Présentation devant la Chambre de commerce de Toronto

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Présentation devant la Chambre de commerce de Toronto
Présentation devant la Chambre de
commerce de Toronto
21 septembre 2012
Présentateur :
Paul V. Godfrey
Président du conseil
Société des loteries et des jeux de l’Ontario
Seul le texte prononcé fait foi
Bonjour,
Je suis heureux d’être à la Chambre de commerce de Toronto, parmi tant de
visages qui me sont familiers.
J’ai toujours beaucoup aimé cette organisation.
Au cours des dernières décennies, la Chambre de commerce est devenue une
voix énergique et éclairée qui se porte à la défense des intérêts de Toronto.
Elle ne défend pas seulement la communauté des affaires. Elle souhaite
également que cette ville extraordinaire soit viable et habitable.
Il y a sept ans environ, je me suis joint à un groupe de travail de la Chambre.
Sa mission était d’examiner le Loi sur la cité de Toronto.
À mes côtés prenaient place des leaders des secteurs de l’éducation, de la
bienfaisance et du commerce de détail.
C’était un groupe réellement hétérogène qui avait été chargé d’examiner la
structure de gouvernance, l’obligation de rendre des comptes et la gestion
financière.
Voilà le genre de travail que cette grande organisation fait tous les jours :
s’intéresser aux enjeux actuels et élaborer un point de vue qui place la ville au
premier plan.
J’ai un profond respect pour le travail que vous faites pour Toronto.
Je suis un petit gars d’ici. Je suis né et j’ai grandi à Toronto.
J’ai grandi pas très loin d’ici, près de Kensington.
J’ai fréquenté l’école secondaire Bathurst Heights.
Ensuite, j'ai étudié à l’Université de Toronto.
Mon premier emploi a été celui de conseiller municipal à North York.
J’ai vécu toute ma vie dans cette ville.
J’y ai élevé ma famille.
J’ai consacré une grande partie de ma vie active à Toronto.
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Parmi mes employeurs, il y a eu la communauté urbaine de Toronto, le Toronto
Sun et les Blue Jays de Toronto.
Tous portent dans leur nom celui de Toronto.
J’en suis venu à m’identifier à cette ville, à l’aimer de tout cœur.
On m’a fait des offres, souvent très intéressantes, pour travailler ailleurs.
Mais je les ai toujours refusées.
Voilà pourquoi c’est si important pour moi de m’adresser à vous aujourd’hui.
Je sais que le sort de cette ville vous préoccupe autant que moi.
Je pense qu’une occasion incroyable s’offre à Toronto.
Si nous la saisissons, Toronto pourrait devenir l’une des grandes capitales
mondiales des affaires et du tourisme.
Je veux que cela se réalise.
Je pense que lorsque vous comprendrez les faits, vous voudrez vous aussi que
cette occasion se concrétise.
J’aimerais vous présenter ces faits avant que vous ne vous fassiez une opinion.
Visitez notre site Web, le www.moderneolg.ca.
Prenez connaissance des détails de notre plan général de modernisation.
Ce plan est le résultat de plus de deux années de travaux, de consultations, de
recherches et de discussions avec le secteur privé.
Vous en tiendrez compte au moment de vous faire votre propre opinion.
Avant de discuter du plan et du rôle possible de la grande région de Toronto,
j’aimerais revenir un peu plus de deux ans en arrière.
J’aimerais revenir au moment où le gouvernement provincial m’a demandé pour
la première fois de prendre la présidence de la Société des loteries et des jeux
de l’Ontario.
Je dois l’admettre : j’ai moi aussi trouvé cette demande un peu étrange.
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C’est un fait notoire : je ne suis pas de la même allégeance politique : je suis un
Conservateur.
Une fois en poste, certains, même dans mon entourage, ne se gênaient pas pour
me demander : « tu fais quoi?!?! »
Ils étaient en partie inquiets de me voir accepter un nouveau défi à un âge,
disons-le, assez avancé.
