le courrier de l`association de sciences

Transcription

le courrier de l`association de sciences
le courrier de l’association
de sciences-po grenoble
NUMÉRO 33
1ère édition, avril 2005
Éditorial
Soutien à Florence
Aubenas, fille de
Benoît
Aubenas
(promo 1956)
U
ne crise salutaire.
Lors des deux derniers Conseils d’Administration de l’IEP, les propositions de réforme des conditions d’accès en première et deuxième années d’une part, et d’augmentation sensible des droits d’inscription en quatrième et cinquième années d’autre part, ont été rejetées par les représentants étudiants
et enseignants, provoquant de fortes discussions au sein de l’IEP.
L’Association des Diplômés, qui n’a pas à s’immiscer dans les affaires intérieures de l’IEP, a cependant
le devoir, comme elle le fait depuis des années en raison de sa forte connaissance de l’insertion des
diplômés, de faire part de ses préoccupations. Ainsi, durant de nombreuses années, elle a incité et obtenu de l’IEP qu’il inscrive le stage et le séjour à l’étranger de longue durée dans le cursus du diplôme
car ils sont déterminants dans la découverte du monde professionnel et la consolidation de l’apprentissage d’une langue. Ils colorent un CV et constituent des atouts essentiels pour un recruteur du secteur
privé ou associatif.
Sommaire
Un vigneron,
Gérard Doussau
2
3
Tempérament
manager,
Chantal Beckensteiner
Carnet
Qui sont les
diplômés Eco-Fi ?
4
6
Irréductibles
7
Québécois, ouvrage
de Valérie Lion
Abonnements
presse à prix
Sciences-Po
8
Avec la mise en œuvre du diplôme en cinq ans l’IEP crée des Masters option professionnelle ou option
recherche avec une absence de moyens humains et financiers. Cette prolongation de la durée des études n’a de sens que si elle permet aux étudiants d’en tirer une plus-value importante par une entrée
immédiate dans la vie active, sans avoir à faire une spécialisation complémentaire.
Force est de constater qu’à l’IEP de Grenoble, mais aussi dans les autres
IEP, les Masters créés ne correspondent pas, pour une grande majorité d’entre eux, aux exigences de la professionnalisation. Certes, nous ferons de bonnes têtes qui sauront s’adapter, mais elles n’auront pas acquis, dans le cadre
des troisième et quatrième années, les éléments fondamentaux leur permettant de s’imposer lors d’un recrutement au moment où la concurrence est de
plus en plus rude sur le marché du travail.
Nos IEP ont une forte responsabilité à l’égard de leurs étudiants. Certes, ils
doivent assurer une excellente formation, mais ils doivent également se préoccuper obligatoirement de leur intégration professionnelle, sauf à détourner
progressivement les étudiants de l’IEP.
Nos étudiants continueront-ils à faire confiance à l’IEP après une formation
de cinq ans, s’ils doivent ensuite faire une spécialisation professionnalisante
de deux années supplémentaires, soit sept ans d’études ?
Stéphane Pusatéri
Président de
l’Association
SP 78
Il est encore temps de réagir, de proposer une multitude de Masters en coopération avec le plus grand
nombre d'écoles ou d'universités, des parcours individualisés, comme la piste en avait été lancée. Comment peut-on imaginer que nous allons être en mesure de proposer une offre de Masters qui couvre la
palette des cent à cent-vingt formations complémentaires dans lesquelles se dirigent nos diplômés ?
Notre responsabilité est grande. Le nouveau Conseil d’Administration en cours de constitution et la direction de l’IEP doivent s’interroger longuement sur cette question, sous peine de rater le tournant imposé par la réforme LMD.
L’IEP semble se consacrer uniquement aux diplômés qui iront vers le secteur public. C’est oublier
qu’une large majorité de nos étudiants entre dans le secteur privé. C’est pourquoi l’IEP doit s’ouvrir davantage aux acteurs du monde économique, et les accueillir pour mener à bien sa réflexion „
Vous pouvez participer à cet important débat en faisant part de vos opinions sur le forum que nous venons de mettre en
place sur le site de la Fédération (page d'accueil). D’autres forums sont proposés, dont la création d'un groupe de rencontre service public à Paris, d'un groupe à Londres et à Bruxelles.
Un vigneron, Gérard Doussau
De l’art de la finance à la passion de la vigne et du vin
Gérard Doussau (SP 79) partage la même passion que les deux héros un peu paumés et
velléitaires du récent film Sideways, celle de la vigne et du vin. Mais contrairement à ces
derniers, il est allé jusqu’au bout de son rêve d’enfance. Après une brillante carrière
dans la finance en France et aux Etats Unis, Gérard est retourné sur les bancs de l’école
d’agriculture pour apprendre la viticulture et l’œnologie. Puis ce fut le retour sur la terre
de ses ancêtres, la Bourgogne, pour ce diplômé de Sciences po Grenoble, également
titulaire d’une maîtrise de droit et d’un DEA de stratégie industrielle. Et la découverte
d’un monde où l’on ne se fait pas de cadeaux quand il s’agit d’acquérir ces si précieuses
vignes de renommée mondiale. Un milieu où la détermination, la compétence et la pas
sion dont a fait preuve Gérard finissent néanmoins par triompher. Alors la solidarité en
tre les bons vignerons, ceux qui privilégient la qualité, permet de surmonter tous les
obstacles.
A
près une carrière d’une
vingtaine d’années dans
la finance, tu as effectué une
reconversion radicale comme
vigneron. Pourquoi?
Ce sont les marchés financiers !
En effet après la crise boursière
de 2000, le manque de perspective permettait de prendre du
champ pendant un an ou deux.
