Maison de repos et de soins

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Maison de repos et de soins
Ville de Wavre
Maison de repos et de soins
LA CLOSIERE
1. HISTORIQUE
Le cahier spécial des charges pour la désignation de l’auteur de projet a été approuvé par le
Conseil de l’action sociale du 26 janvier 2006.
Le 20 mars 2008, le Conseil de l’action sociale désigne l’association « DDV-Arcadis-Fally »
en qualité d’auteur de projet, au terme d’une procédure d’appel d’offres restreint au niveau
européen.
Le 23 octobre 2008, le Conseil de l’action sociale approuve aussi l’avant-projet architectural.
Le 20 mars 2009, le Collège communal délivre le certificat d’urbanisme n° 2.
Le 23 mars 2009, le Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des chances,
notifie l’octroi d’une subvention de 4.000.000 € dans le cadre du CRAC II bis relatif au
financement alternatif des infrastructures médico-sociales.
Le 14 mai 2009, le Conseil de l’action sociale approuve le dossier d’avant-projet définitif
relatif à la démolition/reconstruction de la MRPA/MRS.
Le 13 octobre 2009, le fonctionnaire délégué du Service public de Wallonie délivre le permis
d’urbanisme en exécution de l’article 127 du CWATUP.
Le 26 novembre 2009, le Conseil de l’action sociale approuve le projet définitif pour la partie
relative au lot 1, gros œuvre couvert et fermé.
Le 25 juin 2010, Madame la Ministre de la Santé, de l’Action sociale et de l’Egalité des
Chances approuve le lot 1 du projet (Gros œuvre couvert et fermé) en confirmant que le
subside maximal pour cette première partie est de 4.000.000 €.
Le 8 juillet 2010, le Gouvernement wallon pré-réserve une seconde enveloppe de subsides
(5.000.000 €) dans le cadre du plan CRAC III dit de financement alternatif.
Le 24 juin 2011, à l’issue de la période réglementaire de stand still, l’adjudicataire désigné
pour le lot 1 (SA FRANKI) reçoit notification de l’attribution du marché.
Le 21 novembre 2011, les travaux débutent, le chantier est installé.
2. LE PROJET
L’accueil institutionnel de la personne âgée est, pour le CPAS de Wavre, une mission
assumée depuis 145 ans. Dès 1866, un legs d’Alphonse Fièrain permet à la Commission
des hospices civils de Wavre de construire un hospice pour vieillards dans le centre-ville.
Les frères de l’Escaille développent de leur côté (rue de Bruxelles) une initiative similaire.
Les archives du Centre contiennent le projet d’appropriation et d’agrandissement partiels de
l’Hospice institué par les frères de l’Escaille, qui est annexé à la délibération de la
Commission administrative des hospices civils du 8 août 1868.
Les anciens bâtiments de la maison de repos datent quant à eux du début des années 60
(leur inauguration officielle date du 27 juin 1964) et présentent une surface totale de 5.967
mètres carrés.
En septembre 2004, un Arrêté royal fixe de nouvelles normes d’agrément pour les
maisons de repos et de soins. Dès cet instant, les autorités du Centre entament une
réflexion sur l’avenir de la structure d’accueil. La volonté est de définir une solution intégrant
7 objectifs essentiels :
-
Répondre aux normes ;
-
Répondre aux enjeux du vieillissement de la population ;
-
Développer un projet de qualité sur le plan environnemental ;
-
Créer le cadre pour un projet de vie davantage encore axé sur la satisfaction du
résidant ;
-
Offrir une structure de travail ergonomique au personnel ;
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Favoriser l’accessibilité des personnes à mobilité réduite ;
-
Maintenir l’institution à proximité du centre urbain dans une logique de citoyenneté
active des résidants.
Au tout début de l’année 2006, toutes analyses faites (y compris au niveau économique), le
Conseil de l’action sociale décide d’entamer le projet de restructuration de la MRPA/MRS et
préfère une solution de démolition/reconstruction à l’aménagement de l’existant.
Arrivé à ce jour d’inauguration du chantier, on peut constater que les 7 objectifs de départ
sont tous rencontrés :
A) En ce qui concerne le respect des normes :
Les nouveaux bâtiments répondront aux normes d’agrément en vigueur, y compris
celles fixées par l’Arrêté du Gouvernement wallon du 15 octobre 2009 portant
exécution du décret du 30 avril 2009 relatif à l’hébergement et à l’accueil des
personnes âgées.
B) En ce qui concerne les enjeux du vieillissement :
-
La capacité d’accueil est portée de 141 à 154 lits ;
Deux unités semi-fermées de 15 lits (soit 30 lits au total) sont réservées à l’accueil de
résidants désorientés et confus, souffrant de pathologies de type Alzheimer.
C) En ce qui concerne la qualité environnementale :
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-
Le bâtiment est orienté de manière à ce que les locaux communautaires et les
espaces de séjour soient disposés au sud de manière à bénéficier d’un
ensoleillement maximal en hiver ;
Le bâtiment est doté d’un système de ventilation double flux et d’une isolation
thermique lui permettant des performances énergétiques élevées (coefficient
d’isolation thermique K 24);
Les toitures vertes sont généralisées dans le but de réguler naturellement la
température interne, d’économiser l’énergie et d’optimaliser la gestion des eaux
pluviales ;
La récupération des eaux de pluie dans des citernes de grande capacité permet de
réduire la consommation d’eau de ville ;
L’installation d’une cogénération dimensionnée aux besoins de chauffage du
bâtiment induit une réduction des consommations énergétiques ;
L’installation de panneaux photovoltaïques (160 mètres carrés) participe également à
réduire la consommation énergétique ;
Une automatisation du système d’extinction des lumières et l’emploi de sources
lumineuses économiques participe également à la gestion durable des énergies.
