histoire du chiisme au Sénégal - AHL-UL

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histoire du chiisme au Sénégal - AHL-UL
histoire du chiisme au Sénégal
Je remercie Dieu pour avoir étendu le chiisme sur le monde entier et même pour le fait que les
gens se penchent de plus en plus vers chiisme et je suis fier d’être atteint par la lumière divine
de Dieu et de devenir chiite. La forte tendance des africains vers le chiisme, a provoqué la
colère des wahhabites et des ennemis des Ahl ul-Bayt, car ceux-ci considère le chiisme contre
leurs profits et leurs intérêts.
Par cette opportunité, nous voulons marquer notre satisfaction du développement du chiisme
dans qui est une lumière grâce à laquelle l’homme peut échapper à l’égarement et atteindre le
succès et le bonheur.
Il ne suffit pas d’avoir une affection verbale et une prétention d’adorer les Ahl ul-Bayt ; mais il
faut s’engager à leurs renseignements et s’approcher dans toutes étapes de la vie de leur
cheminement spirituel.
Le territoire sénégalais est compris entre 12°8 et 16°41 de latitude nord et 11°21 et 17°32 de
longitude Ouest. Sa pointe Ouest est la plus occidentale de toute l’Afrique Continentale.
Le Sénégal s’étend sur 196 722 km2, soit plus d’un tiers de la France. Si on le compare à ses
voisins Mali et Mauritanie, le Sénégal est un petit pays.
Le Sénégal est composé de 14 régions administratives et 45 départements.
Le climat est du type sahélien. Il comporte une saison des pluies – que l'on appelle hivernage –
et une saison sèche. La saison des pluies s'étend de juin à octobre avec un pic en août
septembre et variable selon la latitude (moins de précipitations dans le nord par rapport au
sud). C'est la période des moussons.
La saison sèche dure de novembre à juin avec des alizés continentaux.
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Les températures les plus élevées sont observées en été, pendant la saison des pluies. Les
plus basses se situent au mois de janvier.
Sur le littoral la mer apporte de la fraîcheur et les températures sont de l'ordre de 16 °C à 30
°C, mais dans le centre et l'est du pays elles peuvent atteindre 41 °C.
Religions et croyances au Sénégal
Religions et croyances au Sénégal occupent une place importante dans la culture et la vie
quotidienne du pays. L’Islam s’est répandu en Afrique noire grâce au commerce transsaharien.
Des caravanes de chameaux traversaient le désert du Sahara. Les marchands achetaient de
l’or en Afrique de l’ouest et le revendaient au nord du continent.dans d’autre sens, ils
pratiquaient le commerce de pierre précieuses, des bijoux, des objets en céramiques et en
verres, des livres et du sel. Cet islam est venu de l’Afrique du nord par l’intermédiaire des
almoravides (descendants des Fatimides) en 1052.
La partie la première à se convertir à l’Islam est le Tekrour (régions du nord) aurait été fondée
avant le 9ème siècle. Il fut d’abord dirigé par la dynastie des « Dia Ogo ». A la fin du 10ème
siècle, le roi de cette dynastie des Diabi, qui prit le pouvoir est donna naissance à une
campagne d’islamisation contre ses
voisins non musulmans .le tekrour était alors une région islamisée du Sénégal.
Bien située sur les routes transsahariennes et grâce au Fleuve Sénégal
navigable.
Le premier Etat musulman organisé de l’Afrique noire occidentale et centrale
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doté de constitution écrite fut crée au Tékrour sous la direction de Thierno
Souleymane Ball en 1776.
Sur cette terre d’islam qu’est le Sénégal se sont des siècles d’histoire qui se sont sédimentés
pour fonder une culture, une tradition et un enracinement
Islamique des plus solides.
La majorité des Sénégalais considère l’appartenance à une voie soufie «tarîqa » comme une
obligation religieuse, conformément à la célèbre tradition soufie, Celui qui n’a pas de cheikh
aura Satan comme guide … ».
L'essentiel des musulmans sénégalais adhère à l'islam soufi, représenté au
Sénégal par les confréries suivantes : le Tijanisme, le Mouridisme, la Qadiriyya et le layénisme,
le Chiisme duodécimains, Le courant réformiste, sunnite, les wahabites, les frères musulmans,
les safafites, et le Tabligh.
• La Tarîqah Tijâniyyah est la plus importante confrérie soufie du Sénégal. Au
Sénégal, le tijanisme a pour principale ville sainte Tivaouane où élut domicile le marabout
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Malick Sy, décédé en 1922, qui répandit un enseignement pacifiste.