Oui, j’ai dans les soixante-dix ans maintenant.
Oui, je suis grand-père : huit fois même.
Mais pour dire vrai, la seule chose qui parvient à me fatiguer c’est de courir
après mes petits-enfants les week-ends.
Certains, sans le dire, étaient peut-être inquiets de me voir impliqué dans le jeu.
Peut-être avaient-ils fait des liens entre le jeu, le crime, les problèmes sociaux et
ce qu’on appelle la « taxe des pauvres ».
Tout ça, c’était avant.
Aujourd’hui, j’ai la certitude que certaines de ces mêmes personnes se
disent : « pourquoi veut-il doter Toronto d’un casino? »
J’ai occupé un grand nombre de postes. Je suis donc habitué aux questions des
sceptiques.
Je me souviens de ces gens qui, il y a longtemps, me disaient que Toronto ne
pourrait jamais obtenir ni soutenir une équipe de baseball des ligues majeures.
Ou encore qu’un centre des congrès n’y serait pratiquement d’aucune utilité.
Trente ans et deux séries mondiales plus tard, les Blue Jays jouent tout près
d’installations de première qualité qui attirent d’importantes affaires à Toronto.
Je me dois de souligner le rôle important joué par la Chambre de commerce
dans la construction de ce centre des congrès.
Nous avons formé une alliance avec la Chambre de commerce et les syndicats.
Nous étions tous conscients de la valeur du projet et nous avons travaillé
ensemble pour arriver au but.
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L’épisode des Blue Jays et celui du Centre des congrès m’ont habitué à faire
face aux questions de mes amis, de mes collègues et de mes adversaires
politiques.
Je comprends pourquoi certains se demandaient pourquoi je me joignais à OLG.
Ceci explique en partie pourquoi j’ai hâte d'avoir cette discussion.
Parlons maintenant des faits.
Les faits à propos d’OLG.
Les faits à propos de l’industrie du jeu en Ontario.
Et, oui, les faits à propos d’un tout nouveau centre de divertissement et de jeu ici,
en plein cœur de la grande région de Toronto.
Commençons par OLG. Saviez-vous qu’OLG rapporte chaque année environ
deux milliards de dollars au gouvernement provincial?
Ce qui fait d’OLG la plus importante source non fiscale de revenus pour la
province.
Cet argent sert principalement aux soins de santé comme les hôpitaux qui
desservent nos collectivités.
Une part de cet argent est versée à des organismes de bienfaisance de mérite.
Celle-ci s’élève à 120 millions de dollars chaque année.
Ce montant représente 4 millions de dollars de plus que l’objectif annuel de la
campagne de Centraide Toronto.
Partout en Ontario, la population profite de nos produits en toute sécurité et de
manière responsable.
L’année dernière, 8 millions d’Ontariens ont joué à des jeux de loterie.
2,7 millions d’entre nous avons visité nos établissements de jeu.
À l’heure actuelle, nous en exploitons 24.
Chacun de ces établissements compte un centre de ressources sur le jeu
responsable.
Ces centres sont gérés en collaboration avec les gentilles personnes du Conseil
du jeu responsable.
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Le Centre de toxicomanie et de santé mentale travaille également en partenariat
avec OLG.
Le Centre a élaboré des séances de formation qu’il offre à notre personnel de
première ligne et à nos dirigeants.
Grâce à ces séances, nos employés sont mieux outillés pour aider nos joueurs.
Ce sont des éléments-clés du programme sur le jeu problématique le mieux
financé en Amérique du Nord, soit à raison de 54 millions de dollars
annuellement.
Ce programme est également un des mieux gérés et a été reconnu par une
certification et des prix de niveau international.
Je dois également souligner le rôle important joué par la CAJO, la Commission
des alcools et des jeux de l’Ontario.
La CAJO réglemente l’industrie du jeu en Ontario dans le meilleur intérêt du
public et le fait en étant guidée par les principes d’honnêteté, d’intégrité et de
responsabilité sociale.