D) En ce qui concerne la satisfaction du résidant :
-
74 % des chambres sont à 1 lit (soit 114 chambres) ;
26 % des chambres sont à 2 lits (soit 20 chambres) ;
Hormis les deux chambres d’isolement, selon le type de chambre choisi, le résidant
dispose d’un espace variant de 15 à 28,6 mètres carrés ;
Toutes les chambres sont équipées d’un cabinet de toilette séparé, comportant
lavabo, douche, WC (au moins 3,5 mètres carrés) ;
-
Les chambres sont équipées d’une connectique IT ;
L’éclairage comporte un maximum de lumière naturelle ;
La majorité des chambres dispose d’un accès à une terrasse ou au jardin avec
possibilité de sécurisation en cas de besoin ;
Choix d’un concept architectural exprimant une dimension autant hôtelière que de
soins ;
Parking « visiteurs » de 60 places.
E) En ce qui concerne l’ergonomie de travail :
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-
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Une configuration en double croix et la centralisation des locaux de service optimalise
les cheminements du personnel ;
Les 154 lits sont répartis en 3 niveaux (30 lits au rez-de-chaussée, 62 lits au premier
étage, 62 lits au 2ème étage). A chaque niveau, des locaux utilitaires (lingeries, salles
de bain avec baignoires élévatrices, locaux d’entretien,…) permettent au personnel
de trouver les équipements dont il a besoin à proximité immédiate ;
Le personnel paramédical dispose de locaux adaptés aux différents métiers présents
(kinésithérapie, ergothérapie, logopédie, animation), pour un nombre et une
superficie de locaux nettement augmentés ;
Le nombre d’ascenseurs est doublé (quatre appareils au lieu de deux), ce qui permet
de fluidifier le trafic vertical et d’assurer une meilleure différenciation des circuits
logistiques séparation « propre/sale » ;
Chaque chambre est équipée de mobilier intégré dont une partie – sécurisable – est
réservée au matériel de soins ;
Le personnel dispose d’espaces privatifs conçus pour son bien être ;
Le personnel dispose d’un parking couvert de 71 places.
F) En ce qui concerne l’accessibilité des personnes à mobilité réduite :
-
Les aménagements intérieurs et extérieurs garantissent l’accessibilité des personnes
en chaise roulante et donc de toute personne à mobilité réduite ;
Deux emplacements de parking PMR sont réservés à proximité directe de l’entrée
principale ;
Les sanitaires « visiteurs », présents à chaque niveau (sauf sous-sol), sont
accessibles aux personnes en chaise roulante ;
Les locaux administratifs sont aussi conçus pour l’accueil des personnes à mobilité
réduite (largeur de porte élargie, aire de rotation,…).
G) En ce qui concerne la citoyenneté active du résidant :
-
La nouvelle construction s’implante sur le site existant, à proximité du centre ville, du
marché hebdomadaire, des voies de communication principales ;
La nouvelle architecture est ouverte sur la ville, la porte d’entrée est à front de voirie
sans plus de murs d’enceinte, afin d’encourager le maintien du lien social ;
-
Une « place du village » rassemble toutes les fonctions communes et est directement
accessible depuis l’entrée principale ;
Les espaces brasserie et animation sont conçus de manière à permettre l’accueil
d’animations (concerts, expositions, événements divers,…) de nature à stimuler
l’intergénérationnalité.
L’auteur de projet est la société momentanée DDV-Arcadis – Fally
La SA FRANKI a été désignée en qualité d’adjudicataire du lot 1 (Gros œuvre couvert et
fermé).
Concrètement, la modernisation de la structure implique une démolition/reconstruction en
deux phases du bâtiment.
Dans un premier temps, la partie des bâtiments actuels située du côté de l’avenue Henri
Lepage est démolie. Avant le début du chantier, 90 résidants MRS et 4 résidants MR ont été
transférés dans l’ancien bâtiment hospitalier - propriété du CPAS de Wavre, voisin du site à
restructurer - et y demeureront jusqu’à la fin complète des travaux (phase 1 + phase 2). 47
résidants MR sont quant à eux maintenus dans la partie de l’ancien bâtiment (côté chaussée
de Bruxelles donc) qui demeure en exploitation jusqu’à la fin de la reconstruction phase 1.
Au terme de la reconstruction phase 1, les 47 résidants MR sont transférés dans la partie du
nouveau bâtiment rendue opérationnelle et la deuxième partie de l’ancien bâtiment, vidée de
tout occupant est alors démolie.
La reconstruction phase 2 débute et, lorsque ces travaux sont terminés, les résidants MRS
provisoirement hébergés dans l’ancien bâtiment hospitalier gagnent le tout nouveau
bâtiment, fraîchement inauguré.
3. FINANCEMENT
Le coût global est de +/- 22 à 24 millions €, TVA, honoraires d’architectes et de techniques
spéciales compris.
Schématiquement, le financement en sera assuré par :
-
Subside régional : 9 millions € ;
-
Fonds propres (Fonds de réserve + vente de biens immobiliers) : 9 millions € ;
-
Emprunt : +/- 4 à 6 millions €.

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