J’ai profité de cette opportunité
pour suivre une formation en
viticulture œnologie, préalable
indispensable pour me lancer
dans l’aventure. Puis j’ai sauté
le pas en devenant vigneron en
Bourgogne, région où j’ai passé
une partie de mon enfance. La
vigne et le vin sont une histoire
ancienne dans ma famille : elle
était installée dans la région
depuis 1750. Cette tradition
avait malheureusement pris fin
avec mon grand père. J’avais
envie de renouer ce lien ancestral avec la vigne et le vin depuis des années, bien avant de
faire Sciences po. En suivant
cette formation pendant environ
un an je me suis confronté aux
réalités avant de concrétiser ce
rêve d’enfance.
Tu as été jusqu’au bout de ton
projet. Comment s’est déroulé
ton installation ?
Cela a été une course d’obstacles sur plusieurs années. Si
des vignerons et certaines organisations professionnelles m’ont
apporté une aide précieuse,
beaucoup d’autres m’ont mis
des bâtons dans les roues.
Il faut donc, avant tout, obtenir
un diplôme délivré par le ministère de l’agriculture. Cela m’a
donné l’occasion d’acquérir les
bases nécessaires pour maîtriser un métier techniquement
complexe mais aussi de bien
mûrir mon projet. Dans un
contexte de crise viticole, de
nombreuses rencontres avec
des professionnels m’ont aidé à
bâtir une stratégie viable pour
mon installation. L’un d’entre
eux m’a indiqué les vignes que
j’ai finalement acquises. C’est
un vignoble de 3ha situé dans le
village de Chardonnay.
projet est la mise sur pied d’un
réseau commercial.
Comment envisages-tu le développement de ton exploitation ?
Afin de dégager du temps pour
me consacrer à la commercialisation, j’ai recruté en 2005 un
ouvrier pour s’occuper de l’entretien de la vigne, ce que je
faisait seul jusqu’alors, et m’aider à préparer les commandes.
Mais on n’achète pas un vignoble comme n’importe quel bien.
Pour acquérir des vignes, il faut
présenter un projet d’installation
de création d’une exploitation
viticole dans ses moindres détails : plan d’investissement,
stratégie commerciale, compte
de résultat prévisionnel sur 5
ans, plan de financement. Ce
projet doit être validé par les
organismes agricoles spécialisés. La Safer a finalement décidé de m’attribuer ce vignoble.
Mais cette décision a fait l’objet
de quatre recours contentieux
de la part de viticulteurs également candidats ! Un seul a finalement été jusqu’au jugement et
vient d’être débouté par la cour
d’Appel de Dijon. Et ce n’est pas
complètement fini. Je viens d’être notifié d’un pourvoi en cassation concernant cette affaire.
Mais à toute chose malheur est
bon. Tous ces efforts déployés
par mes voisins me rassurent
pleinement sur le potentiel de
mes vignes pour produire un vin
de grande qualité !
J’ai commencée au mois de
décembre 2004 à vendre à mes
amis et connaissances. Ce créneau bien sympathique est rapidement limité. Il est indispensable de trouver d’autres débouchés.
Il y a une demande assez soutenue à l’exportation pour des vins
de domaine. Le créneau des
vins sur lequel je me situe (10 à
15€ la bouteille) connaît une
forte croissance dans de nombreux pays. Du fait de mes expériences antérieures, je pense
être bien armé pour aborder ces
marchés d’exportation.
C’est dans cette voie que je vais
concentrer mes efforts. Comme
je ne produis que du vin blanc,
j’envisage de représenter à l’exportation d’autres vignerons
bourguignons qui produisent
des vins que j’aime et qui sont
complémentaires des miens.
Les frais de commercialisation
seront ainsi plus rapidement
amortis et je pense pouvoir
commencer à me rémunérer à
la fin de l’année 2005, trois
après mon installation.
Ces soucis imprévus n’ont pas
entamé ma détermination. Je
me suis consacré pleinement au
démarrage de mon exploitation.
La première année (2002-03) a
été particulièrement prenante :
démarches administratives,
culture de la vigne, acquisition
du matériel, aménagement du
chai. L’année suivante, le travail
œnologique d’élevage du vin
s’est ajouté à celui de la culture
de la vigne. Et maintenant que
le vin est produit il faut le vendre. La dernière étape de mon
Et si c’était à refaire ?
Je le referais. Les émotions que
suscitent la pousse de la vigne,
les vendanges, la dégustation
du vin de l’année, la première
2
bouteille font oublier toutes les
difficultés rencontrées. La réalisation d’un projet personnel bien
concret comme celui-ci engendre une grande sérénité et un
sentiment réel de fierté „
Propos
recueillis
par
Renaud de Chazournes
(PS 78 - Directeur de la
Rédaction de l’hebdomadaire Courrier Cadres).
Pour plus d’informations :
Gérard Doussau
Domaine de la Main d’Or
Cidex 1286 Fissy - 71260 Lugny
Tel 03 85 33 04 34
Fax 03 85 33 29 50
[email protected]
le courrier de l’association
de sciences-po grenoble
Directeur de la publication :
Stéphane Pusatéri
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Carnet :
Virginie Flandin
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Impression :
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Association des Diplômés
de Sciences Po Grenoble
BP 48 - 38040 Grenoble cedex 9
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© Avril 2005
Si vous souhaitez aider l’Association par une
insertion publicitaire dans le magazine tiré à
9500 exemplaires et dans l’annuaire tiré à
3000 exemplaires, merci de prendre contact
avec l’Association au 04 76 82 60 26 ou par
e-mail: [email protected].
Tempérament manager
En juillet 2004, Chantal Beckensteiner quitte la direction générale de Carrier (filiale du
géant américain UTC) pour rejoindre le groupe familial italien MTS, spécialiste du
chauffage sanitaire. Première femme et premier manager non italien à entrer dans le
comité de direction, elle poursuit ainsi avec brio une carrière à la fois internationale et
industrielle.
