Transcription de conférence téléphonique

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Transcription de conférence téléphonique
General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Date/heure de la conférence : 09 juillet 2004 / 8h30 ET
Durée : S/O
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PARTICIPANTS MEMBRES DE LA
SOCIETE
Bill Cary
General Electric - Co-VP des Relations avec les investisseurs
Jeff Immelt
General Electric - Co-président-directeur général
Keith Sherin
General Electric - Co-directeur financier
PARTICIPANTS
Deane Dray
Goldman Sachs - Analyste
Tony Boase
AG Edwards - Analyste
Don MacDougall
Banc of America - Analyste
John Inch
Merrill Lynch - Analyste
PRESENTATION
Opératrice
Bonjour, mesdames et messieurs, et bienvenue à la conférence
téléphonique General Electric du deuxième trimestre 2004. Je
m'appelle Nicole et je suis la coordinatrice de cette conférence.
Pour le moment, tous les participants sont en mode d'écoute
seulement. Nous vous invitons à poser vos questions à la fin de la
conférence. Si vous avez besoin d'assistance pendant la
conférence, vous pouvez faire appel à un coordinateur en appuyant
sur la touche étoile puis 0 de votre téléphone. Je vous rappelle que
cette conférence est enregistrée afin de pouvoir être réécoutée
ultérieurement. Je vais maintenant donner la parole à votre hôte,
M. Bill Cary, vice-président des Relations avec les investisseurs.
C'est à vous.
Bill Cary - General Electric - Co-VP des Relations avec les
investisseurs
Jeff Sprague
Smith Barney - Analyste
Mike Regan
First Boston - Analyste
Merci, Nicole. Bonjour à tous, et bienvenue à notre conférence
téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre. Joanne et
moi-même avons le plaisir d'être vos hôtes durant cette conférence.
Je vous rappelle que ceci est une webémission et que vous pouvez
donc visionner le diaporama correspondant sur notre site Web
www.ge.com/investor. Pour pouvoir visualiser la documentation,
vous devez réactualiser l'écran dans votre navigateur Web. Le
communiqué de presse a été publié ce matin et, en principe, vous
devez l'avoir. Il se trouve également sur notre site Web. Là encore,
si vous ne parvenez pas à le visionner, réactualisez votre écran. Il
contient le diaporama.
Scott Davis
Morgan Stanley - Analyste
Steve Tusa
JP Morgan - Analyste
Rob Friedman
Standard & Poor's Equity - Analyste
Nicole Parent
Credit Suisse First Boston - Analyste
David Bleustein
UBS - Analyste
Vous pouvez télécharger et imprimer les documents au fur et à
mesure de la progression de notre conférence. N'oubliez pas
également que, comme d'habitude, les éléments de cette
présentation sont prévisionnels et basés sur notre propre vision du
marché et de nos activités, tels que nous les percevons aujourd'hui.
Bien entendu, ces éléments peuvent changer en fonction de la
conjoncture et doivent être interprétés dans cet esprit. Ce matin,
nous allons vous présenter les performances réalisées ce trimestre,
ainsi que nos perspectives pour le troisième trimestre et pour
l'ensemble de l'exercice 2004, puis nous laisserons la place à un
échange de questions-réponses. Pour commencer cette conférence,
je laisse maintenant la parole à Jeff Immelt, notre présidentdirecteur général, et à Keith Sherin, vice-président sénior et
directeur financier. Jeff.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Merci, Bill, et bonjour à tous. D'une manière générale, ce
deuxième trimestre a été une bonne période pour GE. Les
principales opérations du portefeuille ont été finalisées et se
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présentent bien. Nous avons été très actifs, pendant ce trimestre.
En avril, notre division Healthcare a finalisé la transaction
Amersham et, en mai, nous avons créé NBC/Universal et introduit
Genworth en bourse. Toutes ces transactions, annoncées l'année
dernière, sont en droite ligne avec notre stratégie. Les intégrations
sont maintenant bien lancées et les activités offrent de bonnes
perspectives. Les bases de notre société demeurent très solides. Les
commandes des ///activités de flux ont considérablement augmenté
et les commandes de service ont fait un bond de 29 %. Neuf
activités sur 11 enregistrent une croissance à deux chiffres.
La trésorerie est très satisfaisante. Au cours de l'année écoulée
jusqu'à ce jour, le flux de trésorerie lié à l'exploitation (CFOA)
s'est accru de 61 %. Le degré de solvabilité demeure fort et nous
sommes très bien positionnés dans les services financiers pour
l'entreprise et pour le particulier. ///Toutes nos activités de services
financiers, du point de vue de l'environnement des taux d'intérêt
que nous constatons aujourd'hui avec les versements en
contrepartie, le volume ayant augmenté et [words missing]
l'appréciation des actifs. Nous sommes donc très satisfaits du
positionnement de la société et de notre situation économique
actuelle. Les initiatives sont également génératrices de croissance :
les services ont progressé de 13 %, notre chiffre d'affaires à
l'international de 12 % et les relais de croissance de 23 %. D'une
manière générale, nous continuons à appliquer notre stratégie. Nos
bases sont solides et nous sommes très satisfaits de notre
positionnement.
Je vais passer en revue quelques-uns des succès de ce deuxième
trimestre, qui sont également annoncés dans le communiqué de
presse. Dans le cadre de l'activité Energie, nous avons annoncé
notre intention d'acquérir le ChevronTexaco Gasification Project,
portant sur le développement du charbon épuré. Nous sommes
confiants dans les perspectives de cette nouvelle technologie. Nous
avons également décroché des contrats intéressants à travers le
monde, notamment celui de Jenbacher, en Ukraine. Dans le secteur
de la santé, nous avons maintenant finalisé la transaction
Amersham. Les résultats de l'activité Biosciences dépassent nos
espérances. Les commandes ont connu une croissance importante
dans le domaine de la PET (tomographie par émission de
positrons) et de l'échographie ///en Chine ainsi que des systèmes
médicaux informatisés. De plus, le (système de///) diagnostic de la
maladie d'Alzheimer a été approuvé par le CMS (Center for
Medicare and Medicaid Services) pour la PET, ce qui devrait
contribuer au développement du marché de la TEP. Dans le
domaine des transports, le trimestre est particulièrement
satisfaisant. La sélection du GEnx pour le 7E7 Dreamliner est un
point fort de la période.
L'US Navy a passé une substantielle commande portant sur des
aéronefs maritimes polyvalents. Les commandes de locomotives
ont aussi été très importantes. La division Commercial Finance a
augmenté ses actifs par les acquisitions de IKON ///chez Boeing.
Elle a également finalisé un financement pour China Eastern
Airlines et connaît actuellement un environnement favorable à la
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croissance des actifs et aux acquisitions. Consumer Finance
continue de croître à travers le monde. Nous avons réalisé
l'acquisition de WMC Finance, société financière spécialisée
américaine. Consumer Finance connaît également une importante
croissance organique. La création de NBC/Universal s'est terminée
en mai. Le trimestre a encore été très bon en termes de notation et
nous nous sommes bien placés sur le marché préférentiel. De plus,
les services câblés proposés par Telemundo enregistrent une très
forte croissance, ce qui est encourageant.
L'expansion de GE Infrastructure se poursuit. Les projets
gouvernementaux TSA se sont bien développés et la croissance
internationale est bonne. Nous prévoyons également de finaliser
l'acquisition d'InVision en juillet. La division Advanced Materials
a enregistré une croissance satisfaisante de son taux de commandes
en Chine et lancé de nouvelles applications. La division Consumer
& Industrial a également réalisé d'assez bons résultats ce trimestre.
Le point fort de ce domaine est la croissance de 21 % de nos ventes
dans l'électroménager haut de gamme. Beaucoup de points forts et
un bon trimestre, dans l'ensemble. Dans les deux pages qui suivent,
je m'efforcerai de vous donner une sorte de "vision panoramique",
c'est-à-dire une vue exhaustive de GE, de ses différentes activités
et de la croissance enregistrée en termes de volume.
Partons du coin supérieur gauche. Nous avons l'activité des grands
projets, la santé, l'énergie, les moteurs d'avion et le ferroviaire. Par
rapport au deuxième trimestre de l'année dernière, les commandes
ont augmenté de 14 % tandis que leur niveau était plutôt stable il y
a un an. On constate une bonne croissance dans ce domaine et un
assez fort momentum. Les activités ///de flux recouvrent certaines
des activités à cycle court telles que les plastiques et les silicones,
l'électroménager, les produits industriels et certaines activités
d'infrastructure. Les chiffres de ce deuxième trimestre continuent
d'indiquer une croissance du taux de commandes et une solidité
économique satisfaisantes. Les services ont été particulièrement
performants. Dans ce domaine, les commandes ont augmenté de
29 %. On constate une légère hausse du taux des commandes de
pièces détachées d'aéronef et une nette croissance dans le secteur
de la santé. GE Energy continue de bien progresser, non seulement
en matière de production d'énergie, mais également de pétrole et de
gaz, ainsi que dans d'autres segments de marché. Les services, qui
constituent un baromètre assez fiable de l'utilisation des produits
par les clients, affichent donc une croissance satisfaisante.
Notre activité de gestion des équipements enregistre une hausse
des taux d'utilisation de six points sur douze mois, pour atteindre
aujourd'hui 83 %, progression qui révèle une croissance
multisectorielle. Que l'on analyse les activités à cycle long ou à
cycle court, les produits destinés à la consommation ou les
prestations de services révélant l'utilisation effective faite de nos
produits par les clients, nous constatons une croissance
économique large qui se poursuit tout au long du trimestre et qui
promet d'intéressants carnets de commandes pour l'avenir. Nous
sommes donc optimistes à cet égard. Du point de vue des services
financiers, ces chiffres donnent également une indication de la
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croissance des actifs en termes de degré de solvabilité. Consumer
Finance enregistre une croissance de 20 % en actifs. Les arriérés
continuent à diminuer et les actifs improductifs sont stables.
Commercial Finance affiche avec certains clients de milieu de
marché une croissance des actifs de 8 %. Là aussi, les arriérés, les
pertes et les actifs improductifs sont en recul.
montrerai comment s'articulent ces chiffres sur le plan financier.
Nous avons eu le plaisir d'introduire en bourse Genworth. Nous
avons vendu 30 % de la société et reçu environ 2,5 milliards de
dollars en capitaux. La vente a entraîné une perte. Je vous en
parlerai tout à l'heure. Cette perte se monte à environ 336 millions
de dollars après impôts.
Compte tenu de ce bilan très positif et de la nette croissance des
services financiers, nous pouvons conclure que GE connaît la
croissance multisectorielle la plus importante de ces dernières
années. Cela rejoint les initiatives de croissance dont nous parlons
fréquemment. Cela vous donne une indication de l'excellente
croissance du chiffre d'affaires et des services, qui atteint 13 %.
Les activités réalisant un bénéfice d'exploitation affichent une
hausse de 25 %. Les engagements CSA progressent jusqu'à
atteindre 72 milliards de dollars. Les pièces détachées de moteur
sont en hausse de 38 %, la santé de 19 %, l'infrastructure de 18 %.
