Avenirs possibles – Les transports

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Avenirs possibles – Les transports
Avenirs possibles – Les transports
Durée du reportage : 26 minutes
Fiche enseignant / niveau intermédiaire
Thèmes
Francophonie, langue française, moyens de transport, avenir.
Concept
Nous vous proposons de découvrir un reportage sur les moyens de transport de l’avenir.
Contenu
Synopsis : Quelle sera la voiture de l'avenir? Électrique ou volante? Intelligente au point de ne
plus avoir besoin de conducteur? Et les routes? Permettront-elles de rouler à des vitesses
inimaginables? Un train qui roule à la vitesse de l'avion, un taxi complètement automatisé, un
bateau qui se déplace à 120 km/heure, une aile volante, peut-être même la téléportation... Cet
épisode imagine l'avenir... de nos transports !
Objectifs
•
Objectifs pragmatiques :
- comprendre des informations générales sur les moyens de transport ;
- parler des activités liées aux moyens de transport ;
- entendre parler d’un monde mieux adapté aux déplacements individuels et
collectifs ;
- préparer un dépliant promotionnel sur le moyen de transport de l’avenir ;
- Simuler un « Salon du véhicule de l’avenir ».
•
Objectifs linguistiques :
- enrichir son vocabulaire en lien avec les moyens de transport ;
- relever les propos favorables et défavorables des intervenants au sujet des autos
intelligentes ;
- s’exprimer sur les moyens de transport de l’avenir.
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•
Objectifs socioculturels :
- connaître les moyens de transport de l’avenir ;
- découvrir de nouvelles technologies ;
- discuter de l’évolution des moyens de transport d’hier à demain.
Transcription
Pour la transcription, consultez la page 11.
ACTIVITE 1
Vocabulaire
Pour commencer…
Approche enseignant
1. Écrire les mots « transports de l’avenir » au tableau. Demandez aux apprenants
d’associer des mots aux transports de l’avenir. Faites écrire une phrase ou un texte qui
commence par :
« Pour moi, les transports de l’avenir c’est… »
Regroupez les apprenants et échangez sur ce qui a été écrit en grand groupe.
Variante : cette activité peut être un devoir et faire l’objet d’une évaluation écrite.
2. Faites remplir le tableau 2. Expliquez le vocabulaire au besoin. Correction en grand
groupe.
Corrigés :
1. Réponses personnelles
2. Associez les objets aux moyens de transport en mettant un X dans les cellules
correspondantes.
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Automobile
Avion
Bateau
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Ex.: Un moteur
Un aileron
Une banquette
Une carrosserie
Une couchette
Un frein
Un guidon
Un pneu
Une portière
Une selle
X
X
X
X
X
Bicyclette
X
X
X
Train
X
X
ACTIVITÉ 2
Vocabulaire
Approche enseignant
Avant de voir le reportage, faites associer les mots et les définitions aux illustrations. Ensuite, au
moment de montrer l’émission, trouvez les mots de vocabulaire nouvellement appris dans le
contexte du reportage. Correction en grand groupe.
Corrigés :
© iStock / Paul Vasarhelyi
4. Un nid-de-poule
b. Un trou dans une chaussée défoncée
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© iStock / lorenzo puricelli
2. Une hélice
e. Partie d’un objet se déplaçant dans les airs ou dans l’eau, constituée de pales fixées à un
moyeu, et qui, en tournant, sert à propulser ou à maintenir immobile l’objet
© iStock / Olaf Loose
1. Une aile
d. Chacun des plans de sustentation* d’un avion
(Sustentation* : fait de se maintenir en équilibre)
© iStock / Tony Tremblay
6. Une station- service
a. Poste de distribution d'essence et d'entretien des véhicules
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© iStock / Daniel Brunner
3.
c.
Un hublot
Petite fenêtre ronde que l’on retrouve dans un avion, un bateau et un véhicule spatial
© iTock / Ruslan Dashinsky
5.
f.
Un Segway
Véhicule électrique monoplace, constitué d’une plateforme munie de deux roues sur
laquelle l’utilisateur se tient debout, d’un système de stabilisation gyroscopique et d’un
manche de maintien et de conduite.
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ACTIVITÉ 3
Écoute
Compréhension globale
Approche enseignant
Avant de visionner le reportage, demandez aux apprenants de répondre Vrai ou Faux aux
affirmations suivantes. Ils doivent entrer leurs réponses dans la colonne « Avant » du tableau.
Ensuite, visionnez le reportage en entier. Arrêtez-le au besoin pour réécouter les passages tirés
de l’activité. Demandez aux apprenants de vérifier leurs réponses au fur et à mesure de
l’écoute. À la fin du reportage, comparez les réponses des apprenants avant et après avoir vu
l’émission. Correction en grand groupe.
