la zone d`emploi de gien

Transcription

la zone d`emploi de gien
Observatoire Régional de la Formation et de l'Emploi
(ORFE)
La population et l'emploi dans
LA ZONE D'EMPLOI DE GIEN
Caractéristiques de la zone - Tendances 1982 - 1999
Directeur de la publication : Jean-Claude GAPIN-FREHEL, Délégué général du GIP ALFA CENTRE
Ce dossier a été réalisé par Caroline FRANÇOIS, chargée d’études.
Conception, méthodologie : Marie-Béatrice ROCHARD, directrice de l’O.R.F.E.
Bases de données, cartographie, maquettage : Claude CHOUILLET, chargée de mission
Mise en ligne : juillet 2004
Dernière mise à jour le : juillet 2004
PRESENTATION
Chiffres-clés :
Population : 64 078 habitants
( 2,6 % de la population régionale)
Emplois au lieu de travail : 24 237
Actifs résidents : 27 801
- en emploi : 24 656
- au chômage : 3 145
Frontalière de la région Bourgogne, la zone
d'emploi de Gien est l'une des quatre zones
d'emploi du Loiret. A ce titre, elle participe
au
dynamisme
économique
du
département, avec une hausse de l'emploi et
de la population active entre 1990 et 1999.
La zone de Gien comprend, outre la villepôle de Gien, deux communes de taille
équivalente : Briare et Sully-sur-Loire.
La cinquième zone industrielle de la région Centre
Située sur l'axe ligérien comme les zones de Tours, Amboise, Blois et Orléans, la
zone de Gien attire une diversité importante d'activités et d'établissements. Cela lui
permet d'occuper en 1999 la cinquième place industrielle de la région. L'électricité,
les industries du bois et du papier et les industries des produits minéraux sont les
trois secteurs industriels caractéristiques de la zone. La centrale nucléaire de
Dampierre-en-Burly (1 300 salariés) avoisine la plus vieille entreprise du
département, la Faïencerie de Gien datant de 1821.
La zone perd de son attractivité auprès des personnes actives
Depuis 1990, la zone de Gien perd de son attractivité, notamment auprès des
personnes d'âge actif. !Néanmoins, elle continue d'attirer les personnes de 60 ans et
plus, possédant même le taux d'accroissement migratoire le plus élevé de la région
pour cette classe d'âge, équivalent à celui de Romorantin. Le nombre d'habitants en
1999 reste stable par rapport à 1990, de l'ordre de 64 000.
Une évolution favorable de la population active et de l'emploi, surtout pour les
femmes
L'emploi et la population active progressent entre 1990 et 1999, limitant ainsi la
montée du chômage. Les femmes de la zone de Gien sont particulièrement
avantagées durant cette période, grâce à leur situation favorable
face à l'emploi (hausse du taux d'activité, du nombre d'emplois féminins, un
chômage en baisse, ...) conjuguée à une nette amélioration de leur niveau de
formation. Elles bénéficient, davantage que les hommes, de l'augmentation de
l'emploi tertiaire dans la zone. La situation des hommes est moins positive, étant
concernés en premier lieu par des pertes d'emplois de plus en plus fortes dans
l'industrie et le bâtiment.
Entre 1990 et 1999, les 2 829 créations d'emplois dans le secteur tertiaire ont
largement compensé la disparition de 1 820 emplois agricoles, industriels et du
bâtiment.
Un marché de l'emploi équilibré
Le nombre d'emplois comptabilisés sur la zone de Gien (24 237) est proche du
nombre d'actifs occupés résidents (24 656). Cet équilibre du marché de l'emploi
local, accompagné d'un chômage plutôt modéré, se retrouve également dans les
échanges que la zone entretient avec le reste du territoire. Les actifs qui
occupent un emploi en dehors de la zone sont presque aussi nombreux que les
actifs non résidents venant occuper un emploi (respectivement 4 208 et 3 900).
Huit déplacements quotidiens domicile - travail sur dix sont des échanges infrarégionaux, principalement avec la zone d'emploi d'Orléans.
Quelques indicateurs pour la zone d’emploi de Gien :
- Part des jeunes (moins de 25 ans) : 29,0 % (Centre : 29,9 %)
- Part des sans diplôme (25-29 ans) : 16,9 % (Centre : 13,9 %)
- Part des emplois industriels : 29,8 % (Centre : 22,2 %)
- Part des ouvriers : 37,0 % (Centre : 30,5 %)
- Part des employés : 24,6 % (Centre : 28,6 %)
- Part des professions intermédiaires et cadres : 28,2 % (Centre : 31,2 %)
1
SOMMAIRE
CARACTERISTIQUES
TENDANCES 1982 - 1999
POPULATION ET ACTIVITE
POPULATION ET ACTIVITE
- La population totale.........................................................p. 3
- La population active........................................................p. 4 - 5
- Evolution de la population totale..................................................p. 19
- Evolution de la population active.................................................p. 20 - 21
- Evolution des taux d’activité........................................................p. 22 - 23
- Evolution du taux de chômage.....................................................p. 24
- Evolution du taux d’emploi..........................................................p. 25
FORMATION
- Le taux de scolarisation...................................................p. 6
- Le niveau de formation....................................................p. 7
FORMATION
EMPLOI
- Evolution du niveau de formation................................................p. 26 - 27
- Les secteurs d’activité économique.................................p. 8 - 9
- Le statut des emplois occupés.........................................p. 10
- Les qualifications (CSP)..................................................p. 11
- Les familles professionnelles...........................................p. 12 - 13
- Les actifs résidents et les emplois....................................p. 14 - 15
EMPLOI
DEPLACEMENTS DOMICILE – TRAVAIL
- Evolution du statut des emplois occupés......................................p. 28
- Evolution de l’emploi...................................................................p. 29
- Evolution de l’emploi par secteurs d’activité économique..........p. 30 - 31
- Evolution de l’emploi par qualifications......................................p. 32 - 33
- Evolution de la situation de l’emploi............................................p. 34
- Les mouvements quotidiens domicile – travail...............p. 16 - 17
DEPLACEMENTS DOMICILE – TRAVAIL
- Evolution des mouvements quotidiens domicile – travail..............p. 35
2
CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ
La population totale
Répartition de la population par âge et par sexe
Une population de 64 000 habitants
100 et +
Située sur l'axe ligérien comme les zones de Tours, Amboise, Blois et Orléans, la
zone d'emploi de Gien est composée de 64 078 habitants en 1999, soit 2,6 % de la
population régionale. La part de femmes est proche de la moyenne régionale
(50,9 % contre 51,2 %).
95-99
90-94
85-89
80-84
75-79
Davantage de personnes de 60 ans et plus que la moyenne
70-74
65-69
La population se caractérise par une proportion élevée de personnes âgées de 60
ans et plus, représentant 25,9 % de la population contre 23,3 % en moyenne pour
la région. A contrario, les plus jeunes sont sous-représentés, en particulier les 25 59 ans qui ne totalisent que 45,1 % des habitants contre 46,8 % en région. L'âge
moyen de la population s'élève à 41 ans (40 ans en moyenne).
60-64
55-59
50-54
45-49
40-44
35-39
30-34
Une sous-représentation des jeunes de moins de 25 ans
25-29
20-24
Les jeunes de moins de 25 ans ne représentent que 29,0 % de la population, soit
0,9 point de moins qu'en région. Parmi eux les jeunes de 20 à 24 ans, qui relèvent
d'une génération moins nombreuse née entre 1975 et 1979, sont particulièrement
sous-représentés (4,7 % de la population contre 5,8 % en région).
15-19
10-14
5-9
0-4
4
3
Hommes Gien
2
1
Femmes Gien
0
1
Hommes Centre
2
3
4
Femmes Centre
Source : Recensements de la Population - INSEE
3
CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ
La population active
Moins de femmes dans la population active qu'en région
Le taux d'activité des hommes selon l'âge
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
27 801 actifs sont recensés dans la zone de Gien, soit 2,5 % de la population active
régionale : 24 656 actifs occupent un emploi et 3 145 sont au chômage. La part de
femmes actives, de l'ordre de 44,4 %, est inférieure de près de deux points à la
moyenne (46,2 %).
Un taux d'activité proche de la moyenne régionale
15 19
Gien
70,0 % de la population est active, contre 70,4 % en région (68,7 % en France). Les
actifs les plus nombreux se situent dans les classes d’âge supérieures à 40 ans : ces
générations nombreuses de l’après-guerre commenceront à partir à la retraite à
partir de 2005. Se posera alors la question du renouvellement de la population
active, si le niveau d'activité et le tissu industriel se maintiennent.