P
assionnée de tennis, rêvant de journalisme, cette
Lyonnaise s’imaginait pourtant
plus facilement en envoyée
spéciale sur les compétitions
sportives qu’en meneuse
d’hommes sur des chantiers
de climatisation et maintenant
de chauffage. « Je n’ai jamais
eu à souffrir d’être une femme
dans un milieu d’hommes »,
assure-t-elle. A la fois présidente de Chaffoteaux-Maury,
racheté en 2001 par Merloni
TermoSanitari, et responsable
de la zone Europe du nordouest, elle a la haute main sur
40% du chiffre d’affaires du
groupe italien, soit 400 millions
d’euros.
C’est dans l’idée de présenter
les concours des écoles de
journalisme qu’elle entre en
1979 à l’IEP Grenoble, où elle
choisit la filière « éco-fi ». Troquant le tennis pour le ski à
son arrivée sur le campus de
Saint-Martin d’Hères, elle
passe à l’IEP « les trois meilleures années cumulées de
(ma) vie ». Elle y rencontre
ceux qui deviendront ses amis
les plus proches… et qui travaillent tous aujourd’hui dans
la communication ou les médias. Les hasards de la vie
conduisent Chantal Beckensteiner sur une autre voie :
ayant échoué au concours
d’entrée au CFJ, elle accepte
une offre d’emploi au Cetelem
et se retrouve chargée de vendre du crédit aux particuliers.
Elle se prend au jeu, à tel point
qu’elle renonce à présenter le
concours de l’ESJ comme elle
se l’était promis. Il faut dire
qu’elle rencontre lors de cette
première expérience professionnelle un directeur d’agence remarquable. Sa vocation est née : manager. Pas
étonnant finalement pour cette
ancienne championne de tennis, capitaine d’équipe pendant plusieurs années. Elle
prend très vite une direction
d’agence, à Toulon, puis à
Montpellier, avant de créer un
pôle spécialisé dans le recouvrement.
nelle et cela joue un grand rôle
plus tard dans la façon d’appréhender les problèmes ».
Adepte du management positif – dire ce qui va bien autant
que mettre le doigt sur ce qui
ne va pas – elle a complété sa
formation par un MBA à l’Université Darden en Caroline du
nord, une opportunité offerte
par UTC. Deux sujets l’ont
passionnée : la stratégie et…
le management, bien sûr !
« J’ai vu la différence entre le
manager et le leader ; j’ai compris que je serais toujours un
manager. Le tout est d’être un
bon manager, savoir motiver
ses troupes, montrer où on va
et comment on y va ». Aujourd’hui, elle pousse les gens
de ses équipes à suivre un
MBA ou une formation complémentaire. « On a tous besoin d’apprendre, constate-telle, surtout ceux qui ont fait
des études courtes. Et de telles formations ont plus de valeur après quelques années
d’expérience ».
Quand elle rejoint Carrier, leader mondial de la climatisation,
comme credit manager, c’est
pour bâtir une équipe autour
d’une idée ambitieuse : développer un credit management
tellement efficace qu’il deviendra un argument de plus pour
les commerciaux. Son succès
la conduit à assumer en plus
le contrôle de gestion, la logistique et l’administration des
ventes. Mais Chantal Beckensteiner aime mettre les
mains dans le cambouis : « j’ai
besoin d’agir, je ne suis pas
quelqu’un de staff, j’aime avoir
quelque chose de compliqué à
résoudre » dit-elle. Aussi saisit-elle sa chance quand on lui
propose la direction du département service après-vente et
pièces détachées. La voilà à la
tête de 80 techniciens. Un
poste confié pour la première
fois à une femme, de surcroît
absolument pas technicienne.
Comme elle n’est pas du
genre à se promener en jupe
et escarpins, elle joue son naturel à fond : « Je suis restée
moi-même et je n’hésitais pas
à dire que je ne comprenais
rien à la technique ». Là encore, elle se fixe un objectif
ambitieux : zéro accident du
travail. Elle multiplie les formations et s’implique elle-même
pour démontrer l’importance
de l’enjeu à ses équipes. Dixhuit mois plus tard, un autre
challenge l’attend : organiser
la supply chain de l’usine de
Lyon.
A 46 ans, arrivée chez MTS,
Chantal Beckensteiner n’a pas
hésité à prendre des cours
d’italien, pour suivre en vo les
comités de direction qui se
tiennent chaque mois à Fabriano, siège de l’entreprise,
au cœur de la péninsule. Passer de la filiale d’un géant
américain à un groupe familial
italien est un nouveau défi. Le
choc des cultures ne l’a pas
épargnée mais elle apprécie
de pouvoir s’inscrire dans le
moyen terme : « Chez Carrier,
nous sommes passés du reporting annuel au trimestriel
puis au mensuel. MTS n’est
pas coté en bourse et reste
très attaché à son territoire
d’origine ». Ce qui n’empêche
pas les ambitions. Objectif assigné par le jeune directeur
général, Paolo Merloni, à son
comité de direction : s’imposer
parmi les trois leaders mondiaux des chaudières murales.
Un défi à la mesure de l’énergie de Chantal Beckensteiner.
Pour MTS, elle a quitté la région lyonnaise et s’est installé
avec son mari et sa fille de 11
ans à Paris, où elle a retrouvé
A chaque changement, c’est
l’affinité avec un manager qui
crée le déclic et l’envie de relever un nouveau défi sur le terrain. « La motivation, l’autorité,
faire partager des objectifs, je
l’ai appris sur le tas, en regardant travailler des managers
plus expérimentés, raconte-telle. L’IEP m’a apporté des
capacités de présentation, de
synthèse et m’a permis d’être
à l’aise en public. Je reste très
attachée à cet enseignement :
ce n’est ni une école de commerce, ni une fac de droit,
c’est beaucoup plus riche. On
apprend à écouter, à s’exprimer,
on développe sa culture person-
3
ses amis de la promo 82 de
l’IEP. Elle part désormais une
semaine par mois en Italie,
mais depuis la naissance de
sa fille, elle ne travaille jamais
le week-end et préserve au
moins une soirée par semaine
en famille. « Je n’ai pas le sentiment d’avoir sacrifié ma vie
personnelle, dit-elle. Je préfère
jouer sur la qualité plutôt que
sur la quantité ». En manque
de sport, elle a repris le tennis.
