l`apitherapie
Transcription
l`apitherapie
G Guuiilllloo--LLeeggeennddrree M Maarriiee 8811116600 SSaaiinntt -- JJuuéérryy L’APITHERAPIE « Le ruisseau n’apprend pas à couler dans sa pente, L’aigle à fendre les airs d’une aile indépendante L’abeille à composer son miel . » (1823 – Alphonse de Lamartine) H Hyyppppooccrraattuuss FFoorrm maatthhéérraappiiee Coonnsseeiillllèèrree eenn PPhhyyttoo--aarroom maattiioonn C AAnnnnééee 22001100 SOMMAIRE INTRODUCTION I - L’APITHERAPIE Définition LES PRODUITS DE LA RUCHE 1/LE MIEL HISTORIQUE ET DEFINITION DU MIEL ELABORATION DU MIEL COMPOSITION DU MIEL LES DIFFERENTS TYPES DE MIEL LES PRINCIPALES VERTUS THERAPEUTIQUES DU MIEL 2/LE POLLEN Définition COMPOSITION DU POLLEN DE FLEURS VERTUS DU POLLEN DE FLEURS CONSEILS DE PRESCRIPTION 3/LA PROPOLIS Définition COMPOSITION DE LA PROPOLIS VERTUS DE LA PROPOLIS CONSEILS DE PRESCRIPTION 4/LA GELEE ROYALE Définition COMPOSITION MOYENNE DE LA GELEE ROYALE RESUME DES VERTUS DE LA GELEE ROYALE CONSEILS DE PRESCRIPTION II – CONTRE-INDICATIONS DES PRODUITS DE LA RUCHE CONCLUSION INTRODUCTION Dans le cadre de la formation Hyppocratus, nous avons pu voir que la Phytothérapie et l’ Aromathérapie employées de façon professionnelle, pouvaient répondre au même titre que les traitements allopathiques et venir à bout d’un grand nombre d’affections. Pour rester dans ce fabuleux monde végétal, il est un domaine que nous n’avons pas exploré, celui de l’Apithérapie. Se soigner avec les produits de la ruche intéresse depuis quelques décennies certains scientifiques, ce qui les a conduits à créer en janvier 2008 la première association francophone d’apithérapie *(AFA). Cette nouvelle branche thérapeutique est née de la bonne connaissance de chacun des produits de la ruche, acquise en grande partie sur des données scientifiques. Dans ce mémoire, j’ai donc choisi de développer l’étude des vertus thérapeutiques des produits de la ruche et notamment ceux du Miel, du pollen, de la propolis, et de la gelée royale, les plus connu du public.. Compte tenue de la spécificité et de la dangerosité du venin d’abeilles, je n’aborderai pas son étude bien qu’il fasse partie de l’apithérapie, son usage étant réservé à une médecine bien spécifique. Rappelons au passage, car il est important de ne pas l’occulter que selon l’INRA, 20 000 espèces d’abeilles recensées dans le monde contribuent par la pollinisation, à la survie de plus de 80 % des espèces végétales. * Le Professeur Bernard Descottes, chef du service de Chirurgie Viscérale et Transplantation au CHU de Limoges, était le créateur et président de cette association. Depuis sa disparition en oct. 2009, la présidence a été confiée à Patrice PERCIE DU SERT, ingénieur en agriculture et apiculteur professionnel. Les trois buts essentiels visés par l’association d’apithérapie : - établir, collecter et diffuser les preuves scientifiques de l’apithérapie. - enseigner l’apithérapie aux professionnels de santé. - agir pour la protection et la survie des abeilles. I- L’APITHERAPIE Définition : "L' apithérapie est le traitement des maladies par les produits récoltés, transformés ou sécrétés par l'abeille, et tout particulièrement pour l'heure : le miel, le pollen, la propolis, la gelée royale et le venin. La plupart des produits de la ruche constituent essentiellement des thérapeutiques de terrain qui occupent une très grande place dans la prévention des maladies, prévention qui constitue la finalité première de la médecine et dont il est bon de rappeler la définition : "Ensemble des connaissances et des moyens destinés à prévenir, guérir ou soulager les maladies, blessures ou infirmités." LES PRODUITS DE LA RUCHE : Certains produits de la ruche ont d'importantes vertus alimentaires, d'autres aucune. Par contre, tous ont des propriétés leur permettant d'agir efficacement dans diverses maladies aiguës ou chroniques, soit seuls, soit en association avec d'autres médications Nous pouvons donc les classer en trois catégories : o o o Aliment-médicament, Médicament-aliment, Ou médicament tout court. PRODUIT Pollen Miel Gelée Royale Propolis Venin IMPORTANCE ALIMENTAIRE ALIMENT ALIMENT Aliment Nulle Nulle IMPORTANCE THERAPEUTIQUE Médicament Médicament Médicament MEDICAMENT Médicament Ci-dessus tableau récapitulatif avec : - En MAJUSCULES GRASSES = importance majeure - En minuscules grasses = importance notable - En minuscules maigres = importance mineure. (source : Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle) 1/LE MIEL HISTORIQUE ET DEFINITION DU MIEL Le miel est apparu sur la terre avec les abeilles il y a environ 25 millions d’années, ce n’est bien plus tard que l’ Homme est apparu, qu’il a observé de prés les abeilles et qu’il a appris les secrets de fabrication du miel. Les hommes pensaient au début de leur découverte des abeilles que celles ci ne faisaient que transporter le miel qu’elles trouvaient dans les plantes ; d’où le nom de l’espèce occidentale « Apis mellifera » qui signifie « abeille porteuse de ». Plus tard, sous l’ Antiquité, les hommes comprirent que les abeilles fabriquaient le miel elles-mêmes. Ils mirent alors à leur disposition des ruches pour rendre les essaims plus facilement accessibles à l’extraction du miel. Le miel est donc un aliment que l’humanité connaît depuis la nuit des temps. Les hommes primitifs partaient en groupe à sa recherche tout comme ils le faisaient pour les autres aliments indispensables à leur survie. On pense que l’origine de l’apiculture se situe en Afrique, où il a été retrouvé des fossiles montrant des alvéoles et des abeilles … L’origine du mot miel est à rechercher dans le mot sanskrit medhu. Connu sous le nom de melikration durant l’ Antiquité, il a une valeur religieuse très importante. Toutes les civilisations antiques exploitent le précieux nectar, dont de multiples légendes racontent l’origine divine : En Egypte, l’abeille naquit des larmes du dieu Râ. En Crète, Zeus enfant se nourrissait du miel que les abeilles venaient déposer sur ses lèvres, et sous d’autres cieux, c’est le dieu hindou Indra qui observait le même régime. Les Egyptiens, les Grecs et les Romains se servaient de cette denrée en cuisine, mais aussi en médecine, dans la confection de nombreux onguents et même pour embaumer certains défunts de marque. Les égyptiens produisaient par ailleurs l’hydromel, de l’alcool à base de miel, très prisé à l’époque. En Afrique, le miel joue toujours un grand rôle dans l’alimentation et la pharmacopée pour soigner brûlures, morsures de serpent ou plaies infectées. Enfin les livres Saints comme la Bible et le Coran ne manquent pas de louer les vertus du miel, Il est le symbole de la prospérité et de l’abondance lorsqu’il est question de la Terre Promise, pays ruisselant de lait et de miel. Le miel consommé depuis l’antiquité » resta le principal produit sucrant jusqu’au développement du sucre de canne puis du sucre