Ce `a Toge à la Chemise noire La place du Qoirinal la nuit, sous la

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Ce `a Toge à la Chemise noire La place du Qoirinal la nuit, sous la
s^urnanis Mexii»'
PAU AM
DIRECTEUR PROPRIETAIRE
CT
Cliai|nc (|oii\c n< menl.sns mern*»
jbrM particineraient-ils i iaacifn
Je divine, lerade* méçonte i s
***iusM souvent «ju'ii prewK tiré
Uspo-ilion ijiielronqae. iil cOmmenl pr<*tendez*voui maintenir
les éléments mécontenta sinon
par la lorca ?
lassolioi
VMPJUbElR
Clément Magloire
BOIS VERNA
1358 Rue Américaine
NUMURIJ '10 CENTIMES
Quoli iien
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a
-^
TELEPHONE No Ui
•8éma ANNÉE N» 5307 A 5308
MEIU'.HKDI lu & JEUDI U SEPTEMBRE 1924
PORT-Mï-PRINCE (HAJT1 )
BEW1/E1UTA
C'est avec
réel enthousiasme que nous saluons l'arrivée
de l'«ITALI\» en nos eaux!
Puissent S. Exe. M. Giuralli agréer nos respectueux hommages,
les personnalités Italiennes qui,à des titres divers, voyagent à bord
de celle unilé de premier ordre ainsi que l'équipage dévoué,
trouver ici l'expression de notre sympathie sincère et de
notre profonde admiration.
UD
Ce 'a Toge à la Chemise noire
Uioclélien, Caligula. P. .r.i-.Mi
Vi'ellius, derniers scintillements
de l'astre pilissaut- Et, ce qui
est l'inéluctable, comme conau
n.ée par I énorme et incessante
combustion politique et sociale
Home se meurt, Morne est morte. Non, Home n'.st pi« morte.
Hume est immorltl e, car de sa
rayonnante cendre I Italie uni
et l'Histoire recommence.
et le sang inouda les plaines leri de l'Italie. Pendant un derai ils durs ducs,répubh pie*, p ipes, couvents,prni
villes s'entrechoquèrent
dans la plus lanMntablfl iiico*
h rence poliiique. Les heure»
p su. ni
oiiiui" de» siècle»,
éiait-cedonc l'un de l'Italie? —
\e pourrait elle plus retrouver
I ■• -illon perdu' Etait alla ''onc
con lamnée elle-m ni ■ au sort
Ifl avait j i lia si souvent l'ait aux peuples vaincus?
Etait ce p.mr rien qu'une lille
de sa raie atail devenue unpéa
ralrice de la France, >a lœor
latine î
lu s o u I a i n se dressent
l n
l'Italie inquiète et déIHilarité trois ho n n , N'n-torEmmanuel,Gavoui el Ganhal li
ipii lira nlissent le flambeau île
h lib re et de l'unité. L'Iulie
e t sa ive,>. FinisI s grandes lut
les sanglantes, le tocsin et les
veuletiis politique», l'Italie est
une et libre. 1,'Ilalie n'est plus
le champ clos où les nations
vinii'iit vider leirs querelles.
Et depuis la Grande Guerre,elle
n'est plus, comme disait en
l'Jl* sou grand poète Grhriele
d'Amiiin/io < l.e ciel teint de
bleu de l'russeoù se lui 11 luju
de miel les ma iagi s européens.»
Quelle nation eut évolution aux hommes illustras.
plus étonnante que l'Italie ? —
C'est le Sé:iat romain si ma
C'est tu'piilaiite il suicliaulïée j'siiuux, si imposant, que les
qu'elle avança à tiavers les barbares, les voyant pour la pre
nèclat, accomplissant la plus miére lois, le prirent pour une
étrange écliplujue politique. Et Assemblée de Statues.
