Il y a très longtemps, en Ethiopie, un pays d`Afrique, régnaient le roi
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Il y a très longtemps, en Ethiopie, un pays d`Afrique, régnaient le roi
Il y a très longtemps, en Ethiopie, un pays d’Afrique, régnaient le roi Céphée et la reine Cassiopée. Ils avaient une fille, la princesse Andromède. La reine Cassiopée se vantait toujours d’être la plus belle femme de l’Univers. Les déesses de la mer, pour qui une simple mortelle ne pouvait être plus belle qu’elles, en informèrent Zeus, le roi des dieux. Zeus dut intervenir, et pour punir la reine vaniteuse, il fit savoir au peuple d’Ethiopie qu’un ouragan viendrait dévaster le pays si la princesse Andromède n’était pas sacrifiée au Monstre Marin (aujourd’hui La Baleine). Avec peine et chagrin le roi et la reine firent enchaîner leur fille à un rocher qui bordait la mer. Sachant qu’elle allait être dévorée, la princesse laissait couler de nombreuses larmes sur son visage. Le jour du sacrifice, Persée l’intrépide aventurier fils de Zeus, chaussé des sandales ailées du dieu Mercure, passait au-dessus de la mer. Les cheveux dorés de la princesse qui flottaient au vent et les reflets du Soleil sur ses larmes, attirèrent son attention. Il descendit aussitôt à sa rencontre, et Andromède lui expliqua le funeste destin qui l’attendait. Voyant le Monstre Marin surgir des eaux pour dévorer Andromède, Persée se jeta sur la bête et y planta à plusieurs reprises son épée magique. Le monstre n’y résista pas et mourut sur le champ. La princesse était sauvée! Des poètes nous racontent que Persée tua le monstre en lui montrant la tête de Méduse, la Gorgone aux cheveux de serpents. Les yeux de Méduse avaient le pouvoir de transformer ceux qui les regardaient en pierre ; le monstre marin fut donc transformé en rocher. Pégase le cheval ailé fait partie de cette histoire, car dit-on, il prit naissance du sang de la Gorgone Méduse tuée par Persée. Andromède et Persée se marièrent et connurent un grand bonheur. L’un de leurs arrières petits enfants devint lui aussi célèbre, il s’agit d’Hercule (Héraclès en grec). Mais c’est une autre histoire…