Bonsoir à tous, Mesdames et Messieurs, Merci à vous tous d`avoir
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Bonsoir à tous, Mesdames et Messieurs, Merci à vous tous d`avoir
Bonsoir à tous, Mesdames et Messieurs, Merci à vous tous d’avoir répondu aussi nombreux à notre invitation. Merci au Président de la CCI de Grenoble, Jean Vaylet pour son accueil à l’IMT ce soir, merci à ses représentants Jean Luc Bodin, VP, Thierry Lichtenberger et Thomas Viron… Merci au Président de la CCI du Nord Isère, Daniel Parayre, pour son soutien permanent, Merci à l’ensemble des personnalités présentes ou représentées ce soir, élus, présidents de syndicats professionnels, branches, représentants de Monsieur Le Préfet de l’Isère, du Conseil Général et de la ville de Grenoble. Merci tout spécialement à M. Philippe Gueydon, Président du Medef Isère, Pierre Streiff, Président de le Fédération du BTP et Yves Bozellec, Président de l’Unirv, partenaires indispensables aux actions conjointes que nous menons ensemble. Merci à l’ensemble de nos fidèles partenaires et particulièrement ce soir à M. Moulin d’AG2R La Mondiale, 1 tout Merci enfin à l’ensemble de nos adhérents et tout particulièrement aux membres du bureau de la CGPME Isère ainsi qu’aux animateurs de commissions… C’est fort de leur soutien et de leur confiance, riche de leurs propositions et de leur dynamique que depuis un an désormais, nous nous sommes attelés, ensemble, à la mise en œuvre de notre projet de mandature. Ce projet de mandature nous lui avons donné une forte orientation développement et nous l’avons structuré autour de convictions fortes et de valeurs essentielles comme la convivialité, l’ouverture et la solidarité, qui fondent ce que j’appelle notre humanisme de proximité. Pour illustrer simplement cette première année de mandature, je souhaite évoquer les réalisations importantes sur lesquelles la CGPME Isère est fière de s’appuyer en 2012 : 1. En termes de DEVELOPPEMENT : Nous avons enregistré l’adhésion de plus de 100 nouvelles entreprises en 2012, Fidèle à nos convictions, nous avons mis en place un dispositif d’intégration, piloté par Stéphane Duret, fondé sur la diffusion de nos valeurs et sur le lien étroit entre anciens et nouveaux. Parallèlement nous avons mis en place une nouvelle antenne à Saint Jean de Soudain, expression de notre attachement au développement du Nord Isère et à l’identité très forte de ce territoire sur lequel nous conduisons des actions dynamiques. 2. Sous l’impulsion active de leurs animateurs respectifs, nos commissions et dispositifs régionaux : finances & financement, international, développement durable, cession 2 et transmission d’entreprises, grandir ensemble…ont connu une audience soutenue. Ce travail de commission joue un rôle déterminant à la fois dans notre travail de réflexion et d’expérimentation mais aussi et surtout de relais d’influence auprès des acteurs locaux, élus, collectivités, partenaires syndicaux… 2013 réserve des surprises auxquelles vous serez étroitement associés. 3. En 2012, La CGPME Isère a également renforcé son action en faveur de la formation et de l’emploi en multipliant les actions de communication et de sensibilisation auprès de ses adhérents, en développant les partenariats, en signant récemment la Charte de l’Alternance avec M. Le Préfet de l’Isère. 2013 verra la CGPME Isère s’engager dans le dispositif « Faites de l’entreprise » en lien étroit avec le Rectorat d’Académie. A travers ces actions tournées vers l’école nous entendons changer le regard porté sur la PME, faire valoir et diffuser nos multiples atouts et finalement ancrer le fait PME dans l’esprit des nouvelles générations. 