Le taux d'activité des femmes selon l'âge
Un taux d'activité supérieur à la moyenne pour les hommes, inférieur pour les
femmes
20 24
25 29
30 34
35 39
Centre
40 44
45 49
50 54
France
55 59
60 64
65 et
+
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Avec 76,8 % d'hommes actifs, la zone se situe au-dessus de la moyenne régionale
concernant l'activité masculine. Si le taux d'activité des femmes est inférieur de 2,1
points à la moyenne (63,1 % contre 65,2 %), il est cependant identique à celui
observé au niveau national.
Une forte activité des jeunes de 20 à 24 ans
15 19
20 24
25 29
30 34
35 39
Centre
40 44
45 49
50 54
France
Source : Recensements de la Population - INSEE
55 59
Gien
60 - 65 et +
64
Le taux d'activité des jeunes âgés de 20 à 24 ans est très élevé puisqu'il atteint
70,7 %, contre 56,3 % en moyenne. 73,4 % des hommes de cet âge sont entrés dans
la vie active, et 67,7 % des femmes. A titre de comparaison, les taux d'activité des
20 - 24 ans dans la région sont de 59,3 % pour les hommes et 53,2 % pour les
femmes.
4
CARACTERISTIQUES : POPULATION ET ACTIVITÉ
La population active
Taux d'activité des 15 - 64 ans en 1999 (%)
Gien
Centre
France
Hommes
76,8
75,6
74,5
Femmes
63,1
65,2
63,1
Ensemble
70,0
70,4
68,7
Taux de chômage en 1999 (%)
Gien
Centre
France
Hommes
9,6
9,5
11,0
Femmes
13,5
13,9
15,0
Gien
Centre
France
Femmes
54,5
56,1
53,6
Avec un taux de chômage de 11,3 %, la zone de Gien se situe en-dessous de la
moyenne régionale (11,5 %). Le taux de chômage des hommes, de l'ordre de
9,6 %, est nettement inférieur à celui des femmes qui s'élève à 13,5 %. Cependant,
le chômage des femmes dans la zone est plus modéré que celui des femmes de la
région (13,9 %) et du niveau national (15,0 %).
Un taux d'emploi proche de la moyenne
Ensemble
11,3
11,5
12,9
Taux d'emploi des 15 - 64 ans en 1999 (%)
Hommes
69,4
68,3
66,2
Un chômage modéré
62,1 % de la population occupent un emploi dans la zone de Gien. Ce taux
d'emploi, proche de la moyenne régionale (62,2 %), diffère selon le sexe : le taux
d'emploi des hommes est bien placé, avec 69,4 % contre 68,3 % en moyenne.
Celui des femmes est quant à lui moins élevé que le taux d'emploi féminin
régional (54,5 % contre 56,1 %). Il reste cependant plus élevé que celui observé
pour la France, de l'ordre de 53,6 %.
Ensemble
62,1
62,2
59,9
Source : Recensements de la Population - INSEE
5
CARACTERISTIQUES : FORMATION
Le taux de scolarisation
Un faible taux de scolarisation
Taux de scolarisation par âge
100
Seuls 39,3 % des jeunes de 15 à 29 ans poursuivent leurs études dans la zone de
Gien. Le taux de scolarisation des jeunes de la zone est faible, la moyenne
régionale s'élevant à 43,4 % (45,6 % au niveau national).
90
80
70
Un taux de scolarisation plus élevé pour les femmes que pour les hommes
60
50
Les femmes de 15 à 29 ans sont proportionnellement plus nombreuses que les
hommes du même âge à poursuivre leurs études : respectivement 41,5 % contre
37,3 %.
40
30
20
10
Une moindre scolarisation quel que soit l'âge
0
15
20
25
Gien
30
Centre
France
Taux de scolarisation des 15 - 29 ans (%)
Gien
Centre
France
Hommes
37,3
41,0
44,1
Femmes
41,5
45,8
47,1
Ensemble
39,3
43,4
45,6
Source : Recensements de la Population - INSEE
Quel que soit l'âge, les jeunes de la zone de Gien sont proportionnellement moins
nombreux à être scolarisés : 83,0 % des jeunes de 18 ans poursuivent leurs études
contre 83,9 % en région. Les écarts les plus importants se situent après 20 ans.
Ainsi, seuls 29,0 % des jeunes de 21 ans sont scolarisés contre 47,4 % en région.
Le taux de scolarisation à 24 ans n'est plus que de 5,1 % dans la zone contre
15,9 % en moyenne.
De nombreux jeunes quittent la zone de Gien pour suivre leurs études dans une
zone universitaire. Le taux d'accroissement migratoire est fortement négatif pour
les jeunes de 15 à 29 ans1. De plus, les jeunes qui restent entrent plus précocement
dans la vie active (cf. le taux d'activité des jeunes de 20 à 24 ans).
_____________________________________
1 - Cf. "La formation et l'emploi de la population en région Centre" - GIP ALFA Centre ORFE - Septembre 2003.
6
CARACTERISTIQUES : FORMATION
Le niveau de formation
Répartition de la population non scolaire de 15 à 59 ans
par niveau de diplôme
45
Une population faiblement diplômée
39,6
40
35,3
35
33,5
35,4
33,2
30,0
30
25
20
15
11,6
13,5 14,5
8,1
10
9,9 11,0
11,0
8,0
5,2
La population des 15 - 59 ans de la zone de Gien est moins diplômée que la
moyenne régionale. Les personnes titulaires au mieux d'un CAP ou d'un BEP sont
proportionnellement plus nombreuses (respectivement 75,0 % contre 68,5 % en
région). Parmi elles, la part des personnes sans diplôme ou possédant au mieux le
BEPC atteint 39,6 % contre 35,3 % en région. A l'inverse, les titulaires d'un
baccalauréat ou d'un diplôme équivalent ou supérieur au BAC ne représentent que
25,0 % de la population, contre 31,5 % en moyenne.
5
Des différences de diplômes entre les hommes et les femmes
0
Ss diplôme, CEP,
BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
Gien
45
40
Centre
BAC + 2
supérieur à BAC
+2
France
1999 : répartition des hommes et des femmes de 15 à 59
ans selon le niveau de diplôme
44,4
41,1
35,1
Si les femmes sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à être peu ou pas
diplômées (44,4 % contre 35,1 %), elles sont également plus nombreuses à posséder
un diplôme équivalent ou supérieur au baccalauréat (26,2 % contre 23,8 %).
Les hommes sont quant à eux majoritaires à posséder un CAP ou un BEP (41,1 %
contre 29,4 % des femmes). La part des hommes titulaires d'un diplôme supérieur à
BAC + 2 est sensiblement identique à celle des femmes (respectivement 5,3 % et
5,1 %).
35
29,4
30
25
20
11,2 12,1
15
7,3
10
9,0
5,3
5,1
5
0
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
Hommes
Femmes
BAC + 2
supérieur à BAC
+2
7
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les secteurs d'activité économique
Structure des emplois par grands secteurs en 1999
66,2
70
71,7
56,5
60
50
40
29,8
30
22,2
20
10
Une industrie diversifiée
18,4
7,2 6,4 5,8
6,5 5,2 4,1
0
Agriculture
Industrie
Gien
Pacific France) et les "industries des produits minéraux" (Emaux de Briare,
Faïencerie de Gien, Saint Gobain) sont les trois secteurs industriels caractéristiques
de la zone de Gien. Ils totalisent 12,4 % des emplois contre seulement 3,0 % en
région. La présence de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly (1 300 salariés)
explique la forte proportion d'emplois dans le secteur "eau, gaz, électricité" (5,8 %
contre 1,2 % en région), première activité industrielle de la zone.
Bâtiment
Centre
Tertiaire
France
Aux trois secteurs industriels caractéristiques viennent s'ajouter trois autres
activités sur-représentées : les "industries des équipements mécaniques" (OTIS,
Rockwell ABS), la "chimie, caoutchouc, plastique" et la "pharmacie, parfumerie et
entretien " (Pierre Favre, Shiseido). Ces trois activités industrielles regroupent
9,6 % des emplois contre 6,5 % en région.
