la mémoire des autres

présente
LA MÉMOIRE DES AUTRES
écrit et réalisé par
Pilar Anguita-MacKay
Avec
MARIE-JOSEE CROZE, JULIE DEPARDIEU, NICOLAS ROSSIER,
CHRISTOPHE SERMET, EDMEE CROSET, SILVIA BARREIROS, JUAN-ANTONIO CRESPILLO,
CANDICE FRISCHER, AURELIE PATRIARCA, ROBIN TORRENT, ACHILLE PIDOUX
En coproduction avec
LA TÉLÉVISION SUISSE ROMANDE –
UNE ENTREPRISE DE SRG SSR IDÉE SUISSE
Avec le soutien de L’OFFICE FÉDÉRAL DE LA CULTURE (DFI), SUISSE,
LA VILLE ET LE CANTON DE ZÜRICH, FONDS CULTUREL DE
SUISSIMAGE, ETAT DE FRIBOURG, FONDATION SUISA.
Scénario développé au sein de SOURCES 2, avec le soutien du programme
MEDIA de l’Union Européenne,
avec le soutien de la SOCIÉTÉ SUISSE DES AUTEURS:
Bourse SSA pour le développement
de scénarios et la VILLE DE GENEVE, Département des affaires culturelles
Date de sortie : 22 février 2006
Durée : 87 min.
DISTRIBUTION :
CONTACT PRESSE :
COLUMBUS FILM
STEINSTR. 21
8036 ZÜRICH
SELINA WILLEMSE
COLUMBUS FILM
TEL 044 462 73 57
TEL 044 462 73 66
FAX 044 462 01 12
[email protected]
Plus d’informations et photos sur
www.columbusfilm.ch
SYNOPSIS
La mémoire des autres est une exploration de la relativité et de la subjectivité de la
vérité. C’est l’histoire de la libération de trois frères et sœurs dont la vie a été
marquée par la mort tragique de leur père.
Trois jeunes adultes se retrouvent un week-end d’hiver dans leur maison d’enfance
isolée dans les champs enneigés. Ils débattent si oui ou non ils doivent débrancher
les machines qui maintiennent en vie leur mère gravement malade.
Durant les discussions enflammées, la mort du père si longtemps occultée ressurgit.
Contraints de se remémorer les circonstances de l’accident, les trois jeunes gens,
tous dans leur trentaine, racontent chacun leur propre perception des faits.
Présentant la mère coupable ou innocente de la disparition du père, les trois versions
contradictoires et partielles dévoilent en fait la part de responsabilité que chacun des
enfants croit avoir dans la disparition du père.
Le dimanche soir, sans être parvenus à déterminer comment les choses se sont
réellement passées, les trois frères et sœurs acceptent la relativité de chacune de
leur vérité. Libérés d’un sentiment de culpabilité qui les a oppressés durant 25 ans,
ils sont alors prêts à commencer une nouvelle vie et à libérer également leur mère de
sa souffrance.
Cette réunion de famille au départ conflictuelle devient une vraie rencontre
permettant à ses membres de se libérer du passé.
2
LA MEMOIRE DES AUTRES
Un appel à notre enfance et à nos souvenirs.
C’est l’histoire de trois frères et sœurs confrontés à une situation extrême qui réveille
refoulement, non-dit et tension. Suivre ce chemin se révélera indispensable pour
vivre une possible réconciliation.
Trois frères et sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance isolée dans les
champs enneigés. Ils doivent décider du futur de leur mère malade. Mais la
disparition du père, longtemps occultée, ressurgit. Présentant la mère coupable ou
innocente de la mort du père, les jeunes gens racontent chacun les circonstances de
l’accident. Les trois versions se révèlent contradictoires et partielles dévoilant la part
de responsabilité que chaque enfant croit avoir dans la disparition du père.
Un champ enneigé encercle la maison; un paysage silencieux dans lequel les frères
et sœurs ne distinguent aucun repère. Dans leur recherche du passé, les jeunes
adultes s’égarent dans l’impalpable étendue blanche des collines environnantes. A
l’intérieur de la maison, à l’image de la mémoire, fragmentée, confuse, lacunaire,
leurs parcours n’aboutissent nulle part. On erre dans la maison comme dans les
souvenirs. Comme dans un labyrinthe, seules leurs voix se font écho, se faufilant
d’une pièce à l’autre.
3
NOTE DE PRESSE
Il faut régler ses comptes avec sa mémoire pour pouvoir passer à l’acte, semble
nous dire Pilar Anguita-MacKay, jeune réalisatrice d’origine chilienne, formée à
l’écriture aux Etats-Unis.