La croissance des services est donc fortement multisectorielle. Les
relais de croissance que nous évoquons depuis plusieurs années
fonctionnent maintenant avec un revenu annualisé de près de
10 milliards de dollars, ce qui représente une progression de 23 %.
Le bénéfice d'exploitation de ces segments progresse de 35 % et la
croissance est également importante dans les secteurs de l'eau, de
la sécurité et des systèmes médicaux informatisés, ainsi que pour
Telemundo. Là encore, les résultats révèlent une croissance
multisectorielle marquée, et les initiatives de croissance ainsi que
nos activités fondamentales sont extrêmement performantes.
Notez que le bénéfice a été plus faible pendant la période du
trimestre (un mois environ) où nous n'étions plus propriétaires de
ces 30 %. Enfin, nous avons passé avec l'IRS des accords fiscaux
que j'évoquerai plus tard et qui ont entraîné des gains plus
importants provenant des impôts et des intérêts. Ce sont là les
événements significatifs du trimestre. Avant de développer tout à
l'heure l'impact que ceux-ci ont sur notre profit, je souhaitais vous
donner un aperçu de ces différents types d'impact. Le premier point
fort de ce trimestre réside sans aucun doute dans la mise à
exécution de notre stratégie et dans les transactions présentées par
Jeff. Le second est l'aspect multisectoriel des résultats réalisés. Le
bénéfice d'exploitation de ce trimestre est excellent : 9 activités sur
11 affichent une croissance à deux chiffres. Hormis dans les
secteurs de l'énergie et de l'assurance, notre chiffre d'affaires
enregistre une superbe progression et notre bénéfice net est très
élevé. Les chiffres comparatifs entre les deux années sont parlants.
Keith Sherin va maintenant vous décrire ce deuxième trimestre
sous l'angle financier. Keith.
Keith Sherin - General Electric- Co-directeur financier
Nous avons mené un grand nombre d'actions stratégiques
majeures au cours de ce trimestre. Avant de vous donner un
compte rendu financier, je souhaiterais vous expliquer la
dynamique sous-jacente. Le côté gauche indique les événements
du trimestre. Nous avons finalisé la transaction Amersham. Cela a
notamment débouché sur l'émission d'actions supplémentaires.
L'acquisition s'accompagne d'une comptabilité spécifique dans
laquelle nous avons dû tenir compte de la valeur de l'activité
Recherche et développement en cours de fabrication et la sortir du
bilan conformément aux pratiques comptables en vigueur.
Nous avons obtenu une juste valeur marchande pour les stocks.
Une partie de cette valeur apparaît dans le compte de résultat du
trimestre. Nous avons également consolidé les gains sur la majeure
partie du trimestre et je vous montrerai tout à l'heure l'impact
financier de cette consolidation. Nous avons finalisé l'affaire
NBC/Universal, ce qui a eu pour conséquence de nous procurer
davantage d'actions puisque nous avons ///cédé le produit de la
vente à Vivendi. Nous consolidons les gains sur la moitié du
trimestre
environ
et
[inaudible]///it's
20%
minority
intrastructure(ph), ainsi GE détient 80 % d'Universal tandis que
Vivendi et les autres actionnaires détiennent 20 % de NBC. Je vous
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L'activité Energy a produit les résultats attendus. Le principal
motif de la baisse des bénéfices réside dans le fait que nous
n'avons pas touché les indemnités de résiliation que nous avions
perçues en 2003. En ce qui concerne les activités d'assurance, ce
chiffre comprend l'impact de la perte enregistrée lors de
l'introduction en bourse. Je vous montrerai tout à l'heure qu'ERC a
réalisé un assez bon trimestre. Le résultat global du trimestre
atteste de la force de notre portefeuille et de l'aspect multisectoriel
des performances du portefeuille d'activités. La page suivante
présente le compte rendu financier. Nous enregistrons un chiffre
d'affaires de 37 milliards de dollars sur une base consolidée, ce qui
représente une hausse de 11 %. Nos ventes industrielles, qui
atteignent 20 milliards de dollars, sont en hausse de 13 %, tandis
que le chiffre d'affaires des services financiers est en progression
de 8 %. Le capital d'apport, qui atténue l'impact des taux d'intérêt,
a augmenté de 19 %. Nous enregistrons donc une forte croissance
du résultat net pour les activités financières, Commercial Finance
et Consumer Finance.
Le résultat net, qui atteint 3,9 milliards de dollars, est en hausse de
3 %, et cette hausse est de 9 % si l'on exclut les fonds de retraite,
qui constituent une dépense sans mouvement de fonds d'année en
année. Le bénéfice par action est de 38 cents, ce que je vous
expliquerai en temps voulu. Le communiqué de presse indique que
le taux d'imposition consolidé a baissé d'environ 7 points par
rapport à celui du deuxième trimestre de l'année dernière. Je vous
parlerai de la fiscalité en page suivante. Enfin, la trésorerie. Cet
exercice est très positif sur le plan des flux de trésorerie, ce que je
vous présenterai dans deux pages. De très solides performances,
donc. Je vais maintenant vous parler de la fiscalité. Je vais mettre à
jour les perspectives du taux d'imposition pour le deuxième
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trimestre et pour l'ensemble de l'exercice sur cette page. Sur le côté
gauche est présenté le taux de GE Industrial à l'exclusion de GE
Capital Services et, sur le côté droit, le taux des services financiers.
Pour les activités industrielles, vous pouvez constater qu'au début
de l'exercice nous avions indiqué un taux d'imposition de 24 à
26 % tandis qu'aujourd'hui notre estimation de ce taux pour
l'exercice complet est de 20 %. Donc, pour ce deuxième trimestre,
nous indiquons un taux d'environ 17 % pour que le taux du premier
semestre corresponde à cette estimation sur l'exercice complet de
20%. Au cours du trimestre, deux événements ont contribué à
réduire le taux effectif de 25% du premier trimestre, qui était
compris dans la fourchette indiquée précédemment, jusqu'à
l'estimation de 20 % pour l'exercice. Le premier, dont j'ai parlé
précédemment et qui est indiqué en bas, est constitué par les
économies d'impôt résultant de la fusion NBC/U et dues à l'écart
d'acquisition ("goodwill") précédemment amorti de NBC. Le
second réside dans le fait qu'au cours du trimestre, nous avons
conclu avec l'IRS un accord mettant un terme aux litiges qu'avaient
soulevés nos déclarations fiscales de 1985 à 1999.
Dans le cadre de cet accord, nous avons passé deux conventions
avec l'IRS. L'une concerne la non-imposition de la scission avec
Lockheed Martin de 1997, et l'autre la perte fiscale entraînée par la
vente d'une filiale porto-ricaine en 1998. Au titre de l'APB 28, qui
est la règle comptable relative à l'impôt sur les bénéfices, nous
sommes tenus de faire apparaître la provision d'impôt dans le
trimestre en cours afin que le taux de l'exercice jusqu'à ce jour soit
égal à celui prévu pour l'exercice complet. Nous obtenons ainsi un
taux de 17 % pour le deuxième trimestre, ce qui ramène le taux
effectif du premier semestre à 20,3 %. Ces événements ont eu lieu
au cours du trimestre et ont affecté le taux. Je vous présenterai leur
impact financier dans le graphique suivant. Les services financiers
sont sur le côté droit. Nous avions précédemment indiqué une
fourchette de 20 à 22 %. Le premier trimestre avait enregistré
21,8 %. Un événement, principalement, a modifié le taux prévu au
cours du deuxième trimestre. Il s'agit de l'introduction en bourse de
Genworth. La perte entraînée par cette opération et la conséquence
que cela a eu en termes de fiscalité a fait diminuer le taux
d'imposition de GE Capital d'environ quatre points au cours du
trimestre.
Ainsi, comme pour les activités industrielles, nous devons tenir
compte de cet impact dans notre estimation pour l'exercice
complet, qui redescend maintenant à 20 %. Sans l'impact de
l'introduction en bourse de Genworth sur le taux d'imposition, ce
trimestre aurait été cohérent avec le premier trimestre en ce qui
concerne les services financiers. Nous aurions atteint environ
21,5 %, soit une hausse de près de six points. La raison pour
laquelle le taux d'imposition sur les bénéfices des services
financiers a augmenté est que notre croissance et nos recettes
proviennent d'un alourdissement des charges fiscales, tant aux
Etats-Unis que dans d'autres pays. Donc, sans la perte due à
Genworth, nous aurions enregistré une hausse de six points
environ. Néanmoins, avec cette perte, le taux obtenu est de
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17,5 points, c'est-à-dire encore de deux points supérieur à celui du
deuxième trimestre de l'année dernière. L'impact est exprimé en
taux sur cette page, et en dollars sur la page suivante. Bien
entendu, la modélisation de 2005 ne prévoit pas ce type d'impact
exceptionnel. Ces événements sont particuliers à ce trimestre et,
dans nos prévisions actuelles, nous indiquons un taux situé autour
de 25 % pour les activités industrielles et d'un peu plus de 20 %
pour les services financiers.
Ayant présenté, pour ce deuxième trimestre, les opérations
réalisées, l'aspect multisectoriel, l'impact des transactions et la
fiscalité, je voudrais maintenant aborder la dynamique des
bénéfices par action. Pour cela, reportons-nous au graphique joint
au communiqué de presse. Comme indiqué en haut, le BPA effectif
est de 38 cents par rapport à l'année dernière. Vous pouvez
constater que les opérations de base, en tenant compte de celles de
GE Energy qui accusent une baisse de plus de 200 millions de
dollars, progressent de 4 cents, soit 11 %. Ainsi, malgré la baisse
de GE Energy, nous réalisons un excellent résultat. Les fonds de
retraite, dépenses sans mouvement de fond, enregistrent une baisse
de 2 cents, ce qui était prévu, et la cession des activités d'assurance
(FGIC, Addison(ph) et Auto) réalisée l'année dernière, et que vous
connaissez déjà, entraîne une baisse qui était également prévue. Le
BPA est donc de 39 cents avant l'impact des transactions.
Les trois transactions réalisées ce trimestre - Amersham,
NBC/Universal et Genworth - se traduisent donc par une réduction
d'environ 1 cent du BPA. Pour simplifier, Amersham et NBC/U
accroissent nos recettes du fait de l'augmentation du nombre de nos
actions, tandis que l'introduction en bourse de Genworth les
diminue du fait que 30 % des actions étaient entre les mains
d'actionnaires minoritaires pendant un tiers du trimestre environ.
Ces changements au niveau des bénéfices et des actions entraînent
donc une baisse nette de 1 cent. Cela est un peu mieux que ce que
nous avions prévu, du fait à la fois du "timing" et des transactions
elles-mêmes, et les 38 cents obtenus sont supérieurs à notre
prévision de 37 cents pour le trimestre. En bas de la page sont
récapitulés les événements qui ont marqué le deuxième trimestre.
Ils sont au nombre de trois. Tout d'abord, l'impact de la transaction
Genworth.