Source : Recensements de la Population - INSEE
Un secteur tertiaire sous-représenté
Sur-représentation des secteurs industriel, agricole et du bâtiment
La zone de Gien compte 24 237 emplois en 1999, soit 2,6 % de l'emploi
total régional. Le secteur industriel représente à lui seul 29,8 % des
emplois, plaçant ainsi Gien parmi les cinq zones d'emploi les plus
industrialisées de la région. L'agriculture et le bâtiment sont également des
secteurs économiques bien représentés. Le premier totalise 6,5 % des
emplois (contre 5,2 % en moyenne) et le second 7,2 % (contre 6,4 %). Ces
sur-représentations se font au détriment du secteur tertiaire, qui concerne
56,5 % des emplois, soit 9,7 points de moins que la moyenne.
Trois spécificités industrielles : l'électricité, le bois et les produits
minéraux
L'électricité, les "industries du bois et du papier" (Kronofrance, Georgia
Avec 56,5 % des emplois, le secteur tertiaire apparaît fortement sous-représenté.
Les deux activités tertiaires habituellement les plus importantes en effectifs ont un
poids réduit dans la zone : la "santé, action sociale" (9,4 % des emplois contre
11,7 % en région) et surtout "l'administration publique" (7,0 % contre 10,1 %). Les
secteurs de l'éducation et des transports sont également sous-représentés.
Deux activités tertiaires sur-représentées : les "services opérationnels" et le
"commerce de détail, réparations"
Les "services opérationnels", avec plus de 2 100 emplois, sont très bien représentés
dans la zone de Gien, totalisant 9,0 % de l'emploi total contre 4,8 % en région. Ils
concernent les services fournis principalement aux entreprises tels que l'intérim, la
sécurité et le nettoyage. Dans une moindre mesure le "commerce de détail,
réparations" regroupe 7,5 % des emplois (6,6 % en moyenne).
8
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les secteurs d'activité économique3
Poids des secteurs tertiaires dans l'emploi total en 1999
Poids des secteurs industriels dans l'emploi total en 1999
9,4
Santé, action sociale
Services opérationnels
5,8
Eau, gaz, électricité
1,2
9,0
4,8
Commerce de détail, réparations
6,6
5,8
3,7
Industries du bois et du papier
7,5
7,0
Administration publique
Éducation
11,7
0,9
3,6
Industries des équipements mécaniques
10,1
6,8
2,7
3,1
Chimie, caoutchouc, plastiques
2,2
2,8
2,9
Hôtels et restaurants
2,4
2,3
Services personnels et domestiques
2,1
2,0
Commerce et réparation automobile
1,3
Activités financières
2,4
2,6
Industries agricoles et alimentaires
3,6
1,9
Conseils et assistance
2,9
1,6
3,9
1,9
Commerce de gros, intermédiaires
0,9
Pharmacie, parfumerie et entretien
2,1
Transports
2,9
Industries des produits minéraux
1,2
1,4
Industries des équipements du foyer
3,3
2,5
1,1
Métallurgie et transformation des métaux
2,5
1,3
1,0
Activités récréatives, culturelles et sportives
2,1
Autre tertiaires
0
2
4
Gien
3,1
Autres industries
4,6
6
Centre
8
10
12
6,3
0
1
2
Gien
3
4
5
6
7
Centre
Source : Recensements de la Population - INSEE
3 - Grille de lecture : Parmi les secteurs tertiaires, la "santé, action sociale" regroupe 9,4 % des emploi de la zone, contre 11,7 % des emplois de la région Centre.
9
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Le statut des emplois occupés
Une part élevée de contrats à durée indéterminée (CDI)
Le statut des emplois occupés en 1999
100%
90%
80%
70%
60%
73,2
74,8
74,2
50%
73,2 % des emplois sont des contrats à durée indéterminée (CDI) ou relèvent de la
fonction publique. Cette part est inférieure à la moyenne de 1,6 point. Si les
emplois de la fonction publique sont peu représentés (12,9 % contre 17,2 %), en
revanche les CDI concernent 60,3 % des emplois contre 57,6 % en région.
L'intérim deux fois plus employé que la moyenne
40%
30%
20%
10%
10,9
3,4
12,5
9,2
4,0
12,0
9,3
4,2
12,4
Gien
Région
France
0%
non salariés
Mesures pour l'emploi et stagiaires
CDD et intérim
CDI et fonction publique
Le poids des emplois en contrat à durée déterminée (CDD) est inférieur à celui de
la région (respectivement 6,6 % contre 7,0 %). A contrario, l'intérim concerne
4,4 % des emplois, soit une part deux fois plus élevée que la moyenne (2,2 %).
Cette utilisation de l'intérim peut être mise en relation avec la part très élevée des
emplois relevant des services opérationnels (cf. "les secteurs d'activité
économique" page 8).
Source : Recensements de la Population - INSEE
10
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les qualifications (catégories socioprofessionnelles)
Une forte représentation ouvrière
Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle
40
37,0
28,8
28,6
30
23,1
20,321,4
30,5
25,6
24,6
20
13,1
10
6,9 6,4 6,6
7,9
9,8
3,4 3,4 2,7
37,0 % des emplois relèvent de la catégorie socioprofessionnelle des ouvriers,
contre 30,5 % en région. Dans cette catégorie, les ouvriers non qualifiés occupent
16,6 % des emplois (13,1 % en moyenne). Parmi eux la proportion d'ouvriers non
qualifiés de type industriel est particulière élevée, de l'ordre de 10,4 % contre 8,1
%. Les ouvriers qualifiés sont également mieux représentés dans la zone avec 20,5
% des emplois (17,4 % en région), qu'il s'agisse des ouvriers qualifiés de type
industriel ou artisanal. 47,5 % des hommes de la zone de Gien sont ouvriers, et
23,8 % des femmes.
0
Agriculteurs
exploitants
Artisans,
commerçants,
chefs
d'entreprise
Cadres et
professions
intellectuelles
supérieures
Gien
Professions
intermédiaires
Centre
Employés
Ouvriers
Une part réduite d'employés et de cadres
Les employés représentent 24,6 % des emplois, soit quatre points de moins que la
moyenne régionale. Cette faible part provient essentiellement d'une moindre
représentation des employés administratifs d'entreprise et des employés civils et
agents de service de la fonction publique. Les cadres sont également sousreprésentés avec 7,9 % des emplois contre 9,8 %.
France
Les emplois par catégorie socioprofessionnelle selon le sexe
50
44,3
Le cas particulier des professions intermédiaires
47,5
40
30
23,8
21,2 19,0
20
10
4,3 2,2
8,6
9,5
4,7
8,9
5,9
0
Agriculteurs
exploitants
Artisans,
commerçants,
chefs
d'entreprise
Cadres et
Professions
professions intermédiaires
intellectuelles
supérieures
Hommes
Femmes
Source : Recensements de la Population - INSEE
Employés
Ouvriers
La part des professions intermédiaires est proche de la moyenne (20,3 % contre
21,4 %). Elle recouvre cependant des différences notables avec la région : les
contremaîtres et agents de maîtrise sont fortement sur-représentés dans la zone
(4,9 % des emplois contre 2,6 %). A l'inverse, les professions intermédiaires de la
santé et du travail social, celles administratives de la fonction publique ou des
entreprises ont un poids réduit par rapport à la région.
Une part proche de la moyenne pour les agriculteurs et les "commerçants,
artisans et chefs d'entreprise"
La catégorie des agriculteurs occupe 3,4 % des emplois dans la zone de Gien
comme en région. Celle des "artisans, commerçants et chefs d'entreprise" est
11
légèrement supérieure avec 6,9 % des emplois contre 6,4 %.
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les familles professionnelles
L’approche par domaines professionnels et familles professionnelles permet de
dégager les spécificités de la zone en termes de profils professionnels (ou
métiers) indépendamment des secteurs employeurs.
Forte sur-représentation
transformation"
des
métiers
liés
aux
"industries
de
10,4 % des emplois relèvent du domaine des "industries de transformation"
(chimie, plasturgie, biologie, verre, céramique, etc), soit une part presque deux
fois supérieure à celle de la région (5,5 %). Dans ce domaine, tous les métiers
sont bien représentés : les ouvriers non qualifiés des industries de process, les
ouvriers qualifiés comme les techniciens et agents de maîtrise des industries de
process.
Une sur-représentation des "ingénieurs et cadres techniques de
l'industrie" et des "artisans d'art et ouvriers d'art"
Deux familles professionnelles appartenant à la rubrique "autres domaines"
occupent une place plus importante que la moyenne : il s'agit des "ingénieurs et
cadres techniques de l'industrie" avec 1,3 % des emplois (0,7 % en région), et
des "artisans d'art et ouvriers d'art" (1,4 % des emplois contre 0,7 %).
