L`événement - Boulogne

Transcription

L`événement - Boulogne
L’ é v é n e m e n t
Portrait
Ils font l’événement
Douze C oupes du Monde
et puis s’en va
Le 17 novembre, aux côtés de JeanMichel Larqué, Thierry Roland a
commenté son dernier match de
l’équipe de France de football sur
TF1. En janvier prochain, il sera
remplacé par Thierry Gilardi. Mais
à 67 ans, le plus célèbre des commentateurs sportifs français, né
à Boulogne-Billancourt, n’a rien
perdu de son humour, de sa
gouaille et de son franc-parler.
Portrait d’un fou de foot.
Dans le bureau de son magnifique appartement, Thierry Roland a empilé toute sa
vie. Un peu comme le font les enfants lorsqu’ils remplissent à ras bord leur coffre à
jouets. Au mur, il y a Kopa, Platini, Jacquet, Hidalgo, Deschamps, Zidane : tous
ceux qui ont donné vie à l’équipe de France
de football depuis la fin des années 50. En
face, sur trois étagères, s’étale la collection
complète et reliée du magazine France
Football depuis 1949 ; un peu partout, des
Thierry Roland
en six dates
4 août 1937
Naissance à Boulogne-Billancourt
1956
Début de sa carrière à la radio
au Poste parisien
1960
Service des sports de l’ORTF
1984
Entrée à TF1
2000
Il fête ses vingt ans de commentaire
en duo avec Jean-Michel Larqué.
2004
Dernier Euro au Portugal.
dicos foot, des dicos sport, des souvenirs rapportés d’une Coupe du Monde ou d’une autre ;
et sur la cheminée, une sculpture et un masque
de carnaval qui lui ressemble trait pour trait.
« Ce masque, on me l’a offert quand j’ai fait
l’émission Intervilles. Dans le public, ils le portaient tous. Il y avait des dizaines de Thierry
Roland. C’était fandard ! » Bienvenue dans
l’univers du plus populaire des commentateurs de sport en France.
Thierry Roland, certains l’adorent, d’autres
le détestent. Mais le personnage, truculent
et passionné, ne laisse personne indifférent.
Dans les stades, il est connu comme le loup
blanc. Et nombreux sont les téléspectateurs
qui vont regretter sa gouaille légendaire, ses
bons mots, ses commentaires de foot simples
et efficaces, son rire incroyable et ses petites
phrases. Parfois fâcheuses. « Moi, je dis les
choses comme elles me viennent, je ne sais pas
garder ma langue dans ma poche, assure-t-il.
Antenne ou pas antenne, mes coups de cœur et
mes coups de gueule je les ai toujours exprimés
comme ils étaient. C’est comme ça. »
Dans son domaine,
il a tout fait, tout vu
1 350 matchs commentés entre 1961 et 2005,
dont 850 avec son fidèle acolyte Jean-Michel
Larqué, une carrière qui a démarré en radio,
en 1956, au Poste parisien, avant de se poursuivre en télévision à l’ORTF, à Antenne 2
puis à TF1, vaisseau amiral de BoulogneBillancourt : Thierry Roland, dans son domaine,
a tout fait, tout vu. Les joueurs ? Il les connaît
pas cœur. Le foot ? Il s’y est essayé personnellement lorsqu’il était enfant. Douze Coupes
du Monde, onze Jeux Olympiques et des milliers d’heures passées en déplacement : « Je
pourrais presque dire que j’ai mangé dans tous
les restos italiens de la terre car je suis allé dans
tous les pays possibles, même aux îles Feroé !
Partout, sauf en Chine : j’irai en 2008 pour les
JO de Pékin... puisque je serai en vacances ! »
Depuis le 17 novembre en effet, date du match
amical France-Pologne, la vie de Thierry
Roland, a changé. Terminés, les commentaires des matchs de l’équipe de France sur TF1.