Et son plus grand plaisir le samedi matin, c’est de profiter
d’un bon petit déjeuner en lisant ses journaux préférés :
l’Express, le Point et… l’Equipe Magazine ! Passion,
quand tu nous tiens…„
Valérie Lion (PO 1989)
Son parcours
1982-1988 : Cetelem
1989-1998 : credit manager
puis directeur financier de Carrier France, puis directeur de
la logistique de Carrier ETO
Commercial Systems
1998-2004 : directeur général
de Carrier pour la France, la
Belgique et les distributeurs
indépendants en Afrique et en
Europe centrale
depuis juillet 2004 : directeur
de l’Europe du nord-ouest
chez MTS et présidente de
Chaffoteaux-Maury, filiale française de MTS
Carnet par Virginie Flandin
Naissances et mariages
PROMO 1987
Olivier LIARD (SP) nous annonce son
mariage avec Annie Laufer. La cérémonie s’est déroulée au Canada le 26
juin 2004. [email protected]
PROMO 1989
Muriel CONFAIS ép. DUNET (PO) et
Laurent DUNET (PO 1991 – DEA
Et. / Sc. Pol. 1992) sont heureux de
nous annoncer la naissance d’Alice le
11 décembre 2004.
[email protected]
PROMO 1991
Stéphanie GIRERD (PO) nous fait
part de la naissance de sa fille Juliette
le 30 août 2004.
[email protected]
PROMO 1993
Francis FEUVRIER (SP) et Murielle
NICOD (SP) nous ont appris qu’ils
sont les parents de Jasmine, née en
2002 et d’Auguste, né en 2004.
[email protected]
PROMO 1995
Valérie Ouliana BALDANOFF ép.
BRITO (PO) a la joie de nous annoncer la naissance d’Alysse-Alana le 30
septembre 2004.
[email protected]
Dominique BRECHIGNAC ép. MONNET (SP) nous informe de la naissance de son second fils, Jean, né le
9 décembre 2004.
[email protected]
Pascale COSIALLS-BOSSELER (SP)
est la maman d’un petit Paul, depuis le
6 novembre 2004.
[email protected]
PROMO 1996
Caroline SORGUES (DESS Eco.
Ent.) est heureuse de nous annoncer
la naissance de son fils Ismaël le 26
novembre 2004.
[email protected]
PROMO 1997
Marc BADEL (SP) a le plaisir de nous
faire part de la naissance de sa fille
Vanessa le 3 février 2005.
[email protected]
Stéphanie MALLET ép. FANGHANEL (PO) est heureuse d'annoncer la
naissance de Jules né le 2 octobre
2004 à Mexico.
[email protected]
Vanessa REUSS ép. REMIATTE
(EPS) ainsi que son mari Sébastien
ont la joie de nous annoncer la naissance de Soélie le 27 novembre 2004.
[email protected]
PROMO 1998
Marlène BOUCHET (PES) nous annonce qu’Eva, née le 5 mai 2004, est
venue agrandir la famille, ce qui ravit
Célia et Tristan, sa grande soeur et
son grand frère (ainsi que ses parents,
bien entendu!).
[email protected]
Natacha CARRELET ép. RIVAT (PO)
est très heureuse de nous informer de
la naissance de son fils Lucien le 2
septembre 2004, à Aix-en-Provence.
[email protected]
Aurélie NGUYEN ép. DEBART (SP)
est heureuse de nous annoncer la
naissance de Callixte le 5 novembre
2004. [email protected]
Une once de Philippe SERANDOUR
(SP), un zest de Violaine PUZIN SERANDOUR, une part de mystère, 9
mois d'affinage à 37,2°C dans un
environnement doux et sécurisé, une
recette unique pour un être unique!
Bienvenu à Samuel, né le 24 juin
2004, lequel fait le bonheur de ses
parents au quotidien.
[email protected]
Chrystelle SEYSE ép. KNOBLOCH
(SP) a la joie de nous annoncer la
naissance de son deuxième enfant,
Timothée, le 14 octobre 2004.
PROMO 1976
Patrice CŒUR-BIZOT (PS) nous
informe qu’il a été nommé par le secrétaire général des Nations Unies
« un resident coordinator, un humanitarian coordinator, UNDP representatives » aux Maldives.
[email protected]
Christophe LAPACZ (EF – DESS
Eco. Ent. 93) a été nommé directeur
des ventes chez Sony France à Clichy. [email protected]
Jean-Paul ROBERT (DESS PROGIS)
est responsable études marketing
chez Adecco à Villeurbanne.
[email protected]
PROMO 1978
Ahmed BENCHEIKH (PS) est
conseiller auprès du ministre du développement social à Rabat.
[email protected]
PROMO 1993
Nathalie COSTENOBLE ép. HAMELIN (SP) est chef du bureau de la
nationalité à la sous-préfecture d’Antony.
PROMO 1981
Michel BERNARD (SP) a été nommé
directeur adjoint au C.R.E.P.S. de
Reims.
[email protected]
Jean-Marc JAY (EF) a été nommé
directeur délégué au Crédit Mutuel à
Clermont Ferrand. [email protected]
PROMO 1999
Aymen BEN MILED (SP) est heureux
de nous informer de son mariage avec
Sandra CALDARONE le 2 octobre
2004 à Grenoble. Beaucoup d'anciens
de l'IEPG étaient présents.
