivement,
ce nouveau type d’organisation
s’étendra à tous les autres bureaux.
Enfin, depuis octobre 2005, La
Poste propose la vente de chèques
cadeaux Kadéos et installera
prochainement une carterie et
une borne de développement de
photos numériques.
■ G. L.
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
37
Les quartiers
3
Renault-Billancourt
Les ateliers d’artistes
du Pont-de-Sèvres
Fatima
Cardetas
Maire adjoint territorial
Permanence :
221, bd Jean-Jaurès.
N° vert : 0 800 36 13 53.
Fax : 01 46 08 15 02.
[email protected]
Mardi de 9h à 12h et de 14h à 17h, mercredi de 9h
à 17h, jeudi de 14h à 19h, vendredi de 9h à 12h,
deux samedis par mois de 8h30 à 12h.
RÉUNION DE QUARTIER
Jeudi 23 février à 20h30, le sénateur maire
Jean-Pierre Fourcade et Fatima Cardetas,
maire adjoint territorial, accueillent les
riverains et répondent à leurs questions.
À l’ordre du jour : rappel des réalisations
2005, projets en cours, questions diverses.
• Gymnase Jean-Renoir.
Entrée par le 16, rue Nationale.
Mise en place de la collecte sélective
Pendant tout le mois de janvier, la société
Plastic omnium systèmes urbains a mené
une enquête auprès de tous les
Boulonnais (gardiens d’immeubles,
propriétaires de pavillons, commerçants
et entreprises) afin de connaître leurs
besoins en bacs pour la mise en place de
la collecte sélective. Les usagers habitant
au sud des avenues Édouard-Vaillant et
Général-Leclerc, soit les quartiers 3, 4 et
une partie du 5, recevront les nouveaux
bacs entre le 20 février et le 9 mars.
Les autres quartiers de la ville les
recevront ultérieurement. Voir p. 26.
Changement d’horaires de la poste
du Pont-de-Sèvres
Afin de mieux s’adapter à la fréquentation
de sa clientèle, le bureau de poste
Boulogne-Billancourt principal a aménagé
ses horaires d’ouverture. Désormais,
il accueille le public du lundi au vendredi
de 8h à 18h30, le samedi de 8h à 12h.
• 231, allée du Forum. Tél. : 01 46 94 79 63.
En 2006, le BBI présente les
artistes du Pont-de-Sèvres au
fil des mois. Après Jacqueline
Fayet et Hiroyuki Moriyama,
en janvier, place au peintre
Kakuko et au sculpteur Pawel
Jocz. En mars, rendez-vous est
pris avec le peintre Anatolie
Poutiline et le sculpteur Raina.
Pawel Jocz, sculpteur
Né en Pologne en 1943, le sculpteur, dessinateur et peintre Pawel
Jocz n’a que 13 ans lorsqu’il
expose pour la première fois dans
son pays natal. Ce seront ensuite
Stockholm (Suède), Lyon et enfin
Paris où il s’installe en 1969. Il
jouit déjà d’une belle notoriété
quand Boulogne-Billancourt lui
propose, en 1977, un atelier au
Pont-de-Sèvres, où sont installés
d’autres artistes. En 1992, à la
suite d’un concours organisé pour
la construction d’un ensemble
immobilier à l’angle de la rue
Danjou et de l’avenue ÉdouardVaillant, deux de ses sculptures en
bronze sont primées. La ville les
achète et les installe en plein air
dans l’enceinte de la résidence.
Artiste atypique, Pawel Jocz
déclare : « Je ne m’identifie à aucun
courant actuel. C’est la représentation de l’homme contemporain
qui m’intéresse, avec toutes les traces
de cette époque dans la vie. » Il
épie ses propres faiblesses mais
aussi celles de l’humanité toute
entière pour les exhiber dans son
œuvre, car il puise son inspiration dans les éléments de l’histoire et dans le quotidien de ses
contemporains. En bronze ou en
béton, la plupart de ses sculptures sont précédées de dessins
à l’encre de chine qui font aussi
l’objet de nombreuses expositions. Après la Fondation Rothschild, en fin d’année, Pawel Jocz
a exposé à la galerie Art Montparnasse dont il est artiste permanent.