Dans notre note d'information concernant l'introduction en bourse,
nous avions donné dans nos prévisions un bénéfice après impôts
compris entre 0 et 200 millions de dollars. La transaction réalisée
ce trimestre occasionne, en fait, une perte de 336 millions de
dollars, ce qui est pire que nos prévisions les plus pessimistes.
J'aborderai plus en détail, à l'occasion des pages relatives aux
segments, l'introduction en bourse de Genworth. Le second
événement concerne le coût de la transaction Amersham, qui
résulte de la sortie du bilan de l'activité de R&D en cours de
fabrication ainsi que de l'effet de la prise en compte de la juste
valeur marchande des stocks dans le compte de résultat. Cela
représente environ 163 millions de dollars après impôts. Ce chiffre
est un peu supérieur à nos prévisions, qui anticipaient 300 millions
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environ. Le troisième et dernier événement est constitué par les
accords fiscaux.
J'ai évoqué précédemment l'impact fiscal de NBC et notamment les
accords passés avec l'IRS, et le fait que les bénéfices avaient
augmenté à la fois en raison de la fiscalité et des intérêts. Le
résultat est un peu supérieur à nos prévisions, L'impact cumulé des
impôts et des intérêts au cours du trimestre est d'environ
428 millions, mais si l'on tient compte des trois événements du
trimestre, on obtient un chiffre négatif de 70 millions. Cependant,
en raison de ///l'arrondissement du BPA, celui-ci est resté à
38 cents. Ces trois événements ne se sont donc pas vraiment
compensés mutuellement, puisque le résultat obtenu est un chiffre
négatif de 70 millions pour ce trimestre. En conclusion, nous
sommes très satisfaits de ce trimestre, au cours duquel nous avons
mis à exécution notre stratégie, conclu trois transactions et tenu
nos engagements. Voyons maintenant le flux de trésorerie. Un taux
de 61 % constitue, de toute évidence, une excellente progression.
Il est notamment dû aux dividendes de GE Capital Services, ainsi
qu'au "timing". Nous avons inclus dans le flux de trésorerie du
deuxième trimestre 1,3 milliard de dollars, c'est-à-dire 50 % du
produit de l'introduction en bourse de Genworth. We ///dividended
that up GE Capital, comme nous l'avions fait l'année dernière avec
la cession des activités d'assurance. L'année dernière, la cession
avait occasionné environ 1,6 milliard de dividendes qui sont
apparus au second semestre. Donc, une partie du flux de trésorerie
de GE Capital émanant des activités d'exploitation et une partie des
61 % sont dues au "timing". Les activités industrielles enregistrent
une progression de 27 % en milieu d'exercice. Nous réalisons un
excellent exercice. Nous gagnons 700 millions de dollars par des
réductions du capital d'exploitation et, sur l'exercice complet, ce
chiffre pourrait atteindre 1,8 milliard et le flux de trésorerie des
activités d'exploitation industrielles pourrait générer un écart
positif d'une année sur l'autre de 25 % sur l'ensemble de l'exercice.
Nous avons donc redistribué 4 milliards de dollars aux actionnaires
sous forme de dividendes et rachat d'actions. Disposant d'un flux
de trésorerie très important, nous avons pu maintenir notre dette
nette (dette moins solde de trésorerie). Cette dette n'a donc pas
augmenté depuis le début de l'exercice, malgré le fait qu'elle a été
alourdie de 2,5 milliards en raison de l'acquisition d'Universal et
d'Amersham. Ce flux de trésorerie très important a donc contribué
à la croissance de la société et au maintien d'un bilan extrêmement
positif. J'évoquerai un peu plus tard la réduction du ///support de la
société-mère, dette supplémentaire de GE Capital. Cette réduction
est en cours. Elle est d'environ 6,3 milliards de dollars au 30 juin
et, à elle seule, la réduction des dividendes suffit pour que nous
réussissions à tenir notre engagement. Nous devrions pouvoir
combler la dette de 5 milliards que représente le ///support de la
société-mère d'ici la fin de l'exercice. Le solde de trésorerie est
indiqué du côté droit.
Nous avons commencé l'exercice avec une trésorerie de
1,7 milliard de dollars. Fin juin, ce chiffre est de 2,8 milliards, soit
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une augmentation de 1,1 milliard. Celle-ci est due au flux de
trésorerie résultant des activités d'exploitation, c'est-à-dire aux
6,8 milliards figurant du côté gauche. Nous avons payé 4 milliards
de dividendes. L'émission réalisée pour financer l'acquisition
d'Universal nous a procuré un produit qui figure sur la ligne des
acquisitions/cessions. Nous avons également réalisé des dépenses
en installations de production, équipements et logiciels. La
variation de la dette ("change in debt") diminue de 1,4 milliard.
C'est donc à la fois l'augmentation du solde de trésorerie et la
réduction de 1,4 milliard de la dette qui compense la dette
d'acquisition évoquée précédemment.
Nous sommes donc en bonne voie pour que, sur l'exercice complet,
la croissance des activités d'exploitation nous permette d'atteindre
un flux de trésorerie de 10 à 15 % et nous renforçons le bilan par
des réductions progressives du ///support de la maison-mère et par
l'émission d'actions supplémentaires associées aux transactions. Ce
bilan est vraiment très satisfaisant. Les prévisions pour le troisième
trimestre sont similaires aux chiffres du deuxième trimestre. Vous
pouvez observer la nature multisectorielle des moteurs de
croissance et des générateurs de trésorerie. Nous trouvons cela très
positif. En ce qui concerne l'énergie - j'y reviendrai - le chiffre
d'affaires obtenu est moins négatif que celui du deuxième
trimestre, et le bénéfice d'exploitation est légèrement moins
négatif. Nous avons encore un trimestre difficile à passer, un
trimestre comportant encore un nombre important d'indemnités de
résiliation par comparaison avec le troisième trimestre de l'année
dernière.
Je vous parlerai en détail de ces points particuliers. Le chiffre
d'affaires total fera un bond en ce qui concerne les moteurs de
croissance et restera stable pour les générateurs de trésorerie. Pour
le BPA, nous reconfirmons nos prévisions de 37 à 40 cents pour le
troisième trimestre et de 1,55 à 1,60 dollar pour l'exercice complet.
Je vais maintenant vous décrire la situation d'un certain nombre de
segments. La présentation des segments est structurée ainsi : nous
présentons d'abord les chiffres du deuxième trimestre, puis les
prévisions du troisième trimestre. Tout d'abord, les transports. Les
chiffres obtenus sont très satisfaisants.
Le chiffre d'affaires a connu une progression de 15 %, soit un
volume de 13 %, à un demi point du prix et un point de change. Le
bénéfice d'exploitation, en progression de 18 %, est excellent. Le
momentum des ventes de pièces détachées se poursuit, les
livraisons commerciales atteignant les 13 millions de dollars par
jour, soit une croissance de 30 %. Les livraisons militaires
enregistrent une forte croissance à deux chiffres. Les livraisons
commerciales de moteurs elles aussi ont enregistré une très forte
croissance (11 %). Les livraisons militaires de moteurs ont
également enregistré une très forte croissance. L'activité
Locomotive a connu un très bon trimestre tant en termes de
volume livré que de bénéfice d'exploitation (+25 %). L'activité
Aeroderivatives a légèrement baissé et le moteur commercial(ph) a
bénéficié d'une partie de notre croissance générale, mais dans
l'ensemble, les transports ont enregistré des bénéfices et des
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performances de premier ordre. Le troisième trimestre a suivi une
dynamique très similaire.
Nous prévoyons une croissance de 15 à 20 % sur les bénéfices. Les
pièces détachées se maintiennent au même niveau qu'au deuxième
trimestre, à 13 millions de dollars par jour. Cela représente une
progression d'environ 27 %, et nous prévoyons une activité
importante en termes de livraisons d'unités militaires et
ferroviaires. Nous prévoyons par conséquent un très bon trimestre
pour l'activité transports. Sur la droite, nous voyons l'énergie. Dans
cette activité, les recettes ont baissé de 12 % et le bénéfice
d'exploitation de 40 %. Le volume a diminué de 12 %, les prix
d'environ 3 % et les opérations de change ont connu une croissance
d'environ 3 %. La baisse du volume est principalement le fait des
turbines à gaz et des résiliations. Nous avons livré au total
29 turbines à gaz contre 42 l'année dernière, et la baisse du chiffre
d'affaires et du bénéfice est due avant tout aux produits
énergétiques. Le chiffre d'affaires a régressé de plus de
600 millions, et la marge de presque 400 millions en raison de la
diminution des livraisons de turbines. Comme vous pouvez le voir
ici, une baisse de 200 millions de dollars supplémentaire est due
aux résiliations enregistrées sur un trimestre.
Au niveau des services, les chiffres sont excellents : recettes en
progression de 12 %, bénéfice d'exploitation de 10 %. Le
nucléaire, le pétrole et le gaz sont très satisfaisants aussi. Vous
pouvez voir que nos prévisions, pour l'énergie, indiquent une
valeur négative moins importante pour le troisième trimestre que
pour le deuxième, en termes de chiffre d'affaires comme de
bénéfice d'exploitation. Nous avons enregistré des recettes plus
importantes au troisième trimestre, avec une croissance des
services plus marquée, et vous constatez que les taux de
commande sont en progression de 32 %. Les effets commenceront
à se faire sentir aux troisième et quatrième trimestres. Le pétrole et
le gaz sont en progression, et ce trimestre est le dernier pour lequel
nous ressentons les effets des résiliations lourdes de l'année
dernière. Celles-ci étaient de 170 millions au troisième trimestre
puis ont brutalement diminué au quatrième trimestre (moins de
50 millions dans la comparaison). Ensuite, au quatrième trimestre,
nous avons enregistré une fluctuation de 0 à 5 % des recettes. Vous
pouvez constater une lente stabilisation de l'activité Energy. Durant
le quatrième trimestre, nous enregistrerons un important ///cycle
creux, laissant prévoir des gains importants. Si nous ne prenons pas
en compte ces résiliations répétées et considérons l'accroissement
des recettes, la baisse du bénéfice d'exploitation est ramenée à 10 à
15 %. Nous espérons atteindre les 2,8 milliards de bénéfices sur
l'année et respecter les engagements que nous avons pris
publiquement. Nous sommes donc très satisfaits de la situation de
l'activité Energie. Passons maintenant aux services financiers.
Commercial Finance et Consumer Finance ont connu des
trimestres particulièrement satisfaisants. Consumer Finance, à
gauche, enregistre une croissance des actifs de 20 %, une
croissance des gains de 17 % et une progression de presque
90 millions de dollars du bénéfice net. Les recettes nettes ont
progressé de 26 %, ce qui constitue une bonne performance, due à
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la croissance des actifs fondamentaux. Ceux-ci ont progressé de
13 % en raison d'une forte augmentation de productivité. Les
acquisitions ont gagné huit points environ, notamment grâce aux
transactions Conseco et GC Card au Japon.
