Le chiot à la maison
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Le chiot à la maison
Le chiot à la maison L’arrivée de notre chiot Il est important qu’avant même que le chiot n’arrive chez nous, nous connaissions quelques aspects de son comportement, comment nous en occuper et le protéger, tout en sachant que pour qu’il devienne un chien heureux, sain et un bon compagnon, il aura besoin d’affection, de soins vétérinaires et d’une nutrition appropriée. Comment choisir un vétérinaire Si nous n’en connaissons pas, nous pouvons demander conseil à la personne auprès de qui nous avons obtenu le chiot, à quelqu’un que nous connaissons qui possède également un chien ou à un refuge pour animaux. Il est important d’en avoir choisi un avant d’accueillir le chiot afin de prendre rendez-vous et de l’y emmener le plus rapidement possible. Lors de la première visite, le vétérinaire procèdera à son identification et aux premiers vaccins. Pour choisir un vétérinaire, nous devrons nous assurer qu’il est proche de chez nous, en cas d’urgence, et que la clinique est propre. S’il n’est pas disponible 24 heures sur 24, nous devrons nous renseigner pour savoir où se trouve la clinique la plus proche, car les urgences peuvent se produire la nuit. Nous devrons garder l’adresse et le numéro de téléphone de cette clinique à portée de main. Accessoires nécessaires (Conseil valable pour la section Attention et soins portés au chien adulte) Voici ce dont nous aurons besoin pour prendre soin du chiot. Sa niche ou cage de transport : Elle peut être en plastique ou en grillage métallique, et elle doit être suffisamment grande pour qu’il puisse se mettre debout et se tourner, mais pas non plus trop grande, car il pourrait avoir envie d’y faire ses besoins. Si c’est un chiot de grande race, il est nécessaire que la niche ou cage de transport soit ajustable pour l’adapter au fur et à mesure de sa croissance rapide ; si nous ne disposons pas de cage ajustable, il faudra en acheter une plus grande quand cela sera nécessaire. Pour la sécurité du chiot, elle doit être suffisamment ventilée, mais les orifices doivent être suffisamment petits pour qu’il ne puisse sortir ni la tête ni les pattes ; la porte doit se fermer correctement afin qu’il ne puisse pas l’ouvrir. Plus tard, quand le chiot aura appris où il doit faire ses besoins, et qu’il ne mordra plus les objets, nous pourrons y installer une couverture ou un coussin en matière résistante et facile à nettoyer. Pour habituer le chiot à sa niche ou à sa cage de transport dès son arrivée chez nous, nous mettrons un peu d’aliments à l’intérieur et l’accompagnerons doucement en lui disant « dans ta maison ». Nous fermerons la porte un instant, et lorsqu’il se sera calmé, nous le laisserons sortir et nous le récompenserons. Nous répèterons cette action en tâchant de le laisser de plus en plus longtemps à l’intérieur et en le récompensant à chaque fois qu’il y rentre. Il est important que le chiot dorme dans sa niche dès le premier jour et que nous lui enlevions le collier lorsqu’il est à l’intérieur, pour sa sécurité. Il ne faut pas lui donner à manger et à boire dans la cage de transport, car il défèquerait à l’intérieur ; on peut cependant lui donner un jouet à mordiller. Sa niche ne doit jamais être un lieu de punition. Le collier et la laisse : pour connaître la longueur adéquate du collier à lui mettre, il faut mesurer son cou et ajoutez cinq centimètres. Même ainsi, il faut toujours vérifier que le collier ne le serre pas. Le premier collier doit être en nylon ou en cuir. Plus grand, nous utiliserons une laisse doublée de coton ou de cuir munie d’une fermeture de sécurité. En ce qui concerne la longueur de la laisse, l’idéal, pour le promener et le dresser, est entre un mètre cinquante et deux mètres. La plaque d’identité : elle doit être attachée au collier et indiquer le nom du chiot, le nôtre, notre adresse et notre numéro de téléphone. La plaque est indispensable pour récupérer le chiot s’il se perd. La micropuce : c’est la meilleure manière d’identifier le chiot. Elle ne