La mémoire des autres est son premier passage à la réalisation. A partir d’un beau
scénario très élaboré et abouti, la réalisatrice mène son récit avec un réel talent où le
présent est traversé par le passé et par l’imaginaire de ses personnages avec une
évidence qui traduit une grande maîtrise.
Il s’agit d’un film poétique où l’image que le spectateur se fait de l’accident se
transforme et se reconstruit au cours de la narration de chacun des frères et soeurs.
« Je cherche à faire exister une réalité multiple avec des points de vue différents, en
laissant un espace à l’incertitude » nous dit Pilar Anguita-MacKay.
Ce premier long métrage de Pilar Anguita-MacKay est une production suisse qui a
réuni une équipe internationale autour d’un scénario qui a su émouvoir des stars
comme Julie Depardieu, César 2004 pour La petite Lili et Marie-Josée Croze prix
d'interprétation à Cannes en 2003 pour Les invasions barbares. A leurs côtés les
acteurs suisses Nicolas Rossier et Christophe Sermet. Dans les flash-backs, les trois
frères et sœurs sont interprétés par de jeunes comédiens prometteurs : Candice
Frischer, Robin Torrent, Aurélie Patriarca. A la caméra Acacio de Almeida, portugais,
un chef opérateur consacré qui a travaillé entre autres avec Raúl Ruiz, Alain Tanner,
Manoel de Oliveira.
Derrière un beau scénario se révèle le talent d’une réalisatrice déterminée.
Son court métrage L'heure de l'étoile a reçu le New York Film Academy Prize à la
51e édition du festival du film de Locarno. Pilar Anguita-MacKay obtient ensuite
« avec distinction » un Master of Fine Arts, en écriture de scénario à l'école de
cinéma de l'University of Southern California, Los Angeles. Elle reçoit le Jack
Nicholson Screenwriters Award pour son scénario de long métrage Une rose pour
Maria qui se trouve actuellement en production.
4
DISTRIBUTION DES RÔLES
Elise
Constance
Xavier
Léo
JULIE DEPARDIEU
MARIE-JOSÉE CROZE
NICOLAS ROSSIER
CHRISTOPHE SERMET
mère âgée
EDMÉE CROSET
mère jeune
SILVIA BARREIROS
père jeune
JUAN-ANTONIO CRESPILLO
Constance enfant
Elise enfant
CANDICE FRISCHER
AURÉLIE PATRIARCA
Xavier enfant
ROBIN TORRENT
Vincent
ACHILLE PIDOUX
ÉQUIPE TECHNIQUE
réalisatrice et scénariste
producteurs délégués
PILAR ANGUITA-MACKAY
GILLES ROULIN,
PILAR ANGUITA-MACKAY
producteur exécutif
image
musique
son
décor
costume
montage
montage son et mixage
XAVIER GRIN
ACACIO DE ALMEIDA AIP
MELA MEIERHANS
HENRI MAIKOFF
STEPHANE LEVY
ANNE-CARMEN VUILLEMIER
SYBILLE WELTI
DANIEL GIBEL
JEANETTA IONESCO
FLORIAN EIDENBENZ
Une production
en coproduction avec
LA TÉLÉVISION SUISSE ROMANDE –
5
MIETTES DU TOURNAGE
JULIE DEPARDIEU
« Je crois que chaque film est une histoire de confiance et moi j’y crois parce que Pilar fait son film
avec une grande honnêteté et une grande émotion et c’est ça qui m’intéresse, ce n’est pas un film
d’action avec hélicoptère…»
« Ce qui m’intéresse, c’est l’histoire, le fond, le point de vue (de Pilar). Une histoire et une façon de la
raconter. Surtout parce que vous savez, c’est toujours pareil. Des histoires d’amour tout le monde en
écrit. Les histoires de deuil… C’est le traitement qui est beau. C’est un regard sur le monde. C’est le
sien. Après il se trouve qu’on en fait partie.
Nous (Marie-Josée Croze et Julie Depardieu) avons trouvé le scénario très beau et Pilar très
émouvante. »
Propos recueillis par
Philippe Congiusti Couleur3 RSR
NICOLAS ROSSIER
Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à ce film ?
