Lire et lier (cycles 2 et 3)

groupe départemental « Maîtrise de la langue »
Extraits choisis par Josiane Breuiller, maître E en RASED
juin 2012
nous avons lu pour vous...
Lire et lier
Cycles 2 et 3
Soutien et remédiation
auteur : Lan TRIVIDIC
éditeur : Retz
Présentation de l’auteur
Lan Trividic est enseignant spécialisé et exerce dans un Rased.
L’idée de départ pour constituer cet outil est une définition de l’acte de lire de
Catherine Tauveron :
« Lire, ce n’est pas apprendre à donner des réponses, c’est apprendre à poser des questions
au texte. »
Lan Trividic a conçu cet outil à partir de cette définition et en s’appuyant sur un
travail collectif dans un groupe de réflexion pédagogique animé par Thierry Berthou.
Présentation de l'outil
Une préface de André Ouzoulias intitulée : « Apprendre ensemble à comprendre tout
seul. »
Deux types d’activités avec cet outil : lecture et production écrite.
La boîte « Lire et lier » contient pour la lecture (volet 1 « je lis, je lie »):
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12 planches-photos ,
216 cartes-textes, (3 niveaux de difficulté)
La boîte « Lire et lier » contient pour la production écrite (volet 2 : « je lis, j’interprète,
j’écris ») :
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un fichier comprenant 180 textes, (3 niveaux de difficulté) et un guide
pédagogique.
Objectifs
Les objectifs sont :
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« Établir une inférence en interprétant un texte très court au caractère
implicite pour l’associer à une photographie. »
« Développer les capacités à établir des inférences pour interpréter un texte
présentant un caractère implicite. »
« Exprimer oralement la pensée suscitée par un texte et accéder à son
expression écrite. »
Par l’utilisation de ce matériel « les élèves se rendent compte ainsi que lire, c’est
apprendre à interroger l’écrit, à chercher à lui faire dire ce qu’il n’avoue pas forcément
d’emblée, c’est attacher entre eux (autrement dit « lier ») des indices isolés pour
interpréter le texte, pour être capable d’en dégager une pensée, d’avoir une idée sur lui. »
Utilisation de la boîte
Volet 1 « je lis, je lie » :
Cette activité propose des photographies et non pas des dessins ce qui attire
l’attention et le regard des élèves.
Les photographies invitent les élèves à entrer dedans, à tenir compte de chaque détail
mais également à imaginer le contexte, l’environnement.
Le choix des photographies est très lié voire trop lié à l’environnement de l’auteur.
Les élèves qui sont éloignés de la mer et du monde marin se trouvent confrontés à
du vocabulaire très spécifique qu’ils n’ont pas. C’est l’occasion d’enrichir son
vocabulaire.
Les cartes-textes proposées ont 3 niveaux de difficulté.
Le niveau de difficulté des textes semble lié à la longueur des textes. Les élèves qui
ont utilisé cet outil trouvent que le niveau présenté comme le plus simple est pour
eux le plus difficile car le texte propose une seule phrase donc très peu d’indices. Les
deux autres niveaux proposent des textes un peu plus longs donc avec plus d’indices.
Volet 2 « je lis, j’interprète, j’écris » :
Les élèves en difficulté manquent de culture générale pour pouvoir interpréter les
textes proposés. Ils collent trop au texte et n’ont plus l’aide de la photographie
comme support comme dans le volet 1. Ce sont les échanges entre les élèves qui leurs
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permettent parfois de trouver la réponse à « ces textes qui présentent des zones
d’ombre, des ambiguïtés, des non-dits, des résistances. »
D’autres utilisations de cet outil sont possibles et ne figurent pas dans le guide
pédagogique.
On peut l’utiliser avec des GS. L’adulte lit les textes à haute voix et les élèves doivent
associer le texte lu à la photographie qui correspond.
On peut également l’utiliser sous forme de loto de la GS au CM2.
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