Guide de pratique et d`encadrement sécuritaire d`activités de plein air
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Guide de pratique et d`encadrement sécuritaire d`activités de plein air
GUIDE DE PRATIQUE ET D’ENCADREMENT SÉCURITAIRE D’ACTIVITÉS DE PLEIN AIR RANDONNÉE PÉDESTRE NORMES, EXIGENCES ET PROCÉDURES Version 1 révisée en septembre 2006 Ont contribué à la rédaction de ce guide : Comité d’experts Nicole Blondeau Pierre Vallerand Réal Martel Yoann Ronsin Gisèle Morissette Magali Crevier Coordination Conseil québécois du loisir 4545, av. Pierre-De Coubertin C.P. 1000, Succ. M Montréal (Québec) H1V 3R2 Téléphone : 514 252-3132 • Télécopieur : 514 252-3024 Courriel : [email protected] • Site Internet : www.loisirquebec.com Chargé de projet Daniel Gauvreau, récréologue Adopté le 6 mars 2005. ISBN 978-2-922551-56-3 (ensemble, 2e édition, septembre 2006) ISBN 2-921979-10-1 (guide 6, 1re édition révisée en septembre 2006) Grâce au soutien financier : Avec la collaboration des Directions du Loisir et de la Promotion de la sécurité du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Dans ce document, le genre masculin est utilisé dans le but d’alléger le texte. Il inclut le genre féminin de façon non discriminatoire chaque fois qu’il désigne des personnes. Nul ne peut reproduire ou modifier le contenu de ce document en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de la Fédération concernée et du Conseil québécois du loisir. © 2005. PRÉAMBULE Les fédérations québécoises de plein air en collaboration avec le Conseil québécois du loisir sont heureuses de présenter le Guide de pratique et d’encadrem ent sécuritaire d’activités de plein air – norm es, exigences et procédures (septembre 2010). Issues de la volonté de citoyennes et de citoyens de développer leurs activités de plein air, les fédérations regroupent depuis plus de trente ans des milliers d’adeptes, développent leur discipline et détiennent une expertise enviable. Ces organismes ont ainsi contribué à identifier et créer un remarquable patrimoine récréatif permettant la pratique des principales activités de plein air. Reconnues par le gouvernement du Québec, chacune dans son domaine, comme l’organisme responsable de la régie et de la sécurité (1), elles ont travaillé de concert pour rendre accessible dans un seul document l’ensemble des connaissances relatives à la sécurité des pratiques disciplinaires. La première édition abordait notamment le canot, l’escalade, le kayak de mer, la plongée en apnée, la randonnée équestre, la randonnée pédestre et la spéléologie. Le ski de fond récréatif et le vélo se sont ajoutés à la seconde édition publiée en 2010. D’autres activités sous la responsabilité du milieu fédéré pourront éventuellement être incorporées. Les fédérations ont bénéficié du soutien de la Direction de la promotion de la sécurité du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport pour réaliser ce Guide. C’est la popularité croissante de nos activités, maintenant offertes par une grande diversité d’intervenants ou pratiquées dans des situations très variées, qui les a conduites à réaliser cet outil. Les normes, exigences et procédures en vigueur au sein du milieu associatif fédéré sont comparables à celles adoptées dans d’autres pays. Elles ont été enrichies en tenant compte de divers contextes. Les camps de vacances, les milieux municipaux et scolaires notamment feront l’objet d’une attention particulière. D’ailleurs, certaines procédures spécifiques appliquées dans des circonstances bien définies pourraient donner lieu à une amélioration ultérieure de l’outil entre autres par l’intégration de bonnes pratiques. Il s’agit donc d’un document évolutif. Les fédérations peuvent également émettre des normes sur d’autres aspects ayant un impact sur la qualité de l’expérience de plein air. Depuis leurs débuts, les fédérations québécoises de plein air sont des acteurs incontournables du développement du loisir de plein air au Québec dans ses aspects récréatif, éducatif et environnemental, identifiés aujourd’hui au développement durable. Leur mission vise entre autres l’accessibilité à des équipements, à des infrastructures et à des lieux de pratique sécuritaire; la formation des adeptes en vue d’une pratique autonome de qualité sur une base individuelle ou collective; la protection du territoire, son environnement et son occupation à des fins d’activités de plein air. Il est reconnu que les interventions de ces fédérations contribuent au développement durable de la pratique d’activités de plein air et génèrent d’importantes retombées économiques pour l’industrie, particulièrement pour la vente d’équipements, l’accroissement des activités des producteurs et l’augmentation générale de l’achalandage touristique dans les différentes régions. Leurs contributions à la prévention dans les domaines de la santé et de la sécurité, de même que dans la promotion de saines habitudes de vie, sont tout aussi indéniables. I C’est dans une perspective de collaboration avec les autres acteurs du plein air que les fédérations présentent ce Guide qui contribuera efficacement, nous en sommes persuadés, à assurer la sécurité des personnes lorsqu’elles pratiquent l’une ou l’autre de nos activités. D’autres milieux comme ceux de l’éducation, de la justice et des assurances devraient aussi y trouver des informations pertinentes. La poursuite de cet objectif est essentielle au développement et à l’accessibilité au loisir de plein air dans le respect de l’environnement et l’intégrité des personnes. C’est aussi un volet majeur de notre démarche permanente incitant les Québécoises et les Québécois à découvrir l’immense richesse de leur territoire par la pratique d’activités de plein air de qualité. Nous tenons à souligner et à remercier pour leur engagement soutenu les membres bénévoles des différents comités sans qui la publication de ce Guide n’aurait été possible. Souhaitons à tous bonne lecture et une longue, fructueuse et sécuritaire pratique du plein air! SIGNATAIRES INITIAUX II SIGNATAIRES 2010 Jean Drolet, Président Ski de fond Québec François Vermette, Président Vélo Québec Association 1- En 1973, le gouvernement du Québec adopte les programmes de reconnaissance et de financement des fédérations de loisir et de sport. Par la même occasion, il reconnaît les fédérations comme seules responsables de la régie et de la sécurité dans leur domaine. Il confirme cette reconnaissance en 1997 dans le Cadre d’intervention gouvernem entale en m atière de loisir et de sport . III IV INTRODUCTION Le présent Guide de pratique et d’encadrement sécuritaire d’activités de plein air a pour objet de promouvoir la pratique et l’encadrement sécuritaire des activités de plein air. Il contient un ensemble de connaissance et de règles de conduites élaborées par les fédérations québécoises de plein air depuis leur fondation il y a quelques décennies. Avec l’importance grandissante accordée à la sécurité en plein air, il semblait opportun de regrouper toutes ces notions de sécurité en un seul document, le guide que vous tenez en main. Ce guide s’adresse à un vaste public : le pratiquant, qu’il soit débutant ou expérimenté, de même que toute personne qui encadre à titre bénévole ou professionnel y trouveront l’ensemble des renseignements à considérer pour préparer et réaliser en sécurité une activité de plein air. Le guide n’a pas de caractère obligatoire puisqu’il n’existe au Québec aucune loi ou aucun règlement qui régit la pratique des activités de plein air. Il est cependant reçu de façon très positive dans plusieurs milieux et s’impose spontanément comme un « cadre de référence » en plein air. Nul doute qu’il aura donc un impact dans les décisions qu’auront à prendre d’autres milieux comme le milieu juridique ou celui des assurances. Les fédérations disposent également d’un règlement de sécurité pour leurs disciplines respectives. Qu’en est-il de ce règlement avec la publication du guide? Un règlement de sécurité contient des normes développées par les fédérations sur la participation aux activités et l’organisation de celles-ci, ainsi que sur la formation et les responsabilités des cadres. Le règlement de sécurité disciplinaire vise tous les membres d’une fédération et doit être observé par ceux-ci, sous peine de sanctions prévues par ce règlement. Les règlements de sécurité demeurent en vigueur et, si nécessaire, il est prévu qu’ils seront éventuellement amendés pour devenir compatibles avec le texte des présents guides. Normes, exigences et procédures Comme l’indique le sous-titre du document, les éléments de son contenu sont de trois ordres : les normes, les exigences et les procédures. Pour bien guider le lecteur, voici le sens que nous avons accordé à chacun de ces termes. Norme : une norme est un écrit qui définit les caractéristiques techniques ou d’autres critères d'un produit ou d'un service. Les normes sont généralement définies par un organisme de normalisation, qu’il soit provincial (ex. : le Bureau de normalisation du Québec - BNQ), national (ex. : l’Association canadienne de normalisation - ACNOR) ou international (ex. : l’Union internationale des associations d’alpinisme - UIAA). Elles peuvent aussi être développées par des organismes tels que les fédérations. V Exigence : une exigence est une condition indispensable à la pratique sécuritaire. Dans certains cas, l’exigence est imposée par la loi (ex. : le Règlement sur les petits bâtiments, une annexe de la Loi sur la marine marchande du Canada. Dans d’autres cas, l’exigence est une décision de la fédération fondée sur l’avis d’experts, les rapports d’accidents, les recommandations de coroner ou autres. Dans tous les cas, elle est considérée comme une condition essentielle à une pratique sécuritaire et il est de la responsabilité du pratiquant ou du cadre de l’appliquer ou de la faire appliquer. Procédure : une procédure est un ensemble de procédés et de manœuvres utilisés dans la conduite d’une opération pour aboutir à un résultat précis. Généralement, les manœuvres s’exécutent selon une séquence donnée. Une procédure ne doit pas se substituer à l’observation attentive d’une scène, à l’évaluation et au bon jugement. C’est dire que les procédures, si elles sont un bon guide pour la conduite des opérations, laissent place à l’adaptation en fonction des circonstances. Dans les versions ultérieures, les symboles suivants seront utilisés pour aider à la compréhension : Norme Exigence Procédure Le contenu du guide Le chapitre 1 – L’activité et le milieu – décrit le champ de pratique : on y retrouve la définition des principales formes de pratique, les risques qui y sont associés, les niveaux de difficulté et les conditions