« Pilar m’avait vu jouer, sauf erreur au théâtre de Vidy. Elle m’a fait passé un essai. Et elle m’avait
toujours dit qu’elle souhaitait que je participe à ce film. C’est une opportunité rarissime de pouvoir
tourner (en Suisse). Mais surtout de tourner avec un rôle intéressant et dans une histoire très
touchante. Voyez-vous… On lit des scénarios qui sont souvent rébarbatifs. Celui-là m’a beaucoup
ému, rien qu’à la lecture, parce qu’en fait, les deux sœurs et le frère n’arrêtent pas de mentir tout le
long du film. Ils affirment des choses. Mais chacun sait pertinemment que l’autre est en train de
mentir. Et on ne comprend pas tout de suite pourquoi. En fait, les flash-backs vont expliquer que, dans
leur jeunesse, ils ont eu une interprétation différente d’un même événement. Et aujourd’hui, chacun
est persuadé d’avoir raison. Mais aucun d’eux n’a raison, parce qu’ils ne pouvaient pas voir ça… Pour
moi c’est plutôt qui détient la vérité. »
Ce sont les trois qui détiennent la vérité, un petit bout de vérité ?
« Chacun est sûr de la détenir mais en fait, il n’en est rien. Alors on comprend pourquoi Xavier a
envie de laisser souffrir sa mère, pourquoi Constance a envie de l’aider à mourir, pourquoi Elise au
contraire est viscéralement opposée à abréger ses souffrances. Et tout ça, dirais-je, a son ancrage
dans les souvenirs de jeunesse qui sont aussi un peu faussés par les années qui ont passé. Les trois
frères et sœurs ne sont plus tout à fait sûrs de ce qu’ils ont vu. Et à un moment, ils doutent vraiment
de ce qu’ils sont sensés savoir. »
Propos recueillis par
Philippe Congiusti Couleur3 RSR
6
PILAR ANGUITA-MACKAY
Pour La mémoire des autres, est-ce que vous vous êtes inspirée de votre vie propre ?
« Oui, je m’inspire toujours des choses que j’ai vécues. Sinon je ne saurais pas de quoi je parle. Je
viens d’une famille de six enfants. Toutes ces histoires de famille où il se passe beaucoup de chose, il
y a beaucoup de drames et il y a aussi des situations très gaies.
Je suis chilienne, j’ai vécu sous la dictature de Pinochet et sous l’emprise de l’Eglise catholique. Il n’y
avait qu’une seule vérité, une seule version… la version officielle. Ceci m’a beaucoup marqué. Et c’est
une des raisons pour lesquelles j’ai quitté le Chili.
J’ai voulu faire vivre des personnages qui ont des points de vue différents et qui ont des visions des
choses différentes et contradictoires. Et aucune n’est plus importante que l’autre. Elles sont toutes
valables, parce qu’on les a vécues.
Et c’est ça qui m’importe, le vécu de chacun est individuel et unique. Et je voudrais donner une place
à ceci.
Les trois frères et sœurs sont dans leur maison d’enfance pendant un week-end pour décider s’ils
vont laisser mourir leur mère qui est attachée à une machine et n’a aucune possibilité de s’en sortir
sans cette machine. Et ils se souviennent d’un événement qui s’est passé 25 ans auparavant : la mort
du père dans un accident. Le frère et une des sœurs pensent que la mère est coupable de cette mort.
Et ils veulent la faire payer aujourd’hui. Donc ils se racontent l’accident. Et évidemment les trois
versions sont différentes. En plus de ça, chacun d’eux en tant qu’enfant était dans une pièce différente
de la maison. Ils ont donc vu la dispute qui précédait l’accident d’un point de vue spatial et émotionnel
différent.
A la fin du film, ils se rendent compte qu’aucun des trois ne détient la vérité. Que La vérité n’existe pas
et qu’ils ne sauront jamais ce qui s’est passé. Et qu’ils doivent accepter et apprendre à vivre avec
cette relativité du passé ( …)
Ils comprennent qu’ils ne vont pas savoir ce qui s’est passé et que peu importe en effet, car ce qui
importe, c’est aujourd’hui. »
Vous avez réuni une solide équipe et un casting impressionnant.
« C’est le luxe que j’ai eu. J’ai choisi chacune des personnes qui est sur le plateau, tant les
techniciens que les comédiens.
Par exemple, Marie-Josée Croze, je la voulais vraiment. Donc je n’ai pas envoyé le scénario à trente
comédiens qui auraient pu jouer ce rôle-là. Je ne l’ai envoyé qu’à elle. Heureusement elle a lu le
scénario, parce que j’ai fait la démarche que fait tout le monde. Je ne la connaissais pas du tout. Donc
j’ai envoyé le scénario à l’agent qui m’a fait attendre des mois. Enfin Marie-Josée l’a lu et parce qu’elle
a beaucoup aimé, tout est allé très vite.
