ERES Appel - Euro-Psy

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ERES Appel - Euro-Psy
La revue « Cliniques » aux éditions érès reçoit vos propositions de contributions pour les
numéros à paraitre en 2015
« Troubles du comportement, passages à l’acte, clinique de l’agir »
Revue Cliniques n° 9 et 10
(A paraitre en Mars et en octobre 2015)
Ligne éditoriale :
La revue Cliniques se donne pour objectif d’explorer des thématiques cliniques diverses
sous l’angle de la pratique en institutions. La multiplicité des lieux d’exercice et des voies
thérapeutiques nourrit un dialogue implicite entre praticiens de divers horizons ; si la
diversité de leurs approches y est donc privilégiée, tous se retrouvent autour d’une exigence
éthique, humaniste, ancrée dans la réalité institutionnelle du soin pluridisciplinaire.
Les comités de rédaction, scientifique et de lecture de la revue « Cliniques », reçoivent
vos projets de contributions pour les numéros 9 et 10 à paraitre en 2015 :
Argument du numéro 9 : « Clinique de l’agir : décharge ou adresse objectale ? » à
paraitre en Mars 2015 (réception des textes jusqu’au 30 septembre)
Dans le développement de l’enfant, l’acte précède la pensée, il ouvre la voie aux capacités
de symbolisation et reste ainsi sans doute l’un des prototypes des capacités de mentalisation,
une influence archaïque sous forme de traces sensori-motrices. Ainsi, au fil de l’histoire
infantile, les expériences du bébé sensori-affectivo-motrices trouvent une mise en forme
verbale. À partir de quand l’agir comportemental peut-il être considéré comme un échec des
processus de mentalisation, de contenance et d’élaboration psychique ? L’acte est-il le
symptôme d’un conflit psychique ou au contraire vient-il en lieu et place de contenus
irreprésentables chez le sujet, impensables comme en témoigne a minima la clinique des
états limites et a fortiori les fonctionnements psychotiques enfermés bien souvent dans des
agirs impulsifs et irrationnels ? À partir de quand l’acte est-il du registre de l’impulsif ou au
contraire de celui du compulsif, une répétition en lieu et place de la remémoration ? Est-il
auto-calmant à défaut d’être auto-érotique ? Comporte-t-il une dimension fantasmatique ?
Quelle dimension d’altérité, l’agir comportemental contient-il en lui ? Est-il simple
décharge motrice ou s’adresse-t-il à un objet ? Quelles réponses l’institution de soin peutelle offrir à ces expressions comportementales ?
Argument du numéro 10 : « L’acte : court-circuit ou relance ?» à paraitre en octobre
2015 (réception des textes jusqu’au 31 décembre)
La clinique de l’agir recouvre un champ très large de conduites et de manifestations par le
comportement comme en témoigne l’éventail étendu de vocables que le clinicien a à sa
disposition pour les qualifier : troubles du comportement, action, acte, passage à l’acte,
passage par l’acte, acte manqué, acting, acting in, acting out, recours à l’acte, mise en acte,
agir comportemental… À l’image du vocabulaire qu’elle emploie, cette clinique est ellemême très hétérogène. Néanmoins, la dimension corporelle et sensori-motrice relie ces
différents niveaux comportementaux qui témoignent d’un effritement des capacités de
représentation des affects, d’un échec de la mise en mots. Mais ils peuvent aussi témoigner
de l’établissement d’un lien entre l’activité psychique et l’activité sensori-motrice, et d’un
certain ancrage dans la réalité. Alors, qu’est-ce qui pousse à l’acte ? L’agir est-il seulement
un court-circuitage de la pensée, sa mise en échec ? Quelle potentialité de relance des
processus psychiques l’agir peut-il contenir ? Comment l’acte thérapeutique ou
institutionnel peut-il devenir un processus de réorganisation et de transformation
psychique ?
Tous les textes sont validés par une lecture en double aveugle de deux professionnels
« experts » dans le domaine exploré par le texte en validation.
Les contributions proposées ne doivent pas excéder 25 000 caractères espaces inclus et
doivent comporter un titre, un résumé et une liste de mots clés en français et en
anglais, ainsi que l’adresse postale et mail du ou des auteurs. Elles doivent aussi
discuter le thème général du numéro tout en restant en adéquation avec la ligne
éditoriale.
Vous trouverez ci-joint les indications pour la rédaction de vos textes et pour les
références bibliographiques ainsi qu’une explication plus détaillée du circuit des textes
en validation.
