Enquête du magazine UFC que Choisir

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Enquête du magazine UFC que Choisir
Communiqué
26 septembre 2013
Enquête du magazine UFC Que Choisir ?
Pascal Chatonnet qui a conduit les analyses réalisées par Excell
revient sur les conclusions et interprétations de l’enquête
Une enquête du magazine UFC que Choisir ? vient d’être publiée sous le titre « La peste soit des
pesticides »*, enquête concluant à la présence de résidus de pesticides dans les 92 vins français
analysés, issus de l'agriculture traditionnelle, raisonnée ou biologiques.
Ces analyses ont été confiées au laboratoire Excell qui, dans le cadre de l’Observatoire réalise très
régulièrement de larges analyses de ce type, pour son propre compte ou pour le compte de tiers, afin
de faire un état des lieux de l’évolution de la présence de pesticides dans le vin.
Quels que soient les vins analysés,
les consommateurs n’encourent aucun risque toxicologique
Analysant ces résultats, Pascal Chatonnet se refuse à tout catastrophisme : « aucun résultat - à part un
ou deux – n’est critique, même si nous insistons sur le fait que les concentrations que l’on mesure vont
de faible à très faible, voire infinitésimales. Le but du contrôle de pesticides étant d’essayer d’apprécier
un risque toxicologique pour les consommateurs, on peut effectivement démontrer que, quels que
soient les vin analysés, ils n’encourent aucun risque de ce type… et, par rapport à des études d’UFC
Que Choisir ? réalisées quelques années auparavant, on note plutôt une tendance à l’amélioration en
termes de diminution de la quantité de résidus et du nombre de molécules détectées.
Dans les commentaires que j’ai pu lire à la suite de la publication de l’enquête, il a été reproché à Que
Choisir ? d’avoir utilisé la somme des pesticides et non l’expression molécule par molécule… ce qui
reviendrait à mélanger les carottes et les navets, car la toxicité des molécules n’est pas identique. C’est
effectivement le cas, et si Excell n’est pas intervenu dans le choix du mode de restitution des analyses,
nous comprenons que ce choix a été fait dans un souci de simplification, afin de rendre lisibles les
résultats. Plutôt que d’opter pour la réalisation d’un tableau très technique et incompréhensible pour des
non spécialistes, les journalistes d’UFC Que Choisir ? ont fait un effort de synthèse pour présenter leurs
résultats, passant ainsi à côté de certaines nuances que les « techniciens de l’art » s’empressent
d’utiliser pour le monter en épingle. Je ne partage pas ce point de vue, d’autant que les résultats
complets sont consultables sur demande, et que l’effort de présentation synthétique et pédagogique
qu’a fait le journal est pour moi recevable. »
*Les résultats des analyses menées par le magazine de consommateurs sont significatifs :
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"Rouges, blancs, rosés, vins issus de l’agriculture traditionnelle, raisonnée ou même « bio », la totalité des 92 bouteilles
analysées est contaminée".
Sur les 165 molécules recherchées, notamment parmi celles qui servent à combattre les parasites de la vigne, comme le
mildiou ou l’oïdium, 33 ont été détectées, dont certaines mêmes interdites en France.
Inférieures aux limites
L'étude explique qu'effectivement, les teneurs détectées sont inférieures aux limites maximales de résidus (LMR), en dessous
desquelles il n’y aurait pas de danger pour la santé. Néanmoins "il n’est pas rare de trouver des cocktails de 9 à 10 molécules
différentes dans certaines bouteilles, jusqu’à 14 pour le plus contaminé des bordeaux". Mais le magazine de préciser qu'il "n’existe pas de
LMR pour le vin, mais seulement pour le raisin en cuve" et de se demander s'il ne faudrait pas "édicter des LMR crédibles pour le vin" qui
"serait salutaire pour les consommateurs comme pour les vignerons". (source site UFC/ étude sur 92 bouteilles accessible (article payant))
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