Kaolack est aussi une ville importante car étant le siège du marabout Baye Niass (1900-1975)
qui répandit lui aussi un enseignement pacifiste. Les premiers propagateurs étaient Oumar Tall
qui essaya de mener une guerre sainte (1852-1864) contre les Français et Mouhamadou
Hâmet BA, qui se déclara par la suite comme étant le Mahdi attendu et dont Cheikh Tidiane
Cherif disait qu'il serait son disciple, il reçut son initiation à la tariqa, en même temps que
Oumar Tall qui était son condisciple et gendre, des mains de Abdoul Karim Diallo, ceci vers
1820. A sa disparition, son fils aîné Cheikhou Ahmadou BA engagea la guerre sainte, plus de
vingt batailles contre le colon et les ceddos qui imposaient leurs puissances aux baadolo, il fit
appel à Ahmadou Ndack Seck, d'origine cherifienne comme lui. Celui-ci fonde Thienaba Seck
en 1882, après la guerre sainte Ils opposèrent une résistance jamais vue au colon jusqu'à la
bataille de Samba Sadio le 11 Février 1875, où ils furent vaincus par une coalition composée
des français, de Lat Dior, d'Alboury et d'autres rois ceddos. D'après le dernier recensement
général de la population sénégalaise (en 2002), les adeptes tijanes constituent 49 % des
Sénégalais, donc la confrérie la plus représentée dans le pays.
• Les mourides constituent l'une des confréries importantes, la plus importante confrérie soufie
née en Afrique subsaharienne. Le centre religieux des mourides est Touba où se trouve l'une
des plus grandes mosquée d'Afrique. Le fondateur de la confrérie est le marabout Ahmadou
Bamba (1853 - 19 juillet 1927). Le pouvoir colonial français lui créa moult problèmes. Chaque
année, les mourides commémorent l'exil de Bamba : c'est le Magal, célébré dans la ville sainte
Touba et qui rassemble chaque année pas moins de 2 millions de pèlerins. Les mourides
constituent 30 % de la population sénégalaise.
• Les xaadir (qadiriyya), confrérie soufie la plus ancienne fondée par le
mystique soufi Abd al Qadir al-Jilani au XIIe siècle, aujourd'hui panislamique, atteint le Sénégal
au cours du XVIIIe siècle. Les Qadir sont 10 % au Sénégal.
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Il est à signaler que malgré leurs nombreuses ressemblances doctrinales (le
malikisme) ; les attitudes des voies soufies diffèrent sur les questions
organisationnelles, telle la façon de prêter serment de fidélité au cheikh,
certains aspects secondaires de ses rapports avec le disciple, la nature et le
volume des Zikrs ; leur modalités d’organisation et conditions d’utilisation.
Dans ce domaine chaque voie a subi l’influence du milieu dans le quel elle s’est propagée.
C’est ainsi qu’on observe que les confréries fondées dans les villes sont modérées, soucieuses
de l’instruction, de la pratique religieuse et ouvertes dans leurs rapports avec les non affiliés,
tandis que les confréries de la campagne se caractérisent en général par leur rigoureux
attachement aux règles de la confrérie, leur intransigeance, la forte solidarité entre les confères,
la surestimation du cheikh et le soutien fanatique de ses idées.
D’une façon générale, les confréries prospèrent dans les milieux où domine
l’ignorance et restent faibles aux endroits qui jouissent d’un haut niveau de
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culture islamique.
Ceci nous permet de comprendre la faible popularité des confréries hors de
l’Afrique et leur grande influence dans ce Continent. Mais l’affluence des
Africains vers les confréries religieuses s’explique surtout par l’adaptation de ces ordres soufies
au milieu africain, l’assimilation de force nombre de
coutumes et traditions africaines ancestrales comme par exemple, l’héritage du pouvoir
spirituel par la descendance du fondateur, l’assimilation des guides religieux à des chefs
traditionnels, la pratique d’une large polygamie, la valorisation excessive de la naissance etc.
La population sénégalaise est très majoritairement musulmane (95 %) 1. Les
chrétiens, principalement catholiques, représentent 4 %. Les croyances
traditionnelles sont créditées de 1 %, mais sont aussi souvent pratiquées par
les croyants d'autres religions.
La communauté chiite du Sénégal est polycéphale, en plus de la communauté chiite libanaise
qui a, à sa tête un cheikh, Son Eminence Cheikh Abdul Monem Zein par ailleurs patron de
l'Institut islamique sociale et Khalifatoul Ahlou Baity Rassoul (Khalife de la famille du prophète
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Mohamed SAWS) au Sénégal que les guides religieux Serigne Saliou Mbacké (à l'époque
Khalife général des
Mourides), Serigne Mansour Sy (Khalife général des Tidjanes) et Cheikh Bou
Mohamed Kounta (à l'époque Khalife de Ndiassane) qui lui ont décerné cette
distinction honorifique.