Variante : Cette activité peut se faire en deux temps s’il ne vous est pas possible de visionner le
reportage en classe. En classe, faites lire les affirmations suivantes aux apprenants, puis
demandez-leur de compléter le Vrai ou Faux dans la colonne « Avant » du tableau. En devoir,
demandez-leur de visionner l’émission à la maison, puis de compléter le Vrai ou Faux dans la
colonne « Après » du tableau. De retour en classe, comparez les réponses des apprenants avant
et après avoir vu l’émission.
Corrigés :
Avant
Affirmations
1. Au début des années 1900, il y avait plus de voitures
électriques qui roulaient que de voitures à essence.
2. La téléportation telle qu'on la connaît actuellement
fonctionne comme un fax. On analyse la structure et
on la reconstruit parfaitement. C'est ce que les
scientifiques appellent le clonage biodigital.
3. La voiture électrique, ce n'est rien de bien futuriste.
4. Il y a déjà des voitures de type hybride sur les routes.
Vrai
Après
Faux
Vrai
Faux
X
X
X
X
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5. La fatigue du conducteur serait responsable dans
10 % à 20 % des accidents de la route.
X
X*
6. L'éthanol réglera notre problème de dépendance au
pétrole.
7. Il y a aux États-Unis et en Europe, des firmes qui
travaillent sur le développement des technologies
d'autoroutes automatisées.
8. Le train à sustension magnétique lévite au-dessus
d'une rame grâce à un champ magnétique qui le
propulse à une vitesse qui peut dépasser 500 km/h.
9. Les trains à grande vitesse se déplacent déjà à 300 ou
350 km/h
X
X
X
*On a cru que l’éthanol réglerait notre problème de dépendance au pétrole. Mais pour faire de l'éthanol, il faut du
mais, et pour faire du mais, il faut des terres cultivables qui, elles aussi, vont se faire de plus en plus rares et de plus
en plus précieuses dans les décennies à venir. Alors rouler au blé d'Inde, on oublie ça!
ACTIVITÉ 4
Écoute et compréhension détaillée
Approche enseignant
Pour cette activité, faites visionner le reportage aux apprenants et faites-leur compléter les
points 1. et 2.
Variante : Si vous n’avez pas la possibilité de visionner l’intégralité du reportage en classe,
proposez aux apprenants de le faire à la maison, avant le cours. Ensuite, montrez en classe
uniquement les extraits durant lesquels les spécialistes donnent leur avis. Le minutage est
indiqué sous le nom de chacun des intervenants.
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1. Demandez aux apprenants de relever les propos des intervenants sur la question des
avantages et des désavantages des autos volantes ou des voitures intelligentes.
Correction en grand groupe.
2. Ensuite, demandez aux apprenants de répondre à la question suivante d’un point de vue
personnel : « Pour vous, quels sont les avantages et les désavantages des autos volantes
ou des voitures intelligentes ? »
Corrigés :
Noms des intervenants
FLORENCE JUNCA-ADENOT
04 : 54 à 05 : 08
RICHARD BERGERON
14 : 27 à 14 : 43
Avantages
Désavantages
Elle ne mentionne aucun
avantage.
Les questions de sécurité qui
entourent l’auto volante.
En 2030, on consommera à peu
près 5 % seulement du carburant
qu'on consomme aujourd'hui.
Il n’en mentionne aucun.
Dans 15, 20 ans maximum, on sera
heureux, on considérera comme
étant un acquis de liberté de ne
plus devoir conduire grâce à l’auto
intelligente.
PHILIPPE LAGÜE
04 : 37 à 0 4 : 53
Il est sceptique et n’en mentionne
aucun.
Le prix d’achat du véhicule et
l'encombrement aérien, si on opte
pour des autos volantes.
L’aide électronique à la conduite
est un dispositif qui peut être
vraiment contraignant pour ceux
qui aiment conduire. De plus,
quand cela brise, c’est compliqué à
réparer. Finalement, moins on est
attentif à ce qu’on fait, plus les
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risques sont élevés pour des
accidents potentiels.
CHANTAL LAMARRE
05 : 08 à 05 : 42
Le futur de nos déplacements sera
électrique, atomique, ou à tout le
moins très économe en carburant
fossile comme l'essence et le
diesel.
Revoir l'espace aérien, si on opte
pour des autos volantes.
Pour ces deux dernières activités, il n’est pas nécessaire de revoir le reportage.
