Année de l`Arménie en France “ Arménie(s) … ...2015 ”
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Année de l`Arménie en France “ Arménie(s) … ...2015 ”
Année de l’Arménie en France “ Arménie(s) … ...2015 ” à Bordeaux du 2 au 26 avril et du 5 au 7 juin 2015 Musée d'Aquitaine - événements à découvrir* * titre provisoire **préprogramme proposé par l'ACABA (Association culturelle arménienne de Bordeaux Aquitaine) Conférences (titres provisoires) *Le 07/04/2015 - Musée d'Aquitaine "La religion en Arménie" par Philippe Sukiasyan La principale religion en Arménie est le christianisme, implanté dans le pays depuis au moins dix-sept siècles. L'Arménie a sa propre Église, l'Église apostolique arménienne, dont les fidèles forment la grosse majorité de la population du pays. Le judaïsme et l'islam sont également mais faiblement présents. La liberté de culte est reconnue par la Constitution arménienne. Celle-ci sépare en outre l'Église apostolique arménienne de l'État.Diplômé de l'université Lumière (Lyon-II), Philippe Sukiasyan, est issu d'une famille arménienne de Turquie, installée en France à la suite du génocide de 1915. Après un cycle de formation théologique à l'Académie d'Etchmiadzin (Arménie), il a été ordonné diacre, en 1986. II exerce son ministère dans les paroisses de l'Eglise arménienne à Lyon et à Vienne (Isère), et travaille, parallèlement, comme conseiller d'éducation dans l'enseignement secondaire, tout en étant chargé de cours d'arménien à l'université Jean-Moulin (Lyon-III), où il prépare une thèse de doctorat sur "L'Eglise arménienne en Union soviétique de 1920 à 1938". Jeudi 09/04/2015– Musée d’Aquitaine Migration traumatique et Transmission d’espoir : une particularité arménienne ? par Ivy Daure La rencontre avec des représentants de la première et de la deuxième génération d’arméniens nées en France, nous amène dans l’intime des relations entre parents et enfants. Dans un contexte migratoire traumatique, que certes entrave, chez certains, une expression aisé de l’avant migration, mais qui fait naître des nouvelles modalités de transmission de la vie, de l’espoir et de la réussite. Les histoires sont douloureuses, laissent des traces, mais le message est positif. Comment cela est possible ? Cette plasticité psychique et relationnelle est au cœur de nos réflexions…. Ivy Daure, Psychologue clinicienne, Docteur en Psychologie Interculturelle. Formatrice à l’IDES. Chargée de Cours à l’Université de Bordeaux et chercheur associée à l’Université de Toulouse. *Le 14/04/2015 - Musée d'Aquitaine "Calouste Gulbenkian ; une réussite sociale" par Anna Maria Binet .Anna Maria Binet est professeur et responsable de l'UFR Langues et Civilisations Portugais à l’Université Bordeaux Montaigne *Le 16/04/2015 - Musée d’Aquitaine "La peinture arménienne du XIX à nos jours" par Varvara Basmadjian Varvara Basmadjian, historienne de l'art, a travaillé comme journaliste en agence de presse avant de revenir vers le monde de l'art, notamment le monde byzantin et l'art médiéval arménien. Enseigne l'histoire de l'art et se consacre actuellement à l'art arménien de l'époque moderne. Secrétaire du conseil d'administration de la Société des Etudes arméniennes. *Le 21/04/2015 - Musée d'Aquitaine "Paysage de la mémoire arménienne" par Anouche Kunth .Anouche Kunth est historienne doctorante à l'EHESS ; l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales au Centre d'études des mondes russes, caucasien et centre-européen (CERCEC). Elle a soutenu sa thèse intitulée : « Du Caucase à Paris : un autre exil arménien, Expériences migratoires et ancrages en diaspora (1920 à l’impulsion de l’URSS) » Elle est notamment auteure avec Claire Mouradian du livre « Les Arméniens en France. Du chaos à la reconnaissance » L'Attribut, coll. « Exils », 2010 Le 23/04//2015 – Musée d'Aquitaine « Arménie , Terre vivante au coeur du Caucase » Françoise Ardillier et Olivier Balabanian Olivier Balabanian est docteur d'état. - Professeur de géographie à l'université de Limoges. Il a d’abord travaillé sur les campagnes limousines et méditerranéennes : sa thèse est consacrée aux problèmes agraires du sud-ouest de la péninsule ibérique. Ses travaux