À 67 ans, il a « joué » sa dernière sélection en
Bleu et sera remplacé désormais par Thierry
Gilardi, venu de Canal +. « Je ne suis pas abruti,
je savais bien que l’aventure finirait un jour,
maugrée-t-il, confortablement installé dans
son canapé. Mais j’aurais certainement préféré l’annoncer aux gens moi-même... D’autant
que je ne me sens pas du tout carbonisé. Ma voix
en témoigne, elle n’a absolument pas changé ! »
Et pourtant, elle en a lâché des mots, des hurlements de joie ou des cris de révolte contre
les arbitres, cette voix ! « BUUUUT... » C’est
lors de la Coupe du Monde 1962, au Chili, que
Thierry Roland se fait remarquer au commentaire. Il n’avait pas encore ses fameuses
petites jumelles qui tiennent toutes seules.
Mais il était déjà dans le match. « À cette
époque, il n’y avait pas de diffusion en direct,
se souvient-il. Nous prenions des notes au stade
tandis que les images étaient enregistrées. Ensuite,
tous les commentateurs de tous les pays étaient
réunis dans un vaste hangar et là, les rencontres
étaient diffusées sur grand écran. Nous, nous
les commentions comme ça, séparés les uns des
autres par de la toile de jute. C’était épique. »
Assez curieusement, ce fils de bijoutier joaillier,
né en 1937 à Boulogne-Billancourt, se souvient
de tout. De chaque scénario de chaque match.
De chaque anecdote. De chaque petit bout
de sa vie. « Je me souviens même que je suis né
dans la chambre n° 5 de la clinique du Belvédère,
à deux pas du Parc des Princes ! C’est la première
chose que j’ai vue en sortant», pouffe-t-il. Puis
il ajoute, soudain grave : « La seule chose dont
je ne me rappelle pas, c’est le son de la voix de
mon père. Il est mort quand j’avais neuf ans...
Avec la guerre, j’ai l’impression de ne pas l’avoir
connu. » Thierry Roland est comme ça. Il rit,
il dit, il crie. Il agace ou il amuse. Et parce qu’il
se sent encore d’attaque et qu’il veut « faire
encore des trucs », M. Foot continuera à commenter la Coupe de France sur TF1 ainsi
qu’un match du championnat anglais par
semaine sur le bouquet TPS. Parieur fou, il ira
aussi assister à des courses de chevaux. Et
puis il y a ces levers qu’il adore, à 4h du matin,
pour regarder avec son fils la NBA à la télé.
Enfin, il y a les stades où il ne pourra certainement pas s’empêcher d’aller, lui qui ne sera
jamais un spectateur lambda. Ses fans l’aiment et le lui font savoir. Comme après la
fameuse finale de la Coupe du Monde 98 qu’il
avait fait vivre à la France entière avec une
incroyable passion. « Figurez-vous qu’après
le match, j’étais coincé comme un c... sur le périphérique bondé. Des jeunes m’ont reconnu et
avec leurs scooters, ils m’ont ouvert la voie pour
que je puisse avancer. Sans eux, c’est sûr, je me
serai desséché sur place ! »
ƒ La ville reçoit
le prix Territoria
pour ses gardes
d’enfants en ligne
C’est pour la création de sa rubrique Garde
d’enfants sur son site Internet, que la ville de
Boulogne-Billancourt a reçu le 10 novembre au
Sénat le prix Territoria, catégorie services de
proximité. Réalisé par la direction de la Communication et le service de la Petite enfance,
ce service en ligne a permis de répondre à une
forte attente des parents à la recherche d’une
nounou pour la garde de leur enfant : en six
mois plus de 1 600 familles s’y sont déjà inscrites.
Organisés depuis 1987 par l’Observatoire national de l’innovation publique, les prix Territoria
récompensent chaque année les actions originales et transposables des collectivités locales
qui améliorent le service public. BoulogneBillancourt, qui était cette année primée pour
la cinquième fois, a également reçu un Territoria d’or.
U Pierre Bonte journaliste, Odile du Peloux
chef du service Première enfance, Stéphane Bosser
webmaster, Jean-Pierre Fourcade sénateur maire,
Renaud Dutreil ministre de la Fonction publique et
de la réforme de l’État, Ariane Lebon maire adjoint
chargée des Affaires sociales et du CCAS, de la
Famille et du Logement, Nathalie Deveau directeur
de la Famille, Marie-Christine Jung délégué général
de l’Observatoire national de l’innovation publique.
Y Renaud Dutreil a également remis un Territoria d’or
à Jean-Pierre Fourcade.