Ceci compense largement l'impact que les résiliations de contrat et
la baisse de titrisation de Home Depot de l'année dernière ont sur
ce deuxième trimestre, et qui se fera également sentir au troisième
trimestre. Au niveau mondial maintenant, l'Europe a connu un
trimestre particulièrement satisfaisant avec une croissance de
presque 18 %. L'Asie a progressé de 58 %, avec en particulier le
Japon qui a enregistré une croissance de 30 % et une diminution
des pertes. Il s'agit d'une très bonne performance principalement
due aux souscriptions ("underwriting") et au degré de solvabilité.
Le continent américain, lui, a enregistré une baisse de 17 %, due,
comme nous l'avons vu, aux résiliations de contrats et à la baisse
de titrisation. Pour le troisième trimestre, nous prévoyons une
croissance à deux chiffres du bénéfice net et le maintien de la
solidité des opérations à l'international. La comparaison est faite
avec le trimestre de l'année dernière - le plus défavorable pour les
comparaisons puisqu'il affichait environ 115 millions en positif du
fait de la conclusion de l'impact des titrisations. Donc c'est plutôt
un autre bon trimestre qui s'annonce. Commercial Finance apparaît
sur le côté droit. Comme vous pouvez le voir, excellent trimestre.
Les actifs ont progressé de 8 % sous l'effet des acquisitions et de la
croissance des activités fondamentales. Le bénéfice net a augmenté
de 140 à 975 millions de dollars, soit une hausse de 17 %. Les
performances sont excellentes sur toute la gamme. Si nous
considérons chaque activité, les baux et prêts commerciaux de
Mike Neal ont progressé de 23 %. La division Vendor Financial
Services progresse de 59 %, Energy de 35 %, Healthcare de 18,
Corporate Financial Services de 22 et Commercial Equipment
Finance de 12, ce qui constitue une excellente répartition de la
croissance dans le segment Commercial Finance. L'activité
Aviation a progressé de 5, progression principalement liée à une
diminution des pertes. GE Real Estate progresse de 9 par rapport à
l'année dernière qui avait pourtant enregistré des gains importants
avec les ventes de GE Regency.
La qualité des éléments d'actif est excellente, les actifs
improductifs sont en recul d'environ 400 millions de dollars sur
douze mois, les sorties de bilan sont en baisse, et la titrisation et les
pertes ont diminué au cours du trimestre. Le troisième trimestre
devrait connaître des performances similaires, avec une croissance
de 10 à 15 % du bénéfice net liée, là encore, à l'excellente qualité
des éléments d'actif et à la croissance provenant des acquisitions.
L'ensemble des services financiers a connu un trimestre
particulièrement satisfaisant. Passons maintenant à la santé.
Comme vous pouvez le voir, les résultats totaux sont excellents.
L'impact de l'acquisition d'Amersham se fait sentir sur la plus
grande partie du trimestre. Ces chiffres ont été consolidés sur une
seule période. L'intégration globale ne fait que commencer, mais
on constate une augmentation du chiffre d'affaires de 40 % et un
bénéfice d'exploitation de 33 %.
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
La transaction Amersham à elle seule a généré 680 millions de
recettes pendant ce trimestre et 130 millions de bénéfice
d'exploitation (lequel fait ainsi un bond de 19 %), et cela comprend
les frais d'amortissement des immobilisations incorporelles et
d'intégration des transactions, qui atteignent 40 millions de dollars.
Cette transaction est donc très prometteuse. L'activité Healthcare
Technology, anciennement GE Medical Systems, a enregistré une
croissance d'environ 13 % sur le chiffre d'affaires et d'environ
10 % sur la marge d'exploitation pendant le trimestre. Les points
forts sont indiqués sous "Highlights" sur la diapositive. Les
commandes ont connu une croissance de 42 %, transaction
Amersham incluse. Les technologies de la santé à elles seules ont
progressé de 16. Les recettes de l'activité Ultrasound ont progressé
de 12, PET de 33, PAX(ph) et Healthcare IT continuent sur leur
lancée. Healthcare IT a progressé de plus de 60 %. Le services ont
enregistré un bénéfice d'exploitation très important.
Le marché USDI, dont l'activité reste calme pour ce trimestre,
constitue un point difficile. Les ventes CT et MR sur le continent
américain ont diminué respectivement de 10 % et 8 % au deuxième
trimestre, mais l'aspect multisectoriel de cette activité est un bon
point, avec une excellente croissance à l'international et une
progression de 20 % sur le marché chinois. Le troisième trimestre
devrait connaître des performances similaires avec une progression
du bénéfice d'exploitation d'environ 40 %. Les synergies de la
transaction Amersham commencent à se faire sentir et apparaîtront
tout au long du troisième trimestre, bien sûr. Nous prévoyons des
recettes de 15 à 20 % pour Healthcare Technology, une croissance
d'environ 10 pour le bénéfice d'exploitation, une croissance totale
de 40 % pour les recettes et d'environ 40 % pour le bénéfice
d'exploitation. Jeff va maintenant faire le point sur l'intégration.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
L'intégration se passe bien. Nous avons commencé dès le premier
jour à travailler avec une équipe intégrée. J'y consacre
naturellement beaucoup de temps. Une équipe de gestion soudée
est en place, à laquelle Bill et Joe Hogan apportent leur
collaboration. Comme l'a dit Keith, l'activité Biosciences (qui
regroupe les anciennes branches d'activités d'Amersham), est très
active. Ces activités sont toutes bien positionnées et extrêmement
performantes. Les synergies que nous avons évoquées sont
désormais en place et nous n'avons pas de déficit trop important à
combler. Les prévisions portent sur 100 millions de dollars en
2004 et 250 millions en 2005. Les accélérateurs de croissance
promettent une rentabilité très intéressante de ces différentes
activités. Nous avons réussi à unifier la force de vente du canal
pharmaceutique. GE Services travaille à présent en collaboration
avec l'activité Protein Separation et avec certaines branches
d'Amersham dans le but d'améliorer le fonctionnement du service.
Nous avons mis en place 9 programmes technologiques regroupant
ce qu'Amersham et GE ont de mieux à offrir aux clients sur les
douze mois à venir. L'intégration avance donc à grands pas. Cette
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activité fonctionne à merveille et sa rentabilité ne devrait pas
fléchir.
Keith Sherin - General Electric- Co-directeur financier
OK, passons maintenant à NBC/Universal. NBC a également
connu des transformations majeures durant ce trimestre et les
résultats enregistrés tiennent compte de l'impact ///de l'association
conclue voici environ 6 semaines. Notre rapport comprenant la
structure 80/20 inclut la totalité du chiffre d'affaires, ce qui
explique l'écart de 47 %. En ce qui concerne les gains, nous avons
80 % d'Universal et cédons 20 % de NBC. L'impact total est donc
une progression de 47 % du chiffre d'affaires et de 12 % du
bénéfice d'exploitation. L'impact de la transaction Universal (à ne
pas confondre avec les résultats d'Universal, puisque l'impact tient
compte de la déduction des intérêts minoritaires des résultats de
NBC) représente environ 740 millions de chiffre d'affaires, ce qui
équivaut au montant des recettes d'Universal découlant de l'activité
Film Business and Cable, et à environ 49 millions de bénéfice
d'exploitation qui correspond, comme je l'ai dit, aux résultats
d'Universal moins l'impact de la cession des intérêts minoritaires
(20 %) sur les résultats de NBC.
Sur l'ensemble du trimestre, si nous considérons NBC sans prendre
en compte l'impact de la transaction Universal, nous avons
enregistré une croissance d'environ 9 % du chiffre d'affaires et
d'environ 5 % du bénéfice d'exploitation, conformément à nos
prévisions. Ces chiffres incluent des coûts d'intégration à hauteur
d'environ 16 millions de dollars. Le chiffre d'affaires réalisé durant
le trimestre et la publicité dont a bénéficié le réseau sont très
satisfaisants. Ceci a été compensé au niveau du réseau par la
renégociation des coûts de la dernière période de Friends et
Frasier. Pendant ce trimestre, nous avons également fait l'objet de
///préemptions. Nous avons enregistré une croissance à deux
chiffres du bénéfice d'exploitation pour les chaînes télévisées et le
câble, ainsi que d'excellentes performances sur le marché. Nous
avons remporté les May Sweeps avec un indice d'écoute de 44.
Quatre des 10 meilleures émissions étaient produites par NBC. La
dispersion a été excellente au deuxième trimestre, avec une
augmentation de 1 % supérieure à la très forte progression à un
chiffre enregistrée l'année dernière. Nous avons atteint un niveau
record en termes de recettes publicitaires.
Au terme de nombreuses discussions, nous avons réservé un tiers
des heures de grande écoute sur NBC et un quart du marché câblé,
ce qui est plutôt satisfaisant. Pour les heures de grande écoute, les
chiffres demeurent stables malgré la perte de Friends et Frasier, ce
qui est positif. Nous sommes bien positionnés, comme le disait
Jeff, sur les chaînes télévisées Telemundo, Bravo et USA Network.
Telemundo et Bravo ont connu respectivement des progressions de
34 % et 100 % par rapport aux recettes publicitaires réalisées
l'année dernière. En conclusion, il s'agit là d'excellents résultats. La
dynamique du troisième trimestre devrait être similaire à celle du
deuxième trimestre pour ce secteur également, avec un bénéfice
d'exploitation en progression de 10 à 15. Ce trimestre sera bien sûr
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
marqué par les synergies d'Universal et par les JO d'Athènes. Les
Jeux olympiques devraient nous rapporter un CA d'environ
900 millions de dollars et un bénéfice d'exploitation d'environ
20 millions. Jeff va maintenant nous parler de l'intégration
d'Universal.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Pour en revenir à l'intégration, nous consacrons beaucoup de
temps à l'équipe de direction, qui est très coordonnée depuis le
début. Comme je le disais, cette équipe composée de membres de
NBC et d'Universal est efficace et soudée. Comme l'a indiqué
Keith, l'effort initial de promotion des ventes a constitué un
premier succès. ///Nous avons enregistré une augmentation
moyenne de l'utilisation du câble de plus de 20 % sur toute la
gamme. Les synergies sont en bonne voie pour atteindre les
prévisions de 100 millions cette année et de 300 millions l'année
prochaine. Les ventes de DVD se portent bien et grâce à la
conjoncture économique, les résultats obtenus par le parc
thématique dépassent nos attentes. Là encore, nous sommes
satisfaits de notre position en ce qui concerne NBC/Universal.
Keith Sherin - General Electric- Co-directeur financier
Passons maintenant au secteur de l'assurance. Avant d'aborder les
résultats, je voudrais donner quelques mots d'explications. Je vais
vous parler de l'impact de la transaction Genworth sur GE.