préalables à cette pratique. Le chapitre 2 – L’équipement – concerne l’équipement individuel et collectif ainsi que l’habillement. On y retrouve les caractéristiques de l’équipement de base, soit celui sans lequel il n’y a pas pratique sécuritaire, un habillement sécuritaire ainsi que la description des équipements requis pour une forme de pratique particulière. Le chapitre 3 – La pratique autonome – s’adresse particulièrement à ceux qui possèdent la formation, soit les compétences et les connaissances nécessaires, pour s’engager dans un premier niveau de difficulté sans encadrement. Le mot autonome signifie que le pratiquant est apte à prendre soin de lui-même, dans un petit groupe ou au sein d’un club par exemple. Ce chapitre indique comment se préparer à la sortie, quel équipement il faut ajouter à celui qui est décrit au chapitre précédent et quelles sont les règles de la progression sécuritaire. Il termine avec des notions sur le respect du milieu naturel et humain. Le chapitre 4 – La pratique encadrée – s’adresse à toute personne qui est responsable d’un groupe, que ce soit à titre bénévole ou professionnel. On y présente d’abord les brevets reconnus par les fédérations pour effectuer de l’encadrement au Québec. En plus de ce qui est VI défini au chapitre 3, le cadre trouvera ici l’ensemble des procédures pour organiser la sortie, préparer le participant et encadrer le groupe. À la fin du chapitre, des paragraphes seront complétés plus tard, à la suite d’un travail d’adaptation en fonction des milieux de pratique cités. Dans certains cas, ce travail est en cours; un des milieux mentionnés sera mis à contribution au cours de la prochaine année. Les prochaines versions du guide comporteront donc ces ajouts. Le chapitre 5 – Les procédures d’urgence – contient surtout des listes, des formulaires et des procédures. On y retrouve le contenu d’une trousse d’urgence approprié à l’activité, une procédure de sauvetage et d’évacuation et quelques éléments à inclure dans un rapport d’accident. Le chapitre 6 – L’aménagement des lieux de pratique – ne fait pas partie du projet initial de réalisation de ce guide. Mais il nous semblait opportun de diffuser certaines informations sur l’aménagement sécuritaire des sites de pratique. Certaines fédérations ont choisi d’intégrer cette information; d’autres font simplement référence à des documents produits par ellesmêmes ou d’autres organismes. En annexe, vous pouvez consulter des listes et des formulaires : le formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque, le formulaire d’évaluation médicale, les listes d’équipement et, le cas échéant, le code international des signaux de détresse. De plus, chaque fédération peut au besoin ajouter d’autres annexes. Nous invitons toute personne qui voudrait apporter des commentaires en vue d’améliorer ce document à en faire part à la fédération concernée ou au Conseil québécois du loisir dont le site Internet fournit les instructions à ce sujet (www.loisirquebec.com). VII VIII TABLE DES MATIÈRES PRÉAMBULE I INTRODUCTION V PRÉSENTATION DE L’ORGANISME XI CHAPITRE 1 - L’ACTIVITÉ ET LE MILIEU 1-1 CHAPITRE 2 - L’ÉQUIPEMENT 2-1 CHAPITRE 3 - LA PRATIQUE AUTONOME 3-1 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 Définitions Les conditions préalables à la pratique Les niveaux de difficulté Les risques associés à la pratique de la randonnée Les critères d’annulation d’une activité L’équipement de base L’habillement L’équipement individuel pour la pratique avancée L’équipement collectif La vérification et l’entretien de l’équipement Compétence La préparation de la sortie 3.2.1 Le plan de sortie 3.2.2 Le plan d’urgence L’équipement Les règles de progression sécuritaire Les relations avec le milieu 4.3 4.4. 4.5 4.6 1 2 2 3 3 1 1 2 3 3 4 5 CHAPITRE 4 - LA PRATIQUE ENCADRÉE 4.1 4.2 1 2 4 6 9 Les niveaux de cadres officiellement reconnus L’organisation 4.2.1 L’itinéraire et l’environnement 4.2.2 L’équipement collectif 4.2.3 Le plan de sortie 4.2.4 Le plan d’urgence Le participant 4.3.1 La vérification du potentiel des participants 4.3.2 La préparation du participant 4.3.3 La reconnaissance et l’acceptation du risque L’encadrement 4.4.1 Les ratios d’encadrement 4.4.2 La progression 4.4.3 Les relations avec le milieu L’encadrement des activités de formation L’encadrement et la pratique dans les camps de vacances IX 4-1 1 2 2 3 3 3 3 3 4 4 4 4 4 5 5 5 4.7 L’encadrement et la pratique en milieu scolaire et municipal CHAPITRE 5 – LES PROCÉDURES D’URGENCE 5.1 5.2 5.3 Les premiers soins 5.1.1 La trousse collective de premiers soins 5.1.2 Les principales blessures Le sauvetage et l’évacuation 5.2.1 Le sauvetage 5.2.2 L’appel de détresse 5.2.3 L’évacuation Le rapport d’accident CHAPITRE 6 – L’AMÉNAGEMENT DES LIEUX DE PRATIQUE BIBLIOGRAPHIE ANNEXES Annexe Annexe Annexe Annexe Annexe 1 2 3 4 5 - 6 5-1 1 1 1 2 2 2 2 2 6-1 BIBIOGRPAHIE - 1 Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque Formulaire d’examen médical Auto-évaluation de la condition physique et de l’état de santé Les listes d’équipement Signaux de détresse ‒ Code international X ANNEXES - 1 3 7 9 13 15 PRÉSENTATION DE L’ORGANISME FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE Le conseil d’administration Simon Cadotte, président du conseil Lidia Bontems, vice-présidente Claude Duguay, secrétaire-trésorier Marc Létourneau, administrateur Pierre Fugère, délégué du comité des marches populaires Michel Devost, délégué du comité Sentiers-Québec Howard McBrearty, délégué du comité des raquetteurs Direction Daniel Pouplot Président directeur-général Mission* Promouvoir le développement de la marche et de la raquette au Québec, et à cette fin : • développer la pratique de la marche et sensibiliser les adeptes de la marche quant à l’impact de la marche sur l'environnement; • promouvoir le développement d'infrastructures susceptibles de favoriser la pratique de la marche; • renseigner et informer la population québécoise sur la marche et sur toutes les activités qui lui sont connexes; • développer des réseaux et des outils de communication susceptibles de faire connaître les objectifs et les activités de la Fédération et de promouvoir les droits et les intérêts de ses membres et de la population en général. * Extrait des lettres patentes enregistrées le 1er septembre 1978 et des lettres patentes supplémentaires enregistrées le 22 décembre 1982. Siège social 4545, av. Pierre-De Coubertin C.P. 1000, Succ. M Montréal (Québec) H1V 3R2 Téléphone : 514 252-3157 • Télécopieur : 514 252-5137 Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065 Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca XI Adhésion Membre individuel – individu : 25 $ Membre individuel familial – individu avec conjoint et enfants : 30 $ Membre individuel conjoint – individu membre d’une organisation qui est elle-même un membre groupe : 20 $ Membre familial conjoint – individu avec conjoint et enfants qui sont membres d’une organisation qui est elle-même un membre groupe : 25 $ Membre groupe : 50 $ Activités reconnues Marche d’exercice Randonnée pédestre Randonnée en raquettes XII RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu CHAPITRE 1 - L’activité et le milieu 1.1. Définitions La marche sportive La marche de santé Elle se pratique à une vitesse se situant entre 4 et 5 km/h, soit la vitesse habituelle d’une personne se rendant au travail ou au dépanneur. Ses effets sur la condition physique sont positifs, mais limités. Elle peut être un très bon moyen de détente et, pratiquée avec d’autres personnes, devient prétexte à une activité sociale. La marche rythmée Sa vitesse se situe entre 5 et 6 km/h. Elle est marquée par une augmentation de la fréquence cardiaque et de la sudation, de même que par un léger essoufflement, sans toutefois affecter la conversation. Ses effets sur la santé sont, sans contredit, excellents. C’est le type de marche le plus populaire parmi les clubs de marche. La marche rapide Ce type de marche s’effectue à une vitesse supérieure à 6 km/h. Les mouvements corporels sont très énergiques et le travail en aérobie peut être assez exigeant. Ses effets sur la forme physique sont comparables à ceux du jogging ou de la course à pied, mais avec moins de risque de blessure musculo-squelettique. La marche intérieure La marche intérieure forme une catégorie à part puisqu’elle regroupe les trois types de marche précédents. Il ne s’agit pas de la marche sur tapis roulant pratiquée dans les gymnases ou les centres de conditionnement physique, mais plutôt d’une marche pratiquée dans les centres commerciaux, en dehors des heures d’ouverture des magasins. Chaque participant peut aller au rythme qui lui convient. L’absence d’intempéries et l’uniformité du sol font que ce type de marche est très populaire auprès des personnes âgées ou ayant des problèmes de santé. La marche de plein air La promenade Elle est accessible à tout le monde et on peut s’y adonner n’importe où : dans la nature, dans les parcs, les jardins, les circuits patrimoniaux, etc. La vitesse de marche n’est pas importante, chacun y allant à son propre rythme. La promenade est la marche préférée des observateurs de la nature, des photographes, des touristes, des flâneurs, des petites jambes ou des jambes fatiguées, des gens en mauvaise condition physique et de ceux qui veulent tout simplement s’aérer l’esprit. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu La randonnée pédestre Elle se pratique dans des sentiers tracés, en pleine nature, loin des villes. Elle ne dépasse pas une journée, mais demande toutefois un minimum d’équipement. La vitesse de marche oscille à peine à 3 km/h, mais la nature du terrain et la charge transportée peuvent demander des efforts physiques d’intensité variable et parfois prolongée. La randonnée pédestre est à la fois énergisante et apaisante. La randonnée en montagne C’est de la randonnée pédestre en terrain montagneux. Les difficultés du terrain, les pentes raides et les dénivelés importants peuvent parfois obliger à réduire la vitesse à 2 km/h. La randonnée en montagne s’effectue dans des conditions qui imposent une très bonne forme physique en plus de nécessiter le port de bottes de randonnée. L’atteinte des sommets et des points de vue en hauteur est le principal but de ses adeptes. La longue randonnée Il s’agit d’une randonnée pédestre ou d’une randonnée en montagne qui s’étend sur plus d’une journée, avec coucher en sentier, sous la tente ou en refuge. L’équipement sera donc plus élaboré et adapté à l’activité, c’est-à-dire léger, facilement transportable et permettant une entière autonomie. Le trekking C’est la longue randonnée à laquelle on a ajouté aventure et exotisme. Elle se pratique dans des régions reculées, difficiles d’accès, souvent en altitude et habituellement sur plus de huit jours. Une excellente forme physique et une bonne expérience en longue randonnée sont des préalables à ce type de marche. 