de betterave. Il fut le premier édulcorant accessible aux paysans, le sucre leur étant trop onéreux Aujourd’hui, le miel est un aliment aussi apprécié qu’autrefois. Mais avant de donner plus de détails le concernant , il serait judicieux de se poser la question : « Qu’est-ce que le miel ? » Définition selon la législation en vigueur : « Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres, déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. A l’exception du miel filtré, aucun pollen ou constituant propre au miel ne doit être retiré, sauf si cela est inévitable lors de l’élimination de matières organiques et inorganiques étrangères ».Tout produit ne répondant pas à cette définition ne peut recevoir la dénomination de vente « miel » ELABORATION DU MIEL L’apiculture consiste en l’élevage d’abeilles pour la récolte de miel : L’apiculteur se charge de fournir et d’entretenir les ruches, et de choisir les meilleurs sites de butinage, les abeilles fabriquant elles-mêmes le miel. L’homme intervient ponctuellement pour surveiller le processus de développement de la ruche, soigner les maladies, optimisant ainsi la production de miel. L’intervention de l’apiculteur se limite à la normalisation du produit après extraction et stockage dans un objectif de qualité. Le processus de mellification dépend entièrement du travail des abeilles de la récolte au stockage. Le scientifique Heinrich a mesuré le volume de travail effectué par les abeilles butineuses. Ainsi, pour produire un pot de 500 grammes de miel, les abeilles doivent effectuer plus de 17 000 voyages, visiter 8 700 000 fleurs, le tout représentant plus de 7000 heures de travail. COMPOSITION DU MIEL : Pour déterminer les vertus ou les pouvoirs curatifs d’une substance, il est bien sûr indispensable de connaître sa composition, car celle-ci au travers des éléments découverts, nous mettra naturellement sur la voie des bienfaits possibles. J’ai donc poussé mes recherches et arrêté mon choix sur l’étude chimique du miel présentée par des élèves de l’ Ecole Nationale Supérieure des Industries Agricoles et Alimentaires de Massy (Méthodes d’analyses chimiques - Département Science de l'Aliment – 1996) Composition moyenne chimique du miel : Hydrates de Carbone : 79.5 % Eau : 17 % Divers : 3.5 % En réalité, cette composition est beaucoup plus complexe et d’ailleurs on est loin d’en connaître encore tous les constituants. En 1962, White, Riethoff, Subers et Kushnir ont tenté de donner la composition moyenne du miel en analysant 490 échantillons en provenance de tous les Etats-Unis, ils sont pu ainsi déterminer la proportion des principaux constituants du miel. *Les hydrates de carbones constituent la partie la plus importante du miel, mais c’est la plus difficile à analyser. On trouve de monosaccharides (glucose 31 % et lévulose 38 %) qui représente 85 à 95 % des sucres du miel. On trouve également du saccharose (1.5 %) et du maltose (7.5 %) ainsi que d’autres sucres présents à l’état de traces : isomaltose, igérose, maltulose, raffinose etc.… *L’eau est présente en quantité non négligeable puisque sa teneur moyenne est de 17.2 % mais comme le miel est un produit biologique, cette valeur peut varier. *Le miel contient aussi des acides. Le plus important est l’acide gluconique obtenu lors de la maturation du miel avec la transformation du glucose par une bactérie en acide gluconique. On trouve également une vingtaine d’acides organiques comme l’acide acétique, citrique, lactique, malique, oxalique, butyrique, pyroglutaminique, succinique. Quelques traces d’acide formique (un des constituants du venin), d’acide chlorhydrique et d’acide phosphorique. D’autres composés les lactones, dont la présence est constante, ont également une fonction acide. Le pH qui peut varier de 3.2 à 4.5 est égal en moyenne à 3.9. *Les matières minérales ou cendres ont une teneur inférieure à 1% (elle est en général de l’ordre de 0.1 %) : On y trouve dans l’ordre d’importance, du potassium, du calcium, du sodium, du magnésium, du cuivre, du manganèse, du chlore, du phosphore, du soufre et du silicium ainsi que plus de trente oligo-éléments. Leur teneur dépend des plantes visitées par les abeilles ainsi que du type de sol sur lequel poussent ces plantes. *Les protides sont présents en faible quantité (1.7 g/kilogramme de miel soit une teneur de 0.26 %) et la teneur en azote est négligeable (de l’ordre de 0.041 %). Il s’agit essentiellement de peptones, d’albumines, de globulines et de nucléoprotéines qui proviennent soit de la plante soit de l’abeille. Il y a également des acides aminés libres dont la proline qui provient des sécrétions salivaires de l’abeille. *De nombreux enzymes se retrouvent dans le miel : l’invertase, l’a-amylase, la bamylase, l’a-glucosidase et la glucose-oxydase capable de transformer le glucose en acide gluconique. Le miel contient aussi une catalase et une phosphatase. Ces diastases sont détruites par un chauffage exagéré du miel, qu’il y a donc lieu d’éviter si on veut bénéficier de leur action. Ainsi, leur dosage permet de détecter les fraudes liées au chauffage ,du miel. D'autres constituants interviennent Des vitamines : Le miel en est très pauvre. Il s’agit essentiellement de vitamines B ( B1, B2, B3, B5, B3, B8, B9) qui seraient apportées par le pollen. Le miel est également pauvre en lipides : Ceux qu’on y trouve sont probablement des micro-particules de cire qui échappe à la filtration. Des substances aromatiques, on en dénombre plus de 50, elles peuvent permettre l’identification de l’origine des miels, car elles paraissent provenir presque exclusivement de la plante. Le miel est considéré comme un produit pur. Mais il n’est pas exempt de produits polluants, présents en très faible quantité, comme le plomb et le cadmium. Le dosage de ces polluants est particulièrement intéressant puisqu’il constitue un bon indicateur de pollution de l’environnement. L'H.M.F (Hydroxy Méthyl Furfural) est présent dans les miels vieux ou qui ont subi un chauffage. C’est un indice, plus sa teneur est faible, meilleur est le miel. Le dosage d' H.M.F permet d'ailleurs de détecter si le miel a été chauffé et donc dénaturé. Pour les miels bio le dosage H.M.V ne doit pas excéder12 milligrammes au kg alors qu’il est autorisé à 40 milligrammes/kg pour le miel traditionnel. LES DIFFERENTS TYPES DE MIEL : La variété des types de miel est très grande ,mais il est cependant possible d'opérer des classements simplificateurs en utilisant divers critères. o L'origine florale : - Les miels unifloraux naturels proviennent principalement d'une espèce végétale déterminée, mais non exclusivement, car il est impossible d'empêcher tout mélange avec le miel provenant d'une fleur secondaire. Dans la mesure où ils sont suffisamment purs, les miels unifloraux répondent à un certain nombre de critères physico-chimiques et organoleptiques; la composition