dimanche 18 septembre – la bernarde

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dimanche 18 septembre – la bernarde
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2016
LA BERNARDE (1941m)
Participants : Jean-Claude, Christian. A, Christian. T, François, Renée, Françoise, Henri, Guislaine, Roland,
Ginette, Odile, Gérard, Ernest.
Nous avions déjà souvent gravi ce sommet, belvédère remarquable du Haut-Verdon, mais c’est la première
fois que nous y montons par cet itinéraire. La dernière fois remonte au dimanche 22 mai 2011. C’était à
l’occasion d’un BRALP, ces fameux parcours organisés par le CAF de Nice, où les kilomètres et les dénivelés
étaient conséquents. Nous étions quelques-uns à nous être élancés de Vergons pour rejoindre PugetThéniers. Aujourd’hui, nous ne partons pas de Vergons, mais du stade de neige de Vauplane (1600m), et
nous n’irons pas si loin. Avant de poursuivre, je tiens à remercier Christian Andrac et Jean-Claude, pour
avoir effectué une reconnaissance jeudi dernier (une partie en sens inverse que celle que j’avais effectuée
avec Jean-Claude, la semaine précédente.) Je devais retourner avec eux jeudi, oui mais voila, « il m’est
arrivé une, voire plusieurs tuiles ». Comme chantait Danyel Gérard :
« Il pleut dans ma maison, oh oui ah ah, car toutes les tuiles s’en vont, oh oui ah ah ».
Bref, comme disait Pépin, très utile en cas de pluie, je me retrouvais « quand la bise fut venue, sinistré de
la toiture »… Mais ça, il y a longtemps qu’on le savait !
Bon passons, et mettons-nous plutôt en route. C’est ce que nous faisons à 9h50. Il fait plutôt frisquet et
c’est parfait, car nous allons grimper. Pour nous réchauffer, nous optons d’entrée pour une allure soutenue
qui nous rappelle le bon vieux temps des BRALP. Cette allure convient d’ailleurs à tout le monde, à un point
tel que des vivats endiablés fusent à l’attention du président, dans l’allégresse et la bonne humeur générale
faisant la renommée de notre vénérable club. Merci, trop c’est trop !« Guilou, si tu me lis… LOL !»
Nous montons par la piste qui serpente au-dessus des bergeries et rejoint le sentier qui nous dépose sur les
crêtes à 10h25. Nous bénéficions déjà d’une vue fantastique, avec face à nous, de l’autre côté du col de
Toutes-Aures, le Pic de Chamatte dressant fièrement sa « tête de sphinx » et tout proches à vol d’oiseau ; le
Teillon et le Robion. Nous dominons le village de Vergons, le lac de Castillon. ST-André-les-Alpes, se profile
à l’horizon. Après un échange verbal de points de vue très intéressants (nous n’en manquons pas, vu notre
position élevée) et contradictoires, conférant à notre pause panoramique, une séance à l’Assemblée
Générale d’où du haut de son « perchoir », le Président donne de la voix pour apaiser les débats, nous
reprenons « rassé… rénée » notre progression en crête. Tout au long d’icelle, (j’utilise le vieux parler
françois pour ajouter de la hauteur… à l’altitude), nous bénéficions, il va sans dire d’un panorama grandiose
et spectaculaire à 360°. A 10h45 nous parvenons au sommet (1941). La chaine du Mercantour est masquée
par la brume. Seuls le Mounier et les sommets du Haut –Verdon, Val d’Allos se détachent avec leurs
« emblèmes » caractéristiques, que sont le Cheval Blanc, les Petit et Grand Cheval de Bois, le Cimet, les
Séolanes, le Pelat, géant du secteur etc. Lors de la première reconnaissance, nous avions eu la chance
d’apercevoir la gracieuse pyramide du Viso.
Après la photo de groupe, nous poursuivons en crête en direction du N/E, nous délectant de notre
panorama aérien dont le calme est troublé une fraction de seconde par le vol supersonique d’un Mirage,
au-dessus de nos têtes bien pensantes. Nous dévalons ainsi quasiment 400 mètres de dénivelés pour nous
retrouver au Cabanon de Papastrou (1585). Il est 12h. Nous décidons de nous y installer pour le piquenique. Les lieux sont accueillants, table et chaises sont mises à notre disposition. Bon appétit à tous ! Nous
voici parvenus aux desserts. Merci donc à Jean-Claude, Gérard et Christian Truc pour leurs chocolats, les
croquants d’Auvergne de Brigitte, qui a pensé à nous, et au fameux jaja de Renée. Audrey Tautou n’est pas
avec nous, mais elle est avantageusement (euh ?) remplacée par « Odile Toutou »… Odile, si tu me lis…
Nous levons le camp à 12h45 et entamons notre descente au S/E par un agréable sentier « déniché », lors
de la seconde reco. Un important groupe de randonneurs « à poil » et à 4 pattes nous surplombe, bêlant à
qui mieux mieux, tout en agitant leurs clochettes tintinnabulant aux 4 vents. Les intrépides brebis, sans
doute nostalgiques de la « Randocourse », rejoignent notre sentier « à donf ». Nous jouons presque à
saute-moutons avec elles, sous le regard patibulaire (mais presque) du pastre. A 13h30 nous
« atterrissons » au charmant hameau du Touyet, (commune d’Ubraye). Nous passons dans les ruelles,
salués par les jappements joyeux des charmants canidés , nous attardant auprès d’une remarquable
fontaine, visitons la belle petite église et mettons résolument le cap à l’ouest à l’aide du GR4, pour
affronter les 350 mètres de dénivelés qui nous restent jusqu’à l’arrivée. Notre GR, parfois fortement délité,
surplombe le ravin de la Bernarde, le traverse et remonte sur l’autre versant. Le Picogu, « cadet de la
Bernarde » du haut de ses 1841 m, nous fait face au cours de notre montée.
Le ciel se charge à l’horizon. Les bâtiments de Vauplane et nos véhicules se profilent dans le lointain. Nous
« allongeons la jambe », non pas que la route soit encore longue, mais pour autant que faire se peut,
échapper à la pluie. C’est aspergés par une toute fine bruine, qui ne nous mouille même pas, que nous
arrivons au parking à 15h30. Le timing est respecté, nous aurons la pluie en route.
Nous terminons cette superbe rando après 11,5 km, 4h30 de marche effective et 740+, selon les indications
de Gérard.