l`apitherapie

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l`apitherapie
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Maarriiee
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L’APITHERAPIE
« Le ruisseau n’apprend pas à couler dans sa pente,
L’aigle à fendre les airs d’une aile indépendante
L’abeille à composer son miel . »
(1823 – Alphonse de Lamartine)
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SOMMAIRE
INTRODUCTION
I - L’APITHERAPIE
Définition
LES PRODUITS DE LA RUCHE
1/LE MIEL





HISTORIQUE ET DEFINITION DU MIEL
ELABORATION DU MIEL
COMPOSITION DU MIEL
LES DIFFERENTS TYPES DE MIEL
LES PRINCIPALES VERTUS THERAPEUTIQUES DU MIEL
2/LE POLLEN
Définition
 COMPOSITION DU POLLEN DE FLEURS
 VERTUS DU POLLEN DE FLEURS
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
3/LA PROPOLIS
Définition
 COMPOSITION DE LA PROPOLIS
 VERTUS DE LA PROPOLIS
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
4/LA GELEE ROYALE
Définition
 COMPOSITION MOYENNE DE LA GELEE ROYALE
 RESUME DES VERTUS DE LA GELEE ROYALE
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
II – CONTRE-INDICATIONS DES PRODUITS DE LA RUCHE
CONCLUSION
INTRODUCTION
Dans le cadre de la formation Hyppocratus, nous avons pu voir que la Phytothérapie
et l’ Aromathérapie employées de façon professionnelle, pouvaient répondre au même
titre que les traitements allopathiques et venir à bout d’un grand nombre d’affections.
Pour rester dans ce fabuleux monde végétal, il est un domaine que nous n’avons pas
exploré, celui de l’Apithérapie.
Se soigner avec les produits de la ruche intéresse depuis quelques décennies certains
scientifiques, ce qui les a conduits à créer en janvier 2008 la première association
francophone d’apithérapie *(AFA). Cette nouvelle branche thérapeutique est née de la
bonne connaissance de chacun des produits de la ruche, acquise en grande partie sur des
données scientifiques.
Dans ce mémoire, j’ai donc choisi de développer l’étude des vertus thérapeutiques des
produits de la ruche et notamment ceux du Miel, du pollen, de la propolis, et de la
gelée royale, les plus connu du public..
Compte tenue de la spécificité et de la dangerosité du venin d’abeilles, je n’aborderai
pas son étude bien qu’il fasse partie de l’apithérapie, son usage étant réservé à une
médecine bien spécifique.
Rappelons au passage, car il est important de ne pas l’occulter que selon l’INRA, 20 000
espèces d’abeilles recensées dans le monde contribuent par la pollinisation, à la survie de
plus de 80 % des espèces végétales.
* Le Professeur Bernard Descottes, chef du service de Chirurgie Viscérale et
Transplantation au CHU de Limoges, était le créateur et président de cette association.
Depuis sa disparition en oct. 2009, la présidence a été confiée à Patrice PERCIE DU SERT,
ingénieur en agriculture et apiculteur professionnel.
Les trois buts essentiels visés par l’association d’apithérapie :
- établir, collecter et diffuser les preuves scientifiques de l’apithérapie.
- enseigner l’apithérapie aux professionnels de santé.
- agir pour la protection et la survie des abeilles.
I- L’APITHERAPIE
Définition :
"L' apithérapie est le traitement des maladies par les produits récoltés, transformés ou
sécrétés par l'abeille, et tout particulièrement pour l'heure : le miel, le pollen, la
propolis, la gelée royale et le venin.
La plupart des produits de la ruche constituent essentiellement des thérapeutiques de
terrain qui occupent une très grande place dans la prévention des maladies, prévention
qui constitue la finalité première de la médecine et dont il est bon de rappeler la
définition : "Ensemble des connaissances et des moyens destinés à prévenir,
guérir ou soulager les maladies, blessures ou infirmités."
LES PRODUITS DE LA RUCHE :
Certains produits de la ruche ont d'importantes vertus alimentaires, d'autres aucune. Par
contre, tous ont des propriétés leur permettant d'agir efficacement dans diverses
maladies aiguës ou chroniques, soit seuls, soit en association avec d'autres médications
Nous pouvons donc les classer en trois catégories :
o
o
o
Aliment-médicament,
Médicament-aliment,
Ou médicament tout court.
PRODUIT
Pollen
Miel
Gelée Royale
Propolis
Venin
IMPORTANCE ALIMENTAIRE
ALIMENT
ALIMENT
Aliment
Nulle
Nulle
IMPORTANCE THERAPEUTIQUE
Médicament
Médicament
Médicament
MEDICAMENT
Médicament
Ci-dessus tableau récapitulatif avec :
- En MAJUSCULES GRASSES = importance majeure
- En minuscules grasses = importance notable
- En minuscules maigres = importance mineure.
(source : Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle)
1/LE MIEL
 HISTORIQUE ET DEFINITION DU MIEL
Le miel est apparu sur la terre avec les abeilles il y a environ 25 millions d’années, ce
n’est bien plus tard que l’ Homme est apparu, qu’il a observé de prés les abeilles et qu’il
a appris les secrets de fabrication du miel.
Les hommes pensaient au début de leur découverte des abeilles que celles ci ne faisaient
que transporter le miel qu’elles trouvaient dans les plantes ; d’où le nom de l’espèce
occidentale « Apis mellifera » qui signifie « abeille porteuse de ».
Plus tard, sous l’ Antiquité, les hommes comprirent que les abeilles fabriquaient le miel
elles-mêmes. Ils mirent alors à leur disposition des ruches pour rendre les essaims plus
facilement accessibles à l’extraction du miel.
Le miel est donc un aliment que l’humanité connaît depuis la nuit des temps. Les
hommes primitifs partaient en groupe à sa recherche tout comme ils le faisaient pour les
autres aliments indispensables à leur survie.
On pense que l’origine de l’apiculture se situe en Afrique, où il a été retrouvé des fossiles
montrant des alvéoles et des abeilles …
L’origine du mot miel est à rechercher dans le mot sanskrit medhu. Connu sous le nom
de melikration durant l’ Antiquité, il a une valeur religieuse très importante.
Toutes les civilisations antiques exploitent le précieux nectar, dont de multiples légendes
racontent l’origine divine :
En Egypte, l’abeille naquit des larmes du dieu Râ. En Crète, Zeus enfant se nourrissait du
miel que les abeilles venaient déposer sur ses lèvres, et sous d’autres cieux, c’est le dieu
hindou Indra qui observait le même régime. Les Egyptiens, les Grecs et les Romains se
servaient de cette denrée en cuisine, mais aussi en médecine, dans la confection de
nombreux onguents et même pour embaumer certains défunts de marque.
Les égyptiens produisaient par ailleurs l’hydromel, de l’alcool à base de miel, très prisé à
l’époque. En Afrique, le miel joue toujours un grand rôle dans l’alimentation et la
pharmacopée pour soigner brûlures, morsures de serpent ou plaies infectées.
Enfin les livres Saints comme la Bible et le Coran ne manquent pas de louer les vertus du
miel, Il est le symbole de la prospérité et de l’abondance lorsqu’il est question de la Terre
Promise, pays ruisselant de lait et de miel.