du nectar ou du miellat d'une espèce végétale donnée est relativement constante. Sur la France, on peut récolter des quantités importantes : 15 à 20 miels unifloraux caractéristiques sur la base de critères bien établis. (ex. miel d’acacia, de bruyère, d’oranger, de thym, de lavande, de tilleul etc..) - Les miels polyfloraux ne sont pas susceptibles d'avoir une appellation florale, ce qui ne les empêche pas de pouvoir prétendre à une excellente qualité. o L'origine géographique : Certains miels polyfloraux ont acquis une réputation particulière qui est liée à leur origine géographique, qu'il s'agisse d'une petite région, d'une province, d'un continent. Cette réputation n'est pas forcément fondée sur des critères analysables, elle est souvent subjective. Par contre, il n'est pas impossible qu'une origine florale soit associée avec une région o Les différences au niveau chimique. La teneur en saccharose : considérable pour le miel de luzerne et bruyère, absence pour le miel de colza. Le miellat : présence de mélézitose (qui tire son nom du miellat de mélèze où on le découvrit); il manque totalement dans les miels de fleurs Les substances aromatiques : Plus de 50 substances aromatiques permettent l'identification de l'origine des miels, car elles paraissent provenir presque exclusivement de la plante LES PRINCIPALES VERTUS THERAPEUTIQUES DU MIEL : ⇒ Les qualités nutritionnelles du miel : Les bienfaits du miel sont multiples, et différents selon le type de miel. Il a la réputation d'être un aliment vivant par sa source de vitamines et de sels minéraux ce qui le fait opposer au sucre industriel, aliment mort, sucre pur, uniquement fournisseur d'énergie. Le miel grâce au fructose qu’il contient est plus assimilable et moins calorique que le sucre (64 calories contre 84 pour 20 g). Son index glycémique varie d'une espèce à l'autre (32 pour le miel d'acacia et 80 pour le miel mille fleurs) tout en ayant une incidence plus faible sur le taux de sucre sanguin que le sucre ou le saccharose. Le miel est un aliment très énergétique, 310 calories aux 100 g, et sous un faible volume représente une valeur nutritive certaine. Le miel contient des antioxydants : Selon une étude faite par Heidrun Gross, de l’Université de Californie, à Davis, qui a proposé à 25 personnes de consommer quatre cuillerées à soupe de miel, chaque jour pendant un mois. Des prises de sang ont été faites ensuite, qui ont permis de révéler l’existence d’un lien direct entre la consommation de miel et la présence de polyphénols dans le sang. Ces polyphénols se retrouvent également dans les fruits et les légumes, le chocolat ou le vin rouge et contribueraient à la réduction des risques cardio-vasculaires et de certains cancers. (sources : LIBREVILLE, 9 octobre Infosplusgabon 2006). ⇒ Les vertus thérapeutiques du miel Le miel était autrefois largement utilisé dans un cadre thérapeutique empirique dont nous conservons de nombreuses traces et documents parmi lesquels on peut signaler le papyrus d'Ebers, écrit à Thèbes en 1870 avant J.C qui mentionne un mélange de miel et de pain de Saint Jean comme médicament propre à provoquer l'urine, et Hippocrate, le père de la médecine (460.377 av. J.C) l'utilisait dans de nombreux médicaments. De nos jours, des études scientifiques ont confirmé les vertus thérapeutiques du miel dans plusieurs domaines : • Un piège à virus (source: site Quotipharma 2010): Les chercheurs scientifiques Australiens ont élaboré un système de surveillance épidémiologique originale destiné à la traque des arboviroses, ces maladies virales transmises par les arthropodes (moustiques, tiques…). Pour détecter les virus portés par les insectes, ils ont mis au point des pièges constitués de fiches cartonnées imbibées de miel. Attirés par l’aliment sucré, les moustiques déposent pendant leur repas l’ARN du virus infectant. Celui-ci est détecté directement, et en temps réel, sur les fiches par la technique PCR. Les avantages de cette « méthode douce » sont multiples : le piège mielleux rend inutile la capture des moustiques ; de plus, les propriétés antibactériennes du miel permettent une conservation des ARN viraux pendant plusieurs jours. La présence du virus du Nil, de l’encéphalite japonaise ou du chikungunya sur un territoire donné peut ainsi être trahie par les petites fiches au miel. • Pouvoir cicatrisant, antibactérien et antibiotique - Dans le service du Pr Descottes, au CHU de Limoges, les recherches ont amené à utiliser du miel de thym et de châtaignier à la place des pansements cicatrisants classiques avec de très bons résultats. L’accélération de la cicatrisation générée par le miel a fait économiser des journées d’hospitalisation au CHU avec un avantage financier certain par rapport au produits de synthèse habituellement utilisés. - Le miel préviendrait aussi la formation de la plaque dentaire et ralentirait la formation des caries en limitant la production d'un polysaccharide qui permet aux bactéries de s'accrocher à l'émail des dents. (Source : -Plaies et cicatrisation par le miel - Pr. Descottes et Ghislaine Pautard Molan, université de Waikato, Nouvelle-Zélande / site Maxi sciences sept.2009) - Une équipe néerlandaise a enfin réussi à identifier les composants du miel impliqués dans cet effet nocif contre les bactéries. Ils ont testé l’effet du miel sur différentes espèces de bactéries, choisies d’une part pour leurs effets pathogènes sur l’homme, et d’autre part pour leur résistance aux antibiotiques. Ainsi, toutes les espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications alimentaires, comme Bacillus subtilis ou Escherichia coli résistante à plusieurs antibiotiques, ou dans des infections nosocomiales, comme Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) résistante à la méticilline, Pseudomonas aeruginosa résistante à la ciprofloxacine et Enterococcus faecium résistante à la vancomycine ont toutes été tuées par seulement 10 à 20% de miel de qualité médicale (1 ou 2 millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries), ou par 40% de sucre extrait du miel. Ce premier test indique que l’antibiotique contenu dans le miel est efficace sur beaucoup de souches bactériennes, même déjà résistantes. Les chercheurs ont ensuite mis au point un système pour éliminer au fur et à mesure différents composants du miel afin de déterminer plus précisément le ou les facteurs responsables de l’activité antimicrobienne. Ainsi, la neutralisation du peroxyde d’hydrogène et du méthylglyoxal ne diminue que très peu les propriétés antibactériennes du miel, alors que l’élimination de la protéine nommée défensine réduit l’action presque totalement. C’est donc cette défensine qui est responsable de l’action antibactérienne du miel. Les défensines sont des protéines retrouvées à la fois chez les invertébrés, comme les insectes, et chez les vertébrés. Chez l’homme, elles sont impliquées