La Communauté Chiite Sénégalaise est une composante très dynamique du tissu
socioculturel sénégalais, dont les membres sont disséminés dans l’ensemble du
territoire national du pays avec des points focaux comme dans les Régions de
Dakar, Thiès, Kaolack, Kolda, Ziguinchor, ou encore et qui vivent leur foi.
Toutefois, il est difficile de dire avec exactitude le nombre des fidèles que
compte la communauté chiite au Sénégal. La plupart d’entre eux imite les Source de
Références d’Iran et d’Irak exception faite à un groupe qui nouveau qui fustige cela et taxe la
Marjaya comme une nébuleuse et les hawaja comme un
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mafia. Et se dit investit par l’Imam mahdi dont leur Chef est son représentant légitime.
Les chiites sénégalais ont adopté une forme d'organisation qui force parfois
le respect et l'admiration en cohabitant harmonieusement avec les autres
composantes de la société. Ils sont présents dans tous les secteurs de la vie
particulièrement de l’éducation et du commerce. Ils sont également dans des
projets de développement, à côté des écoles disséminées dans les différentes
régions précitées et des dispensaires, d'où l'importance du volet
développement chez la communauté des écoles AN-NOUR » reçoit une éducation
générale mais aussi professionnelle et islamique. C'est un programme
franco-arabe qui est conforme à celui officiel sénégalais. Notre Mouvement que
je dirige organise chaque année à l’occasion de l’anniversaire de la naissance
de Fatima Zahra (as) des journées de consultations médicales gratuites et
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publie des pamphlets et des articles de presse en français pour la promotion et la vulgarisation
des enseignements de Ahlul Bayt (as) et a un projet de
construction d’un grand hôpital de référence à Dakar ou dans ses banlieues. Nous travaillons
en étroite collaboration avec tous les services de l'Etat et
entretient des relations fraternelles avec toutes les autres communautés
musulmanes et de l’autre religion.
Le chiisme a connu un regain d'intérêt au Sénégal avec la Révolution Islamique d’Iran sous la
direction de l'Imam Khomeiny en 1979. Par le truchement de cette révolution, certains gens
dont des étudiants de l'université de Dakar. Parmi eux, il y avait votre serviteur et des amis. Il y
avait un bouillonnement à l'université, pour la première fois on a vu quelqu'un qui défiait
ouvertement l'Occident : en pleine guerre froide entre le communisme et le capitalisme, l’imam
Khomeiny offrait une troisième voie, celle de l'Islam. Il y a eu, en revanche, d'autres par un
concours de circonstance, sont devenus chiites. C'est par des recherches personnelles que ces
deux catégories de gens ont fait de plus amples connaissances avec le chiisme. A l'université,
les étudiants chiites ont été exclus de la direction de la mosquée du campus dont l'imam était
un des leurs en septembre 1989. En fin de compte, cette première communauté chiite
universitaire s'est dispersée. Obligation professionnelle oblige, chacun est allé vivre son
chiisme chez soi, mais pas en toute liberté. Les Chiites ont pu s'arrimer aux valeurs
sénégalaises.
Par notre entremise ont découvert le chiisme, cette « autre école ». Etant
jadis, Etudiant et Responsable de la Bibliothèque du Centre Islamique Fayçal
Ibn Abdel Aziz pour le Progrès Islamique construit par les Saoudiens Wahhabites nous avons
profité de notre position pour faciliter l’accès des Etudiants aux livres et la distribution d’une
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grande quantité de livres à ces derniers .Notre Mouvement a été le premier parmi les
mouvements islamiques et civils à fonder une cellule d’étudiants chiite à l’Université de Dakar.
L’origine du chiisme
En arabe le terme chiite désigne à l’origine un deux ou un groupe de partisans.
Dans le Glorieux Coran, ce terme est utilisé plusieurs fois dans ce sens. Par
exemple dans le verset 28 sourate 15, Allah Parle d’un des partisans du
prophète Moussa (l) comme un de ses chiites. Dans un autre endroit, du Prophète Ibrahim (l)
est considéré comme un chiite du prophète Nouh (psl) verset 37 sourate 83.en résumé, depuis
le début de l’histoire islamique et surtout après la disparition du Noble prophète de Dieu
Mohammad (pslf) le terme chiite désigne les partisans de l’imam Ali ibn Abi Taleb (as) .Ce qui
croient en son Imamat. Ce qui le suit selon les directives explicites et les volontés du prophète
Mohammad (psl).