Le miel consommé depuis l’antiquité » resta le principal produit sucrant jusqu’au
développement du sucre de canne puis du sucre de betterave. Il fut le premier
édulcorant accessible aux paysans, le sucre leur étant trop onéreux
Aujourd’hui, le miel est un aliment aussi apprécié qu’autrefois. Mais avant de donner plus
de détails le concernant , il serait judicieux de se poser la question : « Qu’est-ce que le
miel ? »
Définition selon la législation en vigueur :
« Le miel est la substance sucrée naturelle produite par les abeilles de l’espèce Apis
mellifera à partir du nectar de plantes ou des sécrétions provenant de parties vivantes
des plantes ou des excrétions laissées sur celles-ci par des insectes suceurs, qu’elles
butinent, transforment en les combinant avec des matières spécifiques propres,
déposent, déshydratent, entreposent et laissent mûrir dans les rayons de la ruche. A
l’exception du miel filtré, aucun pollen ou constituant propre au miel ne doit être retiré,
sauf si cela est inévitable lors de l’élimination de matières organiques et inorganiques
étrangères ».Tout produit ne répondant pas à cette définition ne peut recevoir la
dénomination de vente « miel »
 ELABORATION DU MIEL
L’apiculture consiste en l’élevage d’abeilles pour la récolte de miel : L’apiculteur se
charge de fournir et d’entretenir les ruches, et de choisir les meilleurs sites de butinage,
les abeilles fabriquant elles-mêmes le miel. L’homme intervient ponctuellement pour
surveiller le processus de développement de la ruche, soigner les maladies, optimisant
ainsi la production de miel.
L’intervention de l’apiculteur se limite à la normalisation du produit après extraction et
stockage dans un objectif de qualité. Le processus de mellification dépend entièrement
du travail des abeilles de la récolte au stockage.
Le scientifique Heinrich a mesuré le volume de travail effectué par les abeilles
butineuses. Ainsi, pour produire un pot de 500 grammes de miel, les abeilles doivent
effectuer plus de 17 000 voyages, visiter 8 700 000 fleurs, le tout représentant plus de
7000 heures de travail.
 COMPOSITION DU MIEL :
Pour déterminer les vertus ou les pouvoirs curatifs d’une substance, il est bien
sûr indispensable de connaître sa composition, car celle-ci au travers des éléments
découverts, nous mettra naturellement sur la voie des bienfaits possibles.
J’ai donc poussé mes recherches et arrêté mon choix sur l’étude chimique du miel
présentée par des élèves de l’ Ecole Nationale Supérieure des Industries Agricoles et
Alimentaires de Massy (Méthodes d’analyses chimiques - Département Science de l'Aliment – 1996)
Composition moyenne chimique du miel :
Hydrates de Carbone : 79.5 %
Eau : 17 %
Divers : 3.5 %
En réalité, cette composition est beaucoup plus complexe et d’ailleurs on est loin d’en
connaître encore tous les constituants.
En 1962, White, Riethoff, Subers et Kushnir ont tenté de donner la composition moyenne
du miel en analysant 490 échantillons en provenance de tous les Etats-Unis, ils sont pu
ainsi déterminer la proportion des principaux constituants du miel.
*Les hydrates de carbones constituent la partie la plus importante du miel, mais c’est
la plus difficile à analyser. On trouve de monosaccharides (glucose 31 % et lévulose 38
%) qui représente 85 à 95 % des sucres du miel.
On trouve également du saccharose (1.5 %) et du maltose (7.5 %) ainsi que d’autres
sucres présents à l’état de traces : isomaltose, igérose, maltulose, raffinose etc.…
*L’eau est présente en quantité non négligeable puisque sa teneur moyenne est de 17.2
% mais comme le miel est un produit biologique, cette valeur peut varier.
*Le miel contient aussi des acides. Le plus important est l’acide gluconique obtenu
lors de la maturation du miel avec la transformation du glucose par une bactérie en
acide gluconique.
On trouve également une vingtaine d’acides organiques comme l’acide acétique,
citrique, lactique, malique, oxalique, butyrique, pyroglutaminique, succinique.
Quelques traces d’acide formique (un des constituants du venin), d’acide
chlorhydrique et d’acide phosphorique.
D’autres composés les lactones, dont la présence est constante, ont également une
fonction acide.
Le pH qui peut varier de 3.2 à 4.5 est égal en moyenne à 3.9.
*Les matières minérales ou cendres ont une teneur inférieure à 1% (elle est en
général de l’ordre de 0.1 %) : On y trouve dans l’ordre d’importance, du potassium, du
calcium, du sodium, du magnésium, du cuivre, du manganèse, du chlore, du
phosphore, du soufre et du silicium ainsi que plus de trente oligo-éléments. Leur
teneur dépend des plantes visitées par les abeilles ainsi que du type de sol sur lequel
poussent ces plantes.
*Les protides sont présents en faible quantité (1.7 g/kilogramme de miel soit une
teneur de 0.26 %) et la teneur en azote est négligeable (de l’ordre de 0.041 %). Il
s’agit essentiellement de peptones, d’albumines, de globulines et de
nucléoprotéines qui proviennent soit de la plante soit de l’abeille.
Il y a également des acides aminés libres dont la proline qui provient des sécrétions
salivaires de l’abeille.
*De nombreux enzymes se retrouvent dans le miel : l’invertase, l’a-amylase, la bamylase, l’a-glucosidase et la glucose-oxydase capable de transformer le glucose en
acide gluconique. Le miel contient aussi une catalase et une phosphatase. Ces
diastases sont détruites par un chauffage exagéré du miel, qu’il y a donc lieu d’éviter si
on veut bénéficier de leur action. Ainsi, leur dosage permet de détecter les fraudes liées
au chauffage ,du miel.
D'autres constituants interviennent

Des vitamines : Le miel en est très pauvre. Il s’agit essentiellement de
vitamines B ( B1, B2, B3, B5, B3, B8, B9) qui seraient apportées par le pollen.

Le miel est également pauvre en lipides : Ceux qu’on y trouve sont probablement
des micro-particules de cire qui échappe à la filtration.

Des substances aromatiques, on en dénombre plus de 50, elles peuvent
permettre l’identification de l’origine des miels, car elles paraissent provenir
presque exclusivement de la plante.

Le miel est considéré comme un produit pur. Mais il n’est pas exempt de produits
polluants, présents en très faible quantité, comme le plomb et le cadmium.
Le dosage de ces polluants est particulièrement intéressant puisqu’il constitue un
bon indicateur de pollution de l’environnement.

L'H.M.F (Hydroxy Méthyl Furfural) est présent dans les miels vieux ou qui ont subi
un chauffage. C’est un indice, plus sa teneur est faible, meilleur est le miel. Le
dosage d' H.M.F permet d'ailleurs de détecter si le miel a été chauffé et donc
dénaturé.

Pour les miels bio le dosage H.M.V ne doit pas excéder12 milligrammes au kg
alors qu’il est autorisé à 40 milligrammes/kg pour le miel traditionnel.