dans la défense immunitaire et sont essentielles. Leur mauvais fonctionnement conduit à des maladies chroniques, comme la maladie de Crohn par exemple. Chez les abeilles, les défensines sécrétées se retrouvent donc dans le miel, où elles conservent leurs propriétés immunitaires. Ces travaux permettent donc d’envisager le développement d’un nouvel antibiotique à base de défensine. (Source : Article Futura-sciences 2010 How honey kills bactéria-The faseb Journal 2010) - Une équipe de pédiatres de l’université de Pennsylvanie (USA), ont communiqué les résultats d’une étude sur l’efficacité des sirops contre la toux. menée sur une population de 105 enfants âgés de 2 à 18 ans chez lesquels une infection des voies respiratoires avait été diagnostiquée dans le cadre d’une consultation médicale. Les objectifs consistaient en effet à comparer, dans les cas de toux nocturne et de difficulté du sommeil chez des enfants affectés d’infections de la partie supérieure du système respiratoire, les effets des traitements suivants : - Une simple dose nocturne de miel de sarrasin, - Une dose de dextromethorphane (analgésique opiacé présent dans une multitude de sirops et pastilles contre la toux) parfumé au miel - Et enfin l’absence d’un quelconque traitement. Les patients furent répartis de façon aléatoire dans les trois groupes de traitements définis. Des différences significatives ont été enregistrées selon les différents groupes de traitements Le miel obtint les meilleurs résultats dans l’amélioration de l’état général des jeunes patients, des effets sur la toux. L’absence de traitement (administration d’un placebo) enregistre les plus mauvais résultats. Et enfin l’administration du sirop au dextromethorphane améliore la fréquence d’apparition de la toux, mais vis-à-vis de l’évolution générale du patient, les résultats ne sont guère plus favorables que l’absence de traitement. En conclusion : le remède de grand-mère s’avère plus efficace, les chercheurs signalent que « le miel possède un effet antioxydant et antimicrobien reconnu. (…) Les miels foncés possèdent un taux plus élevé de composants phénolique. Ces composants associés aux propriétés antioxydantes du miel, expliqueraient la nature des effets enregistrés.». (Source et bibliographies : Effect of Honey, Dextromethorphan, and No Treatment on Nocturnal Cough and Sleep Quality for Coughing Children and Their Parents Ian M. Paul, MD, MSc; Jessica Beiler, MPH; Amyee McMonagle, RN; Michele L. Shaffer, PhD; Laura Duda, MD; Cheston M. Berlin Jr, MD / Archives of Pediatrics and Adolescent Medicine 2008.) 2/LE POLLEN Le mot "pollen" dérive du grec"palé" , qui désignait à la fois la farine et la poussière pollinique. Définition : "Le pollen représente une multitude de corpuscules microscopiques contenus dans les sacs polliniques de l'anthère de la fleur, ces grains minuscules constituant les éléments fécondants mâles de celle-ci." On peut dire de façon imagée qu'il s'agit tout simplement du "sperme végétal". De forme sphérique ou ovoïde plus ou moins déformée, un grain de pollen a une taille moyenne qui se situe entre 20 et 40 microns (millième de millimètre). Il existe des milliers de variétés de pollens. Chaque espèce de plante à fleurs en produit un de spécifique - véritable "empreinte digitale" de la plante concernée - dont les caractéristiques permettent l'identification précise au microscope. COMPOSITION DU POLLEN DE FLEURS : Au cours des dernières décennies, les techniques scientifiques modernes d'analyse ont permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative du pollen mélangé (composé de plusieurs espèces florales) utilisé en apithérapie. Le pollen apporte en moyenne 270 kcalories pour 100 g et se compose de : • Protides (substances azotées) : 20 % (acides aminés libres et protéines : Acide aspartique, acide glutamique, alanine, arginine, cystine, glycine (ou glycocolle), histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine, tryptophane, tyrosine et valine) Non seulement la pollen contient donc un très grand nombre d'amino-acides, mais il contient surtout les huit acides aminés indispensables à la vie que notre organisme ne peut pas synthétiser et qu'il lui faut trouver journellement dans notre alimentation, à savoir : l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine. • Glucides : 35 % (provenant du miel) • Lipides : 5 % • Eau : 10 à 12 % pour le pollen frais et 4% pour le pollen asséché • Vitamines : - du groupe B les + nombreuses : vitamine B1 ou thiamine, vitamine B2 ou riboflavine, vitamine B3 (vitamine PP) ou nicotinamide, vitamine B5 ou acide pantothénique, vitamine B6 ou pyridoxine, vitamine B7 ou méso-inositol, vitamine B8 (vitamine H) ou biotine, vitamine B9 ou acide folique, et vitamine B12 ou cyanocobalamine - de la provitamine A ou carotène en faible quantité (qui se transforme en vit. A dans l'organisme) - de la vitamine C ou acide ascorbique - de vitamine D et E ou tocophérol, leur infime quantité ne signifiant pas qu'elles jouent un rôle négligeable dans la composition globale du pollen. • Substances minérales sous forme d’oligo éléments : Calcium, chlore, cuivre, • • Enzymes : Amylase, invertase et certaines phosphatases Substances antibiotiques actives sur toutes les souches de Colibacilles et certaines de • • • Rutine : une substance accélératrice de la croissance, Substances oestrogéniques Nombreux pigments qui donnent la couleur d'un pollen déterminé fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, silicium et soufre. Proteus et Salmonelles. Enfin, un très faible pourcentage de substances encore indéterminées mais qui peuvent avoir une grande importance, des recherches plus poussées nous réservant certainement de bonnes surprises dans l'avenir. On peut conclure que le pollen renferme la majorité des éléments indispensables à la vie agissant en synergie naturelle, merveilleuse synthèse qu'il est absolument impossible de reproduire artificiellement en laboratoire. Cette richesse fait de cet aliment naturel et complet l'un des meilleurs compléments alimentaires que l'on puisse souhaiter trouver pour bon nombre de phytothérapeute.. VERTUS DU POLLEN DE FLEURS Les propriétés générales du pollen de fleurs : - Revitalisant, tonifiant polyvalent : convient aussi bien aux surmenés, qu’aux convalescents, aux dépressifs, aux asthéniques …. - Assainissant intestinal, régule la flore intestinale - Anti-anémie - Protecteur cardio-vasculaire - Protecteur de la prostate - Draineur des métaux lourd toxiques CONSEILS DE PRESCRIPTION Après plus de vingt cinq années d'expérience personnelle, complétées par les nombreux travaux publiés sur ce plan, sont résumées ci dessous les recommandations et posologie pour enfants et adultes, en fonction des formes de présentation habituellement utilisées : a) Pollen en pelotes naturelles. Les doses moyennes journalières sont les suivantes : • Chez l'adulte : - 15 à 20 g en cure d'entretien. - 30 à 40 g en dose de charge ou d'attaque. • Chez l'enfant : - 4 à 8 g de 3 à 6 ans. - 8 à 12 g de 6 à 12 ans. - 12 à 15 g de 12 à 16 ans. Le pollen en pelotes, si son goût ne dérange pas , peut être mâché tel quel avant de boire un peu de liquide pour finir de l’avaler. Pour ceux qui préfèrent, il peut être délayé dans un grand verre de jus d’orange pressé. Pour les jeunes enfants, il est conseillé de l'incorporer à un jus de fruits ou du lait sucré avec du miel. Vous pouvez également mélanger les pelotes à du miel, à de la confiture, ou à un yaourt. De nombreuses combinaisons sont possibles. Son absorption se fera de préférence le matin. Enfin, la durée d'une cure de pollen est variable suivant les cas, mais ne saurait être inférieure à 45 jours pour en retirer un résultat valable. La préconisation est généralement des cures de 3 mois, renouvelées deux fois dans l'année, de préférence aux grands changements de saison (printemps et automne soit du 1er février au 30 avril, et du 1er août au 31 octobre), époques au cours desquelles l'organisme s'avère généralement plus fragile, et dans de nombreux cas une cure continue à l'année à une dose moyenne équilibrée selon chacun. Ne pas oublier que le pollen agit "en profondeur" très progressivement, et qu'il faut souvent de 2 à 3 semaines pour commencer à en ressentir les effets. Mais de la même façon, les effets d'une cure se prolongent plusieurs semaines après son arrêt. b) Pollen sous forme d'extraits, ou en association sous forme de préparations diététiques. Il y a lieu de suivre les posologies adulte et enfant mentionnées par le laboratoire. Attention : Ne jamais faire cuire le pollen, l'essentiel de ses produits actifs seraient détruits. En revanche, il peut être ajouter à un aliment modérément chaud (en dessous de 40° C) comme, par exemple, dans du lait ou dans un potage. (source : Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle) 3/LA PROPOLIS Définition selon législation en vigueur : "La propolis désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et balsamiques, de consistance visqueuse, recueillies par les abeilles sur certaines parties de végétaux (essentiellement les bourgeons et les écorces de certains arbres), substances qu'elles rapportent à la ruche et qu'elles modifient vraisemblablement en partie par l'apport de certaines de leurs propres sécrétions (cire et sécrétions salivaires principalement)." COMPOSITION DE LA PROPOLIS Comme pour le pollen, les dernières techniques modernes d'analyse scientifiques ont permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative de la propolis. La propolis recueillie dans la ruche est constituée globalement de : • • • • • Résine et baumes 50 à 55 % soit environ les 2/3 Cire 30 à 40 % Huiles volatiles ou essentielles 5 à 10 % Pollen 5 %(les grains de pollen présents dans la propolis le sont par accident, au même titre que ceux retrouvés partout dans la ruche). Matières diverses 5 % Les différents constituants identifiés à ce jour sont les suivants : • Acides organiques : benzoïque et gallique. • Acides-phénols : caféique, cinnamique, férulique, isoférulique, p-coumarinique. • Aldéhydes aromatiques : vanilline, isovanilline. • Coumarines : esculétol, scopolétol. • De très nombreux flavonoïdes : - Flavones : acacétine, chrysine (à l'origine de la couleur jaune de la propolis et de la cire),pectolinarigénine, pinocembrine, tectochrysine. - Flavonols : galangine, izalpinine, kaempféride, quercétine, rhamnocitrine. - Flavonones : pinostrobine, sakuranétine. - Flavononols : pinobanksine. Ce nombre important de flavonoïdes qui ont de multiples et intéressantes propriétés thérapeutiques explique certaines actions de la propolis. • Un grand nombre d'éléments minéraux (dont certains sous forme d'oligoéléments) : aluminium, argent, baryum, bore, chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, magnésium, manganèse, molybdène, nickel, plomb, sélénium, silicium, strontium, titane, vanadium et zinc. • Vitamines : carotène ou provitamine A (qui se transforme en vitamine A dans l'organisme) et certaines vitamines du groupe B, tout particulièrement la vitamine B3 (PP) ou nicotinamide. • Et de nombreux autres constituants divers, parmi lesquels : le xanthorrhéol, le ptérostilbène, des lactones, des polysaccharides, des acides aminés, des acides coumarinique, gentisique, hydrocaféique et salycilique. VERTUS DE LA PROPOLIS De nos jours, une multitude d'études scientifiques ont été menées sur la propolis dans le but de mettre en évidence les nombreuses propriétés physico-chimiques et pharmaceutiques qui lui ont été assignées de manière empirique. Les divers travaux rendus publics au cours de ces 30 dernières années ont permis de démontrer les bénéfices d'une utilisation thérapeutique de la propolis tant sur le plan préventif, qu'au niveau curatif. - Action antiseptique et antibactérienne La propolis est une substance aux propriétés antiseptiques prédominantes, étendues à de nombreuses souches de micro-organismes bactériens, de moisissures et de levures. La propolis agit par inhibition de la division cellulaire responsable de l'arrêt de croissance des germes et par désorganisation du cytoplasme, des membranes cytoplasmiques et cellulaires ainsi qu'une inhibition de la synthèse des protéines. Son activité concerne aussi les germes responsables des caries dentaires. - Action anti-fongique Inhibition du développement des différents Candida, Candida Albicans, Torulopsis, Saccharomyces, Cryptococcus... - Action anti-virale La propolis a une activité anti-herpétique et virocide sur certains virus grippaux, A2 en particulier. Les Principales molécules actives (Flavonoïdes, Chrysine, Pinocembrine, Galangine) - Action régénératrice L'utilisation d'extrait de propolis sur les tissus lésés entraîne la stimulation des processus de régénération. - Action anti-inflammatoire : Stimulation des processus anti-inflammatoires : Stimulation des macrophages, Inhibition de l'agrégation plaquettaire, inhibition de la synthèse des eicosanoïdes. Les principales molécules actives sont les acides phénols, l’acide caféique et férulique. - Action anesthésique L'action topique des préparations à base de propolis provoque une diminution de la sensibilité cutanée. - Action anti-oxydante L'action anti-oxydante de la propolis est particulièrement intéressante pour toutes les préparations pour la peau. Ses effets anti-radicaux libres ont été démontrés vis-à-vis de différents types de radicaux oxygénés générés par des réactions chimiques spécifiques, tels que le superoxyde et le superoxyde dismutase. Son activité anti-oxydante serait supérieure à celle des vitamines C et E. A l'heure actuelle, l'activité de recherche concentrée autour de la propolis reste très élevée. Sa composition est sans cesse épluchée à la recherche de substances bénéfiques pour