[email protected]
Stéphane BOURGEOIS (PO) a la joie
de nous annoncer la naissance de son
2ème enfant, Guénaëlle, née le 14
septembre 2004.
[email protected]
Virginie GAUTREAU (SP) est heureuse de nous annoncer qu’elle va se
marier avec Emmanuel ARNAUD le 6
août 2005 à Gilly sur Isère (73).
[email protected]
PROMO 1983
Gilles DUBOST (SP) est attaché fiscal à la Mission Economique à Bruxelles. [email protected]
PROMO 1994
Frédérique GOULVEN (EPS) devient
directeur général adjoint chargée des
services à la population à la mairie de
Courcouronnes. [email protected]
Ghislaine GRANE (SP) est, désormais, secrétaire administrative à la
préfecture des Pyrénées Orientales à
Perpignan.
PROMO 1995
Anne BERNIE (SP) a été nommée
sous-directrice de la C.P.A.M. du Tarn
et Garonne à Montauban.
[email protected]
PROMO 1986
Eric ETCHARRY (EF) est associé
fondateur de Fin’Active à Paris.
[email protected]
PROMO 1989
Pierre BARRUEL (SP) a été nommé
directeur adjoint à la D.D.A.S.S. de
l’Isère à Grenoble.
[email protected]
Isabel FERRANDO (PO) est désormais vigneronne au domaine de Saint
Préfert à Chateauneuf du Pape.
[email protected]
Valérie LION (PO) est chef de la rubrique « Réussir » au journal L’Express.
[email protected]
PROMO 2001
Yann RAISON DU CLEUZIOU (PO)
nous annonce son mariage avec Bérengère BOCQUILLON (PO) qui a eu
lieu le 2 octobre 2004.
[email protected]
PROMO 1990
Estelle DAVET ép. FABRIS (SP) est
commissaire principal à la Direction
Interrégionale de Police Judiciaire de
Lille.
Jean-Simon LAVAL (SP) travaille,
désormais, à la direction des Affaires
Maritimes de Port Nouvelle en tant
qu’administrateur principal des affaires
maritimes. [email protected]
Stéphane MARCEL (PO) change de
poste. Il est, désormais, directeur
marketing et communication chez TNS
Sofres à Montrouge.
[email protected]
PROMO 2002
Daniel Antoine TENACE (SP) est
heureux de nous annoncer son mariage avec Melle Ying Zhang le 25
novembre 2004. [email protected]
Carnet professionnel
PROMO 1966
Blaise SIMONI (SP) a été nommé
président du tribunal administratif de
Melun.
PROMO 1991
Sylvie OLMICCIA (SP) est chargée
de mission contrôle de gestion à la
préfecture de Haute Corse à Bastia.
[email protected]
Armand ROSENBERG (EF) est directeur de l’association Estime à St Fons.
[email protected]
PROMO 1973
Jacques FLUTTAZ (SP) est inspecteur principal – correspondant douanier auprès du préfet maritime, à la
direction interrégionale des douanes
de Méditerranée à Toulon. jacques.
[email protected]
PROMO 1974
Pierre LARRE (SP) est inspecteur,
délégué départemental à la vie associative à la direction départementale
de la jeunesse et des sports de la
Savoie à Chambéry.
[email protected]
PROMO 1992
Mireille GIRAUD ép. GERMAIN
(EPS) est cadre administratif à l’agence de développement universitaire
Drôme–Ardèche à Valence.
[email protected]
4
PROMO 1996
Nathalie BRUN (PO) travaille, désormais, à La Poste d’Orléans en tant
qu’expert communication.
[email protected]
Marie- Anne GUERIN (PO – DEA
Et. / Sc. Pol. 2000) est ATER au CERAT à l’IEP de Grenoble.
[email protected]
Frédéric MARTIN (DESS ECO. Ent.)
est responsable étude de prix pour la
société Buesa Frères à Villeneuve les
Béziers.
Renaud MOLINARI (EF) est responsable groupe produits pour Réminiscence à Cannes.
[email protected]
PROMO 1997
Olivier BABARY (SP) est responsable ressources humaines pour la société APM à Meung sur Loire.
[email protected]
Céline GRENESCHE (EPS) devient
chargée de communication à la Fédération Française d’Equitation à Lamotte-Beuvron.
PROMO 1998
Marlène BOUCHET (PES) travaille,
depuis le 29 novembre 2004, pour le
groupement des industriels du Plateau
Matheysin (basé à La Mure) comme
chargée de mission.
[email protected]
Sandrine FRANCHINI (SP) devient
chargée de développement à la
Caisse des Dépôts et Consignations
de Paris.
[email protected]
Anne GARNIER DE FALLETANS
(SP) est chargée de mission auprès
de la vice-présidente en charge des
formations professionnelles au conseil
régional de Rhône-Alpes.
[email protected]
Carnet par Virginie Flandin
PROMO 1998 (suite…)
Alexandra GORIN (PO – DEA Et. /
Sc. Pol. 99) devient responsable des
ventes Europe Continentale pour la
société Gilchrist and Soames, à Peterborough, en Grande Bretagne.
[email protected]
Bertrand JOLIBERT (SP) devient
« panel manager » pour Ronin Corporation à Londres. [email protected]
Lucile MONTBARBON (EF) est sales
ad merchandising manager dans le
packaging mode, lingerie, cosmétiques
pour Newsprint à Hong-Kong.
[email protected]
Nelly SABERTHES (SP) devient
« associate community services officer » pour le Haut Commissariat aux
Réfugiés à Abidjan.
[email protected]
PROMO 1999
Guillaume CHARTRES (EF) devient
conseiller technique en élections pour
l’UNOPS à Port au Prince à Haïti.
