Document Bonduelle 26 mars 2003

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BONDUELLE
Présente sa stratégie de sponsoring dans la voile
Pour les deux prochaines années
Multicoque ORMA
Monocoque : VENDEE GLOBE 2004
Paris, 26 Mars 2003
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SOMMAIRE :
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Rappel 1999 :Terre – Mer. La nature selon Bonduelle
Le bilan trois ans plus tard
L’avenir : Fidélité et développement
Une logique de développement international
Bonduelle 2, un nouveau monocoque de 60 pieds
Le trimaran Bonduelle : Saison 2003
Jean le Cam : Le skipper Bonduelle.
Rappel historique du Vendée Globe
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Annexes :
Epures et silhouettes du projet monocoque « Bonduelle 2 »
Un CD de photos numériques du trimaran Bonduelle, portraits de Jean le Cam et l’équipage
Dossier de presse et Chiffres clés du Groupe Bonduelle.
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TERRE – MER
La nature selon Bonduelle
Il y a trois ans, en s’engageant dans le sponsoring sportif, Bonduelle, précisait que la voile s’imposait comme une
discipline en parfaite adéquation avec sa marque et ses valeurs fondamentales.
Les concepts de santé, bien-être, fraîcheur, respect de la nature et haute technologie sont des lapalissades chez
Bonduelle, numéro un du légume en Europe,. La terre, ainsi que la mer, évoquent le plein air, la nature, un
univers originel que l’homme aime fréquenter pour le simple bonheur de s’y ressourcer. Deux éléments que l’on
respecte, auxquels on doit souvent s’adapter, et même parfois se soumettre lorsqu’ils se déchaînent : Les grandes
sécheresses qui réduisent les récoltes n’ont rien à envier aux furies de la dernière Route du Rhum ! On peut
tenter de négocier les éléments, mais on ne triche jamais avec eux.
Pour conclure ses propos justifiant, en particulier, le choix d’un multicoque de 60 pieds ORMA, Bonduelle
évoquait la large médiatisation de ce sport. Ses valeurs de courage, de détermination et de volonté qui cueillent
les consommateurs dans leur quotidien. Des qualités qui allaient offrir une nouvelle dimension à l’identité de la
marque et enrichir les campagnes de communication traditionnelle du Groupe.
Déjà Bonduelle affirmait que la voile n’avait rien d’un coup de foudre ni d’un caprice sans lendemain. Son choix
était le fruit d’une réflexion aboutie et d’une stratégie marketing évoluée.
Qu’en est-il trois ans plus tard ?
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Bilan du programme de sponsoring voile Bonduelle
Communication Externe
En décidant il y a trois ans de se lancer dans un programme de sponsoring voile, Bonduelle ne cherchait évidemment pas à accroître la
notoriété de sa marque. En effet, celle-ci est déjà connue par 98 % des français et pratiquement par la même proportion d’espagnols,
italiens hollandais, allemands etc… Le but était surtout d’utiliser un nouveau vecteur de communication complémentaire de ceux
existant et en particulier de la publicité TV, afin de s’attribuer les principales valeurs de ce sport, et de la mer.
Trois ans après, outre les retombées médiatiques largement au delà de l’investissement consenti (880 articles de presse, 1 h 30 de
radio, 1 h 00 de TV en 2002) l’impact du programme sur l’image de la marque et de l’entreprise est réel :
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35 % des français connaissent l’implication de Bonduelle dans la voile
Ils ont une image plus dynamique, sympathique, humaine, proche de la nature et souhaitant préserver
l’environnement que ceux qui ne la connaissent pas.
Sources : Etudes TNS, Route du Rhum novembre 2002, Baromètre IPSOS novembre 2002 , Etude Sportlab novembre 2002, Datops consulting
janvier 2003
Communication Interne
Formidable outil de motivation interne, le trimaran Bonduelle a permis de développer fortement le sentiment d’appartenance au sein
du groupe Bonduelle. Soucieuse de faire participer son personnel à ce programme, l’entreprise à déjà embarqué plus de 1000
collaborateurs à bord de vedettes pour assister à des départs de course ou de grand prix.
Durant les courses, des PC quotidiens sont organisés dans les différents sites du groupe ainsi que des vacations radio avec Jean Le
Cam. Des cartes de suivi de parcours sont tenues à jour, des concours de pronostics organisés.
Le personnel peut également acheter à prix coûtant les objets de la boutique voile.