Des spécificités également dans la mécanique, la manutention et
l'agriculture
Parmi les domaines "travail des métaux, mécanique" et "transport, logistique",
les métiers d'ouvriers qualifiés et non qualifiés de la mécanique et ceux de la
manutention sont sur-représentés. De même, les agriculteurs, éleveurs et les
maraîchers et jardiniers sont mieux représentés dans la zone de Gien qu'en
région.
Faible représentation des métiers du domaine "administration, gestion,
finances"
La plupart des métiers relevant de l'administration, la gestion ou les finances sont
fortement sous-représentés. La part des emplois liés à ce domaine n'est que de
12,4 % contre 18,0 % en moyenne. Citons par exemple la faible part des employés
administratifs de la fonction publique de catégorie B et C (3,2 % contre 5,3 %), ou
celle des employés et techniciens des assurances (0,2 % contre 1,1 %).
Moindre représentation de certains métiers de la "santé" et du "commerce,
vente"
Parmi les métiers de la santé, les infirmiers et les sages-femmes ont un poids
nettement inférieur à la moyenne, de l'ordre de 0,8 % contre 1,6 %, alors que les
médecins et les aides-soignants ont une part équivalente à celle de la région. Dans le
domaine du commerce et de la vente, les représentants sont peu présents (1,6 %
contre 2,1 %) alors que les caissiers et employés de libre-service ont une part
identique à la moyenne régionale, de l'ordre de 1,5 %.
Des disparités dans le domaine "propreté, sécurité et autres services aux
collectivités"
Si certains métiers du domaine présentent un poids beaucoup moins élevé qu'en
région, comme les agents d'entretien ou les métiers de la rubrique "armée,
pompiers, police", en revanche les agents de gardiennage et de sécurité ont une part
supérieure à la moyenne (1,2 % des emplois contre 0,7 %).
12
Gien
1,0
Industries graphiques
Arts et spectacles,
communication
1,0
Réparation automobile
0
0,7
Cuir, textile, habillement
2
Bois et matériaux associés
2,1
Alimentation
4
autres
Hôtellerie, restauration
4,5
Electricité, électronique
5,2
Agriculture
Industrie de
transformation
Santé
6,4
Formation, recherche
6,8
Bâtiment, travaux publics
8,4
Travail des métaux,
mécanique
7,5
Services sociaux, autres
services aux particuliers
Transports, logistique
Propreté, sécurité et autres
services aux collectivités
8
Commerce, vente
Administration, gestion,
finances
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les familles professionnelles
Part des domaines professionnels dans la zone de Gien et en région Centre
18
16
14
12,4
12
10
10,4
7,0
8,1
6,4
6
4,4
3,7
2,1
1,6
0,3
Région Centre
Source : Recensements de la Population - INSEE
13
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les actifs résidents et les emplois
La situation de l’emploi en 1999 sur la zone de Gien
Un certain équilibre entre les actifs occupés résidents et les emplois
24 656
actifs occupés
résidents
dans la zone
4 208 résidents
travaillent en
dehors de la zone
20 448 résidents
travaillent dans la
zone
3 900 non résidents
travaillent dans la
zone
24 348
emplois
dans la zone *
La zone de Gien a la particularité de présenter un équilibre entre le nombre d'actifs
occupés résidents et le nombre d'emplois occupés sur la zone. En 1999, 24 656
actifs résidents de la zone occupent un emploi, alors que la zone compte 24 348
emplois. 82,9 % des actifs résidents travaillent dans la zone. Les sorties de
résidents qui travaillent en dehors de la zone sont un peu plus nombreuses que les
entrées de non résidents qui travaillent dans la zone : respectivement 4 208 sorties
et 3 900 entrées.
98 emplois sur la zone pour 100 actifs occupés résidents
Sur la zone de Gien, le tissu productif local emploie ainsi 98 actifs pour 100 actifs
occupés résidents de la zone. Le décalage entre actifs résidents et emplois varie
fortement selon les caractéristiques des individus (catégorie socioprofessionnelle,
âge) mais également selon l'emploi occupé.
Source : Recensements de la Population - INSEE
* Le nombre d'emplois dans la zone de Gien est de 24 348 lors de l'exploitation principale, et de 24 237 lors de l'exploitation complémentaire. C'est ce dernier chiffre qui est
retenu pour l'analyse dans ce présent document, à l'exception des déplacements domicile - travail.
Les différences entre exploitation principale et exploitation complémentaire
Si l’exploitation principale est exhaustive, et donc significative à tous les échelons géographiques, l’exploitation complémentaire procède, en revanche, par sondage au quart
(à l’exception de certaines zones traitées à l’exhaustif) et ne fournit des résultats significatifs que sur des zones géographiques d’une certaine taille (voir « précision des
résultats »).
Le processus statistique de calcul de variables (codification, redressements...) est identique pour les 2 exploitations : principale et complémentaire. En conséquence, une
différence observée entre une valeur à l'exploitation principale et cette même valeur à l'exploitation complémentaire est due uniquement à la différence de taux de sondage
entre ces deux exploitations.
14
CARACTERISTIQUES : EMPLOI
Les actifs résidents et les emplois
La moitié des domaines professionnels comptent davantage
d'emplois que d'actifs occupés résidents
La santé et la formation sont les deux domaines professionnels qui
comptent le plus grand nombre d'emplois pour 100 actifs résidents
(respectivement 112 et 109 emplois pour 100 actifs résidents). Parmi les
métiers relevant du domaine de la santé, les professions paramédicales
comptent 126 emplois pour 100 actifs résidents, et le rapport pour les
aides-soignants est de 115 pour 100. Dans le domaine de la formation, on
dénombre 113 emplois d'enseignants pour 100 enseignants.
A l'inverse la moitié des domaines comptent moins d'emplois que
d'actifs résidents
Pour deux domaines professionnels, le nombre d'emplois pour 100 actifs
résidents est inférieur à 80 : les "arts et spectacles, communication" et les
professionnels du droit. Dans le domaine "administration, gestion,
finances", dont l'effectif est élevé, on dénombre 93 emplois pour 100
actifs résidents. Concernant les employés administratifs de catégorie B ou
les cadres de la fonction publique, le nombre d'emplois est encore
inférieur, de l'ordre de 75 pour 100 actifs résidents.
Nombre d'emplois sur la zone de Gien pour 100 actifs occupés
résidents
Domaines professionnels
Santé
Formation, recherche
Industries graphiques
Réparation automobile
Hôtellerie, restauration
Services sociaux, autres services aux particuliers
Cuir, textile, habillement
Artisans d'art et ouvriers artisanaux
Agriculture
Industrie de transformation
Alimentation
Ensemble
Commerce, vente
Electricité, électronique
Propreté, sécurité et autres services aux collectivités
Bois et matériaux associés
Travail des métaux, mécanique
Bâtiment, travaux publics
Transports, logistique
Dirigeants d'entreprises
Administration, gestion, finances
Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie
Professionnels du droit
Arts et spectacles, communication
nombre d'emplois
pour 100 actifs
occupés résidents
112
109
105
104
104
103
102
102
102
99
98
98
98
97
97
96
96
95
94
94
93
92
78
66
Source : Recensements de la Population - INSEE
15
CARACTERISTIQUES : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL
Les mouvements quotidiens domicile-travail
8 déplacements sur 10 ont lieu à l'intérieur de la région
Davantage d'entrées en provenance de la Bourgogne que de sorties
8 092 mouvements quotidiens domicile - travail ont lieu entre la zone de
Gien et les autres zones d'emploi de la région ou hors région.
- 8 déplacements sur 10 ont lieu à l'intérieur de la région Centre, pour la
plupart avec les zones voisines : Orléans et Montargis dans le Loiret et
Aubigny (Cher).
- Les échanges avec la Bourgogne, région limitrophe, représentent 8,3 %
des mouvements domicile - travail. Ils concernent en premier lieu les zones
de Cosne-sur-Loire et d'Auxerre.
- Les échanges avec l'Ile-de-France sont à peu près équivalents, au nombre
de 700. Paris est la zone francilienne avec laquelle les échanges sont les
plus nombreux.
Sur les 675 mouvements quotidiens avec la Bourgogne, 403 sont des entrées
et 272 des sorties. Les entrées sont ainsi plus nombreuses que les sorties avec
les zones de Cosne-sur-Loire et d'Auxerre. Dans une moindre mesure, les
sorties sont plus nombreuses que les entrées avec les autres zones de la
Bourgogne.
