Ce second numéro du FIL annonce l`arrivée du printemps avec le

F.I.L N°2
Ce second numéro du FIL annonce l’arrivée du printemps avec le retour des beaux jours. Ce
sera aussi, comme tous les ans, le retour des adhérents de la rentrée de septembre qui
s’étaient arrêtés de ramer en raison des conditions climatiques parfois difficiles durant l’hiver.
A tous, nous vous souhaitons une excellente pratique de l’aviron sur le bassin de la Caille.
ACTUALITES DU CLUB
Mise en place du nouveau sol en salle de musculation avec la réorganisation des appareils.
Déclassement de bateaux pour la section Loisirs : doubles C 203 C204 C205 et skiff C108.
Don d’un quatre barré en l’état au club de St Etienne.
Vente de 1300 pavés.
ACTUALITES SECTION LOISIRS
La sortie de ski du 29 janvier a été annulée faute de neige.
La soirée choucroute a réuni 22 personnes.
Les réjouissances futures sont
* le 18 mars : un repas typiquement lyonnais avec tripes ou quenelles, tarte à la praline, SaintMarcellin. Avis aux amateurs !
* le 17 avril : la 1° randonnée de l’année 2011: le parcours entre Trévoux et Thoissey pourra
être revu selon l’accord des VNF pour ramer entre notre club et Neuville. L’information
définitive vous sera communiquée ultérieurement par courriel. Cette randonnée sera aussi
l’occasion d’accueillir le club de St Etienne.
* le 1° mai : la traditionnelle traversée de Lyon (35 km) , qui réunit toujours le plus grand
nombre de rameurs ACLC et qui se clôture par un barbecue organisé au club.
* le 7 mai : 1° régates Loisirs ACLC avec équipage mixte tiré au sort. Epreuve sur 500 m à
contre courant.
A vos agendas ! Les feuilles d’inscription sont ou seront affichées dans le Hall du club.
-1-
PRATIQUE DE L’AVIRON
La Barre de Pied
Elle permet au rameur de se régler pour déterminer sa position de force tant sur l’avant que
sur l’arrière pour obtenir une amplitude optimale.
3 réglages sont effectués :
• l’éloignement de la barre par rapport à l’axe de la Dame de nage, seul élément
directement modifiable par le rameur dépendant de la morphologie du rameur ;
• la hauteur entre le bas des talons et le niveau supérieur du siège qui se situe entre 15 et
18 cm ;
• l’inclinaison (de 42° à 45°) soit l’angle entre la planche de pied et l’horizontal.
Le réglage sur l’avant consiste à avoir les tibias verticaux, et l’angle tronc-cuisse fermé.
Le réglage sur l’arrière, en couple, a pour repère d’avoir les pouces affleurant les côtes
flottantes. Pour la pointe, la main extérieure doit être à la tangente des dernières côtes
flottantes.
Manipulation / entretien:
La barre de pied pour les yolettes est composée de 3 éléments en laiton fragiles. Aussi pour
éviter de les casser lors du retournement de la yolette, il est important de vérifier APRES
réglage que la tige, entre les talonnettes, soit bien insérée, sans possibilité de soulever les
talonnettes.
Si malgré votre vigilance, celle-ci tombe par terre, il vous ait
demandé de la remettre en place et non de la disposer sur
la coque de la yolette après son rangement comme on peut
le voir sur cette photo.
De même, il vous ait demandé de refermer les lanières
maintenant les pieds pour éviter qu’elles ne tombent dans
l’eau ou sur le chemin, ce qui évitera pour les rameurs
suivants de rechercher une lanière de rechange ; et non de
le mettre sur les portants (cf photo).
Sécurité :
En cas de chavirage, les consignes de sécurité sont les suivantes :
• ne pas paniquer ;
-2-
• s’assurer que tous les rameurs ont refait surface, en particulier, le barreur
qui peut « plus facilement » couler en raison de son équipement surtout en
hiver ;
• s’accrocher au bateau et/ou aux avirons pour s’en servir comme bouée ;
• mettre le torse hors de l’eau pour éviter de vous refroidir et avoir une hydrocution ;
• attendre les secours ou essayer de remonter sur le bateau en rejoignant la rive si
nécessaire;
• ne jamais se désolidariser du bateau sauf en cas de danger immédiat (chute d’eau, portes
écluse …)
En cas de vagues, la procédure diffère selon l’importance de celles-ci.