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Le Mouvement des chiites duodécimains au Sénégal
Le chiisme est entré au Sénégal par le biais des Al Morabitounes qui étaient des chiites
idrissides. L’Islam pratiqué au Sénégal se considère avant tout comme étant l’aboutissement de
cette influence laissée par les Idrissides dans la conscience socioculturelle sénégalaise.
Les libanais au Sénégal
Leur histoire semble toujours commencer de la même façon : en quête d’une vie
meilleure, leurs aïeux, parents ou grands-parents, ont quitté le pays d’origine pour aller vivre,
dans les pays d’accueil, l’hospitalité des habitants autant que des débuts difficiles, la misère,
parfois la guerre, et enfin la fortune et la gloire. L’histoire des Libanais d’Afrique est souvent
ainsi faite. Selon les sources, ils seraient sur ce continent entre 250 000 et 300 000 : de 50 000
à 80 000 en Côte d’Ivoire, 30 000 au Sénégal, 25 000 au Nigeria, moins de 10 000 en Sierra
Leone, au Ghana, au Gabon… De confessions diverses, chrétiens maronites, musulmans
sunnites et essentiellement chiites. En fait, le Liban a une longue tradition migratoire :
Les Sénégalais d'origine libanaise vivent, c'est vrai, replié sur eux-mêmes.
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«Le communautarisme libanais». Et n'oublions pas qu'au temps de la colonie,
Arabes et Africains fréquentaient des mosquées distinctes: ce cloisonnement
obligatoire a influencé les rapports sociaux.
Avec l’arrivée des libanais d’obédience chiite au Sénégal au milieu du 18ème
siècle, rien n’a changé de la ferveur des sénégalais à l’amour qu’ils ont
toujours porté en la sainte famille du Prophète de l’Islam (pslf). Au contraire, la communauté
libanaise au Sénégal, n’a pas joué le rôle qu’on attendait d’elle c’est-à-dire, la diffusion de la
pensée chiite à côté de leurs activités commerciales. Ils se sont contentés seulement au
commerce et même leur intégration dans la société sénégalaise reste à être confirmée.
Leur présence au Sénégal, prend ses racines dans la colonisation. Ils étaient
les supplétifs du colon français dans le commerce de l’arachide ou de la cire.
En fait, pour empêcher l’émergence d’une clase moyenne, le colon français les
avait fait venir afin qu’ils servent de couche tampon entre les autochtones et
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lui. Du commerce de l’arachide, ils sont passés à la vente de tissus avant de
contrôler aujourd’hui des pans entiers de l’économie nationale.
Notre point de vue est attesté par la non conversion des sénégalais de souche au chiisme
qu’après l’avènement de Révolution Islamique en Iran en 1979, sous
l’égide de l’Imam KHOMEINI.
Les stratégies adoptées par l’association « Ali Yacine (as) » pour la diffusion du chiisme
au Sénégal.
Pour commencer, il est bon de rappeler que l’Association « Ali Yacine (as) » a
été la première des associations chiite Sénégalaise créée depuis 1989. Elle a été la première à
organiser des cérémonies et activités publiques de propagandes pour la promotion et la
vulgarisation des enseignements de Ahl ul Bayt (as) au Sénégal.
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Grâce à ces activités, on a noté une effervescence de la pensée chiite dans les différentes
couches socioculturelles du pays, et également le dynamisme et l’activisme des membres de la
communauté chiite au Sénégal particulièrement des membres de l’Association « Ali Yacine
(as)» qui peuvent être présentés comme ses pionniers.
Ces activités de vulgarisation ont débuté publiquement par l’intermédiaire
d’émissions radiophoniques sur le chiisme, à travers la presse écrite et les
ondes des Radios. Les Religieux de toutes les confréries confondues ; tidjane,
mouride, Khadre, layennes appréciaient positivement ces émissions. Ils
intervenaient même pour que les responsables de ces radios, accordent davantage des
tranches exclusives aux partisans d’Ahloul Bait (as), qu’ils considèrent
comme alliés objectifs contre le wahhabisme qui ne manquait jamais d’occasions
pour attaquer violemment les confréries qu’ils taxent d’hérétiques.
En conséquence, ils acceptèrent d’accorder à la communauté chiite des facilités
en ce sens. Et nous étions avec quelques frères ceux qui animaient ces émissions et étaient
chargé de la coordination et de la programmation des sujets à traiter dans ces émissions.
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Actuellement toutes ces émissions sont suspendues à cause de l’offensive
financière et matérielle des wahabites qui sont parvenus à corrompre certains
Directeurs de ces radios et télévisions privées au moment où nous faisions face à un manque
de moyens criardes et l’absence d’aide.
Ces moments furent très difficiles, pour nous, à cause de l’isolement moral,
intellectuel et matériel dont nous fûmes les victimes.