• 1 740, allée du Vieux-Pontde-Sèvres. Tél. : 01 46 08 30 19.
Kakuko, peintre
Arrivée en France en 1965 pour
étudier la peinture à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts,
Kakuko s’installe à Paris avec son
mari, peintre également, puis au
Pont-de-Sèvres dans un atelier
où ses peintures tapissent les
murs, s’entassent sur le sol, sur les
tables et les étagères. « Je peins
tous les jours, pour moi c’est vital.
Depuis que mon mari a récupéré
un atelier au rez-de-chaussée, je
ne suis plus obligée de travailler
dans l’appartement. C’est plus
confortable », confie-t-elle. Tous
ses tableaux représentent le même
thème : le cœur. Elément fédérateur des œuvres de l’artiste, il
se décline sous toutes les formes
et toutes les couleurs : « C’est
l’amour qui est le langage inter-
Repas de quartier à l’école Castéja
Samedi 25 février, les associations du Pont-de-Sèvres organisent leur traditionnel repas de quartier avec
le soutien de la ville. Au menu : soupe à la citrouille, moules-frites, dessert. Comme d’habitude, le plat
principal est pris en charge par les associations du quartier, le dessert et les fruits par tous les convives.
Le sénateur maire Jean-Pierre, Fatima Cardetas, maire adjoint territorial, et d’autres responsables
municipaux assisteront à ce dîner qui, en 2005, a rassemblé 350 personnes dans la plus grande convivialité. La soirée commence à 19h30 autour d’un apéritif offert par la mairie et se terminera par un
bal, pour les adultes, et une projection de film pour les enfants.
Boulogne~Billancourt
38
¦ Février 2006
Information
national, plus que la raison »,
explique-t-elle. Un thème qui
remporte un grand succès dans
son pays natal, le Japon – elle s’y
rend tous les deux ans – où elle
a reçu le Grand prix du salon d’Art
du 21e siècle. Elle participe à de
nombreuses expositions collectives nationales et internationales
et notamment au salon des Réalités nouvelles, un salon très
important où elle rencontre des
artistes de tous pays. Ses prochaines expositions la conduiront à Paris (mars), à Amiens
(mai), et au Japon.
• 1 718, allée du Vieux-Pontde-Sèvres. Tél. : 01 46 08 30 02.
■ G. L.
Les quartiers
4
5
Point-du-Jour
Vaillant - Marcel-Sembat
Le centre d’animation
permanent
Vingt nouveaux
logements sociaux
accueille les enfants après l’école
Léon
Sebbag
Maire adjoint territorial
Permanence :
221, bd Jean-Jaurès.
N° vert : 0 800 69 89 44.
Fax : 01 46 08 15 86.
[email protected]
Mardi de 9h à 12h et de 14h à 17h,
mercredi de 9h à 17h, jeudi de 14h à 19h, vendredi
Créé en 1998, le centre d’animation permanent (CAP) est
une structure municipale qui
prend en charge les enfants à la
sortie de l’école. Les animateurs
les aident à faire leurs devoirs et
leur proposent des activités sportives et culturelles. Dernièrement, le centre s’est installé dans
une grande salle lumineuse, aux
couleurs vives et chatoyantes.
Philippe Galy
Maire adjoint territorial
Permanence : 14 ter, avenue
André-Morizet.
N° vert : 0 800 68 45 25.
Fax : 01 41 31 39 67.
[email protected]
Lundi de 14h à 17h45, mardi de 9h à 12h et
de 13h30 à 17h45, mercredi de 9h à 12h et de
13h30 à 17h45, vendredi de 13h30 à 17h45h.
de 9h à 12h, deux samedis par mois de 8h30 à 12h.