OLG et ses sociétés affiliées emploient 18 000 personnes, dont la majorité
travaillent dans nos établissements de jeu.
Elles travaillent dans de grandes villes comme Ottawa et dans de plus petites
comme Hanover.
En milieux urbains et ruraux.
Dans le sud, comme à Windsor et à Niagara Falls.
Jusque dans le nord, comme à Thunder Bay et à Sault Ste. Marie.
Et certaines travaillent ici même, dans la grande région de Toronto.
En effet, il y a déjà un important établissement de jeu à Toronto.
Celui-ci existe depuis mars 2000.
Notre salle de machines à sous à Etobicoke est peut-être l’aire de jeu la plus
achalandée en Amérique du Nord.
Je pense à ça quand on me dit : « nous n’avons pas besoin d’un casino à
Toronto à cause de tous les problèmes qui en découleront ».
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À ceci, je peux toujours répondre : « nous avons un casino à Toronto depuis
12 ans déjà ».
Voici ce qui en réalité a découlé de ce casino :
De bons emplois pour plus de 800 personnes.
Du divertissement pour 55 millions de visiteurs.
178 millions de dollars pour la Ville de Toronto, soit sa part à titre de ville hôte
des recettes des machines à sous.
Un montant presque équivalent, soit 174 millions de dollars, en achats auprès de
fournisseurs locaux.
Un journaliste a demandé à la police de Toronto de lui parler de la criminalité à
proximité de la salle de machines à sous.
Bill Blair, le chef de la police, a répondu ceci au Toronto Star : « c’est un
établissement bien organisé et bien géré qui travaille en étroite collaboration
avec la police ».
Un surintendant de la police était également cité dans le même article.
Selon lui, les craintes associées au prêt usuraire, à la prostitution, à la circulation
et au stationnement ne se sont jamais matérialisées.
« D’un point de vue policier, je ne vois absolument aucun problème », a-t-il
affirmé au Toronto Star.
La même opinion a été exprimée à de nombreuses reprises partout dans la
province et plus récemment dans les pages du Belleville Intelligencer.
La municipalité de Belleville envisageait d’accueillir un établissement de jeu.
Cet été, un journaliste a donc demandé à des personnes de diverses villes hôtes
s’il y avait un lien entre les casinos et la criminalité.
Voici ce qu’un des maires interrogés, soit Erika Demchuk, de Gananoque, a
répondu : « il y a dix ans, tout le monde pensait que nous aurions des
problèmes, mais, maintenant que nous avons vu les casinos à l’œuvre et
observé les communautés qui les accueillent, nous constatons qu’il n’y a pas
vraiment de criminalité ».
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Je pourrais vous présenter des données de Statistique Canada qui montrent
que, à Windsor, la criminalité a chuté d’un tiers depuis l’ouverture du casino.
Je pourrais également vous présenter des études réalisées par deux importantes
universités canadiennes qui n’ont établi aucun lien statistique entre le jeu et la
criminalité.
Je pense que j’ai fait valoir mon point.
Ceux qui continuent d’associer les casinos et la criminalité vivent encore à
l’époque de Bugsy Siegel.
Ils ne se sont pas penchés comme nous sur les faits, ceux établis par 20 ans
d’expérience dans les casinos et les salles de machines à sous ici, en Ontario.
Certains opposants ignorent les faits ou, pire encore, les modifient, contribuant
ainsi à nourrir la crainte.
À mon avis, les craintes associées à la criminalité sont exagérées.
Celles qui sont associées aux problèmes sociaux le sont également.
Je ne veux pas dire qu’ils n’existent pas.
Aujourd’hui, nous comprenons mieux les problèmes de jeu.
Nous savons comment les gérer.
Il s’agit d’un aspect fondamental de cette entreprise.
Les joueurs aujourd’hui ont plusieurs options.
Quatre-vingt pour cent de la population adulte de l’Ontario habitent à deux
heures ou moins en voiture d’établissements de jeu situés aux États-Unis.