Si les vagues sont hautes, il faut arrêter le bateau et mettre la coque
parallèle aux vagues. Les rameurs doivent être en position de sécurité
soit jambes et bras tendus pour assurer la stabilité du bateau en gardant
toujours le contact entre la palette et l’eau.
Si les vagues sont très hautes, faire gîter le bateau, en relevant la
main du côté des vagues.
Faire attention au retour de vagues surtout si le bateau se situe près
de la berge.
Si les vagues sont faibles, continuer de ramer en mettant le bateau face aux
vagues sans trop forcer dans l’eau, voire ramer en demi-coulisse.
Au cours de vos navigations, vous vous apercevrez que toutes les vagues ne se ressemblent
pas et dépendent du bateau les créant (péniche, barge, pousseur …) et du lieu sur le bassin
ainsi que des conditions météo ( vent, courant …).
UN PEU D’HISTOIRE SUR LE CLUB !
Les différents logos du club au cours du temps.
Le club a été fondé officiellement le 29 octobre 1879 sous le nom du club Saint Dominique
et est le plus ancien club lyonnais.
Cependant dès 1877, la structure existait déjà, mais elle n’était pas officialisée par le dépôt
des statuts. Son 1° président a été Alexandre Gourd.
Quelques années plus tard, le club devint un club sportif réunissant le Club nautique de Lyon,
le Boat club et le tir aux pigeons. En 1890, il y a eu séparation entre les 3 entités, et il faudra
attendre 1908 pour la re-création du club.
En 1973, le club prend la dénomination Club Nautique de Lyon Caluire ; et en 2001, il sera
rebaptisé Aviron Club de Lyon Caluire afin de préciser la nature de son activité.
Le club a eu 3 lieux principaux pour accueillir les bateaux :
* quai Serin de sa création à son expulsion en 1932 ;
-3-
* à partir de 1933 à Collonges (vers le restaurant de P Bocuse), dont vous pouvez voir les
installations grâce à une peinture de S Cheviakoff présente au bar.
* Puis en 1972 déménagement à la maison éclusière, du aux travaux de construction de la
route, évènement encore douloureux pour certains membres du club.
Au niveau du palmarès sportif : à noter, 1° titre de champion de France en Skiff en 1885
grâce au rameur Bidault. En 1900 avec une médaille d’argent aux JO. Le club a eu au cours
de son histoire des champions régionaux, nationaux et internationaux, avec sélection dans
l’équipe de France Aviron pour les J.O.
Pour les rameurs qui voudraient approfondir l’histoire du club, et le palmarès sportif, un livret
est disponible au bar en consultation. Il a été rédigé à l’occasion des 120 ans du club par G
Cathaux.
FAUNE
A l’approche de l’hiver, les cormorans viennent se réfugier et s’alimenter sur la Saône, en
particulier à l’île Roy. Mais dès le printemps, ils repartent vers les Dombes ou d’autres cieux.
Ils sont les représentants du Grand Cormoran ou Cormoran commun (Phalacrocorax carbo).
C’est un oiseau aquatique qui appartient à la famille des phalacrocoracidés de l’ordre des
pélécaniformes. Son aire de distribution s’étend de l’Europe à l’Asie, en passant par l’Afrique
et l’Océanie, et une frange orientale de l'Amérique du Nord. Il existe cinq à huit sous-espèces
selon les sources d’informations utilisées.
Le cormoran mesure entre 80 à 100 cm avec une envergure de 130 cm à 160 cm pour un
poids entre 2 et 3 kg. Il peut vivre 20 ans. Son plumage est de couleur noire avec parfois des
tâches blanches selon les espèces ou la saison. Il possède des pattes palmées. Il peut
plonger jusqu’à 10 mètres de profondeur pour attraper les poissons, base de son alimentation
et peut rester 1 minute en apnée.
Son plumage n’étant pas perméabilisé, du fait de l’absence de la glande uropygienne, lui
permet de lester son corps pour la plongée. Inconvénient majeur, il est obligé de se sécher,
ailes déployées, pendant plusieurs heures.
Les cormorans ont été persécutés par les hommes en tant que concurrents des pêcheurs.
Mais certains pays d’Asie (Chine et Japon) l’ont domestiqué pour la pêche en leur mettant un
anneau autour du cou pour éviter qu’il n’ingère le poisson.
-4-