The Black Cat is back1[1]
Transcription
The Black Cat is back1[1]
The Black Cat is back (grosse fatigue) Haaa !!! Ça y est, après plus de deux ans de silence, je me relance dans ma passion favorite, l’écriture et vu le week-end que nous venons de passer avec ma p’tite fillot et ma moitié y a d’quoi user un clavier d’ordi. Mais petit retour en arrière. Partie one Ce jeudi 1 avril nous préparons le camping car, la remorque, la 125RS de marine et ma 1078 Ducati pour la première manche FSBK et TopTwin qui se déroule sur le circuit de Ledenon. 17h15, je tourne la clé de contact du Challenger, le vrombissement du V12 fait décoller un vol de moineaux, déclenche la moitié des alarmes de mes voisins et fissure les Varilux à 800 euros de ma femme, en gros le 2L5 D de 180.000 kms se met en route clopin-clopant !! 17h21, soit 850 mètres exactement après notre départ, une fumée nauséabonde envahit tout l’habitacle et le compartiment moteur du véhicule. Sur ce, ma femme, pourtant mariée sous le régime de la communauté, ouvre la portière, saute du camion même pas arrêté, suivi de très près de ma fille et de son copain Arnaud, (Arnaud, le copain de ma fille pas de ma femme !!). Les lâches !!! 17h22, je gueule comme un sourd sur mon (ex) futur gendre pour qu’il m’aide à ouvrir le capot récalcitrant histoire d’arracher tout ce qui brûle avant de nous retrouver avec un barbecue à roulette et de voir partir en fumée la prunelle de mes yeux, mon amour, ma douce, ma princesse…ma DUCATI (vous pensiez à quelqu'un d’autre ? ha bon ?). 17h24, l’incendie maîtrisé, les mains cramées à tirer sur les fils incandescents, je fais vite un état des lieux ; faisceaux out, durite d’eau fondue, plus de contact et de démarreur, plus de femme et de fille mais qu’à cela ne tienne je ne me démonte pas et décide de mettre en direct le démarreur et la pompe gasoil, et de rattraper ma femme avant le tribunal pour le divorce. 17h25, vu que la panne est survenue sur une des plus petite route de la région et que c’est la sortie des bureaux, j’vous raconte pas le bordel, ça gueule de tous les côtés. 17h26, je commence à tirer les fils indispensables pour le fonctionnement du berlingot et là, un choc suivi d’un son jusque-là inconnu me surprend. Pour le choc, ça j’ai vite analysé. C’est un gros c... de chauffeur de bus qui à voulu forcer le passage et a tout simplement ouvert le camping car façon 205 cabriolet et le bruit c’est Marine qui lui balance des « Quel c… ce mec, abruti etc. » à s’en péter les cordes vocales. Moi, tout calmement et poliment je lui fais comprendre que si par mégarde ou bêtise voire par jeu il tente une sortie il est bon pour la Timone cet enc…de c.. de chauffeur !! 17h27, toute la famille (même Arnaud) se réunit autour d’un feu de camp improvisé avec les débris du bus et implore les dieux en faisant la danse de l’anti poisse. 18h, le chauffeur n’est toujours pas sorti du bus, apparemment il n’est pas joueur le gars, il a appelé les renforts en la personne de son boss. A son arrivée je lui explique qu’il faudrait que je me bouge pour atteindre le circuit avant la nuit (j’ai plus de lumière bien sûr) et que pour le constat je verrai au retour si un jour on revient !! 18h 02, j’approche le fils du démarreur fabriqué dans une baleine de sous tif de ma dulcinée …. Vroum. Aix en Provence est enfin libéré de 15 kms de bouchon. 19h45, ouffff. Arrivée à Ledenon sans lumière sans clignots sans klaxon et sans sous tif pour ma femme. Partie two Je ne sais pas si c’est le manque de roulage ou les événements cités plus haut mais les Bovin ne sont pas très rapides sur leurs motos respectives. Les qualifs se passent plutôt mal, Marine va tâter du goudron en première séance et n’arrive pas à retrouver ses marque à la deuxième. Résultat : pas qualif et gros chagrin de ma ptite fillot. « C’est pas grave Marinette, la prochaine fois… ». Côté Padre, ce n’est pas mieux. Qualif 1, disque arrière bloqué. La seconde qualif ne reflète pas non plus les possibilités de ma 1078 et je me retrouve 18ième sur la grille..sic !! Rajoutés la dessus : arrachage des tétons qui tiennent la roue arrière, problème de coupure d’un cylindre (sur deux !!) à la ré accélération, carter moteur cassé et vilo dans le sac pour mes potes Protwineurs, Serge et Pépito, il ne me manquait plus qu’un contrôle fiscal samedi soir et j’étais bon pour l’asile. Les courses ne vont pas plus remonter le moral des Bovin. 1ere finale, dès le tour de chauffe ma Ducati cahote, un peu comme mon camping car, mais sans la fumée !! Je me résigne à me placer en dernière ligne histoire de ne pas me faire emboutir (par un bus) si elle cale. Je ne ferais même pas un tour. Le reste de la journée est démontage de tout et de rien aidé dans un premier temps par THE best mécano in the world, Mister Florian Ferracci. Malgré le savoir faire et plusieurs coups de fils passés à Ducati, Magneti Marelli, Panzani et Berlusconi, niente !! Flo jette l’éponge ou plutôt la clé de 12 et me laisse tel un pauvre bougre, non je rigole on est allé voir les 600 Pirelli où d’ailleurs Arnaud (vous vous rappelez, le mec de ma fille qui décampe sous prétexte que le camping car brûle !!) nous offre un superbe high side en fin de course histoire d’être au niveau de sa nouvelle belle famille !! Bravo minot, tu peux épouser ma fille ! Bon la dernière heure avant la finale 2 arrive en même temps que deux potes, Brice et Lionel qui vont m’aider et à force de dextérité et de 7 ou 8 canettes, trouvent la panne par hasard en faisant tomber le décapsuleur sur la boîte à fusible. Elle est fondue à croire que tout ce qui touche de près ou de loin le camping car fond !! Donc la 113 se présente au départ à la 18ièmr place, feux rouges, feux verts je mets gaz en grand et me faufile tel un farfadet et pointe 7ième dès le premier tour. Et rebelote la malédiction du camping car continue et ce coup ci, c’est Stef qui fond, en gros je n’ai plus un gramme de jus dans mon corps et dans mes muscles, je suis à plat. Je me résigne à boucler les 13 tours de course en me faisant doubler de partout et emmène ma 1078 péniblement à la 12ième place. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin ce week-end (p’tete pas le chauffeur du bus !!!) ils se reconnaîtront et je dirais une petite chose à ma fillot que j’aime : « Ce qui ne tue pas, rend plus fort ». A+ Stef # 113 (et sans jus pour le coup !!)