Réussir sa première classe

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Réussir sa première classe
Réussir sa première classe ?
Peut-on transmettre en un livre, même de 250 pages, ce qui fait le savoir propre d'un
métier ? C'est le pari du livre d'Ostiane Mathon (Réussir sa première classe, ESF éditeur).
Professeur des écoles, formatrice, O. Mathon a publié il y a quelques années un excellent
petit livre sur les relations entre parents et enseignants. Un sujet qu'elle aborde
d'ailleurs à nouveau dans ce nouvel ouvrage très complet.
Parce que ce livre explore les uns après les autres ce qui fait le
métier d'enseignant. Ainsi il débute par le fameux jour J, celui où l'on
doute d'y arriver, celui aussi où se conclut le contrat implicite ou
explicite avec l'enseignant. O. Mathon aide ensuite l'enseignant à
s'organiser et à planifier son travail. Elle répond ainsi à une des
difficultés majeures des débutants qui doivent à la fois préparer en
partant de zéro tous leurs cours et suivre en plus des formations. On
pourrait croire que l'on est sur un terrain simple. Et O. Mathon donne
d'ailleurs des astuces pour faire face , ce que l'on appellerait ailleurs
les "tours de main" que l'on se transmet dans un métier. Mais déjà
elle va plus loin et invite son lecteur à dominer la situation.
S'organiser c'est par exemple penser l'espace de la classe ou aider les
élèves à coopérer.
Le troisième chapitre invite l'enseignant à apprendre à observer. Observer quoi ? La
complexité du métier. Car l'observation de ce qui se passe dans la classe est
indispensable pour connaître les élèves mais aussi pour se connaître soi-même et pour
saisir la complexité d'enseigner. Cela la conduit à inviter à s'adapter aux élèves, à leurs
rythmes mais aussi à leur personnalité et donc à diversifier les approches. Ainsi en 4
chapitres elle pose les bases de ce qui fait la difficulté du métier : connaitre les autres
et se poser la question du type d'enseignant que l'on est et que l'on veut être. Sur tous
ces points, O. Mathon sait poser les bonnes questions sans jargon et proposer des
réponses tirées à la fois d'une réflexion et d'une déjà longue pratique enseignante.
On retrouvera dans les chapitres suivants ces nombreuses astuces très concrètes et très
utiles au débutant (mais souvent aussi à l'enseignant expérimenté). Ils abordent la
question de l'évaluation, de la discipline, du travail en équipe et du métier.
Dans sa préface, Philippe Meirieu écrit : "Le grand mérite du livre d’Ostiane Mathon est
de ne pas occulter la difficulté de l’entreprise, mais d’en faire, en quelque sorte, une
chance pour débuter dans l’enseignement !" A un moment où la question de la
transmission du métier est particulièrement posée, l'ouvrage d'O. Mathon est d'une
grande aide pour les nouveaux enseignants. Mais, "réussir sa première classe" est aussi
la question que se pose chaque enseignant à chaque rentrée. Car , même après 10 ou 20
ans d'exercice, chaque classe est nouvelle.
François Jarraud
Ostiane Mathon, Réussir sa première classe, ESF éditeur, 250 p.
Le blog : "Réussir sa première classe"
OSTIANE MATHON : "ENSEIGNER, C'EST APPRENDRE CHAQUE JOUR À RÉAPPRENDRE À
ENSEIGNER"
"On n'arrive pas par hasard dans ce métier". Auteure de "Réussir sa première classe",
Ostiane Mathon réfléchit avec nous au dialogue qu'amorce son livre, au désir
d'enseigner, aux compétences nécessaires à l'enseignant. "La première des compétences
est d'être capable soi-même de continuer d'apprendre"... Découvrez cet entretien. Et
recevez ce livre en cadeau grâce à notre offre spéciale.
"Réussir sa première classe" aborde de nombreux aspects du métier. Mais la grande
difficulté des enseignants c'est de construire leur rapport avec les élèves. Comment
un livre peut-il y aider ?