ACTIVITÉ 5
Réflexion et discussion pour aller plus loin
Approche enseignant
Demandez aux apprenants de travailler en binôme et de discuter de l’évolution des moyens de
transport et de la logistique déployée pour gérer leur utilisation. Demandez-leur de comparer
les éléments du tableau selon les tranches de temps, puis de les imaginer dans l’avenir. Utilisez
le tableau ci-dessous pour qu’ils puissent prendre des notes. Ensuite, échangez les idées
retenues en grand groupe. Finalement, demandez-leur de répondre aux questions suivantes :
Était-ce mieux avant? Est-ce mieux adapté aujourd’hui? Ou bien est-ce que ce sera amélioré
dans l’avenir?
Sujets
Les automobiles
Les avions
Le code de la route
Le permis de conduire
Les routes
Un nouveau sujet de
votre choix
Dans le passé
Maintenant
Dans l’avenir
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ACTIVITÉ 6
Prolongement
Approche enseignant
Placez les apprenants en petits groupes de quatre pour qu’ils préparent un dépliant
promotionnel sur le moyen de transport de l’avenir dans leur région. Ils doivent inventer un
slogan publicitaire, donner un nom à leur véhicule futuriste, ajouter des photos ou des dessins
et présenter leur travail aux autres apprenants en simulant un « Salon du véhicule de l’avenir ».
Ensuite, faites voter les équipes gagnantes dans les catégories suivantes :




le véhicule le plus écologique
le véhicule le plus pratique
le véhicule le plus original
toute autre catégorie choisie par le groupe
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(CHANTAL LAMARRE)
Quelle sera la voiture de l'avenir? Electrique? Volante?
Intelligente au point de ne plus avoir besoin de conducteur? Et les routes?
Permettront-elles de rouler à des vitesses inimaginables? Le train qui roule à la vitesse de l'avion... Peutêtre même la téléportation.
Montréal Auto vous propose sa grande vente annuelle des modèles de l'an passé. Pour 400 000 dollars,
obtenez une Terrafugia Transition 2029 tout équipée. Une aubaine qui ne vous ruinera pas la stationservice, puisqu'elle pourra vous transporter sur 500km avec une seule recharge. Ne ratez pas cette
exceptionnelle occasion d'acquérir ce véhicule que Motor Trend a nommé: voiture volante de l'année.
(FLORENCE JUNCA-ADENOT)
On peut faire l'hypothèse que le futur de l'automobile va nécessairement passé par l'électrification des
véhicules. Que ce soit les véhicules automobiles ou les véhicules de transport collectif.
(RICHARD BERGERON)
On nous amène vers l'auto automatique. Est-ce qu'on ira jusqu'au bout? Le problème n'est pas
technologique. Le problème est psychologique.
C'est notre rapport à l'auto qui doit changer et qui doit évoluer, mettant à profit les technologies
disponibles. Alors la grande question c'est: "Quand serons-nous prêts à nous laisser conduire par notre
auto plutôt que de la conduire?"
(PHILIPPE LAGÜE)
Il n'est pas logique que plus on avance dans le temps et que la vitesse de déplacement avec une
automobile soit toujours la même, puisque le but des transports c'est de se déplacer toujours plus vite.
Mais de façon très sécuritaire.
(CHANTAL LAMARRE)
Pouvoir voler partout, en tout temps, et par ses propres moyens, est un rêve aussi vieux que l'Homme.
C'est aussi l'ultime symbole d'un futur ou tout est possible pour les cinéastes de science-fiction.
Mais, est-ce qu'on pourra bientôt stationner notre propre ADAV dans notre propre garage?
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Est-ce que les ailes remplaceront les ailerons? Est- ce la fin des trains de banlieue ou des avions de ligne?
Est-ce la fin des nids- de-poule?
Le principe de la voiture volante se développe autour d'une technologie tout à fait au point appelée
ADAV. Un acronyme pour aéronef à décollage et atterrissage verticaux. Il s'agit donc de faire décoller
votre voiture à la verticale, sans devoir la propulser sur une rampe de lancement. Plusieurs constructeurs
travaillent sur ce projet depuis plusieurs dizaines d'années. La société américaine Terrafugia développe
actuellement une auto-avion baptisée Transition. Le véhicule pourra transporter 2 personnes en vol sur
800km à la vitesse de 120km/h. Une fois de retour sur terre, les ailes se replient, pour pouvoir circuler
sur route.
Le X-Hawk développé par Urban Aeronautics, devrait comporter 2 hélices à l'arrière pour manoeuvrer,
tandis que les rotors seraient intégrés à l'intérieur de la carrosserie.