■ Nathalie Conscience
Boulogne~Billancourt
¦ décembre 2004
Information
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
L’ambassadeur de Pologne
ƒ16e Open de tennis
des moins de 12 ans
au TCBB
inaugure la Saison polonaise
Parmi les centaines de visiteurs qui ont
assisté le 9 novembre dernier au vernissage de la Saison polonaise, un invité de
marque : son excellence Jan Tombinski,
ambassadeur de Pologne en France.
Accueilli par le sénateur maire Jean-Pierre
Fourcade et par le maire adjoint à la Culture Guy Sorman, Jan Tombinski a visité
la nef de l’espace Landowski investie
par une gigantesque structure en bois de
55 mètres de long qui supporte 250 m2
d’affiches réalisées par des artistes polonais contemporains, ainsi que l’exposition
Jean Lambert-Rucki et Félix Rozen – l’expressionisme entre figuration et abstraction,
présentée par le musée des Années 30. La
saison polonaise se poursuit jusqu’au 16
janvier 2005. Retrouvez le programme
complet dans BBSortir.
• Retrouvez tous les résultats
en temps réel sur les sites de la ville
www.boulognebillancourt.com
et du TCBB www.club6.fft.fr/tcbb
W De gauche à droite, Jan Tombinski, Jean-Pierre
Fourcade, Odile Fourcade, Guy Sorman et Félix Rozen.
ƒ Madame le juge Agnès Zissmann
Le nouveau juge au tribunal d’instance de Boulogne-Billancourt a
pris ses fonctions cet été.
Âgée de 53 ans, Agnès Zissmann, mère de trois enfants, Aurélie,
Agathe et Adrien, est licenciée en droit depuis 1974. Elle a suivi
l’École de la magistrature avant d’être nommée juge au tribunal
d’instance de Béthune, entre 1978 et 1981, puis à Boulogne-Billancourt, entre 1982 et
1987. Après un congé
parental de deux ans,
elle est nommée juge
dans deux chambres
correctionnelles du
tribunal de Paris, jusqu’en août 2004. Date
à laquelle, elle a été
nommée aux fonctions de vice-présidente au Tribunal de
grande instance (TGI) de Nanterre et chargée du service du tribunal
d’instance de Boulogne-Billancourt. Il est bon de rappeler que le juge
d’instance peut être saisi directement par les particuliers ; comme la
présence d’un avocat n’est pas obligatoire, le juge traite avec eux sans
intermédiaire. Agnès Zissmann s’occupe également du départage au
conseil de prud’homme.
Boulogne~Billancourt
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Premier tournoi du calendrier européen des
moins de 12 ans, le 16e Open de tennis des 1012 ans débute le 18 décembre et se termine
le 1er janvier. Comme chaque année, depuis
seize ans, les meilleurs juniors mondiaux du
tennis croisent la balle sur les courts du TCBB,
stade Le-Gallo à Boulogne-Billancourt, et
de la Ligue des
Hauts-de-Seine
à Rueil-Malmaison. De nombreuses têtes de
série d’aujourd’hui ont inscrit leur nom
en lettres capitales au palmarès de l’Open
des 10-12 ans :
Amélie Mauresmo pour les
11 ans en 1990,
la russe Elena Bovina en 1994, Sébastien Grosjean et Mickaël Llodra pour les 12 ans, respectivement en 1990 et 1992.
Cette année encore, 1 000 jeunes en compétition, les deux meilleurs jeunes de 11-12
ans des 32 ligues régionales françaises et une
participation internationale importante.
ƒ Jean-Charles Le Floc’h
nouveau commissaire de police
C’est un homme, Jean-Charles Le Floc’h, qui succède, depuis le début
du mois, à Anne-Marie Spitz au poste de commissaire principal, chef
de circonscription, à Boulogne-Billancourt. Jean-Charles Le Floc’h
ne cache pas sa satisfaction et précise « qu’il s’agit d’un beau district
présentant un tissu urbain très différent et intéressant. » Âgé de 55 ans,
marié et père de deux enfants, il occupait avant son arrivée sur la
commune, le poste de commissaire principal, chef de la Circonscription de sécurité publique (CSP) de Levallois-Perret, après avoir
été commissaire de police à la CSP de
Saint-Denis et adjoint au chef de district
pour les circonscriptions de Saint-Denis,
Aubervilliers, Stains, Épinay-sur-Seine,
Saint-Ouen et La Courneuve.