la santé. A titre d'exemple, des chercheurs japonais ont réussi à mettre en évidence, in vitro, le pouvoir anti-tumoral de la propolis sur des cellules cancéreuses animales et humaines. Ce screening moléculaire permet de comprendre toujours mieux comment la propolis peut posséder un nombre aussi élevé de propriétés chimiques (bactéricides, virucides, antioxydantes, anti-inflammatoires...). En revanche tous les mécanismes d'action de ce produit ne sont encore pas démontrés. On remarque également qu'un certain nombre d'études pointent que l'activité de la propolis au niveau systémique (en interne) est moindre qu'en application locale externe ou sur les muqueuses. C'est donc là que résident les voies de recherche dans un avenir proche: comprendre pourquoi la propolis agit et fonctionne de cette façon sur l'organisme et améliorer la biodisponibilité des composés utiles à la santé humaine. Il sera nécessaire, à un moment ou à un autre, de trouver des moyens hybrides aux frontières de la thérapeutique naturelle et des technologies biomédicales innovantes. Il ne faut pas non plus perdre de vue que les produits de la ruche puissent être couplés aux produits de phytothérapie et agir en synergie avec les plantes médicinales. CONSEILS DE PRESCRIPTION Voici ce qu'il vous faut faire pour bénéficier pleinement de la propolis : Rappelons tout d'abord, que la propolis récoltée au niveau de la ruche doit toujours être débarrassée des diverses impuretés susceptibles de s'y trouver avant toute utilisation quelle qu'elle soit. a) Par voie générale ou locale interne, la posologie journalière chez l'adulte : - Propolis sous forme de fragments de grosseur diverse ou de tablettes à mâcher. Pour tout ce qui touche, en règle, à la sphère O.R.L. et à la stomatologie, par voie locale interne : • Environ 3 g répartis en trois prises, après les repas, en mastication prolongée (au moins une demi-heure) et en insalivant au maximum (vous pouvez mâcher jusqu'à ce que la propolis se dissolve complètement et puisse être avalée). Au cours des premières minutes de mastication, vous pouvez ressentir une légère sensation de brûlure ; celle-ci passe en général assez rapidement, si elle persiste, il suffit alors de cesser pour reprendre une heure plus tard. • Une cure de 20 g est souvent suffisante, soit environ une semaine de traitement. - Propolis sous forme de granulés ou de poudre Pour tout ce qui touche essentiellement la sphère broncho- pulmonaire, digestive et urinaire, ainsi que certaines maladies chroniques rattachées à diverses autres sphères, par voie générale interne : • En moyenne 3 g répartis en trois prises, avant les repas, à avaler avec un peu d'eau ou de lait miellé, en commençant par 1 g le premier jour, puis 2 g le deuxième, pour arriver à 3 g le troisième jour seulement.. La durée du traitement peut aller jusqu'à trois semaines, mais celui-ci peut être cessé avant dés nette amélioration ou disparition des troubles, en diminuant, là aussi, la dose progressivement sur quelques jours. La forme poudre peut également être utilisée par voie locale interne sous forme de "prises" dans certaines affections, notamment dans les rhinites et les sinusites. - Propolis sous forme de teinture alcoolique Qui peut concerner l'ensemble des indications, et être utilisée aussi bien par : • voie générale interne (prise en trois fois, diluée dans un peu d'eau chaude ou de lait, une heure avant les repas), • En locale interne (sous forme de tamponnements, de badigeonnages, de gargarismes, d'inhalations ou d'aérosols), • Ou locale externe (en applications à l'aide d'un tampon, ou mieux en aérosol directement sur les lésions). Cette forme est généralement prescrite par un médecin phytothérapeute dont il vous suffira de suivre les instructions. - Propolis sous forme de spécialités pharmaceutiques, dont vous suivrez les recommandations d'utilisation du laboratoire quant à la dose et la durée du traitement. b) Par voie locale externe, on utilise le plus souvent soit : - Sous forme de fragments et tablettes que l'on réchauffe doucement dans la main en les malaxant jusqu'à l'obtention d'une pâte assez consistante, mais modelable, qui est appliquée alors directement sur la lésion qu'implique cette forme (ex. cor, verrue, etc.) comme un emplâtre ou un petit cataplasme qui est laissé en place sous pansement occlusif pendant 24 ou 48 heures avant de le renouveler. - Sous forme d’extrait mou mélangé à des excipients divers et à des concentrations diverses sous forme de pommades qui s'utilisent en application douce sur les lésions deux à trois fois par jour, ou une seule fois sous pansement occlusif, selon les indications. A savoir qu’il vaut mieux arrêter un traitement qui n'a donné aucun résultat au bout de 2 à 3 semaines de prises ou d'applications régulières pour passer à une autre thérapeutique. Il est en effet bien rare que la propolis puisse apporter alors ce qu'elle n'a pas pu donner immédiatement. Une seule exception, celle des maladies chroniques (le psoriasis par exemple) où il faut parfois poursuivre beaucoup plus longtemps pour obtenir les premiers résultats, mais dans ces cas là, il s'agit toujours d'une prescription médicale où le praticien reste seul juge de la conduite à tenir. ( Vertus et prescription Sources :-propolis.fr//Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle) 4/LA GELEE ROYALE Définition selon législation en vigueur : "La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (glandes hypo-pharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entre le 5ème et le 14ème jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices). Substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude, acide et légèrement sucrée, qui constitue la nourriture exclusive : - de toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu'au 3ème jour de leur existence ; - des larves choisies pour devenir reines jusqu'au 5ème jour de leur existence ; - de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle quitte la cellule royale." Une ruche peut donner de 300 à 1 000 g de gelée par an suivant les races d'abeilles. COMPOSITION MOYENNE DE LA GELEE ROYALE Comme pour La propolis, les dernières techniques modernes d'analyse scientifiques ont permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative de la gelée royale. Composition moyenne : • Eau : environ 66% (soit environ les 2/3) • Glucides : 14,5 %, essentiellement du glucose et du fructose pour la plus grande partie, et en proportions nettement moindres du saccharose, du maltose, de l’erlose, du tréhalose et du mélibiose • Lipides 4.5 % sous forme de diverses acides gras. • Protides (substances azotées): 13 % (acides aminés à l’état libre ou combiné). Dont : l’alanine, l’arginine, l’acide aspartique, l’acide glutamique, la cystine etc.. Non seulement la gelée royale contient donc un très grand nombre d'amino-acides, mais elle contient