Quand un éminent (ancien) Diable Rouge plombe l`ambiance Ce
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Quand un éminent (ancien) Diable Rouge plombe l`ambiance Ce
Quand un éminent (ancien) Diable Rouge plombe l’ambiance Ce devait être la fête aux Valeurs du Sport; et une ode aux beaux comportements sportifs autour et sur le terrain de foot’ Ce 23 avril à Rochefort, à l’occasion du Festival du Rire, la Ville, le Festival et le Panathlon Wallonie-Bruxelles avec Pad’R allaient mettre à l’honneur tout à la fois le talent des caricaturistes en herbe ayant participé à l’action “Bandrôles” et (pour clore ce chouette chapitre), les enfants d’Eprave et de Rochefort (après avoir reçu nombre d’attentions les enjoignant à “jouer fairplay”) qui allaient encadrer un match de foot’ opposant les désormais célèbres Héros du Gazon à des vedettes dont d’anciens diables rouges. Si tout s’est déroulé de façon optimale AVANT le match, quelle désillusion de constater l’absence générale des anciens, sauf les très sympas JeanJacques Missé Missé et Luciano Djim. Et la question qui brûle les lèvres ? Est-ce acceptable qu’une Association comme le Panathlon qui prône la (re)mise au goût du jour des valeurs de fraternité, de solidarité, de fair-play puisse “jouer” dans ce jeu là. NON bien entendu et l’Association que je préside avec passion est la victime collatérale (une “première” pour nous) des défections des joueurs et surtout de la légèreté avec laquelle le “parrain” (qui avait donné sa parole pour mener à bien cette belle composition d’équipe)a considéré sa mission. M-O M----A (pour ne pas le citer) a t’il pris en compte la charge émotive de sa fonction (qu’il avait accepté d’enthousiasme) ? A-t-il mis tout son poids et le temps nécessaire dans ce projet pour faire la fête au foot, à son humour et pour prouver sa nécessaire solidarité avec les initiatives permettant de donner du sens (et des moyens; le projet doit servir à l’achat de matériel pour les équipes de jeunes d’Yvoir et de Rochefort) au travail des volontaires, aux entraîneurs et dirigeants, aux supporters et aux joueurs? La réponse est NON; et même si le Panathlon a tenté de pallier les manques, que peut-il sans le concours d’idoles du passé sensées rendre un peu de leur passion et talent à leurs anciens fans? Peu voire rien. Alors il me reste à louer le travail de tous ceux qui ont oeuvré pour que “Bandrôles” soit à l’honneur, pour que les enfants soient choyés et que le Stade soit accueillant pour les Vedettes (je voulais dire, leurs fantômes). Et à m’excuser dans toutes les langues à commencer par celle de l’émotion, pour regretter ce couac inacceptable. La preuve aussi que si la communauté des Sportifs présents et passés ne se mobilise pas, les outrances en tous genres (dopage, violence, trucage, corruption, etc) ont encore de “beaux jours” devant eux. Au détriment de ce “sporter ensemble”, une autre manière de mieux vivre côte à côte. Cette expérience douloureuse (mais unique dans son histoire) amènera le Panathlon a être plus vigilant encore. Et critique. Comme nous assumons celles qui nous sont légitimement adressées aujourd’hui. Philippe Housiaux Président du Panathlon Wallonie-Bruxelles