Un livre, c'est un peu une conversation entre un auteur et son lecteur
mais une conversation particulière car finalement c'est le lecteur qui
mène le dialogue. Il peut ouvrir et fermer le livre quand il le souhaite,
sauter un paragraphe, revenir en arrière, faire des pauses, etc. Cette
question de la relation est fondamentale, elle est au cœur du
dispositif pédagogique. Enseigner est avant tout un métier
relationnel: relation au savoir, à l'élève, au groupe-classe, à
l'institution, à la famille, à l'autorité, au monde, à soi-même, etc.
Aussi, quel que soit le chapitre lu dans cet ouvrage, l'enseignant
n'échappera pas à cette question de la relation. Il y sera confronté
tout au long des 250 pages et tout au long de sa vie professionnelle.
J'ai souhaité un ouvrage réflexif où théorie et pratique se rejoignent constamment; une
fois la réflexion personnelle engagée en amont de l'acte d'enseigner, l'enseignant sera
confronté au réel. Il pourra alors, en situation de classe éprouver ce rapport aux élèves,
se forger sa propre expérience, et en fonction de ce qu'il expérimentera et des nouvelles
interrogations qui émergeront, reprendre tel passage du livre, le réinterroger à la lumière
de ce qu'il vit en classe, se réapproprier un concept lu précédemment, s'engager dans la
lecture d'un auteur cité, partir à la découverte d'une nouvelle pratique. En définitive cet
ouvrage se veut une invitation à s'inscrire dans une dimension fondamentale, celle de la
formation tout au long de la vie.
Enseigner, c'est apprendre chaque jour à réapprendre à enseigner, c'est s'inscrire soimême dans une démarche apprenante, ouverte et dynamique. Vous employez un terme
qui n'est pas neutre dans votre question, celui de "construire". Si le rapport aux élèves
s'initie dès le premier jour, il se construit et se développe au fil des jours, des semaines,
de l'année, en fonction des événements et des interactions qui ponctuent la vie d'une
classe. C'est un point qu'il faut sans doute souligner ici, les clés de la relation
appartiennent autant au maître qu'à ses élèves; en réalité il s'agit d'une co-construction.
Si l'enseignant se doit bien évidemment d'incarner et d'entamer le dialogue, il ne s'agit
pas d'une relation à sens unique, ou alors c'est que le terme de relation n'est plus
approprié. Le rapport aux élèves est l'affaire de tous: du professeur, des élèves, des
familles et de toute la communauté éducative rassemblée dans un même établissement,
lui-même situé dans une histoire, un lieu un contexte.
Le livre comprend aussi des fiches pratiques et même ce qu'on pourrait appeler des
astuces. Peut-on en donner en ce domaine ?
En matière d'éducation et d'enseignement, il faut rester très humble. De recettes toutes
faites, de modes d'emploi prêts-à-poser il n'y en a guère, il n'y en a d'ailleurs jamais eu
et il faut l'espérer, il n'y en aura jamais ! La nature humaine a cela de formidable qu'elle
se révèle farouchement singulière. Il n'y a pas deux enseignants qui vivront de manière
identique leur première heure de classe, même s'ils se basent tous deux sur un même
rituel d'accueil. Il n'existe pas deux élèves qui seront motivés au même moment par la
même activité. C'est ce qui fait à la fois la beauté et la difficulté du métier d'enseignant.
Chaque heure, chaque jour, chaque rentrée est différente.
En revanche, si l'expérience des uns rencontre au bon moment l'interrogation des autres,
alors cette expérience pourra servir, non pas de modèle, mais de balise. Aussi, telle
fiche, telle astuce ou tel conseil proposé dans cet ouvrage est toujours pensé comme une
possible entrée dans un apprentissage, comme une manière de faire parmi d'autres.
L'enseignant pourra s'y fier tout en se fiant également à sa propre sensibilité, à son
caractère et à sa personnalité. S'il sent qu'un conseil lui parle, qu'une proposition lui
convient, qu'un transfert est possible, il pourra alors s'appuyer dessus en sachant
également qu'on ne réussit pas toujours du premier coup, que c'est normal. Qu'on soit
débutant ou expérimenté, l'expérimentation fait partie intégrante de la pratique de
classe. Il faut sans cesse ajuster, revenir, moduler, adapter en prenant soin d'analyser ce
qui a fonctionné ou pas et pour quelles raisons cela a fonctionné ou non.