7
Parallèlement je cherchais mon casting en Suisse. Je voulais absolument un comédien suisse pour un
des rôles principaux. C’est le cas de Xavier joué par Nicolas Rossier à qui j’ai aussi envoyé le
scénario. »
Et Julie Depardieu. Son personnage est-il plus intérieur ?
« C’est un personnage très beau Elise. C’est le personnage le plus fragile des trois frères et sœurs. Et
je voulais ce côté de Julie qui est un peu fou. Elle peut rigoler de tout. Mais afin de cacher ce qui lui
fait vraiment mal : sa relation avec sa mère. Julie m’offrait ça. Parce que le personnage d’Elise est un
personnage très méchant. Et je voulais absolument qu’un comédien puisse rendre cela attendrissant.
Sinon on allait détester le personnage. Et Julie fait ça. Elle le rend drôle. Tout en étant méchante, elle
est sympathique. Et en même temps, elle est capable de dévoiler des côtés beaucoup plus intérieurs
de ce personnage et qui sont très touchants. »
Pourquoi avez-vous choisi de tourner dans le Canton de Fribourg ?
« C’est une très belle région que je connais bien. Elle garde quelque chose de sauvage, si on ose dire
ceci de la Suisse. Peut-être parce que le caractère rural n’a pas complètement disparu. D’autre part le
producteur du film, Gilles Roulin, a trouvé cette magnifique maison à la Schürra où se passe cette
histoire. Vous savez, c’est une maison très spéciale, car il y a des ouvertures sur toutes les chambres.
On peut donc voir tout de partout, ou presque et c’est de quoi il s’agit dans mon film. C’est une maison
qui permet différents points de vue dans le même espace. En plus de ça, c’est une très belle maison
bourgeoise qui correspondait bien à la famille que je voulais représenter.
Quant au train de la Gruyère, j’avais pris cette ligne plusieurs fois lors promenades en raquettes à
neige. Le cadre est tout simplement superbe. Et je suis tombée amoureuse de la région que parcourt
cette ligne. »
Propos recueillis par
Philippe Congiusti Couleur3 RSR
8
PILAR ANGUITA-MACKAY
Réalisatrice et scénariste de cinéma, née à Santiago du Chili, Pilar Anguita-MacKay a vécu en France
et aux Etats-Unis, elle réside actuellement en Suisse.
Diplôme de réalisatrice audiovisuelle à l'Ecole cantonale d'art de Lausanne (Suisse). Master of Fine
Arts, avec distinction, en écriture de scénario à l'école de cinéma de l'University of Southern California,
Los Angeles, USA.
Ses films ont été présentés lors de divers festivals. Son court-métrage L'heure de l'étoile a reçu le New
York Film Academy Prize à la 51e édition du festival du film de Locarno, Suisse. En août 2002, son
scénario La mémoire des autres a été primé par la Société suisse des auteurs. Elle a terminé son
premier long métrage fiction La mémoire des autres et travaille actuellement à la préproduction d’Une
rose pour Maria, long métrage fiction dont le scénario a été récompensé par le Jack Nickolson
Screenwriting Award.
FILMOGRAPHIE
2005
Long métrage
La mémoire des autres, 87 min, couleur 35mm, CH
2002
Documentaire
Voyages ONOMA, 35 min., DV CAM,
GBStudio, CH, diffusé par TSR 2002
1998
Court métrage
L’Heure de l’Etoile, 17 min., 35 mm,
ECAL/DAVI, CH , diffusé par TSR 1998
1997
Documentaire
Ich Spreche Deutsch, 26 min., Beta SP.,
ECAL/DAVI, CH
1995
Court métrage
Auprès de Moi, 16 mm, ECAL/DAVI,CH,
diffusé par La Cinquième, France 1995
Court métrage
L’Impair, 16 mm, ECAL/DAVI, CH
Court métrage
Luz, , 16 mm, color, ECAL/DAVI, CH
Experimental
Le Rituel, 8 min, Beta SP, ECAL/DAVI, CH
2003-04
Long métrage
La mémoire des autres, scénario produit
2001-02
Long métrage
A Trip to the Moon
2000
Long métrage
Une rose pour Marie, scénario en pré-production
1999-00
Long métrage
The Conveyor Belt
1998
Court métrage
Arno
Court métrage
L’Heure de l’Etoile
1994
SCENARIOS
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PRIX , FESTIVALS ET WORKSHOPS
2003
SOURCES 2, Workshop in “Creative Documentary”, Little Dreams,
Sweden.