Vous pouvez bien entendu diffuser ces appels à contribution auprès de vos réseaux.
Dans l’attente du plaisir de vous lire, nous vous souhaitons bonne réception de la
présente,
Bien sincèrement,
Charlotte Costantino
Psychologue Clinicienne Clinique Villa des Pages
Psychanalyste Membre de la SPP
Coordinatrice du Collège des Psychologues CLINEA-ORPEA
Directrice de publication revue Cliniques éditions érès
[email protected]
[email protected]
Cliniques
Paroles
de praticiens en institution
en 2015
Troubles du comportement,
passages à l’acte, clinique de l’agir
Comité de Rédaction
Charlotte Costantino
(directrice de la publication),
Garance Belamich et Anaïs Devaux
(secrétariat de rédaction),
Cécile Antigny, Mathilde Bouychou,
Dana Castro, Stéphane Deroche,
Pierre-Georges Despierre, Catherine Ducarre,
Élisabeth Ferreira, Francis Katchadourian,
Jamie Lenchantin, Géraldine Morin,
Julie Platiau, Patrick de Saint-Jacob,
Mariane Veilleux, Philippe Zawieja
Comité scientifique et de lecture
Annick Bismuth, Alain Braconnier,
Anne Brun, Pierre Charazac,
Jean-Pierre Chartier, Pierre Delion,
Michel Dugnat, Patrice Huerre,
Philippe Jeammet, Patrick Lemoine,
Alain Lemosof, Sylvain Missonnier,
Juan David Nasio, Marie-Jean Sauret,
Benoit Verdon, Jean-Michel Vivès,
Daniel Widlocher
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Clinique de l’agir :
décharge ou adresse objectale ?
Dans le développement de l’enfant, l’acte précède la pensée, il ouvre la voie
aux capacités de symbolisation et reste ainsi sans doute l’un des prototypes
des capacités de mentalisation, une influence archaïque sous forme de traces
sensori-motrices. Ainsi, au fil de l’histoire infantile, les expériences du bébé
sensori-affectivo-motrices trouvent une mise en forme verbale. À partir de
quand l’agir comportemental peut-il être considéré comme un échec des processus de mentalisation, de contenance et d’élaboration psychique ? L’acte estil le symptôme d’un conflit psychique ou au contraire vient-il en lieu et place
de contenus irreprésentables chez le sujet, impensables comme en témoigne a
minima la clinique des états limites et a fortiori les fonctionnements psychotiques enfermés bien souvent dans des agirs impulsifs et irrationnels ? À partir
de quand l’acte est-il du registre de l’impulsif ou au contraire de celui du compulsif, une répétition en lieu et place de la remémoration ? Est-il auto-calmant
à défaut d’être auto-érotique ? Comporte-t-il une dimension fantasmatique ?
Quelle dimension d’altérité, l’agir comportemental contient-il en lui ? Est-il
simple décharge motrice ou s’adresse-t-il à un objet ? Quelles réponses l’institution de soin peut-elle offrir à ces expressions comportementales ?
Cliniques n° 9, 23 € – Parution mars 2015
L’acte : court-circuit ou relance ?
La clinique de l’agir recouvre un champ très large de conduites et de manifestations par le comportement comme en témoigne l’éventail étendu de vocables
que le clinicien a à sa disposition pour les qualifier : troubles du comportement,
action, acte, passage à l’acte, passage par l’acte, acte manqué, acting, acting in,
acting out, recours à l’acte, mise en acte, agir comportemental… À l’image du
vocabulaire qu’elle emploie, cette clinique est elle-même très hétérogène.
Néanmoins, la dimension corporelle et sensori-motrice relie ces différents
niveaux comportementaux qui témoignent d’un effritement des capacités de
représentation des affects, d’un échec de la mise en mots.
Mais ils peuvent aussi témoigner de l’établissement d’un lien entre l’activité
psychique et l’activité sensori-motrice, et d’un certain ancrage dans la réalité.
Alors, qu’est-ce qui pousse à l’acte ? L’agir est-il seulement un court-circuitage
de la pensée, sa mise en échec ? Quelle potentialité de relance des processus
psychiques l’agir peut-il contenir ? Comment l’acte thérapeutique ou institutionnel peut-il devenir un processus de réorganisation et de transformation
psychique ?
Cliniques n° 10, 23 € – Parution octobre 2015
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