Mise en place de la collecte sélective
Pendant tout le mois de janvier, la société
Plastic omnium systèmes urbains a mené
une enquête auprès de tous les
Boulonnais (gardiens d’immeubles,
propriétaires de pavillons, commerçants
et entreprises) afin de connaître leurs
besoins en bacs pour la mise en place de
la collecte sélective. Les usagers habitant
au sud des avenues Édouard-Vaillant et
Général-Leclerc, soit les quartiers 3, 4 et
une partie du 5, recevront les nouveaux
bacs entre le 20 février et le 9 mars.
Les autres quartiers de la ville les
recevront ultérieurement (voir p. 26).
Concert
Samedi 11 mars à 20h, le Quatuor de
harpes de Paris interprète des œuvres de
Vivaldi, Bach, Rachmaninoff, Saint-Saëns,
Dvorák. Participation libre.
• Chapelle Saint-Pierre,
50, rue du Point-du-Jour.
Nouveau commerce
■ Planète luminaire : luminaires, matériel
électrique, abat-jour, équipement de
lampes, réparations, sacs aspirateurs.
Du mardi au samedi de 9h à 19h,
lundi de 14h à 19h.
• 239, boulevard Jean-Jaurès.
Tél. : 01 46 05 29 13.
Brocante
La brocante d’été se déroulera avenue
Pierre-Grenier et aux alentours le
dimanche 11 juin de 6h à 18h.
Celle d’automne aura lieu dans le
quartier 1, Les-Menus-Jean-BaptisteClément, le dimanche 1er octobre à la
même heure. Dans chaque brocante,
un espace sera réservé à la vente de
vêtements seuls ou avec d’autres
articles. Si vous souhaitez disposer
d’un stand, contactez Agnès Blesle
au 01 46 03 78 76.
« Depuis que nous avons intégré
cette nouvelle salle, les enfants viennent plus volontiers et travaillent
dans de meilleures conditions. Nous
avons pu aménager différents
espaces – lecture, jeux de société,
vidéo... – pour qu’ils soient à l’aise
et ne se gênent pas », explique la
directrice Karine Lamère, en
poste depuis le 16 janvier, dont
l’objectif premier est de faire de
cet endroit un lieu chaleureux,
accueillant et sécurisant pour que
les enfants s’y sentent bien et que
les parents soient rassurés.
Aide aux devoirs
Créé en 1998, le centre d’animation permanent est une structure
à part entière, extérieure à l’école
et volontairement placée par la
municipalité au cœur même
des habitations. Son rôle est de
prendre en charge des enfants les
lundi, mardi, jeudi et vendredi
de 16h à 19h, pour les aider à
faire leurs devoirs et leur proposer des activités. « Les animateurs
du centre de loisirs vont chercher les
enfants directement à l’école. Certains sont à Pierre-Grenier, d’autres
à Point-du-Jour ou encore à Thiers.
Ils habitent tous le quartier. »
Accueillis dans une atmosphère
calme et conviviale, les jeunes se
détendent pendant la pause
goûter, avant de commencer leurs
devoirs. « Les animateurs ne donnent pas de cours mais suivent de
très près le programme des enseignants avec qui nous travaillons
en étroite collaboration. Les élèves
du CP requièrent beaucoup d’attention pour la lecture, les CM2
Boulogne~Billancourt
40
ULes enfants, aidés par des animateurs municipaux, travaillent à leur rythme.
pour les maths ou le français. Les
enfants travaillent à leur rythme.
Même si nous les aidons beaucoup,
nous encourageons également l’entraide : les plus âgés aident les plus
jeunes, les plus forts aident les plus
faibles, une fois leurs devoirs terminés », poursuit la directrice.