Un équilibre dans les mouvements infra-régionaux
Avec 3 155 entrées et 3 195 sorties, les mouvements entre la zone de Gien
et le reste de la région sont particulièrement équilibrés. Les échanges avec
la capitale régionale et préfecture de département, Orléans, sont les plus
nombreux, comptant autant de sorties (1 354) que d'entrées (1 389).
Viennent ensuite les échanges avec Montargis (925 sorties pour 941
entrées) et la zone d'Aubigny-sur-Nère dans le Cher (706 sorties et 601
entrées).
Un équilibre entre le taux de sortie et le taux d'entrée
17,1 % des résidents de la zone de Gien vont travailler dans une autre zone
alors que 16,0 % des emplois de la zone sont occupés par des actifs non
résidents. Cette relative égalité du taux de sortie et du taux d'entrée traduit
l'équilibre vu précédemment dans les échanges domicile - travail.
Si le taux d'entrée est proche du taux d'entrée moyen de l'ensemble des zones
de la région (16,5 %), le taux de sortie est en revanche faible comparé à la
moyenne (17,1 % contre 21,8 %).
Quatre fois plus de sorties que d'entrées avec l'Ile-de-France
Au nombre de 556, les sorties d'actifs qui travaillent en Ile-de-France sont
quatre fois plus nombreuses que les entrées d'actifs provenant de cette
région (146). La zone de Paris est la plus concernée par ces échanges.
16
CARACTERISTIQUES : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL
Les mouvements quotidiens domicile-travail
Les déplacements domicile – travail avec la zone de Gien
Origine ou destination
Région Centre
Orléans
Montargis
Aubigny
Autres zones de la région
Ile de France
Paris
Autres zones de l'Ile-de-France
Bourgogne
Cosne-sur-Loire
Auxerre
Autres zones de la Bourgogne
Autres régions
Ensemble
Entrées
3 155
1 389
941
601
224
146
39
107
403
240
125
38
196
3 900
Sorties
3 195
1 354
925
706
210
556
241
315
272
135
89
48
185
4 208
Solde
-40
35
16
-105
14
-410
-202
-208
131
105
36
-10
11
-308
Source : Recensements de la Population - INSEE
Guide de lecture : 1 389 personnes de la zone d'emploi d'Orléans viennent travailler
dans celle de Gien. A l'inverse, 1 354 habitants de la zone de Gien vont travailler dans
celle d'Orléans.
17
Les tendances d'évolution entre 1982 et 1999
18
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution de la population totale
La population ne progresse plus depuis 1990
Après avoir connu une augmentation entre 1982 et 1990 de l'ordre de 0,53 % par an en
moyenne (0,58 % en région Centre), la population de la zone de Gien stagne. Son taux
d'accroissement annuel moyen pour la seconde période intercensitaire n'est plus que de
0,08 %, alors que la population régionale continue de croître (0,32 %).
Evolution de la population totale
Taux d'accroissement annuel moyen
0,60
0,58
0,53
0,51
0,50
0,37
0,40
L'évolution naturelle se ralentit
0,32
0,30
L'évolution naturelle de la population, de l'ordre de 0,05 % par an entre 1990 et 1999, est
beaucoup moins rapide que lors de la période antérieure (0,21 %). Au cours des années
90, les naissances (6 887) couvrent tout juste les décès (6 606).
0,20
0,08
0,10
0,00
Gien
Centre
1982 - 1990
France
1990 - 1999
Les composantes naturelles et migratoires de l'évolution
de la population de la zone de Gien
Taux d'accroissement annuel moyen
1982 - 1990
1990 - 1999
0,40
0,32
0,30
0,21
La zone perd de son attractivité, sauf pour les personnes de 60 ans et plus
Entre 1982 et 1990, l'évolution migratoire soutenait, avec l'évolution naturelle, la
croissance de la population. A partir de 1990, la zone perd de son attractivité puisque
l'évolution migratoire devient très faible (0,03 % par an en moyenne). Les migrations
varient selon l'âge des individus. Dans la zone de Gien, le taux d'accroissement
migratoire est fortement négatif pour les jeunes de 15 à 29 ans. Concernant les habitants
de 30 à 59 ans, il est modéré et inférieur à la moyenne. En revanche, la zone est attractive
pour les personnes de 60 ans est plus : il s'agit du taux migratoire le plus élevé de la
région pour cette classe d'âge, après la zone de Romorantin 2.
La population vieillit
0,20
0,10
0,05
0,00
naturelles
migratoires
Source : Recensements de la Population - INSEE
0,03
Dans la zone comme pour le reste de la région, la population vieillit : les moins de 25 ans
représentent 29,0 % de la population en 1999 contre 32,7 % en 1990. A l'inverse la part
des personnes âgées de 70 ans et plus passe de 12,8 % à 15,1 %. A noter également la
forte progression de la population de 45 à 54 ans, dont la part varie de 9,4 % à 13,7 % au
cours de la période.
_____________________________
2 - Cf. "La formation et l'emploi de la population en région Centre - ORFE/ALFA Centre 19
Septembre 2003
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution de la population active
Une évolution favorable de la population active
Evolution de la population active
0,66
Taux de croissance annuel moyen
0,70
0,58
0,56
0,60
0,48
0,50
0,40
0,30
0,30
Si le nombre d'actifs est resté stable entre 1982 et 1990, en revanche il progresse de
0,30 % par an en moyenne de 1990 à 1999 (+ 736 actifs). Cette croissance est plus
faible que celle observée pour la région sur la même période (0,48 % par an). Il s'agit
également de l'augmentation la plus faible parmi les zones d'emploi du Loiret, pour
lequel le taux de croissance annuel moyen est de 0,83 %.
0,20
0,10
0,03
Une croissance liée à l'arrivée des jeunes sur le marché du travail
0,00
Gien
Centre
1982 - 1990
France
1990 - 1999
Les composantes d'évolution de la population active
(Taux de croissance annuel moyen)
Gien
Centre
Gien
Centre
Gien
Centre
Génération
1982 - 1990 1990 - 1999
0,61
0,51
0,77
0,58
Migrations
1982 - 1990 1990 - 1999
-0,04
-0,29
0,12
-0,08
Flexion activité
1982 - 1990 1990 - 1999
-0,54
0,08
-0,33
-0,02
La hausse de la population active sur la zone de Gien provient essentiellement de
l'évolution naturelle (effet génération). L'arrivée des jeunes sur le marché du travail est
plus importante que les départs à la retraite et la mortalité. L'évolution naturelle de la
population active de la zone est proche de la moyenne régionale (0,51 % contre 0,58 %
en moyenne annuelle).
Les départs d'actifs plus nombreux que les arrivées
Les migrations ont une influence négative sur l'évolution de la population active : le
taux de croissance annuel moyen des migrations est de - 0,29 % contre - 0,08 % en
région. Cet effet négatif se trouve renforcé par rapport la période antérieure (- 0,04 %).
L'effet dû à la variation du taux d'activité (effet flexion d'activité), bien que faible est
positif (0,08 %), alors que celui de la région reste négatif (- 0,02 %).
Source : Recensements de la Population - INSEE
20
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution de la population active
Un vieillissement de la population active amorcé en 1990
La population active par âge en 1990 et 1999
65 et +
La comparaison des pyramides des âges des actifs en 1990 et en 1999 met en
évidence deux phénomènes : la croissance de la population active d’une part, et le
vieillissement de cette dernière.
60-64
55-59
50-54
Les actifs âgés de 45 à 54 ans sont de plus en plus nombreux, avec l’arrivée des
générations nombreuses de l’après-guerre à ces âges. Sur la zone de Gien, leur
nombre a progressé de plus de 2 100 de 1990 à 1999. La part des actifs de 45 ans
et plus est de 35,5 %, contre 28,5 % en 1990. A l’opposé, la pyramide se rétrécit à
sa base, en particulier pour les 20 – 24 ans, en raison de l’entrée dans la vie active
des générations moins nombreuses nées après 1975, et de la prolongation de la
scolarité.
45-49
40-44
35-39
30-34
25-29
20-24
15-19
2500
2000
1500
hommes 90
1000
500
0
femmes 90
500
hommes 99
1000
1500
femmes 99
Evolution de la population active par sexe
16 000
15 994
15 489
2000
Une croissance soutenue essentiellement par l’activité féminine
L’activité des femmes contribue fortement à la hausse de la population active : le
nombre de femmes actives passe de 11 576 à 12 354 entre 1990 et 1999 (+ 778).