[email protected]
Pascale MARTINOT (SP) est responsable développement pour ARTIS
(promotion immobilière) à Metz-Tessy.
[email protected]
Zahra SAYOURI (PO) a été nommée
responsable de la maison de l’habitat
à la mairie de Roubaix.
PROMO 2000
Claire BATT ép. CALVEZ (PES) a été
nommée directrice de la communication pour l’E.P.D.S.A.E. à Lille.
[email protected]
Caroline BOUVARD (PO) travaille
comme program manager pour Youth
Adventure Corps – IndianBrook Adventures à Leverett aux U.S.A.
Estelle CARRELET DE LOISY (PO)
est l’assistante du président de
« Stability Pact For South Eastern
Europe » à Bruxelles.
[email protected]
Myriam CHALOIN (SP) a été nommée
directrice de la communauté de communes La Chaîne des Tisserands.
[email protected]
Alexia CONVERSET (SP) est avocate
au cabinet Lamy – Lexel à Lyon.
[email protected]
Isabelle LECA (SP) est élève avocate
au centre régional de formation à la
profession d’avocat à Versailles.
[email protected]
Sacha QUILLOT (SP) est gérant de la
société SMH Distrib à St Martin d’Hères. [email protected]
Magali THIERY (DESS Met. Cult.)
devient administratrice au théâtre de
Cavaillon.
Arnaud VAGANAY (PO – DEA Et.
Pol. 2001) exerce comme consultant
pour Gellis Communications à Bruxelles. [email protected]
Patrick VENET (DESS Eco. Ent.) est
expert audit interne au Crédit Agricole
Centre Loire à Bourges.
[email protected]
PROMO 2001
Florent BLANC (SP) est chargé de
cours à l’université Northwestern à
Evanston aux Etats-Unis.
[email protected]
que au CERAT à l’IEP de Grenoble.
[email protected]
Yvan DROMER (DESS Met. Cult.) est
responsable de la bibliothèque théâtrale Guy Parigot et est chargé de la
communication à l’ADEC, maison du
théâtre amateur, à Rennes.
[email protected]
Nicolas GOSSE (PES) est désormais
rédacteur en chef adjoint au sein du
groupe SOGI Communication pour les
magazines Production Maintenance et
Contrôles Essais Mesures.
[email protected]
Carine LORAND (EF) nous informe
que depuis le mois d’août 2004, elle
occupe le poste de responsable administrative et financière de la société
Artcorder à Grenoble.
[email protected]
Fanny REMY (PO) est chef de publicité chez Euro RSCG Compagnie à
Lille, depuis septembre 2004.
[email protected]
Mohamed BOUDJELLABA (CESS
Eco. Soc.) travaille comme agent de
développement territorial à la mairie de
Villeurbanne. [email protected]
Guillaume GRAFF (PES) devient
coordinateur de développement à
Cirque pour tous à Vergeze (30).
[email protected]
Nadia MAGARINO (DESS Eco. Ent.)
est consultante marketing à France
Telecom Recherche & Développement
à Meylan.
Olivia METZ (SP) devient chargée de
mission à la direction aménagement et
transports au conseil régional d’Ile de
France à Paris. [email protected]
Mathilde RENOUX (PES) est coordonnatrice de territoire au service
politiques territoriales et habitat au
conseil général de Seine Maritime.
[email protected]
PROMO 2002
Claire LEGAT (PES) devient chargée
de communication et relations presse
pour Axaim à La Défense.
[email protected]
Sylvie MARCHAL (SP) est journaliste
pour le journal Anim’magazine de
l’UFCV à Paris.
[email protected]
Jocelyn PAROT (SP), major du DEA
analyse comparative des aires politiques à Sciences Po Paris, a été sélectionné comme allocataire de recherche
auprès du CERI-Sciences Po. Sa
thèse en co-tutelle (Ecole doctorale de
Sciences Po Paris - Université de
Helsinki) porte sur la mémoire collective dans la Finlande de l'après-guerre
froide. [email protected]
Khalil PATEL (SP) rejoint la mairie de
Roubaix en tant que chargé de mission fonds social européen.
[email protected]
Corinne RAUX (PES) travaille en tant
qu’assistant manager pour HSBC
Bank à Londres.
[email protected]
Bertrand ROBION (DESS PROGIS)
est chargé d’études sénior chez Louis
Harris à Paris. [email protected]
Emilie TRUCHET (SP) a été nommée
chef de la section du contentieux à la
préfecture de Seine et Marne à Melun.
PROMO 2004
Marie-Laure CHARREL (PES) est
étudiante à l’institut pratique de journalisme à Paris.
[email protected]
Hélène COLINEAU (POL) prépare un
master « public communication and
public relations» à l’université de
Westminster à Londres.
[email protected]
Delphine COUTIN (PES) est étudiante
à l’école supérieure de journalisme de
Lille. [email protected]
Laurence MODREGO (POL) prépare
un DES politique européenne à l’université libre de Bruxelles.
[email protected]
Divers
Pierre TRANCHAT (SP 71), avocat au
barreau de Grenoble, chargé d’enseignement à la Faculté de Droit, préside
le Rotary Club de Grenoble Drac Romanche pour les années 2005-2006.
Dans ce cadre, il souhaite développer
un partenariat entre son club et les
associations des élèves et anciens
élèves de Sciences Po Grenoble.
Les personnes intéressées par l’activité de ce club service, de plus de
1.200.000 membres (hommes et femmes) répartis dans 170 pays, unis
dans un esprit humaniste pour des
actions éducatives et humanitaires
sont invitées à le contacter.
[email protected]
PROMO 2003
Caroline BAYLON (SP) vient de terminer avec succès son master in European Politics / Defense policy à l’université de Bath en Grande Bretagne.