Avec les mèrnea aoubressaui»,
quel peuple a connu histoire
C'isl I- Oohsf'e immense, où
les m- m .s commotions, trépiplut tragique» plus troublée, sous le velarium de pourpre.lru
plus troublante V - - Elle naquit Dèrenti parmi les \ estai s pures, d u.i", rejouée par la lave bouildans la légende, la merwilleurK) les césars i npitoyab s salu.s lante de la politique, respleu lila somptueuse légende ro:naine par le rugissement épouvantable sante d'une lueur souvent smis
si lorte. si idéale qij'eile a tracé des bous de Numidie et les tre et toujours belle, l'héritière
toute une civilisation dont la « ave cé»ar » d '8 gladiateurs de Home, U Grande, itarençi
moindre miette-, rplile comme expira ts. C'est le Forum qui parmi les peupUl secouait au
1
diamants au soleil. .Sillon élia- vib.e encore, après trente si - s ileil féline I «tep ruant re d n
celant, route magmli iue, phos- ce, de l'éloquente parole des les Bgea lui l'avaient recouvert.
phorescente dans la nuit, que trois Ta'quins, des d ux Bni- Elle conserva pieusem nteeque
les césars et les augustes lui
le vovagtur éliloui suit, quelque tus, de V bricius, d s d ux t^a
avaient lé/ué : elle ne r jeta
tons
de
Fabius,
de
César,
il
Au
soit le sommet vers leqrul il
1
marche. 1/1 alie? Elle naquit, gu-t- , de Cicéron. C'est le Capi- point, comme tant d'aiitr.
dis-j ,'lans la légenl ■.- - Roioe, tol ou, au chant des lyres d'or, que9a mythologie aviitde sus-v.rie féconde de gloires, con • exhalant (a voix de U patrie re- blime, elle n'eut pas honte de
mence son histoue qui débute connai-santé, le peuple tresse ses dieux lorsqu'elle trouvait
dans le sang C'est le sang, en des couronnes au vainqueur. en eux l'héroïsme et la gloire.
ttltt, — mais sang qui cré1, El c'est l'immortelle phalange Elle garda des Grecs c; que leur
n ai? sang qui vivilie — qui ar- des sublimes apùlresde U l'en- civilisation avait de plus riche,
rosa l'éclosion de la grande Ci- léé, Térence, Vigile,. Horace, Us Ambriens lui apportèrent
Proptrce, Sénèque,
Lurain, leur caractère de peuplades bu
14.
Pi
irone,
.luvénal,
Suétone,
i'a- ciliques, elle héi ita des ElrusRomulus tue son Irére Ré«
j inien. les deux Plines. — Et qu -s ei des S .belliens Par*
mus sur l'enceinte MCTée Mais,
par ce sang répan u, un droit c'est le grand bruit de pis d'un di m I'"!h infuse, elle se souétait ci ùi : l'iofiolabililé du sol grand peuple qui marche à II vint le. l'aualérité larouche de?
conquête du monde, lecliqu ti> Gaulois et, ainsi parée, prèle
de la patrie) Pr.scni.tion d'
des javelots, le miroitement des p)ur les luttes heroipns, elle
meurie intargible et qui, ; u
boucheis
d'argent de» légion- m ircln d'un pis rapide à Iracontraire de presque toutes Us
naires vainqueur!1 de Cari liage vers I. s siècles. Chaque malin
mires, s'est encore tonifiée au
et de la Grèce* triomphal! ura la main Iréini-saute d'un de ses
cours des translormalions de
Bis posait sur sa couronne
de Cléop;Ure et de V rc ngéio
l'Humanité pourtant irrespectueuses de tout. --- fct cet'e rix, encore César,Cnéius, Pom- éblouissante un nouveau 11 uron. Hotiicelli. Cellini, Michelpée, Marc-Anlouie, Octave, S T
Terre, dans une maiclie asc i1
\n^e, GiollO. Ghirlan la|0, Man
lorius,
Septime-Severe.