Genworth a publié ses résultats aujourd'hui et propose à ses
investisseurs de commenter ces résultats par appel téléphonique ce
matin à 11h00. Si vous voulez participer, vous trouverez les
informations nécessaires sur le site Web de GE. Ainsi, dans le
secteur des assurances, vous pouvez constater que nous accusons
une baisse de 18 % du chiffre d'affaires et de 90 % du bénéfice net,
qui est de 53 millions ce trimestre. Deux éléments expliquent les
résultats obtenus : les cessions de Edison et FGIC réalisées l'année
dernière représentent environ 750 millions, auxquels s'ajoute la
perte enregistrée lors de l'introduction en bourse. Une partie de ces
sommes affecte le chiffre d'affaires (environ 400). La baisse du
chiffre d'affaires est donc la conséquence des cessions réalisées et
de la perte enregistrée. La baisse du bénéfice est déterminée par
deux autres facteurs que nous allons analyser.
D'une part, ERC a enregistré d'excellentes performances en termes
de bénéfice net (142 millions) au cours du trimestre, soit une
progression de 19 %. Nous continuons à bénéficier d'une meilleure
maîtrise des prix, de la discipline en matière de souscription et du
choix du type de contrat, de la bonne exécution des opérations et
d'une baisse du développement défavorable au cours de la première
année. L'ensemble de ces éléments est en bonne voie
d'accomplissement durant le second semestre et sur l'ensemble de
l'exercice, avec tous les éléments requis en termes de taux
d'indemnisation et de processus actuariels. Ainsi, notre équipe a
réalisé un excellent travail à ce stade de l'année et nous avons
connu un trimestre satisfaisant. Concernant Genworth, les résultats
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pro forma générés par Mike Frasier et son équipe représentent
261 millions, soit une hausse de 18 %. Comme je vous l'ai dit,
Mike reviendra sur ces points.
L'impact de la transaction Genworth sur GE représente
217 millions du bénéfice net de GE. Ces chiffres incluent à la fois
les intérêts minoritaires vendus aux investisseurs et l'imposition
des bénéfices des actionnaires après la vente des 30 %. Nous avons
donc enregistré un impact de 217 millions de dollars pendant ce
trimestre. Les autres types d'assurance ont enregistré une baisse de
94 millions. En raison des cessions que j'ai évoquées
précédemment (Edison et FGIC), nous avons pas atteint les
bénéfices réalisés l'année dernière. Dans ce segment, nous avons
pris en compte l'impact de l'introduction en bourse, qui comme
nous l'avons vu, représentait une perte de 336 millions. Ces
chiffres sont présentés sur le côté droit. La transaction Genworth a
débuté le 25 mai. L'introduction en bourse enregistre de bons
résultats. D'un point de vue financier, nous avons vendu
146 millions d'actions à 19,50. Les 336 millions de dollars de
pertes enregistrées proviennent, d'une part, de la vente d'actions à
un prix inférieur à leur valeur comptable, et d'autre part des frais de
transaction et de séparation. Nous avons libéré 2,5 milliards de
dollars du capital et en nous avons cédé la moitié à GE. Le reste du
flux de trésorerie a permis de régler une partie de la dette de
///support de la société-mère. Nous faisons confiance à notre base
d'investisseurs. Mike et son équipe ont accompli un excellent
travail durant la tournée de présentation et ont acquis un nombre
important d'acheteurs à long terme. Le volume de transactions
boursières réalisé sur la place de marché est satisfaisant. Nous
envisageons des ///ventes régulières de notre position actuelle.
Toutefois, un projet visant à réduire les assurances de capitaux est
en cours. Nous enregistrons une excellente progression dans ce
secteur et ERC produit les résultats attendus. C'est tout pour
l'activité assurance.
Passons à présent à la dernière page sur les points forts des
segments. Trois segments ont réalisé de très bonnes performances,
comme le montrent les recettes et le bénéfice d'exploitation. Le
côté gauche présente GE Advanced Materials. Notez que le
bénéfice d'exploitation a progressé de 20 % et le volume des
transactions de 16, le prix a baissé de 2 et les opérations de change
ont progressé de 3, ce qui traduit un très bon trimestre en termes de
volume. Les taux de commande sont en progression de 25 % au
deuxième trimestre. L'activité a connu une croissance
multisectorielle ; nous avons quasiment ///atteint tous nos objectifs.
L'électricité, le bâtiment et la construction on progressé de presque
50 %, les équipements de bureau de presque 20 %, l'automobile a
connu une croissance à deux chiffres, principalement à
l'international, la demande en quartz est forte et le silicone a
enregistré un trimestre satisfaisant. Toutefois, nous sommes
toujours soumis à une certaine pression pour ce qui est de la
matière première. Le benzène a atteint une moyenne de
2,38 dollars le gallon durant le deuxième trimestre, ce qui
représente une progression spectaculaire par rapport à l'année
dernière. Nous avons également fait face aux 90 millions de dollars
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
de pression pesant sur les recettes pour ce trimestre par rapport à
l'année dernière.
Nous appliquons actuellement une politique de prix agressive dans
ce domaine. Nos prévisions pour le troisième trimestre suivent une
dynamique très similaire. Nous avons eu un très bon trimestre en
termes de volume, en hausse de 15 à 20 %. Nous prévoyons une
progression du bénéfice de 10 à 30 % et, d'une manière générale,
nous verrons quelle sera la dynamique de l'activité entre notre
majoration de prix et l'inflation. En juillet, le benzène a clôturé à
plus de 3 dollars le gallon. Nous verrons comment s'organise la
dynamique de l'activité, entre le prix fixé et l'inflation. Nous
prévoyons une évolution positive de 10 à 30 pendant le trimestre et
nous verrons le résultat obtenu par John [inaudible]. Au milieu, GE
Consumer & Industrial a enregistré de très bons résultats ce
trimestre. Le volume des transactions a progressé de 8, le prix a
baissé de 2 et l'activité a connu une productivité importante avec
une croissance de 18 % du bénéfice d'exploitation. L'équipe
maintient sa stratégie haut de gamme, ce qui se reflète dans les
résultats.
Les activités Profiles et Monogramme VISA ont progressé de plus
de 20 %. Nous gagnons des parts sur certains marchés clés.
L'éclairage et les produits industriels ont progressé de 8 %.
L'équipe obtient là encore d'excellent résultats. Nous réalisons des
gains importants sur le marché en combinant les lignes de produits.
Nous assurons jusqu'à la distribution dans les secteurs de
l'électroménager, de l'éclairage et des produits industriels. Le
troisième trimestre suit une dynamique similaire. Nous prévoyons
une tendance satisfaisante du marché. Notre équipe s'efforce de
réduire les coûts après l'intégration des deux divisions et le
regroupement avec une troisième. Les résultats laissent envisager
une croissance à deux chiffres des bénéfices ce trimestre.
L'infrastructure et l'équipe apparaissent sur le côté droit. Les
activité Security et Water, qui constituent deux pièces maîtresses
avec les capteurs et Faunc, ont connu un très bon trimestre, une
augmentation des recettes de 13 % et une forte croissance du
bénéfice d'exploitation. L'activité Sécurity est en très bonne forme.
Les ventes ont progressé de 21 %. Le produit Ion Track connaît un
franc succès partout dans le monde, avec une progression de 88 %.
L'activité Water demeure très forte et Services connaît une
croissance satisfaisante. Les produits nouvellement introduits,
comme Mobile Water, connaissent de très bons résultats et la
croissance de la marge est satisfaisante dans le cadre de la stratégie
de services mise en place. Le troisième trimestre suit donc une
dynamique similaire. Le bénéfice d'exploitation devrait progresser
de 20 %, et les commandes, comme nous l'avons vu, devraient
poursuivre leur croissance. Les activités d'infrastructure devraient
rester satisfaisante. Voici la situation du segment. Passons à
présent à un résumé de l'année 2004. En haut à gauche du
graphique, vous pouvez voir la situation avant et après les
transactions (Amersham, NBC, Universal et introduction en bourse
de Genworth). Avant les transactions, il était prévu que l'action
augmente de 5 cents sur l'exercice complet.
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A ce jour et après les transactions réalisées, les valeurs 1,55 à
1,60 dollars obtenues indiquent une progression de 5 cents par
action par rapport au début de l'année. Pour le second semestre, les
prévisions s'améliorent concernant la croissance du chiffre
d'affaires et du bénéfice. Cette situation est déterminée par les
facteurs présentés sur le côté droit. Les facteurs positifs sont
nombreux. Les transactions sont achevées et nous enregistrons de
très bons résultats. Notre priorité reste l'exécution de la stratégie.
L'activité Energy se maintient et nous prévoyons un
rebondissement vers une progression à deux chiffres pour 2005.
Les services financiers sont à un haut niveau, tant sur la place de
marché que dans le bilan. Nous sommes bien positionnés pour
supporter les variations de taux d'intérêt. Les données
démographiques sont favorables à nos produits et nous avons mis
en place de solides bases technologiques pour répondre à la
demande.
Les services sont dans un fort momentum qui se traduit par une
excellente implantation, par une croissance à deux chiffres des
commandes et par un renforcement important du positionnement à
l'international (Chine, Europe de l'Est, Europe, Inde). Quelques
défis restent à relever. Nous devons faire face à la faiblesse du
marché de l'imagerie diagnostique aux Etats-Unis, des ventes CT
et MR, ainsi qu'aux problèmes posés par le benzène et les matières
premières. Nos prévisions restent toutefois optimistes car nous
abordons le troisième trimestre avec des prévisions précises de ce
que seront les bénéfices réalisés en 2004. Les actions stratégiques
que nous avons menées à bien sont positives et ont contribué à la
progression de 5 cents enregistrée sur l'année. Nous sommes donc
très optimistes pour l'année 2004. Je vais maintenant laisser la
parole à Jeff.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Merci, Keith. Pour conclure, au mois de juin, nous sommes arrivés
au terme d'un cycle de planification de trois ans. Dans ce cadre, j'ai
eu l'opportunité de passer en revue chacune des activités de la
société et de me pencher sur les prévisions pour les deux années à
venir. Il en ressort que la société est particulièrement dynamique.
Comme nous l'avons évoqué, les chiffres de 2005 prévoient que le
BPA et la trésorerie connaîtront une croissance de 10 à 15 % et des
rendements en amélioration, et que 85 % de la société reposera sur
ses moteurs de croissance - activités fortes, à haute visibilité et à
faible volatilité. Bonne croissance des services, données
démographiques favorables, services financiers performants,
cycles améliorés pour l'aviation et l'énergie... Viennent ensuite les
générateurs de trésorerie, qui sont plus sensibles aux fluctuations
de l'économie et représentent seulement 15 % de la société à ce
jour. Nous en sommes à un moment fort de notre cycle. Les
performances réalisées et le volume de trésorerie généré laissent
présager de bons résultats pour 2004 et 2005.
L'année 2005 se profile assez clairement à l'horizon maintenant.
Nous commençons à en percevoir la dynamique, et notre
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
momentum actuel nous rend confiants pour l'avenir. Pour conclure,
nous avons évoqué à plusieurs reprises le repositionnement
stratégique de GE. Le deuxième trimestre est une période clé pour
la société. Je pense que le travail que nous avons effectué définit le
cadre de notre future progression. Nous avons élaboré un ensemble
d'activités industrielles à croissance rapide. Nous avons élaboré un
ensemble d'activités financières à haut rendement. Notre
implantation est de plus en plus importante. Nous sommes leader
dans les activités à cycle long et préparons ainsi notre avenir. LE
BILAN EST TRES POSITIF DU POINT DE VUE DU FLUX DE
TRESORERIE
GENERE
ET
DES
NOTATIONS.