Cependant, et ceci grâce à Dieu, nous avons tenu bon jusqu’au bout.
Quelques temps après, en 1998, on fait appel à nous afin de participer aux
émissions religieuses diffusées toutes les semaines sur les fréquences radios ou télévisions.
Depuis cette date, des frères chiites sont fréquemment invités à participer aux émissions pour
donner la position du chiisme sur beaucoup de questions.
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Il faut par la même occasion signaler que ces émissions voient la participation de la crème
intellectuelle, culturelle et religieuse du pays, toutes tendances confondues.
Des articles de presse sont également écrits à l’occasion de chaque grand
évènement du chiisme, par les membres du Mouvement, sur l’histoire générale de l’Islam allant
à la succession du Prophète (pslf), de l’achoura, sur la
culture et la civilisation islamique etc.
Actuellement, le Mouvement « Ali Yacine (as) » qui est de loin la plus active
des associations chiites sénégalaises, organise à l’occasion des grands
évènements du chiisme, des cérémonies couvertes par la presse audiovisuelle et écrite où
sont conviés un grand nombre de gens parmi lesquels des personnalités religieuses,
politiques, Culturelles de toute obédience afin de mieux faire connaître le message et les
enseignements d’Ahl ul Bayt (as).
L’exemple du Prophète (pslf) par essence a été la création pour la première
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fois l’Ecole de « Daroul Argam bin Abil Argam » qui servait à l’instruction à
l’éducation et à formation de ses illustres compagnons qui devaient l’aider dans la diffusion de
sa noble mission. Par cette école, il a posé les premiers jalons vers l’élargissement de la base
du message et a démontrer la place privilégiée qu’occupe le savoir dans l’Islam et d’asseoir la
véritable idéologie islamique et monothéiste. S’inspirant de cette expérience du Prophète (pslf),
son gendre, son héritier et successeur légitime Ali ibn Abi Taleb (as) ayant également une
profonde connaissance de l’importance et la primauté que le
Prophète accordait à l’instruction et à la formation a su conduire ses partisans dans la même
lancée en développant autour de lui l’enseignement de toutes les branches et disciplines
scientifiques et mystiques réussissant ainsi à former un nombre indéterminé de disciples. C’est
ce qui a valu au chiisme malgré les hostilités déclarées à son endroit dans le temps et dans
l’espace de résister et d’empêcher ses ennemis d’arriver à bout de leurs ambitions diaboliques
en son encontre. C’est également grâce à cette instruction que le Chiisme est distingué des
autres.
Par conséquent, il incombe aux adeptes du chiisme au Sénégal, de prendre cet
héritage et de la mener à son plus haut niveau en l’adaptant aux réalités
socioculturelles du pays. Et pour cela, il est impératif de cultiver l’unité et de solliciter l’appui de
toutes et de tous ceux qui partagent les mêmes
convictions pour le Chiisme.
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C’est pour cela que, l’association « Ali Yacine (as) » a adopté une stratégie
très payante en créant une école et un centre Islamique de Recherche et de
Documentation, où sont élaborés des programmes pédagogiques, des articles de
presse, des cassettes et bientôt des livres seront imprimés et un journal qui
parlera au nom des chiites paraîtra incha Allah.
Ce que nous venons de citer constituent aujourd’hui un impératif pour pouvoir
répondre convenablement aux besoins éducationnels et d’instruction de la
population sénégalaise. Pour que la communauté ne soit pas un machin qui servira d’abord les
intérêts de pays tiers ou d’un groupuscule donné, la communauté doit penser à son
l’indépendance et à son autosuffisance financière et matérielle en développant des activités
agricoles, et commerciales à l’instar des juifs, chrétiens, Wahhabites et autres qui ont une
présence très active et remarquée au Sénégal.
Il est bon également de mentionner ces conseils qui peuvent nous servir tous
mais plus particulièrement à ceux chargés moralement de veiller à la divulgation et à la diffusion
des enseignements et de la pensée Ahlul Bait
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(as).C’est-à-dire, d’apprendre et de connaître réellement les réalités
anthropologiques, historiques, sociologiques, culturelles, philosophiques en un mot le mental
des peuples surtout africains et de ne pas se baser sur ce
qu’avancent des études falsifiées qui ne correspondent pas à la réalité du
terrain. Ces études sont le produit de gens animés par des préjugés sur
l’Afrique et qui se considèrent comme des exilés et de surcroît des
emprisonnés dans ce continent longtemps oppressé.