ElcVst
tionnelle raoide, s'éleva bien!"
l'imposant cortège de» juriscon- tegna, Véronese, le Corrige dé
jusqu'aux plu prodigieuses ci1
n.es- Qu tre siècles, par son sulte» au visage hà : par les posent i nue ses mains les spkn
veille»,
au
lorse
voûté
tant il» H dides diamants que l'on conart, par sa philosophie, sa littérature, son génie militaire et, sont penché sur les laideurs hu- naît ; l m us que les grands chels
Îiius encore que tout cela, par maines, magistrats et préteurs lombards, notamment Lut'austère doctutie de la vertu austères dont les toges sombres prand, et aussi les grands Papes
que pratiquer eut tes hommes tranchent sévèrement SUT l'elin- reprenaient le rêve grandiose de
illustres, elle marcha a la tête cellem nt des armures des sol- Jiisiinien L'Italie pouvait croide ce qui était alois le Monde. dats destructeurs, encore César, re revenuel'heure desgrandeurs
Celui qui s'arrête aujourd'hui à ei « ore Auguste, Galon l'An- passées Mai» L roeb i Tarpéiencu i, Sénèque le Fhilosphie, en- ne est près du Gapitole. El,aprèa
mettie ses regards dans ce mer
core
Papinien, Svlia, Veapaaien, Breiinus, après Aonilial, un troi
veilleux stéréoscope du passé
romain Irémit d admiration à la tous ces hommes enfin, éter- sième conquérant loult- la terre
vue de ce qui se déroule sur le nelles Lumières dont le génie de C-''sar. Honaparte, à grandi
grand lond lumineux --• Home ! humain garde les étincelles coups d'épée, tractionne la carcomme le plus précieux legs des te de la péninsule et en j U
llcpl' 11• i'>• a
lui ur iru
lambeaux i -•- paient» et à ses
mondes disparu-;.
périssable kl (JMI liuaaai moni
.MiMais
le
Ihiul)
au
leul
boni
ment s m
I ni ana rnonu
ments grandioses, les MIS iiu- s'éteint ; voici les derniers em- lan voient le vain |U4Ui .
tions gerMea aux intitulions pereur- jr.tnds encore jus piS les vi- « du Gapitole ne réveillé
liumin s illustre» dans la lolie et le cnuie, .Vrun- relit paa les légions endyniiiea
gcni- -.-,
Parisiana
JEUDI
Rouletabille chez
les Bohémiens
I. trôe G
La place du Qoirinal
la nuit, sous la neige
(,',-/ mec plaisir pu nout
of/ront a n'" li
a un (/--^
mtlicuptctsdelQ 11//< /
la belle pége ntiuqnte de l'illut
tu' su! lui //i" h' italien 11 \
BRlkL 1>.\.\M \//", l'un
dêtphuf andeparmi lee plut
./ and* écrivain*
actu» U, le hén i
taire 'h1 Fiume cl ' "
1,1ns mu utM (igirn • dé
ot'n eontt mporawi
IA pince du Quiriaal - étalait loti
U lilin.be, élingit; par lu b'nn
clieur lobtaire, rayonnaal ' munie
une acropole olympi nne sur la
cité ïileni icu»e. A I rntuiir, l-s
(dilices te* ilie-nnml, inpOMBtl
ilans le ciel prufond : au palais du
roi, la haute pnrle papale du BarMU. tuimoulée de I i
l"iii.au à la vue l'illu-iou qu'alla se
détarhdit des murs.q j'.lie a'avan-.