En décembre 2000, une enquête IFOP réalisée en interne confirmait l’attachement du personnel à ce programme
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L’avenir selon Bonduelle : Fidélité et développement
Aujourd’hui, 26 mars 2003, Bonduelle, par la voix de Christophe Bonduelle, Président du Directoire,
confirme la poursuite de ses engagements dans la voile de haut niveau et son intention de confier les rennes
d’un nouveau projet à son skipper, Jean le Cam.
Fidélité : Après deux années de circuit, Grands Prix et Course au large, le trimaran Bonduelle a démontré sa
fiabilité et prouvé son potentiel-vitesse, deux atouts majeurs pour mener un prototype aux podiums.
Les résultats de la Course des Phares et ses deux records de vitesse pure (Défi Petit Navire et Cowes Dinard)
confirment ses bons choix architecturaux. Quant à ses retours successifs au stand, après deux rencontres si
improbables que les pires scénarii n’auraient osé l’imaginer : une baleine percutée de plein fouet au milieu de
l’Atlantique et un concurrent retourné à quelques encablures de la ligne de départ de la Route du Rhum, ils ont
tout simplement convaincu l’armateur, Bonduelle, qu’il en fallait encore bien davantage pour déstabiliser Le
Cam, un homme au moral d’acier qui a géré les péripéties (conquêtes, et incidents) avec sérénité et
professionnalisme. Et parfois même un zeste d’humour !
En outre, le marin n’a t’il pas déjà un Tour du Monde à son palmarès ? Et en belle compagnie de surcroît : à bord
de Penduick VI, à l’école du maître, Eric Tabarly en 1981 !
Développement : Avec le bénéfice de l’expérience et les atouts d’une équipe menée par ce marin hors pair,
Bonduelle donne un nouvel élan à sa stratégie de communication et se fixe pour objectif à deux ans, une course
mythique de référence : Le tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale :
Le Vendée Globe 2004
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Une logique de développement international
Bonduelle est présent dans 19 pays et réalise 52,5 % de son chiffre d’affaires hors de ses frontières. Le
Vendée Globe s’inscrit dans sa logique de communication internationale :
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1) Communiquer : la médiatisation du Vendée Globe est exceptionnelle à plus d’un titre :
Un histoire simple : Un monocoque, un marin, un tour du monde sans escale et un même port de départ et
d’arrivée (Les Sables d’Olonne), Une aventure dont l’épure tient dans la simplicité.
une circumnavigation de plusieurs mois parfaitement relayée dans le monde entier grâce aux progrès
techniques de communication ( outils embarqués et moyens de réception à terre)
Une émotion soutenue, alimentée par les épreuves qui émaillent le quotidien des solitaires.
Une fascination pour ces héros qui font tomber les records et écrivent les plus belles pages de l’histoire de la
voile et de la solidarité entre marins.
2) Mondialiser : Par son circuit et les nationalités engagées, le Vendée Globe est international
Skippers et armateurs viennent de tous horizons, Russie, Pologne, Italie, Espagne, France Grande Bretagne,
Nouvelle Zélande, Australie, Etats-Unis, etc.
Les cabinets d’étude, ingénieurs et architectes du monde entier se livrent une concurrence effrénée pour
accoucher de la formule gagnante. (Dans 15 jours, l’architecte Bruce Farr mettra à l’eau un nouveau 60 pieds
en Nouvelle-Zélande).
3) Fédérer : Dernière grande aventure du XXè siècle, il occupe une place à part dans l’imaginaire du
grand’public. Il passionne toutes les générations d’hommes et femmes. Il fédère les équipes au sein de
l’entreprise.
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« BONDUELLE 2 » - Un nouveau monocoque de 60 pieds IMOCA
(International-Monohull-Open-Class-Association)
Si l’exploration technique est une aventure, alors le défi est en marche !
Jean le Cam est un concepteur-né. Il ne cesse de le prouver. Chacun de ses prototypes a permis de faire avancer
les technologies. « Bonduelle 2 » apportera son lot d’innovation, comme « Bonduelle 1 », le fit en son temps.
Mais, attention, la flotte de 60 pieds qui se dessine actuellement aux quatre coins de la planète ne sera pas en
reste. Le challenge passionne le finistérien qui a confié son projet au cabinet d’architectes rochelais de Marc
Lombard.
