Ville et Commerce

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Ville et Commerce
Ville et Commerce
L’art de l’harmonie commerciale urbaine durable - Octobre 2012
Le local commercial vacant
Le parcomètre
Le parcomètre fut inventé
par Carl Magee. L’invention
n’a pas été sans provoquer
nombre de défis légaux. Il
fut installé sur une voie
publique pour la première
fois le 16 juillet 1935, à
Oklahoma City, aux ÉtatsUnis.
Au début de 1940, il y en
avait 140 000 d’installés
aux États-Unis. Aujourd’hui,
le système porte le nom de
horodateur ou de Pay and
Display.
Afin de réguler le
stationnement en ville, les
pouvoirs publics ont mis en
place dans la plupart des
pays la gestion du
stationnement payant.
On peut le considérer comme
u n e
p l a i e
d a n s
l’environnement commercial
ou le voir comme une
opportunité d’affaires.
La rapidité avec laquelle le
local se louera sera fonction
de la qualité du local.
En effet, outre la localisation,
le prix du bail et d’autres
considérations, c’est la qualité
de l’aire du local qui intéresse
le futur usager.
Il est utile de dresser un
inventaire
qualitatif
des
espaces à louer.
Le local prêt à être occupé
C’est le nirvana du locataire
où il n’y a pas de travaux à
réaliser. Une couche de
peinture peut-être, mais
l’aménagement de l’espace se
fait aisément.
Le local à rénover
Les modifications à faire au
traitement de sol, au système
électrique ou de plomberie
sont onéreux et retardent la
mise en valeur de l’espace. Le
propriétaire doit savoir qu’il
est difficile de le référencer
auprès d’usagers potentiels à
Une définition
kilomètre dans 75 %
des
1169 écoles situées dans
l’agglomération de Montréal.
Le parcomètre est utilisé en
tant qu’outil pour gérer une
politique de stationnement
sur rue en relation avec un
système de gestion du
trafic et de la mobilité.
Aux États-Unis, dans les
années 1930, le stationnement sur rue était gratuit
et pratiquement considéré
comme un droit constitutionnel. Mais, déjà, il y
avait plus d’autos que
d’espaces pour les garer.
C’était véritablement le
chaos!
À Montréal
Des solutions
À Montréal,
ce serait
40 % des résidants qui
habitent
un
désert
alimentaire. La création de
marchés publics, ou de
kiosques de fruits et légumes
vient compenser l’absence de
produits alimentaires frais.
L’aménagement de marchés
publics locaux et de jardins
publics
constituent
des
moyens d’améliorer la qualité
des milieux de vie existants.
À Montréal, il y a 17 628
places de stationnement
tarifiées sur rue qui ont
généré 55,5 M$ en 2011
(Stationnement de
Montréal, rapport annuel
2011).
Le local à reconstruire
Ici, des partitions doivent être
conçues, des fenêtres doivent
apparaître, une zone d’accueil
à refaire, bref, ce n’est plus
de l’aménagement, mais de la
construction. La qualité de
l’espace du local retarde sa
mise en valeur dans le
marché.
Ici, le client a toujours raison
et dans ce cas, c’est le
commerce!
Le désert alimentaire
On le définit comme une aire
urbaine à moins de 500
mètres à pied ou 3 km en
voiture
d’un
approvisionnement en aliments
frais.
Les employés s’installaient
toute la journée en face du
magasin, les propriétaires
allaient se stationner
devant les boutiques
concurrentes, les camions
de livraison occupaient des
doubles espaces. La
situation était pénible pour
le commerce.
cause des coûts impliqués de
réfection.
Le Faubourg Saint-Laurent
dans l’arrondissement VilleMarie fait partie des 17
déserts alimentaires ciblés par
la direction de la santé
publique de Montréal.
On associe à ce phénomène
des carences alimentaires et
des
maladies
(obésité,
diabète, maladies cardiovasculaires
et
certains
cancers) qui en découlent.
Mais cette observation ne fait
pas l’unanimité dans les
cercles scientifiques.
Une étude1 révèle aussi qu’il
existe un restaurant de type
fast-food dans un rayon de 1
Il s’agit d’un récent domaine
de recherche et d’autres
études demeurent à préciser
ce phénomène.
Aux États-Unis, selon Le
Monde, il y aurait plus de 20
millions d’Américains qui
vivraient dans un désert
alimentaire.
Des « marchés fermiers »
subventionnés ont été mis en
place dans les quartiers
défavorisés : les habitants
peuvent
y
acheter
des
produits frais avec leurs bons
d’alimentation (vouchers).
Désormais, l’ouverture d’un
commerce alimentaire donne
droit
à
des
déductions
d’impôt.