 LES DIFFERENTS TYPES DE MIEL :
La variété des types de miel est très grande ,mais il est cependant possible d'opérer des
classements simplificateurs en utilisant divers critères.
o
L'origine florale :
- Les miels unifloraux naturels proviennent principalement d'une espèce végétale
déterminée, mais non exclusivement, car il est impossible d'empêcher tout mélange
avec le miel provenant d'une fleur secondaire.
Dans la mesure où ils sont suffisamment purs, les miels unifloraux répondent à un
certain nombre de critères physico-chimiques et organoleptiques; la composition du
nectar ou du miellat d'une espèce végétale donnée est relativement constante.
Sur la France, on peut récolter des quantités importantes : 15 à 20 miels unifloraux
caractéristiques sur la base de critères bien établis. (ex. miel d’acacia, de bruyère,
d’oranger, de thym, de lavande, de tilleul etc..)
- Les miels polyfloraux ne sont pas susceptibles d'avoir une appellation florale, ce qui
ne les empêche pas de pouvoir prétendre à une excellente qualité.
o
L'origine géographique :
Certains miels polyfloraux ont acquis une réputation particulière qui est liée à leur origine
géographique, qu'il s'agisse d'une petite région, d'une province, d'un continent. Cette
réputation n'est pas forcément fondée sur des critères analysables, elle est souvent
subjective. Par contre, il n'est pas impossible qu'une origine florale soit associée avec une
région
o Les différences au niveau chimique.
La teneur en saccharose : considérable pour le miel de luzerne et bruyère, absence pour
le miel de colza.
Le miellat : présence de mélézitose (qui tire son nom du miellat de mélèze où on le
découvrit); il manque totalement dans les miels de fleurs
Les substances aromatiques : Plus de 50 substances aromatiques permettent
l'identification de l'origine des miels, car elles paraissent provenir presque exclusivement
de la plante
 LES PRINCIPALES VERTUS THERAPEUTIQUES DU MIEL :
⇒ Les qualités nutritionnelles du miel :
Les bienfaits du miel sont multiples, et différents selon le type de miel.
Il a la réputation d'être un aliment vivant par sa source de vitamines et de sels
minéraux ce qui le fait opposer au sucre industriel, aliment mort, sucre pur, uniquement
fournisseur d'énergie.
Le miel grâce au fructose qu’il contient est plus assimilable et moins calorique que le
sucre (64 calories contre 84 pour 20 g).
Son index glycémique varie d'une espèce à l'autre (32 pour le miel d'acacia et 80 pour le
miel mille fleurs) tout en ayant une incidence plus faible sur le taux de sucre sanguin que
le sucre ou le saccharose.
Le miel est un aliment très énergétique, 310 calories aux 100 g, et sous un faible
volume représente une valeur nutritive certaine.
Le miel contient des antioxydants : Selon une étude faite par Heidrun Gross, de
l’Université de Californie, à Davis, qui a proposé à 25 personnes de consommer quatre
cuillerées à soupe de miel, chaque jour pendant un mois. Des prises de sang ont été
faites ensuite, qui ont permis de révéler l’existence d’un lien direct entre la
consommation de miel et la présence de polyphénols dans le sang.
Ces polyphénols se retrouvent également dans les fruits et les légumes, le chocolat ou le
vin rouge et contribueraient à la réduction des risques cardio-vasculaires et de certains
cancers.
(sources : LIBREVILLE, 9 octobre Infosplusgabon 2006).
⇒ Les vertus thérapeutiques du miel
Le miel était autrefois largement utilisé dans un cadre thérapeutique empirique dont nous
conservons de nombreuses traces et documents parmi lesquels on peut signaler le
papyrus d'Ebers, écrit à Thèbes en 1870 avant J.C qui mentionne un mélange de miel et
de pain de Saint Jean comme médicament propre à provoquer l'urine, et Hippocrate, le
père de la médecine (460.377 av. J.C) l'utilisait dans de nombreux médicaments.
De nos jours, des études scientifiques ont confirmé les vertus thérapeutiques du miel
dans plusieurs domaines :
• Un piège à virus (source: site Quotipharma 2010):
Les chercheurs scientifiques Australiens ont élaboré un système de surveillance
épidémiologique originale destiné à la traque des arboviroses, ces maladies virales
transmises par les arthropodes (moustiques, tiques…). Pour détecter les virus portés par
les insectes, ils ont mis au point des pièges constitués de fiches cartonnées imbibées de
miel. Attirés par l’aliment sucré, les moustiques déposent pendant leur repas l’ARN du
virus infectant. Celui-ci est détecté directement, et en temps réel, sur les fiches par la
technique PCR. Les avantages de cette « méthode douce » sont multiples : le piège
mielleux rend inutile la capture des moustiques ; de plus, les propriétés
antibactériennes du miel permettent une conservation des ARN viraux pendant
plusieurs jours. La présence du virus du Nil, de l’encéphalite japonaise ou du
chikungunya sur un territoire donné peut ainsi être trahie par les petites fiches au miel.
•
Pouvoir cicatrisant, antibactérien et antibiotique
- Dans le service du Pr Descottes, au CHU de Limoges, les recherches ont amené à
utiliser du miel de thym et de châtaignier à la place des pansements cicatrisants
classiques avec de très bons résultats. L’accélération de la cicatrisation générée par le
miel a fait économiser des journées d’hospitalisation au CHU avec un avantage financier
certain par rapport au produits de synthèse habituellement utilisés.
- Le miel préviendrait aussi la formation de la plaque dentaire et ralentirait la formation
des caries en limitant la production d'un polysaccharide qui permet aux bactéries de
s'accrocher à l'émail des dents.
(Source : -Plaies et cicatrisation par le miel - Pr. Descottes et Ghislaine Pautard Molan, université de Waikato,
Nouvelle-Zélande / site Maxi sciences sept.2009)
- Une équipe néerlandaise a enfin réussi à identifier les composants du miel impliqués
dans cet effet nocif contre les bactéries. Ils ont testé l’effet du miel sur différentes
espèces de bactéries, choisies d’une part pour leurs effets pathogènes sur l’homme, et
d’autre part pour leur résistance aux antibiotiques.
Ainsi, toutes les espèces testées, incluant des bactéries impliquées dans des intoxications
alimentaires, comme Bacillus subtilis ou Escherichia coli résistante à plusieurs
antibiotiques, ou dans des infections nosocomiales, comme Staphylococcus aureus
(staphylocoque doré) résistante à la méticilline, Pseudomonas aeruginosa
résistante à la ciprofloxacine et Enterococcus faecium résistante à la vancomycine ont
toutes été tuées par seulement 10 à 20% de miel de qualité médicale (1 ou 2
millilitres de miel dans 10 millilitres de bactéries), ou par 40% de sucre extrait du miel.
Ce premier test indique que l’antibiotique contenu dans le miel est efficace sur beaucoup
de souches bactériennes, même déjà résistantes.
Les chercheurs ont ensuite mis au point un système pour éliminer au fur et à mesure
différents composants du miel afin de déterminer plus précisément le ou les facteurs
responsables de l’activité antimicrobienne. Ainsi, la neutralisation du peroxyde
d’hydrogène et du méthylglyoxal ne diminue que très peu les propriétés antibactériennes
du miel, alors que l’élimination de la protéine nommée défensine réduit l’action
presque totalement. C’est donc cette défensine qui est responsable de l’action
antibactérienne du miel.