«Les soixante pieds évoluent considérablement à chaque édition du Vendée Globe, explique Le Cam. Le champ
d’investigation est grand ouvert. Il nous reste beaucoup de détails à explorer. Les records ne cessent de tomber,
la nouvelle génération qui va éclore aura optimisé les évolutions de l’édition précédente et nous assisterons à un
défi technologique qui aura encore repoussé les limites de résistance, de vitesse et de sécurité ! »
Car la sécurité reste la priorité de ce Vendée Globe qui, sur une centaine de jours de course, propose toutes les
conditions de mer et de vent. Des rafales qui explosent l’anémomètre et vous condamnent à rouler à tombeau
ouvert sur une piste défoncée, jusqu’aux grands calmes équatoriaux qui usent alors les derniers neurones des
marins épuisés. C’est dire si la palette de l’artiste est nuancée. Une chose est sûre, il livrera un monotype
purement original, dont une seule donnée est garantie : il fera 18, 28 mètres, comme les autres, ….Et il sera
jaune !
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Planning de construction
L’ébauche réalisée à cette heure tend vers une silhouette élancée, un plan de pont étiré aux formes arrondies,
rompues par des angles vifs, une plage avant dégagée et fonctionnelle. Un racer esthétique comme les aime le
skipper qui répète « un bateau élégant va toujours plus vite ! » Le roof reculé supporte un mât aile ( ou pas ? le
choix n’est pas définitivement arrêté), une colonne au centre du cockpit, deux safrans sous la voûte. Les
gréements et appendices ont subi des mutations spectaculaires ces dernières années, vers quelles options
s’orientera « Bonduelle 2 » ?
L’équipe de conception est concentré sur ses écrans de simulation et tables à dessin, le compte à rebours est déjà
lancé :
Dès avril :
Juin :
Fin juillet :
Automne :
Hiver 2004 :
Printemps 2004 :
Fabrication des moules. Première étape, réalisation des monstres mâles de carène
et de pont, puis les moules définitifs.
Drappage des moules et mise en œuvre des matériaux de construction. Alliage de
légèreté, résistance et rigidité. Un long traitement sous vide et haute chaleur.
Sortie de la coque et du pont
Gréement – accastillage appendices
Mise à l’eau
Première navigation
Coordinateur du projet pour Bonduelle : Gaëtan Gouerou
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2003 – Bonduelle mène simultanément son programme en multicoque.
Parallèlement au grand projet monocoque, Le trimaran Bonduelle prend un grand coup de jeunesse !
l’équipe Bonduelle poursuit à Port la Forêt les travaux de remise en état du trimaran qui retrouve ses allures
marines.
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Les bras arrières ont été restaurés.
Les deux flotteurs viennent de sortir du chantier CDK et sont déjà assemblés.
Les bras-avant, désagrégés au large du Portugal lors de la Route du Rhum, ont été redessinés et
fabriqués chez JMV, à Cherbourg. Les membres neufs sont acheminés vers Port la Forêt en ce début
de semaine (24 mars).
Une fois les pièces structurelles achevées et rassemblées, l’équipe pourra entreprendre l’armement de
l’accastillage, les câblages électriques et hydrauliques, l’ensemble ayant été totalement révisés, ou
rénovés prêts à être montés.
Et puisque, sous l’impulsion de l’ingénieux skipper, la compétition est un éternel laboratoire :
Place à l’innovation :
Le projet concerne les postes de barre franche extérieurs, perchés sur les bras-arrière. Il est encore à l’état de
mannequin, mais s’il rencontre le succès du précédent “ bouclier ”, il ne manquera pas d’être adopté par les
skippers à l’affût de sécurité et de performance.
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Il s’agit de sphères d’environ un mètre trente de diamètre, dessinées par Jean le Cam, le skipper de Bonduelle.
Ces nacelle, greffées sur le bras de liaison, pourrait faire date dans le design nautique et devraient
avantageusement remplacer les postes de barre déchiquetés lors de la désintégration des bras du trimaran :
Dans un premier temps, et pour les courses en équipage, la « bulle » se compose d’une demi-lune équipée d’un
siège, d’un tableau d’écrans et répétiteurs et d’une barre franche. Si le projet s’avère ergonomique et satisfaisant,
elle sera complétée d’une moitié supérieure en plexiglass, protection efficace pour les courses en équipage réduit,
ou en double, comme la prochaine Transat Jacques Vabre en fin d’année.
La forme a été élaborée pour résoudre les problèmes d’impact dans les vagues, un frein dans la configuration
précédente lors de l’enfournement du bras sous le vent. Le prototype réalisé en résine polyester, sera finalisé en
carbone après essais, si ceux-ci s’avèrent concluants.
