PRAZ-DELAVALLADE
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PRAZ-DELAVALLADE Pressrelease Robyn O'Neil AS THEY FALL 08.06.2006 - 23.07.2006 Ordinary men have hearts that hunt these sacred sprouts no matter the hour, for they need this calm, 2006 graphite on paper 203 x 203 cm (unframed) FRANÇAIS Robyn O'Neil nous place à travers ses dessins dans un paysage à la fois familier et aliénant. Les vues de grande envergure, les paysages recouverts de neige, et les océans illimités nous rappellent des carnets de voyage ou des souvenirs de livres d'enfants. En même temps il s'agit d'une nature figurée dans sa forme la moins accueillante. Ces épiques dessins de paysage pourraient être lus comme des scènes de film, des retables ou des paraboles bibliques si on se réfère à leur echelle et à leur ambition ainsi qu'à leur évocation de scènes pré- ou post-apocalyptiques. L'aspect curieux et intrigant de ces dessins est issu, finalement, de leur totale ambiguïté. Utilisant un crayon HB standard et du papier blanc, O'Neil construit ces intimes compositions avec la précision économique d'un primitif. Comme Hieronymous Bosch et Pieter Breughel avant elle, les dessins de paysages richement peupléS de Robyn 5, rue des Haudriettes - 75003 Paris T: +33 (0)1 45 86 20 00 - F: +33 (0)1 45 86 20 10 [email protected] Page 1/2 PRAZ-DELAVALLADE O'Neil sont habités par les questions spirituelles et morales de notre temps. Son travail s'est avant tout fait connaitre pour son exploration profonde et métaphorique de thèmes sombres tels que l'apocalypse, l'évolution, la destruction de masse, et l'extinction. La mort a toujours fait partie des divers thèmes abordé par l'artiste, mais dans ses travaux plus récents, la mort elle-même est devenue la force allégorique dominante. Dans les méticuleux paysages d'O'Neil, les protagonistes sont toujours des hommes d'âge moyen, vêtus de survêtements et de tennis, archétype de l'être humain plutôt qu'individus spécifiques. La nature, elle, apparait à la fois comme majestueuse et comme victime de l'homme. Pourtant dans ses travaux plus récents il semble que ce soit plus les hommes qui soient victimes de la nature, comme accablés, perdus dans l'immensité du paysage. Pour O'Neil l'absolu ne se situe pas dans l'abstraction pure ; elle fait librement référence dans toutes ses compositions à l'histoire de l'art, de la culture populaire, et, peut-être plus indirectement, à des événements actuels. ENGLISH Robyn O'Neil leads us into a landscape at once familiar and alienating. Far-reaching vistas, snow bound vignettes, and unlimited oceans remind us travel journals or perhaps recalled children's books. At the same time we recognize that this is nature at its least welcoming. These epic landscape drawings could be read as filmic scenes, altar paintings or biblical parables due to their scale and ambition. The works suggest a pre- or post-apocalyptic scene. Yet, the curious and intriguing aspect of these drawings is, in fact, their total ambiguity. Using a standard mechanical pencil HB lead on white paper, O'Neil constructs these intimate compositions with the economic precision of a predella. Like Hieronymous Bosch and Pieter Breughel before her, Robyn O'Neil in her richly populated drawings is preoccupied with the spiritual and moral questions of our time. O'Neil's work has become known for its penetrating yet metaphorical exploration of such dark themes as the apocalypse, evolution, mass disaster, and extinction. Death has always been part and parcel of O'Neil's various themes, but in her more recent works, death itself has become the driving allegorical force. The protagonists of O'Neil's meticulous landscapes are often middle-age men wearing track suits and sneakers as an archetypal representation of ?human-ness? rather than specific individuals. At the same time O'Neil's drawings depict nature both as majestic and as victim of man. But in her more recent works it seems that this is more man who is the victim of the nature, like overwhelmed and lost in the immensity of landscape. For O'Neil the absolute does not lie in pure abstraction; she freely alludes to the history of art, popular culture, and, perhaps more indirectly, current events throughout her compositions. Page 2/2