Dans cette perspective j'ai également mis en ligne le blog "Réussir sa première classe".
Une façon de poursuivre les échanges avec les lecteurs et de permettre aux enseignants
qui le souhaitent de mutualiser leurs pratiques, de partager leur réussites, de confier
leurs difficultés. La difficulté n'est pas un échec, et quand il y a échec, il n'est qu'une
étape vers la réussite. Il faut rester résolument confiant, optimiste et rigoureusement
attaché au principe de formation continue. Plus l'enseignant s'inscrit dans cette
démarche, plus il se rapproche de l'apprentissage de ses élèves qui comme lui souvent
tâtonnent, parfois se trompent, et de temps en temps réussissent. Ce n'est pas tant la
réussite immédiate en tant que telle qui compte -même si elle importante pour le
développement de l'estime de soi- mais les leçons qu'on tire de l'expérience qui a mené
à cette réussite.
La seconde urgence de l'enseignant c'est de s'organiser pour faire face aux
multiples facettes du métier. Quels conseils peut on donner ?
La complexité fait partie de l'apprentissage et donc de l'enseignement. On ne peut ni
simplifier la réalité, ni la nier, on ne peut que faire avec elle. En revanche, dans un
système complexe, les éléments sont interdépendants les uns des autres. Ainsi, en se
focalisant sur un ou deux points du système, on agit forcément sur tout le reste du
système; c'est encourageant pour l'enseignant qui débute. Bien souvent, à vouloir tout
bien faire, on finit par s'éparpiller et s'épuiser...Ce qui importe c'est de choisir une ou
deux portes d'entrée, une ou deux priorités sur lesquelles l'enseignant va concentrer son
attention. Le reste suivra en son temps. Pour l'y aider, il lui sera utile de compter
également sur ses collègues. Une certaine pudeur peut régner entre professionnels, il ne
faut pourtant pas hésiter à ouvrir sa porte et à demander conseil. Tout le monde a
débuté un jour ou l'autre, les anciens de l'équipe comme le chef d'établissement. Ce
n'est pas une preuve d'incompétence que de reconnaître qu'on a besoin d'aide, c'est un
signe d'ouverture d'esprit et de volonté de progresser. Là encore, si l'enseignant accepte
son besoin d'interaction avec ses pairs, il entendra mieux ce même besoin chez ses
élèves.
Le livre donne des conseils pour faire la classe.Y a -t-il des trucs à connaitre à ce
sujet ?
Parmi les points de vigilance qu'on peut proposer, je citerais volontiers le travail sur
l'accueil et l'enrôlement des élèves, la mise en route des rituels, la place laissée au
langage oral, l'importance de la formulation des consignes et enfin parce qu'ils sont trop
souvent niés, le droit à l'erreur et au temps d'apprendre. L'enseignant ne fait pas la
classe tout seul. Les élèves ne sont pas là pour regarder le maître faire classe. Le
professeur doit toujours garder à l'esprit que la finalité de l'ensemble de ses gestes
professionnels demeure bien la mise en marche de ses élèves. Plus ces derniers seront
invités à s'impliquer dans leur formation et dans la vie de la classe et de l'école, plus ils
seront concernés et motivés par les apprentissages. Cela demande du temps, de la
rigueur, de la souplesse aussi. Il faut être capable de programmer sans figer, d'orienter
sans diriger, de donner aux élèves la possibilité et les moyens d'apprendre. Le maître
n'apprend rien à ses élèves, il leur permet d'apprendre. Ce point est crucial et largement
développé dans l'ouvrage. Seul l'enfant apprend et pourtant il n'apprend pas seul...
Vous invitez le lecteur à chercher à quel type d'enseignant il appartient. Pourquoi
est-ce important ?