portent sur le développement des espaces ruraux. Son thème principal de recherche concerne la gestion et la valorisation de l’eau, en particulier pour la production de l’énergie en petite hydraulique. En 1997, il est envoyé en Arménie pour une expertise du potentiel hydroélectrique arménien. Il retrouve alors ses racines et travaille activement au développement des campagnes arméniennes et à la coopération franco-arménienne. Cinéma *Le 05/04/2015 - Musée d'Aquitaine "L'Arbre" film-documentaire réalisé par Hakob Melkonyan, Cynergie Productions, 2014, 52’ « C’est l’histoire de ma grand-mère Azniv Martirosyan. C’est elle qui m’a racontée pour la première fois l’histoire du génocide arménien. Le point de vue du film est l’histoire des enfants dont elle fut l’une des rares survivantes. À ce récit s’ajoute d’autres voix de survivants, d’autres parcours. Elles seront accompagnées par des archives familiales inédites. Paroles et archives présenteront comment les autorités turques avaient planifié le massacre d’un million et demi d'Arméniens dont 300.000 enfants. » Hakob Melkonyan est un jeune réalisateur arménien installé à Limoges depuis trois ans. Il est diplômé du département de l'Université d'Etat d'Erevan. En 2007, il a suivi des cours intensifs à Munich Film and Television Academy. Il a commencé sa carrière comme assistant de chef opérateur au département du film du Limousin en 2009. Depuis 2010, H. Melkonyan a travaillé à la production en tant que réalisateur. Scénariste pour Cinergie Productions à Toulouse Filmographie Il réalise notamment un film documentaire « Déjà-vu » (2013 26’) sur le travail du peintre Guillaume Toumanian puis « Un autre présent » (2014 52’) traitant de la maladie d'Alzheimer. *Le 11/04/2015 – Bibliothèque Grand Parc "Cinéma arménien » avec Nora Martirosyan (sous réserve) *programmation en cours *Les Saisons de Artavazd Pelechian et films de Nora Martirosyan Nora Martirosyan a fait ses études à l'Académie des beaux-arts d'Erevan, elle a quitté l'Arménie afin de poursuivre ses études artistiques à la Gerriet Rietveld Academie, puis a mené deux résidences au Fresnoy et à la Rijksakademie van Beeldende Kunsten. En 2003, son court métrage Courant d'air remporte le prix du Jury au Festival de Belfort, aujourd'hui entré dans la collection vidéo du Centre Pompidou, aux côtés de 1937, primé au FID de Marseille et aux Rencontres Cinématographiques de Cerbère en 2008. Sa production artistique s'inscrit au carrefour de la vidéo et du cinéma d'auteur. Ses productions font souvent référence à l’Arménie soviétique de son enfance, à sa culture et aux histoires qui lui sont propres. Loin de tout récit articulé autour d’un scénario fixé par le langage, ses productions font place à la sensation, portée par des images suaves et tactiles, des sons d’une grande complexité. Les œuvres de Nora Martirosyan ont fait l’objet d’une exposition personnelle en automne 2008, Trou de mémoire, au musée Fabre de Montpellier. *Le 22/04/2015 – Bibliothèque Saint-Augustin 1 livre / 1 film programme cinéma jeunesse (programmation en cours) *Le 07/06/2015 - Musée d'Aquitaine (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») "Paradjanov" film (Ukraine/France/Géorgie/Arménie) co-réalisé par Olena Fetiseva et Serge Avedikian, 2013, 95' Sergueï Paradjanov était sans conteste l’un des plus grands maîtres du 7e Art arménien et l’un des cinéastes qui a marqué le XXe siècle. Né Sarkis Paradjanian en 1924 dans une famille arménienne de Tbilissi, en Géorgie, il a fait ses débuts en Ukraine et va, à travers son œuvre, contribuer à dynamiser et à donner toutes ses lettres de noblesse au cinéma arménien. "Paradjanov" a reçu le prix du jury de la 24e édition du Festival du film d'histoire de Pessac en novembre 2013. *Le ../06/2015 – L’Utopia sous réserve (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») "Une Histoire de fou" film-de Robert Guédiguian, Agat Film & Cie, 2015 Avec Simon Abkarian, Ariane Ascaride, Grégoire Leprince-Ringuet, Serge Avédikian, Syrus Shahidi Aram, un jeune marseillais d’origine arménienne fait sauter à Paris la voiture de l’ambassadeur de Turquie. Un jeune cycliste qui passait par là est gravement blessé. Il