Les défensines sont des protéines retrouvées à la fois chez les invertébrés, comme les
insectes, et chez les vertébrés. Chez l’homme, elles sont impliquées dans la défense
immunitaire et sont essentielles. Leur mauvais fonctionnement conduit à des maladies
chroniques, comme la maladie de Crohn par exemple. Chez les abeilles, les défensines
sécrétées se retrouvent donc dans le miel, où elles conservent leurs propriétés
immunitaires.
Ces travaux permettent donc d’envisager le développement d’un nouvel antibiotique à
base de défensine.
(Source : Article Futura-sciences 2010 How honey kills bactéria-The faseb Journal 2010)
- Une équipe de pédiatres de l’université de Pennsylvanie (USA), ont communiqué
les résultats d’une étude sur l’efficacité des sirops contre la toux. menée sur une
population de 105 enfants âgés de 2 à 18 ans chez lesquels une infection des voies
respiratoires avait été diagnostiquée dans le cadre d’une consultation médicale.
Les objectifs consistaient en effet à comparer, dans les cas de toux nocturne et de
difficulté du sommeil chez des enfants affectés d’infections de la partie supérieure du
système respiratoire, les effets des traitements suivants :
- Une simple dose nocturne de miel de sarrasin,
- Une dose de dextromethorphane (analgésique opiacé présent dans une multitude de sirops et
pastilles contre la toux) parfumé au miel
- Et enfin l’absence d’un quelconque traitement.
Les patients furent répartis de façon aléatoire dans les trois groupes de traitements
définis.
Des différences significatives ont été enregistrées selon les différents groupes de
traitements



Le miel obtint les meilleurs résultats dans l’amélioration de l’état général
des jeunes patients, des effets sur la toux.
L’absence de traitement (administration d’un placebo) enregistre les plus
mauvais résultats.
Et enfin l’administration du sirop au dextromethorphane améliore la fréquence
d’apparition de la toux, mais vis-à-vis de l’évolution générale du patient, les
résultats ne sont guère plus favorables que l’absence de traitement.
En conclusion : le remède de grand-mère s’avère plus efficace, les chercheurs signalent
que « le miel possède un effet antioxydant et antimicrobien reconnu. (…) Les miels
foncés possèdent un taux plus élevé de composants phénolique. Ces composants
associés aux propriétés antioxydantes du miel, expliqueraient la nature des effets
enregistrés.».
(Source et bibliographies : Effect of Honey, Dextromethorphan, and No Treatment on Nocturnal Cough and Sleep
Quality for Coughing Children and Their Parents Ian M. Paul, MD, MSc; Jessica Beiler, MPH; Amyee McMonagle, RN;
Michele L. Shaffer, PhD; Laura Duda, MD; Cheston M. Berlin Jr, MD / Archives of Pediatrics and Adolescent
Medicine 2008.)
2/LE POLLEN
Le mot "pollen" dérive du grec"palé" , qui désignait à la fois la farine et la poussière
pollinique.
Définition :
"Le pollen représente une multitude de corpuscules microscopiques contenus dans les
sacs polliniques de l'anthère de la fleur, ces grains minuscules constituant les éléments
fécondants mâles de celle-ci."
On peut dire de façon imagée qu'il s'agit tout simplement du "sperme végétal".
De forme sphérique ou ovoïde plus ou moins déformée, un grain de pollen a une taille
moyenne qui se situe entre 20 et 40 microns (millième de millimètre).
Il existe des milliers de variétés de pollens. Chaque espèce de plante à fleurs en produit
un de spécifique - véritable "empreinte digitale" de la plante concernée - dont les
caractéristiques permettent l'identification précise au microscope.
 COMPOSITION DU POLLEN DE FLEURS :
Au cours des dernières décennies, les techniques scientifiques modernes d'analyse ont
permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative du
pollen mélangé (composé de plusieurs espèces florales) utilisé en apithérapie.
Le pollen apporte en moyenne 270 kcalories pour 100 g et se compose de :
•
Protides (substances azotées) : 20 % (acides aminés libres et protéines :
Acide aspartique, acide glutamique, alanine, arginine, cystine, glycine (ou glycocolle),
histidine, isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, proline, sérine, thréonine,
tryptophane, tyrosine et valine)
Non seulement la pollen contient donc un très grand nombre d'amino-acides, mais il
contient surtout les huit acides aminés indispensables à la vie que notre
organisme ne peut pas synthétiser et qu'il lui faut trouver journellement dans notre
alimentation, à savoir : l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la
phénylalanine, la thréonine, le tryptophane et la valine.
• Glucides : 35 % (provenant du miel)
• Lipides : 5 %
• Eau : 10 à 12 % pour le pollen frais et 4% pour le pollen asséché
• Vitamines :
- du groupe B les + nombreuses : vitamine B1 ou thiamine, vitamine B2 ou riboflavine,
vitamine B3 (vitamine PP) ou nicotinamide, vitamine B5 ou acide pantothénique, vitamine B6
ou pyridoxine, vitamine B7 ou méso-inositol, vitamine B8 (vitamine H) ou biotine, vitamine B9
ou acide folique, et vitamine B12 ou cyanocobalamine
- de la provitamine A ou carotène en faible quantité (qui se transforme en vit. A dans
l'organisme)
- de la vitamine C ou acide ascorbique
- de vitamine D et E ou tocophérol, leur infime quantité ne signifiant pas qu'elles
jouent un rôle négligeable dans la composition globale du pollen.
•
Substances minérales sous forme d’oligo éléments : Calcium, chlore, cuivre,
•
•
Enzymes : Amylase, invertase et certaines phosphatases
Substances antibiotiques actives sur toutes les souches de Colibacilles et certaines de
•
•
•
Rutine : une substance accélératrice de la croissance,
Substances oestrogéniques
Nombreux pigments qui donnent la couleur d'un pollen déterminé
fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium, silicium et soufre.
Proteus et Salmonelles.
Enfin, un très faible pourcentage de substances encore indéterminées mais qui
peuvent avoir une grande importance, des recherches plus poussées nous réservant
certainement de bonnes surprises dans l'avenir.
On peut conclure que le pollen renferme la majorité des éléments indispensables à la
vie agissant en synergie naturelle, merveilleuse synthèse qu'il est absolument
impossible de reproduire artificiellement en laboratoire. Cette richesse fait de cet
aliment naturel et complet l'un des meilleurs compléments alimentaires que l'on puisse
souhaiter trouver pour bon nombre de phytothérapeute..
 VERTUS DU POLLEN DE FLEURS
Les propriétés générales du pollen de fleurs :
- Revitalisant, tonifiant polyvalent : convient aussi bien aux surmenés, qu’aux
convalescents, aux dépressifs, aux asthéniques ….
- Assainissant intestinal, régule la flore intestinale
- Anti-anémie
- Protecteur cardio-vasculaire
- Protecteur de la prostate
- Draineur des métaux lourd toxiques
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
Après plus de vingt cinq années d'expérience personnelle, complétées par les nombreux
travaux publiés sur ce plan, sont résumées ci dessous les recommandations et posologie
pour enfants et adultes, en fonction des formes de présentation habituellement utilisées :
a) Pollen en pelotes naturelles.
