Trou de mémoire - Musée des beaux

Transcription

Trou de mémoire - Musée des beaux
Genevieve Cadieux - 4
Trou de mémoire
Mon emploi de la photographie est beaucoup
plaque photographique dont l’image s’est effacé
plus, peut-être se rapproche plus,.... je traite
ou est disparue. Il y a aussi la présence du spec-
vraiment la photographie comme un matériau et
tateur dans l’oeuvre qui est extrêmement impor-
souvent j’ai l’impression de transgresser ces lois
tante ou le spectateur devant cette oeuvre là est
qui sont inhérentes à la photographie, en fait des
aussi réfléchi par ce miroir là dont le tint a aussi
lois, enfin très techniques qui m’ont, en fait que
été altéré.
si je respectais ces lois là, je ne ferais pas du tout
le travail que je fais actuellement. Donc c’est
Alors donc, il y a tous les éléments, enfin qui
comme si je me sert de la photographie ou que
m’intéresse, qui occupe mon esprit depuis
j’adapte la photographie à mes besoins ou à ma
plusieurs années, donc la photographie, le
pensée.
corps, le spectateur, parce que cette oeuvre là
aussi fonctionne comme toute mes autres oeu-
L’oeuvre qui fait parti de la collection de Musée
vres, aussi comme une installation malgré sa
des Beaux-Arts s’intitule, “Trou de mémoire” ou
forme très sculpturale, à cause de la participa-
“La beauté inattendue” est une oeuvre mar-
tion du spectateur à l’oeuvre.
quante dans mon travail, ou les préoccupations
de l’émulsion photographique, a comme sur
cette face sensible, porteuse d’une trace de la
peau comme surface sensible et porteuse aussi
d’une trace, donc la cicatrice, donc les équivalences de ces traces là qui sont laissé par une
blessure lumineuse ou par une blessure corporelle ainsi que l’inclusion d’un miroir dans
l’oeuvre, qui est un autre type de surface sensible qui nous renvoi aussi à l’histoire de la photographie à l’époque ou les premières photos
étaient souvent imprimées sur des plaques de
verres qui étaient émulsionnées, donc après
révélées et fixées, nous rappelle aussi une

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