Et dernière étape, en fin de chantier, place aux remailleuses ! la nouvelle configuration des bras impose une
nouvelle coupe de trempolines, un long travail de fourmis….
A cette heure, Jean le Cam reste confiant sur ses prévisions de mise à l’eau et de première navigation fixées fin
avril.
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Calendrier de Courses
Le trimaran Bonduelle sera sur la ligne de départ du Mondial-Assistance le 11 Mai à Cherbourg.
Un parcours tactique, où rien ne sera joué avant la ligne d’arrivée à Rimini, au Sud de Venise, sur la côte
orientale de l’Italie.
« En tant que coureur, je pense que la compétition s’annonce très longue mais intéressante ! Le parcours se
scinde en deux grandes parties, il y aura l’Avant-Gibraltar, en Atlantique et l’Après-Gibraltar , en Méditerranée.
Donc de la tactique en perspective et beaucoup d’options possibles » - Jean le Cam.
Jean s’est entouré de bons marins, des hommes qui ont déjà posé leurs cirés à bord de « Bonduelle » en Grands
Prix et surtout dans la Course des Phares 2002 qu’ils ont conclue en deuxième position derrière « Fuji Films ».
« Des hommes qui s’entendent entr’eux, qui sont complémentaires et que j’apprécie avant tout pour leur
personnalité et leur amitié » précise-t’il. Six marins embarqueront à bord de Bonduelle :
Le Cam – Sébastien Audigane – Jacques Caraës – Ronan le Goff – Philippe Mourniac – Kito de Pavant.
Grand Prix de Marseille 4 / 5 / 6 juillet : Le bateau restera en Italie quelques temps pour évoluer en Adriatique
avec les dirigeants de la filiale italienne de Bonduelle et leurs invités. Il retrouvera la flotte des multicoques à
Marseille début juillet.
La Transat Jacques Vabre : Le Havre – Salvador de Bahia au Brésil, départ du Havre le 2 novembre.
Une course à deux, que Bonduelle avait fini quatrième en 2001, à deux doigts du podium. Jean le Cam n’entend
pas en rester là !
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JEAN LE CAM : LE SKIPPER « DES DEUX BONDUELLE »
JEAN LE CAM
Né le 27 avril 1959 à Quimper (Finistère)
Une femme : Anne
Et 2 enfants
Avec ses cheveux ébouriffés et son air de marin pêcheur tout juste rentré d’une longue campagne, Jean Le Cam,
pourrait ressembler à un skipper comme on en croise tous les jours sur les pontons des ports de Bretagne. « Le
Roi Jean » comme il est surnommé, autant par admiration que par amitié, par ses pairs, ne ressemble pourtant à
aucun autre skipper.
Avec trois victoires dans la Solitaire du Figaro (le record de l’épreuve), cet ancien équipier de Patrick Morvan, de
Philippe Poupon et d’Eric Tabarly, navigue avec succès sur tout ce qui flotte, du Figaro Bénéteau monotype à
l’Hydroptère, le trimaran volant dont il est l’un des pilotes d’essai. Il est incontestablement aujourd’hui l’un des
marins les plus respectés des circuits.
Aussi heureux en solitaire qu’en équipage, aussi à l’aise en monocoque qu’en multicoque, la mer est son aire de
jeux favori et la compétition, un champ d’exploration illimité. Un éternel insatisfait de la sécurtié et de la
« solution gagnante » !
Gaëtan Gouerou, l’un de ses plus fidèles collaborateurs depuis la naissance du chantier CDK, et qui le rejoint
en tant que coordinateur des travaux du nouveau monocoque, dit de lui :“ Jean ? Un être exquis, paisible et
serein en mer …Un éternel râleur à terre ! ”
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Tout petit déjà….
…….Avec son père Louis Le Cam , ingénieur aux Ponts et Chaussées, il se rend souvent sur l'Archipel des
Glénans pour y retrouver, Jean Kerloc'h, le gardien de phare de Penfret qui les emmenait sur sa prame pour aller
pêcher " Jean Kerloc'h est certainement l'homme de mer qui a marqué, en premier mon enfance "
Jean a commencé par naviguer en famille, à bord d'un canoë doté d'une voile latine et deux dérives. Il apprend à
maîtriser les courants et la direction du vent. Il côtoie très peu les écoles de voile. Il découvre la régate et a tôt fait
de se piquer au jeu, à bord d'un Vaurien, racheté à sa grande sœur avec l'argent de sa Communion, puis en 4’20.