NOUS AVONS
ENREGISTRE DE MEILLEURES PERFORMANCES MALGRE LES
DIFFICULTES RENCONTREES DANS LES SECTEURS DE L'ENERGIE,
DE L'AVIATION ET DES ASSURANCES, ACTIVITES QUI ONT
AUJOURD'HUI LE VENT EN POUPE SI L'ON SE PROJETTE SUR LE
SECOND SEMESTRE 2004, SUR L'ANNEE 2005 ET AU-DELA.
Nous sommes l'un des leaders mondiaux en matière de
technologies et de services, capable de générer une croissance
durable et un rendement élevé. Nous avons été très actifs. Nous
pensons que la société est à présent tout à fait prête à aller de
l'avant et nous sommes très satisfaits de sa situation. Bill, je vous
donne maintenant la parole pour la session questions-réponses.
Merci beaucoup, Jeff.
Bill Cary - General Electric - Co-VP des Relations avec les
investisseurs
Nicole, pouvez-vous enchaîner avec les questions ?
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
QUESTIONS ET REPONSES
supérieure de ces fourchettes, je pense. Les Etats-Unis ont été un
peu plus à la traîne en juin.
Deane Dray - Goldman Sachs - Analyste
Opératrice
Merci. Mesdames et messieurs, si vous souhaitez poser une
question, appuyez sur la touche étoile puis sur la touche 1 de votre
téléphone. Lorsque votre question a obtenu une réponse, ou si vous
souhaitez l'annuler, appuyez sur la touche étoile, puis sur 2. Par
courtoisie envers les autres participants, nous vous demandons de
vous limiter à une seule question. La première question est posée
par Deane Dray, de Goldman Sachs. Votre question, s'il vous plaît.
Deane Dray - Goldman Sachs - Analyste
Merci, et bonjour à tous.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Vous avez indiqué une croissance du chiffre d'affaires total de
13 %. Pouvez-vous indiquer la part que représentent le change et
les acquisitions dans ce taux ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Je crois qu'au total, le change représente environ trois points sur
l'ensemble de la société et deux points sur les activités
industrielles. Mais mieux vaut considérer les choses sous l'angle
suivant : le chiffre d'affaires des activités industrielles est
organique à 9 % si l'on exclut l'énergie. L'énergie a un impact
assez important ce trimestre. Et pour ce qui est des services
financiers, à l'exclusion de tout - acquisitions, cessions, change,
consolidations - la croissance organique est encore de 5 %. On peut
donc dire que le chiffre d'affaires de ce trimestre est plutôt élevé
sur toute la gamme.
Bonjour, Dean.
Deane Dray - Goldman Sachs - Analyste
Deane Dray - Goldman Sachs - Analyste
Je vous remercie.
Pouvez-vous commenter les commandes à cycle court du mois de
juin. Quelles tendances se dégagent ? Y a-t-il une décélération ?
Et, sur le plan géographique, comment se présentent-elles par
rapport aux tendances récentes ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Oui, bien sûr. Tout d'abord, je dirai qu'il faut observer les deux
pôles, c'est-à-dire les ///activités de flux et les services. Les
activités ///de flux ont progressé de 0 à 5 % au mois de juin et,
comme le disait Jeff, il est bon de consulter les comparaisons avec
l'exercice précédent. Exprimée en dollars, la croissance entre mai
et juin est d'environ 150 millions. Donc, un volume et une activité
plutôt positifs. Les comparaisons avec l'exercice précédent sont
peut-être un peu défavorables mais en termes de croissance en
volume économique total, le résultat est très satisfaisant. L'autre
pôle est constitué par les services. Les services ont bien progressé
en juin. Ils sont passés de 20-25 % à 30-35 % en termes d'écart
d'une année sur l'autre et, comme vous avez pu le constater, leurs
résultats sont très positifs sur toute la gamme. Les activités de
///flux du deuxième trimestre ont augmenté de 14 alors que celles
du premier trimestre avaient augmenté de 12, ce qui représente une
nette amélioration. Au premier trimestre, les services ont augmenté
de 5 à 10 et au deuxième trimestre de 25 à 30. Dans le monde où
nous évoluons, cela signifie que l'activité en termes de commandes
industrielles est plutôt satisfaisante. Le marché asiatique a été très
porteur, le marché européen également, se situant dans la partie
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Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
OK.
Opératrice
La question suivante est posée par Tony Boase, d'A.G. Edwards.
Votre question, s'il vous plaît. Merci.
Tony Boase - AG Edwards - Analyste
Quels sont les frais d'intégration ou l'impact de NBC et
d'Amersham pour le reste de l'exercice et pour 2005 ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Plutôt faibles. Nous avons commencé à procéder à l'intégration
totale de ces équipes. Un responsable est chargé de gérer les
activités d'intégration des deux filiales, et les équipes cherchent à
identifier les synergies en termes de chiffres d'affaires et de coûts.
Les chiffres du deuxième trimestre ne devraient pas être dépassés
au cours des trimestres suivants, et ces chiffres sont assez faibles.
Tony Boase - AG Edwards - Analyste
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TEXTE DEFINITIF
General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Quels seront les principaux moteurs des performances du
quatrième trimestre ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
La principale force de notre portefeuille réside dans son aspect
multisectoriel. Les 9 activités sur 11 qui ne sont pas affectées par
les deux problèmes spécifiques évoqués bénéficient d'un fort
momentum. Elles obtiennent des commandes très intéressantes,
leurs carnets de commandes sont bien remplis et elles devraient
réaliser de bonnes performances. Nous allons assister à une
amélioration du secteur de l'énergie, et là on distingue deux
dynamiques. Premièrement, le cycle des services est de grande
ampleur car ///nous avons élaboré les commandes et le carnet de
commandes. Deuxièmement, vous ne pouvez pas comparer avec
l'exercice précédent, au cours duquel une partie du chiffre réalisé
provenait des résiliations. Je crois qu'en 2003, la part du chiffre
d'affaires afférente aux résiliations atteignait environ 30 millions
de dollars pour l'énergie au quatrième trimestre. La comparaison
peut induire en erreur. Pour le quatrième trimestre, compte tenu de
l'environnement économique actuel, nous pouvons prévoir le
maintien des bons résultats sur l'ensemble du portefeuille et une
amélioration de l'énergie conforme à nos prévisions. Nous ne
prévoyons pas de changement majeur de l'environnement
économique mondial.
Tony Boase - AG Edwards - Analyste
J'ai une question concernant le flux de trésorerie des activités
industrielles. Je crois qu'il est d'environ 5 milliards alors qu'il était
de 3,9 au premier semestre de l'année dernière. Si je me souviens
bien, sur ces 3,9 milliards, il existait un ///retard sur les acomptes
("progress collection headwind") représentant environ 1,2 milliard,
ce qui signifie que le flux de trésorerie des activités industrielles
est à peu près stable. Cela signifie-t-il une augmentation du capital
d'exploitation, ou d'autres facteurs inhabituels affectent-ils le flux
de trésorerie des activités industrielles ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Non, en réalité, l'augmentation du capital d'exploitation est de
700 millions et, sur ce montant, il y a environ 200 millions
seulement qui sont constitués par des acomptes, Don. Nous avons
une légère croissance des créances mais également une baisse des
stocks, une amélioration des comptes fournisseurs et des acomptes
d'une année sur l'autre qui se traduisent par ce capital d'exploitation
de 700 millions. Donc, nous convertissons plus de 100 % du
bénéfice net des activités industrielles en flux de trésorerie des
activités d'exploitation. Et les équipes sont mobilisées sur cette
question. Nous continuons à tenir des réunions spécialement axées
sur les questions de trésorerie et, sur l'ensemble des opérations,
nous appliquons des ressources Six Sigma aux processus associés à
la trésorerie. Pour l'exercice, nous prévoyons une croissance
d'environ 25 % des activités industrielles, comme je le disais un
peu plus tôt. Donc, même sans compter les acomptes, le flux de
trésorerie s'est accru de 11 % au cours de l'année écoulée jusqu'à ce
jour.
Merci.
Don MacDougall - Banc of America - Analyste
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
OK.
Opératrice
OK. Il faudra que je vérifie. Il me semblait que ce retard
("headwind") était d'environ 1,2 milliard au premier semestre de
l'année dernière.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
La question suivante est posée par Don MacDougall, de Banc of
America. Votre question, s'il vous plaît.
Don MacDougall - Banc of America - Analyste
Nous pourrons étudier ces chiffres ensemble.
Don MacDougall - Banc of America - Analyste
Bonjour, Don.
OK. J'ai un autre commentaire, ou une question, mais plutôt pour
Jeff. La presse spécule beaucoup depuis quelques temps sur
l'intérêt que vous portez à MGM. Quels commentaires pouvezvous faire à ce sujet, en particulier compte tenu de l'acquisition
récente d'Universal ? Seriez-vous prêt à ajouter une nouvelle filiale
aussi rapidement à votre portefeuille de médias ?
Don MacDougall - Banc of America - Analyste
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Bonjour à tous.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
En général, je ne fais pas de commentaires sur des transactions
spécifiques. Je vous répéterai simplement ce que j'avais déjà
déclaré lors de la conférence de l'EPG. Je suis pleinement satisfait
de la combinaison de sociétés qui composent notre groupe
aujourd'hui et, actuellement, nous n'avons pas besoin d'une
transaction majeure pour réaliser les chiffres que nous réalisons
déjà, ni pour appliquer les stratégies en place.
Don MacDougall - Banc of America - Analyste
augmenté de 5 à 10 au premier trimestre et de 25 à 30 au
deuxième. Par conséquent, les chiffres de progression de 15 à 20
enregistrés au premier trimestre et de 10 à 15 au deuxième
trimestre concernent uniquement les commandes à cycle long. En
réalité, la progression est de 14 % sur l'année écoulée à ce jour.
Nous sommes donc tout à fait satisfaits de l'évolution de ces
activités. Les secteurs santé, énergie et aéronautique enregistrent
d'excellents résultats malgré le fait que les volumes de commandes
varient beaucoup d'un trimestre à l'autre.
John Inch - Merrill Lynch - Analyste
Merci.
Opératrice
La question suivante est posée par John Inch, de Merrill Lynch.
Votre question, s'il vous plaît.
Est-ce qu'une certaine activité à cycle long est,
proportionnellement, davantage responsable de l'écart entre le
premier et le deuxième trimestres ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
John Inch - Merrill Lynch - Analyste
Merci et bonjour.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Bonjour, John.
John Inch - Merrill Lynch - Analyste
Vous avez évoqué la dynamique des commandes. Vous indiquez
que pour l'ensemble de la société, les commandes ont augmenté de
13 %, et je crois que votre communiqué de presse fait état de 20 %
pour le premier trimestre. Est-ce que les comparaisons sont
défavorables ? Les commandes sont-elles, en fait, en régression ?
Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Je crois que j'ai déjà abordé cette question, ainsi que Jeff lorsqu'il
commentait les pages concernant les commandes. A mon avis,
votre question porte plus sur le fait que les volumes de commandes
à cycle long varient beaucoup.
John Inch - Merrill Lynch - Analyste
D'accord.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Cependant, si l'on observe les véritables moteurs de notre activité
économique, on constate que le flux a augmenté de 12 au premier
trimestre et de 14 au deuxième trimestre, et que les services ont
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Dans le secteur ferroviaire, nous avons enregistré des chiffres
énormes pendant un trimestre, au premier semestre de l'année
dernière. Ces chiffres ont diminué de près de 50 %. Bien entendu,
cela n'affecte pas beaucoup nos comptes généraux, mais les
chiffres d'écart d'une année sur l'autre accusent une légère
régression évidemment. En termes de livraisons absolues, pour le
ferroviaire, notre résultat est très positif et c'est un marché très
porteur actuellement. Là aussi, les volumes de commandes varient
beaucoup.
John Inch - Merrill Lynch - Analyste
Ma dernière question est la suivante. Ce trimestre, à combien vous
reviennent les matières premières, globalement, par rapport au
trimestre précédent, hors augmentations de prix, et quelles sont les
perspectives pour le reste de l'année compte tenu des niveaux de
prix actuels des matières telles que le benzène et l'acier ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Je pense qu'il vaut mieux que je réponde à votre question en
laissant le benzène de côté. Pour le premier semestre, ///la tension
sur le prix des matières, net du recouvrement des coûts, représente
de 20 à 30 millions de dollars. Ce phénomène existe pour l'acier,
et, dans une moindre mesure, pour les autres matières. Comme
nous l'avons indiqué précédemment, ///la majeure partie de l'année
///nous calculons notre demande en fonction des prévisions des
quantités dont nous aurons besoin et les équipes ont mis en place
des plans de recouvrement de prix assez efficaces. Pour le second
semestre, ///l'inflation des matières premières est inférieure de
15 millions de dollars à nos prévisions sur l'ensemble des activités.
Là encore, j'exclus le benzène, car j'ai déjà abordé cette question.
Celui-ci représente un poste important dans les comptes du
trimestre, et nous calculons actuellement la dynamique des prix par
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
rapport à l'inflation du benzène pour les troisième et quatrième
trimestres.
Opératrice
La question suivante est posée par Jeff Sprague, de Smith Barney.
Votre question, s'il vous plaît.
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Merci et bonjour à tous.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Bonjour, Jeff.
Pour résumer, je dirai que le secteur se porte extrêmement bien.
Pour le mois de juin, le volume de passagers-kilomètres payants a
fait un bond de l'ordre de 12 % environ [inaudible]. Il faudrait
consulter les données des grands constructeurs comme Boeing et
Airbus, mais la plupart d'entre eux commencent à parler
d'augmentations de leur production. Au cours des 30 derniers
jours, j'ai voyagé en Asie et en Europe. Dans les pays asiatiques,
notamment en Chine et au Japon, le marché du voyage est en plein
boom. Certains nouveaux appareils tels que l'7E7 soulèvent un
grand intérêt là-bas, et nous sommes leader du marché. De ce fait,
notre implantation continue à croître dans ces régions. Nous
détenons une part importante du marché des transporteurs
discount, et je dirais donc que [inaudible]. Du strict point de vue du
volume de passagers-kilomètres payants et du trafic marchandises,
le marché est très porteur à l'heure actuelle.
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Très bien. Pourrais-je poser une autre question ?
J'aurais besoin d'éclaircissements concernant le taux d'imposition.
Je comprends bien la dynamique selon laquelle le taux du trimestre
reculé jusqu'à 17 et celui du premier semestre jusqu'à 20. Par
contre, je comprends mal comment l'on arrive à 20 pour l'année
complète. Pouvez-vous fournir quelques explications ?
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Bien sûr.
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Bien sûr. La règle comptable APB 28 exige que la société réalise
une estimation du taux d'imposition pour l'exercice complet et
veille ensuite à respecter ce taux pendant l'année écoulée jusqu'au
jour actuel. Pour cela, nous prenons les chiffres réalisés et
analysons leur impact fiscal, puis nous en déduisons le taux annuel.
Donc, compte tenu des économies d'impôt réalisées grâce à NBC
et des accords passés avec l'IRS, le taux annuel prévisionnel est
descendu à 20. A partir de là, nous avons calculé le taux du
deuxième trimestre. Un taux de 17 a été déterminé afin que le taux
du premier semestre soit égal à celui de l'année. Est-ce que j'ai
répondu à votre question, Jeff ?
Pour Advanced Materials, vous indiquez que vous parvenez ///à
l'épuisement des stocks. Compte tenu de ce que vous avez déjà
réalisé cette année, quelle politique pensez-vous pouvoir appliquer
en matière de prix ?
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Nous appliquons actuellement une politique de prix très agressive.
A vrai dire, nous en sommes au point du cycle où cela constitue
l'axe principal de l'équipe commerciale des plastiques.
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Jeff Sprague - Smith Barney - Analyste
Merci beaucoup.
Absolument. Jeff, pourriez-vous faire quelques commentaires sur
votre activité aéronautique ? Il semble que vous ayez le vent en
poupe. Les ventes de pièces détachées sont très encourageantes.
Pourriez-vous nous donner votre point de vue, dans le contexte
actuel des transporteurs ? Quelles sont d'après vous les tendances
du marché du voyage ? Quelles sont vos perspectives pour les
années 2005 et 2006 ?
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Opératrice
La question suivante est posée par Michael Regan, de First
Boston. Votre question, s'il vous plaît.
Mike Regan - First Boston - Analyste
Merci et bonjour.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Vous revenez, Mike ?
sur les deuxième, troisième et quatrième trimestres du coût des
événements liés aux transactions.
Mike Regan - First Boston - Analyste
Mike Regan - First Boston - Analyste
Pardon ?
Le coût des événements liés aux transactions est donc plus élevé
que vous ne l'aviez prévu ?
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Bonjour.
Mike Regan - First Boston - Analyste
Keith, en ce qui concerne le taux d'imposition, si je comprends
bien vos indications, le second semestre atteindrait environ 20 % et
l'année complète 20 %.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
C'est exact.
Au deuxième trimestre, ils sont bien pires que nos prévisions, en
effet. A l'origine, nous pensions réaliser un bénéfice de 0 à
200 millions de dollars. Là encore, certains facteurs non
opérationnels non [inaudible]. Nous avons essayé de les exclure du
résultat des opérations mais, au lieu du bénéfice de 0 à
200 millions escompté, nous accusons une perte de 336 millions.
Nous savons donc que nous ne pourrons donc pas obtenir de crédit
d'impôt, et espérons ne pas être sanctionnés pour cette perte
occasionnée par une seule transaction.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Mike Regan - First Boston - Analyste
J'ai examiné les opérations de la seconde moitié, Michael, et les
chiffres concordent plus ou moins avec nos prévisions.
Sur le plan industriel, enfin, les deux. Pour les activités
industrielles, en particulier, cela représente 5 points de moins que
vos prévisions antérieures, ///pour le milieu de l'année au moins, et
une certaine stabilité au niveau du capital. D'après ma propre
modélisation, cela ajoute environ 3 cents au bénéfice du second
semestre. Vos prévisions restant assez stables sur l'année, d'après
ce que j'ai compris concernant l'évolution due au taux d'imposition,
cela signifie-t-il qu'il existe un facteur opérationnel affectant les
3 cents que vous gagnez grâce aux économies d'impôt ?
Mike Regan - First Boston - Analyste
OK, très bien. Merci.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Merci.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Opératrice
Vous n'êtes pas loin de la vérité. Premièrement, je pense que ce
que vous voulez dire, c'est que nous avions une fourchette de 24 à
26. Le premier trimestre était à 25. Nos prévisions globales de 1,55
à 1,60 dollar étaient encore basées sur cette fourchette. Ensuite, le
deuxième trimestre comporte des événements que nous désignons
comme exceptionnels, propres à ce trimestre. Il s'agit
principalement des 70 millions de dollars inférieurs aux prévisions,
qui dépassent le gain découlant des accords fiscaux. L'impact des
transactions continuera à se faire sentir au troisième trimestre.
Nous allons continuer à ressentir les effets de la juste valeur
marchande dans les comptes des stocks, ainsi que l'impact de
l'événement exceptionnel que constitue la transaction Genworth,
c'est-à-dire une différence d'au moins 2 cents entre le deuxième
trimestre d'une part et les troisième et quatrième trimestres d'autre
part. Il ne s'agit pas d'un facteur opérationnel. Donc, l'explication
semble résider dans l'effet cumulé de notre estimation pour l'année
complète qui était une fourchette de 24 à 26, et des répercussions
La question suivante est posée par Scott Davis, de Morgan
Stanley. Votre question, s'il vous plaît.
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Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
Merci. Bonjour à tous.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Bonjour, Scott.
Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
Je voudrais revenir sur la question de l'imposition, pour 2005 et à
plus long terme. Comment peut-on parvenir à des niveaux plus
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
proches de la normale en 2005 et à plus long terme, dans nos
modèles ?
pas de règle universelle, mais nous percevons de véritables
opportunités dans certains domaines spécifiques, basées sur
l'utilisation de la capacité, par exemple.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
J'ai déjà abordé cette question. Je pense que l'accord passé avec
l'IRS et la transaction NBC sont propres à l'année 2004. Ils ne se
renouvelleront pas. Je vous renvoie à nos prévisions antérieures.
J'ai indiqué précédemment que, pour les opérations industrielles,
nous prévoyions un taux d'environ 25 %. Si vous voulez affiner ce
chiffre, je vous invite à vous reporter à nos prévisions pour l'année,
qui donnent une fourchette de 24 à 26 sur la base de notre situation
actuelle pour 2005, et de procéder de même pour les services
financiers. A ce stade, nous nous basons sur ces chiffres pour la
planification de 2005.
Très rapidement - je ne crois pas que cette question ait été
abordée : que penser des coûts liés à l'7E7, en particulier pour la
R&D et des marges ///going forward ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Nous avons déjà réalisé des dépenses. Nous les avons réalisées en
étant persuadés de notre succès avec l'7E7, donc je ne pense pas
qu'il y ait un impact matériel sur l'7E7 ///incrementally going
forward.
Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
OK, merci. A plus long terme, Keith, pensez-vous que les taux
d'imposition vont se rapprocher un tant soit peu des taux
///légaux ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Je pense que ces taux vont augmenter pendant la période de
planification, mais nous allons continuer à travailler sur notre
structuration fiscale et, du fait, de notre implantation
internationale, nous pouvons trouver des opportunités de réaliser
des bénéfices plus faiblement imposés. Donc, effectivement, je
pense que les taux augmenteront progressivement dans le temps et
nous réalisons notre planification en conséquence.
Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
OK, merci.
Opératrice
La question suivante est posée par Steve Tusa, de JP Morgan.
Votre question, s'il vous plaît. Bonjour à tous. Bonjour, Steve.
Steve Tusa - JP Morgan - Analyste
Une question rapide concernant l'infrastructure. Je voulais
simplement connaître le taux de croissance organique de cette
activité, hors acquisitions. Est-il différent du taux déclaré ?
Scott Davis - Morgan Stanley - Analyste
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
J'ai une autre question, qui fait suite à la question sur votre
maîtrise des prix. Nous avons déjà évoqué la question, en incluant
ou non les plastiques. Vous indiquez que vous avez eu des
difficultés pour maîtriser les prix au cours des derniers trimestres,
et le sujet a été abordé dans cette session de questions/réponses.
Compte tenu de la forte croissance des commandes, avez-vous
l'impression de mieux maîtriser les prix, ou la situation à cet égard
reste-t-elle comparable à celle des deux derniers trimestres ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Dans ce cas également, je pense qu'il n'y a pas de règle universelle
et qu'il faut analyser la situation propre à chaque activité. Dans les
secteurs tels que la gestion des équipements et les plastiques, nous
parvenons à une certaine maîtrise des prix. Actuellement, nous
parvenons même à augmenter certains prix dans le secteur de
l'électroménager. Certaines activités de service, et les services
financiers, réussissent également à maîtriser les prix. Donc, il n'y a
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Si, comme vous aimez le faire, on exclut absolument tout des
revenus annualisés - acquisitions, change, etc. - la sécurité a
augmenté de 11, et l'eau de 7, mais notre modèle de gestion est
conçu de sorte que nous devons continuer à élaborer ces relais de
croissance. Les taux sous-jacents fondamentaux de ces activités
sont néanmoins très élevés.
Steve Tusa - JP Morgan - Analyste
Vos clients industriels ont-ils tendance à investir davantage dans
ce secteur ? Quelles sont d'après vous les perspectives dans
l'environnement général ?
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Dans le domaine financier de milieu de marché, nous traitons
beaucoup avec des sociétés de milieu de marché, milieu de
capitalisation ("mid cap"). La croissance des actifs de ce secteur a
été de 8 % environ pendant ce trimestre, les chiffres de juin étant
légèrement supérieurs à ceux d'avril et mai. C'est peut-être le
meilleur baromètre qui soit concernant l'évolution des
investissements.
Rob Friedman - Standard & Poor's Equity - Analyste
OK. Et y a-t-il eu des "material reversals" sur les comptes de
réserve de GE Industrial ou de GEC au deuxième trimestre ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Steve Tusa - JP Morgan - Analyste
OK. Pouvez-vous nous parler de vos propres investissements ? Je
n'ai pas vu le détail de votre tableau de financement dans le
diaporama. Le montant de vos investissements sera-t-il de l'ordre
de 2 milliards pour l'année ?
Non. Je crois que la perte moins importante par comparaison avec
l'année précédente nous a avantagés, mais cela est plutôt dû aux
résultats de l'année dernière qu'à un événement survenu cette
année.
Rob Friedman - Standard & Poor's Equity - Analyste
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
OK, merci.
Oui.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Nous vous recontacterons en ce qui concerne le coût du "float".
Il sera un peu plus élevé, car nous devons tenir compte de l'impact
de toutes les acquisitions.
Rob Friedman - Standard & Poor's Equity - Analyste
Steve Tusa - JP Morgan - Analyste
Merci, Keith.
OK, très bien. C'est tout. Merci.
Opératrice
Opératrice
La question suivante est posée par Nicole Parent, de Credit Suisse
First Boston. Votre question, s'il vous plaît.
La question suivante est posée par Rob Friedman, de Standard &
Poor's Equity. Votre question, s'il vous plaît.
Nicole Parent - Credit Suisse First Boston - Analyste
Rob Friedman - Standard & Poor's Equity - Analyste
Bonjour à tous.
Merci, bonjour.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Bonjour, Nicole.
Bonjour, Rob.
Nicole Parent - Credit Suisse First Boston - Analyste
Rob Friedman - Standard & Poor's Equity - Analyste
Jeff, pourriez-vous nous en dire plus sur les raisons de la faiblesse
du marché de l'imagerie diagnostique ? Je suis impressionnée par
l'ampleur de vos commandes dans le secteur médical pour ce
trimestre. La PET semble vous être très profitable. Ce matin
même, l'un de vos principaux concurrents dans ce domaine a
déclaré que le marché était peu favorable actuellement, mais vos
commandes sont phénoménales (en progression de 55 % sur le
trimestre). Pourriez-vous nous parler des dynamiques en place
dans ce secteur d'activité ?
Cette question est plutôt destinée à Keith. Quel a été le coût du
"float" pour ERC dans la première moitié du deuxième trimestre ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Je ne dispose pas de ces informations, Rob. Je reviendrai vers
vous un peu plus tard.
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General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Bonjour, David.
Je dirai que le secteur des cliniques est l'un des plus gros moteurs
de croissance des Etats-Unis. Le premier centre de soin est
l'hôpital, qui reste un secteur relativement important. Le secteur
des cliniques a faibli et je dirai que c'est probablement là le
principal moteur du marché USDI depuis deux ou trois trimestres
environ. C'est la CT PET (tomodensitométrie/tomographie par
émission de positrons) qui est la véritable locomotive du secteur de
la PET à l'heure actuelle. Nous avons été les premiers à miser sur
cette technologie et, compte tenu de l'acquisition d'Amersham et de
nos activités de PET actuelles, nous sommes aujourd'hui un acteur
incontournable sur ce marché.
David Bleustein - UBS - Analyste
Je fais suite à la question de Rob. Y a-t-il eu un développement
défavorable chez ERC au cours du trimestre ?
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Oui. Au deuxième trimestre, l'impact du développement
défavorable sur le bénéfice net a été d'environ 64 millions de
dollars.
Nicole Parent - Credit Suisse First Boston - Analyste
David Bleustein - UBS - Analyste
Le volume de commandes de GE Healthcare a augmenté de 42 %.
Quelle est la part des sciences biologiques dans cette
augmentation ?
OK. Comment se présente la demande des services publics en
matière de turbines ? Combien de turbines neuves et encore non
installées y a-t-il ? Pouvez-vous nous parler de l'évolution du
marché chinois dans ce domaine ?
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Je crois que les technologies de la santé, qui constituent l'activité
principale, ont progressé de 12 %. Quant au volume de commandes
dans le secteur des sciences biologiques - est-ce que vous avez les
chiffres comparatifs, Keith et Bill ?...
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Non, je ne les ai pas.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Nous reviendrons vers vous plus tard, Nicole.
Nicole Parent - Credit Suisse First Boston - Analyste
D'accord, merci.
Opératrice
La question suivante est posée par David Bleustein, d'UBS. Votre
question, s'il vous plaît.
David Bleustein - UBS - Analyste
Bonjour.
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
En ce qui concerne la demande en turbines, nous sommes très
satisfaits des livraisons effectuées cette année. Nous nous
apprêtons à livrer 73 unités depuis Greenville. L'année dernière
nous en avons livré 106. Mais nous parlons d'une fourchette de 25
à 50 [inaudible]. Sur l'année complète, nous aurons livré 133
unités, y compris de grosses turbines à gaz, depuis l'Europe. A la
fin de l'année dernière, les turbines à gaz en stock étaient au
nombre de 129. Elles sont maintenant 90. Ce secteur est donc assez
actif, et nous aidons nos clients, aux Etats-Unis et dans le reste du
monde, à ///déplacer certaines de ces turbines en fonction de la
demande. Nous sommes donc assez confiants sur cette question.
Jeff.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
En Chine, nous allons réaliser un chiffre d'environ 1 milliard de
dollars cette année. Dans l'immense majorité des cas, il s'agit non
de services mais de ventes d'unités neuves. Nous traitons
actuellement un second appel d'offres d'achat groupé ("bundled
buy bid"). Si cela ne représente pas nécessairement la plus grosse
partie de la demande chinoise, il s'agit néanmoins d'une portion
substantielle de l'activité. Actuellement, nous n'anticipons aucun
ralentissement des investissements de la Chine dans le secteur de
l'énergie. Le gouvernement a indiqué son intention de poursuivre
les investissements dans le secteur de l'énergie, et nous serons l'un
des principaux bénéficiaires de cette orientation.
David Bleustein - UBS - Analyste
Très bien, merci.
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TEXTE DEFINITIF
General Electric - Résultats du deuxième trimestre 2004
Keith Sherin - General Electric - Co-directeur financier
Nicole, pour répondre à votre question, les commandes des
sciences biologiques ont progressé de 11 % au deuxième trimestre.
Nicole Parent - Credit Suisse First Boston - Analyste
Merci.
Bill Cary - General Electric - Co-VP des Relations avec les
investisseurs
Nicole, je crois que nous avons juste assez de temps pour une
question supplémentaire, si vous voulez. D'accord.
Jeff Immelt - General Electric - Co-président-directeur général
Merci d'avoir posé toutes ces questions intéressantes. Notre
société traverse un point fort de son histoire et, si nous sommes
confiants dans la conjoncture économique actuelle, nous sommes
avant tout satisfaits de notre stratégie et de notre positionnement
sur le marché. Merci à tous, et bonne journée.
Bill Cary - General Electric - Co-VP des Relations avec les
investisseurs
Merci de votre participation. Les documents concernant les
bénéfices, ainsi que d'autres documents, seront bientôt disponibles
sur notre site Web. Pour la première fois, une transcription en cinq
langues de cette conférence téléphonique sera publiée sur notre
site, en début de semaine prochaine, à l'intention de nos
investisseurs étrangers. Dès cet après-midi, vous pourrez réécouter
cette conférence. Le numéro à composer à cet effet sera également
indiqué sur le site Web. Et, comme d'habitude, Joanna et moimême sommes à votre service pour accueillir vos questions cet
après-midi. Merci encore pour votre participation.
Opératrice
Mesdames et messieurs, notre conférence téléphonique est
maintenant terminée. Vous pouvez vous déconnecter. Merci
d'avoir participé.
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TEXTE DEFINITIF
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prévisionnelles sur divers sujets. Ces déclarations sont fondées sur les
prévisions actuelles et impliquent certains risques et incertitudes. Les
résultats réels pourront être sensiblement différents de ceux énoncés dans les
déclarations prévisionnelles fondées sur un certain nombre de facteurs et
risques importants, ceux-ci étant plus spécifiquement identifiés dans le
classement le plus récent publié par la Commission des valeurs mobilières
des Etats-Unis (SEC) pour les sociétés. Bien que les sociétés puissent
spécifier et assumer que les hypothèses sur lesquelles sont fondées les
déclarations prévisionnelles sont valables, celles-ci pourront s'avérer
inexactes ou incorrectes et, en conséquence, aucune garantie ne peut être
donnée quant à la réalisation des résultats envisagés qui sont énoncés dans
les-dites déclarations prévisionnelles.
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