Les doses moyennes journalières sont les suivantes :
• Chez l'adulte :
- 15 à 20 g en cure d'entretien.
- 30 à 40 g en dose de charge ou d'attaque.
• Chez l'enfant :
- 4 à 8 g de 3 à 6 ans.
- 8 à 12 g de 6 à 12 ans.
- 12 à 15 g de 12 à 16 ans.
Le pollen en pelotes, si son goût ne dérange pas , peut être mâché tel quel avant de
boire un peu de liquide pour finir de l’avaler.
Pour ceux qui préfèrent, il peut être délayé dans un grand verre de jus d’orange
pressé.
Pour les jeunes enfants, il est conseillé de l'incorporer à un jus de fruits ou du lait
sucré avec du miel. Vous pouvez également mélanger les pelotes à du miel, à de la
confiture, ou à un yaourt. De nombreuses combinaisons sont possibles.
Son absorption se fera de préférence le matin.
Enfin, la durée d'une cure de pollen est variable suivant les cas, mais ne saurait être
inférieure à 45 jours pour en retirer un résultat valable. La préconisation est
généralement des cures de 3 mois, renouvelées deux fois dans l'année, de
préférence aux grands changements de saison (printemps et automne soit du 1er
février au 30 avril, et du 1er août au 31 octobre), époques au cours desquelles
l'organisme s'avère généralement plus fragile, et dans de nombreux cas une cure
continue à l'année à une dose moyenne équilibrée selon chacun.
Ne pas oublier que le pollen agit "en profondeur" très progressivement, et qu'il faut
souvent de 2 à 3 semaines pour commencer à en ressentir les effets. Mais de la même
façon, les effets d'une cure se prolongent plusieurs semaines après son arrêt.
b) Pollen sous forme d'extraits, ou en association sous forme de
préparations diététiques. Il y a lieu de suivre les posologies adulte et enfant
mentionnées par le laboratoire.
Attention : Ne jamais faire cuire le pollen, l'essentiel de ses produits actifs seraient
détruits. En revanche, il peut être ajouter à un aliment modérément chaud (en dessous
de 40° C) comme, par exemple, dans du lait ou dans un potage.
(source : Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle)
3/LA PROPOLIS
Définition selon législation en vigueur :
"La propolis désigne toute une série de substances résineuses, gommeuses et
balsamiques, de consistance visqueuse, recueillies par les abeilles sur certaines parties
de végétaux (essentiellement les bourgeons et les écorces de certains arbres),
substances qu'elles rapportent à la ruche et qu'elles modifient vraisemblablement en
partie par l'apport de certaines de leurs propres sécrétions (cire et sécrétions salivaires
principalement)."
 COMPOSITION DE LA PROPOLIS
Comme pour le pollen, les dernières techniques modernes d'analyse scientifiques ont
permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative de la
propolis.
La propolis recueillie dans la ruche est constituée globalement de :
•
•
•
•
•
Résine et baumes 50 à 55 % soit environ les 2/3
Cire 30 à 40 %
Huiles volatiles ou essentielles 5 à 10 %
Pollen 5 %(les grains de pollen présents dans la propolis le sont par
accident, au même titre que ceux retrouvés partout dans la ruche).
Matières diverses 5 %
Les différents constituants identifiés à ce jour sont les suivants :
• Acides organiques : benzoïque et gallique.
• Acides-phénols : caféique, cinnamique, férulique, isoférulique, p-coumarinique.
• Aldéhydes aromatiques : vanilline, isovanilline.
• Coumarines : esculétol, scopolétol.
• De très nombreux flavonoïdes :
- Flavones : acacétine, chrysine (à l'origine de la couleur jaune de la propolis et de la
cire),pectolinarigénine, pinocembrine, tectochrysine.
- Flavonols : galangine, izalpinine, kaempféride, quercétine, rhamnocitrine.
- Flavonones : pinostrobine, sakuranétine.
- Flavononols : pinobanksine.
Ce nombre important de flavonoïdes qui ont de multiples et intéressantes propriétés
thérapeutiques explique certaines actions de la propolis.
• Un grand nombre d'éléments minéraux (dont certains sous forme d'oligoéléments) : aluminium, argent, baryum, bore, chrome, cobalt, cuivre, étain, fer,
magnésium, manganèse, molybdène, nickel,
plomb, sélénium, silicium, strontium,
titane, vanadium et zinc.
• Vitamines : carotène ou provitamine A (qui se transforme en vitamine A dans
l'organisme) et certaines vitamines du groupe B, tout particulièrement la vitamine B3
(PP) ou nicotinamide.
• Et de nombreux autres constituants divers, parmi lesquels : le xanthorrhéol, le
ptérostilbène, des
lactones, des polysaccharides, des acides aminés, des acides
coumarinique, gentisique, hydrocaféique et salycilique.
 VERTUS DE LA PROPOLIS
De nos jours, une multitude d'études scientifiques ont été menées sur la propolis dans le
but de mettre en évidence les nombreuses propriétés physico-chimiques et
pharmaceutiques qui lui ont été assignées de manière empirique. Les divers travaux
rendus publics au cours de ces 30 dernières années ont permis de démontrer les
bénéfices d'une utilisation thérapeutique de la propolis tant sur le plan préventif, qu'au
niveau curatif.
- Action antiseptique et antibactérienne
La propolis est une substance aux propriétés antiseptiques prédominantes, étendues à de
nombreuses souches de micro-organismes bactériens, de moisissures et de levures.
La propolis agit par inhibition de la division cellulaire responsable de l'arrêt de croissance
des germes et par désorganisation du cytoplasme, des membranes cytoplasmiques et
cellulaires ainsi qu'une inhibition de la synthèse des protéines. Son activité concerne
aussi les germes responsables des caries dentaires.
- Action anti-fongique
Inhibition du développement des différents Candida, Candida Albicans, Torulopsis,
Saccharomyces, Cryptococcus...
- Action anti-virale
La propolis a une activité anti-herpétique et virocide sur certains virus grippaux, A2 en
particulier. Les Principales molécules actives (Flavonoïdes, Chrysine, Pinocembrine,
Galangine)
- Action régénératrice
L'utilisation d'extrait de propolis sur les tissus lésés entraîne la stimulation des processus
de régénération.
- Action anti-inflammatoire :
Stimulation des processus anti-inflammatoires : Stimulation des macrophages, Inhibition
de l'agrégation plaquettaire, inhibition de la synthèse des eicosanoïdes.
Les principales molécules actives sont les acides phénols, l’acide caféique et férulique.
- Action anesthésique
L'action topique des préparations à base de propolis provoque une diminution de la
sensibilité cutanée.
- Action anti-oxydante
L'action anti-oxydante de la propolis est particulièrement intéressante pour toutes les
préparations pour la peau. Ses effets anti-radicaux libres ont été démontrés vis-à-vis de
différents types de radicaux oxygénés générés par des réactions chimiques spécifiques,
tels que le superoxyde et le superoxyde dismutase. Son activité anti-oxydante serait
supérieure à celle des vitamines C et E.