cherche à comprendre lorsque la mère d’Aram fait irruption dans sa chambre d’hôpital pour demander pardon. De son côté, Aram entre en dissidence avec ses camarades à Beyrouth jusqu’au jour où il décide de rencontrer sa victime pour en faire son porte parole... *Le ../06/2015 – Bibliothèque Mériadeck (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») « Films d’animation arméniens" avec Atam Rasho et Aramayis Mkrtchyan *Programmation en cours Courts métrages * Arménie, 1900. Un film de Jacques Kebadian CAD Production, 1981 35mm, couleur, 13min. * Les chemins arides Documentaire de création de Arnaud Khayadjanian 70’ Production déléguée : Adalios *Chienne d’histoire Serge. Avédikian | 15mn | 2010 *Dernière nuit de Dessil Basmadjian *Ninouche de Val Massadian Films d’animation *Le fils prodigue | Atam Rasho | 7mn40 | 2013 *L’Arménie d’hier et d’aujourd’hui de Robert Sahakyants The Butter Week | R. Sahakyants | 7mn30 | 1985 / Le bouton | R. Sahakyants | 7mn15 | 1989 La hâche | R. Sahakyants | 8mn | 1994 Concerts *Le 18/04/2015 - Rocher Palmer, Cenon Papiers d'Arménies groupe / voix / composition Inspiré des airs traditionnels d’Arménie, de Géorgie, de Grèce et de Turquie, Papiers d’Arménies invite au voyage, sillonnant ces chemins qui, d’Orient en Occident, ont inspiré bon nombre d’artistes, de poètes, de peintres (...) Désertant les frontières, là où Papiers d’Arménies réinvente son Arménie, jaillit une musique profonde, empreinte d’histoires, de visages, de cuisines à la saveur épicée, de ces moments de fête jusqu'au petit matin... Papiers d’Arménies raconte cette Arménie, vivante et plurielle. www.papiersdarmenies.com *Le ../06/2015 - Musée d'Aquitaine - auditorium (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») Musique d’Arménie (programmation en cours) Le duduk possède une sonorité très douce et assez grave pouvant devenir nasillarde et métallique lorsque le musicien souffle plus fort ou emploie des anches plus souples. Actuellement en Arménie, les interprètes les plus connus sont Djivan Gasparyan,Vatche Hovsepian, Levon Minassian et Levon Madoyan. En 2006, la musique pour duduk d’Arménie a été proclamée patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l’UNESCO. Didier Malherbe au sein du Hadouk Trio l'utilise en musique jazz ; le groupe franco-américain Deleyaman en musique alternative et rock indépendant. Expositions Du 02/04/2015 jusqu'au ../05/2015 - Musée d'Aquitaine, Bordeaux et Rocher Palmer, Cenon Photographies Gaëlle Hamalian-Testud Gaëlle Hamalian-Testud vit à Bordeaux où elle mène son travail dans le sillage de la photographie humaniste. Elle expose régulièrement depuis 2004. Ses reportages réalisés au Japon, au Mexique, au Vietnam ont donné lieu à plusieurs expositions. Elle collabore ponctuellement avec l’Opéra National de Bordeaux pour lequel elle a réalisé des reportages dont "L'intimité de l'artiste" et l'Envers du décor". Le Musée d'Aquitaine à Bordeaux lui a consacré une exposition « Ảnh đời (Images de vie) » dans le cadre de l'Itinéraire des Photographes Voyageurs en 2011. La médiathèque de Lormont a exposé plusieurs de ses clichés en noir et blanc. En 2013 elle fait son voyage en Arménie. Du ../04/2015 jusqu'au ../05/2015 – Bibliothèque de Bordeaux Mériadeck "Mémoire des arméniens de Bordeaux » Acaba Exposition d’objets des familles arméniennes de Bordeaux Aquitaine issues de la diaspora. « Présences » peinture de Guillaume Toumanian – œuvre commémorative offerte en 2005 à l’ACABA (Association Culturelle Arménienne Bordeaux Aquitaine) - Rocher Palmer, Cenon Du ../04/2015 jusqu'au ../05/2015 – Bibliothèque Flora Tristan Bordeaux "Chronique d'une famille arménienne de 1872 à 1922 » Haik Der Haroutiounian Exposition de photographies anciennes et contemporaines. Féru d'histoire et de langue arménienne, Haïk Der Haroutiounian est un vieil habitué des séminaires de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS) consacrés à la Turquie ainsi que des enseignements dispensés par le département arménien des Langues'O (Inalco). Un jour, il découvre par hasard une dizaine de carnets perdus chez l'un de ses cousins. Ces derniers contiennent des écrits en arménien, dont l'auteur