4. Enfin, au plan syndical local, en lien étroit avec nos partenaires des organisations patronales nous avons conduit 2 actions d’importance : • La première relative aux déplacements et au développement des infrastructures de transport au sein de l’agglomération grenobloise, sous le label « Stop bouchons ». D’importantes avancées ont été obtenues, nous serons jugés sur nos seuls résultats et nous ne lâcherons pas dans l’intervalle. • La seconde porte sur les élections au RSI des Alpes, notre liste d’alliance « Agir ensemble » enregistrant d’excellents résultats lui permettant de remporter la présidence de cet 3 organisme essentiel qui gère la SS des chefs d’entreprises et occupe la 4° place au plan national. Chers amis, soyez en certains, ces résultats ne doivent absolument rien au hasard ! Ils sont avant tout le fruit d’un travail acharné et continu largement mené par notre équipe de permanentes. Ces résultats sont également la concrétisation au plan local des actions et surtout de la stratégie que nous conduisons au plan national. En effet, la CGPME Isère relaie étroitement les actions portées par notre Président Jean François ROUBAUD au plan national. Quel automne ! Vous avez suivi comme moi les multiples péripéties qui ont émaillé ces 3 derniers mois au plan économique. La mise en place des premières mesures du gouvernement en matière de fiscalité des entreprises et de leurs dirigeants, d’aide au financement et à l’investissement dans les PME, et enfin du Pacte de compétitivité en faveur de l’industrie, n’a pas été un long fleuve tranquille, loin s’en faut. Plutôt un vrai concentré de Vendée Globe ! Entre effets de manche, annonces intempestives, maladresses réelles ou tactiques, querelles de personnes… chaque nouveau projet présenté a réservé son lot de surprises. Branché en mode climatisation réversible, alternant le chaud et le froid, le gouvernement peine à produire cet indispensable choc 4 psychologique, synonyme de confiance retrouvée, et préalable indispensable à toute embellie de notre économie. Parfois même le capitaine semble s’interroger sur la stratégie à déployer et le cap à tenir. Dans ce contexte, la CGPME a choisi l’option la plus courageuse mais aussi la plus difficile. Refusant la facilité de la posture idéologique, s’abstenant de toute surenchère verbale, bannissant l’incantation ou le dénigrement, la CGPME s’est attachée à la seule voie qui vaille pour faire avancer la cause des PME : respect des valeurs, cohérence des convictions et inlassable pédagogie. La CGPME a clairement fait le choix du pragmatisme et du dialogue constructif. Et pourtant, il en faut du courage pour tenir cette ligne de conduite ! Depuis des mois, nous assistons au spectacle quotidien de cette divergence permanente entre : • d’un côté, un discours volontaire et attentif, tourné vers les PME, • de l’autre, une réalité toute différente où l’attention est focalisée sur les grandes entreprises, avec au final le même désespérant constat d’impuissance : Sanofi, Doux, Pétroplus, Arcelor, la liste s’allonge chaque jour davantage. 5 Les PME ne sont pas le seul moteur de l’économie mais de loin le moteur central, potentiellement le plus puissant, encore faut – il qu’on ne le bride pas en permanence ! Les 3 principaux terrains sur lesquels nous sommes engagés sont : • 1° front : Celui de la Justice fiscale : • Les PME contribuent le plus largement à l’impôt sur les sociétés (22% de taux réel moyen contre 8% pour les GE), • Les PME consacrent en moyenne 6,8% de leur CA à la R&D alors que dans le même temps elles bénéficient largement moins que les GE du Crédit Impôt recherche. • Les PME sont les principales victimes de véritables actes de piraterie fiscale dont les exemples se sont multipliés au cours des 3 derniers mois : taxation des plus-values de cession, taxe foncière des entreprises, 880 millions de prélèvements supplémentaires au titre de la SS des dirigeants… Nous nous battons sur plusieurs fronts : • Rétablir une indispensable équité entre entreprises, en établissant un lien étroit entre allègement de l’impôt et renforcement des fonds propres. • Faire entendre et comprendre à nos élus que la PME et son dirigeant forment un tout indissociable, engager une réforme fiscale qui épargne les PME 6 pour littéralement massacrer derrière ses dirigeants ça n’a pas de sens ! • Envisager une politique de retour aux grands équilibres