Dans le cadre des détachements liés à
sa fonction, Anne-Marie Spitz part comme
conseillère technique à la mission sécurité de la présidence de Gaz de France.
Elle va y veiller, pendant cinq ans, à la
sécurité des personnes et des biens, en
France comme à l’étranger. Son adjoint,
François Joënnoz, rejoint quant à lui
Épinay-sur-Seine comme chef de circonscription.
¦ décembre 2004
Information
Le chiffre du mois
7 321
C’est le nombre de spectateurs accueillis
entre le 28 septembre et le 11 novembre
par le TOP-BB, pour 39 représentations
de La reine de beauté de Leenane.
Magalie Martin
une Boulonnaise en Haïti
Magalie Martin, conseillère municipale
missionnée aux affaires sociales de Boulogne-Billancourt et médecin directeur du
service de santé publique d’Asnières-surSeine, vient de passer un mois aux Gonaïves,
dans le nord-ouest d’Haïti récemment meurtrie par un nouveau cyclone. Il lui a suffi
du regard d’un vieil homme entrevu à la
télévision au lendemain des inondations,
pour laisser parler ses origines haïtiennes
et demander une mise à disposition. Un
mois à côtoyer la mort et la boue, aux côtés
de l’UNICEF et de la Croix-Rouge, dans
cette île des Caraïbes où la pauvreté et les
pluies tropicales se partagent tristement
la vedette. À peine remise des précipitations torrentielles et meurtrières de juin,
l’île a subi en septembre, le passage de la
tempête Jeanne, qui à ce jour a causé plus
de 3 000 décès. « Un bilan qui reste provisoire, souligne Magalie Martin, compte tenu
de l’ampleur de la catastrophe qui a frappé
le nord et le nord-ouest d’Haïti. Des milliers
de gens sont toujours sans-abri. Ils n’ont plus
ni nourriture, ni eau potable, ni électricité.
À force de patauger dans la boue, véritable
magma infectieux, la plupart des habitants
souffrent de plaies graves des membres inférieurs. Toute logistique est absente. Sur place,
je n’étais pas seulement médecin, auprès des
ONG présentes, il a fallu gérer la santé
publique, les restructurations des écoles, les
centres d’accueil, la collecte des cadavres...
Je suis prête à repartir dès que possible. »
Le conseil municipal a voté un don de
15 000 euros (relayé par la Fondation de
France) pour venir en aide aux sinistrés
d’Haïti.
Les cérémonies
du 11 novembre
Les cérémonies du souvenir pour le 86e
anniversaire de l’Armistice du 11
novembre 1918 ont rassemblé autour
de la statue du Général de Gaulle, puis
au cimetière Pierre-Grenier, autorités
civiles et militaires, en présence des
enfants de l’école Pierre-Grenier et de
la fanfare La Boulonnaise. À l’issue de
la cérémonie, Serge Krawtchunsky a
été décoré de la Croix du combattant,
Jacques Casano a été nommé chevalier de la Légion d’honneur, Michel
Cariniet et Michel Flamant, ont reçu
les insignes du porte-drapeau.
Serge Krawtchunsky.
Jacques Casano.
Michel Cariniet.
Michel Flamant.
Boulogne~Billancourt
¦ décembre 2004
Information
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
Programme culturel
ƒ Le
meilleur pain
du département
se prépare à
Boulogne-Billancourt
Ils comptent parmi les meilleurs boulangers
du département ! Six d’entre eux* parmi les
30 meilleurs ont été primés par un jury lors
du concours du meilleur artisan boulanger
du 92, organisé depuis trois ans par Joël Cosnuau, président du Groupement des artisans
boulangers des Hauts-de-Seine, et destiné à
promouvoir le savoir-faire de ces artisans. Les
concurrents devaient triompher de trois
épreuves pratiques : la réalisation d’une
baguette, d’un pain de campagne et d’un
croissant. Portrait des trois meilleurs.