On n'arrive pas par hasard dans ce métier, on n'y entre pas vierge non plus de toutes
représentations. Prendre conscience du chemin qui nous a amené jusqu'aux portes d'une
classe, comprendre les valeurs qui sous-tendent notre action, avoir conscience de
l'inconscient qui nous anime, ou encore apprendre à connaître son propre profil
d'apprenant permet d'envisager son rapport à soi et aux autres avec davantage de clairevoyance et d'humilité. Se connaître prend toute une vie, mais s'agissant d'un métier qui
travaille avec de la matière humaine en devenir si j'ose cette expression, il est
hautement recommandé de commencer à travailler sur soi. Pour apprendre, il faut
commencer par se connaître: connaître ses forces, ses faiblesses, la manière dont on
aime travailler, les stratégies qui nous rendent efficaces, etc. Si l'enseignant s'emploie à
soulever ces questions pour lui-même, il sera également plus à même de les aborder
avec et pour ses élèves.
Quelles sont les compétences les plus importantes pour un enseignant ? Comment
les acquérir ?
Je n'hésite pas à vous répondre: la première des compétences est d'être
capable soi-même de continuer d'apprendre...De cette compétence
centrale découleront de multiples compétences. Du rapport qu'entretient
un enseignant avec son propre apprentissage naîtront ses facultés à
s'adapter, à s'enrichir, à se développer tant personnellement que
professionnellement. Dès lors qu'un enseignant cesse de désirer
apprendre, ses compétences à enseigner se rétrécissent entraînant
souvent des rigidités intellectuelles, des aigreurs, des freins, voire des
blocages. Il existe de multiples formes et lieux de formation continue:
les stages, les lectures, les réseaux d'échanges, les groupes d'analyses
de pratique, etc.
Je ne saurai trop recommander également l'usage du net. L'enseignant débutant y
trouvera de multiples ressources offertes généreusement par d'autres professionnels
soucieux de partager leurs expériences. C'est une des autres raisons pour laquelle j'ai
ouvert le blog "Réussir sa première classe". J'espère leur ouvrir là une fenêtre ouverte sur
le web, les invitant à découvrir les nombreux sites à disposition et la pratique des
interactions sociales qu'y s'y développe de manière solidaire et féconde.
Le livre défend une certaine conception du métier. Par exemple il fait le choix du
métier en équipe, un aspect que certains enseignants refusent. Pourquoi ?
Pourquoi ce choix ou pourquoi certains enseignants le refusent? J'essaierai de répondre
aux deux questions. D'abord pourquoi ce choix: Comment demander à nos élèves de
travailler ensemble, de vivre ensemble, de se respecter et de respecter l'institution
scolaire si les adultes eux-mêmes ne s'inscrivent pas collectivement dans cette démarche
de réciprocité et d'union? C'est pour moi une question de cohérence interne, d'éthique et
de responsabilité éducative: ne jamais exiger d'un enfant ce qu'on n'est pas soi-même
adulte en capacité de tenir. D'autre part, on est souvent plus intelligent à plusieurs que
seul, on est plus heureux quand on partage ses joies et qu'on reçoit celles des autres, on
est moins fragile quand on est assuré qu'on fait partie d'une équipe et que cette équipe
n'est pas là pour juger mais pour s'entraider, s'écouter.
Pour autant travailler en équipe n'est pas chose aisée. Et nous abordons là la deuxième
question à savoir pourquoi certains enseignants refusent cette dimension. Je ne pense
sincèrement pas qu'ils la refusent, bien au contraire... Mais très souvent, ils ont fait les
frais d'un mal pernicieux: celui de la réunionite aiguë... Obligation de remplir un quota
horaire de concertations où il ne se passe pas toujours grand chose, obligation de
comptes-rendus qui passent à la trappe dès qu'ils ont été visés par la hiérarchie,
obligation de temps supplémentaire de présence dans un contexte où l'enseignant
manque cruellement de temps, etc. Chat échaudé craint l'eau froide, dit le proverbe. Les
enseignants n'échappent pas à cette lassitude du toujours plus qui n'aboutit bien
souvent qu'à créer davantage de frustration. Travailler en équipe ce n'est pas juste faire
acte de présence un jour J dans une salle de profs. Cela demande une volonté commune,
un projet commun, une organisation, une confiance réciproque, un engagement de chacun
et une cohésion collective au service d'un bien commun: l'éducation des jeunes qui nous
sont confiés...