2002
Société Suisse des Auteurs, Prix au développement de scénario,
Bound Memories (La mémoire des autres), CH
SOURCES 2, Workshop en écriture de scénario, Sweden
2000
Prix « Jack Nicholson Screenwriting Award » pour le scénario de long métrage
Une Rose pour Marie.
1999
Festival du Film de Cannes, CST Conférence, L’Heure de l’Etoile
Festival du Film de Soleure, L’Heure de l’Etoile, CH
1998
New York Film Academy Prize, L’Heure de l’Etoile, Festival de
Locarno / Léopard de Demain, CH
Prix Tiers Monde-Lauris, L’Heure de l’Etoile, FR
Festival du Film d’Amascultura, Ich Spreche Deutsch, Portugal
1997
Festival du Film de Taipei, Compétition internationale, Auprès de Moi,
Taiwan
Festival du Film de Nantes, Tout feu toute flame, Auprès de Moi, FR
1996
Prix au développement artistique, Fondation Elisabeth Forberg, CH
Festival du Film de Créteil, Compétition Internationale, Auprès de Moi,
FR
Festival du Film d’Uppsala, Compétition Internationale, Auprès de
Moi, Sweden
1994
Prix Zwalhen, Rotary Club Lausanne, Los Umbrales CH
Festival du Film de Soloeure Film, Luz, CH
Membre de European Film Academy (EFA), European Documentary Network (EDN), Société Suisse
des Auteurs (SSA), et Association Suisse de Réalisateurs (ADR/FDS)
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JULIE DEPARDIEU
Julie Depardieu est née dans une famille de comédiens. En 1991, elle fait ses débuts dans un téléfilm
de Josée Dayan, qu'elle retrouve pour tourner Les Liens du coeur, et Le Comte de Monte-Cristo. En
1998, dans L'Examen de minuit, elle obtient son premier grand rôle. Elle enchaîne les interprétations:
on la retrouve dans Love me de Laetitia Masson, Les Destinées sentimentales d'Olivier Assayas, Dieu
est grand, je suis toute petite de Pascale Bailly, La Petite Lili de Claude Miller, rôle pour lequel elle
obtient en 2004 le César de la Meilleure Actrice dans un second rôle et le César du Meilleur Espoir
Féminin.
Elle tourne dans de grosses productions pour le petit écran, comme L'Aîné des Ferchaux et dans des
films plus intimistes. Actrice énergique aux multiples talents, Julie Depardieu est une jeune femme de
nature angoissée, généreuse et caractérisée par son franc-parler.
La petite Lili
César de la Meilleure Actrice dans un second rôle 2004
César du Meilleur Espoir Féminin 2004
CINEMA
Long métrage
2005
LA MEMOIRE DES AUTRES
LE PASSAGER
TOI ET MOI
ESSAYE-MOI
TUTTA COLPA DI FIDEL
COW-BOY
POLTERGAY
Pilar ANGUITA-MACKAY
Eric CARAVACA
Julie LOPES-CURVAL
Pierre-François MARTIN-LAVAL
Julie GAVRAS
Benoît MARIAGE
Eric LAVAINE
2004
LA FEBBRE
SAUF LE RESPECT QUE JE VOUS DOIS
UN FIL À LA PATTE
HÉLAS ET HOURRA !
Alessandro D'ALATRI
Fabienne GODET
Michel DEVILLE
Benoît COHEN
2003
PODIUM
UN LONG DIMANCHE DE FIANÇAILLES
Yann MOIX
Jean-Pierre JEUNET
2002
JE SUIS UN HOMME
Danièle DUBROUX
BIENVENUE AU GITE
Claude DUTY
LA PETITE LILI
Claude MILLER
César de la Meilleure Actrice dans un second rôle 2004
César du Meilleur Espoir Féminin 2004
2000
TOOTHACHE
LA MER À BOIRE
BAD KARMA
Ian SIMPSON
Marie de LAUBIER
Alexis MIANSAROW
1999
LOVE ME
LES DESTINEES SENTIMENTALES
30 ANS
Laetitia MASSON
Olivier ASSAYAS
Laurent PERRIN
1998
IN EXTREMIS
DIEU EST GRAND, JE SUIS TOUTE PETITE
PEUT-ÊTRE
L'EXAMEN DE MINUIT
COMME ELLE RESPIRE
Etienne FAURE
Pascale BAILLY
Cédric KLAPISCH
Danièle DUBROUX
Pierre SALVADORI
1997
11
MARIE-JOSÉE CROZE
Née à Montréal, Marie-Josée Croze étudie tout d’abord les arts plastiques avant de s’orienter vers les
planches. En 1993, Georges Mihalka lui donne son premier rôle au cinéma dans LA FLORIDA et elle
commence à travailler pour de nombreuses séries et téléfilms canadiens francophones et
anglophones. En 2000 elle accède à la reconnaissance grâce à Maelström de Denis Villeneuve, qui
fait le tour des festivals et lui vaut le Genie canadien et le Jutra québécois de la meilleure actrice. Elle
tourne alors Ararat, réalisé par l'un de ses plus fameux compatriotes, Atom Egoyan. Mais c'est avec
une autre oeuvre chorale, Les invasions barbares de Denys Arcand que vient la consécration :
l'actrice décroche, grâce à sa subtile prestation de junkie, le Prix d'interprétation féminine à Cannes en
2003. Dès lors elle est très sollicitée dans les films d’auteurs français Ordo de Laurence Ferreira
Barbosa, La petite chartreuse de Jean Pierre Denis, Mensonges et trahisons et plus si affinités de
Laurent Tirard.