• 1er prix : Michel Galloyer, 56 ans, a repris
en 2000 la maison Butard au 1bis, boulevard
Jean-Jaurès pour installer « Le grenier à pain ».
Ce boulanger-pâtissier est à la tête d’un réseau
de 12 boulangeries du même nom sur toute
la France. Il tient sa renommée de l’excellence
de ses baguettes « paysannes » et « rétros »,
fabriquées artisanalement jusqu’à 1 200 par
jour !
• 4e prix : Michael Morieux, 31 ans, s’est installé il y a deux ans seulement à son compte
au 35, rue d’Aguesseau. Cet ancien Compagnon, passé par l’école des Meilleurs ouvriers
de France, déjà titulaire d’une médaille d’argent en Coupe du Monde 1999, défend avec
enthousiasme les valeurs traditionnelles : « Je
passe plus de 12 heures à faire une simple baguette
parisienne ! »
• 5e prix : Florian Lohézic, 33 ans, a repris la
boulangerie du 44, rue Escudier en 1996.
Pâtissier-chocolatier, Florian fait partie d’une
famille qui compte un nombre impressionnant de boulangers installés sur Paris. Il est
arrivé cette année 1er dans la catégorie « croissant ». Sa spécialité reste le « pain d’Antan »
que les Boulonnais affectionnent particulièrement.
* Et aussi : Michel Lognon, 41 rue de Solférino (26e prix) ; Djamel Taguemount, 36, rue
Pierre-Grenier (29e prix) et Fernand Lemour,
68, boulevard Jean-Jaurès (30e prix).
Sylvie Morel, conseillère municipale, chargée des Relations
avec les commerçants et les artisans, aux côtés des lauréats
Michel Galloyer, Michael Morieux et Florian Lohézic et son épouse.
¦Bruno Robine
quitte la présidence de la CCIP 92...
À 58 ans, Bruno Robine, Boulonnais de naissance
et de carrière, arrive le 13 décembre au terme de
son second et dernier – comme le stipule le règlement – mandat de président de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts-de-Seine, poste qu’il
occupe depuis 1997. Des multiples chantiers – le
passage à l’an 2000 et à l’euro, la mise aux normes européennes en mai
2001 du commerce non sédentaire... –, qui ont jalonné ces sept ans,
Bruno Robine se dit particulièrement satisfait de la mise en place de
Territem, système qui centralise les statistiques économiques d’un territoire : « Cette innovation, très utile pour l’implantation d’entreprises, est
dorénavant appliquée hors Ile-de-France par d’autres chambres de commerce. » Sans oublier la création d’un Observatoire de la vie économique
en partenariat avec le conseil général et les communes, chargé de la
redynamisation du commerce de proximité, et celle il y a trois ans d’un
Forum du conseil pour faciliter les échanges entre les sociétés de conseils.
En décembre
Théâtre
W Les Uns chez les autres
d’Alan Ayckbourn
• Du 7 décembre au 30 janvier au TOP-BB.
Tango et flamenco
YPar la compagnie Talent Danza
• Dimanche 12 décembre à 16h30.
Jazz
YJean-Jacques Milteau
• Vendredi 17 décembre.
¦... Et Marcel Lefret
celle de la chambre de Métiers
Boulogne-Billancourt se branche
sur la CityRadio (107.1)
Le 17 décembre, Boulogne-Billancourt se
laisse croquer le portrait par la bande FM...
De 6h à 19h, elle prête ses rues, ses marchés et ses stations de métro aux micros des
journalistes et des animateurs de la City
Radio. À vos postes, sur 107.1.
Depuis le mois de mai, la CityRadio, dernièrenée du réseau France BLEU de la grande
maison ronde (Radio France, voir encadré),
installe régulièrement ses studios dans les
quartiers parisiens pour quelques heures ou
pour une journée entière au cœur des villes
de l’Ile-de-France. Après La Défense et Créteil, c’est au tour de Boulogne-Billancourt
d’accueillir le car régie et le studio démonté.
Huit animateurs et journalistes prennent à
leur rythme la température de la ville. L’occasion
pour les Boulonnais de participer et de découvrir les coulisses d’une émission en direct.