financiers sous le seul angle des recettes, c’est à la fois inique et contreproductif ! Allez voir également du côté des dépenses : le millefeuille des technostructures – accompagné de son imprévisible transfert de responsabilités - devient franchement indigeste et pourrait valablement constituer un premier axe de travail • 2° front : Celui Accès au crédit et aux financements : • les PME sont les entreprises proportionnellement les moins endettées mais dont l’accès au crédit bancaire est le plus difficile. • Il est dans la logique de l’économie que les entreprises disparaissent et toutes ne doivent pas être systématiquement sauvées. Pourtant il n’est pas normal que les PME soient presque les seules à souffrir à ce point de la crise. Les banques et les constructeurs automobiles auraient – ils pu faire face aux difficultés s’ils n’avaient été largement secourus pas l’argent public ? La CGPME a salué la mise en place d’une Banque Publique de l’Investissement (BPI), les contours et la gouvernance de cet organisme sont désormais connus. Nous serons particulièrement vigilants à ce que ce groupe soit dédié au financement des TPE-PME soit par le biais de financements directs, de garanties (métier exercé par OSEO ) et d’investissements en capital (via 7 CDC entreprises et FSI). Enfin nous réclamons la mise en place d’un véritable guichet unique, seul capable à nos yeux de faciliter l’accès aux aides publiques. • Celui enfin de la Modernisation du marché du travail : • depuis 25 ans toutes les études sont unanimes, la contribution des entreprises à l’emploi est inversement proportionnel à leur taille, les PME ont créé plus de 500 000 emplois au cours des 20 dernières années quand dans le même temps les GE en détruisaient plus du double. Il s’agit là peut – être de la mère de toutes les batailles pour parodier le vocabulaire militaire, mais l’enjeu est de taille ! L’objectif est double : D’une part en introduisant une indispensable flexibilité dont nos PME ont besoin pour amortir l’alternance temps forts – temps faibles qui caractérisent les cycles de commande de l’économie actuelle. Les heures supplémentaires bonifiées nous ont été retirées, il convient de retrouver la souplesse nécessaire ! Dans le même esprit, notre Président Jean François ROUBAUD a fait valoir son attachement aux contrats courts indispensables pour nos PME. D’autre part, c’est l’occasion historique de procéder à la mise au régime draconien du code du travail, empesé par des années d’empilage inutile. Gardons à l’esprit cette comparaison : plus de 3600 pages pour la législation française contre à peine 900 pages pour le confrère allemand ! 8 Nous vivons trop souvent et plus encore ces derniers temps, un monde de divisions, de déchirements, d’affrontements, de blocages au nom de logiques partisanes terriblement dérisoires, si l’on considère les difficultés intenses que traverse notre pays. Alors, je vous le dis chers amis, si l’on veut sortir de cette ornière il va falloir apprendre à fonctionner autrement et à conjuguer une certaine unité à tous les temps ! Il va falloir regrouper nos forces et privilégier le dialogue. Le redressement, la croissance, la relance dépendent largement de ce changement, de cette révolution comportementale. Pour finir je voudrais évoquer devant vous ici une histoire qui n’est pas simplement anecdotique : En 1488, le navigateur portugais Bartholomeu Dias, lorsqu’il atteignit la pointe méridionale de l’Afrique, baptisa ce cap entre Océan Atlantique et Océan Indien : « Cap des tempêtes » - vraisemblablement éprouvé par les difficultés qu’il avait dû surmonter pour atteindre ce point aussi austral. Lorsqu’il en fut informé le roi Jean II préféra le nommer « Cap de Bonne Espérance » car à ses yeux ce point de passage ouvrait la route maritime vers les Indes et ses richesses. Vous l’avez compris à la CGPME nous resterons toujours une belle entreprise d’irréductibles et efficaces producteurs d’optimisme. Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une agréable soirée. 9