n'est autre que sa tante Maritsa qui décrit son enfance à Marzevan, une bourgade d'Anatolie à majorité arménienne non loin de l'actuelle Sivas. En tout treize carnets rédigés en France à la charnière des années 1960-1970 ont été sauvés de la trappe de l'oubli. Dans ces feuillets, Maritsa effectue une plongée au milieu du XIXe siècle évoquant la vie de ses aïeux à Yozgat et Sivas, avant d'aborder les massacres hamidiens de 1895, la Première Guerre mondiale, la déportation ainsi que la répression entamée par les forces kémalistes contre les populations arméniennes qui ont survécu au Génocide. Du ../06/2015 jusqu'au ../06/2015 – CAPC – FRAC - Musée Aquitaine (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») *programmation en cours "Parcours Art contemporain Arménien » Anaïd Démir Autour des œuvres de Sarkis collection FRAC et CAPC et Mélik Ohanian. Anaïd Démir, (née en 1969) est journaliste, critique d’art, et auteure. Elle fait ses débuts à Technikart puis au Journal des Arts ou encore à Be Contemporary dont elle a été la rédactrice-en-chef adjointe. elle a participé de près à de nombreuses publications (Beaux-Arts Magazine, Art Newspaper, L’œil, Be Contemporary, Le Monde 2, L’Evènement du Jeudi, PHOTO, GQ, TRAX, Crash, Blast…) et media (Radio FG, Direct 8, Souvenirs from Earth…), mais aussi rédigé des textes de catalogues d’art ou participé à des jurys. Co-auteur de l’unique monographie du cinéaste Coréen Kim Ki-Duk (Ed.Dis-Voir, Paris, 2006), elle a aussi enseigné à l’université Paris 8. En 2010, elle publie Le dernier jour de Jean-Michel Basquiat et en 2011 puis Joconde intime en 2012. Elle est commissaire de l'exposition « Don't Be Cruel » chez GVQ et co-commissaire pour l’exposition de Sarkis au Pavillon arménien de la Biennale de Venise en 2015. Rencontres *Le 25/04/2015 – Bibliothèque Mériadeck « Contes arméniens » par Christine Kiffer conteuse et Gyraïr Haroutiounian musicien Quand elle était petite, en Lorraine, sa mère d'origine arménienne lui racontait en repassant des contes étranges du fin fond des temps. Un jour, elle entreprend la narration d'un grand récit épique : l'épopée populaire arménienne "David de Sassoun". Christine Kiffer rejoint l'Atelier "Fahrenheit 451" du Conservatoire contemporain de littérature orale de Vendôme et y reste sept ans, occupée à ciseler et dépoussiérer ce trésor d'épopée où dormaient princesses et chevaux de feu. www.christinekiffer.com Le..26/04/2015 – Musée d'Aquitaine Rencontre / discussion / dégustation « La cuisine arménienne » par Anahit Santana Anahit Santana est géographe au CNRS et présidente d’honneur de l’ACABA (Association Culturelle Arménienne de Bordeaux Aquitaine) Le..05/06/2015 – Musée d'Aquitaine (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») *programmation en cours « la BD et l’Arménie » par Jean Mardikian et Laurent Mélikian BD, Angoulême et le mont Ararat dont l’arche de Noé et les neiges éternelles constituent le plus bel horizon d’Erevan, capitale de l’Arménie, voilà qui résume au mieux Jean Mardikian. Sans lui, Angoulême ne serait pas devenue la ville BD par excellence. Sans lui, la ville de Erevan n’aurait jamais lancé un festival de la BD. Fils de travailleurs arméniens arrivés en France à la suite du génocide, Jean Mardikian s’installe en Charente. Journaliste agricole, il est élu au conseil municipal d’Angoulême où, plusieurs fois adjoint à la culture, son esprit de consensus inspire les décideurs de la ville et du département à promouvoir une identité forte puis un secteur d’activité original autour de la BD et de l’image. Laurent Mélikian écrit ses premiers articles pour l’Événement du Jeudi en 1995. Par la suite, il collabore à de nombreuses revues comme Bodoï, l’Écho des Savanes... S’intéressant plus particulièrement la bande dessinée internationale, il participe à l’organisation de festivals en Arménie et en Algérie. Il développe cette thématique par différentes conférences dont l’une intitulée Les petits Miquets dans le grand monde. Le..05/06/2015 – Bibliothèque Grand Parc (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») *programmation en cours Rencontre/disussion/débat avec Le monde diplomatique Littérature Le 