Ceci inclut les appareils de loterie vidéo, lesquels sont illégaux en Ontario.
Un demi-million d’Ontariens misent en ligne sur des sites Internet étrangers.
Plus de 600 000 font des paris sportifs illégaux.
OLG permet aux joueurs de jouer de façon sûre et responsable.
Ce modèle est réglementé efficacement par la CAJO.
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Nos années d’expérience nous ont permis d’en apprendre beaucoup sur nos
joueurs.
Selon nos observations, l’idée selon laquelle le jeu serait « la taxe des pauvres »
n’est pas fondée.
Un sondage réalisé l’année dernière par Harris Decima a comparé les joueurs
des casinos et des salles de machines à sous d’OLG à la population générale.
Voici ce que révélait ce sondage.
Parmi les joueurs d’OLG, il y a une sous-représentation des personnes à faible
revenu et une surreprésentation des personnes à revenu élevé.
Le sondage révélait que 47 pour cent (près de la moitié) des joueurs d’OLG
gagnaient plus de 75 000 $ par année.
Nous reconnaissons que le jeu entraînera toujours des problèmes
comportementaux pour une petite proportion de la population.
3,4 pour cent de la population adulte de l’Ontario éprouvent des problèmes de
jeu.
Pour 0,8 pour cent de la population adulte, ces problèmes sont graves.
Toutefois, ces chiffres ne sont pas hors norme.
La prévalence des problèmes de jeu est la même partout dans le monde.
Ces taux sont par ailleurs restés assez constants au fil des décennies.
Je vous ai déjà parlé de la formation du Centre de toxicomanie et de santé
mentale qui aide nos employés à reconnaître et à aider les joueurs qui semblent
avoir des problèmes de jeu.
Je veux également vous parler de notre programme d’autoexclusion volontaire.
Celui-ci permet aux joueurs qui ont un problème de jeu de prendre une pause et
d’être mis en rapports avec des services de soutien et de consultation.
Ce programme été grandement amélioré ces dernières années.
Par exemple, nous utilisons maintenant une nouvelle technologie de
reconnaissance faciale reconnue mondialement.
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Il s’agit d’un système qui a reçu l’appui d’Anne Cavoukian ,Ph.D, commissaire à
la protection de la vie privée. Je pense que certains de vous en avez entendu
parler pas plus tard qu’hier.
Ce système est adapté à l’approche d’OLG.
Cette approche est bien simple : nous ne voulons pas que les personnes qui ont
un problème de jeu jouent à nos jeux.
Nous n’avons pas besoin d’eux.
En fait, notre programme de modernisation a pour objectif d’élargir notre base de
joueurs afin d’y inclure un plus grand nombre de joueurs modérés.
Encore une fois, l’Ontario consacre plus d’argent – 54 millions de dollars – à la
promotion du jeu responsable que n’importe quelle autre société en Amérique du
Nord.
Le jeu responsable est une priorité pour OLG.
Il en sera ainsi à mesure que nous transformerons et moderniserons nos
activités.
Permettez-moi de vous parler de notre plan de modernisation, lequel a été
approuvé et annoncé en mars.
Lorsque j’ai pris la présidence d’OLG, mes collègues du conseil et moi-même
avons été investis d’un nouveau mandat.
C’est un nouveau chef de la direction hautement compétent entouré d’une solide
équipe de direction qui en aura la responsabilité.
On nous a demandé de faire le nécessaire pour mettre de l’avant une plateforme en ligne sécurisée favorisant le jeu responsable.
En Ontario seulement, on estime que 400 millions de dollars sont dépensés
annuellement sur des sites de jeu étrangers, lesquels ne sont pas réglementés
par l’Ontario.
La plate-forme que nous lancerons plus tard cette année permettra aux joueurs
de s’inscrire et d’obtenir des outils sur le jeu responsable.