A l'heure actuelle, l'activité de recherche concentrée autour de la propolis reste très
élevée. Sa composition est sans cesse épluchée à la recherche de substances
bénéfiques pour la santé. A titre d'exemple, des chercheurs japonais ont réussi à
mettre en évidence, in vitro, le pouvoir anti-tumoral de la propolis sur des cellules
cancéreuses animales et humaines. Ce screening moléculaire permet de comprendre
toujours mieux comment la propolis peut posséder un nombre aussi élevé de propriétés
chimiques (bactéricides, virucides, antioxydantes, anti-inflammatoires...).
En revanche tous les mécanismes d'action de ce produit ne sont encore pas
démontrés. On remarque également qu'un certain nombre d'études pointent que
l'activité de la propolis au niveau systémique (en interne) est moindre qu'en application
locale externe ou sur les muqueuses. C'est donc là que résident les voies de recherche
dans un avenir proche: comprendre pourquoi la propolis agit et fonctionne de cette façon
sur l'organisme et améliorer la biodisponibilité des composés utiles à la santé humaine.
Il sera nécessaire, à un moment ou à un autre, de trouver des moyens hybrides aux
frontières de la thérapeutique naturelle et des technologies biomédicales innovantes. Il
ne faut pas non plus perdre de vue que les produits de la ruche puissent être couplés aux
produits de phytothérapie et agir en synergie avec les plantes médicinales.
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
Voici ce qu'il vous faut faire pour bénéficier pleinement de la propolis :
Rappelons tout d'abord, que la propolis récoltée au niveau de la ruche doit toujours
être débarrassée des diverses impuretés susceptibles de s'y trouver avant toute
utilisation quelle qu'elle soit.
a) Par voie générale ou locale interne, la posologie journalière chez
l'adulte :
- Propolis sous forme de fragments de grosseur diverse ou de tablettes à
mâcher. Pour tout ce qui touche, en règle, à la sphère O.R.L. et à la stomatologie, par
voie locale interne :
• Environ 3 g répartis en trois prises, après les repas, en mastication prolongée (au
moins une demi-heure) et en insalivant au maximum (vous pouvez mâcher jusqu'à ce
que la propolis se dissolve complètement et puisse être avalée). Au cours des premières
minutes de mastication, vous pouvez ressentir une légère sensation de brûlure ; celle-ci
passe en général assez rapidement, si elle persiste, il suffit alors de cesser pour
reprendre une heure plus tard.
• Une cure de 20 g est souvent suffisante, soit environ une semaine de traitement.
- Propolis sous forme de granulés ou de poudre
Pour tout ce qui touche essentiellement la sphère broncho- pulmonaire, digestive et
urinaire, ainsi que certaines maladies chroniques rattachées à diverses autres sphères,
par voie générale interne :
• En moyenne 3 g répartis en trois prises, avant les repas, à avaler avec un peu
d'eau ou de lait miellé, en commençant par 1 g le premier jour, puis 2 g le deuxième,
pour arriver à 3 g le troisième jour seulement..
La durée du traitement peut aller jusqu'à trois semaines, mais celui-ci peut être
cessé avant dés nette amélioration ou disparition des troubles, en diminuant, là aussi, la
dose progressivement sur quelques jours.
La forme poudre peut également être utilisée par voie locale interne sous forme de
"prises" dans certaines affections, notamment dans les rhinites et les sinusites.
- Propolis sous forme de teinture alcoolique
Qui peut concerner l'ensemble des indications, et être utilisée aussi bien par :
• voie générale interne (prise en trois fois, diluée dans un peu d'eau chaude ou de
lait, une heure avant les repas),
• En locale interne (sous forme de tamponnements, de badigeonnages, de
gargarismes, d'inhalations ou d'aérosols),
• Ou locale externe (en applications à l'aide d'un tampon, ou mieux en aérosol
directement sur les lésions). Cette forme est généralement prescrite par un médecin
phytothérapeute dont il vous suffira de suivre les instructions.
- Propolis sous forme de spécialités pharmaceutiques, dont vous suivrez les
recommandations d'utilisation du laboratoire quant à la dose et la durée du traitement.
b) Par voie locale externe, on utilise le plus souvent soit :
- Sous forme de fragments et tablettes que l'on réchauffe doucement dans la main
en les malaxant jusqu'à l'obtention d'une pâte assez consistante, mais modelable, qui est
appliquée alors directement sur la lésion qu'implique cette forme (ex. cor, verrue, etc.)
comme un emplâtre ou un petit cataplasme qui est laissé en place sous pansement
occlusif pendant 24 ou 48 heures avant de le renouveler.
- Sous forme d’extrait mou mélangé à des excipients divers et à des concentrations
diverses sous forme de pommades qui s'utilisent en application douce sur les lésions
deux à trois fois par jour, ou une seule fois sous pansement occlusif, selon les
indications.
A savoir qu’il vaut mieux arrêter un traitement qui n'a donné aucun résultat au
bout de 2 à 3 semaines de prises ou d'applications régulières pour passer à une autre
thérapeutique. Il est en effet bien rare que la propolis puisse apporter alors ce qu'elle n'a
pas pu donner immédiatement.
Une seule exception, celle des maladies chroniques (le psoriasis par exemple) où il faut
parfois poursuivre beaucoup plus longtemps pour obtenir les premiers résultats, mais
dans ces cas là, il s'agit toujours d'une prescription médicale où le praticien reste seul
juge de la conduite à tenir.
( Vertus et prescription Sources :-propolis.fr//Dr Donadieu 01sante-Pharmacie naturelle)
4/LA GELEE ROYALE
Définition selon législation en vigueur :
"La gelée royale est le produit de sécrétion du système glandulaire céphalique (glandes
hypo-pharyngiennes et glandes mandibulaires) des abeilles ouvrières, entre le 5ème et le
14ème jour de leur existence (ouvrières qui portent alors le nom de nourrices).
Substance blanchâtre aux reflets nacrés, à consistance gélatineuse, de saveur chaude,
acide et légèrement sucrée, qui constitue la nourriture exclusive :
- de toutes les larves de la colonie, sans exception, de leur éclosion jusqu'au 3ème jour
de leur existence ;
- des larves choisies pour devenir reines jusqu'au 5ème jour de leur existence ;
- de la reine de la colonie pendant toute la durée de son existence à partir du jour où elle
quitte la cellule royale."
Une ruche peut donner de 300 à 1 000 g de gelée par an suivant les races d'abeilles.
 COMPOSITION MOYENNE DE LA GELEE ROYALE
Comme pour La propolis, les dernières techniques modernes d'analyse scientifiques ont
permis d'avoir une idée assez précise de la composition qualitative et quantitative de la
gelée royale.
Composition moyenne :
•
Eau : environ 66% (soit environ les 2/3)
•
Glucides : 14,5 %, essentiellement du glucose et du fructose pour la
plus grande partie, et en proportions nettement moindres du saccharose, du
maltose, de l’erlose, du tréhalose et du mélibiose
•
Lipides 4.5 % sous forme de diverses acides gras.
•
Protides (substances azotées): 13 % (acides aminés à l’état libre ou
combiné). Dont : l’alanine, l’arginine, l’acide aspartique, l’acide glutamique, la
cystine etc..