Un autre point qui peut faire obstacle au travail d'équipe: il ne faut pas oublier que
derrière chaque professionnel se cache une personne humaine, avec ses émotions, ses
doutes, ses conceptions, ses valeurs. Travailler en équipe c'est être capable
collectivement d'accueillir et de révéler cette part de personnel et d'intimité singulière,
sans peur du regard des autres. Les enseignants ont cette particularité, quand ils sont
dans leur univers quotidien de travail d'être très pudiques. C'est éminemment
respectable, le tout alors est de susciter un environnement propice aux échanges et au
travail collaboratif. Le chef d'établissement a une grande part de responsabilité dans ce
domaine, mais il n'est pas le seul à porter la dimension collective d'un établissement.
Chacun doit y prendre sa part, qu'on soit enseignant, responsable de niveau, CPE,
Assem, chef cuisiner, etc. Non, le travail en équipe n'est pas simple...mais lorsqu'un
établissement fonctionne de cette manière, les adultes et les enfants qui y vivent et y
travaillent y vivent mieux et y travaillent mieux...
Dans quelle mesure les TIC changent-elles le métier ?
L'introduction des techniques internet a radicalement bouleversé les modes de
communication et d'absorption de la connaissance de l'ensemble de la société et des
champs professionnels. Comment en serait-il autrement dans le milieu de
l'enseignement? Hier encore le savoir était disponible via les livres et certains experts
détenteurs de ces savoirs. Aujourd'hui, ces informations sont disponibles partout, à tous
et à tout moment. Cela change considérablement la donne. Quiconque souhaite se
former sur quel que sujet que ce soit peut le faire par le biais du web. La voie est
ouverte aux autodidactes, aux curieux, aux passionnés de la connaissance. Néanmoins,
tout le monde ne naît pas autodidacte et l'accès à l'information, surtout lorsqu'elle est
abondante ne se substitue pas à l'apprentissage; ce n'est pas parce que nos élèves pour
une grande majorité d'entre eux surfent naturellement sur le web qu'ils ont les moyens
de transformer ces informations en connaissances.
Plus que jamais, l'enseignant doit ici veiller à leur fournir des dispositifs pédagogiques
leur permettant d'acquérir les compétences nécessaires aux bons usages du net: la
collecte, le tri, la confrontation, la citation des sources, la vérification, la vigilance, la
création et le partage de contenus. Plus l'élève y sera acteur et auteur, plus il deviendra
compétent et plus internet deviendra pour lui une source intarissable de savoirs divers.
L'enseignant du XXIème siècle ne peut faire l'impasse sur ces deux questions: Qu'est-ce
qu'apprendre à l'heure du numérique? Qu'est-ce qu'enseigner à l'heure du numérique? Là
encore pour être en mesure de s'engager dans ces questions, rien ne vaut
l'expérimentation personnelle et/ou collective. En se lançant lui-même à la conquête du
web, en cherchant à y développer de nouvelles habiletés sociales et professionnelles,
l'enseignant débutant gagnera en confiance. Il pourra alors s'autoriser des pratiques
nouvelles et contribuer à l'innovation éducative et pédagogique. Être enseignant au
XXIème siècle, c'est être pionnier, découvreur, transmetteur, actionneur, éveilleur... C'est
une chance formidable que de prendre place dans un monde en pleine mutation. C'est un
peu comme si tout redevenait possible pour peu qu'on s'y engage et qu'on y engage nos
élèves... jolie promesse vous ne trouvez pas?
Propos recueillis par François Jarraud
Le blog : "Réussir sa première classe"
http://lewebpedagogique.com/reussirsapremiereclasse/
Sur le site du Café
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