Depuis le 6 décembre 2004, elle travaille au ministère de la défense britannique en tant qu’analyste auprès du
service d’analyses économiques et
statistiques.
Gaia BIDAT (PES) est assistante de
production de Huit et plus productions
à Paris. [email protected]
Suzanne CUEL (SP) est assistante
artistique à la Casa Velazquez à Madrid. Elle prépare également une maîtrise de droit. [email protected]
Camille DELALANDE (PO) est attachée de presse à Seuil Jeunesse à
Paris. [email protected]
Delphine DESCHAUX-BEAUME
(SP – DEA Et. Pol./Sc. Pol. 2004)
prépare un doctorat en science politi-
L'association L'Isère à Paris a élu
Président Philippe Thiévenaz (84 SP)
et Vice-Président José Bourboulon
(53). Le siège est à la Maison de
l'Isère à Paris 4 place André Malraux
et son but est de faire se connaître et
se rapprocher les Isérois de l'Isère et
ceux du monde entier, à commencer
par ceux de Paris. Philippe lance des
réunions Multimedia à la Maison de
l'Isère, la première aura lieu le 29 mars
à 18 h 30, on peut y adhérer sur place.
Martin Leclerc (97 PO), Fanny de
Prémorel (98 PO), Guillaume Roche
5
(97 SP) et Sylvain Taboury (97 PO)
sont membres (avec un cinquième
larron) du groupe HitchcockGoHome!
(www.hitchcockgohome.com). Ils sortent leur premier album sur le label
indépendant Drunk Dog Records. Les
Grenoblois exilés à Paris d'HitchcockGoHome! livrent un majestueux premier album, folk-post-rock parsemé
des subtiles harmonies de trois guitaristes et autant de chants alternés.
HitchcockGoHome! s'offre aussi avec
son univers visuel poétique illustré par
Mael (dessinateur de bandes dessinées et membre central d’HitchcockGoHome!). En attendant une distribution nationale, le premier album d'HitchcockGoHome!, abrité dans un coffret semi-artisanal numéroté, est disponible sur le site de Drunk Dog (www.
drunkdog.com) et dans quelques premiers magasins.
Parutions
Jack CHABOUD (1966 SCPO) vient
de publier ou republier : "Sous les
sables d'Afghanistan" Le Jasmin
(roman jeunesse), "L'ombre de Guignol" Editions des Traboules (roman
policier), "La franc-maçonnerie : histoire, mythes et réalités" Librio, "Les
francs-maçons" Milan (nouvelle édition).
Il vient également de réorganiser les
collections de romans jeunesse de
Magnard, avec le label TIPIK traitant
de tous les genres littéraires au format
poche et une collection "Grands formats" pour les ados.
Alfred SALINAS (1973 SP – 1978
DOCT ETAT SP) nous signale la parution aux éditions l’Harmattan de son
livre « Oran la joyeuse – Mémoires
franco-andalouses d’une ville d’Algérie ».
Hasan DILAN (1980 PS) nous informe
qu’il vient de publier « La mission du
lycée saint-Benoît dans les relations
turco-françaises » aux éditions l’Harmattan.
Carole REYNAUD-PALIGOT (1988
PO) vient de terminer un manuscrit sur
les liens entre pensée raciale et idéologie républicaine en France, intitulé
"La République raciale. Paradigme
racial et idéologie républicaine 18601930". Les Presses universitaires de
France sont prêtes à l'accueillir dans la
collection de Dominique Lecourt,
"Science, histoire et société" mais lui
demandent de rechercher des subventions. Si vous avez quelques pistes à
lui suggérer. Merci.
Sophie LEPAULT (1997 PO) vient de
publier « Il faut désobéir à Bové » aux
éditions La Martinière.
Pour cette rubrique, contacter
Virginie Flandin
Tél : 04 76 82 83 74
[email protected]
Qui sont les diplômés Eco-Fi ?
Extrait de l’étude portant sur les 1904 diplômés d’Eco-Fi de 1964 à 2004.
Afin de développer notre connaissance des diplômés, merci de
 répondre à l’enquête en ligne en utilisant votre identifiant figurant sur votre fiche de renseignements
 nous aider à retrouver vos camarades de promotion.
6
Irréductibles Québécois
Histoire, économie, politique… tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Qué
bec et ses habitants se trouve dans Irréductibles Québécois, un livre signé par Valérie
Lion (PO 1989). 300 pages bien troussées, érudites et piquées d’anecdotes, qui passion
neront les candidats à l’immigration et donneront certainement envie aux autres d’aller
faire un tour dans la Belle Province…
Q
= - F + GB + (USA) - R + C².
L’équation vous paraît absconse ? Après avoir lu Irréductibles Québécois, vous en aurez
la clé. « Moins de tradition française qu’on se plaît à le croire,
un plus grand héritage britannique qu’on ne veut l’admettre,
beaucoup plus d’éléments américains qu’on le pense, moins
d’influence catholique et plus
d’éléments en commun avec le
reste du Canada qu’il ne semble
à première vue » : voilà le secret
de l’identité québécoise, disséquée par Valérie Lion, rédactrice
en chef adjointe à L’Express.
Cette experte ès Québec n’était
pourtant pas prédestinée à devenir la Pasionaria de la Belle
Province. A son actif, un parcours de bonne élève plutôt enracinée dans les terroirs de
France : enfance bourguignonne, trois ans à Science-Po
Grenoble section politique (où
elle participe à la création du
défunt Bouffon, ancienne feuille
de chou de l’IEP !) puis direction
Lille, où la demoiselle intègre
l’Ecole Supérieure de Journalisme - la tentation de la plume la
chatouillant depuis longtemps.