le gêne aucunement et est permanente (contrairement à une plaque, elle est impossible à perdre), et se lit facilement avec un scanner manuel. Il est également possible de tatouer le chien pour l’identifier, même si la micropuce a actuellement plus de succès. Récipients pour l’eau et la nourriture : l’idéal sont les récipients en acier inoxydable, car de nombreux chiens sont allergiques au plastique. Ils doivent être faciles à nettoyer, tâche à faire quotidiennement, et possibles à fixer sur un support ou suffisamment lourds pour éviter qu’ils se retournent facilement. Accessoires pour le toilettage : mis à part le shampoing et autres solutions, nous nous procurerons des accessoires adéquats pour notre chien, comme des brosses et des peignes adéquats, car ils varient en fonction des poils. Nous nous procurerons également un peigne antipuces. Les jouets : ils sont très importants pour le chiot, car ils le stimulent, lui font faire de l’exercice et satisfont son envie de mordre. Ils doivent être conçus spécialement pour les chiots, c’est-à-dire incassables, indéchirables ou impossibles à avaler. Les plus sûrs et amusants pour le chiot sont les jouets en cuir, les jouets en nylon à mastiquer et les balles en caoutchouc dur. Il faut veiller à ce que le jouet soit suffisamment grand pour être impossible à introduire totalement dans la gueule. Ceux qui provoquent une certaine agressivité sont également déconseillés, tout comme ceux en éponge, avec des grelots, et les sifflets, car le chien pourrait les casser et avaler des pièces. Il faut également éviter ceux qui ont des parties saillantes susceptibles de le blesser, comme des extrémités coupantes. Il ne faut pas laisser le chiot jouer avec des boules de corde, des bobines de fil, des élastiques en caoutchouc, des boules de papier aluminium ou de cellophane, des bouchons, des nœuds faits avec du câble ou du fil de fer ou des sacs en plastique, car il pourrait en avaler un morceau et même s’étouffer. Les jouets pour bébés en caoutchouc mou, en cuir, en laine ou en polyuréthane doivent également être maintenus hors de sa portée. S’il avalait un morceau de l’un de ces matériaux, il pourrait souffrir de complications au niveau de l’appareil digestif. Il est très important de ne pas laisser le chiot jouer avec des chaussures ou d’autres vêtements, car, en plus de risquer d’avaler une pièce, il ne saurait pas distinguer les choses avec lesquelles il peut jouer des choses avec lesquelles il ne peut pas. Quand accueillir le chiot chez soi Le meilleur moment pour accueillir le chiot chez nous est à environ sept ou huit semaines, après le sevrage et avant qu’il ne s’habitue à son lieu de naissance ou qu’il prenne de mauvaises habitudes. À cet âge, il commence à être un peu plus indépendant et peut commencer à manger des aliments solides. Afin de nous consacrer activement à lui pendant les premiers jours, le mieux est de l’accueillir chez nous en début de week-end. Nous pourrons l’emmener chez le vétérinaire et commencer son dressage. Il aura également plus de temps pour faire connaissance avec la famille et les autres animaux de la maison, ainsi que pour s’adapter aux nouveautés, ce qui n’est pas rien. Nous devrons lui porter une attention et une sensibilité particulières, et ne pas le soumettre à trop de bruit ou d’activité. Nous ne le laisserons pas à l’extérieur sans surveillance, car il pourrait se perdre, se faire agresser par d’autres animaux ou se faire renverser. Un espace pour lui La première chose à faire est de lui montrer son espace afin qu’il le reconnaisse aussitôt. Nous placerons ses jouets dans sa niche et lui montrerons où se trouvent l’eau et la nourriture. Nous devons garder à l’esprit que le chiot a été séparé de sa mère et de ses frères et sœurs et qu’il peut se sentir triste et pleurer au moment de manger ou de dormir, car son foyer lui manque. C’est pourquoi il cherchera de l’affection auprès de nous, même s’il ne se montre pas très joyeux et joueur au départ. Il a besoin de temps. Il se peut également qu’il se sente quelque peu désorienté, c’est