On la retrouvera aussi en 2006 à l’affiche de Jacquou le croquant de Laurent Boutonnat, Les oiseaux
du ciel d'Éliane de Latour, Munich de Steven Spielberg, Ne le dis à personne de Guillaume Canet et
La mémoire des autres de Pilar Anguita-Mackay.
Les Invasions Barbares
Prix d’Interprétation féminine - Festival de Cannes 2003
nd
Genie Awards – Meilleure Comédienne 2 rôle 2004
Jutra – Meilleure Comédienne 2003
Maelström
Genie Awards – Meilleure Comédienne 2001
Jutra – Meilleure Comédienne 2001
Prix d’interprétation féminine – Festival de Vancouver 2001
CINE MA :
2005
LA MEMOIRE DES AUTRES
MUNICH
JACQOU LE CROQUANT
NE LE DIS A PERSONNE
Pilar ANGUITA-MACKAY
Steven SPIELBERG
Laurent BOUTONNAT
Guillaume CANET
2004
LES OISEAUX DU CIEL
LA PETITE CHARTREUSE
Eliane de LATOUR
Jean-Pierre DENIS
2003
ORDO
MENSONGES ET TRAHISONS
LES INVASIONS BARBARES
ASCENSION
NOTHING
Laurence FEREIRA BARBOSA
Laurent TIRARD
Denys ARCAND
Karim HUSSAIN
Vicenzo NATALI
2002
ARARAT
Atom EGOYAN
2001
DES CHIENS DANS LA NEIGE
Michel WELTERLIN
2000
1999
MAELSTRÖM
HLA IDENTIQUE
Denis VILLENEUVE
Thomas BRIAT
1993
FLORIDA
Georges MIHALKA
12
CHRISTOPHE SERMET
Né à Berne en 1971, Christophe Sermet a grandi dans les environs de Berne, puis dans le Jura.
Après des études de graphiste à l’Ecole des arts appliqués de La Chaux-de-Fonds, il réside
brièvement à Lausanne avant de quitter la Suisse pour la Belgique. Il entre au Conservatoire Royal de
Bruxelles où il obtient son diplôme en 1996. Dès lors il travaille comme comédien au théâtre
essentiellement. Principalement en Belgique francophone et, plus récemment, en Italie.
Au cinéma, Christophe Sermet a joué dans Une liaison pornographique de Frédéric Fonteyne, Stormy
Weather de Solveig Anspach, Wild side de Sébastien Lifshitz, La mémoire des autres de Pilar
Anguita-MacKay.
CINEMA long métrage
2005
LA MEMOIRE DES AUTRES
Pilar ANGUITA-MACKAY
2003
STORMY WEATHER
WILD SIDE
ET SI… VERTIGE DE LE PAGE BLANCHE
Solveig ANSPACH
Sébastien LIFSHITZ
Raùl RUIZ
1999
UNE LIAISON PORNOGRAPHIQUE
Frédéric FONTEYNE
1998
MAX ET BOBO
Frédéric FONTEYNE
SCHOENES WOCHENENDE
VENUS & APOLLON (SOIN DEPARDIEU)
SI J’ETAIS ELLE
MAIGRET ET L’INSPECTEUR CADAVRE
LE PANTALON
LE DESTIN DES STEENFORT
Petra VOLPE
Pascal LAHMANI
Christian CLAVIER
Pierre JOASSIN
Yves BOISSET
Jean-Daniel VERHAEGHE
TELEVISION
2004
1998
1997
COURT METRAGE
2005
2000
1999
1997
1996
LE PARFUM
UN FILM SUR ROLAND LETHEM
ECHO
LE DISTRIBUTEUR
LE VOL DE LA MOUETTE
LE NOMBRIL DE SAINT-GILLES
Fanny DAL MAGRO
Bruno FORZANI
Frédéric ROULLIER-GALL
François MAHIANT
Michèle DOUFFET
Christophe SERMET
THEATRE (choix d’interprétations 2000-2005)
2004-05
2003
EDEYEN de Letizia Russo,
m.s. Fausto Russo Alesi, (Armunia, Castiglioncello, CSS Udine, Italie), rôle : Trino
MA NUIT EST PLUS PROFONDE QUE LA TIENNE de Jean Louvet
m.s. Frédéric Dussenne (Théâtre le Public, Bruxelles, L’Eden, Charleroi,
Manège.Mons)
DON GIOVANNI d’après Molière et Da Ponte
m.s. Fausto Russo Alesi, Atelier-work in progress, (Armunia, Castiglioncello, Italie)
rôle : Don Giovanni.