Seuls 42 hommes actifs supplémentaires sont dénombrés sur la période.
15 447
14 000
12 354
12 000
11 002
11 576
10 000
1982
1990
Hommes
1999
Femmes
21
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution des taux d'activité
Un taux d'activité inférieur à la moyenne depuis 1990
Le taux d'activité des 15 - 64 ans et son évolution
71
70,5
70,0
taux d'activité
70
69
70,4
69,7
68,7
68,5
68,1
68
67
66,3
65,5
66
65
En 1982, le taux d'activité de la zone de Gien est élevé comparé aux moyennes
régionale et nationale (respectivement 70,5 % contre 69,7 % et 65,5 % pour la
France). Après avoir fortement chuté en 1990 (68,1 %), le taux d'activité remonte
en 1999 pour atteindre 70,0 %. Il reste cependant inférieur à celui de la région
(70,4 %).
Une évolution différenciée selon l’âge des actifs
64
63
Gien
Centre
1982
1990
France
1999
Variations annuelles moyennes
des taux d'activité entre 1990 et 1999
15 - 24 ans
25 - 49 ans
50 - 59 ans
60 à 64 ans
Hommes
Gien
Centre
-0,5
-0,6
-0,1
-0,1
0,2
0,1
-0,6
-0,8
Gien
-1,1
0,6
0,9
-0,2
Femmes
Centre
-1,0
0,5
1,1
-0,4
Source : Recensements de la Population - INSEE
L’évolution du taux d’activité varie également selon l’âge des actifs : ainsi, le taux
d’activité est-il en baisse sur la période 1990 – 1999 pour les âges situés à
l'extrémité de la pyramide, à savoir les jeunes de moins de 30 ans du fait de la
prolongation de la scolarité, et les actifs de 60 ans et plus.
Forte progression du taux d'activité des femmes
Le taux d'activité des femmes de la zone passe de 59,5 % à 63,1 % de 1990 à 1999,
alors que celui des hommes ne varie que de 76,3 % à 76,8 %
L'augmentation du taux d'activité est forte pour les femmes âgées de 50 à 59 ans
(+ 0,9 % par an en moyenne) et plus modérée pour celles de 25 à 49 ans (+ 0,6 %).
Pour les hommes, la hausse de l'activité est faible et ne concerne que les 50 - 59 ans
(+ 0,2 %).
Le cas de l'activité des femmes de 30 à 34 ans
La comparaison des taux d'activité de 1982, 1990 et 1999 met en évidence le
phénomène suivant : le taux d'activité des femmes de 25 à 49 ans progresse depuis
1982, à l'exception de celui des femmes de 30 à 34 ans entre 1982 et 1990.
L'activité des femmes de 30 à 34 ans n'a augmenté qu'à partir de 1990, passant ainsi
de 70,9 % à 79,2 % au cours de la dernière décennie.
22
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution des taux d'activité
Taux d'activité des hommes par âge en 1982, 1990 et 1999
1 982
1 990
1 999
1 982
1 990
65 et +
60 - 64
55 - 59
50 - 54
45 - 49
40 - 44
35 - 39
30 - 34
25 - 29
20 - 24
0
65 et +
10
0
60 - 64
20
10
55 - 59
30
20
50 - 54
30
45 - 49
40
40 - 44
50
40
35 - 39
60
50
30 - 34
70
60
25 - 29
80
70
20 - 24
90
80
15 - 19
100
90
15 - 19
Taux d'activité des femmes par âge en 1982, 1990 et 1999
100
1 999
Source : Recensements de la Population - INSEE
23
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution du taux de chômage
Le taux de chômage et son évolution
12,9
14
11,5
11,3
12
10
Un taux de chômage inférieur à celui de la région depuis 1990
8,8
9,6
9,5
Bien supérieur au taux de chômage régional en 1982 (8,8 % contre 7,9 %), celui
de la zone de Gien passe en dessous de la moyenne en 1990 et 1999. A cette date
il est de 11,3 % contre 11,5 % pour la région (12,9 % au niveau national).
10,9
8,9
7,9
8
6
Hausse du taux de chômage des hommes
4
2
0
Gien
Région Centre
1982
1990
La hausse du chômage provient uniquement de la progression du taux de
chômage des hommes, qui passe de 5,3 % à 9,6 % au cours des deux périodes
intercensitaires. L'évolution du taux de chômage masculin de la zone est proche
de celle de la région : + 0,35 % en moyenne par an contre 0,33 % entre 1990 et
1999.
France
1999
Le taux de chômage à Gien (%)
Hommes
Femmes
Ensemble
1982
5,3
13,9
8,8
1990
6,4
13,6
9,5
Une diminution du chômage féminin
1999
9,6
13,5
11,3
A l'inverse, la tendance d'évolution du chômage des femmes est à la baisse dans
la zone de Gien alors qu'il progresse au niveau régional : entre 1982 et 1990, il
diminue de - 0,03 % par an alors que la hausse pour la région s'élève à + 0,30 %.
Pendant la seconde période, le chômage des femmes diminue de - 0,01 % contre
+ 0,06 % en région. Gien fait ainsi partie des cinq zones de la région (dont trois
dans le Loiret) pour lesquels le taux de chômage féminin diminue. Il passe de
13,9 % en 1982 à 13,5 % en 1999.
Variations annuelles moyennes
du taux de chômage
Gien
Centre
Hommes
1982 -1990 1990 -1999
0,14
0,35
0,11
0,33
Femmes
1982 -1990 1990 -1999
-0,03
-0,01
0,30
0,06
Ensemble
1982 -1990 1990 -1999
0,09
0,20
0,21
0,22
Source : Recensements de la Population - INSEE
24
TENDANCES 1982 - 1999 : POPULATION ET ACTIVITÉ
Evolution du taux d'emploi (1)
Une légère croissance du taux d'emploi entre 1990 et 1999
Le taux d'emploi et son évolution
70
65
Après avoir fortement chuté de 1982 à 1990 (- 0,33 % en moyenne par an), le taux
d'emploi progresse légèrement au cours de la seconde période (+ 0,05 %), au même
rythme qu'en région.
64,1
64,2
62,1
61,6
61,9
62,2
60,3
59,4
59,9
60
Une évolution favorable pour les femmes, défavorable pour les hommes
55
Le taux d'emploi des femmes progresse, de l'ordre de 0,35 % par an de 1990 à 1999,
alors que celui des hommes continue de diminuer au même rythme que la région
(- 0,23 % en moyenne annuelle). La part de femmes en emploi dans la population
totale est ainsi passée de 51,4 % à 54,5 % sur la période, alors que celle des hommes
diminue de 71,4 % à 69,4 %. Le taux d'emploi masculin était très élevé en 1982, de
l'ordre de 77,2 %.
50
Gien
Région Centre
1 982
1 990
France
1 999
Le taux d'emploi à Gien (%)
Hommes
Femmes
Ensemble
1982
77,2
50,7
64,2
1990
71,4
51,4
61,6
1999
69,4
54,5
62,1
(1) Rapport entre la population de 15 à 64 ans en emploi et la population totale du même âge.
Variations annuelles moyennes
du taux d'emploi entre 1982 et 1999
Gien
Centre
Hommes
1982 -1990 1990 -1999
-0,73
-0,23
-0,62
-0,23
Femmes
1982 -1990 1990 -1999
0,09
0,35
0,07
0,31
Ensemble
1982 -1990 1990 -1999
-0,33
0,05
-0,28
0,04
Source : Recensements de la Population - INSEE
25
TENDANCES 1982 - 1999 : FORMATION
Evolution du niveau de formation
Une élévation du niveau de diplôme
Le niveau de diplôme des 25-29 ans et 30-59 ans
45
42,1
40
36,1
33,2
35
30
25,1
25
17,8
20
15,1
15
9,9
8,8
6,8
10
5,1
5
0
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
30 - 59 ans
BAC + 2
supérieur à BAC
+2
25 - 29 ans
Une progression moins rapide qu'en région pour les CAP - BEP et les
diplômes supérieurs à BAC + 2
Différence entre les 25 - 29 ans et les 30 - 59 ans
selon le niveau de diplôme (1)
10
7,9
5
7,7
8,4
Même si la population de la zone de Gien demeure moins diplômée que la
population régionale, on observe une élévation du niveau de diplôme comme pour
l'ensemble des zones de la région.