Dans la salle, une douzaine d’enfants travaillent en silence. Jahmel,
6 ans, apprend à lire. Arnaud, 8 ans,
fréquente le centre depuis deux
ans. Il a fait beaucoup de progrès
en classe et a déjà rejoint le niveau
des moyens. Il adore les maths
et la peinture. Kim, une petite
fille de CE1 qui a quelques difficultés, se fait beaucoup aider
en français. Quant à Camille, une
petite de 10 ans scolarisée à l’école
Thiers, elle fréquente le centre
pour le plaisir, en attendant le
retour de ses parents.
Place aux activités
Une fois les leçons apprises et les
devoirs terminés, place aux activités. Sportives ou culturelles,
d’intérieur ou d’extérieur, elles
sont nombreuses et variées.
« L’important c’est d’être au plus
près des désirs des jeunes. Il ne
s’agit pas de les occuper coûte que
¦ Février 2006
Information
coûte mais de leur proposer des
activités qu’ils ont envie de pratiquer. Sortir du cadre de la cité et
rencontrer d’autres enfants est très
important pour eux et nous allons
souvent sur l’île Saint-Germain ou
au square Jean-Guillon. Un samedi
par mois, nous prenons le car avec
les CAP du Pont-de-Sèvres et de
Marcelin-Berthelot, pour rejoindre
le Roller park de Vitry ou le bowling du bois de Boulogne. Les enfants
des trois centres se retrouvent toujours avec plaisir. Nous proposons
également, tous les soirs, une initiation sportive encadrée par un
éducateur sportif. »
Enfin, le dernier objectif de Karine
Lamère est de travailler en osmose
avec le corps enseignant afin
d’échanger les informations sur
les élèves en difficulté scolaire,
ou un peu difficiles, ainsi que le
prévoit le « plan Borloo ». Elle
conclut : « Si nous observons la
même ligne de conduite, les enfants
n’en tireront que des bénéfices ! »
Les tarifs sont appliqués en fonction du quotient familial et facturés à chaque période scolaire.
• 20-22, square de l’Avre.
Tél. : 01 46 08 58 52.
■ G. L.
Mise en place
de la collecte sélective
Pendant tout le mois de janvier,
la société Plastic omnium systèmes
urbains a mené une enquête
auprès de tous les Boulonnais
(gardiens d’immeubles,
propriétaires de pavillons,
commerçants et entreprises)
afin de connaître leurs besoins
en bacs pour la mise en place
de la collecte sélective.
Les usagers habitant au sud des
avenues Édouard-Vaillant et
Général-Leclerc, soit les quartiers 3,
4 et une partie du 5, recevront les
nouveaux bacs entre le 20 février
et le 9 mars.
Les autres quartiers de la ville les
recevront ultérieurement (voir p. 26).
Brocante
Organisée par l’Armée du salut,
elle se déroulera le vendredi
3 février de 14h à 18h, le samedi
4 février de 8h30 à 13h.
En vente : bibelots, vêtements,
vaisselle, livres, jouets...
• 14, rue de Vanves.
Tél. : 01 41 41 08 38.
Braderies
■ Entraide familiale :
les samedis 18 et 25 février
de 9h à 11h30.
• 11, rue de Clamart.
Tél. : 01 46 08 30 76.
■ Secours populaire :
samedi 4 février de 9h à 12h.
• 11, rue de Clamart.
Tél. : 01 46 21 40 02.
Dès le mois de mars, la ville
comptera un nouvel immeuble
de logements sociaux. Situé rue
Heyrault, il fait face à un ancien
terrain Renault appelé «îlot EE»,
lui-même en construction.
C’est un immeuble de cinq étages
qui fait partie d’un ensemble immobilier comprenant des bureaux
avenue du Général-Leclerc, des
commerces en rez-de-chaussée et
un logement privé. Cet ensemble
dont l’architecture s’intègre harmonieusement dans l’environnement urbain fortement caractéri-
U La ville disposera de cinq appartements dans ce nouvel immeuble social.
sé de l’avenue du Général-Leclerc
et de la rue Heyrault, vient s’ajouter au programme de constructions
réalisées sur un terrain Renault appelé « îlot EE », situé juste en face.