A 13 ans, il est " mordu de voile " et passe le plus clair de son temps à bord de " Mervent", l'Armagnac
familial qu'il bichonne encore aujourd'hui. A l'âge du service militaire, l'idée de laisser son bateau pour aller
s'enfermer dans une caserne lui déplaît fortement. Sans complexe, il frappe à la porte d'Eric Tabarly qui préparait
alors une course autour du Monde. Ils partent pour la " Withbread " à bord de Pen Duick VI .
A son retour, il décide de tenter le circuit professionnel : il enchaîne alors le circuit des " Formule 40 ",
plusieurs " Solitaire du Figaro ", des Transats, des Grands Prix , des records … et collectionne les victoires. Tour
à tour skipper ou équipier de luxe, il ne connaît pas de plus grand bonheur que la vie en mer, toute embarcation
est source de découvertes … Pratique-t-il un autre sport ? " Non" et après réflexion : " J'aime le jardinage, couper
du bois, tailler les arbres "… Un homme en harmonie avec la nature.
Des mots qui trahissent une personnalité en symbiose avec l’univers du Groupe Bonduelle. Sa lucidité, son bon
sens, son don pour le mot juste, ses déclarations hors des sentiers battus, et des idées reçues, font le régal des
journalistes et des « terriens »… Quel skipper pouvait mieux que Le Cam épouser la cause Bonduelle ?
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Un palmarès exceptionnel
•
2ème de la Course des Phares 2002 (Calais-Calais via le Portugal et l’Irlande) - trimaran Bonduelle
•
Record de vitesse de traversée Douvres-Calais – un sprint de plus de 29 nœuds de moyenne. ( ,, )
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Record de vitesse du Défi Petit Navire 2§,5 nœuds de moyenne (trimaran Bonduelle)
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1er du grand Prix d’Italie 2001 à Cagliari (trimaran Bonduelle).
•
Triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (1999, 1996, 1994) égalant ainsi le record de Ph. Poupon
•
16 participations à la Solitaire du Figaro
•
Champion du Monde de Formule 40' (1988-1989)
•
Vainqueur de la Course de l'Europe avec Laurent Bourgnon (1991)
•
Vainqueur de la Route de la Découverte avec Philippe Poupon (1984)
•
Vainqueur transat en double AG2R avec Roland Jourdain (1994)
•
Second transat en double AG2R avec Florence Arthaud (1996)
•
Tour du monde avec Eric Tabarly, sur Pen-Duick VI « Euromarché » (1981/82).
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Le Vendée Globe, la plus belle course du monde.
Tour du Monde en solitaire et sans escale par les trois caps :
Cap Bonne Espérance – Cap Leuwin – Cap Horn soit un parcours de 23 880 milles
Départ des Sables d’Olonne : 7 Novembre 2004 à 13 h 02
Retour aux Sables d’Olonne.
Créée par Philippe Jeantot comme un défi aux hommes et aux machines, sa première édition voit le jour en novembre
1989. Courir le Vendée Globe est un sommet dans la vie d’un coureur. L’intensité de la course est proportionnelle à la
durée de ses préparatifs et de ses efforts pour tirer le meilleur parti de lui-même, des éléments naturels et de la
complexité technologique de son matériel. A ce titre, tous ceux qui reviennent sont des vainqueurs !
1989 : Vainqueur : Titouan Lamazou en 109 jours. 13 bateaux au départ – 7 à l’arrivée (6 ab. ou dsq)
1992 : Vainqueur : Alain Gautier en 110 jours. 14 skippers au départ, - 7 à l’arrivée – une tragédie, la disparition de
Nigel Burgess.
1996 : Edition dramatique : Disparition de Gerry Roufs, deux marins sont sauvés in extrémis. Moins de la moitié de la
flotte termine la course. Vainqueur Christophe Auguin en 105 jours. Catherine Chabaud est la première femme à finir
le Vendée Globe.
2000 : Le record est battu par Michel Desjoyeaux en : 93 jours 3 heures et 57 minutes. Aventure mémorable de la
remontée spectaculaire de la jeune britannique Ellen MacArthur et épopée du Robinson de la mer, Yves Parlier.
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Les partenaires du trimara « Bonduelle » sont
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Guy Cotten (vêtements de mer)
Renault (véhicules),
Comptoir de la mer (Fournisseur de pneumatique et accastillage)
Géolink (téléphone iridium),
Sebago (Tenue d’équipage, sportswear et chaussures)
Nautix (peintures marines, anti-fouling).
Bonduelle
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