À cette même date l’année prochaine, le site sera entièrement opérationnel et
offrira en ligne des jeux de casino et de loterie sécurisés.
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Le gouvernement nous a également demandé de revitaliser le secteur du bingo
de bienfaisance.
Il y a 10 ans, 6 000 organismes de bienfaisance recueillaient des fonds dans
230 salles de bingo de l’Ontario.
Aujourd’hui, ce sont 61 salles qui soutiennent 2 800 organismes de bienfaisance.
En 2005, OLG lançait le bingo électronique – un programme pilote – dans
6 établissements répartis dans 5 communautés.
Depuis, ces 6 établissements ont recueilli 43 millions de dollars pour des
organismes de bienfaisance de leur région.
Nous allons maintenant étendre ce programme de bingo électronique à toute la
province.
J’aimerais préciser qu’OLG gère ce programme sans pertes ni profits.
Notre position est claire : ce sont les organismes de bienfaisance qui importent.
L’argent est versé aux organisations locales du club Kiwanis, du Club des Lions,
des Grands Frères et des Grandes Sœurs, de March of Dimes, d’Habitat pour
l’humanité… La liste est longue dans chaque collectivité.
Nous devons nous assurer que c’est à eux que les bénéfices sont versés.
Enfin, on nous a demandé de faire un examen stratégique détaillé de nos
secteurs d’activité.
Nous devions présenter au gouvernement des recommandations sur la meilleure
orientation future pour le jeu dans cette province.
Cet examen a donné naissance à un plan.
Un plan que nous mettons maintenant en œuvre.
Celui-ci met davantage l’accent sur les besoins en évolution de nos clients.
Il prévoit une plus grande participation des fournisseurs de services réglementés
du secteur privé dans la prestation des services de loterie et de jeu.
Il renouvelle également le rôle de surveillance d’OLG.
Ce plan a de nombreuses facettes.
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Il permettra d’augmenter la contribution d’OLG à la province de plus d’un milliard
de dollars chaque année.
À l’avenir, grâce à ce plan, le gouvernement n’aura plus à assumer les dépenses
en immobilisations associées aux bâtiments et au matériel de nos installations de
jeu.
Nous voudrons également récupérer certains des investissements faits dans nos
installations existantes.
Rod Phillips, notre chef de la direction, et moi-même aimerions parler à chacun
de vous des différents aspects de ce plan.
Mais ce matin, j’aimerais en aborder un en particulier.
Je veux parler du développement d’un nouveau centre de divertissement et de
jeu dans la grande région de Toronto.
Vous vous demandez sûrement ce que je veux dire par « centre de
divertissement et de jeu ».
Vous vous dites sans doute : « ce n’est qu’un casino, n’est-ce pas? »
Vous pensez qu’il s’agit seulement d’une boîte avec quatre murs, pleine de
machines à sous, sans fenêtres.
Vous n’y êtes pas.
Dans ce centre, moins de 10 pour cent de la superficie seront consacrés aux
tables de jeu et aux machines à sous.
Oui, il y aura du jeu.
Mais il y aura également de l’hébergement, du divertissement, des commerces…
et un espace de congrès.
Tous ces éléments ont une importance égale, voire peut-être supérieure, dans
une destination vedette comme celle-ci.
Nous parlons d’une installation de divertissements intégrés.
Le genre de structure qui se démarque par son architecture audacieuse.
Cette structure n’est toutefois pas indépendante. Elle doit s’intégrer
naturellement à la ville.
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Ce centre ne se coupera pas de son milieu, il en sera un complément. Il s’y
intégrera, non seulement au plan visuel, mais également au plan commercial,
par ses relations d’affaires.
Le centre de divertissement et de jeu s’intègre à sa communauté, il ne s’en
soustrait pas.
Il travaille avec les entreprises locales et les soutient. Il ne les engloutit pas.
Ce centre profitera à l’Ontario et à la grande région de Toronto.
Il pourra profiter à la Ville de Toronto si le projet obtient les approbations
nécessaires.
