Aspect Epidemologique et clinique
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Aspect Epidemologique et clinique
Revue SOAO n° 02- 2008, pp. 14-19 Revue SOAO - n° 02 - 2008, pp. 14-19 © EdUCI 2008 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DES TRAUMATISMES OCULAIRES GRAVES DE L’ENFANT AU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE YALGADO OUEDRAOGO DE OUAGADOUGOU (BURKINA FASO). EPIDEMIOLOGICAL, CLINICAL AND THERAPEUTIC FEATURES OF THE CHILD’S SERIOUS OCULAR TRAUMATISMS AT YALGADO OUEDRAOGO TEACHING HOSPITAL OF OUAGADOUGOU ( BURKINA FASO). N MEDA1, K GBE2, P SANKARA1, A AHNOUX-ZABSONRE1, S BONI2, F COULIBALY2, A FANNY2 1- service ophtalmologie du CHU Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou 2- service ophtalmologie du CHU de Treichville, Correspondance : Pr Ag Nonfounikoun Meda 03 BP. 7022 Ouagadougou 03 - Burkina Faso. Email: [email protected] RESUME Introduction : Les auteurs ont voulu étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des traumatismes oculaires de l’enfant au Burkina Faso Patients et méthode : C’est une étude rétrospective, couvrant la période de 2002 à 2005 réalisée dans le service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo et intéressant les enfants de 0 à 15 ans. Résultats : l’échantillon était constitué de 164 enfants, soit 21,14% des traumatismes oculaires. Les garçons étaient les plus atteints (70,73%). L’âge moyen des patients était de neuf ans et la tranche d’âge de 6 à 15 ans était prédominante. Les jeux ont constitué la principale circonstance (45,9%) du traumatisme oculaire, suivis par les accidents domestiques SUMMARY Introduction: The authors aimed to study the epidemiologic, clinical and therapeutic features of the ocular traumatisms of the child in Burkina Faso Patients and method: It is a retrospective study covering the period from the year 2002 to 2005 and carried out in the eye department of the Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo and interesting the children from 0 to 15 years. Results: the sample consisted of 164 children accounting for 21,14% of the ocular traumatisms. The boys were the most concerned (70,73%). The mean age of the patients was nine and the age bracket from 6 to 15 years was prevalent. Games were the principal circumstance (45,9%) of the traumatism, followed by (14,6%). Les traumatismes oculaires à globe ouvert constituaient le principal type (55,5%) de traumatisme et la plaie pénétrante était la lésion la plus fréquente (55,48%). Malgré le recours à la chirurgie dans 65% des cas, l’évolution s’est soldée par la perte fonctionnelle du globe dans 39,63% des cas. Conclusion : Les traumatismes oculaires de l’enfant constituent une cause importante de cécité monoculaire à Ouagadougou. La gravité des lésions impose le recours fréquent à la chirurgie avec les difficultés liées à l’insuffisance des moyens matériels et financiers. La complexité de la prise en charge devrait nous inciter à privilégier les mesures préventives. Mots-cles : traumatisme oculaire, enfant, cecite monoculaire, burkina faso, home accidents (14,6%). Open globe injury was the main type of traumatism (55,5%) and the penetrating laceration was the most frequent lesion (55,48%). Despite surgical solutions in 65% of the cases, the issue showed 39,63% of functional loss of the injured eyes. Conclusion: Ocular traumatisms of the child are an important cause of monocular blindness in Ouagadougou. The gravity of the damages often lead to surgical solutions with subsequent difficulties linked to lack of material and financial means. These difficulties should encourage preventive methods. K ey N MEDA et al. 14 words : ocular traumatism , child , monocular blindness, burkina faso. Revue SOAO - n° 02 - 2008, pp. 14-19 INTRODUCTION Les traumatismes oculaires sont une cause importante de malvoyance ou de perte du globe oculaire chez l’enfant1. Leur fréquence est très variable selon les auteurs 1,2,3,4. Au Burkina Faso, 2% de cécité leur serait imputable 5 . Leur pronostic fonctionnel dépend du siège du traumatisme, de la précocité de la prise en charge thérapeutique et des complications. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des traumatismes oculaires de l’enfant au Burkina Faso. PATIENTS ET METHODES Nous avons réalisé une étude rétrospective couvrant une période de 4 ans (janvier 2002 à décembre 2005), dans le service d’ophtalmologie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHUYO). Le CHUYO est le plus grand des deux centres de référence pour les soins oculaires du Burkina Faso. Tous les sujets de 0 à 15 ans reçus dans le service pendant la période d’étude étaient concernés. Une fiche de collecte de données a servi au recueil des informations épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Ont été exclus de l’analyse, les cas où l’information n’a pas été complétée ou validée par un des quatre ophtalmologistes du service. Pour chaque cas inclus, les informations suivantes ont été collectées pour analyse : les caractéristiques épidémiologiques des patients (âge et sexe, circonstances du traumatisme, agent traumatisant et délai de prise en charge), les caractères cliniques du traumatisme selon les critères de la Birmingham Eye Trauma Terminology (BETT), le type de traitement dispensé et le résultat fonctionnel. Conformément à la classification de la BETT, les traumatismes ont été renseignés selon leur type, leur grade, la présence ou non de réflexe photomoteurs et la zone de la lésion. Pour le type de traumatisme, nous avons identifié les deux groupes principaux : traumatisme oculaire à globe fermé (TOGF) comprenant la contusion, la lacération lamellaire ou le corps étranger superficiel et traumatisme oculaire à globe ouvert (TOGO) qui se décline en pénétration, rupture, lacération, perforation ou corps étranger intraoculaire. Le grade du traumatisme a été fonction de la valeur de l’acuité visuelle (AV) à l’admission : grade 1 pour une AV supérieure ou égale à 5/10, grade 2 pour toute AV inférieure à 5/10 mais égale ou supérieure à 2/10, grade 3 pour toute AV inférieure à 2/10 mais supérieure ou égale à 1/50, grade 4 pour toute AV inférieure à 1/50 mais supérieure ou égale à la perception lumineuse (PL) et grade 5 pour l’absence de perception lumineuse (PL-). RESULTATS Un total de 4735 nouveaux cas de traumatismes oculaires ont été reçus dans le service pendant la période d’étude dont 1001 enfants de 0 à 15 ans, soit 21,14%. L’échantillon était constitué de 164 enfants dont 116 garçons et 48 filles soit un sex-ratio de à 2,4. L’âge de nos patients allait de 5 mois à 15 ans (Tableau N°I) avec une moyenne de 9 ans. Tableau N°I : Répartition des patients selon le sexe et la tranche d’âge. Sexe Tranche d’âge [0 à 5 ans] [6 à 10 ans] [11 à 15 ans] Total Masculin 21 43 52 116 (70,73) Féminin Total Pourcentage (%) 11 26 11 48(29,27) 32 69 63 164 19,52 42,07 38,41 100 Les circonstances du traumatisme (Tableau N°II) étaient dominées par les jeux (45,9% des cas), suivis par les accidents domestiques (14,6% des cas) et les accidents de travail (12,1% des cas). L’agent vulnérant était très varié, mais il s’agissait le plus souvent de corps aspects épidemiologiques, cliniques et thérapeutiques des traumatismes oculaires graves... 15 Revue SOAO - n° 02 - 2008, pp. 14-19 végétal (31,3%) de contact tellurique ou de pierre (23,3%) ou d’objet métallique (11,7%). Tableau N°II : Répartition des patients selon les circonstances du traumatisme. Circonstances du traumatisme Jeux et Sports Accidents domestiques Accidents du travail Rixes Sévices corporels Accidents en classe Accidents de chasse Accidents de la voie publique Autres Effectif 72 23 19 16 11 07 04 03 02 Pourcentage 45,9 14,6 12,1 10,2 07,0 4,5 2,5 1,9 1,3 Selon le type de traumatisme, le traumatisme oculaire à globe ouvert (TOGO) était le plus fréquent avec 55,5% des cas (Tableau N°III) constitué essentiellement de plaie pénétrante du globe (36%) et de rupture du globe (16,5%). Parmi les traumatismes oculaires à globe fermé (TOGF), la contusion du globe était prédominante avec 60 cas (36,6%). Les principales lésons du globe oculaire étaient constituée par : la plaie pénétrante cornéo-sclérale à (55,48% des cas), l’hyphéma (44,51%) et la cataracte traumatique (31,09%). L’acuité visuelle était réduite à la perception lumineuse ou non chez 99 patients (60,37%). Selon la classification de la BETT, 67% des traumatismes étaient aux grades 4 et 5 à l’entrée à l’admission (Tableau N°IV). Tableau N°III : Répartition des patients selon le type. Groupe de traumatisme Pénétration Rupture Perforation CEIO Contusion 59 27 04 01 60 Pourcentage (%) 36,0 16,5 2,4 0,6 36,6 Corps étranger superficiel 02 1,2 Traumatisme orbitopalpébral isolé 11 6,7 164 100 Type de traumatisme Traumatisme oculaire à globe ouvert (TOGO) 91 cas (55,5%) Traumatisme oculaire à globe fermé (TOGF) 62 cas (37,8%) Traumatismes des annexes oculaires (TAO) 11 cas (6,7%) Total Effectif Le traumatisme oculaire à globe ouvert (TOGO) (55,5% des cas) était le plus fréquent de l’ensemble des traumatismes oculaires observés chez nos enfants avec en première ligne la plaie pénétrante du globe (36%). Parmi les traumatismes oculaires à globe fermé (TOGF), c’est la contusion du globe (36,6% des cas) qui était prédominante. Tableau N° IV : Répartition des traumatismes selon le grade Grade du traumatisme Grade 1 Grade 2 Grade 3 Grade 4 Grade 5 Non déterminé Nombre de cas 13 12 10 73 36 10 Fréquence (%) 7,93 7,32 6,10 44,50 21,95 12,2 Les lésions des annexes étaient nombreuses et comprenaient : 52 cas d’hémorragie sousconjonctivale (37,7%), 41 cas de contusion palpébrale (25%), neuf cas de plaies de paupières simples (5,48%) et trois cas de fracture du plancher de l’orbite (1,80%). N MEDA et al. 16 Revue SOAO - n° 02 - 2008, pp. 14-19 Pour la prise en charge thérapeutique, 129 patients ont été hospitalisés d’emblée et 35 ont été suivis en ambulatoire. Tous les patients ont bénéficié d’une prophylaxie antitétanique. Un traitement antibiotique à large spectre (amoxicilline, ciprofloxacine) a été prescrit, par voies locale et générale, associé à un traitement anti-inflammatoire. L’intervention chirurgicale a été réalisée chez 102 enfants après un délai d’attente moyen de 3,27 jours (un jour à 16 jours) pour la réalisation du bilan préopératoire. A noter que seulement 5% des décisions opératoires ont été exécutées le même jour. L’anesthésie générale a été requise pour tous les cas. Selon la nature de la lésion, les gestes suivants ont été réalisés : parage minutieux et suture soigneuse de la plaie du globe oculaire et des annexes, évacuation d’hyphémas persistants au-delà de cinq jours, lavage de masses cristalliniennes, éviscération. Tableau N° V : Résultat fonctionnel après traitement des traumatismes. Acuité visuelle finale (AV) Nombre de cas Pourcentage (%) PLPL+ CLD à 1 m 36 18 11 21,95 10,98 06,70 01/10 ≤ AV < 03/10 34 20,73 03/10 ≤ AV < 07/10 32 19,52 08/10 ≤ AV ≤ 10/10 33 20,12 Total 164 100 (32,31% des cas), l’opacité cornéenne (10,36% des cas), l’endophtalmie ou la panophtalmie (07,31% des cas), l’hypertonie oculaire (07,31%), la phtise oculaire (7,92%), le trou maculaire, le décollement de rétine et l’atrophie optique. Sur le plan fonctionnel 39,64% des enfants avaient une acuité visuelle corrigée égale ou supérieure à 3/10è à la fin du suivi clinique, soit plus de 60,36% de cécité ou malvoyance et la cécité monoculaire a été observée dans 39,63% des cas. Les principales causes de cécité monoculaire étaient: la cataracte DISCUSSION Les traumatismes oculaires ont constitué un motif important de consultation dans le service d’ophtalmologie du CHUYO6. Avec une fréquence de 21,14% des cas, on peut affirmer que les enfants ont payé un lourd tribut à ces traumatismes oculaires. Nos résultats corroborent avec ceux des auteurs de la sous région2,3,4. La nette prédominance masculine, 2,4 garçons pour une fille dans notre série (tableau N°I), concorde avec les données de la littérature internationale1,2,3,7,8. Elle rend compte de l’attitude plus turbulente des garçons, qui se trouvent plus souvent engagés que les filles dans les activités à risque traumatique. Les circonstances de traumatismes oculaires étaient très