A V. Haïm 25 janvier 2015 Version 4
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A V. Haïm 25 janvier 2015 Version 4
le 25 janvier 2015 Monsieur Victor Haïm Président de l’ACNUSA, 244 Bd saint Germain Monsieur le président , Vous avez adressé une lettre sur le même modèle datée du 8 janvier, à de nombreuses associations, membres ou non de l’UFCNA, et vous me l’avez également adressée. Vous semblez faire une affaire personnelle d’un conflit qui vous oppose à la très grande majorité des associations et des citoyens fédérés dans l’UFCNA. L’UFCNA n’a pas demandé le boycott de l’ACNUSA, mais celui de son président, c’est à dire vous même comme vous pouvez le lire dans la déclaration commune du 23 septembre 2014. L’UFCNA compte 67 associations et fédérations d’associations soit plusieurs dizaines de milliers d’adhérents, mais son influence dépasse largement ce chiffre si l’on considère le nombre d'habitants des communes qui subventionnent les associations adhérentes de l'UFCNA ; cette union nationale a donc toute légitimité à représenter la très grande majorité des riverains d’aéroport unanimes à déclarer que vous multipliez les déclarations favorables au développement inconditionnel du transport aérien, que vous le faites encore dans ce courrier et que vous le ferez encore tant que durera votre présidence. L’UFCNA est composée d’hommes et de femmes de bonne volonté, certains blanchis sous le harnais d’une longue vie associative, qui connaissent tous les rouages de l’administration, qui sont respectueux des instances de concertation, par humanisme non violents, qui ont vu passer de nombreux préfets, qui ont vécu les 2 présidences de l’ ACNUSA précédentes mais qui sont tous désespérés de constater que l’Autorité, depuis votre prise de fonction, a effacé 10 années d’équilibre relatif entre les intérêts des populations survolées et ceux des acteurs du transport aérien. Le discours de M. Jean-Claude Gayssot du 16 février 1999 n’a aucune valeur légale de référence et donc aucun intérêt pour justifier vos prises de position sur l'économie et l'emploi, domaines sur lesquels, vous ne pouvez vous prévaloir d'aucune compétence en tant que président de l’ACNUSA. La loi n° 99-588 du 12 juillet 1999 portant création de l'Autorité de contrôle des nuisances sonores aéroportuaires détermine clairement les missions de l’ACNUSA ; la défense inconditionnelle des intérêts du transport aérien n’y figure pas. Vous n’avez pas été mandaté pour sauver le pays de la pauvreté ou empêcher le suicide de nos contemporains comme vous l’avez revendiqué lors des Assises de la qualité de l’environnement sonore d’Octobre 2014 devant 400 participants, ces deux compétences n’étant pas du ressort de l’ACNUSA. Et si nous apprécions d’ordinaire le franc-parler et la franchise, en revanche l’agressivité gratuite et le dédain ne sont pas propices à faciliter le dialogue. Nous n’osons imaginer que l’ACNUSA se contentera désormais de travailler avec les quelques « happy few » auxquels vous faites allusion. S’il devait en être ainsi, c’est bien la légitimité et la représentativité de l’ACNUSA qui seraient remises en question à très court terme. En espérant que vous comprendrez enfin les réelles aspirations des responsables associatifs, des riverains membres de l’UFCNA , veuillez recevoir, Monsieur le président, mes salutations, au nom de l’UFCNA. Chantal Beer-Demander, présidente UFCNA, Association loi 1901, agréée Environnement www.ufcna.eu , Courriel : [email protected] 32, avenue Lamartine, 31100 TOULOUSE Tel : 06 25 43 22 33