08/04/2015 – Bibliothèque Mériadeck Collection «Diasporales» des Éditions Parenthèses - lecture de Houry Varjabédian *programmation en cours Houri Varjabédian est née à Casablanca en 1955. Sa famille, originaire de Beyrouth de longue date, du quartier de Rmeil du côté paternel et de Basta du côté maternel, a toujours été très engagée dans la vie libanaise et arménienne. Le grand-père, Vahram Varjabédian a été élève du Collège Saint-Joseph et a publié des études sur l'histoire de Beyrouth. Elle s’est formée dans l'atmosphère d'une famille où la langue arménienne a toujours constitué un élément essentiel, le quotidien Haratch expédié depuis Paris s’avérant un lien inoubliable pour tous les membres de cette minuscule communauté du Maroc. Elle va être marquée par la présence de personnages tels qu’Araxie, l’épouse du poète Daniel Varoujan, ou celle de Soghomon Tehlirian, à qui l’on doit l’exécution de Talaat Pacha. Après une scolarité classique dans le lycée français de Casablanca, elle poursuit ses études de pharmacie à Marseille où la présence d'une importante communauté arménienne lui permet d’approfondir son intérêt pour la culture et sa connaissance de la langue arménienne tout en participant à de nombreuses activités militantes, notamment pour la défense des prisonniers politiques. La découverte du «Yerkir» («Pays») passe par une participation à un chantier de restauration avec l'organisation Terre et culture au monastère de Saint Thaddée en Iran du Nord puis par une mission humanitaire en Arménie encore soviétique quelques jours après le séisme de décembre 1988. Elle collabore à la collection «Arménies», puis «Diasporales» des Éditions Parenthèses avec la volonté de faire découvrir des écrivains arméniens en traduction et de créer un espace pour les nouveaux auteurs d'Arménie et de diaspora. Le 08/04/2015 - Librairie Mollat "Dis-lui son nom » (Éditions Parenthèses) de Henri Aram Haerabedian Né à Bordeaux en 1946 Henri Aram Hairabédian est sculpteur. Après des études aux BeauxArts de Bordeaux et de Paris, une carrière dans l’édition puis à Radio France, il retrouve le chemin de Carrare et de Paros où il développe son amour de la pierre que lui rappellent ses origines arméniennes. Il participe à de nombreuses expositions en France et en Allemagne. Il a publié "La dame ou un amour de marbre en Méditerranée" (Éditions Lacour, 1997), "Pétales et flocons" (2006), "L’aventure espiègle et désinvolte d’une petite lettre d’amour" (2009). "Dis-lui son nom » (Editions Parenthèses) est son premier roman. *Le 06/06/2015 - Musée d'Aquitaine en partenariat avec l'Institut Cervantès (dans le cadre de « Bon baiser d’Arménie ») A l’occasion de la sortie du film « Une Histoire de fou » de Robert Guédiguian inspiré du livre "La Bomba" de José Antonio Gurriarán / rencontre-discussion José Antonio Gurriarán (né en 1939 ) est un journaliste espagnol, directeur adjoint du journal "Pueblo".Il a été blessé accidentellement au cours d'un attentat à Madrid en 1982, commis par l'ASALA (Armée secrète arménienne de libération de l'Arménie). Après cette attaque, il s'est intéressé à la cause Arménienne, ainsi qu'à l'ASALA. Il a trouvé et interrogé le chef de l'Armée secrète arménienne pour la libération de l'Arménie au Liban. En 1982, José Antonio Gurriarán écrit et publie le livre "La Bomba", qui retrace l'attentat qu'il a subi, ainsi que son soutien à la cause arménienne malgré cela. Poésie *Le 11/03/2015 – Halle des Chartrons & Librairie Olympique « Printemps de Poètes » organisé par le Marché de la Poésie et la Librairie Olympique invitée Violet Grigoryan (sous réserve) Née à Téhéran en 1962, elle écrit dès l'âge de dix ans en persan. Profondément marquée par la vie de son enfance à Téhéran, un quartier de banlieue où vivaient ensemble Iraniens, Arméniens, Assyriens et Turcs, sa première poésie demeure imprégnée des parfums d'Orient. « Je suis très contente d'être venue d'ailleurs, » dit-elle. « J'ai apporté avec moi l'Orient. J'aime en moi ce mélange Est-Ouest, l'Orient et l'Occident. D'être née à Téhéran m'a donné un rythme oriental. » A cette occasion la librairie Olympique éditera en français un recueil des poèmes de Violet Grigoryan