pourquoi il faudra limiter un peu son espace pour qu’il s’y habitue petit à petit. Le contact avec lui est important donc toute la famille doit savoir comment le prendre et le tenir ; en mettant systématiquement une main sous son poitrail et en évitant de le prendre par les pattes ou le cou. Nous éviterons de le manipuler ou de jouer avec lui trop brusquement, car il lui faudra quelques jours pour se sentir à l’aise et se montrer joueur. Il avancera à son rythme, il ne faut pas le forcer. Nous le traiterons avec patience en lui parlant pour qu’il apprenne à nous connaître et à nous obéir. Nous serons aimables et ne le dérangerons pas quand il se repose, dort ou mange. Nous jouerons avec lui sans trop le fatiguer et le laisserons dormir. Comment l’appeler Le chien doit s’identifier rapidement à un nom, dont nous aurons également besoin pour nous adresser à lui et commencer son dressage. Il faudra le lui répéter souvent pour qu’il s’y associe, et le caresser lorsqu’il viendra quand nous l’appellerons de manière à ce qu’il associe son nom à l’affection. Le mieux est que le nom soit court, car il apprendra plus facilement à associer les mots courts et concis, et ce sera plus facile pour nous de l’appeler (il ne faut pas oublier que, particulièrement pendant son dressage, nous devrons répéter son nom à de nombreuses reprises). Éviter les accidents domestiques (Conseil également valable pour les chiens adultes) Les chiots sont particulièrement vulnérables, car ils doivent encore apprendre et découvrir de nombreuses choses, notamment les dangers qui l’entourent. Sa curiosité, sa manie de mordre tout ce qu’il trouve et son manque d’expérience le mettront en danger à plusieurs occasions. Même s’il est presque impossible d’éviter tous les accidents domestiques, nous pouvons tout de même prendre quelques mesures de sécurité pour réduire au maximum les risques : ● ● ● ● ● ● ● ● ● ne jamais le laisser sans surveillance, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Il risquerait de se blesser ou pourrait faire des dégâts ; garder les portes et les fenêtres à sa portée fermées et ne pas le laisser s’approcher des balcons ou des patios des étages supérieurs ; en fermant la porte des chambres, vérifier qu’il n’est pas resté à l’intérieur de l’une d’entre elles ; conserver les détergents, l’eau de javel, les peintures, les dissolvants, les engrais, les désinfectants, les antimites, les poisons et l’antigel hors de sa portée ; garder toujours l’abattant des toilettes fermé, car le chiot pourrait boire ou jouer avec l’eau, ingérer le produit de nettoyage ou désinfectant, ou se faire mal si l’abattant retombe sur lui. Les élastiques en caoutchouc peuvent également constituer un danger important, car il pourrait les ingérer, ce qui pourrait provoquer des problèmes digestifs, ou pire encore, il pourrait s’étouffer si l’élastique s’accroche quelque part. Le plastique qui entoure les packs de boissons peut également présenter un danger. Nous les couperons pour éviter que le chiot ne s’emmêle dedans. Plusieurs plantes, comme les azalées, la daphnie, le dieffenbachia, le lierre, les iris, les narcisses, le laurier-rose, le gui, le poinsettia, la pomme de terre, le rhododendron, le tabac, les tulipes, le figuier et l’if, sont toxiques ; nous les maintiendrons hors de sa portée. Nous ne lui administrerons aucun médicament sans avoir consulté son vétérinaire et ne les laisserons pas à sa portée. Les petits objets comme les boutons, les bouchons ou les pièces de jouet, par exemple, doivent être rangés, surtout s’il s’agit d’objets pointus comme des clous, des trombones, des épingles, etc., car il pourrait se blesser au niveau de la gueule ou de ses organes internes s’il les ingère. Les éléments électriques sont particulièrement dangereux. Il est donc préférable de débrancher les câbles se trouvant à sa portée, car s’il les mord, il pourrait se brûler, s’électrocuter ou provoquer un incendie. Il est également conseillé de couvrir les prises inutilisées et de ne pas utiliser d’accessoires électriques dans la niche du chien.