La mission de diffuser les enseignements des Ahl ul Bayt (as) n’est pas chose
facile et aisée, cela requiert beaucoup de qualités intellectuelles et morales
ainsi qu’une finesse et une subtilité extraordinaire, car, les gens écoutent
ceux qui leur prodiguent des conseils mais suivent ceux qui pratiquent les
premiers les conseils prodigués. Dans un hadith rapporté de l’Imam Sadeq (as),
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il est dit : « Soyez des prêcheurs exemplaires à travers vos comportements et
non par vos langues ». Il est normal que les hommes qui soient envoyés pour
transmettre le message ne soit pas des gens cupides, avides et couards qui ne sont mues que
par l’appât du gain et les chambres douillées des hôtels. Ils
doivent savoir qu’ils sont vus comme étaient des émissaires venant des Imams.
Ils doivent être des gens qui respectent les Us et Coutumes des populations
autochtones s’ils veulent avoir un succès éclatant et durable au cours de leurs missions.
Donc, pour les chiites de la diaspora également, si réellement ils veulent
travailler efficacement et de manière fructueuse au Sénégal, il est nécessaire
qu’ils s’inspirer de cet exemple qui est de ne pas être directement devant et de rester à côté
pour mieux faire le travail à distance. Ils doivent être
pragmatiques, efficaces et méthodiques dans l’exécution des décisions et
engagements pris, constants et disponibles pour tenir les promesses et animés
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d’un sens administratif très élevé. Ils doivent également coordonné leur
actions et ne ménagé aucun effort pour parvenir à leur but. Si vraiment, leur
action a pour objectif de renforcer l’Islam.
Pour être au diapason des normes voulues afin de jouer un rôle majeur dans la
diffusion des enseignements de Ahl ul Bayt (as) il est nécessaire que l’unité se fasse entre les
partisans de l’école de Ahl ul Bayt (as).
L’Association « Ahl ul Bayt (as) » qui fut créée par feu Cheikh Moctar GUEYE et
Cheikh Ibrahima THIAM, l’Association « Abu ZAR AL GHAFFARI », créée par Seyyed
Hamid Ibrahim DIALLO et son frère Seyyed Ibrahima Ali DIALLO, l’Association «
Ahibâ-i Ahl ul Bayt (as) », dirigée par Cheikh Ibrahim Thiam et récemment
l’association « Jamiatou Ouléma Ahl ul Bayt (as) , créée par Cheikh Abdoul Monet AL ZEIN
ainsi, l’association « Ali Yacine (as) » sont entrain d’œuvrer pour unifier leurs actions en vue
d’une bonne représentation au sein de l’opinion Sénégalaise afin de mieux défendre les
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intérêts de la petite communauté chiite du Sénégal à cause de leurs divergences subjectives
d’aucune importance face à l’urgence de se faire connaître et de jouer un rôle plein et entier
dans la société sénégalaise.
En conséquence de cette situation, et en vue d’une prise en charge des problèmes de la
communauté chiite sénégalaise et pour une meilleure diffusion claire et authentique de la
Pensée de Ahl ul Bayt (as) tel qu’enseigner par nos Imams (pslf), un groupe chiite composé
d’intellectuels ; universitaires, étudiants, élèves, commerçants et ouvriers de tous les corps de
métiers, a crée l’Association « Ali Yacine (as) » depuis 1989, avec des moyens modestes dont
il dispose.
Il est à préciser que les membres de cette association ont été les premiers à
embrasser le chiisme au Sénégal parmi les populations autochtones et à faire
connaître le chiisme dans les milieux universitaires et dans les autres
contrées du Sénégal.
Ceci dit que depuis 1989, année de sa création, elle n’a cessé d’organiser des
cérémonies comme le mouloud, la fête de « Al ghadir », de « Ashoura » etc., avec le concours
très déterminant de tous ces membres.
Il est à préciser que parmi les principes fondamentaux de l’association, il a
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été décidé de ne jamais se baser sur aucune aide conditionnelle d’où qu’elle
vienne, ceci dans le but d’habituer à ses membres de compter sur leurs propres
forces mais également pour ne pas être à la remorque de ceux qui accorde cette
aide sans maîtriser les vraies réalités socioculturelles du Sénégal.
L’exemple des wahhabites est très éducatif en ce sens. Beaucoup de moyens et des facilités leurs ont été accordés par leurs bienfaiteurs mais ils n’ont
aucune indépendance ni la liberté de prendre leur propre initiative ou de dire non. Ils se
contentent de suivre à la lettre les orientations venant de leurs maîtres wahhabites qui ne
connaissent rien des réalités socioculturelles du pays et qui ne se basent que sur des rapports
tronqués et subjectifs, négatifs et déformés présentés par des personnes qui ne sont là que
pour remplir leurs poches.