Les jeunes de 25 à 29 ans sont plus diplômés que leurs aînés : ils sont deux fois plus
nombreux que les 30 - 59 ans à posséder le baccalauréat ou un diplôme équivalent
(respectivement 17,8 % et 9,9 %). De même, leur part est plus élevée en ce qui
concerne les diplômes de niveau BAC + 2 (15,1 % et 6,8 %) et les diplômes
supérieurs à BAC + 2 (8,8 % contre 5,1 %).
Parallèlement, les personnes pas ou peu diplômées, possédant au mieux un CEP ou
un BEPC, ne représentent que le quart des 25 - 29 ans, alors que leur part atteignait
42,1 % parmi les 30 - 59 ans.
8,1
3,7
5,6
0
-2,9 -4,3
La comparaison des écarts de niveaux entre les deux groupes d'âge avec ceux de la
région montre une élévation des diplômes moins forte dans la zone, en particulier
concernant les CAP - BEP (écart de 2,9 points contre 4,3 points en région), et pour
les diplômes supérieurs à BAC + 2 (écart de 3,7 points contre 5,6 points en région).
-5
Une plus forte hausse des diplômés du BAC et d'un BAC + 2
-10
-15
-17,0 -17,0
-20
Ss diplôme, CEP,
BEPC
CAP, BEP
(1) pour un niveau de diplôme, différence
entre sa part parmi les 25 -29 ans
et sa part parmi les 30 - 59 ans
BAC - BP
BAC + 2
Gien
supérieur à BAC
+2
A l'opposé, la part de personnes titulaires du baccalauréat a augmenté plus
rapidement (7,9 points d'écart contre 7,7 points), comme celle des diplômés d'un
BAC + 2 (8,4 points contre 8,1 points d'écart pour la région). La proportion de
personnes peu ou pas diplômées a diminué de 17 points dans la zone de Gien comme
en région.
Centre
Source : Recensements de la Population - INSEE
26
TENDANCES 1982 - 1999 : FORMATION
Evolution du niveau de formation
La part de femmes peu ou pas diplômées moins élevée que celle des hommes
Le niveau de diplôme des hommes sur la zone de Gien
42,5
40
30
Alors que les femmes peu ou pas diplômées sont beaucoup plus nombreuses que les
hommes parmi les 30 - 59 ans (48,3 % contre 36,0 %), la part de femmes devient
inférieure à celle des hommes parmi les 25 - 29 ans avec 24,9 % contre 25,2 %.
38,1
36,0
25,2
20
16,1
13,5
9,8
10
6,0
5,6
7,0
0
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
30 - 59 ans
BAC + 2
supérieur à BAC
+2
25 - 29 ans
Le niveau de diplôme des femmes sur la zone de Gien
50
48,3
L'élévation du niveau de diplôme a surtout profité aux femmes
Globalement, les femmes sont proportionnellement plus nombreuses que les
hommes à posséder un diplôme élevé, quel que soit leur âge. La part des femmes
titulaires du BAC ou d'un diplôme supérieur au BAC est nettement supérieure à
celle des hommes parmi les plus jeunes :
- 47,1 % des femmes de 25 à 29 ans possèdent au moins le baccalauréat, contre
seulement 36,6 % des hommes (10,5 points d'écart).
- 22,1 % des femmes de 30 à 59 ans sont titulaires du BAC ou d'un diplôme
supérieur, contre 21,4 % des hommes de cette classe d'âge (0,7 point d'écart).
40
29,6
30
24,9
Les CAP - BEP : une spécificité toujours masculine
28,0
19,6
16,8
20
10,0
7,6
10
10,7
4,5
0
Ss diplôme,
CEP, BEPC
CAP, BEP
BAC - BP
30 - 59 ans
BAC + 2
Les hommes de 25 à 29 ans restent nombreux à posséder un CAP ou un BEP,
diplômes de première qualification : ils sont 38,1 %, contre 28,0 % des femmes.
Cette part est cependant inférieure de 4,4 points à celle des hommes de 30 - 59 ans.
supérieur à BAC
+2
25 - 29 ans
Source : Recensements de la Population - INSEE
27
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution du statut des emplois occupés
Le statut des emplois occupés en 1990 et 1999 sur la
zone de Gien
100%
90%
80%
70%
60%
75,6
73,2
Davantage de contrats d'intérim, de CDD et d'emplois aidés
En 1990, les contrats d'intérim représentent 2,2 % des emplois occupés dans la zone
de Gien, et les contrats à durée déterminée (CDD) 4,4 % des emplois. Leur part
globale a considérablement augmenté en 1999, passant de 6,6 % à 10,9 %.
L'intérim totalise à lui seul 4,4 % des emplois. Parmi les mesures pour l'emploi, les
contrats aidés connaissent également une progression en variant de 1,0 % à 1,5 %
des emplois.
50%
De moins en moins de CDI et de non salariés
40%
30%
20%
10%
6,6
2,7
10,9
15,1
12,5
1990
1999
3,4
0%
non salariés
Mesures pour l'emploi et stagiaires
CDD, intérim
CDI et Fonction publique
Les augmentations décrites précédemment se font au détriment de deux statuts
d'emplois : les non salariés voient leur part diminuer de 2,6 points au cours des
années 90 ; les emplois de la fonction publique et les CDI perdent également 2,4
points, passant de 75,6 % à 73,2 % des emplois.
Source : Recensements de la Population - INSEE
28
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de l'emploi
Evolution de l'emploi
Retournement de tendance dans l'évolution de l'emploi
Gien
0,47
-0,49
0,28
Centre
0,18
0,38
France
-0,50
0,46
-0,40
-0,30
-0,20
-0,10
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
Taux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
1990 -1999
-0,15
-0,94
1,31
Femmes
0,19
0,47
Ensemble
-1,00
L'emploi des femmes progresse alors que celui des hommes diminue
L'évolution de l'emploi est favorable uniquement aux femmes. L'emploi des
femmes progresse de 1982 à 1999 quand celui des hommes diminue. La hausse de
l'emploi féminin est très élevée sur la seconde période intercensitaire (+ 1,31 %
par an), compensant largement la diminution de l'emploi masculin (- 0,15 %).
Entre 1982 et 1990, la croissance de l'emploi des femmes, plus faible (+ 0,19 %
par an), n'avait pas compensé la forte baisse de l'emploi des hommes (- 0,94 % en
moyenne annuelle).
Evolution de l'emploi par sexe sur la zone de Gien
Hommes
L'emploi dans la zone de Gien est marqué par deux évolutions contraires. Après
une forte diminution observée entre 1982 et 1990, de l'ordre de - 0,49 % par an,
l'emploi progresse de 0,47 % en moyenne annuelle entre 1990 et 1999. La zone de
Gien fait partie des quelques zones d'emploi bénéficiant d'une forte croissance de
l'emploi, avec celles d'Orléans, Chartres, Pithiviers et Amboise. A titre de
comparaison l'emploi dans la région Centre augmente de 0,28 % par an au cours
de la dernière décennie.
-0,49
-0,80
-0,60
-0,40
-0,20
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
Taux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
1990 -1999
Source : Recensements de la Population - INSEE
29
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de l'emploi par secteurs d'activité économique
Entre 1990 et 1999, les créations d'emplois dans la zone de Gien, au nombre de
2 829, ont largement compensé les pertes d'emplois (1 820). Au global,
l'augmentation sur la période est de 1 009 emplois.
Evolution de l'emploi par secteurs d'activité sur la zone de
Gien
Agriculture
-1,76
-5,58
Créations d'emplois de plus en plus nombreuses dans le tertiaire
-1,86
Industrie
-0,55
-1,32
-0,95
Bâtiment
2,60
Tertiaire
La progression de l'emploi dans le secteur tertiaire s'est fortement accrue entre les
deux périodes observées, avec un taux de croissance annuel moyenne variant de
0,81 % à 2,60 %. Cette hausse se traduit par la création de 2 829 emplois entre
1990 et 1999.
0,81
Des pertes d'emplois de plus en plus fortes dans l'industrie et le bâtiment
0,47
Ensemble
-0,49
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2,0
Taux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
1990 - 1999
L'emploi par secteurs d'activité sur la zone de Gien
Secteurs
d'activité
Agriculture
Industrie
Bâtiment
Tertiaire
Ensemble
1982
1990
1999
2 912
8 936
2 116
10 196
24 160
1 840
8 552
1 960
10 876
23 228
1 568
7 225
1 739
13 705
24 237
Connaissant déjà des pertes d'emplois entre 1982 et 1990, les secteurs de
l'industrie et du bâtiment voient leurs effectifs diminuer à un rythme plus rapide
entre 1990 et 1999. L'emploi industriel diminue de - 1,86 % par an en moyenne
(- 1 327 emplois), alors que le bâtiment perd 1,32 % de ses emplois par an (- 221
emplois).