surtout les huit acides aminés indispensables à la vie que notre organisme ne peut pas synthétiser et qu'il lui faut trouver journellement dans notre alimentation, à savoir : l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine. Cette richesse en acides aminés essentiels confère à la gelée royale un atout majeur dont l'intérêt est évident. On y trouve également : - • vitamines en grand nombre avec une majorité de celles appartenant au groupe B: vit. B1 ou thiamine, vit.B2 ou riboflavine, vit.B3 (vitamine PP) ou nicotinamide, vit. B5 ou acide pantothénique(la gelée royale est le produit naturel connu le plus riche en cette vitamine indispensable dans de nombreuses fonctions fonctions organiques), vit. B6 ou pyridoxine, vit.B7 ou méso-inositol, vit.B8 (vitamine H) ou biotine, vit.B9 ou acide folique et vit.B12 ou cyanocobalamine (cette dernière étant présente en plus faible quantité que les précédentes). Egalement mais en beaucoup plus petites quantités : Vit.A, de vit. C, vit. D et de vit E, leur infime quantité respective ne voulant pas dire qu'elles jouent un rôle négligeable dans l'action globale de la gelée royale. • Substances minérales et des oligo-éléments parmi lesquels : calcium, cuivre, fer, magnésium, phosphore, potassium, silicium, sodium et le soufre • De l’acétylcholine qui se trouve présente en très forte quantité (jusqu'à 1 milligramme par gramme) • Un facteur antibiotique actif sur les Proteus et Escherichia coli B (plus connu sous le nom de colibacille) Notons à ce propos que des travaux ont montré que l'action antibiotique de la gelée royale existait encore après un à deux mois de stockage au réfrigérateur à la température de 0° C, mais qu'elle disparaissait après quatre mois dans les mêmes conditions, d'où l'intérêt de toujours consommer une gelée la plus fraîche possible. • D’autres constituants : quelques grains de pollen de fleurs dont on ne connaît pas encore parfaitement le mécanisme d'introduction dans les cellules royales, ainsi qu'une possible substance hormonale gonadotrope. • Très faible pourcentage de substances encore indéterminées (comportant peut-être le "trésor" caché de la gelée royale) qui seront découverts dans un proche avenir. Il est facile de constater que la très grande richesse de composition de la gelée royale en éléments vitaux de toutes sortes, même si elle n'explique qu'imparfaitement ses effets constatés chez l'homme permet tout de même d'affirmer qu'elle peut avoir des actions qui ne relèvent pas uniquement de l'autosuggestion comme certaines personnes persistent encore à vouloir le penser et le proclamer, ces sceptiques et ces détracteurs n'ayant d'ailleurs, le plus souvent, jamais essayé d'en faire une seule cure !...(Dr.Donadieu) RESUME DES VERTUS DE LA GELEE ROYALE Au travers de sa composition globale, et de ses effets étudiées sur des animaux de laboratoire, ses actions constatés chez l'homme dans le cadre d'expérimentations cliniques rigoureuses, et les innombrables observations recueillies par des praticiens prescripteurs, la gelée peut être considérée comme : • Revitalisante et dynamisante, cette augmentation d'énergie vitale provoquant une sensation de bien-être. • Stimulante et tonifiante, avec augmentation des capacités physiques, intellectuelles et sexuelles à l'origine de ses actions anti-fatigue et anti-stress. • Rééquilibrante de certaines fonctions de l'organisme devenues insuffisantes ou souffrant de dérèglements. Toutes ces actions se faisant en complète harmonie avec notre physiologie, c'est-à-dire sans troubler le rythme naturel de l'organisme. CONSEILS DE PRESCRIPTION Les doses journalières à prendre selon les différentes présentations de la gelée royale : a) Chez un adulte dont le poids se situe entre 60 et 80 kilos • Gelée royale fraîche - dose minimale de 300 mg - dose moyenne d'entretien de 500 à 600 mg - dose d'attaque dans des cas urgents ou graves de 1 à 1,5 g, quantité au delà de laquelle il semble que la gelée royale n'apporte pas de bénéfices plus importants. A savoir que les flacons de gelée royale « fraîche » se conservent au frais dans le réfrigérateur. Ils sont généralement livrés avec une cuillère doseuse qui permet de prendre la quantité adéquate. Si la précision de la quantité absorbée par ce procédé vous paraissait par trop approximative, sachez bien que la gelée royale n'est pas un médicament mais un produit alimentaire d'une totale innocuité dont il vaut mieux prendre un peu plus qu'un peu moins. • Gelée royale lyophilisée Compte tenu que cette forme de présentation est débarrassée de ses deux tiers d'eau, la dose à prendre correspond à un tiers des quantités indiquées ci-dessus, soit 100 mg pour la dose minimale, 200 mg pour la dose d'entretien et 400 à 500 mg pour la dose d'attaque. Les gélules de gelée royale lyophilisée étant souvent dosées entre 50 et 75 mg, c'est donc, en règle, de 2 à 8 gélules que vous aurez à prendre par jour. • Gelée royale mélangée au miel La quantité de miel à absorber est fonction du pourcentage de gelée qui s'y trouve mélangée. Par exemple, si le mélange est à 3%, cela veut dire qu'il y a 3 g de gelée pour 100 g de miel, il vous faudra donc prendre 10 g de miel (soit environ une cuillerée à café) pour avoir 300 mg de gelée, ou encore 20 g de miel (une cuillerée à dessert environ) pour avoir 600 mg, etc. Rappelons de bien homogénéiser le mélange avant la première prise afin de bien répartir la gelée royale (remonte en surface avec le temps)dans le miel. b) Chez l'enfant : Les quantités ci-dessus sont à diviser par un coefficient de 2 à 6 suivant l'âge et le poids. Toutefois, chez le nourrisson et les très jeunes enfants, un avis médical autorisé est toujours souhaitable, voire indispensable, avant d'entamer une cure. Autres conseils concernant la prise de gelée royale : Le meilleur moment de la journée pour prendre la gelée royale est le matin à jeun au lever, quelques instants avant le petit déjeuner. Absorption à faire : • soit par voie sublinguale (c'est-à-dire en mettant sous la langue, comme on le fait pour les oligo-éléments ou les préparations homéopathiques) pour la gelée royale fraîche et pure ou fraîche mélangée au miel, • soit en l'avalant en s'aidant d'un peu d'eau pour les formes présentées en gélules ou capsules. La prise sous la langue demande certes un tout petit peu plus de temps (3 à 4 minutes) mais elle est aussi plus efficace puisque la gelée est immédiatement absorbée par le réseau sanguin capillaire sans aucune altération digestive possible. Enfin, la durée d'une cure de gelée royale est variable suivant les cas, mais ne saurait être inférieure à 3 semaines pour en retirer un résultat valable. Il est bon de prévoir des cures de 4 à 6 semaines, renouvelées plusieurs fois dans l'année, de préférence aux changements de saison, époques au cours desquelles l'organisme s'avère généralement plus fragile. (Source : 01 Santé