L’origine du terme
Le terme de « désert » est
apparu la première fois dans
la littérature urbaine en 1973
pour décrire le manque de
centres d’achats, d’églises, de
centres sociaux et autres qui
affectait fortement la vie
communautaire dans les
espaces de périurbanisation et
les banlieues. Le terme était
le Désert suburbain2.
C’est en Écosse que le terme
de désert alimentaire a été
utilisé par un résidant d’une
HLM pour illustrer la pénurie
de supermarché dans son
quartier.
Parmi
les
facteurs
qui
favorisent l’apparition ou le
renforcement du concept,
notons
les
économies
d’échelle des supermarchés
(plus
grand,
moins
nombreux), la disparition des
petites
épiceries
indépendantes et un zonage
qui interdit le commerce de
bouche.
1. Apparicio P., Cloutier M.S.,
Shearmur R. The case of
Montreal's missing food deserts:
evaluation of accessibility to food
supermarkets. Int. J. Health
Geogr. 2007; 6: 4.
2. Les déserts alimentaires :
enquête sur trois arrondissements
montréalais. Enriquez Dario. École
de Sciences de la Gestion,
Université du Québec à Montréal.
http://www.vrm.ca/documents/
Octobre 2012
Ville et Commerce
Les murales urbaines
"Nous ne devons pas
construire des
logements; nous devons
construire des
communautés."
Mike Burton,
Gestionnaire régional du
gouvernement de Portland,
Oregon 1995—2003
Les services de Demarcom
Il y a une tendance urbaine qui
consiste à resserrer chaque
zone commerciale de la ville
pour qu’elle soit pertinente
auprès de ses clientèles. Mais
comment définir ces zones?
L’analyse de la vocation de la
zone d’affaires s’appuie d’abord
sur les clientèles, la desserte
géographique
et
sur
la
composition commerciale. Il
arrive qu’il faille moduler le mix
commercial pour le rendre plus
aligné sur les besoins à servir.
Voilà que commence le travail
de recrutement commercial.
La murale urbaine consiste à créer des
œuvres fortes, qui ont du sens et qui
prennent racine dans la communauté. Ce
n’est pas un projet de décoration, mais un
projet de valorisation du quartier.
C’est la ville de Philadelphie qui est la plus
active en Amérique à ce sujet. Le Mural
Arts Program est né en 1984 dans le but
d’éradiquer les graffiti dans la ville. La
muraliste Jane Golden a été embauchée
pour contacter les rédacteurs de graffiti et
rediriger leurs énergies d’une démarche
destructive à un projet constructif de
peinture murale.
Les murales ont automatiquement créé de
la couleur, de la beauté et de la vie à de
vieux quartiers en perte de vitalisation.
Depuis sa création, plus de 3000 murales
ont
été
réalisées.
Un
programme
d’éducation en art a aussi été lancé et il a
accueilli plus de 1500 jeunes de la ville.
Dans son rapport annuel de 2012, Mural
Arts indique réaliser entre 50 et 100
murales annuellement. Cela a des effets
sur le tourisme où il est possible de faire
des tournées en autobus pour visiter les
nombreuses réalisations.
La Ville de Montréal a aussi une
organisation
similaire,
inspirée
de
Philadelphie. Les murales MU se sont
données comme mission de promouvoir
et soutenir l'art public dans la région
métropolitaine de Montréal, par le biais
d'un projet à caractère artistique et
social, soit la réalisation de murales
ancrées dans la communauté locale.
Les services de MU peuvent être retenus
autant par une communauté, un artiste
avec un projet, un citoyen corporatif, la
V i ll e
de
Mo ntr é al
e t/o u
ses
arrondissements,
des
promoteurs
immobiliers, des firmes d'architectes,
urbanistes, et autres. MU s'engage à
prendre en charge l'ensemble des
éléments liés à la réalisation de murales.
À
Sherbrooke,
l’on
retrouve
(Murales Urbaines à
Revitalisation
d’Immeubles
et
de
Réconciliation Sociale), un organisme à
but non lucratif ayant pour mission de
promouvoir la valorisation du milieu en
produisant des œuvres murales et en
favorisant le rapprochement social.
M.U.R.I.R.S
Il y a aussi les Fresques Desjardins de
Lévis, la Fresque des Québécois à
Québec, la Fesque de 375e anniversaire
de Trois-Rivières et d’autres encore.
Avez-vous votre fresque municipale?
Concept illustré : Cycle de vie d’une zone commerciale
Pierre Laflamme
Président
Demarcom inc.
T 450.672.8989
1.855.672.8989
E [email protected]
Site Web : demarcom.ca
Demarcom améliore le pouvoir d’attraction de l’entreprise auprès de ses clients et de ses
publics cibles. Le projet d’entreprise de Demarcom consiste à soutenir les entreprises et les
organisations qui cherchent à solutionner des enjeux marketing.

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