La fibre québécoise, elle, naît
par hasard un matin de mai
1992, devant le tableau des petites annonces de l’école. L’Office
Franco-Québecois pour la Jeunesse offre aux étudiants l’aventure sur un plateau - un billet
d’avion, deux nuits d’hôtel, plus
un ticket d’entrée pour un forum
consacré aux media. Le tout en
partie subventionné : va pour
Montréal, donc !
« Là-bas, j’ai pu effectuer de
nombreux reportages, aussi bien
sur la vie culturelle de la ville
que sur les autochtones, beaucoup de portes se sont ouvertes,
raconte Valérie Lion. Les conditions de vie et de travail m’ont
semblées faciles, les gens, chaleureux. Montréal est une ville
très hospitalière, on s’y sent vite
comme chez soi ». Elle retournera au Québec encore et encore,
au moins tous les deux ans, parenthèses « dynamisantes »
dans sa vie de journaliste économique. « Comme beaucoup de
Français, j’ai eu un coup de
cœur qui ne s’est pas démenti.
rente…, martèle Valérie Lion.
J’ai aussi écrit ce livre afin de
montrer que, sur de nombreux
sujets de société, le Québec
peut être un exemple ». Le personnel politique ne s’y trompe
pas, qui va régulièrement y piocher quelques idées. « A droite
comme à gauche, on compte
des amis du Québec, rappelle
l’auteur : Jean-Pierre Raffarin y
a envoyé quelques-uns de ses
ministres, Lionel Jospin a fait de
même ».
Je puise là-bas une certaine
énergie », dit-elle. A ses yeux,
les Québécois sont encore sur la
lancée de la Révolution Tranquille - cette décennie 1960 pendant laquelle ils se sont émancipés de la double tutelle des anglophones et de l’Eglise catholique.
« Les Québécois croient en leur
avenir, résume Valérie. Depuis
sa fondation, leur patrie n’a jamais été une puissance, ni politique ni économique. Ils ont dû
apprendre à toujours tenir
compte de l’autre : les colons
(français jusqu’en 1760, date à
laquelle nous capitulons devant
les Britanniques, puis anglais),
les autres provinces canadiennes, le pouvoir fédéral, le voisin
américain… Aujourd’hui, le Québec est passé maître dans l’art
de la négociation et de la
concertation, sans renoncer, loin
de là, à son identité. A l’heure du
village global, il nous montre la
voie... ». Et pan sur le bec des
« maudits Français », que Valérie Lion ne manque pas d’égratigner au passage. Il y a en effet
de quoi dire.
Ils ne sont pas les seuls à être
du voyage : 100.000 Français
ont posé définitivement leurs
valises, à Montréal ou dans le
reste de la province. 400.000
touristes les y rejoignent les bonnes années, plus 5000 étudiants, qui viennent plancher
dans les écoles de l’ancienne
« Nouvelle-France »… « L’erreur
première des expatriés est de
croire que le Québec, c’est un
morceau de France en Amérique, prévient Valérie Lion. Il ne
faut pas oublier que 400 ans
d’histoire nous séparent plus
qu’ils ne nous rapprochent ».
Certains émigrants en provenance de l’Hexagone déchantent
rapidement. Au palmarès de
leurs contrariétés : le système
de santé, gratuit mais totalement
engorgé, et l’insertion professionnelle, moins aisée que dans
leurs rêves. Beaucoup d’entre
eux sont condamnés à repasser
leur diplôme une fois sur place,
puis à accepter un poste inférieur à leurs qualifications, histoire d’accrocher l’indispensable
« première expérience québécoise » à leur CV.
Au Québec, la médiation familiale en cas de divorce a été reconnue dans la loi en 1985,
quand la France a mis 17 années de plus pour l’inscrire dans
son code civil. Le mariage gay,
l’adoption d’enfants par des
conjoints du même sexe, le service minimum dans les transports ? Autant de sujets qui fâchent dans l’Hexagone, mais qui
ne posent plus aucun souci aux
Québécois, qui les ont réglés il y
a bien des années. Sans aucune
loi sur la parité, la Belle Province
compte un tiers de femmes députées, autant parmi les chefs
d’entreprises… et des haltesgarderies à 7 dollars par jour. Il
n’y a pas que le sirop d’érable et
les tubes de Céline Dion dont
nos lointains cousins peuvent
être fiers…
Bref, le Québec n’est pas un
paradis. Mais il possède néanmoins un avantage de taille :
« Pour une Française, l’homme
québécois est un bonheur !, liton dans Irréductibles Québécois.
Le Français ouvre le frigo, s’écrie : « il n’y a plus de lait »… et
referme la porte. Le Québécois,
lui, ouvre le frigo, voit qu’il n’y a
plus de lait et descend en acheter ». Voilà qui devrait finir de
convaincre nombre de nos compatriotes de « prendre pays »
dans la Belle Province… „
« Pour se tailler une place sur
les marchés, le Québec a énormément investi dans l’innovation. Il a amendé le capitalisme
sans pour autant renoncer aux
exigences sociales ; sa politique
d’immigration est transpa-
Véronique Bartoli
7
Irréductibles Québécois,
par Valérie Lion,
Editions des Syrtes, 20 euros.
Retrouvez les publications des
diplômés et des enseignants
de l’IEP Grenoble sur notre
s it e In te r ne t , r ub r iq ue
«
actualités
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puis
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publications pour les faire
connaître.
RENCONTRES À PARIS
Le 1er jeudi du mois à 19h30 les diplômés des huit associations se rencontrent pour un
APÉRITIF-RENCONTRE
Ils s’échangent des informations, des
jeunes trouvent des possibilités de
stages ou d’emplois, d’autres des possibilités de collaboration…
Au Pub Quigley’s Point, 1er étage
En Face de l’Eglise St Eustache
5 rue Jour 75001 PARIS
Tél. 01 45 08 17 04
Stations de Métro : Les Halles ou Louvre
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7 Juillet - 1er Septembre - 6 Octobre
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