Si ce projet est financièrement intéressant pour la province, il doit l’être
également pour Toronto.
Notre vision est celle d’un centre de divertissement intégré.
…une destination vedette…
…un des plus grands projets de développement de tous les temps au Canada.
Ce projet prévoit des investissements en immobilisations de plus de deux
milliards de dollars à Toronto.
Au moment d’établir les principes de notre plan de modernisation, nous avons
fait des estimations prudentes.
Notre processus de demandes de renseignements nous a permis de discuter
avec les exploitants du jeu les plus renommés sur la planète.
Ce processus nous a permis d’arriver à un moment charnière de notre
apprentissage.
Au départ, nous avions prévu un nouvel investissement en immobilisations de
3 milliards de dollars à l’échelle de la province.
Certains des plus grands exploitants du jeu nous disent qu’ils sont prêts à
investir cette somme dans le centre-ville de Toronto seulement.
Ce projet créera 6 000 emplois en construction sur trois ans.
Une fois opérationnel, le centre de divertissement et de jeu du centre-ville de
Toronto créera directement 12 000 emplois bien payés.
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On parle ici d’environ le même nombre d’employés que la TTC.
Ce projet permettra également la création indirecte d’autres emplois.
L’ancien modèle d’affaires d’OLG visait essentiellement à séduire les clients qui
se trouvent au sud de la frontière.
Le centre de divertissement intégré, lui, pourra attirer des clients de partout dans
le monde.
À Toronto, le centre pourrait générer jusqu’à 400 millions de dollars en revenus
dans le secteur du tourisme.
À l’heure actuelle, Toronto accueille chaque année environ
360 000 congressistes.
L’augmentation des espaces de congrès pourrait faire tripler ce chiffre.
Toronto pourrait ainsi être propulsée parmi les 10 plus grandes villes
nord-américaines pour l’organisation de congrès.
Toronto se positionnerait aux côtés de villes comme Chicago, San Francisco et
Washington.
Je veux tout faire pour que ceci se matérialise.
Vous devez comprendre que la portée économique du centre, ses dimensions,
son architecture et sa vocation dépendront largement de l’emplacement qui sera
choisi pour lui.
J’ai été clair dès la première présentation publique du plan : j’ai une préférence
pour les rives du lac ou pour le centre-ville de Toronto.
Cela dit, mes préférences ne sont pas importantes.
Ce qui importe, c’est l’approbation municipale. Ce qui importe, c’est l’obligation
pour OLG d’atteindre ses objectifs de revenus pour financer des programmes
essentiels.
Ce qui importe, c’est qu’OLG atteigne ces objectifs dans les délais que nous
nous sommes fixés.
Une occasion incroyable s’offre à Toronto.
Mais également à Mississauga… à Markham… à Richmond Hill… et peut-être
même à Vaughan.
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Toutes ces villes seraient d’excellentes hôtes.
Je veux que vous compreniez ceci.
Nous sommes prêts à aller de l’avant dans l’une ou l’autre de ces villes.
Mais seulement dans l’une d’elles.
Et seulement maintenant.
OLG exploite les loteries depuis 1975 et œuvre dans l’industrie du jeu depuis
1994.
C’est la première fois depuis toutes ces années qu’OLG a l’occasion de revoir en
entier son modèle d’affaires, dans le meilleur intérêt des Ontariens.
Pour OLG, et pour une seule municipalité de la grande région de Toronto, c’est
une chance unique.
OLG va aller de l’avant avec son projet de centre de divertissement et de jeu
dans la grande région de Toronto.
Nous ne le ferons cependant dans une communauté qui souhaite nous accueillir,
qui veut de nous.
Une fois le centre en place, nous allons protéger cet investissement.
Comme je vous le disais, nous voulons qu’un exploitant réglementé du secteur
privé investisse 2 milliards de dollars en immobilisations dans le centre-ville de
Toronto.