À l’arrière des bâtiments, s’étendent des jardins plantés d’essences
diverses et des allées minéralisées.
L’immeuble compte 20 logements
de deux et trois pièces achetés à la
SOGAM, promoteur immobilier,
par Pax Progrès Pallas, spécialiste
du logement social. Cette société
possède déjà un patrimoine im-
portant sur Boulogne-Billancourt,
notamment dans le centre-ville, allée Maillasson et place Bir-Hakeim.
Pour financer l’achat de ces 20 logements, le bailleur a sollicité de la
ville une subvention de 120 000 €
et une garantie d’emprunt pour la
totalité de la somme destinée à couvrir le coût de l’opération. En
contrepartie de cette garantie, la
ville disposera de cinq trois-pièces
pendant 30 ans.
• 1 bis, rue Heyrault
■ G. L.
Une rue, une histoire
La rue de La Saussière
Du lieu-dit « les Chaussières », écrit Chaufecières en 1720, en passant par les Saucières avec un « c »
jusqu’à l’actuelle dénomination de La Saussière, la rue a connu une succession d’orthographe et
est passée du pluriel au singulier avec la même aisance. S’agissait-il de femmes fabriquant des chausses
ou de demoiselles laissant tomber les leurs ? La question reste posée jusque en 1862, date à laquelle
la rue prend son nom définitif de La Saussière. Au 18e siècle, elle s’étend de la rue de Paris jusqu’à la
rue des Princes, tout près de l’actuelle place Marcel-Sembat. Ce n’est alors qu’un chemin de cultures que
le conseil municipal décide d’élargir à 15 mètres. Ce projet ne sera jamais réalisé car lorsque le baron
Haussman fait créer une percée allant du pont de Billancourt au bois de Boulogne (boulevard JeanJaurès), la rue de La Saussière est tronquée au nord, entre la route de la Reine et la rue de Paris (sa trace
est visible boulevard Jean-Jaurès, à côté de la place Wallace) et au sud. Depuis, elle n’a plus bougé
et s’étend, encore aujourd’hui, de la route de la Reine au boulevard Jean-Jaurès via la rue Georges-Sorel.
Boulogne~Billancourt
¦ Février 2006
Information
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Les quartiers
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Jean-Jaurès - Reine
Château-Les-Princes-Marmottan
Restauration du mur
du cimetière
Un nouveau décor
pour la Fontaine aux cygnes
une histoire à rebondissements
Hugues
Sirven-Vienot
Maire adjoint territorial
Permanence :
80, rue de Paris.
N° vert : 0 800 65 75 56.
Après de nombreuses péripéties, les travaux du mur qui longe
la route de la Reine ont finalement commencé en décembre.
Pas pour longtemps. Interrompus pour cause d’intempéries,
ils ne reprendront qu’en mars.
Valérie Alain
Maire adjoint territorial
Permanence :
42, rue Gambetta.
N° vert : 0 800 29 93 27.
Fax : 01 46 03 28 57.
[email protected]
Fax : 01 46 03 02 13.
hugues.sirven-vienot@ mairie-boulogne-billancourt.fr
Lundi de 14h à 18h, mardi de 9h à 18h,
mercredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, jeudi de 9h
à 12h et de 14h à 19h30, vendredi de 9h à 12h,
samedi sur R.V.
Dédicace
Joy Sorman
Jeudi 26 janvier à 18h30, l’espace
Landowski et la Fnac ont donné carte
blanche à Joy Sorman pour la sortie de
Boys, boys, boys, primé par le jury du
Prix de Flore 2005. Premier livre d’une
jeune fille en colère, à mi-chemin entre
roman et récit autobiographique,
Boys, boys, boys est un élégant règlement
de comptes contre le machisme dominant.
Joy Sorman, qui n’est autre que la fille de
Guy Sorman, essayiste et maire adjoint
de Boulogne-Billancourt, avait choisi
de nous faire partager ce moment avec
François Bégaudeau, jeune romancier
contemporain, à travers des échanges
de lecture de leurs textes, suivis d’une
séance de dédicaces.