De 6h à 9h30
• Le 6-9 30 animé par Bill Debruge en direct
de la station de métro Marcel-Sembat. Il reçoit
Jean-Pierre Fourcade de 8h30 à 9h30. Au
programme : la vie économique à BoulogneBillancourt avec un large tour d’horizon des
PME installées en ville, le point sur les initiatives entreprises pour développer l’emploi
et faciliter la réinsertion, mais aussi un focus
Boulogne~Billancourt
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À l’affiche boulonnaise
¦ décembre 2004
Information
sur l’activité commerciale et artisanale boulonnaise. La présentation des projets d’urbanisme liés à l’aménagement du futur quartier
de Billancourt et de l’île Seguin.
De 9h30 à 13h
• Les Parisiennes, émission animée par Hélène
Lacore-Kamm. En direct de la mairie. Un(e)
invité(e) vedette (et surprise !) entre 11h et
12h30. Au programme : plongée au cœur de
la vie locale et de la vie associative, mise en évidence des initiatives faites pour développer
les échanges et la solidarité en ville.
De 14h à 19h
• Le 14-16 30, animé par Arnaud Balme.
• Le 16 30-19, animé par Olivier Daudé. En
direct des Passages de l’Hôtel de Ville : plein
feu sur l’ACBB, la vie au quotidien du club
omnisports. Rencontre avec des bénévoles,
des sportifs et des jeunes. Visite de la piscine
et de la patinoire. La vie culturelle à BoulogneBillancourt, l’espace Landowski, le Théâtre
de l’Ouest parisien, les salles de cinéma...
Et toute la journée, l’intervention des Citybaladeurs armés de leur micro, en direct d’un
lieu différent à chaque fois. À 7h20, 8h20,
9h20 avec Tanguy Pastureau ; à 9h40, 10h20,
11h20, 12h20 avec Delphine Perez ; à 15h20,
16h20, 17h20, 18h20 avec Laurent Valière.
Après dix-neuf ans de présidence et six ans de trésorerie, Marcel Lefret a tenu sa dernière assemblée
générale au sein de la chambre de Métiers des Hautsde-Seine en octobre dernier. Chevalier de la Légion
d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite et
des Palmes académiques, ce chef d’entreprise, maître
artisan coiffeur de formation, ne se représentera donc pas aux élections du 9 mars 2005. Par ailleurs, président fondateur de l’Institut de
formation et de perfectionnement aux métiers (IFPM) depuis 1991, il
n’a jamais cessé de valoriser le secteur des métiers, aussi souligne-t-il
« la nécessité de conduire des grandes opérations comme Artis Cité 92, à
La Défense, et des campagnes régulières de sensibilisation à l’apprentissage.
Le meilleur moyen d’attirer les jeunes vers des métiers souvent négligés.
Tout ce qui nous entoure est fait par des artisans, il ne faut pas l’oublier.
Malheureusement, il y a aujourd’hui un manque flagrant d’apprentissage
dans les Hauts-de-Seine, en grande partie dû au nombre restreint de
Centres de formation à l’apprentissage (CFA). Nous avons encore refusé
400 apprentis cette année. » Âgé de 71 ans, Marcel Lefret poursuit son
activité au sein du CFA et reste président de l’IFPM. Il est également
auteur de L’intelligence des mains, aux éditons Scripta Manent.
Musique classique
Ensemble Double B
• Dimanche12 décembre à 11h30 à la salle polyvalente
du Pont-de-Sèvres et à 17h à la bibliothèque Marmottan.
Colloque sur l’environnement
[Pour que la Terre reste humaine, regards
croisés entre philosophes, religieux et scientifiques
Par le Forum universitaire, avec Hubert Reeves
et de nombreux spécialistes.
• Vendredi 7 janvier à 20h30 et samedi 8 janvier
à partir de 15h.
Spectacle enfants
WConte en vrac
• Mercredi 15 décembre à 15h.
Expositions
Les Clémences de Napoléon
• Jusqu’au 29 janvier à la bibliothèque
Marmottan.
ƒANPE - Boulogne
nouvelles directrices
La Pologne maintenant
Partenaire incontournable des entreprises, mais également de la
ville avec laquelle elle noue des conventions de partenariat privilégiés, l’ANPE boulonnaise change de direction.