Non seulement la gelée royale contient donc un très grand nombre d'amino-acides, mais
elle contient surtout les huit acides aminés indispensables à la vie que notre
organisme ne peut pas synthétiser et qu'il lui faut trouver journellement dans notre
alimentation, à savoir : l'isoleucine, la leucine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine,
la thréonine, le tryptophane et la valine. Cette richesse en acides aminés essentiels
confère à la gelée royale un atout majeur dont l'intérêt est évident.
On y trouve également :
-
• vitamines en grand nombre avec une majorité de celles appartenant au
groupe B: vit. B1 ou thiamine, vit.B2 ou riboflavine, vit.B3 (vitamine PP) ou
nicotinamide, vit. B5 ou acide pantothénique(la gelée royale est le produit naturel
connu le plus riche en cette vitamine indispensable dans de nombreuses fonctions
fonctions organiques), vit. B6 ou pyridoxine, vit.B7 ou méso-inositol, vit.B8
(vitamine H) ou biotine, vit.B9 ou acide folique et vit.B12 ou cyanocobalamine
(cette dernière étant présente en plus faible quantité que les précédentes).
Egalement mais en beaucoup plus petites quantités : Vit.A, de vit. C, vit. D et de vit E,
leur infime quantité respective ne voulant pas dire qu'elles jouent un rôle négligeable
dans l'action globale de la gelée royale.
•
Substances minérales et des oligo-éléments parmi lesquels : calcium,
cuivre, fer, magnésium, phosphore, potassium, silicium, sodium et le soufre
•
De l’acétylcholine qui se trouve présente en très forte quantité (jusqu'à 1
milligramme par gramme)
•
Un facteur antibiotique actif sur les Proteus et Escherichia coli B (plus
connu sous le nom de colibacille)
Notons à ce propos que des travaux ont montré que l'action antibiotique de la gelée
royale existait encore après un à deux mois de stockage au réfrigérateur à la
température de 0° C, mais qu'elle disparaissait après quatre mois dans les mêmes
conditions, d'où l'intérêt de toujours consommer une gelée la plus fraîche possible.
•
D’autres constituants : quelques grains de pollen de fleurs dont on ne
connaît pas encore parfaitement le mécanisme d'introduction dans les cellules
royales, ainsi qu'une possible substance hormonale gonadotrope.
•
Très faible pourcentage de substances encore indéterminées
(comportant peut-être le "trésor" caché de la gelée royale) qui seront découverts
dans un proche avenir.
Il est facile de constater que la très grande richesse de composition de la gelée
royale en éléments vitaux de toutes sortes, même si elle n'explique qu'imparfaitement
ses effets constatés chez l'homme permet tout de même d'affirmer qu'elle peut avoir des
actions qui ne relèvent pas uniquement de l'autosuggestion comme certaines personnes
persistent encore à vouloir le penser et le proclamer, ces sceptiques et ces détracteurs
n'ayant d'ailleurs, le plus souvent, jamais essayé d'en faire une seule cure
!...(Dr.Donadieu)
 RESUME DES VERTUS DE LA GELEE ROYALE
Au travers de sa composition globale, et de ses effets étudiées sur des animaux de
laboratoire, ses actions constatés chez l'homme dans le cadre d'expérimentations
cliniques rigoureuses, et les innombrables observations recueillies par des praticiens
prescripteurs, la gelée peut être considérée comme :
• Revitalisante et dynamisante, cette augmentation d'énergie vitale provoquant une
sensation de bien-être.
• Stimulante et tonifiante, avec augmentation des capacités physiques, intellectuelles
et sexuelles à l'origine de ses actions anti-fatigue et anti-stress.
• Rééquilibrante de certaines fonctions de l'organisme devenues insuffisantes ou
souffrant de dérèglements.
Toutes ces actions se faisant en complète harmonie avec notre physiologie, c'est-à-dire
sans troubler le rythme naturel de l'organisme.
 CONSEILS DE PRESCRIPTION
Les doses journalières à prendre selon les différentes présentations de la gelée royale :
a) Chez un adulte dont le poids se situe entre 60 et 80 kilos
• Gelée royale fraîche
- dose minimale de 300 mg
- dose moyenne d'entretien de 500 à 600 mg
- dose d'attaque dans des cas urgents ou graves de 1 à 1,5 g, quantité au delà de
laquelle il semble que la gelée royale n'apporte pas de bénéfices plus importants.
A savoir que les flacons de gelée royale « fraîche » se conservent au frais dans le
réfrigérateur. Ils sont généralement livrés avec une cuillère doseuse qui permet de
prendre la quantité adéquate. Si la précision de la quantité absorbée par ce procédé vous
paraissait par trop approximative, sachez bien que la gelée royale n'est pas un
médicament mais un produit alimentaire d'une totale innocuité dont il vaut mieux
prendre un peu plus qu'un peu moins.
• Gelée royale lyophilisée
Compte tenu que cette forme de présentation est débarrassée de ses deux tiers d'eau, la
dose à prendre correspond à un tiers des quantités indiquées ci-dessus, soit 100 mg
pour la dose minimale, 200 mg pour la dose d'entretien et 400 à 500 mg pour la
dose d'attaque.
Les gélules de gelée royale lyophilisée étant souvent dosées entre 50 et 75 mg, c'est
donc, en règle, de 2 à 8 gélules que vous aurez à prendre par jour.
• Gelée royale mélangée au miel
La quantité de miel à absorber est fonction du pourcentage de gelée qui s'y trouve
mélangée. Par exemple, si le mélange est à 3%, cela veut dire qu'il y a 3 g de gelée
pour 100 g de miel, il vous faudra donc prendre 10 g de miel (soit environ une
cuillerée à café) pour avoir 300 mg de gelée, ou encore 20 g de miel (une cuillerée à
dessert environ) pour avoir 600 mg, etc.
Rappelons de bien homogénéiser le mélange avant la première prise afin de bien répartir
la gelée royale (remonte en surface avec le temps)dans le miel.
b) Chez l'enfant :
Les quantités ci-dessus sont à diviser par un coefficient de 2 à 6 suivant l'âge et le
poids.
Toutefois, chez le nourrisson et les très jeunes enfants, un avis médical autorisé
est toujours souhaitable, voire indispensable, avant d'entamer une cure.
Autres conseils concernant la prise de gelée royale :
Le meilleur moment de la journée pour prendre la gelée royale est le matin à
jeun au lever, quelques instants avant le petit déjeuner.
Absorption à faire :
• soit par voie sublinguale (c'est-à-dire en mettant sous la langue, comme on le fait pour
les oligo-éléments ou les préparations homéopathiques) pour la gelée royale fraîche et
pure ou fraîche mélangée au miel,
• soit en l'avalant en s'aidant d'un peu d'eau pour les formes présentées en gélules ou
capsules.
La prise sous la langue demande certes un tout petit peu plus de temps (3 à 4 minutes)
mais elle est aussi plus efficace puisque la gelée est immédiatement absorbée par le
réseau sanguin capillaire sans aucune altération digestive possible.
Enfin, la durée d'une cure de gelée royale est variable suivant les cas, mais ne
saurait être inférieure à 3 semaines pour en retirer un résultat valable.