UN MOIS A LA CAMPAGNE de Ivan Tourguéniev
13
2002
2001-02
2001
2000
m.s. Michel Kacenelenbogen (Théâtre Le Public, Bruxelles) rôle : Bélialïev.
MALJOYEUSE de Veronika Mabardi, m.s. Frédéric Dussenne
(AE-Cie F. Dussenne, Théâtre de l’Ancre, Charleroi, Théâtre de la vie, Bruxelles)
rôle : Colin.
IL GABBIANO (LA MOUETTE) de Anton Tchekhov, m.s. Eimuntas Nekrosius
(Biennale de Venise, Festival des Etats Baltes, Saint Petersbourg, tournée en Italie,
90 représentations)
LES GEANTS DE LA MONTAGNE de Luigi Pirandello, m.s. Frédéric Dussenne
(Manège Mons, Théâtre Le Public, Bruxelles, tournée en Belgique, Agrigento, Italie)
rôle : le comte.
CHUTES de Gregory Motton, m.s. Guillaume Istace (Théâtre de L’L, Bruxelles)
rôle : Rolo.
ECOLE DES MAÎTRES- IX EDITION (Cours international itinérant de
perfectionnement théâtral) Travail sur LA MOUETTE de Anton Tchekhov, m.s.
Eimuntas Nekrosius (Centro Servizi e Spettacoli, Udine, Italie, Théâtre de l’Union,
Limoges, France) rôles : Trigorine, Yakov.
COMME METTEUR-EN SCENE
2005
VENDREDI, JOUR DE LIBERTE de Hugo Claus
(Théâtre Le Public, Bruxelles, Théâtre de L’Ancre, Charleroi)
NICOLAS ROSSIER
Né à Fribourg en 1965, Nicolas Rossier se forme à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art Dramatique du
Théâtre National de Strasbourg (TNS) où il obtient un diplôme en 1989, sous la direction de Jacques
Lassale-Alain Knapp.
Dès lors, il exerce son métier d’acteur en France, sous la direction de Jacques Lassale, Bernard
Sobel, Jean Dautremay, Patrick Le Mauff, en Belgique sous la direction de Philippe Sireuil, Marc
Liebens, Isabelle Pousseur et Suisse sous la direction entre autres de Michel Voïta, Jean-Louis
Hourdin, Geneviève Pasquier, François Rochaix, Gianni Schneider, Martine Charlet, Anne Vouilloz,
Manfred Karge. Dès 1994, il est engagé régulièrement par Dominique Pitoiset à Dijon puis à Bordeaux
dans les productions suivantes : Oblomov de Gontcharov, Le Procès de Kafka, Les Brigands de
Schiller et le Tartuffe de Molière où il interprète le rôle-titre. Il fonde en 1991 avec Geneviève Pasquier
la Cie Pasquier-Rossier à Lausanne pour laquelle il met en scène régulièrement. A l’écran il a
interprété le rôle de Xavier dans La mémoire des autres de Pilar Anguita-MacKay.
CINEMA long métrage
2005
LA MEMOIRE DES AUTRES
Pilar ANGUITA-MACKAY
THEATRE (choix d’interprétations et de mises en scène 2000-2005)
2005
2004
2003
PETERBURG d’après Gogol, m.s. Manfred Karge, rôles divers, Théâtre de CarougeGenève
LES GEANTS DE LA MONTAGNE, de Pirandelle, m.s. de la Cie Vouilloz-Voeffray,
rôle de Cromo, Théâtre Kléber-Méleau.
VISAGE DE FEU de M. Von Myenburg, m.s. Gianni Schneider, rôle de Paul,
Création au Théâtre de Vidy-Lausanne.