Expositions
Œuvres originales d’Elzbieta
Affiches de Jan Lenica.
Corinne Purser a été nommée directeur de l’agence
• Jusqu’au 8 janvier.
République (85, boulevard de la République. Tél. :
01 46 10 40 10). Diplômée de l’IGS et licenciée
en droit privé, cette spécialiste des ressources
humaines (recrutement, formation, gestion des
carrières) a exercé précédemment des responsabilités
de consultante et de responsable, chez Bernard
Krief Consulting, Anthos et Both.
Affiches de jeunes artistes :
La Pologne au coin des rues
Le spectacle à travers l’affiche
polonaise
Jean Lambert-Rucki et Félix Rozen.
Cinéma
(INAPG), a été nommée à la tête de l’agence
Thiers (82 bis, rue Thiers. Tél. : 0158 17 04 30).
Parcours atypique pour cette jeune femme qui
après la recherche appliquée, a été chargée de relation clientèle, de management d’équipes, puis a
connu huit ans d’expériences commerciales et
enfin de gestion opérationnelle de centres de profit.
• Jusqu’au 16 janvier.
Semaine
du cinéma polonais
Annie Daux, docteur ingénieur en agronomie
• Du 1er au 7 décembre.
Retrouvez tous ces rendez-vous dans BBsortir.
Boulogne~Billancourt
¦ décembre 2004
Information
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L’ é v é n e m e n t
Ils font l’actualité
Le 8e semi-marathon
revoilà les Kenyans
U Podium
Difficile, voire impossible, de lutter contre
les fameux athlètes kenyans qui cette année
encore ont largement dominé le semi-marathon boulonnais en raflant les neuf premières
places chez les hommes et les trois premières
chez les femmes ! C’est sous un soleil radieux
et une température clémente que se sont élancés les 2 843 coureurs qui avaient
renoncé au long pont du 11
novembre pour cette course boulonnaise, considérée comme l’une
des plus sympathiques mais aussi
des plus rapides de France : le
W Philippe Tellini et Marc Fusina,
conseillers municipaux de la majorité
et de l’opposition : le sport transcende
les clivages politiques...
premier, Duncan Kibet, a terminé la course
en 1h01m51s, soit une moyenne de 20,469
km/h, améliorant même le record de son frère
Luc Metto, vainqueur l’année dernière en
1h02m22s. Mieux, 500 coureurs ont
franchi la ligne d’arrivée en moins
d’une heure trente. Le premier
Boulonnais arrivé
est Abdellatif Talbani, athlète de
l’ACBB (vétéran
V1), 15e au classement général et
2e au classement V1
en 1h10’17s. Quant à
la vingtaine de Pères Noël
– chaque déguisement permet
aux coureurs de reverser un pour-
Jean-Pierre
Fourcade et
Thierry Solère,
maire adjoint aux
Sports et conseiller
général, félicitent
le trio de tête.
Chez les hommes
1. Duncan KIBET (KEN) 1h01’51s
2. Nicolas MANZA (KEN) 1h01’52s
3. Sammy TUM (KEN) 1h02’04s
Chez les femmes
1. Sali JEMUTAI (KEN) 1h14’16s
2. Angelina MUTHEU MUTUKU
(KEN) 1h14’20s
3. Eunice ORWARU (KEN) 1h14’20s
centage à une association caritative –, ils ont terminé parmi
les derniers sous les ovations
du public !
Preuve de l’importance de cet événement sportif, le semi-marathon a été
« couvert » par FR3 Ile-de-France, Sports
FM, la CityRadio, l’Équipe, l’Express Mag et
par l’ensemble des sites Internet spécialisés dans
la course.
Semi-marathon en chiffres
• 28 nations représentées, dont un
couple d’Espagnols (vétérans IV)
spécialement venu de Madrid en
camping-car.
• 350 bénévoles (personnel de
sécurité, employés municipaux
et ACBB) ont encadré la course.
• 40 personnes de la direction
de la propreté ont assuré l’entretien.
• 12 000 bouteilles d’eau,
500 kg d’oranges,
1 500 bananes, 100 kg de café,
3 000 tee-shirts et 3 000 sacs
ont été distribués.
Boulogne~Billancourt
10
¦ décembre 2004
Information