Sa future vitesse est estimée à 200km/h, jusqu'à une altitude de 3km. Sa faible autonomie et une grande
consommation de carburant le réserve aux zones urbaines.
(HOMME)
Oui, je crois à la voiture volante. Je suis quelqu'un qui aime beaucoup la science- fiction.
(GARCON)
J'aimerais ça qu'elle vole, puis qu'elle soit petite.
(FEMME)
Il y a beaucoup de conducteurs qui ont déjà de la difficulté à conduire comme il faut sur la route. Donc,
dans les airs, les repères seront peut-être un plus difficiles.
(CHANTAL LAMARRE)
Aucun constructeur de voitures volantes n'est plus acharné que Moller International dont le Skycar
constitue la voiture volante la plus susceptible d'être commercialisée. Il s'agit d'un véhicule de la taille
d'une petite voiture, qui peut s'élever verticalement à une altitude de 3,5m et se déplacer sur tout type
de terrain, sur terre comme dans les airs, à une vitesse d'environ 80km/h. Elle pourrait être à vous
bientôt. Une aubaine...à 100 000 dollars US.
(PHILIPPE LAGÜE)
La voiture volante, vous me permettrez d'être un peu sceptique. D'abord, il y a une question de prix. Ce
serait difficile de démocratiser ça comme moyen de transport, et toujours au niveau de la
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démocratisation, ça veut dire qu'il y en aurait de plus en plus. S'il y en a de plus en plus, imaginez
l'encombrement aérien.
(FLORENCE JUNCA-ADENOT)
Tout véhicule qui vole, passe au-dessus de lieux habités, passe au-dessus de villes, passe au-dessus de
maisons, passe au-dessus d'humains.
Donc, il y a toutes les questions de sécurité qui entourent tout ça. Je pense qu'on est encore très loin de
voir apparaître ce genre "d'ustensiles" dans le ciel.
(CHANTAL LAMARRE)
Même si la technologie existe, et si rien ne nous permet de douter de voir un jour des voitures volées
dans le ciel de Montréal, encore faudra-t-il revoir l'espace aérien. Après tout, j'imagine qu'on ne pilote
pas dans les airs comme on roule sur la Transcanadienne.
Quoique... Imaginez un épisode de rage au volant à 1km d'altitude...Tu fais quoi? Tu baisses ton hublot,
tu demandes de descendre au prochain feu de circulation... Quel feu de circulation? Et les barrages
routiers... Si les métiers de pompiste et de mécanicien sont menacés, celui de policier a beaucoup
d'avenir.
(UN HOMME)
La voiture de l'avenir pour moi, ça va être une voiture qui va être hyper personnalisée.
(UNE FEMME)
J'espère qu'elle sera plus respectueuse de l'environnement. Electrique, hybride, peu importe les
nouvelles technologies qui vont nous permettre, en fait, d'utiliser quelque chose qui ne pollue pas.
(CHANTAL LAMARRE)
Chose certaine, le futur de nos déplacements sera électrique, atomique, ou à tout le moins très très
économe en carburant fossile comme l'essence et le diesel, qui vont se faire de plus en plus rares, et de
plus en plus chers. On a longtemps pensé que les carburants végétaux comme l'éthanol régleraient notre
problème de dépendance au pétrole. Mais pour faire de l'éthanol, il faut du mais; et pour faire du mais, il
faut des terres cultivables qui elles aussi vont se faire de plus en plus rares et de plus en plus précieuses
dans les décennies à venir. Alors rouler au blé d'inde, on oublie ça! Pas de doute, va falloir se brancher!
La voiture électrique, ce n'est rien de bien futuriste. Il y a déjà des voitures de type hybride sur les
routes.
L'économie d'essence par l'utilisation de la propulsion électrique est très populaire.
On se soucie de l'environnement, on ne veut pas polluer.
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Mais le but ultime des fervents de la voiture hybride, c'est évidemment la création d'une voiture
entièrement électrique qui ne demanderait aucune consommation de carburant fossile, et qui pourrait
atteindre le même niveau de performance que la voiture à essence.
Une entreprise canadienne produit déjà la ZENN Car.
Voiture entièrement électrique, qui roule à 40km/h, et qui a une autonomie de 100km. Hydro- Québec
travaille pour sa part à la création d'un moteur qui utiliserait une batterie lithium-ion, qui peut être
rechargée à la maison, dans une station de recharge à haute vitesse ou, encore, sur la route, en
l'échangeant contre une pile chargée. Un peu comme on fait le plein pour une bombonne de gaz
propane pour le barbecue.