Cette association se veut indépendante et que ses initiatives émanent d’elle
même, sans aucune influence ou ingérence étrangère qui risquerait de bloquer sa marche vers
la réalisation de ses objectifs sublimes qui sont de faire connaître aux Sénégalais les véritables
enseignements de Ahl ul Bayt (as) sans difficulté aucune incha Allah.
Les images prises et les articles annexes constitueront une preuve des activités pratiques de
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l’association.
Les croyances et pratiques locales ancestrales inspirées du chiisme
On peut noter qu’au Sénégal, plusieurs pratiques et croyances locales tirées du chiisme par
exemple, le symbole de la femme sénégalaise reste Fatima Zahra (as) qu’on appelle
localement Fatimata, Fatimatou, Fatima, Fatim, Fati, Fatou, Fanta, Titi ou encore Bintou, binta,
bator etc. Dans la plupart des familles musulmanes sénégalaises on y trouve des noms d’Ahl ul
Bait (as) tels que : Mouhamad si le bébé est né un vendredi. Ali (Alioune Badara) Hassan
(alassane ou assane) Hossein (Ousseynou ou Alfousseynou) Zeynab (Seynabou, Sey, Say ou
Nabou) et à chaque fois qu’on a des jumeaux masculins automatiquement on leurs attributs le
nom de Hassan et Hossein.
Cela montre combien encore une fois, les traditions chiites sont ancrées dans
la conscience et la mémoire collective sénégalaise.
Pendant le jour de « Ashoura » qui est considéré comme un jour férié au Sénégal, depuis à
peine deux décennies. Mais maintenant grâce aux efforts intenses menés par le Mouvement auprès des prêcheurs, prédicateurs religieux et des vecteurs d’idées qui ont beaucoup
d’influences sur la masse pour promouvoir l’idée que ce jour n’est pas un jour férié mais jour un
deuil. Il coïncide avec l’assassinat des membres de la famille du Prophète (pslf) à Karbala.
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Par conséquent, les radios et les journaux et la Télévision nationale en
parlent pour conscientiser les masses.
Dans ce cadre l’association « Ali Yacine (as) » a beaucoup œuvré par ses
relations très touffues dans le milieux universitaire, culturel et religieux en distribuant des livres
et des cassettes à la quasi totalité des enseignements de l’université Cheikh Anta DIOP de
Dakar, des principaux lycées de Dakar et des groupements intellectuels et culturels pour
changer cette mentalité déviée de la vraie réalité de l’histoire et de la littérature générale
islamique.
Et que dans la pratique du Fiqh, malgré que la majorité de la population
sénégalaise se réclame de l’école Malikite, il est constaté qu’en priant, ils
prononcent la « basmalla » et ne prononcent pas le « amine » considéré comme ne faisant pas
partie du Quran. Ils prient en laissant leur bras en position de « sadl » comme la manière de
prière des chiites.
Un autre exemple, il est une tradition établie au Sénégal quant une femme meurt, qu’on écrive
sur sa tombe le nom de Fatima bint Assad mère de l’Imam Ali (as) qui lui garantirait le pardon
divin en outre tombe.
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Dans certaines contrées du Nord du Sénégal peuplées de l’ethnie pulaar, quant un verre ou un
objet tombe on dit : « malédiction à Yazd ».
Toujours dans la croyance sénégalaise, si une femme meurt c’est Fatima Zahra
(as) qui l’accueille. Et si c’est un enfant c’est l’Imam Hassan, et l’Imam
Hossein qui l’accueille au paradis.
On peut avancer sans se tromper que les sénégalais sont par leur croyance
fondamentale (aqidah) des chiites, mais sunnites partiellement par le Fiqh.
S’agissant des confréries soufies, les similitudes sautent à l’œil nu. Elles ont la même structure
et la même organisation sociale que les chiites. Leurs
dirigeants jouent à peu près les mêmes rôles que les religieux chiites, dans
leurs milieux respectifs.
Pour rappel, toutes les confréries soufies du Sénégal revendiquent leur origine alawites par le
sang ou par l’ordre mystique.
En un mot, l’implantation du chiisme de manière durable au Sénégal ne sera pas
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tâche difficile si toute fois que des mesures bien étudiées sont prises en ce
sens. Les sénégalais de nature très hospitalière, sont très ouverts à
l’étranger.