1.2 Les conditions préalables à la pratique La randonnée peut être pratiquée par toute personne capable de marcher de façon autonome. Les personnes ayant certaines déficiences, comme les aveugles, peuvent être guidées. Certains sentiers sont adaptés à des personnes à mobilité restreinte. Les enfants L’âge de l’enfant est généralement un bon point de repère pour estimer le nombre de kilomètres qu’il peut faire. Un enfant peut généralement marcher, au cours d’une journée, un nombre de kilomètres égal à son âge : un enfant de 5 ans peut marcher 5 kilomètres. On recommande que le poids du sac pour les enfants ne dépasse pas 10 à 15 % de leur poids corporel. L’altitude Une personne non acclimatée qui monte très rapidement en altitude peut sentir certains effets physiologiques à partir de 3 000 mètres. La fatigue à l’effort est alors plus importante, des maux de tête peuvent apparaître, etc. En altitude il est important de vérifier régulièrement la forme (ou l’état) des participants. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu À compter de 3 500 m, on peut noter l’apparition du mal aigu des montagnes (MAM) qui se caractérise dans certains cas par un ensemble de troubles associant : des maux de tête, une insomnie, une perte d'appétit, des nausées. L'altitude à laquelle le MAM se fait sentir est très variable d’une personne à l’autre. Les modes de vie ou encore la pratique fréquente d’activité physique influencent les réactions de chacun. La charge portée La charge portée influence directement l'effort et peut être à l'origine de certaines douleurs au niveau du cou, des épaules, du dos et des genoux. Il est important de choisir un sac à dos confortable et adapté. En fonction de l'âge, de la masse musculaire de la personne, de la forme physique, de la longueur de la randonnée et du type de sac à dos, un adulte ne devrait pas porter plus de 20 à 30 % de son poids corporel. Faire évaluer la condition du dos, des genoux et des chevilles. Bien ajuster le sac et adapter le poids en conséquence. Pour une personne non entraînée, le poids du sac doit ne doit pas dépasser 20 % du poids corporel. Les soins particuliers préalables Avant le départ, soigner les verrues plantaires, les cors aux pieds, ou les mycoses entre les orteils. Couper les ongles d’orteils. L’examen médical Information au médecin en vue d’un examen médical visant à déterminer l’aptitude à la pratique de la randonnée pédestre. La randonnée pédestre est une activité de loisir en plein air non compétitive. Le pratiquant n’a pas besoin d’une compétence physique particulière. Une intégrité anatomique et une bonne tolérance cardiovasculaire suffisent. La progression en randonnée pédestre consiste en de la marche sur des terrains variés, pouvant inclure le port d’une charge moyenne à lourde. Au plan physiologique, l’effort peut être prolongé sur plusieurs heures, avec passages en montée ou en descente dans des terrains accidentés. Vérifier, entre autres : • Problèmes de santé importants • Allergies sévères : aliments, insectes, médicaments, autres • Prise de médicaments Examen médical : informations au médecin en vue d’un examen médical visant à déterminer l’aptitude à la pratique. Pour la majorité des personnes en bonne santé, il n’est pas nécessaire de passer ou de faire administrer un examen médical avant la pratique. Dans certains cas, un questionnaire d’autoévaluation de l’état de santé et de condition physique pourra indiquer s’il est nécessaire de consulter un médecin avant la pratique. Toutefois, certaines institutions ou entreprises peuvent décider de demander systématiquement un tel examen. Les informations contenues dans ce paragraphe sont présentées à titre de guide pour le professionnel de la santé qui fera l’examen. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 3 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu 1.3 Les niveaux de difficulté Pour identifier le niveau de difficulté des sentiers, la FQM utilise deux paramètres : la distance et le dénivelé. La distance La distance influence la durée. Plus un sentier est long, plus il demande d’efforts. Un adulte débutant peu entraîné devrait commencer par des sorties de quelques heures. Un enfant est généralement en mesure de marcher le même nombre de kilomètres que son âge : un enfant de 8 ans peut marcher 8 kilomètres. En terrain plat, calculer une moyenne de 3 à 4 km/h; cette mesure doit être révisée à la baisse en terrain accidenté. Un groupe marche plus lentement qu'une ou deux personnes puisqu’en général il faut adapter le rythme du groupe à la personne la plus lente. Une sortie incluant un ou plusieurs couchers est plus difficile parce qu’elle demande le transport d’une charge lourde incluant la nourriture, le matériel de cuisson et de camping, en plus des vêtements. La durée peut aussi affecter la dynamique d’un groupe. Le dénivelé Le dénivelé influence également la durée. Le terrain accidenté est plus difficile que le terrain plat. La montée est éprouvante au plan cardiovasculaire tandis que la descente est difficile aux plans musculaire et articulaire, particulièrement pour les genoux. De plus, les sentiers qui montent et descendent souvent sont plus fatigants que les sentiers à progression constante. En terrain montagneux, on mesure la progression en termes de dénivelé (altitude) positif ou négatif, et non en termes de distance : calculer une moyenne de 300 m de dénivelé à l’heure en montée et 500 m en descente. Autres éléments qui ajoutent de la difficulté aux critères de distance et de dénivelé : La nature du sol Le sable, la boue, les surfaces glacées ou enneigées, et les surfaces caillouteuses rendent la progression plus difficile. L’ensoleillement Un versant Est reçoit les rayons du soleil en début de journée ; un versant Ouest demeure ensoleillé plus tard en soirée. L'altitude Au-delà de 3 000 m, un parcours peut devenir plus exigeant. L’absence de balisage Cette difficulté demande une meilleure capacité de localisation et d’orientation. L’éloignement SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 4 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu La FQM considère que tout le territoire québécois situé au nord du 51e parallèle représente un niveau de difficulté plus élevé, particulièrement sur les plans de l’accès, de la communication et de l’organisation d’une évacuation. La charge portée Le port d’une charge lourde ralentit la progression et taxe les réserves d’énergie personnelle. Les conditions météorologiques Les précipitations, le brouillard, les températures très élevées ou très bases peuvent causer une difficulté supplémentaire. Évaluation du niveau de difficulté d’un sentier pour chaque type de randonneur 1 Saison Trois saisons Niveau de difficulté pour le randonneur Longueur (km) Dénivelé (m) 0,5 à 8,0 - de 300 Avancé 0,5 à 8,0 8,0 à 16,0 0,5 à 8,0 8,0 à 16,0 + de 16,0 300 à 600 - de 300 600 et + 300 à 600 Débutant 0,5 à 3,0 - de 200 Intermédiaire 0,5 à 3,0 3,0 à 6,0 0,5 à 3,0 3,0 à 6,0 + de 6,0 200 à 400 - de 200 400 et + 200 à 400 Débutant Intermédiaire Hivernale Avancé Code de couleur Niveau débutant Un sentier de niveau débutant est accessible à la grande majorité des marcheurs. Son parcours demande peu ou pas de préparation et un minimum d’équipement. Il peut même offrir une accessibilité partielle ou totale à la clientèle à mobilité réduite. Il conjugue souvent accessibilité, interprétation et promenade. 1 Aménagement, évaluation et entretien des sentiers pédestres au Québec, Normes et critères, Fédération québécoise de la marche, septembre 2004. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 5 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu Niveau intermédiaire Le sentier intermédiaire est accessible à tous moyennant une préparation et un équipement minimal : gourde, imperméable, crème solaire. Les aspects sociaux et éducatifs sont souvent secondaires. Niveau avancé Le sentier avancé est destiné aux initiés, aux spécialistes et aux gens en bonne forme physique. Se classent dans cette catégorie des circuits de montagne, en présence de rochers ou de pentes abruptes. Les services complémentaires et les dimensions d’éducation et d’interprétation sont généralement peu présents. 1.4 Les risques associés à la pratique de la randonnée RISQUE Ville et campagne • Circulation automobile • Chien errant • Chien de ferme, de garde FACTEUR DE RISQUE CONSÉQUENCE FRÉQUENCE Risques reliés au milieu et à l’environnement • Non-respect du code de la sécurité routière • Noirceur • Densité de la circulation • Traumatismes • Décès Rencontre fortuite Manque de protection • Proximité d’une propriété gardée par un chien • Morsure • Morsure Forêt • Végétation dense, • Sentier difficile à • S’égarer chablis, branches, suivre • Blessure • Végétation créant racines des obstacles • Terrain inégal • Sol glissant PRÉVENTION • Rythme de marche trop rapide • Inclinaison • Surface mouillée SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 • Connaissance et respect du code de la SAAQ • Porter des bandes réfléchissantes ou un clignotant rouge • S'éclairer avec une lampe frontale • Rester calme • Poivre de Cayenne • Rester calme • Poivre de Cayenne • Avancer si les balises sont visibles et avec précaution • Faire demi-tour • Choisir un autre itinéraire • Glissade, chute, • Bâton de marche choc • Bonne chaussure à • Entorse, semelle crantée • Réduire le rythme luxation, fracture de marche • Moyenne • Faible • Faible • Moyenne • Élevée CHAPITRE 1 – Page 6 RANDONNÉE PÉDESTRE RISQUE • Opérations forestières CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu FACTEUR CONSÉQUENCE DE RISQUE • Présence de • Traumatismes machinerie lourde • Chute d’arbres • Obstacles naturels • Absence de voie • Barrage de castor d’évitement • Chute, blessure • Immersion (pieds) • Hypothermie • Accumulation • Sentier ou d’eau parcours qui les • Mares, marécages franchit • Se mouiller les pieds • Glissade, chute • Hypothermie • Balisage inadéquat • S’égarer • Situation de survie • Sentier difficile à suivre • Pont, escalier, • Inadéquat échelle, passerelle • Mal entretenu • Chute • Blessure • Neige profonde • S’enliser • Se mouiller • • • • • • • Traversée d’un ruisseau, d’un cours d’eau sans pont • Eaux non potables • Poches d’air Hors sentier Eau profonde • Hypothermie Courant fort • Chute Roches glissantes Boire l’eau du cours d’eau ou d’une autre source en milieu naturel • Animaux sauvages • Rencontre fortuite • Malaises gastriques • Diarrhée • Giardiase • Attaque • Dommages matériels PRÉVENTION FRÉQUENCE • Contourner le chantier • Faire demi-tour • Choisir un autre itinéraire • Redoubler de prudence • Contourner les obstacles lorsque possible • Redoubler de prudence • Contourner les obstacles lorsque possible • Connaissance de carte et boussole • Faire demi-tour • Choisir un autre itinéraire • Redoubler de prudence • Contourner les obstacles lorsque possible • Bonnes raquettes • Sonder la neige avec les bâtons • Construire un pont sommaire lorsque possible • S’encorder • Purifier l’eau au moyen d’un filtre ou de comprimés chimiques, ou la faire bouillir • Se ravitailler là où l’eau est sûre • Faire du bruit • Ne pas se montrer agressif • Établir une distance sécuritaire • Faible • Faible • Élevée • Moyenne • Faible • Faible • Moyenne • Moyenne • Faible Montagne SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 7 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu • Pente herbeuse • Pente neigeuse • Sentier glacé FACTEUR DE RISQUE • Rosée, pluie • Inclinaison • Surface mouillée • Zone d’éboulis • pierrier • Chute de pierres • Coulée de boue • Précipices et ravins • Sentier ou • Chute dans le parcours qui vide passe à proximité • blessure, décès RISQUE CONSÉQUENCE • • • • Glissade Blessure Entorse Fracture • Glissade • Chute • Blessure PRÉVENTION FRÉQUENCE • Bonnes chaussures • Bâtons de marche • Crampons de marche et piolet de marche • Contourner les obstacles lorsque possible • S’en tenir éloigné • S’encorder • Moyenne • Faible • Faible Risques reliés aux conditions météorologiques • Températures élevées • Sécheresse • Pluie diluvienne • Orage, foudre • Températures basses • Tempête de neige • Exposition prolongée au soleil • Déshydratation • Boire beaucoup • Coup de soleil d’eau ou des • Coup de chaleur boissons qui redonnent des électrolytes • Crème solaire (protection 30 ou plus) • Porter un chapeau • Lieux à découvert • Hypothermie • Vérifier prévisions • Électrocution météo • Se mettre à l’abri • Transpiration • Hypothermie • Habillement • Peau humide • Engelures multicouches • Tuque couvrant la tête • Bouger, s’activer • Accumulation • S’enliser • Vérifier prévisions rapide de neige • S’épuiser météo • Faible visibilité • Bonnes raquettes • Perdre la trace • Bonnes du sentier connaissance de carte et boussole • Moyenne • Faible • Moyenne • Faible Risques reliés à la nature de l’activité • Mouvements inhabituels • Manque de préparation physique SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 • Courbatures • Élongation • Exercices d’étirement et d’assouplissement avant et après la marche • Moyenne CHAPITRE 1 – Page 8 RANDONNÉE PÉDESTRE RISQUE • Port de charge lourde CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu FACTEUR DE RISQUE • Manque de force physique, d’endurance • Équipement • Mal ajusté • Inadéquat • Mauvaise estimation de la longueur du parcours • Noirceur CONSÉQUENCE • Douleurs, blessure au dos ou aux genoux • Fatigue, épuisement • Chute • Ampoule • Ecchymose • Douleurs PRÉVENTION • Entraînement graduel • Pauses + fréquentes • Bien choisir et ajuster son équipement FRÉQUENCE • Moyenne • Moyenne Risques reliés à la personne • Mauvaise estimation de sa capacité physique • Inaptitude médicale • Vertige • Nuit en forêt sans équipement • Hypothermie • Situation de survie • Se forcer à suivre • Fatigue le groupe • Épuisement • S’entêter à se rendre au but • Efforts qui aggravent les symptômes • Sommets dénudés et passages aériens • Malaises divers • Décès • Incapacité à avancer • Éclairage • Apprendre à estimer la longueur d’un • Faible parcours • Pauses + fréquentes • Faire demi-tour rapidement • Bien s’alimenter (barres énergétiques) • Consultation médicale avant l’activité • S’informer du parcours avant l’activité • Moyenne • Faible • Faible 1.5 Les critères d’annulation d’une activité Lorsque l’une ou l’autre des conditions suivantes sont présentes, le participant autonome ou le guide doivent évaluer le contexte et décider s’il devient nécessaire d’annuler, de reporter, d’adapter l’activité prévue ou encore de suspendre l’activité en cours. Conditions de météo défavorables : • Approche ou présence d’orage (surtout en terrain découvert) • Pluie diluvienne ou tempête • Froid intense : moins 25 degrés C (considérer le facteur éolien) • Chaleur intense : plus 30 degrés C (considérer le facteur humidex) • Verglas • Surface glacée SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 9 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 1 ‒ L’activité et le milieu Niveau d’enneigement non propice à l’activité choisie : pas assez ou trop de neige. Présence d’un danger confirmé par une autorité compétente : • Épidémie • Présence d’animal sauvage agressif • Période suivant un cataclysme naturel (crue, glissement de terrain, arbres ou branches instables…) Avis de feu de forêt. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 1 – Page 10 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 2 ‒ L’équipement CHAPITRE 2 - L’équipement 2.1 L’équipement de base Chaussures de randonnée Chaussures tout terrain, à semelle semi-rigide et antidérapante. À tige haute pour maintenir la cheville et assurer la cohésion de l’ensemble de l’articulation du pied. Matériau imperméable et respirant. Légères tout en étant résistantes à l’abrasion et à la déchirure. Une semelle capable de recevoir des crampons est un atout. Ajustement : le talon ne doit pas bouger en hauteur (pour éviter les ampoules) et les orteils ne doivent pas buter. On ne doit sentir aucun frottement sous la plante et le pourtour du pied. Le soulier de course doit être réservé aux courtes balades en terrain facile. Contre indication : sandale de marche ou de plage, chaussures à talons de plus de 3 cm. Sac à dos Stabilité, confort, capacité et fonctionnalité sont les qualités recherchées. Armature et système de portage ajustés à la morphologie. Bretelles et ceinture larges, coussinées et réglables; sangles de rappel de charge. Pochettes extérieures optionnelles. Couvre-sac pour protéger de la pluie. Contenance de 25 à 40 litres pour la balade à la journée; de 35 à 55 litres pour la sortie de deux jours; de 55 litres et plus pour la longue randonnée et le trek. Pour la sortie à la journée, un sac de taille de qualité peut remplacer le sac à dos. Matériel de progression Carte topographique, topo-guide ou description du parcours. Sécurité Trousse de premiers soins et trousses requises : voir 2.3 et 5.1. Gourde Remplie d’eau potable. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 2 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 2 ‒ L’équipement 2.2 L’habillement Système multicouche : permet de moduler sa tenue en fonction des conditions ambiantes et de son état personnel. La première couche, qui touche la peau, en tissu synthétique (proscrire le coton qui conserve l’humidité et sèche très lentement); elle a pour objectif d’évacuer la transpiration. La seconde couche, en laine polaire, joue le rôle d’un isolant thermique. La troisième couche, protectrice, légère, résistante, respirante et avec un capuchon protège des intempéries. Chaussettes : choisir des chaussettes de randonnée qui diminuent la transpiration et évitent le frottement. Proscrire le coton. Protection du soleil : pantalon, manches longues, chapeau et foulard. Protection du vent et du froid : anorak, gants, bonnet, veste de duvet. Protection de la pluie : imperméable ou poncho, chapeau à bord large, couvre-sac et parapluie. Prévoir des vêtements de rechange. Longue randonnée : chaussures à semelle plus rigide et déjà portées lors de courtes randonnées (type de sentiers variables, amortissement du poids transporté). Habillement adapté au type de terrain : • Marais, rivières, terrain boueux : chaussures bien étanches et montantes, guêtres • Parcours complètement à découvert : protection du vent • Parcours caillouteux : bonne tenue de la cheville, guêtres 2.3 L’équipement individuel pour la pratique avancée • • • • • • • • • • Matériel de progression : altimètre, GPS, boussole et carte Matériel de cuisson : réchaud, carburant, gamelles et ustensiles Matériel de couchage : tente, sac de couchage et matelas de sol Éclairage Pharmacie individuelle : médicaments personnels Trousse de premiers soins Filtre à eau ou purificateur en comprimés ou en liquide Téléphone portable cellulaire ou satellite. Trousse de survie : corde, couteau, allumettes Sacs à déchets Équipement pour parcours mixtes : crampons de marche, piolet de marche. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 2 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 2 ‒ L’équipement Vêtements appropriés à la saison : doudoune en duvet pour l’hiver, manteau très imperméable pour les gros orages d’été ou les journées de pluies de l’automne. Bâtons de marche : permettent de mieux répartir le travail musculaire et protègent les genoux. Réduisent le risque de blessures et de chutes. Choisir un modèle léger et ajustable en longueur. Les modèles à amortisseur sont un atout. 2.4 L’équipement collectif • • • • • • • • • Carte Boussole GPS Altimètre Filtre ou purificateur d'eau Téléphone portable cellulaire ou satellite Trousse de premiers soins Trousse de survie : corde, couteau, allumettes Sacs à déchets 2.5 La vérification et l’entretien de l’équipement Vérification avant et après chaque sortie Pièce d’équipement Chaussures Élément à vérifier Sac à dos Sangles d’ajustement, solidité des coutures, usure du tissu. Bretelles, boucles et œillets, ajustements, trous au bas du sac. Bâtons Usure, joints, amortisseurs. Oxydation des différentes parties et système de blocage. Sac de couchage Coutures, fermetures éclair, homogénéité du matériel. Tente Coutures, fermetures éclair, piquets. Vérifier l’intégrité de la tente et du double-toit (pas de Sont-elles mouillées? Usure de la semelle, souplesse cassures au niveau des points d’articulations (cheville, des orteils, surtout pour le cuir), état des lacets, d’accrocs, coutures ouvertes (pouvant permettre à pénétrer). SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 générale, au bord présence l’eau de CHAPITRE 2 – Page 3 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 2 ‒ L’équipement Pièce d’équipement Élément à vérifier Chaussettes Vérifier l’usure, début de perforation. Crème solaire Vérifier la date de péremption à chaque année. Au-delà de 2 saisons, une crème solaire n’est efficace qu’à 15 % de son indice de protection original. Raquettes et crampons Ajustement du réglage sur les chaussures. Équipements divers Boussole fonctionnelle et carte à jour. Piles pour la frontale, l’altimètre, le GPS, le téléphone. Numéros de téléphone d’urgence toujours d’actualité. Trousse de premiers soins à jour. Vêtements Tous les vêtements du système multicouches (sous-vêtements polaires, t-shirt, laine polaire, veste imperméable respirante), gants, tuque, pantalons et chaussettes : présence d’accrocs ou de trous sur les vêtements de deuxième et troisième couche, coutures. Vérifier tous les mois : le peluchage, le rétrécissement au lavage, les qualités de respirabilité. Sous-vêtements thermiques Présence de peluches, bonne respirabilité. lampe de poche ou frontale Vérifier l’ampoule et les piles. Couverture de survie Vérifier les déchirures et l’usure. Trousse de premiers soins Dates de péremption, état du matériel. Inspecter et remplacer les produits périmés ou manquants. Réchaud Bon fonctionnement général Carburant pour réchaud Quantité suffisante, étanchéité du contenant Gamelles et ustensiles Vérifier la propreté, l’état général Gourde Perforation, étanchéité des joints Filtre à eau Vérifier ou remplacer le filtre, les pièces mobiles. Vérifier la déchirement). Étanchéité. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 2 – Page 4 RANDONNÉE PÉDESTRE Pièce d’équipement CHAPITRE 2 ‒ L’équipement Élément à vérifier présence de moisissures. Entretien (selon les indications du fabricant) De façon générale, faire sécher et aérer tout l’équipement après chaque sortie. Pièce d’équipement Chaussures Entretien Conditions de mise au rancart Nettoyage et séchage : (enlever les semelles internes préserve plus longtemps des mauvaises odeurs). Les traiter contre les odeurs (cela pourra aussi éviter les mycoses dans le futur). Traiter le cuir au moins une fois par an pour la souplesse (2 fois si utilisation hivernale). Pour les autres types de chaussures (Gore-Tex), selon la perte des caractéristiques de la chaussure. Inconfort. Semelle lisse ou n’assurant plus une bonne adhérence. Présence de cassures importantes au niveau des points d’articulations (cheville, bord des orteils, surtout pour le cuir). Coutures ouvertes permettant à l’eau de pénétrer. Manque de souplesse. Sac à dos Nettoyage et séchage (en cas N’assure plus une bonne cohésion de pluie) entre le marcheur et le produit (sangle de rabat de charge abîmée, coussins d’amortis aux hanches ou au dos tassés). Ne permet plus de porter correctement le sac. Usures importantes sur les cotés (poches), le dessous et le dessus du sac, entraînant un risque de déchirements en cours de pratique. Bâtons Sécher les différentes parties de Tordus, pointes cassées, rouille vos bâtons modulaires (pour éviter l’oxydation) et ne pas les fermer au maximum. Sac de couchage Laver le sac de couchage au Déchirures multiples, moins une fois par saison. coutures altérés. L’entreposer à la verticale et non plié en deux (pour ne pas casser les fibres). Tente Nettoyer la tente et la faire Abîmée. sécher, ou du moins l’aérer. Coutures SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 qui tissu n’assurent et plus CHAPITRE 2 – Page 5 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 2 ‒ L’équipement Pièce d’équipement Entretien Matelas de sol Si mouillé, laisser sécher avant Abîmé, inconfortable. de le rouler. Raquettes Vérifier attaches et les Rivets Pièces endommagées réparables. Crampons Vérifier rivets et les fils de vis. Affûtage des pointes. Pointes usées Nettoyage et séchage. Lavez vos vêtements de la première couche de façon adéquate. Traitez vos vêtements déperlants de façon adéqua-te. S’ils ont perdu de leurs qualités, se référer aux conseils des fabricants. Peluchage trop important n’assurant plus un rôle thermique suffisant. Rétrécissement trop important (plus de 15 % par rapport à la taille originale) Respirabilité (le tissu ne permet plus d’évacuer correctement et rapidement la transpiration, ou il ne sèche plus dans un délai correspondant aux qualités originales). Gourde ou poche d’eau Rinçage et séchage à l’air Développement d’un goût ou odeur trop marquée. Couteau multifonctions Nettoyer lames et outils Abîmé Lunettes de soleil Conserver dans leur étui Rayées Matelas autogonflant Entreposer non roulé Abîmé ou percé Usure excessive Réchaud Nettoyer tous les éléments Mal fonctionnement Gamelles Laver et essuyer Bosselées, percées Équipements divers Vêtements Conditions de mise au rancart l’étanchéité. Élément de sol qui laisse passer l’eau. et non Entreposage prolongé Suivre les indications du fabricant. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 2 – Page 6 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome CHAPITRE 3 - La pratique autonome 3.1 Compétence Marche de santé Aucune expérience nécessaire Marche rythmée Avoir déjà fait au moins une marche de santé sans difficulté particulière, ou être déjà adepte d’une autre activité physique demandant une bonne capacité d’aérobie. Marche rapide Avoir déjà fait au moins une marche rythmée sans difficulté particulière, ou être déjà adepte d’une autre activité physique demandant une très bonne capacité d’aérobie. (ex. : jogging) Promenade et randonnée pédestre Aucune expérience nécessaire Randonnée en montagne Avoir déjà fait au moins une randonnée pédestre sans difficulté particulière Longue randonnée Avoir déjà fait quelques randonnées en montagne et pouvoir porter un sac à dos d’au moins 12 kg. Trekking Avoir déjà fait au moins une longue randonnée de 7 jours. 3.2 La préparation de la sortie Organisation du groupe S’assurer que les participants ont un niveau de compétence relativement semblable. Autrement, prévoir adapter la progression au niveau du plus faible. Vérifier les conditions médicales (allergies ou autres) ou conditions physiques limitatives. Nommer un « chef de groupe » qui assume la responsabilité morale de coordonner le déroulement de l’activité. Chaque participant demeure responsable de lui-même, de son équipement et de son organisation. Le chef de groupe prend les décisions principales sur le terrain et prend le leadership en cas d’incident. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome Compétences essentielles • Un membre du groupe doit posséder une formation minimum en secourisme en cours de validité. • Un membre du groupe doit posséder les compétences requises en orientation Sources d’information pour la préparation de l’itinéraire • Fédération québécoise de la marche • Clubs ou organismes locaux • Livre : Répertoire des lieux de marche au Québec • Livres-guides et livres spécialisés • Carte, description du parcours et documentation relative au sentier • Sites Internet du gestionnaire de sentier • Personne ayant déjà effectué le parcours Évaluation du niveau de difficulté • La distance • Le dénivelé • Le type de sentier • Les compétences des participants (s’ajuster au plus lent) Détermination de l’itinéraire • Évaluation du temps de marche et élaboration des horaires • Prévoir un délai de sécurité équivalent à environ 25 % du temps disponible : pour une période de 8 heures, prévoir une marche de 6 heures. • Autres facteurs qui peuvent influencer le déroulement de la sortie : manque d’entraînement, nombre de participants. Évaluation des conditions locales • Prévisions météo : température, ensoleillement, vent, précipitations, indice humidex, orage. • Heure du coucher du soleil. • Prendre en considération les conditions météorologiques les plus difficiles pour la saison. • S’informer de l’état du sentier. • S’informer des conditions d’accès aux secours. • Période et zones de chasse. Réglementation • Réglementations applicables et tarification. • Se renseigner auprès des organismes d’entretien du sentier. 3.2.1 Le plan de sortie Laisser le plan de sortie auprès d’une personne responsable et mentionner aux participants son nom et son numéro de téléphone. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome Éléments à y indiquer • Date de la sortie. • Description de l’itinéraire avec point de départ et d’arrivée. • Horaire prévu : départ, sortie du sentier, retour en ville. • Lieu où sont garées les automobiles : modèles, couleurs et numéros de plaques. • Nombre de participants. • Liste des noms et coordonnées pour identifier ou rejoindre les participants. • Pour chaque participant, personne à rejoindre en cas d’urgence. Écrire à l’encre indélébile et conserver dans un contenant à l’épreuve de l’eau. 3.2.2 Le plan d’urgence • • • • • • • • • • • Indiquer aux membres du groupe où se trouve le plan d’urgence. Prévoir plus d’un exemplaire. Localiser les sorties possibles par un sentier ou chemin vers une route. Localiser les points d’eau. Localiser les maisons habitées. Localiser les refuges proches. Indiquer les numéros de téléphone des premiers secours pour la région concernée. Identifier les moyens d’assistance disponibles Identifier les routes d’évacuation Nom, adresse et téléphone : hôpital ou CLSC. Compagnie de taxi ou de navette. Écrire à l’encre indélébile et conserver dans un contenant à l’épreuve de l’eau. 3.3 L’équipement Chaque participant doit posséder l’équipement individuel adéquat et adapté au type de pratique, au milieu et à la durée de l’activité, tel que défini au chapitre 2. Chaque participant doit transporter ses médicaments personnels. Le groupe doit disposer de l’équipement collectif adéquat : voir 2.4 • des vivres et de l’eau en fonction de la durée et des conditions climatiques. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 3 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome 3.4 Les règles de progression sécuritaire Consignes de sécurité • Ne jamais partir seul. • Faire une séance d’échauffement – étirements avant et après la marche. • Ne pas surévaluer ses forces. • Indiquer à tous où est la trousse de premiers soins. • Vérifier son équipement et celui des autres personnes. • Réviser la conduite à tenir en cas d’incident. • Utilisation exclusive du sifflet dans les cas d’urgence. • Suivre les instructions et consignes. • Réviser le code international de signalisation. Règles de conduite en groupe • Ne pas dépasser l’ouvreur et ne pas marcher derrière le fermeur. • En ville et le long des routes, respecter le Code de la sécurité routière. • Ajuster la vitesse du groupe à celle du plus lent, ou s’attendre à toutes les 30 minutes. • Se regrouper à toutes les jonctions et aux endroits pouvant prêter à confusion. • Attendre une personne qui quitte le sentier pour un besoin naturel. • Laisser son sac dans le sentier si on quitte le sentier. • Porter le dossard adéquat dans les zones de chasse. • Être attentif aux autres. Technique • Ne pas dépasser la zone cible de pulsation cardiaque. • Sur le plat, conserver des foulées égales. • En terrain accidenté, conserver un rythme régulier. • Faire des pauses à intervalles de 15 à 60 minutes, selon la difficulté du terrain et l’expérience des participants. • Boire régulièrement mais peu à la fois, boire avant d’avoir soif. Reconnaissance et anticipation du risque • Évaluer les zones plus techniques et plus accidentées (ralentir le rythme dans ces zones). • Avertir une autre personne des options en cas d’accident de l’organisateur. • Observer le ciel et les signes de détérioration de la météo. • Dans le cas de la longue randonnée, évaluer l’accessibilité des refuges. • Être prudent en période de chasse. Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident • Si on s’égare, rester sur place et attendre l’arrivée d’un membre du groupe. • En cas d’imprévu, rebrousser chemin. • En cas d’aggravation des conditions météorologiques, suspendre la séance ou rebrousser chemin. • En cas d’accident, envoyer deux personnes pour alerter les secours. • Utiliser le code international des signaux de détresse. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 4 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome Procédure si on s’égare • S’arrêter et évaluer où et quand a été vue la dernière balise du sentier. • Revenir sur ses pas, sans dépasser le temps estimé précédemment. • Tenter de se situer avec la carte et la boussole; autrement, chercher des points de repère naturels. • Tendre l’oreille pour repérer des bruits humains. • Il est préférable de demeurer sur place pour faciliter les recherches. • Sinon, suivre un sentier, même inconnu : il mène quelque part. • Suivre un ruisseau : il mène à un lac, et possiblement un chalet. En cas d’attente prolongée • Demeurer sur place si on est égaré. • Mettre des vêtements secs. • Allumer un feu et l’entretenir. • S’envelopper de sa couverture de survie, ou faire un toit s’il pleut. • Se tenir hydraté et limiter ses activités physiques. 3.5 Les relations avec le milieu Respect de l’environnement • Rapporter tous ses déchets, même ceux qui sont biodégradables • Toilettes sèches (bécosses) : refermer le couvercle pour réduire les odeurs, et refermer la porte pour empêcher les animaux d’entrer. • Pour les besoins naturels en pleine nature, s’éloigner d’au moins 30 mètres de toute source d’eau, sentier et emplacement de camping. • N’utiliser que des produits biodégradables, selon les instructions du fabricant. • Ne rien donner ni laisser à manger aux animaux. • Ne cueillir aucune plante. • Ne pas couper ou casser de branches. • Ne pas faire de feu, sauf en cas d’absolue nécessité. • Respecter l'eau, la flore, la faune. • Respecter les itinéraires d'accès et de retour. • Rapporter aux autorités compétentes toute observation d’un phénomène nuisible à l’environnement. Respect de la propriété • Demeurer sur les sentiers. • Ne camper qu’aux endroits désignés. • Ne faire de feu de camp qu’aux endroits permis. • Respecter les panneaux d’interdiction des propriétés privées. • Respecter les zones de stationnement et ne pas stationner dans des endroits non prévus à cet effet. • Respecter les propriétaires et les gestionnaires. • Ne pas piétiner les clôtures, refermer les barrières. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 5 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 3 ‒ La pratique autonome Respect des autres usagers • Dans les endroits où il est permis d’amener son chien, le tenir en laisse. • Se renseigner auprès des personnes rencontrées, et les renseigner sur l’état du sentier, sur les animaux rencontrés. • Respecter ceux qui partagent votre lieu de loisir en y faisant d’autres activités. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 3 – Page 6 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée CHAPITRE 4 - La pratique encadrée 4.1 Les niveaux de cadres officiellement reconnus Le personnel reconnu par la FQM pour encadrer des sorties de randonnées pédestre et de raquette à neige. Le guide de courte randonnée Le guide de courte randonnée exerce son rôle sur tout type de terrain dans le nord-est de l’Amérique, au sud du 51e parallèle 2. C’est-à-dire la plaine, la forêt, la basse et la moyenne montagne, à l’exclusion des névés et des glaciers. Pour encadrer l’activité lorsque le sol est enneigé ou glacé, le guide doit avoir suivi le module de formation randonnée hivernale et raquette. L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade. L’activité doit se dérouler sur une seule journée, entre le lever et le coucher du soleil. Les participants se déplacent avec un sac de jour et ne transportent aucun matériel de camping. À la fin de la journée, les participants quittent le sentier. L’activité n’inclut pas le coucher. Le groupe est dissous et n’a plus de relation avec le guide à la fin de la randonnée. Le guide de longue randonnée Le guide de longue randonnée exerce son rôle sur tout type de terrain dans le nord-est de l’Amérique, au sud du 51e parallèle. C’est-à-dire la plaine, la forêt, la basse et la moyenne montagne, à l’exclusion des névés et ou des glaciers. L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade. La longue randonnée se définit par un déplacement (itinérance) de deux jours ou plus, avec coucher sous tente, en refuge, auberge ou autre forme d’abri. Le coucher fait partie de l’activité; à la fin de la journée de marche, le guide demeure responsable du groupe. Le guide de trekking Le guide de trekking encadre la longue randonnée en Amérique ou ailleurs dans le monde, en milieu de haute montagne et sous la limite inférieure des glaciers. L’activité ne doit comprendre aucune technique d’escalade. Le brevet FQM de guide de trekking ne soustrait pas le détenteur aux obligations de la réglementation ou de la législation locale. À la hauteur du 50e parallèle, on retrouve, d’ouest en est au Québec, les municipalités de Matagami, Chibougamau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre, Natashquan. Le 51e parallèle est situé environ 110 km plus au nord. Le champ d’intervention du guide de courte randonnée est au sud de cette ligne. 2 SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée Référence : Les normes et le contenu de formation pour chacun de ces brevets se retrouvent dans le document : Guide de randonnée, Programme de certification, FQM (en cours d’élaboration) 4.2 L’organisation 4.2.1 L’itinéraire et l’environnement Organisation du groupe Sélection et filtrage de la clientèle en fonction de l’itinéraire : • Nombres de randonnées faites pendant l’année • À quand remontent les dernières longues randonnées • Combien de dénivelés • Combien d’heures de marche • Quel type de sentier • Quels sont leur poids et taille • S’entraînent-ils et où (salle sur tapis ou en extérieur) • Combien de temps marchent-ils par jour ? Vérifier les conditions médicales (allergies ou autres) ou conditions physiques limitatives. Transmettre à la clientèle les listes d’équipement et des suggestions d’aliments. Formulaire de non contre-indication à la pratique de la randonnée. Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque. Compétences essentielles • Le guide doit avoir le brevet requis, selon le cadre de pratique : voir 4.1. • Le guide doit avoir le brevet de secourisme requis pour son niveau. Sources d’information pour la préparation de l’itinéraire Voir 3.2 Évaluation du niveau de difficulté Le parcours doit être adapté au niveau de la clientèle, au nombre de participants et à leur niveau de condition physique. Voir 3.2 Détermination de l’itinéraire Voir 3.2 Évaluation des conditions locales Voir 3.2 Réglementation Voir 3.2 SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée Reconnaissance du parcours • Le guide doit avoir parcouru un itinéraire présentant les mêmes caractéristiques. • Dans le cas où il n’est pas possible ou faisable d’inspecter l’intégralité du parcours avant l’activité, le guide doit se renseigner avec diligence sur l’état du parcours. • Il doit disposer d’outils précis décrivant le parcours, les difficultés, les temps de marche, etc. • Le guide ou l’entreprise doit tenir un registre décrivant l’état des lieux. 4.2.2 L’équipement collectif L’équipement individuel doit être conforme aux dispositions du chapitre 2. Équipement collectif : • Toile-abri • Trousses : voir chapitre 2 • Vêtements supplémentaires (chaussettes, mitaines, tuques) • Nourriture • Corde Équipement de communication. 4.2.3 Le plan de sortie Voir 3.2.1. 4.2.4 Le plan d’urgence Voir 3.2.2. 4.3 Le participant 4.3.1 La vérification du potentiel des participants En début de randonnée, observer le comportement de chacun et aviser de la conduite à suivre : • Ajustement • Renvoi au départ • Annulation de l’activité SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 3 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée 4.3.2 La préparation du participant Vérification des équipements • Vérification de l’équipement : équipement conforme aux dispositions du chapitre 2. • Vérifier la présence en quantités suffisantes d’eau et d’aliments. • Vérifier la présence des médicaments personnels. Préparation physique • Séance d’échauffement et d’étirement en début et en fin d’activité. Consignes de sécurité Voir 3.4. Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident. Voir 3.4. 4.3.3 La reconnaissance et l’acceptation du risque • • • Aviser la clientèle du niveau de la randonnée et des conditions courantes. Profil, explications claires, réponses aux questions et angoisses des participants. Conditions locales. 4.4. L’encadrement 4.4.1 Les ratios d’encadrement Adulte : 1 guide pour 10 participants. Famille (adultes et enfants) : 1 guide pour 10 participants. Les parents doivent soutenir le travail du guide auprès de leurs enfants. 4.4.2 La progression Les dispositions du paragraphe 3.4 plus les règles suivantes : • En cas de fractionnement d’un grand groupe, constituer des listes nominatives par sous-groupe. Adaptation au terrain • Adapter la formation de marche aux configurations du terrain. • Marcher au rythme du plus lent. • En groupe, se déplacer de façon compacte : nommer un ouvreur et un fermeur. • Ne jamais laisser une personne seule. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 4 RANDONNÉE PÉDESTRE • CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée Être toujours visible d’un participant (voir devant, être vu de derrière). Adaptation au groupe • Moduler la durée et l’allure de marche en fonction de l’âge et du degré d’entraînement des participants, en veillant aux signes de fatigue. • Respecter les horaires et les itinéraires annoncés; ne pas prendre de raccourcis, parfois dangereux. • Éviter les abrupts, les éboulis rocheux, les pentes herbeuses et glissantes. • Se regrouper aux jonctions et intersections. Bien-être du participant • Signes de fatigue à observer : rougeur, essoufflement, claudication, ralentissement, mutisme. • En matière d'hydratation, penser à tenir compte des conditions climatiques, car l'altitude et le froid déshydratent autant que la chaleur. • Faire un bilan en fin de journée de ce que les gens ont aimé ou pas et les orienter en fonction du résultat vers d’autres randonnées. 