(RICHARD BERGERON)
Le futur de l'automobile s'annonce très intéressant. En 2030, c'est sûr, l'auto sera électrique, c'est-à-dire
que le parc automobile de cette époque-là va consommer à peu près 5% seulement du carburant qu'il
consomme aujourd'hui.
"Est-ce qu'on trouvera les batteries capables de nous conduire jusqu'à 500 ou 600km?" Même si se
devait ne pas être le cas, avec une autonomie de 200km, ça voudrait dire qu'à 90%, 95% des
déplacements en auto seraient à 100% électrique.
(CHANTAL LAMARRE)
La voiture électrique c'est une très bonne idée! Et ça, tout le monde s'entend pour le dire, sauf peut-être
les producteurs de pétrole et les mécaniciens, parce qu'une voiture électrique c'est la fin des
changements d'huile, des réservoirs à remplacer et des systèmes d'échappement à refaire. Et on prétend
que c'est beaucoup plus propre, mais l'est-ce vraiment?
- Parce qu'une batterie ce n'est pas éternel, qu'est-ce qu'on fera de ces propulseurs électriques qui
contiennent des matières hautement toxiques?
Les recycler? Sans doute. Mais comme les infrastructures nécessaires au recyclage du matériel
informatique et des téléphones cellulaires n'ont pas suivi le rythme de croissance du marché; pourra-ton gérer tous ces déchets toxiques quand toutes les voitures seront électriques?
Et puis l'électricité ce n'est pas non plus une ressource inépuisable. Si à -30, il faut éviter d'utiliser la
sécheuse pour ne pas surcharger le réseau électrique; est-ce qu'il va falloir renoncer au climatiseur
pendant les vacances? Est-ce que l'on va devoir choisir entre le chauffage et la recharge de la voiture en
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janvier? Ou alors, est-ce que la production électrique nucléaire va devenir une absolue nécessité? Et ça
aussi, ça produit des déchets dont on ne sait pas trop quoi faire.
- C'est pour toutes ces raisons que la voiture que l'on branche pour la recharger ne sera qu'une étape
vers la voiture électrique totalement autonome, munie de panneaux solaires ou d'une technologie
éolienne qui permettra de recharger les batteries sans soutirer de l'énergie du réseau hydro- électrique.
La voiture électrique est certainement la voiture d'un avenir très rapproché, mais elle fait aussi partie du
passé. Au début des années 1900, il y avait même plus de voitures électriques qui roulaient que de
voitures à essence. La Detroit Electric Company offrait même une voiture électrique à piles, qui une fois
rechargées, pouvait parcourir jusqu'à 130km.
Qu'elle vole ou qu'elle roule, qu'elle soit propulsée à l'électricité ou au biocarburant, l'automobile de
demain va continuer de subir les effets d'un élément qui pourrait bien causer sa perte, plus vite encore
que la crise du pétrole: le conducteur.
Alors que l'on croyait que la vitesse était la principale cause d'accident sur les routes, il semblerait que la
fatigue du conducteur soit responsable dans 10% à 20% des cas. Mais même la fatigue du conducteur
pourrait être solutionnée par la voiture de l'avenir, ou plutôt par la route sur laquelle elle va rouler.
On l'appelle l'autoroute intelligente. Un réseau de routes rapides sur lesquelles les voitures tout aussi
intelligentes circulent à grande vitesse, sans conducteur. Bien confortablement assis sur la banquette
arrière de votre voiture à conduite autonome, vous pouvez lire, communiquer avec vos amis, regarder la
télé, dormir même. La voiture robotique saura vous mener à bon port.
(HOMME)
On est capable de faire téléguider des avions, des navettes spatiales... Pourquoi pas des autos?
(FEMME)
Ce serait très agréable de ne pas avoir à conduire notre voiture, et que tout se fasse tout seul. On
éviterait aussi, j'imagine, de se perdre avec les GPS, donc ce serait sûrement très pratique, et ça éviterait
aussi beaucoup d'accidents.
(CHANTAL LAMARRE)
Ces voitures intelligentes et les routes qui les accueilleront permettront à chaque véhicule de prévoir les
arrêts, de communiquer leurs présences aux autres voitures et aux feux de circulation.
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Elles sauront quand tourner pour prendre le trajet le plus court. Elles adapteront une conduite
sécuritaire quand la route sera glissante. Tout ça, grâce à la technologie de l'information.
(PHILIPPE LAGÜE)
Si vous aimez conduire ou si vous êtes doués pour ça, ce genre de dispositif peut être vraiment
contraignant. Il vous limite et puis vous avez l'impression justement de ne pas conduire la voiture. Donc
les aides électroniques à la conduite, il y a 2 clans: il y en a qui aiment ça, et il y en a qui n'aiment pas ça
du tout, du tout.