En guise d’exemple, les colonialistes hollandais, portugais, anglais et français après plusieurs
luttent et guerres sanglantes infructueuses menées pendant plus deux siècles contre les
sénégalais autochtones pour les dominer politiquement, économiquement, militairement, et
administrativement dans le but de mieux diffuser leur culture et asseoir leur hégémonie, ce
sont rendu compte à la fin qu’il fallait négocier avec les sénégalais en vue d’un cessez-le-feu et
étudier ensembles les voies et moyens pour parvenir à une paix et une stabilité durable mais
également travailler dans l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Ce qu’ils ont arrêté en ce sens fut la suivante : D’abord, que les
ressortissants de la ville de Saint Louis, de Dakar, de Rufisque et de l’île de Gorée soient traités
au même pied d’égalité et obtiennent les mêmes droits et privilèges que les français et que
tous les territoires conquis par la France en Afrique soient administrés ensemble à partir de
Dakar qui fut la Capitale de l’Ex Afrique Occidentale Française) par des français et des
Sénégalais. Pour le confirmer tous les ressortissants des pays africains recrutés pour faire la
guerre contre les occupants allemands ont lutté sous la bannière du Sénégal et avaient prit le
nom de « Tirailleurs sénégalais ».
Cet exemple mérite beaucoup de réflexions pour ceux qui ont l’intention de
s’installer au Sénégal. Connaissant cela, les Français, les allemands, les
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américains et les anglais, exerçaient leurs activités culturelles, économiques
et sociales en collaboration avec les nationaux sénégalais.
Les Saoudiens, les Koweïtiens et les Emiratis etc., utilisent des sénégalais de souches pour
diffuser leurs idéologies ou leurs croyances. Ceux qui ont tentés le contraire sont entrain de
subir les contre coups de leur politique. Leur argent sera bouffé et ils n’auront aucun résultat
probant.
En conclusion, nous aimerions présenter quelques propositions pour la bonne
collaboration et une coopération pour la marche du mouvement au Sénégal et en
Afrique. En voici :
• Il est impératif de s’organiser de manière méticuleuse et ôter tout
improvisation ou sentiment dans la planification du travail islamique ;
• travailler avec connaissance ce qui requiert une parfaite connaissance du
terrain de manière subtile et détaillée. Par exemple il est impensable de
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responsabiliser quelqu’un qui ne connaît ni langue parlée, ni la monnaie locale d’un pays ;
• désigner de gens armés d’un sens très élevé de sacrifice, de patience et de
courage dans toute situation et qui croient à l’idée parce que le travail
Islamique est un travail qui exige les initiatives et la rapidité dans
l’exécution des idées.
• Privilégier la planification et la programmation par ordre de priorité ; l’objectif immédiat,
moyen et long terme et les moyens d’y parvenir.
• Evaluer et suivre les programmes comme méthode de travail administratif
• Multiplier les moyens adéquats pour exécuter le travail demandé selon le
programme ficelé et les objectifs déterminés ;
• Aller vers la coordination des efforts entre les organisations et associations pour une meilleure
prise en charge des exigences de la communauté.
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• Organiser des rencontres périodiques entre les différents responsables du
mouvement pour échanger des expériences et des informations dans plusieurs
domaines sur l’évolution du travail.
• Travailler afin de trouver une base populaire pour une meilleure diffusion des idées islamiques
;
• Organiser des stages de formation pour les cadres et des personnes désignées
pour accomplir les tâches définies ;
• Construire des écoles et des centres de santé et des orphelinats pour mieux
marquer notre présence dans la société.
Ce pamphlet, ce veut comme un outil de base utile pour les partenaires qui ont
pour objectif d’approfondir leurs connaissances sur le sénégal.
Ce Sénégal qui est considéré comme la porte de l’Afrique Occidentale sur le
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plan politique et économique qui a besoin de plus d’attention de la part de tout partenaire vu
son influence qui traverse ses frontières géographiques. Notre démarche pour aborder ce sujet
repose sur une étude très sérieuse et objective loin de préjugés .nous croyons fermement que
le travail islamique ne peut évoluer sans une étude objective préalable de notre présent et de
ce que nous avons comme défis à relever. Ce qui veut dire que posséder les données
fondamentales est devenu nécessaire pour faire face à ses responsabilités. Pour relever les
défis, il est nécessaire de nous connaître et les réalités que nous vivons mais également de
connaître les autres et leurs réalités sinon toute entreprise de notre part serait vouée à l’échec
et rejoindrait la longue liste des échecs et les défaites subis malheureusement dans notre
histoire
contemporaine.
Si nous observons bien, on verra que les véritables causes de ces échecs et
défaites remontent à l’absence de méthode et d’organisation de notre part et une réaction
aveuglée. Les autres étudient, initient, et exécutent avec méthode et organisation. Ils maîtrisent
la monnaie du pays, le pouvoir d’achat, les réalités sociologiques, économiques, culturelles et
politiques. Ils ne restent jamais dans les salons cousues des hôtels ou demeures luxueuses pour rédiger leur études du terrain ce pourquoi il est impératif de mettre l’attention sur Histoire
du Mouvement ces points ci-dessus.
Source : Fondation ALE YACINE, Mballo Cherrif
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