• ait, qu'elle .'i.ulail < n M maaai'
licauceiii »oatreaoaa,i>ainti'aire4un
mausolée iculpté dans une pierre
a idéale; au palais de la Coosolla,
les riches arcliitrave» du I ugnl,lai
tant «iiilliB sur les eeloaaaa,élataol
Iranaligurées par Ua étrange» entassements de la neige Divins, ai.
milieu delà lilauclieur unie. LM
CO'OSMS uembl.U' al d tnioar loul
l« reste. Les attiludes des Dioscu
r«a et des chevaux sijlaigi
dans la lumière ; les amples crou
pes h i laiei4 a iraOM BOB éêt OB
rapiicon» gemmé* : il \ aiait des
iitillanls sur lei épaules et sur l«j
levai de attaque demi dieu.
i;i. u i iies-un, mire les ohevaux,
«'elaii'-uii I obéllaajata ; at, au- iea
loua, i ni.i.nt la vasque da lt fon
laine ; et le jet d'eau et l'n.rinll».
de piarra moataiant vers laluce,
paralla 'i une 11«« de diamant Kl a
m.e taja da graaiti
I c ulennilé auguste dnaienduil
il i iiiDinim ni. En face, Hum« a'a
li ii n . '•'iLiiio dans un silanca de
mort, iiiiirioi.il->. vila, pareille ri
une ' |M <-u lm nue par un pouvoir
lai.il. Les maisuiis, les église-., les
tours, toute* Us t'nrftts nonlu- i . i
ne léea de» archi(e<lures paiemm
et ebrétraoOB se londaienteu uni
seula fortl inlurme, antre laa hau
leurs du J uiicule el la moût Ma
n.. perdus dans une vapeur arg ■
tée, liés lointains,* d un* iiam.iA
rialite ne iprimabla, res*emolaru
un peu a daa limi/nns da pay«ngi
lunaire, évoquanl dans l'esprit I»
vision de ja no sais quel aatre à
«t • i ri t éieiui qu hahileraieul d s
nies. La coupole de Saint l'i.-r..,
lumineuse d un singulier bleu m;
lalllqua daoa le lilau de Pair, •«
draaaail Kigantesque at ai voiiiu.)
qu elle paraissait tangible. Kl ••
lia jeunes héros, fils du Cj^ua,
i ivoiinants de beauté dans celta
laUBBBSa blaoobartf comme da.is
une apothéose de leur origine, sein
blaieut
immortels déniée
de Home veillant sur le soin ueii
de la N ille sacrée.
t.iJO
La Mort de Cicéron
Caves He Bordeaoi
Les clients q .1 n'ont paa
encore paye leurs comptes
en retara, sont pries de noter qu'ils ont jusqu'au 15 du
mois prochain pour se met
tr on règle. Passe cej'lslai toua UM
comptes sans exception se*
rori' rurni» a mon fonie de
pourvoir.
[>urt an l'rlnco, le 20 Août
10)2*.
J lprr> If perlr.^ririklerira. Toujours p«ur
«ari)urr notre muip iM' i U I
oui Hou» a ms;p mm IBWCIIB
•llrtru a u< kvkan iim- (Mjt il" jraié hislafiaa ih iaa bailirlmn F«
raMl'
Uin, psar la nrfoiM «e, a Uul'iir «e < inai|»nr 'I ll.i.il'H-' J' laar 1 a tirieai r*rIrail ilf I.ICUM 11 pilUr'Mju» uiai< M ailucl
p*ur I llahf.
de Rome. Lei historiens d'aujourd'hui ont, à rotin .1, beau |vu,
i.d ils l'appliquaol a BO.J
montrer les tiil»'••mea, les hé-na
lm s et les contradictions de Cltel m niais ils oublient qu'on eût
pu, piobableaaant, en dire autant
de ses conlsmporaiiis etade l.és^r
lui-Uième el que, si la chose 1 1
ptlll facile BTBC Cicéron, c'est qu'il
MU les a racontées lui même. Il
deéroa mourait, son
y a, cependant, nuire chose à twf.
1
aehevée et «près avoir acqn: le
la rôle hndroit délre cooiidéré, avec '.. ar,
i.pie qu il .1 joué. Daus ae^te
comme la plu« c
■
u. depuia tant da
cette granit
.«loire ».
n'avait pu davaj.

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