Pharmacie naturelle) II- LES CONTRE INDICATIONS DES PRODUITS DE LA RUCHE Compte-tenu de la richesse et de la variété des composants des produits de la ruche et de l’intérêt qu’ils suscitent dans le grand public, il faut d’autant plus rester vigilant et attentif aux contre indications. Le miel et les diabétiques Selon le Docteur Donadieu, sans être contre indiqué, le miel doit toutefois être intégré dans la ration alimentaire d’un diabétique dans le cadre strict de la ration de glucides qui lui est permise journellement pour le bon équilibre de sa maladie. Chez le diabétique traité par insuline, le miel peut être très utile en cas de surdosage accidentel de la dose de ce médicament qui provoque un état d’hypoglycémie pouvant aller jusqu’au coma. Dans de tels cas, l’ingestion immédiate de miel va apporter rapidement du glucose dans le sang et corriger immédiatement les effets dramatiques de ce surdosage insulinique. Il s’agit donc là d’un moyen simple et salvateur que toute famille ou entourage d’un diabétique se doit de bien connaître - Le miel et les nourrissons Le miel est susceptible de contenir des spores de Clostridium botulinum, bactérie présente dans l'environnement, le sol, les poussières. La consommation de miel serait un facteur de risque chez le nourrisson dont la flore intestinale est immature, permettant aux spores se développer et produire de la toxine botulique responsable des symptômes de paralysie musculaire. Alertée par l'Institut de veille sanitaire d'une augmentation du nombre de cas depuis 2004, l'Afssa rappelle, conformément aux recommandations de l'OMS, qu'il est déconseillé de donner du miel, quelle que soit son origine, aux enfants de moins d'un an. - Les personnes ayant un terrain allergique Les produits de la ruche sont contre indiqués de façon général aux personnes allergiques au pollen. Selon le Professeur Descottes, les produits de la ruche comportent un grand nombre d’allergènes provenant du corps des abeilles et des produits qu’elles récoltent (pollens, nectar, propolis) et fabriquent (miel, gelée royale). Si les IgE du sérum des allergiques aux abeilles sont capables de fixer un grand nombre de protéines du miel, la prévalence de l’allergie au miel est faible chez les allergiques aux hyménoptères ou chez les apiculteurs. En revanche, l’allergie aux pollens en particulier de Composées (armoise, camomille, pissenlit) constitue un facteur de risque d’allergie au miel et à la gelée royale. L’éviction des produits en cause est la seule parade. Toutefois, le miel et les pollens, et à un degré moindre la gelée royale, sont souvent masqués dans les produits alimentaires, diététiques et énergétiques. Il faut aussi se méfier des compositions d’herboristerie non étiquetées. Une surveillance des accidents allergiques au miel, à la gelée royale et à la propolis est indispensable. Par ailleurs, la propolis, sans aucune contre-indication proprement dite, seules les personnes allergiques doivent prendre un avis médical avant d'entreprendre un traitement et éviter certaines voies d'administration, notamment l'inhalation, et surtout la voie locale externe pour celles qui sont sujettes aux allergies cutanée, car la propolis peut en provoquer une (assez rare il est vrai : 0,5 pour 1000) de type eczémateux appelée la "dermatose des apiculteurs". Pour les apiculteurs confrontés à ce problème professionnel, le meilleur traitement consiste soit à porter des gants, soit à passer sur les mains, avant toute manipulation de propolis, une crème à base de silicones qui entraîne généralement une protection efficace. Concernant le pollen, il faut toutefois savoir que chez certaines personnes ayant un terrain allergique, le pollen de fleurs peut provoquer très exceptionnellement une réaction allergique cutanée - voire muqueuse - comme cela peut arriver avec n'importe quel autre produit alimentaire ; en conséquence - et par prudence - l'apparition d'urticaire, de boutons, de démangeaisons, etc., immédiatement après la prise de pollens de fleurs récoltés par les abeilles - ou en cours de cure - qui pourraient être rattachés à une susceptibilité individuelle particulière à ce complément alimentaire, doit faire suspendre sa prise. (Sources : Dr Donadieu de la faculté de médecine de Paris site « Ma pharmacie naturelle »/Mai 2010/AFFSSA lien : http://www.afssa.fr/index.htm /Revue phytothérapie article 2008 Dr Descottes) LES 7 COMMANDEMENTS du parfait consommateur des produits de la ruche ______ Produits de ruche achèteras De qualité uniquement Et conservés parfaitement. Miel tous les jours mangeras En lieu et place de sucre blanc Pour ta santé utilement. Pollen de fleurs absorberas Chaque matin ponctuellement Pour aller bien tout simplement. Gelée royale consommeras Deux fois par an régulièrement Pour rester jeune très longtemps. La propolis utiliseras En maladie très largement Pour te guérir rapidement. Venin d'abeille ne prendras Que sous contrôle médicalement Pour rhumatismes essentiellement. De tous ces produits bénéficieras En observant naturellement Le bon mode d'emploi de traitement. CONCLUSION Cette étude approfondie confirme bien la réputation fondée des produits de la ruche : Le miel véritable « Alicament » ne se limitant pas à nous offrir son agréable pouvoir sucrant, apparaît comme un médicament efficace dans l’ emploi en thérapeutique antibactérienne et cicatricielle au coût moindre et donc un intérêt économique certain à une époque où le budget de la santé est plus que malade. Le pollen et la gelée royale riches en éléments vitaux, compléments alimentaires naturels hors pair selon des phytothérapeutes reconnus, qui .agissent efficacement sans troubler le rythme naturel de l’organisme peut apporter un effet stimulant, revitalisant, protecteur Et la propolis, peut être utilisée par tous - exception faite des rares personnes qui y sont allergiques - avec le plus grand profit, pour résoudre un très grand nombre de troubles et d'affections de la pathologie quotidienne. Pourtant tous ces cadeaux bienfaiteurs de la nature pourraient bien disparaître car aujourd’hui, après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont menacées en raison de mutations profondes de l’environnement dues notamment à des pratiques agricoles inadaptées (emploi abusif de produits phytosanitaires de plus en plus toxiques, monoculture, ensilage…). Les abeilles sont autant productrices de miel qu’elles sont indispensables à la pollinisation des fleurs, des plantes, des légumes, des fruits et ce serait donc toute notre production agricole qui s’en trouverait affectée et par ricochet l’espèce humaine elle-même.. Il est donc d’autant plus urgent que l’ Homme prenne conscience de sa place et de son rôle dans la préservation des espèces animales et végétales qui garantissent la biodiversité Cela valait bien d’être souligné, à l’heure où se termine une formation dédiée aux plantes.