Diminution des emplois agricoles à un rythme moins soutenu
La diminution de l'emploi agricole, très élevée entre 1982 et 1990 (- 5,58 % par
an), se ralentit fortement au cours de la seconde période (- 1,76 %). Au global sur
l'ensemble de la période, l'emploi agricole perd près de la moitié de ses effectifs,
passant de 2 912 emplois en 1982 à 1 568 en 1999.
Source : Recensements de la Population - INSEE
30
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de l'emploi par secteurs d'activité économique
Evolution de l'emploi par secteurs d'activité entre 1990 et 1999
Comparaison zone de Gien - Centre
Des diminutions d'emplois moins marquées dans l'agriculture et le
bâtiment qu'en région
-1,76
Agriculture
Industrie
Alors que la diminution de l'emploi dans le secteur industriel est sensiblement la
même dans la zone de Gien qu'en région sur la période 1990 - 1999, celles du
secteur agricole et du bâtiment sont nettement moins fortes : l'agriculture perd
ainsi 1,76 % de ses emplois par an dans la zone contre 3,35 % en région. De
même, l'emploi dans le bâtiment diminue en moyenne de 1,32 % par an contre
2,13 % en région.
-3,35
-1,86
-1,79
-1,32
Bâtiment
-2,13
2,60
Tertiaire
Le secteur tertiaire progresse plus rapidement dans la zone de Gien, avec 2,60
% d'augmentation par an contre 1,76 % en région Centre. Ce secteur reste
cependant sous-représenté dans la zone.
0,47
0,28
Ensemble
-3,50
Une progression plus rapide du secteur tertiaire que la moyenne
1,76
-2,00
-0,50
1,00
2,50
Taux de croissance annuel moyen
Centre
Gien
Source : Recensements de la Population - INSEE
31
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de l'emploi par qualifications (catégories socioprofessionnelles)
Perte de 1 341 emplois parmi les agriculteurs, les artisans, commerçants
et les ouvriers
Evolution de l'emploi par catégories socioprofessionnelles sur
la zone de Gien
-4,18
Agriculteurs exploitants
-7,57
-2,19
-2,23
Artisans, commerçants et chefs d'entreprise
2,84
3,34
Cadres et professions intellectuelles supérieurs
2,33
Professions intermédiaires
2,74
2,07
Employés
0,75
-0,71
-1,10
Ouvriers
0,47
Ensemble
-0,49
-8,0
-6,0
-4,0
-2,0
0,0
2,0
4,0
Taux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
1990 - 1999
2 350 emplois supplémentaires pour les cadres, les professions
intermédiaires et les employés
La répartition de l'emploi par catégories
socioprofessionnelles sur la zone de Gien
Catégories socioprofessionnelles
Agriculteurs exploitants
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
Cadres et professions intellectuelles sup.
Professions intermédiaires
Employés
Ouvriers
Ensemble
1982
2 252
2 428
1 144
3 216
4 668
10 452
24 160
1990
1 200
2 028
1 488
3 992
4 956
9 564
23 228
Allant de pair avec l'évolution défavorable de l'emploi dans certains secteurs
d'activité, les disparitions d'emplois touchent essentiellement les agriculteurs
(- 4,18 % par an entre 1990 et 1999), les artisans - commerçants (- 2,19 %) et
les ouvriers (- 0,71 %).
Parmi les agriculteurs, ceux sur petite et moyenne exploitations sont
proportionnellement plus touchés que les agriculteurs sur grande exploitation.
Au global, 383 emplois sont supprimés entre 1990 et 1999, contre 1 052 entre
1982 et 1990.
Dans la catégorie des ouvriers, la diminution de 592 emplois concerne
l'ensemble des qualifications à l'exception des ouvriers qualifiés de type
artisanal, des chauffeurs et des ouvriers qualifiés de la manutention, du
magasinage et du transport, pour lesquels l'emploi augmente entre 1990 et
1999.
1999
817
1 662
1 914
4 912
5 960
8 972
24 237
Les cadres et professions intermédiaires voient leurs effectifs progresser de
2,84 % et 2,33 % par an entre 1990 et 1999, se traduisant par la création nette
de 426 et 920 emplois. Parmi les professions intermédiaires, celles
administratives et commerciales des entreprises sont plus les favorisées.
Les employés voient leurs effectifs passer de 4 956 à 5 960, soit 2,07 %
d'augmentation en moyenne par an. Toutes les catégories d'employés
progressent à l'exception des employés administratifs d'entreprise qui perdent
des emplois sur la période.
Source : Recensements de la Population - INSEE
32
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de l'emploi par qualifications (catégories socioprofessionnelles)
Evolution de l'emploi par catégories socioprofessionnelles
entre 1990 et 1999 : comparaison zone de Gien - Centre
Des diminutions d'emplois moins rapides que la moyenne pour les
agriculteurs et les ouvriers
Agriculteurs exploitants -5,08-4,18
Artisans, commerçants
et chefs d'entreprise
Les emplois d'agriculteurs et d'ouvriers diminuent à un rythme moins soutenu dans
la zone de Gien qu'en région. Concernant les ouvriers, la diminution est de
- 0,71 % en moyenne annuelle contre - 1,22 % en région.
-2,19
-1,85
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
2,84
1,86
Professions
intermédiaires
L'évolution de l'emploi des cadres et des professions intellectuelles supérieures est
plus favorable dans la zone, avec un point d'écart par rapport à la région (2,84 %
contre 1,86 %). De même, les employés progressent plus rapidement dans la zone
de Gien (2,07 % par an contre 1,55 %).
2,07
1,55
Employés
-0,71
-1,22
Ouvriers
0,47
0,28
Ensemble
-6,00
Les emplois de cadres et d'employés en plus forte hausse dans la zone
2,33
2,33
-4,00
-2,00
0,00
Centre
Gien
2,00
4,00
Source : Recensements de la Population - INSEE
33
TENDANCES 1982 - 1999 : EMPLOI
Evolution de la situation de l'emploi
Evolution des composantes du marché du travail
dans la zone de Gien
Emplois au lieu de
-0,49
travail
0,47
Actifs au chômage
Actifs résidents en
emploi
Un certain équilibre entre les emplois et la population active, avec un
chômage plutôt modéré
2,27
0,99
0,07
Une dynamique de l'emploi qui limite la montée du chômage
-0,06
Population active
-0,60
0,03
0,30
0,40
1,40
Taux de croissance annuel moyen
1982 - 1990
La situation de l'emploi dans la zone de Gien en 1999 peut être résumée ainsi :
24 237 emplois sont comptabilisés dans la zone, pour une population active
composée de 27 801 personnes. Parmi elles, 24 656 occupent un emploi et 3 145
sont au chômage.
2,40
Entre 1990 et 1999, la zone de Gien bénéficie d'une situation favorable de l'emploi
qui a pu absorber la progression, moins rapide, de la population active. Cela a
fortement limité la hausse du chômage au cours de la période.
1990 - 1999
Les composantes du marché du travail
dans la zone de Gien
Population active
Actifs résidents en emploi
Actifs au chômage
Emplois au lieu de travail
1982
26 996
24 621
2 375
24 160
1990
27 065
24 495
2 570
23 228
1999
27 801
24 656
3 145
24 237
Source : Recensements de la Population - INSEE
34
TENDANCES 1982 - 1999 : DEPLACEMENTS DOMICILE - TRAVAIL
Evolution des mouvements quotidiens domicile - travail
Forte hausse du taux d'entrée
L'intensité des déplacements domicile travail
de la zone de Gien
18
16
17,1
16,0
14
Proche de la moyenne des taux d'entrée des zones de la région en 1999 (16,0 %
contre 16,5 %), le taux d'entrée de la zone de Gien progresse de 5,8 points au cours
de la dernière période intercensitaire. Cette hausse est nettement supérieure à celle
observée pour le taux de sortie, qui varie de 13,5 % à 17,1 % sur la période.
13,5
12
10
8
10,2
6
4
2
0
Taux d'entrée
taux de sortie
1990
1999
Source : Recensements de la Population - INSEE
35