(CHANTAL LAMARRE)
Et vous êtes de quel clan?
(PHILIPPE LAGÜE)
Je fais partie de ceux qui n'aiment pas ça. Comme dit l'expression populaire, "trop c'est comme pas
assez". Et il y a des voitures, particulièrement, je pense aux voitures de luxe allemandes et japonaises qui
en ont vraiment trop. Premièrement, quand ça brise c'est épouvantable, puis deuxièmement, est-ce
qu'un conducteur ou une conductrice, complètement passif, est-ce que c'est ça qui est la vraie solution?
Au contraire, moins vous êtes attentif à ce que vous faites, plus les risques sont élevés pour des
accidents potentiels.
(CHANTAL LAMARRE)
Mais le but ultime de cette technologie serait d'éliminer complètement l'intervention humaine dans les
zones contrôlées. Le Stanford Artificial Intelligence Lab de Californie a d'ailleurs déjà créé une voiture
sans conducteur à partir d'une Passat de Volkswagen complètement automatisée.
Baptisée Junior par ses créateurs, cette voiture a été testée sur circuit fermé, mais devrait l'être sous peu
dans le milieu beaucoup moins prévisible, qu'est le circuit routier d'une grande ville. Le but de
l'opération: prouver que l'automobile intelligente est un projet viable et empocher les 2 millions de
dollars que le Pentagone a mis en jeu pour encourager la recherche privée dans ce domaine.
Si le Pentagone se mêle de ces recherches, c'est dans le but de voir cette technologie appliquée aux
véhicules de guerre. Imaginez un char d'assaut qui repérerait le véhicule ennemi, avant même que l'oeil
humain puisse le voir, avant même que le radar ne puisse l'identifier. Imaginez surtout un char de guerre
robotisé qui combattrait sans la présence de soldats.
- L'objectif du Pentagone n'est pas modeste. D'ici 2015, l'organisme de défense américain prévoit qu'un
tiers de tout ses chars de guerre seront entièrement robotisés.
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Le Pentagone compte sur ses véhicules intelligents pour limiter les pertes humaines sur les champs de
bataille, notamment dans les attaques à la bombe contre les convois.
2015 pour les chars de guerre et 2030 pour les voitures civiles. Mais il ne suffit pas de créer des véhicules
pour que la robotisation complète du circuit routier soit possible, les routes doivent aussi devenir le
support de cette technologie, et ce virage-là aussi, il est amorcé.
(RICHARD BERGERON)
Aujourd'hui, c'est le plaisir de conduire la liberté du conducteur. Dans 15, 20 ans maximum, on sera
heureux, on considérera comme étant un acquis de liberté de ne plus devoir conduire.
(CHANTAL LAMARRE)
Des tests ont eu lieu jusqu'à présent au Japon, au Texas et en Allemagne, sur des circuits privés. La
première autoroute entièrement informatisée et ouverte à la circulation publique, devrait voir le jour en
2030, en l'Ile-de-France, peut-être même avant aux Etats- Unis.
(FLORENCE JUNCA-ADENOT)
Il y a aux Etats-Unis et en Europe, des firmes qui travaillent sur le développement des technologies
d'autoroutes automatisées.
Cependant, je n'ai pas vu encore d'expérience probante qui fonctionne pour les automobiles sur des
autoroutes.
Il va falloir régler un certain nombre de problèmes: l'interaction entre les automobiles et les camions qui
se partagent la chaussée sur les voies routières. Donc, faudrait penser quasiment à des voies dédiées,
comme on fait quelque fois pour les autobus, comme on fait pour les trains.
Donc, ça va poser toutes ces problématiques-là. Maintenant technologiquement, probablement qu'avant
la fin du siècle, on va avoir accès à ce genre d'automatisme.
(CHANTAL LAMARRE)
Une voiture qu'on ne conduira plus, moi ça fera grandement mon affaire. Mon mari, lui, un peu moins.
Vous imaginez, les gars on n'a même pas réussi à les convaincre à acheter des voitures à transmission
automatique. Les gars, s'ils ne peuvent pas changer de vitesse, ne sont pas heureux.
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Je pense que les premiers clients des voitures robotisées, ça va être des filles. Définitivement, ça va être
des filles. Mais, est-ce que les voitures intelligentes vont pouvoir côtoyer de vieilles voitures conduites
par de vieux conducteurs?
La première étape de la révolution automobile va effectivement permettre aux véhicules robotisés de
circuler de manière 100% autonome sur les routes qui leur seront réservées, peut-être en périphérie des
grandes villes.