Ah, le mur du cimetière, quel
feuilleton ! Chaque fois que les
travaux sont sur le point de débuter, un imprévu retarde le chantier. Programmée pour l’été dernier, la restauration du mur n’a
pu commencer à la date prévue
car l’entreprise sélectionnée a
déposé le bilan, obligeant la ville
à relancer une consultation pour
le choix d’un nouveau prestataire.
Celui-ci a commencé les travaux
en décembre. Après la dépose de
l’enduit qui recouvre tout le mur,
il a fallu attendre que la température remonte pour reprendre
le chantier et réaliser les joints
dans de bonnes conditions. Mais
ce n’est pas tout. Le restaurateur
chargé de remettre en état le basrelief a été contraint, pour des raisons de santé, de quitter la région
parisienne pour le sud de la
France. Une fois de plus, la mairie
a dû faire appel à un autre restaurateur – diplômé de l’Institut
de formation des restaurateurs
d´œuvres d´art, adhérent de la
Fédération française des conservateurs et restaurateurs – qui ne
Lundi de 14h à 17h45, mardi de 9h à 12h et
de 13h30 à 17h45, mercredi de 9h à 12h et de
13h30 à 17h45, vendredi de 13h30 à 17h45h.
U Les jardins qui longent le mur du cimetière, sur la route de la Reine, entre les
deux guerres.
commencera la rénovation du
bas-relief qu’en mars. La mise en
valeur de la sculpture fera l’objet de
soins particuliers et elle sera éclairée par des spots placés au sol.
Réalisée par Pascal Boureille
(1909-1999), cette œuvre qui s’intitule Le Feu a été mise en dépôt
en 1939 auprès de la ville par la
direction des Beaux-Arts du ministère de l’Éducation nationale de
l’époque. Le musée des Années
30 en conserve la maquette.
Pascal Boureille a réalisé plusieurs sculptures, comme le basrelief de la préfecture de Melun
Y Le bas-relief en restauration est l’œuvre de Pascal Boureille,
sculpteur des années trente.
Nouveau commerce
■ La table d’Hédiard : Lise Hassler est
la nouvelle gérante de cette épicerie fine
qui propose également de la petite
restauration (avec, éventuellement,
dégustation de foie gras et de saumon)
le midi et un salon de thé.
Formule plat-dessert-café à 16 €.
• 46, boulevard Jean-Jaurès.
Tél. : 01 41 31 20 42.
Professionnel de la santé
Dans le cadre du réaménagement de la place Denfert-Rochereau, la Fontaine aux cygnes de
Marcel Loyau a bénéficié d’une
attention privilégiée qui lui a
rendu toute sa splendeur.
■ Balkis Guillemarre-Petit, sophrologue et
conseillère en périnatalité, s’est installée au
• 17 bis, rue des Tilleuls.
Tél. : 06 15 36 17 05.
Matchs au parc des Princes
Vendredi 3 février Rugby
Samedi 4 février
PSG/Saint-Étienne
Samedi 18 février
PSG/Le Mans
Samedi 28 février 8e de finale de
la coupe de France
Samedi 4 mars
PSG/Marseille
Calendrier des manifestations :
01 47 43 72 84 ou www.psg.fr
À noter : à la demande de la direction
départementale de la Sécurité publique,
le stationnement est désormais interdit,
les jours de match, rue Marcel-Loyau,
dans sa totalité, et rue du Pavillon,
entre le rond-point André-Malraux
et la rue du Belvédère.
Créée en 1925 pour l’exposition
internationale des Arts décoratifs
et industriels modernes de Paris
par Marcel Loyau, sculpteur des
années 30 (1895-1936), La Fontaine aux cygnes est issue d’un
long travail de recherche sur la
plastique des temples bouddhiques, égyptiens et grecs ainsi
que de celle des sculptures des
cathédrales de France du XIIIe
siècle. À l’origine, un bassin lui
servait d’écrin.