4.4.3 Les relations avec le milieu Voir paragraphe 3.5. 4.5 L’encadrement des activités de formation En cours d’élaboration. 4.6 L’encadrement et la pratique dans les camps de vacances En cours d’élaboration. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 5 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 4 ‒ La pratique encadrée 4.7 L’encadrement et la pratique en milieu scolaire et municipal En cours d’élaboration. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 4 – Page 6 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 5 ‒ Les procédures d’urgence CHAPITRE 5 – Les procédures d’urgence 5.1 Les premiers soins 5.1.1 La trousse collective de premiers soins • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • pansements pour bout de doigt, taille petit 2 pansements pour bout de doigt, taille grand 5 pansements pour jointure 5 pansements adhésifs de 1,9 cm x 7,5 cm 5 pansements adhésifs de 2,5 cm x 7,5 cm 2 compresses pour ampoules 2 pansements adhésifs en tricot 5 compresses de gaze de 10 cm x 10 cm 1 pansement compressif de 10 cm x 10 cm 2 serviettes sanitaires (peuvent servir de compresse) 10 serviettes pour les mains 3 bandes de gaze élastique de 5 cm x 4,5 m 1 bande de gaze élastique de 7,5 cm x 4,5 m 1 bande élastique de 7,5 cm x 4,5 m 1 couverture de survie 1 paire de ciseaux 1 pince à échardes 12 épingles de sûreté, tailles assorties 2 paires de gants 1 écran protecteur pour RCR 1 ruban adhésif de 2,5 cm x 4,5 m 1 guide de secourisme La pharmacie individuelle Les médicaments spécifiques à sa pathologie personnelle, après conseil pris auprès de son médecin pour savoir si son état de santé permet la pratique de la randonnée, en précisant bien le type de randonnée effectuée. 5.1.2 Les principales blessures • • • • • • • Ampoules Brûlures Plaies Mycoses du pied Douleurs, maux de tête, fièvres Écorchures et éraflures Entorse de la cheville SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 5 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 5 ‒ Les procédures d’urgence 5.2 Le sauvetage et l’évacuation 5.2.1 Le sauvetage Conduite à tenir en cas d’accident ou d’incident • Le code international des signaux de détresse. • En cas d’imprévu, rebrousser chemin. • En cas d’aggravation des conditions météorologiques, suspendre la séance. Personne blessée • Administrer les premiers soins. • Installer le blessé confortablement. • Noter le lieu de l’incident sur la carte. • Repérez l’endroit potentiel où on peut obtenir des secours. Recherche d’une personne égarée • Coordonner les recherches : chef de groupe ou guide • Scruter les traces : empreintes de pas, branches cassées, etc. • Crier le nom de la personne et écouter. • Ne prendre aucun risque supplémentaire. • Ne pas laisser le reste du groupe à lui-même. 5.2.2 L’appel de détresse • • • Envoyer une équipe de deux personnes chercher du secours. Apporter les renseignements précis sur le lieu et le type d’incident. Ne prendre aucun risque supplémentaire. 5.2.3 L’évacuation • Utiliser la voie de sortie la plus proche. 5.3 Le rapport d’accident En cours d’élaboration. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 5 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE CHAPITRE 6 ‒ L’aménagement des lieux de pratique CHAPITRE 6 – L’aménagement des lieux de pratique L’aménagement d’un site, qu’il s’agisse d’une paroi, d’un sentier, d’une rive ou d’un site de camping, sous-entend l’installation de matériel ou la construction et l’entretien d’infrastructures. Le présent document couvrant la pratique et l’encadrement de l’activité, les normes de sécurité concernant l’aménagement ne sont pas incluses ici. Certaines fédérations possèdent des politiques et des normes en matière d’aménagement des lieux de pratique. Vous pouvez donc trouver les renseignements pertinents à ce sujet dans les références suivantes. Aménagement, évaluation et entretien des sentiers pédestres au Québec, Normes et critères de la Fédération québécoise de la marche, septembre 2004. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 6 – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 CHAPITRE 6 ‒ L’aménagement des lieux de pratique CHAPITRE 6 – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE BILIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE Raquette à neige Les règles du jeu. Règlement technique, incidents techniques, classements, infraction, dopage. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-jeu.pdf. Règles d'accès et de participation des sportifs aux compétitions. Les compétitions, les compétiteurs, inscriptions, incompatibilités lors d'une compétition, sélections équipe de France. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquetteparticipation.pdf. Règles d'organisation et de déroulement des compétitions nationales et internationales. Généralités, secteurs administratif et financier, technique, communication promotion partenariat, sécurité, médical. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-organisation.pdf. Norme d'équipement des espaces, sites et itinéraires. Présentation, éthique, conception de l'équipement, balisage, environnement, conventions. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-equipement.pdf. Norme de classement des espaces, sites et itinéraires. Références réglementaires, définitions, classement des sites ou itinéraires, qualification de l'intérêt du site, niveau de pratique, les topos-guides, inventaire des sites de pratique. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. . http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-classement.pdf. Norme d'encadrement. Références réglementaires, principes généraux sur le nombre de pratiquants par cadre, situations particulières Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-encadrement.pdf. Normes et règles de sécurité. Prises d'information, préparation, équipement et matériel, comportement dans l'activité et progression, adaptation. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003. http://www.ffme.fr/texte/regle/raquette-securite.pdf. Ski de m ontagne Les règles d'organisation et de déroulement des compétitions nationales. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003, modifié en novembre 2003. Les règles du jeu des compétitions nationales. Participation, matériels et équipements, déroulement de la course, élaboration des résultats, dopage. Adopté lors du comité directeur du 24 mai 2003, modifié en novembre 2003 Les règles de sécurité. S'informer, se préparer, s'équiper, se comporter, s'adapter. Adopté lors du comité directeur du 27 septembre 2003. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 BIBLIOGRAPHIE – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE BILIOGRAPHIE Ski de montagne. Normes d’encadrement. http://www.ffme.fr/texte/regle/ski-encadrement.pdf. Ski de montagne. Règles de http://www.ffme.fr/texte/regle/ski-securite.pdf. sécurité. FFME. FFME. Juin 2004. Sept. 2003. R andonnée pédestre Trouver des idées et des conseils, Fédération française de la randonnée pédestre, http://www.ffrp.asso.fr/. Les contre indications médicales à la randonnée, Chullanka, Mountain Sports Magazine, http://www.quechua.com/rando/fr/html/Sante/sante002.asp. Raid montagne stratégie FFME, Règlement sportif, février 2004, FFME, http://www.ffme.fr/raid/reglement/rms-reglement.pdf, Charte de l’environnement. FFME. Août 2002. http://www.ffme.fr/texte/charteenvironnement.pdf. The Backpacker’s Field Manual. A comprehensive Guide to Mastering Backcountry Skills. Rick Curtis, Princeton University Outdoor Action. Three River Press, New York, 1998. http://www.weatherbase.com/ SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 BIBLIOGRAPHIE – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES ANNEXES Annexe Annexe Annexe Annexe Annexe 1 2 3 4 5 - Formulaire de reconnaissance et d’acceptation du risque Formulaire d’examen médical Auto-évaluation de la condition physique et de l’état de santé Les listes d’équipement Signaux de détresse ‒ Code international SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 ANNEXES – Page 1 RANDONNÉE PÉDESTRE SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 ANNEXES ANNEXES – Page 2 RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Annexe 1 FORMULAIRE DE RECONNAISSANCE ET D’ACCEPTATION DU RISQUE FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE 4545, av. Pierre-De Coubertin C.P. 1000, Succ. M Montréal (Québec) H1V 3R2 Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137 Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065 Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca A. Identification du participant Nom : ____________________________________________________________ âge : __________ Adresse : _________________________________________________________________________ B. Personnes mineures ou groupe d’enfants Parent, tuteur : _________________________________________ titre : ___________________ Représentant de l’autorité responsable : _____________________________________________ Organisme : ___________________________________________________________________ Nombre d’enfants et groupe d’âge : ________________________________________________ C. Risques usuels inhérents à l’activité Progression difficile en raison d’obstacles : végétation dense, des branches et des arbres tombés pouvant obstruer le sentier. Progression difficile et risque de chute à cause des conditions du sol : boue, accumulations d’eau, trous, roches et racines saillantes. Risque de se mouiller lors de traversés de cours d’eau non aménagés. Risques liés à la présence d’animaux agressifs, d’insectes piqueurs, de plantes vénéneuses et de parasites dans l’eau. Brusques changements des conditions météorologiques. Difficultés d’orientation à cause de coupes forestières récentes. RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES D. Reconnaissance et acceptation du risque Je suis conscient que l'activité que j'entends pratiquer comporte des risques pouvant causer des pertes matérielles ou autres, des blessures, des traumatismes ou le décès. Ces risques sont identifiés au paragraphe ci-dessus, sans pour autant s’y limiter. J’accepte la nature de ces risques comme partie intégrante de l’activité, ainsi que les conséquences pouvant en résulter. Je reconnais que, vu la nature du terrain et l’éloignement des services, l’évacuation pourra être longue et ardue et que les soins médicaux ne pourront être administrés dans un court délai. Je comprends que le personnel pourra exclure de l’activité toute personne pouvant présenter un risque pour elle-même ou pour les