Arrivé au centre-ville, le conducteur, ou plutôt la conductrice, pourrait reprendre le volant en continuant
de profiter du système robotique pour lui fournir de l'information, et lui permettre de rouler côte à côte
avec les dinosaures. Mais ultimement, le but de l'exercice est de robotiser la totalité du circuit
autoroutier et de ne permettre l'accès au centre- ville qu'à de petits véhicules électriques à basse
vitesse. On se rendrait ainsi jusqu'à la ville avec nos voitures intelligentes ou elles seraient garées et
remplacées par ces petites automobiles urbaines.
On voyagerait donc à très grande vitesse sur les autoroutes et à basse vitesse dans les villes.
(RICHARD BERGERON)
Ne parlons plus de pollution.
Ne parlons plus de bruit. Il n'y en aura plus en 2030. Mais l'envahissement lui aura été le même. La place
dévolue aux autos par rapport à celle dévolue aux humains en ville sera la même qu'aujourd'hui si on ne
développe pas d'alternatives. Alors c'est ça la décision qu'il nous reste à prendre. Dans quelle sorte de
ville voulons-nous vivre en 2030, puis en 2040?
(FLORENCE JUNCA-ADENOT)
L'automobile existera pareil en ville. Mais, pour les fins pour lesquelles on n'a pas le choix de l'utiliser.
Par exemple, pour des questions de transport pour des fins de santé, pour des questions de sécurité,
pour des taxis, pour faire du covoiturage quand on est obligé d'avoir une voiture et qu'il n'y a pas de
transports alternatifs qui sont disponibles. C'est ça en 2050 le défi que l'on a.
(CHANTAL LAMARRE)
En 2007, un "hacker" britannique a réussi pendant presque qu'une journée à prendre le contrôle d'une
société d'autoroutes. Il n'y a pas eu de mal, il n'a fait que changer les indications des panneaux
alphanumériques par un sympathique "fuck you". Mais si ces autoroutes avaient été les routes
intelligentes du futur, s'il avait choisi d'accélérer la vitesse des voitures, ou pire encore, de quelquesunes seulement, à l'intersection entre l'autoroute intelligente et l'autoroute de l'information, il y aura
toujours risque d'accident.
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Quand les auteurs et les cinéastes imaginent l'avenir, c'est toujours une vision très individualiste du
transport qu'ils proposent. Pourtant tous les urbanistes s'entendent pour dire que l'avenir même de
l'automobile personnelle doit être remis en cause. Mais il ne sera pas suffisant de doubler le nombre
d'autobus ou passer un coup de balai dans les wagons de métro pour rendre le transport en commun
plus attrayant.
(RICHARD BERGERON)
Le futur des déplacements interurbains il existe déjà, c'est les trains à grande vitesse. Trains à grande
vitesse, c'est quoi? C'est 300 à 350km/h de vitesse commerciale. Pour tous les déplacements de moins
de 1500km, centre-ville à centre- ville, en tout confort, en toute sécurité, le futur est déjà arrivé depuis
20 ans. Le seul problème c'est l'Amérique du Nord. En Amérique du Nord, on sait à peine de quoi il s'agit.
(CHANTAL LAMARRE)
Le projet qui apparaît le plus imminent est le train à sustension magnétique appelé Transrapid. C'est un
train qui lévite au-dessus d'une rame grâce à un champ magnétique qui le propulse à une vitesse qui
peut dépasser 500km/h. Ce système électrique ne requiert que 47 Watts par personne transportée, ce
qui équivaut à environ un litre et demi d'essence aux 100km. Durant le trajet, les batteries sont
rechargées par des générateurs et en cas de panne de courant, le système demeure autonome pendant
une heure. On dit parfois que les champs magnétiques constituent un risque pour la santé, et bien celui
qui permettra la lévitation de ce train haute vitesse est moins important que celui que génère votre
séchoir à cheveux. 10 microTesla contre 100 pour le sèche-cheveux. Le tout est entièrement automatisé,
sans risque et parfaitement sécuritaire.
(PHILIPPE LAGÜE)
Pour favoriser le transport en commun, s'il vous plaît, développez votre réseau de transport en commun
aussi. A Montréal, à l'heure actuelle, on ne peut pas dire que c'est très tentant d'utiliser les transports en
commun. Il y a certaines villes qui ont fait du bien meilleur travail à cet égard. Mais oui, c'est une
solution à laquelle je crois.
Supprimer l'automobile complètement, non, ça je n'y crois pas, parce que... c'est un besoin presque
viscéral, au niveau individuel.