La statue a connu plusieurs sites
boulonnais : d’abord la place Rhinet-Danube, puis le square LéonBlum et celui de l’Europe. Il y a
quelques années, les trois cygnes
aux ailes déployées portant un
ULa place Denfert-Rochereau réaménagée.
chérubin ont rejoint le parterre
central de la place Denfert-Rochereau. Mais très rapidement, ils y
ont été cachés par les plantes et
les panneaux de signalisation.
En 2004, le conseil de la communauté d’agglomération du Val
de Seine a décidé de réaménager
la place Denfert-Rochereau et,
en particulier, son îlot central
accueillant la Fontaine aux cygnes.
Après quelques réflexions, le choix
s’est arrêté sur un projet très sobre
conçu et réalisé par la direction de
la Voirie : installation d’une bordure en granit autour de l’îlot central en lieu et place de la double
bordure en béton, éclairée le soir
par des diodes bleus ; création
d’un socle en granit d’environ un
mètre de haut pour accueillir la
statue, également éclairée par des
projecteurs. Nettoyée et surélevée, la Fontaine aux cygnes, qui
est d’une grande qualité artistique,
a retrouvé son éclat d’antan et
s’intègre parfaitement dans ce
quartier riche en réalisations urbanistiques des années 30. Par
ailleurs, l’atelier de l’artiste se trouvait tout près du site, dans une
rue qui porte aujourd’hui son
nom. Le projet a été difficile à réaliser car il était soumis à des difficultés techniques situées sur et
sous la place. En effet, le sous-sol
présente un quadrillage inextricable de câbles de toutes sortes.
S’y ajoutent le passage de la ligne
10 du métro et un collecteur d’eau.
Ce foisonnement de couloirs rendait impossible tout forage et les
onze trappes d’intervention, situées
sur le parterre central, devaient
rester accessibles à tout moment,
réduisant ainsi les possibilités
d’action des architectes.
■ G. L.
Les travaux de la rue De-La-Rochefoucauld
Afin de préserver la sécurité des nombreux piétons qui empruntent la rue De-La-Rochefoucault,
la communauté d’agglomération du Val de Seine a réalisé un certain nombre de travaux :
surélévation de la chaussée aux carrefours Bartholdi/Rochefoucauld (travaux terminés)
et Rochefoucauld/Gambetta (travaux en cours) destinés à ralentir la vitesse des véhicules ;
installations de potelets autour des carrefours, sur le bord du trottoir, pour empêcher les
automobiles de stationner ; agrandissement de l’espace de stationnement réservé aux deux-roues ;
classement en zone 30 de la portion de rue entre les deux carrefours (vitesse limitée à 30 km/h).
À court terme, ce classement sera étendu à toute la rue De-La-Rochefoucauld.
Boulogne~Billancourt
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ou La Pietà de l’église Saint-JeanBaptiste de Sceaux.
Le mur du cimetière, quant à lui,
laissera apparaître les pierres
cachées actuellement par du
ciment.
Parallèlement, la bordure du boulodrome attenant va être réparée
et le canisite sera réaménagé. Dans
un futur proche, Hugues SirvenVienot envisage même la création
d’un espace convivial avec l’installation de bancs près du basrelief. Côté rue de l’Est, le mur
du cimetière sera rénové ultérieurement.
■ G. L.
Nouveau commerce
■ Oxydes : ouvert par l’association
éponyme en décembre, cet espace met
en scène des pièces uniques et des objets
d’art et de décoration en séries limitées
réalisés par des créateurs : lampes, bijoux,
tissus sérigraphiés, sculptures en papier
mâché, céramiques...
Lundi, jeudi, vendredi de 10h à 16h30,
samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h,
dimanche de 10h à 13h.
• 25, rue Fessart. Tél. : 06 82 79 99 59.
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