Il est bon de prévoir des cures de 4 à 6 semaines, renouvelées plusieurs fois dans
l'année, de préférence aux changements de saison, époques au cours desquelles
l'organisme s'avère généralement plus fragile.
(Source : 01 Santé Pharmacie naturelle)
II- LES CONTRE INDICATIONS DES PRODUITS DE LA
RUCHE
Compte-tenu de la richesse et de la variété des composants des produits de la ruche et
de l’intérêt qu’ils suscitent dans le grand public, il faut d’autant plus rester vigilant et
attentif aux contre indications.
 Le miel et les diabétiques
Selon le Docteur Donadieu, sans être contre indiqué, le miel doit toutefois être intégré
dans la ration alimentaire d’un diabétique dans le cadre strict de la ration de glucides qui
lui est permise journellement pour le bon équilibre de sa maladie.
Chez le diabétique traité par insuline, le miel peut être très utile en cas de surdosage
accidentel de la dose de ce médicament qui provoque un état d’hypoglycémie pouvant
aller jusqu’au coma. Dans de tels cas, l’ingestion immédiate de miel va apporter
rapidement du glucose dans le sang et corriger immédiatement les effets dramatiques de
ce surdosage insulinique. Il s’agit donc là d’un moyen simple et salvateur que toute
famille ou entourage d’un diabétique se doit de bien connaître
 - Le miel et les nourrissons
Le miel est susceptible de contenir des spores de Clostridium botulinum, bactérie
présente dans l'environnement, le sol, les poussières.
La consommation de miel serait un facteur de risque chez le nourrisson dont la flore
intestinale est immature, permettant aux spores se développer et produire de la toxine
botulique responsable des symptômes de paralysie musculaire.
Alertée par l'Institut de veille sanitaire d'une augmentation du nombre de cas depuis
2004, l'Afssa rappelle, conformément aux recommandations de l'OMS, qu'il est
déconseillé de donner du miel, quelle que soit son origine, aux enfants de moins
d'un an.
 - Les personnes ayant un terrain allergique
Les produits de la ruche sont contre indiqués de façon général aux personnes allergiques
au pollen.
Selon le Professeur Descottes, les produits de la ruche comportent un grand nombre
d’allergènes provenant du corps des abeilles et des produits qu’elles récoltent (pollens,
nectar, propolis) et fabriquent (miel, gelée royale).
Si les IgE du sérum des allergiques aux abeilles sont capables de fixer un grand nombre
de protéines du miel, la prévalence de l’allergie au miel est faible chez les allergiques
aux hyménoptères ou chez les apiculteurs.
En revanche, l’allergie aux pollens en particulier de Composées (armoise, camomille,
pissenlit) constitue un facteur de risque d’allergie au miel et à la gelée royale. L’éviction
des produits en cause est la seule parade.
Toutefois, le miel et les pollens, et à un degré moindre la gelée royale, sont souvent
masqués dans les produits alimentaires, diététiques et énergétiques. Il faut aussi se
méfier des compositions d’herboristerie non étiquetées. Une surveillance des accidents
allergiques au miel, à la gelée royale et à la propolis est indispensable.
Par ailleurs, la propolis, sans aucune contre-indication proprement dite, seules les
personnes allergiques doivent prendre un avis médical avant d'entreprendre un
traitement et éviter certaines voies d'administration, notamment l'inhalation, et surtout
la voie locale externe pour celles qui sont sujettes aux allergies cutanée, car la propolis
peut en provoquer une (assez rare il est vrai : 0,5 pour 1000) de type eczémateux
appelée la "dermatose des apiculteurs". Pour les apiculteurs confrontés à ce problème
professionnel, le meilleur traitement consiste soit à porter des gants, soit à passer sur
les mains, avant toute manipulation de propolis, une crème à base de silicones qui
entraîne généralement une protection efficace.
Concernant le pollen, il faut toutefois savoir que chez certaines personnes ayant un
terrain allergique, le pollen de fleurs peut provoquer très exceptionnellement une
réaction allergique cutanée - voire muqueuse - comme cela peut arriver avec n'importe
quel autre produit alimentaire ; en conséquence - et par prudence - l'apparition
d'urticaire, de boutons, de démangeaisons, etc., immédiatement après la prise de pollens
de fleurs récoltés par les abeilles - ou en cours de cure - qui pourraient être rattachés à
une susceptibilité individuelle particulière à ce complément alimentaire, doit faire
suspendre sa prise.
(Sources : Dr Donadieu de la faculté de médecine de Paris site « Ma pharmacie naturelle »/Mai 2010/AFFSSA lien :
http://www.afssa.fr/index.htm /Revue phytothérapie article 2008 Dr Descottes)
LES 7 COMMANDEMENTS
du parfait consommateur
des produits de la ruche
______
Produits de ruche achèteras
De qualité uniquement
Et conservés parfaitement.
Miel tous les jours mangeras
En lieu et place de sucre blanc
Pour ta santé utilement.
Pollen de fleurs absorberas
Chaque matin ponctuellement
Pour aller bien tout simplement.
Gelée royale consommeras
Deux fois par an régulièrement
Pour rester jeune très longtemps.
La propolis utiliseras
En maladie très largement
Pour te guérir rapidement.
Venin d'abeille ne prendras
Que sous contrôle médicalement
Pour rhumatismes essentiellement.
De tous ces produits bénéficieras
En observant naturellement
Le bon mode d'emploi de
traitement.
CONCLUSION
Cette étude approfondie confirme bien la réputation fondée des produits de la ruche :
Le miel véritable « Alicament » ne se limitant pas à nous offrir son agréable pouvoir
sucrant, apparaît comme un médicament efficace dans l’ emploi en thérapeutique
antibactérienne et cicatricielle au coût moindre et donc un intérêt économique certain à
une époque où le budget de la santé est plus que malade.
Le pollen et la gelée royale riches en éléments vitaux, compléments alimentaires
naturels hors pair selon des phytothérapeutes reconnus, qui .agissent efficacement sans
troubler le rythme naturel de l’organisme peut apporter un effet stimulant, revitalisant,
protecteur
Et la propolis, peut être utilisée par tous - exception faite des rares personnes qui y
sont allergiques - avec le plus grand profit, pour résoudre un très grand nombre de
troubles et d'affections de la pathologie quotidienne.
Pourtant tous ces cadeaux bienfaiteurs de la nature pourraient bien disparaître car
aujourd’hui, après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont
menacées en raison de mutations profondes de l’environnement dues notamment à des
pratiques agricoles inadaptées (emploi abusif de produits phytosanitaires de plus en plus
toxiques, monoculture, ensilage…).
Les abeilles sont autant productrices de miel qu’elles sont indispensables à la pollinisation
des fleurs, des plantes, des légumes, des fruits et ce serait donc toute notre production
agricole qui s’en trouverait affectée et par ricochet l’espèce humaine elle-même..
Il est donc d’autant plus urgent que l’ Homme prenne conscience de sa place et de son
rôle dans la préservation des espèces animales et végétales qui garantissent la
biodiversité
Cela valait bien d’être souligné, à l’heure où se termine une formation dédiée aux
plantes.

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