LES QUI PRO QUO de Rodolphe Töpffer, m.s. François Rochaix, rôles de M.
Rigolet, Le Syndic, Durand, Création au théâtre de Carouge-Genève.
LA MUSICA DEUXIEME de M. Duras, m.s. Martine Charlet, rôle de Lui, Création au
théâtre de l’Arsenic.
CIVET DE CYCLISTE de Karl Valentin, m.s. Nicolas Rossier, Création au théâtre de
l’Echandole-Yverdon, théâtre Carouge-Genève, La Grange de Dorigny-Lausanne.
CINZANO de L. Petrouchevskaïa m.s. Roman Kozak, rôle de Valia, Création au
théâtre de Carouge.
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2002
2001
2000
LE TARTUFFE de Molière, m.s. Dominique Pitoiset, rôle de Tartuffe, Création au
théâtre de Carouge, théâtre Kléber-Méleau.
LE VOYAGE INOUI DE MONSIEUR RIKIKI d’après Cami, m.s. Nicolas Rossier,
Création au Petit-Théâtre de Lausanne et tournée.
LA LUNE DES PAUVRES de J.P. Siméon, m.s. Sandra Amodio, rôle de Pinaille,
Création au Festival de la Cité-Lausanne.
C’EST AGACANT CETTE OBSESSION QU’ONT LES AUTEURS VIVANTS A
VOULOIR ETRE JOUES auteurs divers, m.s. Maya Bösch, Geneviève Pasquier,
Bernard Bloch, rôles divers, Création au théâtre de la Comédie – Genève.
LA NOCE CHEZ LES PETITS-BOURGEOIS de Brech, m.s. Geneviève Pasquier,
rôle de l’homme. Création au théâtre de la Bâtie-Genève, théâtre de l’ArsenicLausanne.
HILDA de Marie Ndiaye m.s. Marc Liebens, rôle de Franck Meyer. Création au
théâtre de Vidy-Lausanne, théâtre de l’Ancre à Charleroi, théâtre Jean Vilar à
Louvain-La-Neuve, Le Public à Bruxelles.
QUAI OUEST de Koltès, m.s. Isabelle Pousseur, rôle de Charles, Création à la
Comédie de Genève, théâtre Marni – Bruxelles.
LE CORBEAU à QUATRE PATTES d’après Daniil Harms, m.s. et adaptation
Geneviève Pasquier. Création au théâtre de l’Arsenic – Lausanne, Le Poche –
er
Genève, FAR de Nyon, Beyrouth, 1 prix aux festival Charles Dullin et tournée.
MELA MEIERHANS
Née à Zoug en 1961 dans une famille d'artistes (peintre, musicien), Mela Meierhans entreprend une
formation initiale d'institutrice et de pianiste, suivie d'études autodidacte en composition, direction,
musique électronique et ordinateurs.
En 1998-2000 elle est « Guest Composer » au Studio Electronique de l'Académie de Musique à Bâle,
en 2001 « Composer in Residence » auprès de l'orchestre « basel sinfonietta » et « Composer of the
Week » du „Europäischer Musikmonat" en nombre 2001.
Elle a composé diverses oeuvres de commande entre autres pour le Festival de Lucerne, Pro
Helvetia, Radio Suisse DRS II, la Ville de Zürich, Swiss effects ZH, The Roosevelt Ensemble
Washington, l’Orchestre symphonique de Bâle, le Forum Zeitgenössischer Musik Leipzig et la
Klangwerkstatt à Berlin.
Depuis longemps elle s’intéresse aux collaborations interdisciplinaires. Elle réalise des projets avec
Laura Gallati (pianiste et politique), Christina Thürmer-Rohr (auteur et professeur TU Berlin), Matthias
Kruppa (architecte), Ruth Grünenfelder (danseuse et chorégraphe), Anne Blonstein (poète), Volker
Böhm (live - electronic). Elle a composé la musique de plusieurs films de Pilar Anguita-Mackay ,Los
Umbrales, Le Rituel, Voyage Onoma - Les Noms voyageurs et La mémoire des autres.
Ses oeuvres les plus importantes:
"Vagabundinnen" 1992 pour orchestre de chambre.
"Almah" 1993/94 pour cor et quatuor à cordes.
"Nightselves" 1996-2001 pour grand orchestre.
"canthus to canthus" 1999 pour voix, orchestre de chambre.
" différence I-V " 2000/01 expérimentations pour grand orchestre.
"Preludes and Echo" 2003 pour Quartet Noir.
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