(CHANTAL LAMARRE)
Oubliez les embouteillages, les conducteurs qui parlent sans cesse, les attentes interminables, le taxi de
l'avenir sera complètement automatisé, rapide et électrique. Silencieux et confortable, le taxi Ultra se
déplacera dans la ville via une route surélevée qui lui est propre, vous permettant de voyager 3 fois plus
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rapidement qu'une voiture. Dans le futur, même le bon vieux bateau reprend du galon avec des projets
qui nous proposent des versions revues et améliorées.
BGV Design a déjà conçu un bateau qui se déplace à 120km/h, soit le double de la vitesse des
transporteurs actuels qui, au fait, n'ont très peu évolué depuis le début du XXe siècle.
(FLORENCE JUNCA-ADENOT)
En 2050, on se déplacera, je l'espère, dans les villes de façon majoritaire en transport collectif. On
marchera, on aura utilisé des vélos de toutes sortes, électrique, bi-mode manuel, tous les véhicules qui
vont être inventés, entre le tricycle électrique, le Segway et toutes ces bébelles de ce genre.
(CHANTAL LAMARRE)
L'avion du futur, quant à lui, sera plus économique et consommera beaucoup moins de carburant. Et cet
avion du futur, Boeing l'a déjà dessiné.
Il s'agit, en fait, d'une aile volante, un triangle presque parfait, sans queue, donc sans l'effet de traînée
qui ralentit l'avion. Le résultat: un avion plus rapide et qui consomme 30% moins de carburant. Boeing
veut faire de ce nouveau modèle l'un de ces avions de ligne du futur. Et le futur est proche, puisque le
modèle commercial devrait transporter sa première cargaison de touristes vers 2030.
- Alors on va voler plus vite, rouler plus vite, et même naviguer plus vite. Mais le moyen de transport le
plus rapide serait encore la téléportation. Oui, oui! comme dans Star Trek. On vous déconstruit atome
par atome et on vous reconstruit dans un tout inclus à Cuba, le temps d'un clignement d'oeil.
En fait, pour les producteurs de Star Trek, cette méthode a d'abord été adoptée pour réaliser des
économies d'effets spéciaux et pour justifier des déplacements que la technologie de l'époque ne
permettait pas d'imaginer, même en science- fiction.
Mais de nos jours, la téléportation existe bel et bien. On téléporte des particules, des photons, mais des
êtres vivants, pas encore.
(FEMME)
La téléportation, je ne sais pas si ça va venir, mais j'aimerais ça. Ca faciliterait beaucoup les
déplacements.
(HOMME)
Je suis toujours en retard, donc me téléporter ça m'éviterait beaucoup de bouchons de circulation. Mais
je ne pense pas qu'on soit rendu là, peut-être dans 30 ans, 50 ans...
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(CHANTAL LAMARRE)
En fait, la téléportation telle qu'on la connaît présentement fonctionne comme un fax. On analyse la
structure et on la reconstruit parfaitement. C'est ce que les scientifiques appellent le clonage bio- digital.
- Donc, si on devait éventuellement téléporter un être humain, ce qui se produirait c'est que l'appareil
viendrait analyser toute la structure atomique de la personne à téléporter, puis à la vitesse de l'éclair,
enverrait toute cette information au point d'arrivée, ou la personne serait donc rebâtie. Mais la
personne resterait quand même au point A. Alors qu'est-ce qu'on fait avec la Chantal de gauche?
Disons que ce n'est pas tout à fait au point. Ca ferait tellement notre affaire d'y croire qu'on est prêt à
acheter n'importe quel canular.
Le 31 mars 2008, la très sérieuse Agence Science-Presse publiait un article dans lequel elle expliquait
comment une équipe de physiciens Autrichiens, Américains et Québécois avait réussit à téléporter des
souris et des grenouilles. La nouvelle avait même été reprise par certains médias. Evidemment, le 31
mars, c'est la vieille du premier avril. Le lendemain, le poisson est sorti du sac.
Parce qu'en ce qui a trait à la téléportation à la Star Trek, tout laisse supposer que ce qui est pourtant né
de la science va malheureusement rester dans la fiction.
L'acteur canadien James Doohan, le célèbre Scotty de Star Trek, est décédé en 2005, à l'âge de 85 ans.
Ses cendres ont été envoyées dans l'espace, selon ses derniers voeux. Space Services Inc. est l'entreprise
chargée d'exaucer ce dernier voeu. Elle en avait fait de même pour les cendres de Gene Roddenberry, le
créateur de Star Trek. Ses cendres ont été transportées dans l'espace à bord d'une navette spatiale, elles
n'ont pas été téléportées.
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