autres. E. Autorisation d’administrer les premiers soins En cas de blessure ou d’accident, ou en cas d’inconscience de ma part, j’autorise les personnes responsables à me prodiguer les soins d’urgence nécessaires et à prendre les mesures qui s’imposent pour me faire évacuer. Tous les frais relatifs aux premiers soins et à l’évacuation seront à ma charge. J’autorise la personne qui donne les premiers soins à m’administrer les médicaments requis, à l’exclusion des produits ou des traitements suivants : __________________________________________________________________________________. Si je suis sous traitement médical ou si j’ai des réactions connues face à certaines situations (ex. : réaction anaphylactique), j’en ai avisé les responsables et j’ai indiqué la marche à suivre en cas d’incapacité de ma part à administrer moi-même le traitement. Enfants. S’il est impossible de rejoindre les parents ou les responsables de l’enfant, j’autorise le médecin choisi par le personnel cadre de l’activité à prodiguer à mon enfant tous les soins médicaux requis par son état, y compris la pratique d’une intervention chirurgicale, des injections, l’anesthésie et l’hospitalisation. RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES F. Engagement du participant Je soussigné déclare ce qui suit : J’affirme avoir l’état de santé, la forme physique et l'attitude mentale requises pour une telle activité. Pour les activités nautiques, je déclare être à l'aise dans l'eau. Je m’engage à me conduire en tout temps de façon responsable et sécuritaire, de manière à éliminer ou à réduire les conséquences de ces risques pour moi-même et pour les autres. Je m'engage à suivre en tout temps toutes les consignes et les directives données par le personnel cadre de l’activité. Je m’engage à demander clairement ce qu’il faut faire devant une difficulté qui m’est inconnue, et à signifier ma volonté de ne pas exécuter une manœuvre qui me semble trop difficile. Je m’engage à ne pas aller au-delà de mes capacités et à aviser la personne responsable de tout malaise, douleur ou symptôme ressenti pendant la pratique de l’activité. Je déclare ne pas être sous l'influence de l'alcool ni aucune drogue et je m'engage formellement à ne pas en faire usage pendant la durée de l’activité. J’affirme avoir lu et compris le présent document et entreprendre la pratique de cette activité en toute connaissance de cause. ________________________________ Signature ____________________________ Date RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Annexe 2 FORMULAIRE D’EXAMEN MÉDICAL FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE 4545, av. Pierre-De Coubertin C.P. 1000, Succ. M Montréal (Québec) H1V 3R2 Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137 Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065 Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca Il est demandé au médecin d’examiner le patient afin de déterminer qu’il n’existe aucune contre indication à la pratique de l’activité _________________, dans le contexte décrit au paragraphe B. A. Identification du patient Nom : _________________________________________________________ Adresse : ______________________________________________________ Date de naissance : __________________________ _Sexe : _______ B. L’activité et le contexte Voir paragraphe 1.2 C. Identification du médecin Nom : ________________________________________________________ Titre : ________________________________________________________ Téléphone : ____________________ Relation avec le patient : ____________________________ Déclaration : j’ai examiné le patient et je n’ai trouvé aucune contre-indication à la pratique de l’activité mentionnée en B. __________________________________ Signature RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Annexe 3 AUTO-ÉVALUATION DE LA CONDITION PHYSIQUE ET DE L’ÉTAT DE SANTÉ FÉDÉRATION QUÉBÉCOISE DE LA MARCHE 4545, av. Pierre-De Coubertin C.P. 1000, Succ. M Montréal (Québec) H1V 3R2 Téléphone : (514) 252-3157 • Télécopieur : (514) 252-5137 Sans frais de partout au Québec (sauf Montréal) : 1 866 252-2065 Courriel : [email protected] • Site Internet : www.fqmarche.qc.ca Ce questionnaire nous permet de mieux vous connaître et de procéder à une intervention adéquate et rapide en cas de besoin. Seul le personnel responsable aura accès aux informations fournies et ces dernières seront détruites dans les délais légaux. A. Identification du participant Nom : ___________________________________________________ Adresse : ________________________________________________ B. Condition physique Âge : __________ Sexe : _________ Taille : _____________ Poids : ____________ 1. Faites-vous de l’exercice régulièrement durant l’année ? ___________ 2. Quelles activités : ____________________________________________________________ 3. Combien d’heures par semaine en moyenne : __________ 4. Comment jugez-vous votre condition physique actuelle? Mauvais satisfaisant bon excellent 5. Êtes-vous une personne active ou sédentaire ? 6. Fumez-vous : ________. Si oui, combien de cigarettes par jour? 7. Comment jugez-vous votre condition physique actuelle? Mauvais satisfaisant bon excellent 8. Êtes-vous une personne active ou sédentaire ? 9. Fumez-vous : ________. Si oui, combien de cigarettes par jour? J’atteste que ma condition physique est bonne et que je suis en mesure de participer à l’activité dans les conditions précisées. _____________________________________________ Signature C. Bilan de santé Depuis combien de temps avez-vous consulté un médecin pour un examen médical? 6 mois 1 an 2 ans plus de 2 ans RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Quel est votre dernier bilan de santé : mauvais bon excellent Au meilleur de ma connaissance, aucun problème de santé grave ne peut nuire à ma participation à cette activité. D. Conditions particulières Cochez les situations qui s’appliquent à vous Affections du système nerveux Évanouissement Épilepsie Traumatisme crânien Désordres cervicaux ou neurologiques Affections respiratoires Asthme ou bronchite chronique Problèmes musculo-squelettiques Limitation de mouvement d’un membre ou de la colonne vertébrale Faiblesses musculaires : fractures, faiblesse ligamentaire Problèmes d’articulation qui pourraient s’aggraver au cours de l’activité Affections des sens Affection visuelle : Problème auditif : lunettes prothèse Lentilles cornéennes Allergies Insectes Aliments Plantes Médicaments Autres Autres Grossesse Anémie Hémophilie Hypoglycémie Diabète Rhumatisme aigu Maladie rénale Troubles psychiatriques Chirurgie au cours des six derniers mois Médicaments Indiquez les situations pour lesquelles on vous a prescrit un médicament que vous devrez prendre au cours de cette activité : ______________________________________________________________ Avez-vous une quantité suffisante de médicaments personnels pour la durée de l’activité ? Êtes-vous en mesure de vous administrer vous-mêmes vos médicaments ? RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES J’atteste que les informations consignées dans le présent questionnaire sont exactes, et cela au meilleur de ma connaissance. De plus, je certifie ne pas avoir délibérément omis de renseignements médicaux pertinents. Nom (lettres moulées) ________________________________________________________________ Signature ____________________________________________________________________________ Parents ou responsable (si participant mineur) _________________________________________ Autorisé et vérifié par le guide (responsable) __________________________________________ RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Annexe 4 LES LISTES D’ÉQUIPEMENT L’équipement personnel et collectif Courte et longue randonnée en camping ou en refuge Vêtements de jour Un t-shirt en synthétique thermique Une laine polaire Un short multi-poches Une veste imperméable respirante Une casquette ou un chapeau Une paire de chaussettes en fibres synthétiques ou en laine mérinos Pour un plus grand confort, pensez au système multicouche Chaussures de marche Un pantalon imperméable (idéalement imperrespirant) Vêtements de rechange Un t-shirt Un pantalon Une paire de chaussettes Une seconde laine polaire Une paire de gants et une tuque, à l’épreuve du vent Vêtements de nuit Sous-vêtements de laine polaire Un sac de couchage léger et compressible à la bonne température de confort Un drap de sac ou doublure d’appoint Matériel Un sac à dos de 40 à 50 litres Sac de 55 litres et plus pour la longue randonnée Une tente légère (de 1 à 1,5 kg par personne) Matelas de sol Équipement divers Un couteau multifonctions Des lunettes de soleil Crème solaire de protection 30 et résistante à la transpiration Une lampe de poche ou frontale * Une couverture de survie * Une trousse de premiers soins (voir liste 5.1.1 et 5.1.2) Des vivres de course Gamelles et ustensiles * Réchaud Une gourde rigide ou à pipette + isolant pour conserver l'eau fraîche Savon multi-usage biodégradable + petite éponge * Une carte du parcours au 1 : 50 000 ou au 20 : 000 Un porte-carte ou un étui protecteur * Une boussole * Un altimètre * Un téléphone portable et les numéros d'urgence (mais attention : la zone n'est pas forcément couverte) Du papier toilette * Sacs de plastique pour rapporter les déchets Des jumelles Allumettes Chasse-moustiques Guêtres Jumelles Appareil photo Nourriture et rations d’urgence * La trousse de réparation Duck Tape Fil + aiguille à coudre Épingles de sûreté Fil de laiton * Peuvent faire partie de l’équipement collectif. SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 ANNEXES – Page 13 RANDONNÉE PÉDESTRE SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 ANNEXES ANNEXES – Page 14 RANDONNÉE PÉDESTRE ANNEXES Annexe 5 SIGNAUX DE DÉTRESSE CODE INTERNATIONAL Nous avons besoin de secours Nous n'avons pas besoin de secours Oui à votre question YES ou OUI Bras levés, immobilité absolue Nous demandons du secours Non à votre question NO ou NON Également en immobilité absolue Carré rouge d'un mètre de côté à couronne blanche (15 cm de large) déployé Fusée rouge : L'usage de la fusée rouge est rigoureusement réservé au signal : « Nous demandons du secours ». Autres signaux : • Les signaux optiques, tels que le miroir, peuvent être utilisés par temps de soleil. • Les signaux acoustiques, tels que le sifflet notamment, restent également valables par temps de brouillard, ou la nuit. • Ne faites pas inconsidérément des signaux lumineux ou optiques qui pourraient être interprétés comme des appels au secours (6 appels à la minute constituent un signal de détresse : la réponse consiste en 3 appels à la minute). SÉCURITÉ – FQM – CQL – Septembre 2006 ANNEXES – Page 15