L’exploitant qui fera un tel investissement voudra, avec raison, avoir l’assurance
que nous n’allons pas lui nuire dans les années à venir en ouvrant un autre
établissement dans la grande région de Toronto.
En raison du financement du secteur privé, pour une collectivité de la grande
région de Toronto, il s’agit d’une occasion unique qui ne se représentera pas
avant longtemps.
Les communautés réaliseront qu’il y a des avantages à être une collectivité
d’accueil, comme bon nombre le font depuis longtemps déjà.
Une fois de plus, je vous prie de visiter le www.moderneolg.ca.
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On y trouve des vidéos réalisés spécialement pour ce site et qui présentent
quelques-uns de nos maires.
Il y a notamment Chris Friel, maire de Brantford.
Il y a une dizaine d’années, alors qu’il était élu maire pour la première fois,
Monsieur Friel avait refusé de couper le ruban lors de l’ouverture de
l’établissement de sa ville.
Aujourd’hui, il en est un fervent partisan.
Il parle maintenant avec beaucoup de fierté des établissements postsecondaires
qui se sont installés dans des immeubles neufs du centre-ville.
Ces immeubles ont été construits avec une partie de la part des produits tirés du
jeu qui reviennent à la ville.
Ces établissements accueillent 3 000 étudiants dans un centre-ville vibrant et
revitalisé, où les conditions attirent de nouveaux développements.
Je pense également à Gananoque et à sa mairesse.
Elle était récemment à la tête d’un rallye.
L’objectif : garder le casino dans cette communauté.
Des représentants des trois niveaux de gouvernement et plus de 200 citoyens se
sont joints à ce rallye visant à sauver le casino.
Il y a bien plus de matériel sur ce site, et il y en aura beaucoup plus dans l’avenir.
Parlant de l’avenir, j’aimerais conclure ma présentation en vous parlant des
prochaines étapes.
Comme je le disais, OLG a déjà terminé son processus de demandes de
renseignements.
Celui-ci portait sur le jeu en établissement et sur le réseau de loterie.
Le nombre de soumissions et la qualité de celles-ci ont dépassé nos attentes.
Dans les prochains mois, nous émettrons des demandes de qualification et des
demandes de propositions.
Nous nous tournerons alors vers les collectivités, y compris celles de la grande
région de Toronto, pour voir si elles sont intéressées.
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Déjà, 33 municipalités ont dit qu’elles étaient favorables à un établissement de
jeu, et d’autres devraient emboîter le pas.
En 2013, nous commencerons à sélectionner les fournisseurs et à amorcer la
modernisation d’OLG.
Je sais que ces délais peuvent paraître serrés.
Ils laissent toutefois assez de temps aux collectivités pour prendre la bonne
décision.
Quelle est la bonne décision?
C’est la leur, celle qui leur convient.
Celle qui est la bonne pour leur collectivité.
Ce n’est pas celle qui est la bonne pour moi ni pour OLG.
Nous pensons que nous avons beaucoup à offrir, mais chaque collectivité
décidera elle-même.
J’aimerais conclure en revenant là où j’ai commencé.
J’aime cette ville. Elle est une partie importante de ma vie, et j’y ai investi de
nombreuses années de travail.
Toronto a la chance d’aller de l’avant.
>> 6 000 emplois en construction.
>> 12 000 nouveaux emplois permanents bien payés.
>> Plus de 2 milliards de dollars d’investissement en immobilisations.
>> De nouvelles occasions d’affaires et du tourisme.
Et d’indispensables revenus additionnels versés directement à la Ville de
Toronto.
Par-dessus tout, ce projet pourra susciter l’enthousiasme, offrir de nouvelles
possibilités et faire la fierté de la communauté.
Le genre de fierté que ressentent ceux qui vivent dans une ville exceptionnelle.
Bien sûr, il y a des risques, mais il y a également de grands avantages.
J’espère que vous profiterez de cette chance et que vous saisirez l’occasion qui
s’offre à cette ville que j’aime tant.
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Merci.
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