variées, dominées par les jeux (tableau N°II) similaires aux données de la littérature africaine subsaharienne2,3,4,9. Par contre, les auteurs du nord comme Bedy en France et Ben Zina en Tunisie1,10, ont insisté sur les accidents domestiques dans les traumatismes oculaires perforants chez l’enfant. La plupart des agents vulnérants étaient des objets se trouvant dans l’environnement immédiat de l’enfant : tige de mil ou paille, brindille de balai, branchage épineux, couteau, morceau de verre ou outil scolaire. Ainsi se trouve posé le problème de la surveillance des enfants dans leurs activités quotidiennes. La gravité du traumatisme était caractérisée par l’atteinte de la fonction visuelle, avec une acuité visuelle à l’admission le plus souvent réduite à la perception lumineuse ou non de l’œil atteint dans 60,87% des cas, soit autant de perte de la vision binoculaire. La aspects épidemiologiques, cliniques et thérapeutiques des traumatismes oculaires graves... 17 Revue SOAO - n° 02 - 2008, pp. 14-19 plupart de nos patients ont été classés dans le groupe des traumatismes oculaires à globe ouvert, de type B, de grade 4-5, avecRPM±, de Zone I11. L’effondrement de l’acuité visuelle constaté à l’admission a constitué un facteur de mauvais pronostic visuel qui a été rapporté par de nombreux auteurs1,3,8,12. Le retard dans la prise en charge chirurgicale des patients était une réalité dans notre système médical où les prestations étaient prépayées : seulement 5% de nos patients ont été opérés le jour même de l’accident. Les autres ont dû attendre parfois jusqu’à 16 jours de leur admission pour trouver les médicaments et fournitures nécessaires à leur traitement. Ce retard s’explique par la survenue des complications dont l’infection qui a été une constante sur ces yeux traumatisés. Il a contribué à aggraver le pronostic fonctionnel rapporté par de nombreux auteurs2,3,7,12. La plupart des auteurs s’accordent sur la fréquence et la rapidité d’installation de la cataracte post-traumatique1,3,7,13. De nombreuses autres complications ont émaillé l’évolution des traumatismes oculaires et ont conduit souvent à la cécité monoculaire dans le contexte africain2,3,7,10,12. Avec seulement 39,64% des enfants qui ont pu récupérer une AV supérieure ou égale à 3/10e(tableau N°V), nous restons très loin des résultats obtenus dans les séries du nord qui peuvent afficher 3,51% de cécité monoculaire1. Cette différence s’explique par le fait que où le plateau technique est bien développé avec médicaments et consommables accessibles aux patients, l’intervention ne souffre donc pas de délais. Un système entièrement pris en charge ou post payé permet d’améliorer le pronostic visuel et d’espérer une vision stéréoscopique qui reste compromis par les traumatismes oculaires. Il reste que malgré ce perfectionnement dans la prise en charge, la vision binoculaire est un système extrêmement fragile, qui ne survit pas au traumatisme. D’où l’importance de la prévention basée sur l’information des parents et l’encadrement des enfants dans leur activités quotidiennes, surtout dans les activités de jeu, à la maison et dans les activités d’apprentissage. CONCLUSION Les traumatismes oculaires de l’enfant sont fréquents et représenteraient plus de un cinquième de l’ensemble des traumatismes oculaires de notre service. Ils touchent surtout les garçons et les principales circonstances de survenue sont : les jeux, les accidents domestiques. La sévérité et la gravité du traumatisme ainsi que le retard dans la prise en charge thérapeutique favorisent la survenue de complications qui conduisent le plus souvent à la de cécité monoculaire. D’où l’intérêt des mesures préventives basées sur l’information des parents, la surveillance des enfants dans leurs activités quotidiennes. REFERENCES oculaires de l’enfant à Abidjan. Cahiers Santé, 2004, 14 : 239-43. 1- Beby F, Kodjikian L, Roche O, Donate D, Kouassi N, Burillon C, Denis P. Traumatismes oculaires perforants de l’enfant. Etude rétrospective de 57 cas. J Fr. 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